Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 23 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m92h7p/
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20" ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 152 Le numéro : 10 Centimes sseaE>... i i iim th i " "i rrirrrii <,*3taaGSSSK&~ Mardi 25 mars 1915 RÉD ACTION & ADMINIS i RA1 ION 28 i«f (M lu 1s Boa?88 — LE I1ATRE Téléphone: Le Havre n° 14.05 Siisctew : FEZISAS2 îiSSEâ? Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées s8leT,riic de la- Bourse, Le Havre• LOiMDOft OFFICE: 21 j Panton Stî5eet (Broadmsad House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Frano« 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. G d. par mois. » .... 7 sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. asti» taiFrtfifrvfo «BË— «aaaôsoa» —~~ Quotidien beige paraissent eu Havre AUTRIGHE ' El ALLEMÂ6NE Sont-ce des symptômes ? Plutôt que de céder à l'Italie, à la Pj^re et su; l'ordre- de Berlin», des provinces hère-datai ies dont la perte pourrait lui fermer un jour- Pc chemin dîe la mer, l'Autriche lerait .mieux de traiter avec la Triple-Entente, écrivait l'autre joua: — nous résumons —, dans Y Écho de Paris, M. Jean Herbette, qun liasse pour connaître presque toujours et pour tra-■duatra souvent l'opinion diu monde politique misse. , L'< rapereur François-Joseph s est-il rendu ià, cette suggestion, qui a dù lud être adressée. il m'en faut pas douter, par les plus ajvfeés de se» conseillers ? Nous n'en savons irien. Miaâsnous «savons qu'il résiste toujours aux efforts combinés du gouvernement prus-isien et du comte Tisza, empressé, des le (premier jour, h s-e faire le bon courtier de CQ maquignonnage. —o— Nous avons signalé, dans le XX" Siècle du samedi 20 mars, îa publication, à Vienne, d'un lâvre dont l'auteur, Autrichien* authentique, le docteur Landauer. travaille d un ibou-t à l'autre à réconcilier ses compatriotes avec là nation an glaise, ainsi que l'attention dont cet ouvrage est l'objet de la part de la •pressa britannique. D'après l'organe officie, du parti socialiste allemand, le Dr Landauer n'hésite pas à reconnaître que l'Angleterre a fait de grands efforts pour maintenir ls ipaix en Europe, et que l'Allemagne a provoqué la gjurre dans un but commercial. Sons la plume' d'un autrichien, c'est extraordinaire . Et ce qui est au moins auss. étonnant qne cet accès de franchis©,- c esl qiue la censure autrichienne, si^ impitoyablement sévère, n'en ait pas empêché La mam festalion Sans diouifce, une hirondelle ne fait pas 1< printemps. Mais il faut se rappeler quie dans la correspond#nce diplomatique échan tgée, à la veil-le de la guerre, entre le gou vernement anglais et son ambassadeur i Vienne. l'Autriche est encore qualifiée d< nr vieille et fidèle amie » de l'Angleterre. Enfin, un écrivain français ne craint pa: de dire, dans un livre publié il y a quelque: jouas -et appelé, croyons-nous, à un g-ramt succès en raison ce son caractère sérieux dô son abondante documentation et de soi ton modéré, que l'Autriche, si grande qun soit sa responsabilité dans le conflit, mérit quelques circonstances atténuantes. Ce livre <jud vient de paraître chez Nourry (rue de Ecoles. 62, à Paris), est intitulé : Les res ponsabilités de L'Allemagne dans la guerr de 1914 L'auteur. M. P. Saintyves. racont en détail, op. 129 ci seq., Le revirement di chancelier autrichien qui, le 30 juillet, » re venant sur son. relus (28 juillet) de permet tre au comie Szapaçy de poursuivre de ipourparlers dne-els avec M. Sazonoff, refu provenant, cuisait-il,. d lin malentendu, 1 au to ris ait immédiatement à discuter Quel ac iommodemenl serait compatible avec la d\ g ni le et le J res lige don les deux empire on un souci égal. » Il .ressort clairement die ce récit que 1 Au triche, après avoir provoqué, sans doute l'instigation de la Prusse, la conflagratior en adressant à la Serbie un ultimatum inac cep table, en refusant à la Serbie un dél-a raisonnable pour répondre, à la Russie un conversation directe, à l'Angleterre et à 1 France une conférence à quatre, se