Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 22 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z60bv7c97t/
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23° ANNEE. — Série nouvelle. — N° 97f Le Numéro ; ÎO centimes (5 centimes au Front) JEUDI 22 JUIN 1917. REDACTION ET ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: 28'", Rue de la Bourse, 28"* LE HAVRE Télèohone : 64 Beige DIRECTEUR Fernand NEURAY LE XXE SIECLE Quotidien belge paraissant au Havre et â Paris ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 tr. 50 par trlmest - Angleterre. 2 sh. G d. par moic » ... 7 sh. 6 cl. par trime Autres pays 3 tr— par mole d S fr. — par trime: . PUBLICITE S'adresser à l'Administrai . Les petites annojuBTsont égalemenl reçues à la Sooiétff*5feiiropéomio da pjblioité, 10, rue de la Victoire paris, qui en a le monopole pour Paris. Les Américains ont une façon de pr parer la guerre qui remettrait du cœi au ventre des Européens les plus dépi niés par le « cafard ». Ce n'est pas poi leurs dix millions de conscrits et poi là succès de leur emprunt de deux m liards que nous admirons le plus ni nouveaux alliés. Le fondement princip de notre confiance, c'est trois dépêche de sept ou huit lignes chacune, publié par les journaux du continent dans ui forme typographique peu propre à e souligner l'importance : titres modest et caractère médiocre, mais sur lesque le? pourtant on ne saurait trop attin l'attention des hommes d'Etat de l'E tenta. La première annonçait, il v a quelqi six semaines, que le gouvernement c Washington s'était empressé —■ vous © tendez bien ? empressé — d'accepter concours d'un consortium d'industrie ét de financiers mettant leur comp ténor au service de l'Etat, pendant tou la durée de la guerre, moyennant u profit strictement limité — dix pour cei — et un minutieux contrôle. Il est dor infiniment probable qu'on ne verra pi aux Etats-Unis des hommes politique dc,s fonctionnaires et des officiers obi gés de par leur grade d'acheter, de f; briquer, de s'improviser industriels i commerçants, sans avoir appris l'A. I C. de ces métiers redoutables, et daï des circonstances peiu propres à iendi leur éducation plus facile et leurs' e leurs moins funestes à l'Etat. Quelque uns, exceptionnellement doués, et assf avisés pour consulter sous main des ii dividualités compétentes, s'en sont tir< à leur honneur, mais au prix d'un tri vail de forçat. Les autres continueroi jusqu'à la fin de la guerre d© se faii duper par la franc-maçonnerie des fou: nisseurs et des intermédiaires, dont c'ei le métier de vendre le plus cher poss ble, sans souci de la qualité, des denréi achetées au plus bas prix. Que les cr ses dont souffrent et le front et l'arrièi n'aient pas d'autre origine, on le proi vera, dès le jour où la critique sera 1 bre, le pl.us facilement du monde. Dans une guerre imposée au mond par la nation la plus industrielle d l'Europe, quoi de plus naturel crue d confier à des industriels la direction d tous les services qui ne relèvent pas d rectement de la tactique et de la strat< gie ? Le gouvernement de Washingto a tout de suite découvert cette Amér que, aussi facile à découvrir que l'Ami rique de Christophe-Colomb, mais dérc bée comme elle, pendant plusieurs ar nées, oar une triomphale routine, au. yeux d'un grand nombre d'hommes in telligents et"de bonne volonté. * a Le président Wilson a nommé il y i quelques jours une dizaine de génraux Fait incroyable : il n'a pas institué d< commission, il n'a pas ouvert de para pluie sous lequel mettre à l'abri, en ca d'erreurs toujours possibles, sa respon sabilité. Sans souci de l'ancienneté, il ; choisi les plus instruits, les plus solides les plus vigoureux, les mieux douée ai point de vue du talent et du caractère Où allons-nous, grands dieux I