Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 03 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x921c1vs67/
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~ Serie îaoMvelie.—N# 5 71 Le numéro: t© Ceatlmes (gCTfiBS M FROOT) llrran.««bhhwmtkvhm.m».miu ■ «imrv. s -^<lJOiA0UiXiXS:C^iili7S.,r .^ -^ itoa.}. ioJltiUj^eLW&^&lUttKaUMRButMU&WfnUB i* Samedi 3 Juin 1916 RÉDACTION &ADMINISTRATION J|te: me ds la Bourse — LE HAVRE Téléphone •• Le Havre n* 14,05 Sirestear : FERMA. î'SïïEAT Tovies tes communications concerna/i la rédaction doivent être adressces s 8^, rue de la Bourse, Le Havre. LOrcOON OFFICE: 21, Panton Street ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 pa." trimests4® ftnglôterp».... 2 8h.®c9. pa? easks» » .... 7sft«9tf. par trimas?*' Btoitr®9 pstjro.. ®29 • . 8tr. » par trlmestro PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration iurnal au Havre ou à Londrea Ainoncgs 4' pago: Ofr. 40 la ligna p3tlt«saTrionc0s40 paga: 0fr.30lallgn« Les petites annonces sont également reçues à La Société Européene dà Publia 0ité, io\rue delà Victoire, Paris, quicit a le monopole pour Paris. Qootidiesi beige paraissent ay f-tawre PARLEMENT ET COMPETENCES Une question d& s&ïut puhJ'ic Le régime parlementaire, tel qu'il fonc-îionné en France et en Belgique, o-t-il tout ce qu'il faut pour être l'instrument <ie la rénovation nationale ? Quand le XX° Siècle prit la liberté, il & a quelques mois, de poser et de discuter ce problème, d'aucuns nous accusèrent de méditer un attentat contre la représentation nationale et la Constitution belge au profit de noms ne savons quel césarisme sournois. Tactique ausis ■ ancienne et aussi vaine que ïa tactique éternelle die l'autnuche. Ce n'est pas nous qui avons posé le problème ; ce scml les événements ; c'est cette horrible guerre. Il y a. cent et quelques années, la monarchie absolue a été jugée et condamnée par le peuple de France, qui la rendit responsable de tous les maux dont souffrait le pays. En vertu de quelle onction le parlementarisme échapperait-il au jugement «ta .peuple souverain de qui, justement, il feint tous ses pouvoirs"? QuVt-il fait, avant îa guerre, pour prévoir', arrêter, repousser l'invasion ? Que sera-t.-il en état de faire, après la paix, pour relever et refaire la patrie ? Vouloir soustraire le régime parlementaire à un examen aussi naturel et aussi 'légitime, ce serait l'éfcver au-dessus des •monarchies les plus absolues, obligées toutes de tenir compte, au moins dans une certaine mesurt, des grands courants d'opi-îiiim.Cet examen, toute la presse française, poussée et soutenue par l'opinion putoiiqlue, fa institué il y a plusieurs mois'. De la royaliste Action française au radical Rappel, en passant par le Journal, des publics tes de toute nuance discutent librement .depuis plusieurs mois la question, de savoir si le régime parlementaire tel qu'il fonctionne actuellement est compatible avec la ■restauration dlu pays, avec une organisa-ton rationnelle des services publics, aiveo le relèvement et le progrès de la nation dans les domaines industriel, agricole, financier, etc. Débat aussi intéressant qu'actuel, et qui mérite l'attention, de tous les Belgès. En dépit die l'état monarchique et des services que nos trois souverains ont rendus à, la ■nation, il y a, entre le parlementarisme français et le parlementarisme belge des analogies qui sautent aux yeux. Entre les deux administrations aussi, mais ceci est un autre problème. Considérez par exemple, lecteur, le tableau ci-dessous, brossé avec entent de maîtrise crue de fougue par un técriviaîn socialiste. Nous l'avons décroché de la Victoire du 30 mai. Il est signé die ce imystéricuix et savoureux Lysis, dont tous k,s articles attestent, en mênie temps qu'une ardente passion pour le bien du peuple, un talent d'observateur peu commun et urne connaissance parfaite de la France contemporaine. Est-ce la Belgique ou la France que ■Lysis a voulu peindre ? Le portrait répond, ©ersonne ne nous dlémentira, aux deux physionomies. Lisez lentement, lecteurs, ligne par ligne, et a.rrêtez-voU6, pour réfléchir, après chaque alinéa. 