repr S"Cxu(cLainemen\t et se décida sagement à ac oe<pter, non seulement le principe de la mt ' diiation, mais môme une discussion avec 1 Russie sur la substance de son ulfcimatur à la Serbie, c esl-à-ùke sur le fond mèm-o d conflit. •(( Touit semblait donc devoir s'arrangea écrit Al. Saintyves, car les concessions d l'Autriche répondaient en tous points au desiderata de la Russie Mais 1 Allemagne craignant précisément de voir ces négocie lions alxmtir, brusqua les choses et, ( guerre une fois e'nga^ee avec la Russe©, ouj «avec la France. fit entendre à Vienne qu raiiiiiiance l'obligeait. . » Cependant le gou> eime®nent autrichien n marchait point avec éian : malgré que 1 A lemagne lût déjà en état de guerre, le comt Berchtoid pour suivait ses pourparlers ave M. de Scihébéko jusqu'au 6 août et, à un ce: tain .moment, ce dernier eut lieu de cro-ia que l'Autriche se séparait de l'Allemagne < allait conclure un accord avec la Russie. l.a Norddeulsche AUgemeine Zeitung d SI décembre niait les omcessiions laites pt l'Autriche à partir diu 31 juillet. Or, non sel leme.nt ces concessions furent réellemei ifaibes, ains-i que l'attestent vin.gt document <.%>lomati!quess mais l'Autriche avait e soin -d'en informer l'Allemagne. Et commu le ior août, sir E. Goschen faisait remarque ix M. de Ja.go\v que ï'Autriche était enfi toute disposée & la conci-Mation, le secrétaû d'Etat le reconnut en s'en, attribuant : mérite. Les mensonges de la presse ail mande n'ont servi "qu a sôûiigner la respoi -sabiliitô de l'Allem." dans une décisic ■qui aillait mettreTEurone en feu » Si donc l'Autriche a été' le bras, F AU imtagne a été Sa tète. Si la responsabilité c l'exécutant est écrasante, celle du machin;; ieur est plus terrible encore. On peut dia çpuie l'Autriche a été, dans la guerre qu'el a déchaînée et qui devait l'aire tant de vi limes, lia première de celles-ci. Si mépr sable que soi't le -criminel - docteur Faus M'éfplïistophélèe a toujours eu le pas sur h dans le mépris universel La cooclius-ion de M. Saintyves est aus à ciiler textuellement. La voie* • (t Et -pourtant, il faut lui accorder des- ci) constances atténuantes. Tout d'aibord.. il e fort probable que l'ultamatum à la Serb eût été pl-us modéré sans 'lia pression de Heo von Tschirschky, ambassadeur d'AHemagn Secondement, F Autriche se montra ton déposée à changer d'attitude lorsqu'elle v que la Russie prenait les choses au tragign et qu iil ne s'agiissaiif plus d'une campa.gr contre la Serbie, mais d'une conflagratic ©uropéenne- » Depuis lors, le comte Berchtoid, pe suadé de la perfidie d>e son alliée, a donr sa démi?3s<ion. Il ne suivaittpîus l'Allemagn disait-on, d'un pas assez ferme ; peut-êti tpemblaâUl à la pensée des catastropÀt que les négociations qu'il avarit conduites semblaient appeler inévitablement. » —o— Notre article (XXe Siècle des 7-8 mars) nous a valu un certain nombre de communications-. Pas unie dont 1e signataire ne se déclare d'accord avec nous. Pour d/oniner à l'Europe la chance d'une liongue paix, il faut détruire et morceler l'empire d'Allemagne ; pour tenir séparés Les naoreeaux de l'Allemagne, le moyen qui semble lie plus sûr est, la Prusse une fois refoulée dans ses déserts de l'Est, d'y faire rentrer l'Autriche... Telle est, en résumé, l'opmion de nos oorresiponcianfcs. Beaucoup • l'appuient d'arguments qui nous paraissent originaux et que nous publierons peut-être un de ces jours. F. N. ÎÊÉll OU il! ? Jeunes gens, un bon mouvement ! On nous demande de divers1 côtés s'il faut conseil lier aux jeunes gens qui tombent sous C application de l'arrêto-loi du 1er mars- d'attendue les arrêtés d'exécution de l'appel ou de prendre un engagement volontaire? Tout d'abord, il est certain que, jusqu'au jour où ces jeunes gens seront admis à s'inscrire pour la levée die milice, rien ne s'oppose à ce qu'ils s'engagent comme volontaires pour la durée de La guerre. Et nous ne doutons pas que la plupart d'entre eux ne désirent entrer dans l'armée en cette qualité. Mais comme ils font partie du contingent de la levée de milice' pour 19 5, ils seront rat