Nou voyons arriver le jouir où le présiden ■Wilson sera réputé aussi dangereux qui Lloyd George en personne auprès de cer tains hommes en place qui ont plu: peur de voir un précédent bousculé qui de voir les Prussiens gagner une ba taille ! Il y a des Etats européens où h valeur personnelle n'est pas toujours îi seul facteur de la nomination des chef: civils et militaires. Un tel ? Sans doute il ferait un merveilleux colonel, peut-êtr, même un exeellent général. Mais il es bien jeune. Et puis, qu'est-ce qu'on di trait dans l'opinion ?... C'est bien pis s'i s'agit de mettre à. la pansion des chef: fatigués, intellectuellement et physique nient, et qui ne sont plus, après troi: ans de durs travaux, que l'ombre d'eux mômes. Ils ont rendu tant de services jlls ont tant d'appuis au Parlement e 'dans la presse... Pendant qu'on hésite ■qu'on palabre, qu'on passe à retourne; le pour et le contre un temps dont pa: une parcelle ne devrait être distraite dt Ja préparation guerrière, les jeunes vieil lissent, les vieux ne rajeunissent pas et les hommes qui savent tremblen pour leur patrie en voyant que le pou voir, par crainte des responsabilités, pai peur de la décision et du choix, apana ges et devoirs essentiels de tout pouvou digne de ce nom, se résigne encore après trois ans de guerre, à prendrf l'état-civil pour règle unique ou tout av moins principale de l'avancement des chefs, a Enfin, le colonel américain Goethals Soutenu vraisemblablement par le che de l'Etat, vient d'accomplir à lui tou seul une petite révolution qui n'est pa: indigne non plus de l'attention et de lî méditation des nations européennes Chargé d'étudier les moyens de tairnii à l'Entente une flotte dé commerce qu puisse remplaoer les bateaux coulés pa: les pirates allemands, le colonel Goe thaïs s'était convaincu de la- nécessiti de ne construire qu« des bateaux e: acier. Il avait contre lui deux de se f* subordonnés . MM. Eustis et Clark, pai J tinans de navires en bois, qu'ils se fai saient forts de construira en peu d temps. La discussion durait depuis u; mois. é- On voyait circuler dans les journaux '.r selon un procédé qui n'est pas inconni i- Europe, de petites notes où les méri tes du bois et les inconvénients de l'a ir cier étaient mis en lumière, en mêm 1- temps que l'intelligence et le génie d telle ou telle, personne. Dans certain al pays d'Europe que nous connaisson s, bien, on aurait constitué une commis îs sion, bourrée de fonctionnaires, farci de ministres et d'anciens ministres qu n auraient fait à la patrie le sacrifice d -s siéger deux heures, peut-être même qiM 1" tre heures par semaine. Et un savari -r dosage de pour ou de contre nous aurai peut-être donné des bateaux moitié bois moitié fer, de façon à contenter toute te les opinions et toutes les personnes Mais il était écrit que l'année 1917 de vait être, par le fait des Américains, un !e année de prodiges. Tremblez ministres \3 fonctionnaires, "députés, sénateurs, chef - civils et militaires de la vieille Europe :t> Le colonel Goethals n'a pas réclamé d' r> commission ; il n'a pas même réuni 1 d- conseil de la marins. De sa plume, il ; IC écrit à ses deux collaborateurs un bille LS qu'on peut résumer en ces termes : Mes ?> sieurs, vous êtes pour le bois ; moi non de vous et de moi, il faut que l'un de deux ait raison ; ce sera moi ; à parti de demain, vous n'appartenez plus i mon service ; salut... 