0 « En même temps que nous aurons à combler un passif inimaginable, il sera nécessaire que nous rebâtissions notre édifice économique dont les fondements sont d'un autre âge et ne répondent plus au progrès. Pratiquement, c'est toute la France qu'il faut reconstruire, c'est son outillage entier qu'il faut renouveler, c'est l'ensemble de s es méthodes qu'il faut reprendre et transformer. Nous aurons donc a réaliser l'entreprise technique la plus vaste, la plus délicate et la plus ardue qu'il soit possible d'imaginer. » Il est évident, n'est-ce pas, que cette œuvre 'exige le concours des gens les plus compétents, i! tombe sous le sens que, pour l'exécuter avec des chances de succès, il faut faire appel à de? savants éminents, à des techniciens au courant des plus récentes données des siences appliquées, à des ingénieurs qui ont exécuté de grands travaux, à des personnalités du monde de la production, industriels, commerçants et agriculteurs, et plus généralement à des hommes d* tous \es milieux, administratif, militaire, civil, patronal ou ouvrier, qui ont fait quelque chose et dont les états de service sont là pour montrer qu'ils ont un talent d'organisation. Pour reconstituer la France, il saute aux yeux, en un mol, que c'est à l'élite de ses penseurs et de ses hommes d'action qu'il faut s'adresser. * » Assurément, les choses devraient se passer de cette manière, ce n'est pas assez dire, rl y va du salut du pays qu'elles se passent de cette manière et cela, tout ïe monde le sait, tout -Immonde s'en rend compte, mais tout le monde sait aussi crue les choses se passeront différemment, s'il n'est rien changé dans notre constitution, tout 'e inonde sait que dans les conditions actuelles do notre système politique les hommes de valeur qui ne sont pas députés n'ont aucune chance d'arriver au gouvernement. .. » Le parlementarisme a complètement dévie, il suit une pente fâcheuse, il est en train de devenir le plus grand péril. Dans l'intérêt du pays et de la démocratie, dans son intérêt à lui-même, il est temps de l'avertir et de. lut crier . holà ! Les . députes disent : « Nous sommes les élus du peuple, nous avons droit ?, Soutes les places, à toutes les fonctions ; l'Etat, c'est nous. • ils font comme ils parlent : ils s emparent de tous les postes, ils entendent, diriger les soldats, les marins, les industriels, les commerçants te agriculteurs, les ingénieurs Ira juges, Ira professeurs. etc. ; ils assumer;, d administrer les ide. parlements les plus techniques : illesPrennen les quittent et se les ressent entre eux a ton moment, coiraffe il leur plaît, ce*t teur b.ein, Lj_ pronriélé. UN TET F.'^T DE CHOSSo EfeT CONTRAIRE.LA RAISON. » Des hommes de valeur qui ne sont pas députés n'ont aucune chance d arriver au gouvernement !... Le parlementarisme est en train de devenir le plus grand péril ! „ |. Un tel état de. choses est contraire à la | raison!... Méditez ces constats, s'il vous plaît, ministres, députés, sénateurs, dictés & un démocrate-socialiste par son expérience per-eon n&lle autant , que par la « grande pitié » d'un admirable peuple enfin éclairé suFTes souirces de ses rnautf. Qui oserait se erod-rc de taille à empêcher ces vérités d'ar river, après la paix, aux oreilles du peuple belge ? • Nous faisons naturellement nôtres, ne voulant pas être en reste, de modératior avec 1 écricain socialiste, les réflexions qa couronnent l'article de- Lysis. « Il serait facile d'énumérer les connaissance, qui sont requises pour diriger utilement n'im porte lequel de nos ministères, mais les circons j tances actuelles ne permettent pas cette analyse ! vOn .pourrait croire que nous visons les titulaire actuels des portefeuilles, ce qui n'est pas du tou i notre intention. Ces réflexions sont malheure i sement, chez nous, de tous les temps, elles cot: cernent une manière de comprendre le gouve: nement qui ne peut pas se concilier avec l'inté rêt du pays. » Nous non plus, faut-il le dire? nous n's vons pas l'intention de viser les titulaire actuels des portefeuille. Notre seul desseï: est d'éclairer' de vieux et toujours cher amis, et de les mettre en garde contre le pé ril de toutes les émigrations : l'inintelligenc ou à tout le moins l'imparfaite intelligenc des changements et bouleversements de l'r pmion publique. On est ministre, déput chambellan. On part pour Coblence avec 1 conviction que •< cela » durera six mois, u an au plus, et qu'on retrouvera, au retoui sa place, ses honneurs, sa vie d'avant la c; tastrophe. Hé-Ias ! quand on revient, o trouve des gens qui parlent une autre lai gue, et c'est le commencement de la fin. De idées et des sentiments d'avant la guerre, n'en reste plus l'ombre, à peine le souveni: Gare donc aux aigreurs et aux illusions ci Coblence. Fin finale de l'article de Lysis : « La compétence, l'expérience sont nécessair* pour gouverner les hommes, mais elles ne suf] sent pas, il faut