tachés à cette levée pour en faire partie du : jour où elle sera appelée sous les drapeaux. | Il est à remarquer, d'autre part, que ce i contingent est formé pour la durée de la guerre seulement. L'arrêté-loi- ne préjuge ' dfrnc en aucune façon de la manière do ni sera formé le contingent de Tannée après la guerre, ni du point de savoir si les jeunes gens qu'il appelle actuellement sous les armes, v seront retenus après la cessation v des hostilités. I Unie loi devra décider die leur sort, er I fixant Le contingent du temps de paix. I L'inscription pour la milice et l'enga^e- > ment volontaire pour la durée de la guerre > produisent donc exactement les mêmes 1 effets. Mais rengagement volontaire a incontes-i tabîement j>lus de noblesse et il a le grand i avantage de "faire gagner du temps, î Or, le temps nous ores se. , Servir, ne fût-ce qu'un jouir plus tôt, la 3 Patrie en détresse, n'est-ce pas le devoir de - chacun? ? A-llions, miliciens, un bon mouvement..... 3 tous volontaires dès demain ! i NOS MINISTRES EN MISSION M. P0ULLET A LA HAYE Jeudi, M. Poullet, notre ministre des s Sciences et des Arts, honora de sa présence la réunion hebdomadaire du bureau du Co-~ mité belge de La Haye, dont le siège est au -1 Groenmarkt, 29, premier étage. ■» Tous les membres du bureau étaient pré-: sents, et par l'intermédiaire de leur prési-1 dent, M. l'avocat Dupont, ils souhaitèrent 5 la bienvenue à leur éminent visiteur et lui 1 dirent combien ils étaient fiers et heureus k de sa visite. M. Dupont rappela, à M. le ministre les " origines du comité, la division du travaii 1 opérée aussitôt à raison de ses multiples 1 champs d'action, lui expliqua le fonctionn*: [1 ment des diverses commissions, le but pour suivi et lui fit ^art des résultats déjà at teints à ce iour. *' M le ministre approuva haut amen f li e programme que Le comité avait choisi, féli x cita chacun de ses membres et les remercia des services précieux, rendus aux Belges ré ^ fugiés et internés. s l Le général Léman L- e c IL ETAIT LE PERE DES OFFICIERS SOUS SES ORDRES e ;t ~c>~ On nous communique deux billets en u voyés par le général Léman à un officie .r qui avait, servi sous ses or 1res. On y peu t._ li;re l'exjpression do La sympathie 'pater nelle d'un grand chef pour ses anciens col s laborateurs et l'indice de l'affection respec Ll tueuse de ceuix-ci pour leur général. Voici le premier billet : ^ Le 18 janvier 1915. e Mon cher X..., e j_ J ai reçu votre lettre deux jours açvè votre carte qui en était le duplicata. .Fa n répondu à la carte et je réponds mainte nant à la lettre en vous renouvelant me vi' ux et en vous remerciant des vôtres J'apprends avec plaisir que vous occupe " un emploi distingué et je félicite vivemen .ceux qui vous Vont dévolu. Vous y accom iylirez brillamment votre devoir. Votre vie\ ami, Vexilé. que son inutilité. présente de n_ sole, vous serre cordialement et paternelle Ç ment la main. " Je vais un peu mieux depuis ces dernier • jours, mais mes pieds sont terriblemen gonflés. 31 Le second! billet a été écrit au moment o le général Léman allait beaucoup rnieu que le 18 janvier : ^ Le 11 février 1915. >r Mon cher X..., Merci de tout cœur pour votre bien bonn ■p- lettre, merci pour la pipe et le tabac ; f e it ai reconnu la provenance et j'ai goûté d © cet excellent tabac dans cette excellent ■© pipe. Cette délicate attention jn'a été bie■ n sensible. \'ous avez reçu, je Vespère, mes souhait r- de nouvel an. Sinon, je vous les réitère r vous en trouverez vous-même la formule a fond de votre cœur et vous y verrez e e outre aue je vous aime comme un fils. G. LEMAN. v Les Belges et ie Sonyo UNE EXCELLENTE LETTRE DE M. EDMOND CARTON DE WIART —o— A propos d'un discours- prononcé, il y o quelques jours, à VA (vie an Society, à Londres, par M. Emile Vandervelde, Yîndépen dance Belge a reçu la lettre suivante de M. le chevaliler Edmond) Carton de Wiart Londres, le 18 mars 1915. Monsieur îe "Rédacteur en chef, U Indépendance Belge a publié, dans soa numéro de ce jour, Le texte d'un discouin prononcé par M. Emilie Vandervelde, minis