15 Nous n'avons aucune des lumière 10 qu'il faudrait pour nous prononcer en r" t-re le fer et le bois, entre le colonel e MM. Eustis et Clark. Mais sur la mé z thode, tout homme qui sait le temp gaspillé, l'argent perdu, les vies gâchée: :s depuis trois ans par les méthodes con l" traires peut facilement ae faire une opi 11 nion. Si le colonel s'est trompé, le Pou e voir saura à qui s'en prendre. Il n'i *" aura ni broussailles de commissions, n >' maquis de comités consultatifs pour lu servir de refuge. Heureux ou malheu ;s reux, on le trouvera, pour le punir oi 1 le. récompenser. Tout le secret du gou e vernement est là, en tempe de guerr; surtout. Ainsi sont gouvernées les mai sons qui durent et oui prospèrent. Après la guerre, Messieurs en place e nous reprendrons, avec ou sans votrî e agrément, la conversation... e FERNAND NEURAY. . ...... ■ ■ 'vvvwv ■ — ^ Lire en deuxième page les communiqué-, belge, français et britannique. i ■ - i. !.. i ■ ■ ■ mvvw» ■ ' 1 ■; Nos Martyrs La liste est bien longue déjà des civils belges mis à mort par l'autorité allemande pour avoir voulu servir 'leur pays opprimé. Cette liste s'allonge tous ; les jours et nous ne connaîtrons bien et . glorieux nécrologe que le jour où luira î la victoire achetée à notre patrie pai - l'héroïsme de tant de ses fils. 3 L'Echo Belge annonce encore que les - Boches viennent de fusiller le notaire >. C... de Mariakere. Inclinons-nous de-, vaut ce héros dont nous voudrions con-i naître le nom. , — ■ WWXX <• ■— ■ — ^ THEATRE DES VARIETES ; VENDREDI 29 JUIN 1917 ! à 2 heures de relevée ^ GRAND GALA organisé sous les auspices du journal quotidien belge Le XXa Siècle Au profit des Œuvres militaires belges suivantes : Avec le gracieux concours de : LE FOYER DU SOLDAT BELGE LA LECTURE DU SOLDAT BELGE LE THEATRE BELGE AU FRONT Œuvres reconnues officiellement par les Autorités Belges Jean-bastu, Berthe Bovy, de la Comédie-Française ; Lucien Boyer, Albert Chevalier, Henry Dufreyn, Marguerite Deval, Janine du Plessy des grands Concerts du Conservatoire Royal de Bruxelles ; Charles Fontaine, de l'Opéra-Comique ; Guyon 1 fils, Maud Loi y, Mistinguett, Mcsidora, ' Mariette Suli.y, Roselli do l'Opéra ; Madeleine RocH, de la Comédie-Française ; ' A bel Tarride, Saint Granier °et Gustave ■ Libeau, entouré de ses artistes du Théâtre ■ Belge au Front (T. B. F.). Mmes D. Valence Libeau, Adriana Mor- • risson, Japy, Lisette Bertin, Lejeûne. MM. René Bernard, Hubert Dolez, Gas-i ton Valbray. Au programma : Sketchs par Marguerite Devat et Guyon fils, Abel Tarride, Mariette Sullv et Libeau, Mistinguett et Chevalier, Maud Loty et son chien Biribi. NOUVEL AN, pièce d'observation bruxelloise, jouée par la troupe belge. Le prix des places est fixé comme suit : ' Fauteuils d'orchestre, 11 francs ; Balcon, • 9 francs ; Avant-scène foyer, 5 fr. 50 ; Fau- ■ teuils foyer 1er rang, 5 fr. 50 ; Fauteuils ' foyer 2''et 3e rang, 4'fr. 40 AVant-scènc lr" galerie, 3 fr. 30 ; Secondes loges, 3 ■ francs 30 ; Stalles, 2 fr. 20 ; Amphithéâtre, . 2 fr. 10. > Loges et avant-scène, en souscription. •leinarîjreielaBeljii : cal» l'Aliaps . sjs appel ; « C'est toujours à la Belgique qu'il fat 2 en revenir pour bien juger cette guerr et son but nécessaire » - disait l'autre jour à Londres M. Balfoi i 11 faut revenir sur le discours prononcé a Londres par M. Balfour à la réunion du C - mite de secours en l'uve-uir de la Belgique. L: minent homme di'Etai anglais y a trop bit t mis en relief le caractère particulier impritt I à la cause de l'Entente par le martyre da . Belgique. Reproduisons ces paroles d'après • compte rendiu du Times .-5« 11 est impossibl# de i&. rappeler ; - passé, sans considérer l'importance que : j cas de la Belgique a dans cette guorn par rapport au monde entier. Voyez, eiai ; te ment, ia lumière que jette, sur le mil 5 tarisme allemand, 1 histoire de ces deu ; dernières années. Certains, — tâchai d'c-sc user les atrocités allemandes au r' premiers jours de la gu,?rre — disaier l qu'une invasion armée s'accompagne, pre: t que toujours, de tels incidents regrettiiilei et qu'il ne faut pas juger trop duremer , une nation, parce que certaines de se j troupes se sont mal conduites. Mais, dè . lors, cette excuse n'avait pas la moinctr t chance d'être admise. Des enquêtes ont é<t faites par des juges impartiaux ; il e résulte à l'évidence — et cette évidenc 3 est démontrée, pour une part, par le " diplomates américains doni la langue es t déliée, du fait que leur pays est en guerr - avec l'Allemagne — il est prouvé en cor ; clusion, que la cruauté exercée en Belg ; que par les troupes allemandes est un cruauté délibérée. Elle ne fut jamais ri nrimée. Elle fut con'Varnment encourait Elle avait un but délibérément politique Elle était appliquée comme faisant parti d'un plan, d'une politique établis. ' l LE CRIME DE L'ALLEMAGNE EST EVSDEN" I Mais, si même cela 'n'était pas démonte > par les enquêtes sur ce qui s'est passé ei . Belgique aux premiers mois de la guerre ccia rat maintenant manifeste pour 1 mdnde entier, si l'on veut considérer dan leur entiéreté le? événements dont ce pav 1 est le théâtre. Les Allemands 'eux-même ne nient pas que l'invasion de la.Belfïiqu était une grave violation des traités e des engagements. L'on nous dit que c'étai une nécessité militaire ; que, devant le nécessités militaires, engagements et trai ; tés doivent disparaître nous ne somme pas d'accord. Mais nous demandons : « 1 a*t.-il quelque évidence que la nécessité mi litaire fut le seul motif de l'agression al Iemande ? En serait-il de même, si n'im porte quelle autre nation du mônde eïi fait cela, une fois la « nécessité militai re » établie ? Ce n'est pas une excuse mais je concède que cet argument aurai l'apparence d'être fondé sur la moralit internationale — (et je pense qu'il ne l'es pas) — si le pays qui, contraint par 1 nécessité militaire, viole les traités soien nels qui l'engagent, si ce pays avait de: égards pour le pays aux dépens duque il agit, et dont il a promis de respecte: l'indépendance. Or, sont-ce les Belges qu ont dépouillé les enfants de cette armé» qui, contre leur volonté, occupent leu: territoire ? Jusqu'à cette heure, la Belari que n'est pas simplement occupée ; elli est brutalement opprimée par les AU" mands et il est parfaitement inutile, ei présence de pareils faits, de chercher uni excuse aux soldats allemands qui fusil laient d'inoffensifs paysans belges, ou au> "hommes d'Etat allemand, qui disaient.ei août 1914 : « Il est nécessaire à l'Empiri allemand que la frontière belge soit vio lée. » Nous en sommes réduits au poin: d'en être reconnaissants à ces conquérants « incivilisés » et barbares, de ne pas re tenir pour leurs propres intérêts la nourri ture que notre générosité, que la générosité dos amis de la Belgique et des Alliés, pai le monde entier, fournit ù cette malheureuse population. Mais il importe surtout, si nous voulons bien saisir le sens de co-tte guerre, de n'oublier jamais la leçon que la conduite des Allemands en Belgique nous donne depuis 1914, qu'elle n'a jamais cessé de nous donner depuis lors. A la ques. tion : " Peut-on se fier à l'honneur allemand, aux promesses allemandes ? » — répond le fait brutal (Us traités violés — violés avec mépris. A la question si fi l'avenir on pourra — ou non — compte» sur l'Allemagne impérialiste et militaire, — c'est de cette saule Allemagne que j£ vous parla ! — pour montrer quelque apparence d'humanit4 — répend l'exsmple de la Belgique — st elle vous regarde en face. Car les horreurs presque incroyables des massacres arméniens se passent loin d'ici ; si le résultat final en est hors do doute, les détails ne sont pas encore sou-mis à notre examen. Nous ne savons quelle part en est dûe à l'inspiration turque, quelle part à l'inspiration allemande. Mais, en Belgique, vous avez l'Allemand poussant jusqu'au bout sa politique, dans snn propre chemin, sa.ns en être détourné même par ses alliés. Tout ce qui a été