tre d'Etat,à une réunion de YAfrican Society Je relève dans ce diiiscours le passage sui vant : « Si l'Allemagne annexait le Congo peut-être ne seraùt-ce pas un mal pour 1< Belgique. Si je diis que peut-être ce ne sera i pas un mal pouir la Belgique, c'est, je vou l'avoue, paroe que je ne suis pas et n'ai ja mais été un colonial.» Las paroles de M. Vandervelde jouissen d'une grande autorité en Angleterre et beau coup de personnes, à radison de son titre d ministre d'Etat, le considèrent comme ui membre diu gouvernement belge. Je déteste toute polémique entre Belge' en ce moment, mais il me paraît impossibl de laisser ipasser sans urne énergique pre testation La déclaration de M. Vandervelde qu'il présente .d'ailleurs très Loyalemen comme l'expression d'une opiinion persor nelle. Il ne faut piaë que dlans oe pays', ni dan au.cun autre/ on puisse onoiiiro que l'opiriipf publir.que en Belgique envisagerait avec i-r différence urne atteinte portée à notre de m aine colonial. Je crois- pouvoir dire qu l'immense majorité de mes compatriote considèrent notre Belgique africaine oomm sacrée et intangible. "Son sol a été fécond par le sang de nos officiers-, de nos missior narres, die nos colons ; nous devons sa cor quête et sa colonisation à Leurs efforts gigar tesques et au génie du roi Léopoild. Le sacr fice d'urjs: parcelle de son territoire sera ressenti en Beligiiqûie comme un désastre ni tional. M. Vandervelde ajoute- que La politiqu coloniale est une politique sans profit « dè l'instant qu'elle n'est pas une politique c spoliation et de rapine ». Cette déclaratio rencontre la contradiction des faits eu: mêmes en Angleterre, où la politique coli niaîe a toujours trouvé l'appui presque un.i nime de la Nation, qui certes prétend trouver une source de profits moraux < matériels et non l'occasion de s:poliations < de rapines. M. Vandervelde a saisi cette occasion poi anathé-matiser ce qu'il appelle « les crime du régime Léopoldi-én ». Je ne- crois pas qv le lieu ni Le moment fussent bien choisis, i il aipprécàera, je l'espère, le sen.timent c ceux qui s'interdisent de riposter vivemei à cette attaque en vue d'éviter des polém ques irritantes et inutiles. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur e chef, l'assurance de mes sentiments les pk distingués. Chev. E. CARTON DE WIART. Bien que nous soyons prêt, nous aussi, faiire tout ce qju/'il faut pour « éviiter les pol mi-ques irritantes et inutiles », nous dema: dons la liberté d'ajouter quelques mots ai observations, à la fois si fermes, si modi rées et si courtoises de M. E. Carton d Wiart. 1) M. Vandervelde sait-il que la can pagne anticôngolai-se et anliiléopoldiiem dont il évoque si c oi rip 1 ai somment 1e souv nk* a fait à lia Belgique, au cours de cet , guerre, dans plusieurs pays neutres, par1 ^ entièrement en Suisse, un tort considérait Quand les folliculaires allemands racoi taient série-usement en Suisse les prête' dues abominations de nos imaginair , francs-tireurs , bon -nombre d'honnêt Suisses, loin die se récrier, se disaient l'i à l'autre — le fait nous est affirmé par d ' -amis qui- arrivent de là-bas — : « de la pa d'un peuple qui a commis tant de cruaut au Congo, cela n'est- pas étonnant » !... 2) M. Vandervelde n'a-t-il pas été frapp comme l'ont été un grand nombre de Belg de tous les partis, du fait que germanopt lie et conjgoptiobie étaient souvent, en Angl •terre — non point partout ni chez tout monde assurément — bonnet blanc et bla: bonnet ? Les journaux cjui conseillèrent la Grande-Bretagne, fin juillet, de lai&s toute liberté à l'Allemagne, ne sont-ce p les mêmes qui, il y a dix ans, menaient - chceur des congophobes ? Et sir Roger C ' sement. le plus furieux de toute l'escoua-c t ne travaille-t-il pas ostensiblement pour - roi de Prusse et les Prussiens ? 3) Quand Léopold II voulut réserve,r - l'Etat belge, au détriment des princesses s filles, qui avaient épousé l'une un Autrichi< et l'autre un prince allemand, la part de fortune qu'il croyait devoir à son peupi quel tapage, quelles clameurs,, quel cléchi nement ! Or ces deux princesses servent aujourd'h ? mis ennemis. Et les millions du roi leur pè 1 serviraient à faire la guerre contre not - pays si Léopold II n'avait pris ces préca ? îtions si furieusement blâmées par la près • démagogique. 2 Nous ne demandons à M. Vandervelde ^ à personne des meâ culpâ publics. M? - tout de même, les hommes qui se sont lais ^ égarer, avant la guerre, dans des matièr - au*si graves, par le parti pris ou îa passe " politique, devraient redoubler de pruden dans ces temps difficiles... ? ' ■ ie kaiser à baissé de ton 'i ç Selon la « Kolnische Volkszeitung », kaiser, lors d'une visite au régiment d'infa terie n° 68, aurait prononcé un discours ; cours duquel il aurait remercié ce régime pour -sa belle tenue sous un feu violent s grenades. 1 « Non seulement les yeux de l'Allemagr 3 aurait-il dit, mais ceux du monde entie 3 sont fixés sur les champs de bataille de 1 Champagne. La bravoure, la vaillance l'endurance allemandes ont rendu vair * jusqu'ici les efforts de l'ennemi ; il en se ' de même jusqu'au jour où interviendra u J paix favorable pour l'Allemagne. » C/vrirne ce langage est différent de i c" . que tenait le kaiser encore vers La Noël ! Dernières Nouvelles Communiqué cflsisl fraapis Paris, 22 mars, 14 h. 15. , AU NORD D'ARRAS, à Notre-Dame de Lorette, une contre-attaque allemande nous avait repris, avant-hier so'ir, quelques éléments de tranchées. Nous les avons reconquis hier. A BOISSELLE. au nord-est d'Albert, [ la guerre de mine continue. Après avoir fait 1 exploser une galerie ennemie, nous avons " occupé la plus grande partie de l'entonnoir. REIMS a reçu, dans la journée de diman- - che, une cinquantaine d'obus. » EN ARGONNE, nous avons infligé à l'en-1 nemi deux sérieux échecs. Près de Baga-t telle, nous avons fait exploser trois mines 5 ».l deux de nos compagnies ont enlevé d'as- - saut une tranchée ennemie où elles se srmt maintenues malgré une forte contre-attaque l A cinq cents mètres de là, l'ennemi., après - avoir fait exploser deux mines et bombardé - nos tranchées, s'est précipité à l'attaque su/r un front de deux cent cinquante mètres environ. Après un corps à corps très chaud, 5 Les assaillants ont été rejetés, malgré l'arri- : Le Pape eîla Belgique s "i ; La réponse de Benoit XV c à iW. van den Heuve é -*~ La « Croix » publie le texte du discours !- prononcé par le pape Benoit XV, en ré-i_ ponse à celui que venait de lui adresser le t nouveau ministre de Belgique près le Saint-t_ Siège, M. Van den Heuvel : i, C'est avec des couleurs bien, sombres, ' commença le Pape, que vous venez de pein-, dre La situation de votre pays, Monsieur le Ministre. Nous aussi, en recevant les lettres " die S. M. le roi des Belges, qui vous aceré-ditent comme envoyé extraordinaire et ministre -'énipôtentiaire auprès du Saint-„ Siège, nous pensons aux malheurs qui ont ? Frappé vui.ro noble patrie dans ces derniers , temps. Ce triste souvenir nous oblige à re-nouveler les sentiments que nous avons exprimés soit directement au cardinal arche-ir vêque de Malines, soit dans l'occasion so-:S "lennelle du dernier consistoire. '? « lin ce moment, il nouis est agréable de 1 vous donner, -monsieur ie ministre, la bien-;f venue à Rome, mais nous ne pouvons pas . le faire sans exprimer la profonde affliction 1_ qui nous déchire le cœur {lès le commence ment de notre pontifical. Nous croyons ce n .pendant que les Belges ne doivent pas ou ;s blier qw'après l'orage le soleil no tarde pas à réconforter les habitants d'ici-bas. Nous-souhaitons de même à nos chers fils de Belgique- de pouvoir bientôt saluer le beau soft leil de la paix sur l'horizon de votre patrie, i. „ Nous voudrions même ne pas devoir nou: i- borner à de simpiles souhaits, mais, pour le x moment, nous demandons que les Belges ne S- veuillent, pas douter de la bienveillance dont e nouis aimons à les entourer. « C'est en Nous inspirant de cette bien-1- vnillance que Nous assurons le nouveau unie nistre de Belgique de l'accueil qu'il trouvera e- toujours chez Nous dnns l'accomplissement te de sa mission di-> raffermir les bons ra.p-,i- ports