fait, il l'a fait. Or, nous savons ce qu'il a fait, nous savons ce qu'il fait. Ne vous familiarisez pas avec la terrible histoire de la Belgique, que cette famil:arité n'é-mousse la morale que vous devez en tirer.LE SEUL REMEDE C'EST LA DEFAiTE DE L'ALLEMAG-NE Je ne sais si vous avez lu le textjy— publié par les journaux' d'aujourd'hui — du magnifique discours du président des Etats-Unis sur les causes dp la guerre, où M. Wilson snulkme la nécessité, ou «st 1» g«nr« humain tout »ntiw, ami d» j la liberté, d'smpichar pu railla guerr» de j ss renouveler. ÉSi vous lissz et discours, si vous en rapprochez lu eonduit» des Allemands su Balgiqu», l»s promesses de l'Allsmagn» à la Bslgiqu», la p»litiqus de 1 Allemagne Belgique «t se» intentions futuras sur la Belgique, t»us verrez que les «bservatiens générales du président trouvent lit un» csnfirmation concluante, irréfutable. Là, à la face de !» l'histoire, est justifiée la grande alliance des nations qui mettent aujourd'hui en e pratique l'amour de la liberté, contre la monstrueuse tyrannie, contre l'esclavage auquel est promis la monde civilisé si nous subissons une paix incomplète et "" inefficace. Là est le seul remède réel aux . maux dont souffre la Belgique, c'est-à-* dire LA DEFAITE DK L'ALLEMAGNE. i- «m ■ -a-via/iv- ■ ■ - . e ô 2-A VISITE DE M. LE WISTRE SEGER8 ;• A OSSSEL Nous avons dit cju» M. le miatetr* dos ^ chemins de fer avait visité, à OiiseJ, U dépôt de nos locomotives ut wagons réfugiés, * les cantines ouvrières et les ateliers de r4-( ' naration, qui seront bientôt à môme de re-mettre en état une machine par jour. Après ; la réception à la mairie d'OissoI, nos *he-minots se sont réunis, à l'invitation de leur , association professionnelle, la « Bel^ica ». £ M. Van ITaarde, ir^énieur en chai, sou-, haita la bienvenue au ministre et le remercia de l'intérêt qu'il témoigne à son Q personnel. M. Desmet,président de la « Bel-~ g;ica », assura M. Segers du dévouement + des cheminots ot lui demanda d'améliorer e la situation matérielle de ceux-ci, situation que le coût de la vie rend de plus en plus " difficile. Dans son éloquente réponse, 1# ministre évoqua d'abord les cheminots tombés au champ d'honneur ; il s'éleva contre l'idée d'une paix séparée, par laquelle nos morts 0 seraient inutiles. Il salua les cheminots de l'armée de campagne, auxquels il a pu assurer l'intégralité -cLe leur salaire ; il rendit un émouvant hommage aiwc cheminots j. demeurés en Belgique, et fidèles à leur d.evoir malgré les sollicitations, les mena-^ ces, les brutalités de l'ennemi. Le ministre ^ promit enfin de travailler, de tout son pouvoir, à l'amélioration du sort des chemi-\ nots. 1 Ce discours fut salué d'enthousiastes ac-^ clamations. s Dès son retour au Havre, M. Sogeri s'#kt 3 mis à l'étude des questions qui lui avaient t été soumises à Oissel ; il esnère pouvoir t résoudre à bref dplai. la question des loge-3 ments pour les familles, et créer des sal-_ lès de lecture et de récréation, ainsi qu'un 3 terrain de sports et de jeux. r -■ —<www Nous commençons aujourd'hui en qua-t trième page la publication nouvelle - inédite de M. f)scar Petitjean : Un de no9 | dirigeables a bombardé.... ^ — :■ — ■■ .... — ■■ Awwt - ! Sistre !:s m: rares Me i ' LA TENTATIVE PACIFISTE DES CATHO-' LIQUES ALLEMANDS DEN-3MGEE CAR UN JOURNAL CATHOLIQUE SUISSE Nous somme* hawréux de reproduire, 1 d'après la Croix de Paris du 19 juin, le î passage principal d'un article consacré par ■ le grand journal catholique suisse, lo : Courrier de Genève, à la récente manœuvre pacifiste des cauholiques allemands ! On verra par cet extrait que nos grandi confrères catholiques, n'apprécient pas au-• trement que nous le devoir des catholi-1 ques de n'empiéter en rien sur la souveraineté des affaires d'Etat, nécessairement mise en question par toute négociation pacifista. Voici ce qu'écrit le Courrier de Ge-nève : Le 18 mai a eu lieu à Olien omo conférence de quelques catholiques suisses. Elle avait é\-ù , préparée en catimini pair M. Erzberger, le député très connut .du Centre «aLLemand, et, avec -uin ensemble parfait, elle s'est hâtée de couronner son vœu. Et lequel ? M. Erzbar-ger, qui de nuances ne-se soucie guère, l'avait formulé brutalement : « Puissiez-vous souffler aux évêques de l'Entente l'idée de créer an mouvement en faveur d'une paix prochaine ! » D'auicuns accordent lears applaudissements au projet des congressistes- Nous ne sommes r-as de ce nombre, au oontraire, et il nous plaît de donner le sommaire. énergique de nos raisons. Et, d'abood. les amfe do M. Erzbwper nous foïVt. souii'iiro quand lis rêvent d'amener les alliés & un traité «qui laisserait La France v^g«éter clans lo tremblement d'une invasion et, qui sait ? d'un m-r?réellement à la polonaise, (pour 1920 ou 1930. Lt allez donc l A Pcwâs, on ne veut point de la « paix blanche », ni de La « paix ooîteuse ». Celle qui sortira (Le. la victoire, ajoute-t-on, est la seule qui satisfera aux exigences dm pays. " M. le président diu Conseil S'est placé à ce point de vue dans son dernier discours, qu'animait im sens très lucide des intérêts nationaux..Apeneevez-vous, après cela, l'inutilité foncière du comice d'OUen ? Inutilité foncière 1 Nous n'exagérons nullement. Passons à u-n autre ordre de ccsisâdélations, ef capital. Il n'appartient, point aux catholiques de charrue nation, ni d'aill-Burs aux libéraux, aux radflc&ux ou aux socialistes, rie traiter a ver l'ennemi la cessation des hostilités, c'est-à-dire de la souveraineté des affaires d'Etat. A. coup sûr, une pareille intervention repr4 sente une usurpation absolument intolérable La manœuvre d'Olten a éclioué si piteusement que la Kœlnische Voll-szeifuna ex-nlîmio maintenant qu'à la date indicruée Herr Mathias FmJ^ery^r n'est allé en Suisse que oour affaires de Camille !... Eodobs Douvaiiss ne Pétfogradt On signale de PétrogTade quelques symp tomes favorables. Samedi, une motion favorable à l'offen 6|VÔ .a. adoptée parmi les délégués di Comité, au scrutin secret. Le groupe des socialistes révolutionnaires a voté, pai 325 voix contre 25 la poursuite de la guerre L'attention des milieux politiques est ac tuellement concentrée sur le Congrès des Socialdémocrates et des Socialistes révolu tionaires du pays tout entier. Le premieî vote du Congrès relatif à l'expulsion d< Grimm est de bon augure. De son côté, l'ofirane officiel du comité d&s délégués de Pétrograde déclare qu'i s'incline d'avance de\-ant toutes les déci sions que le congrès pourra prendre, qu'i s'agisse de questions intérieures, ou exté rieur es comme ceJles du capital et du ira vail, eu celle plus importante encore de ls g'iierre, et quai que soit le caractère de ces décjrfsione. Le contact du pourvoir, d'autre part, sem ble «voir Mwagi les socialistes qui font par tie du gouvernement provisoire. C'est ains: que le ieun» Skobelei a prononcé dernièrement des paroles très modérées au su>jei des conditions économiques de la natior et- de« revendications ouvrières. Lû« problèmes sociaux, a-t-il dit, rue se ré sol vent pas en un clin d 'ceil ; s'emparer brus quemont des fabriques; ce n'est pas accompli] urne réforme. En matièj'e inteîrnatiônale, le: questions sont encore plus complexes ; la de mocraitie rutee n« suffit pas, voûte seule, i leur donner une solution ; il y faut la colla boration des autres démocraties. D'autres socialistes, qui se perdaienl dans les théories et les chimères, deviennent pius raisonnahles et plus pratiques. Le revirement est intéressant à signaler. Il est permis aussi de signâler le fait qu'on a pu réunir, fût-ce à