qui existent entre son gouvernement !? et le Saint-Siège. En attendant, Nous le i- prions de faire parvenir à son auguste sou-3- verain l'hommage de Nos sentiments ami-îs eaux, et d'a~~êer pour lui-même l'assurance ;s d» la satisfaction que Nous a causée le rn choiv d'un Personnage1 oui. avant été mi-;s nistre de la Justice et professeur de droit n rt l'Université de Louvain, ne ueut s'inspirer Ss pu-1 de l'amour pour la justice et pour lia vérité. » é, 5s « Sous la prudence extrême au langage tir romain, dit le ci Malin », à la faveur d'allu-e- sions dont la plus remarquée sera celle qui le vise l'héroïque cardinal Mercier, perce, dans lc ces paroles, une note que, peut-être, le a Saint-Siège n'avait pas encore donnée, er « Si l'on se souvient que le pope, il y a is quelques jours, a rappelé à l'ordre . « Os-le servatore romano », lequel avait inséré, a. contre le même M. Van den Heuvel, un ar-te t.iele emnrunté à un journal allemand, les lè catholiques, aussi bien français que belges, ne pourront que s'en féliciter. » à 33 " i «i Iiîé i il ni ii liii ui re rr Le gouvernement aiHtemand a proclame qP que le carUiinal Me/i'cier jouissait de la. p^iis girainde kbeirlé dians l'exei ciice de sa cliuiivpj pastorale. La daielte populaire de Cologne v? sien, est portée garante et avec elle tous les ^ tiilres j'uiuirniaux oalholiquies a.l!it.iinands. pq Nous avons déjà montré à quoi se réd'uii ette liberté. Un de nos correspondants va Ce ujus permettre de 1-e prouver par de nou-. eauix faits bien siignificatifs : ~ u Pour avoir eu entre les maiins la Lettre pastorale du cardtoal Mercier, le directeur île la prisioin d'Arion a été condamné à trois unis de prison ; l'aumônier de la prison, a de même été em.p!risoniné. » n" A part oela, la pairole diu cardinal Mercier JS est parfaitement libre ! \p La liberté la plus complète règne d'ailleurs dans toutes les régions occupées : à Arton, Oin ne cesse d'emprisonin-u- mi les «. prétextes les plus Variés ; à Diekiireh, dans ir' le granid-d»jicbé de Luxembourg, M. Scbaat, la juge en chef du tribuintul, a été emprisonné 1,1 pluisieniirs jours- pour âTOir ramassé,- oomime J' sniuvenir, sur le champ d'e bataille, un éclat ^ d'abuis. . • . On vrflt que tes Luxembourgeois, m n oro hie^n dû Wn»r passer les Mlcmainds, no sont pas miieux traitée q«e les Belges, qui leur ont résisté ! vée de renforts. Notre artillerie les a pris sous son tea pendant qu'ils se revivaient et leur a irwigé de très grosses perles. LE VOYAGE DU GENERAL PAU -—O— - Pétrograid, 22 mars. — Le générai Pau est arrivé à Kieff. LES PIRATES Londres, 22 mars. — Un sous-marin aile m-and a coulé, au large de Beaohy-head, 1< vafpeur Camintor. L'équipage a été sauvé. LE BON BILLET... Amsterdam, 22 mars (source berlinoise) — Le kaiser, apprenant le succès du secon< emprunt de guerre, a adressé un,e dép^J.' de féli cotations au secrétaire d'Etat de. finances. LESFÀlTSpU JOUF Beaucoup de a bons indices » à signale aujourd'hui à côté de l'équipée des zeppelin qui n'atteste pas précisément un calme sû çle la victoire. A Berlin, le Reiclislag s'est ajournér a 18 mai après avoir voléJLe nouveaux crédit pour la guerre, mais ce vote n'a été oblen qu'après une discussion très orageuse à U quelle la lassitude de l'opinion et la craint de l'avenir ne sont certes pas étrangères. A/WWVW1 Symptômes « rassurants » aussi à Viennt La situation économique semble s'u êtr fort aggravée. D'autre part, le gouvernemer prend, des mesures où se trahissent dest a] préhensions sérieuses. La censure a interd aux journaux tout commentaire sur les ri lations italo-ây^nchiennes. Quarante niih soldats autrichiens ou allemands sont arr vés à Tries te. Telles sont les dernières noi velles de Vienne d'où on a appris hier qu l'attaché militaire italien venait de part brusquement pour Rome... WVWVWl A Rome. beaucoup sont convaincus qv les négociations du prince de Bulow soi définitivement condamnées à un échec c que l'ancien chancelier s'efforce uniquemci de gagner du temps. Le Journal de Genè\ j ram'iorte le propos d'un <( éminent persoi 1 nage italien » estimant bien pivs graves de négociations engagées en ce moment vc l'Iïalie avec l'Angleterre au sujet de Constat tinople. C'est que, pour l'Italie comme pou les peuples balkaniques, le nœud de la situi 'ion, c'est la prise de ConsLanlinople. L presse anglaise affirme avec énergie que < perte des cuirasses coulés dans les Dard< nelles ne uzut mettre en question le succe final des Opérations ; il n'en sera qu'un pe retardé, et malgré tout, suivant l'expressio de lord Kitchenër, » l'affaire est en bonr voie ». L'ALLEMAGNE ET LA NEUTRALITE BELG! A QUELLES ARGUTIES ILS EN SONT UEDUilS La Gazette de Cotogiie a publié, le . mars, une analyse dé i ouvrage que Le pr ■esseur A. Schuite vient de taire parait) our la NeùtralUé de la Belgique. Ou îat dai cette analyse La pnrase suivante, qui repr unut l'opinion d'un auteur bien connu c Allemagne, te professeur Burgess, sur va-Mité des traités de 1839 : « Mais comme le nouvel empire ail maux, n'a jamais suga-ô de traité sur garantie de la neutralité de la Belgique, .a pas non plus 6t,e Lie. {Ua aber das ne i Jeutsche Re'ich niemals einen Vertrag ubi die Garantie cler Neatralilat Belgiens mite veichnet habe, sei es auch nicht gebundx. jewesen.) ». Cet argument consiste à soutenir que l'er ..ire d'Allemagne n'est pas lié par des tre js- qu'auraient signés avant sa fonda tir ijs différents- Etats allem-ands dont il : .mpose CPrusse, Saxe, etc.). Ce n'est pas la première fois que cet a ; iinent est.invoqué. Le malheur, c'est q-i i> gouveniemen:! allemand! lu'i-méme s'e ■hargé de lui enlever toute valeur. En effet, comme le rappelle M. Saintyv, lans le volume que nous av-ons signalé vs -liecteurs, le chancelier s'est exprin ' ès claiirement sur ce sujet : Au printemps de 1913, M. de Bethmam rT.ollweg. au "cours d'une discussion à ^mm'ss'km buidgétaiire du Reichstag, décl -ait ce qui.suit : » La neutralité de la Belgique résulte di conventions 1NTEBNAT10 N A LES QT> L'ALLEMAGNE EST RESOLUE A RE PECTER. D Pour confirmer cette assurance solennel! le ministre de la guerre ajoutait : « La Belgique ne joue aucun rôle dans plan de réorganisation de l'Allemagne. ( plan est justifié par la situation dans l'Es L'Allemagne 'ne perdra pas de vue que neutralité de la Belgique est garantie p des traités internationaux. » On avouera qu'il serait difficile d'être pli cl-air. * Les efforts allemands pour (Dissocier 1< .respcmisalbil'ités ne disculpent personne; i n'auront d'autre effet que de fortifier la p siition des puissances' allées le jour où clî< préféreraient conclure la paix avec les Eta ! allemands séparément plutôt qu'avec l'E-r | pire d-mt elles cesseraient de reconnaît l'existence. LES PROGRES RUSSES Petrograd, 22mars (Officielle).— A l'ouest du Niémen moyen, nous poursuivons avec succès notre offensive. Dans les Carpathes, nous avons remporté un succès important dans la région de Svid-nik ec de Smolink, où nous avons emporté certains secteurs et la principale position ennemie. Nous avons fait prisonniers 2,400 soldats et 46 officiers. Nous avons pris 2 canons et 5 mitrailleuses. Nous avons repoussé avec succès toutes les attaques ennemies dans La direction ■ d'Aujock et de Mounkatch. î Sur le front Ouest, nous avons occupé Karssitchine. Sur toute la circonférence de la forteresse les troupes de la garnison ont été refoulées vers la ligne >ies forts. Petrograd, 22 mars.(Officielle).— Au Caucase, le 20 mars, nous avons repoussé les tentatives des Turcs dans la région du littoral. et dans la région entre Ardanoutch et 1 Olty. ï Nous avons occupé la vallée de la Chkert j et deux joints imiportants. Les Turcs ont été mis en fuite. ; Los "Zeppelins" sur Paris ; m en (Émise ie Mit r - ^ (De notre correspondant particulier) s Paris attendait les Zeppelins, sans iinpa-]JL tienc-e et sans crainte, mais non sans curio-sité. La ponce prévoyante avait ian procé-e der, il y a quelques semaines, à une sorte de répétition protocolaire en vue cte ce ne nuit. On ne reçoit pas un Zeppelin comme un simple Tauùe. Ceiui-ci d'ailleurs préfère 1e jour et cemi-là s'enveloppe volontiers de