titre privé, la Douma qui avait été complètement éclipsée par le Soviet. Constatons enfin cyu£ dans une note officielle tendant à obtenii un nouvel examen des accords entre les gouvernements de l'Entente, le ministre des affaires étrangères, M. Terestchenko, a déclaré formellement qu'il ne peut être question de soumettre à aucune aiscussior le pacte de Londres auquel la Nouvelle Ru:*rie entend rester fidèle. Espérons que cette heureuse évolution s'aocentuera. "En réalité,- il y va de la liberté russe plus encore que de l'intérêt de; alliés. — Stylo. » 1 mw< ■ Ml liita Êrsips internés en Suisse La, Presse publia un télégramme, deçu par la Fraternelle des régions occupées et signalant l'arrivée à Berne d'un trait pmenMit an Suisse pour y être interné 2WÏ officier*; «t soldats baltes et français, jusqu'ici prisonniers en Allsmar g ne. Pairmi l«s officier* se trouvent, dit la dépèohe publiée par notre confrère parisien, deux Belges, les généraux D«-guis» et de Fauconval. LE IOTA LA CHOSE Itepoa >. Ge mot, par ces temps caniculaires, éveille des idées d'eaux courantes, de . feuillages, de sommeil sur l'herbe. Quand un de nos « jasses » écrit : ■ « Nous sommes au repos », vous les ; voyez flânant par les villages de l'ar-; rière-front, ou sur le sai>le de i»!. plage, jouant aux cirtes dans quelque estaminet, au foot-ball dans un pré, bordé de ; fossés et de saules... ' Peut-être est-il des « unités » fortu-. nées pour qui ce repos est une réalité, , i II en est d'autres, malheureusement, ^ pour qui ce n'est qu'u-n mot. En douze : jours de repos, se lever en pleine nuit, pouf faire l'exercice jusqu'à midi ; travailler ou faire l'exercice — encore ! — six ou sept heures par jour. Faire vingt-' cinq kilomètres — aller et retour — pour piendre un bain ; avoir, en tout et pour tout, trois jours de vrai repos, sur douae. Ou devoir consacrer au travail / . la moitié su moins des jours de « demi- I repos »... On comprend qu'à la fin de J, . cette période, le retour aux tranchées 1 il soit considéré comme un soulagement : ■ •< Là au moins, disent nos soldats, on nous laisse tranquilles... » Que l'on nous comprenne bien. Nous no disons pas que ce mot « repos » est interprété d'aussi bizarre façon dans» toutes les divisions, dans toutes les unités. Nous savons que, dans l'Echo de Paris,^ Maurice Barres — on ne l'accusera p'as d'anti-militarisme — Maurice Barrés proteste contre semblables abus, « à lui signalés par dés soldats français. Nous demandons ■— simplement — que nos soldats puissent se reposer, lors- i qu'ils ont six jours durant, risqué leur peau dans les tranchées de première li- I arne. Nous demandons qu'on se souvienne qu'ils sont des hommes — et plus sensibles que d'autres, sous leur fruste enveloppe, aux attentions — comme aux injustices et aux oublis. C'est au cœur d«s chefs, autant qu'à leur esprit d'équité, que nous faisons appel. Qu'aux. jours « de repos », on n'exige de nos soldats que les exercices et les travaux < strictement indispensables. Qu'on les ' laisse libres de flâner, de lire, d'écrire d'étudier ; il en est — et pas mal — qui ' voudraient consacrer à l'étude leurs moments de loisir. Nous ne voyons pas bien ce qu'y perdrait l'entraînement de notre armée.; nous savons, très bien, par contre, ce que son moral y gagnerait. 3 . i ■ wvvv1 ' ' * / / , m mm àéeieilis ù la Grande-Brctague cl à la Belgique 'j Washinfflo-n, S0 jwin. Une nouvelle avance dt 35 millions de dollars a été fait* hier, par le gouvernement américain, à la Grande-Bretagne ainsi, qu'une avance de 7 millions ' j 500.00Q dollars à la Belgique. (Radio.) LE SCANDALE KOFFMANN v,y ■' X^yr .'i/ U isi U iU K-' ■ —• U3 utf mi .«n «ta tuf vm iu nuiaw «j i». — » « provoque de violentes manifestations LI CONSUL D'ÉTAT GEfflOiS RÉCLAI8 DIS SANCTIONS \v» Genève, 20 juin. Le Conseil d'Etat generois a adressé, hier, au Conseil fédéral, la télégramme suivant : La Conseil d'Etat d3 Gsnsve, vivement ému ctea faits graves à la charge de M. le Concerne:* fédéral Hoffmann, faits qui compi'cnietteHt l'tiontiour de la Suisse, se fait l'interprète de la population genevois» en roeiainant, outre ia démission de M HoffKsann, les sanations qu'il y a lieu de prendre à son égard. Au nom cSù Conseil Fédéral : Le Président, signé : ROOHflIX. Les socialistes suisses DESAVOUENT GRIMM Berne, 20 juin. — Hier après-midi, a eu lieu la séanca du groupe socialiste du Conseil national au cours de laquelle le texte de la déclaration suivante a été arrêté : te groupe socialiste du Conseil national a discuté les événements qui ont abouti à l'expulsion de Russie de itobert Grimm et à la retraite de il. le conseiller lédiral Hoffmann. II constate d'abord que Grimm a agi à l'é-trograd sous sa propre responsabilité sans avoir fait aucune communication quelconque à un autre membre du groupe. En conséquence le groupe unanime décline toute responsabilité pour les actes de Grimm à Petrograd et les désapprouve. l.e jugement définili/ sur ses actes en tant qu'ils se contredisent au point de vue socialiste et au point de vue de Grimm avant son départ pour la Russie, appartient aux instances compétentes du parti. L'attitude du Conseil Fédéral Sous le titra « Nous réclamons la démission du Conseil fédéral », la Tribune de Genève écrit : Le C«nteil fédéral déciaro qu'il n'ost pour rien dans les aglesaments de M. Hoffmann. Lo peuple suisse lui donne acte de cetto dé-ctafation. Mais en n'en affirme pas moins que trois membres du Conseil févScTal sur' v\v six ont rsfusé tout d'R&ord d enregistrer ia démission do M. Hoffmann. Troi® msmbr&f du Conseil fédéral n'auraient donc pas su prendre la décision élémentaire qui s'imposait et qui a paru, dès le début, inéviîablo à n'importe quel Suisse, au plus modeste, au plus petit. Ces troU membres seraient MM. Forrer, Muiler ot Calonder. 11 résulterait de ces constatations que la Conseil fédéral actuel ne représenterait plus <io façon adéquate ie peuple suisse que ses conceptions ne sont plus les siennes. D y a lieu de remarquer, d'autre part, qu» le Conseil fédéral n'a jamais su, bien qu/3 ae s membres manifestassent isolément des appréciations au sujet de la mystérieuse conduite de M. Hoffmann, contraindre celui-ci à sortir de son dangereux silence. Par sa faiblesse à l'égard de ce collègue, une part de sa responsabiliié se trouY* ainsi engagée aujourd'hui. D'autre part encore, le Conseil fddéral m toujours affirmé à tous qu'on pouvait compter sua* son absolue et loyale neutralité. Or, Leâ faits viennent de lui infliger un démenti. Pour le bien du peuple suisse, nous réclamons donc 1. La dômis3len a Jn corpor® s du Conseil fédéral, quitta à l'Aesa'mblàe fédérale à réélira ceux de sog membres sur lesquels neus pouvons noue sppuyer va t«uîe cenfiance. 2. La démission du général, qui. on le sait, n'a été élu que parce que M. Hoffmann s e6t porté garant de lui, qultto é®Ri»rnant * ca que l'Aasemblào fédérale ie réélise, si ei!a le considère comme étant toujours lo général qu'exige notre â^mecratîc. 3. Un nouvel examen de la situation du chef d'état major général Sprecher von ftor-ns$2, dont les propoc #t l'altitude furent coin-{#r»mcttanî8 pour Rttre neutralité. <3. Le retour complet à la Constitution dont on a eu lo tort de s'écarter en outrageant notre démocratie. Le cas du général Wille , pas démarches ceralent faites pour î'am«n?r à démissionner « De la Tribune de Genivt : Noua noua faisons, sous tout, r^serre, rôc&o d'un a information selon laquelle an envisage,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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