ténèbres. Aussi l'atiendions-nous par une c nuic sans lune. Le brigand est venu par un l beau clair de lune. »- Paris ressemblait a un immense théâtre, U Comme scène, la voûte étoiiée ; comme a A teurs, les Zeppeiins — éiaient-us plus.e^. i e — et les avions. La ville toute entière lui* i- man, la saite de spectacle ; mais, contraire» ment à l'usage, les loges étaient plus u^-n* e b reuses et mieux 'garnies que ies 'fauteuils. r Les loges, c'étaient ies maisons ; quant aux cur.eux des rues, ils pouvaient figurer ie». spectateurs du parterre Minuit avait sonné depuis trois quart? d'heure environ au beffroi de Vaugirard (?), e. je dormais du sommeil du juste, lorsque je ;r fus réveillé par un bruit de trompe bien 'l connu des Parisiens. ç — Tiens, un incendie, me dis-je. Voyons, dans quelle direction. J'ouvris ma fenêtre à point pour entendre sr les clairons des pompiers sonner « la géné-l_ raie ». Immédiatement, les sergents de viile r" éteignaient les becs de gaz et sonnaient aux L_ portes des maison^ où filtrait le moindre a filet de lumière. Les concierges étaient som a mées de grimper dare-dare chez les loca L_ tàirés imprudents et de les inviter — pé s r^-mpto ire ment — à placer leur home dans u les plus épaisses ténèbres. C'est ce qui m a n procuré le plaisir de contempler ma c-on-G cierge en simple tenue de nuit. La rencontre s'est faite dans l'escalier où bourdonnaient vingt voix. Quatre ou cinq gosses dégringolaient les marches « pour aller voir » les mamans affolées couraient après leur progéniture : — Veux-tu bien rentrer, vilain garnement ? Ah. mon Dieu, cet enfant me fera ^ mourir de peur et de chagrin. I La pipelette bougonnait : Plus mov-en de dormir tranquille. On se bat sur mer, on se bat sur terre. Voilà maintenant qu'on nous ©m... dans le ciel. Des rires étouffés fusaient à tous les éta ges. C'étaient les marmots qui saluaient ce< ■6 énergique résumé de la situation. > - Pourquoi ris-tu, galopin ? *e — Pa.pa, c'est la concierge ^ui vient de. ls Une gifle retentissante arrêtait La repro )- duction du mot illustré oar Cambronne. ,n *** a Me voici au septième étage. Je frappe à la porte de ma bonne. Point de réponse. J ou-3- vre. La pauvre fine, tremblante de peur, s« a dissimulait sous les couvertures, il — Allons, Augustme, allez dormir à l'ap ic parlement. ?r Boum ! Trois fortes détonations ponctua. r- mon conseil. Je.me retire une minute _ n le couloir, et Augustme se précipite ve... ^ premier éta^e sans trop songer aux deiaùj de sa toiletta . Je itre de l'observatoire. Verra;-it; 1_ quelque chose ? J'ouvre la fenêtre et je n fouLUe l'hori-zon avec patience. J aperç iit: 50 enfin des lumières légères qui sillonnent le ciel, puis je distingue les contours d'aéro-r~ lianes,ceux-ci portant celles-là. Ces avions 1 sont français, à n'en pas douter. Mais oè sont les monstres de l'air ? Dans le lointain, i'entrevois assez indis-^ tinctement un énorme oiseau, ou plus exac-^ tement un gros cigare de la Havane, vert ^ lequel semblent se précipiter les petits phares. Deux nouvelles détonations retenus-■ sent, et plus rien. L'oiseau de nuit et les ln étoiles filantes ont disparu. Je redescends au premier et je me penche au dehors. La place et tes rues se sont sm-7 gulièrement animées. Les curieux sont des F centaines, et ils bavardent, et ils discu< S- ient ! Boum ! silence général. Les détonations e, se succèdent. Je compte un, deux, trois quatre, cinq, six, sept, huit... C'est fini. ie Au-dessous de moi, les discussions re -g prennent. — Ce sont des bombes ! là — Mais non. ce sont les mitrailleuses d< ir la Tour Eiffel. — Pas du tout, ce sont des coups de ca> ls non, et je m'y connais en canons. — Tu connais surtout ceux du marchand *3 de vin. — C'est tout ça, leurs Zeppelins ! Les tau-. 3- bes font autant d'effet et beaucoup moins »s d'embarras. ts Un quart d'heure, une denri-heure se pas. i- sent. Les curieux se dispersent, les fenêtres e se referment. La représentation est terrai/ née... A. Virey.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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