encore avoir des idées, un cara tère, une volonté, un talent, on ne paraît pr s'en douter dans les milieux parlementaires, est déconcertant de voir un homme qui n'a i capacités ni virilité s'asseoir dans un fauteuil ; ministre et prendre la direction de servie techniques intéressant tout un pays, sans en coi naître le nrem'er.mot.T>es.ft'ens désignés par leur travaux et leurs mérites hésiteraient. Lui accept Un trait non moins étonnant est de voir public se faire à cet état de choses et le trouv< naturel. Dites à un plombier que le premii venu peut poser un compteur ou réparer ur conduite à gaz, dites à un mécanicien que toi passant peut démonter un moteur ou le metti au point, .'dites à un paysan que l'art' de oultivt la terre est à la portée de' tous les citadins, c< braves travailleurs vous liront au nez ou se Jug ront insultés, mais ils acceptent bien qu'on go^ verne leur pays sans avoir montré d'aptitude n'importe quoi ! » . Ils acceptaient serait plus juste. Vo-ifl .qiu'.ils n'acceptent d-éj:à plus. En Belgique d'après tout ce craii nous revient, ce répjta lest condamné, et sans appel En Belgique le peuple réclame, pour 'le gouverner, de chefs, et non seulement des avocats-cor •sei'ls, quels que soient leîur taJent et le-u bonne volonté. Plus on utilisera de mate riaux anciens pomr reconstruire la patri nouvelle, mieux cela vaudra, en théorie •pour l'homogénéité et la solidité de l'édiifici Mais cela dépendra de ces matériaux même ■de leur sensibilité et de leur plasticité. Fernand NEURAY. U foui fi te m « LES ALLEMANDS NE PEUVENT AVC1 POUR LEURS ENNEMIS QU'UN INS9NBABLE MEPRIS... » Les journaux allemands qui. il y a que que temps, n'avaient pour leurs ennemi que des flatteries, se laissent maintenai aller à leurs véritables sentiments, est bon de citer, à titre de document, un spi cimen des injures inouïes qui sont profi rées chaque jour à l'égard des alliés. Vo ci ce qu'on lit dans les t< Hamburger Ni chrichten » : « Les Allemands ne peuvent avoir pot leurs ennemis qu'un insondable mépris. 1 ont eu seulement le tort de s'être montrf beaucoup trop convenables et de n'avoir p£ usé d'impitoyables représailles qui auraiei hâté )a fm de la guerre. Les Russes sont des barbares qui 01 commis des atrocités inouïes. Les Françai que leur goùvemement tient pour le momei bous le knout, sont, selon le mot de Volta re, moitié des .tigres et moitié des singes sales et ignorants en temps de paix, ils 01 pendant cette guerre maltraité des femroi et des enflants allemands et d'innombrabli prisonniers. Les Italiens sont un peub pourri. Los Anglais se caractérisent par ur Hypocrisie sans bornes . De l'étranger no nous annonce toutes so tes de tentatives de paix dont nous ne d vons pas être dupes. Tant aue nos ennemi: n'auront pas reconnu sans aucune résen dans quelle situation les ont mis les victo res allemandes et les conclusions qui en d coulent, on ne doit rien espérer d'une tnédi; t.ion, fût-elle honnête, ce dont on peut doi tel'. » REPRIS EN HOLLANDI LA TP.AGÏQ3JE EVASION D'UN PRISONNIER BAISSE Le « Maasbode » du 24 mai raconte cet: histoire, qu'il déclare tenir de source ai torisée : Au début de mars, un prisonnier rusf s'enfuit d'Allemagne. Les soldats allemanc firent feu sur lui, et il vint s'affaisser, ble sé, èn territoire hollandais. Les soldats a lemands franchirent alors la frontière i emportèrent le russe blessé. Le gouvernement hollandais a interrog le gouvernement allemand à ce sujet et rl çut la nromesse que le russe qui pour ! moment est encore en traitement à l'hôp tal d'Aix-la-Chapelle, sera remis aux ai , scrHés hollandaises' dès qu'il sera rétabli. Dès qu'il sera rétabli 1 Pauvre russe ! ! L'appsI de tons les Belges ! âgés île 18 à 40 ans La décision du Gouvernement j Le gouvernement belge a décidé iewffi, à | l'unanimité, que tous les Belges, mariés ou j célibataires, de 18 à 40 ans, se trouvant à _ j l'étranger ou dans le pays non envahi et !; qui seront reconnus avoir les aptitudes né- - c&ssaines, seront appelés à servir le pays, • soit dans les rangs de l'armée, soit dans t des industries intéressant la défense natio- - nale. La répartition se fera en tenant compte des professions, ' de l'âge et des conditions - die famille des Belges, et aussi des besoins des pays alliés où ils se trouvent établis. Un arrêté-loi est en préparation. s Ajcmtons à ce communiqué' officiel qu'une ■ oemmission a été constituée, qui entrera 5 immédiatement en fonctions, en vue d'éla- - borer cet arrêté. Elle sera composée de MM. e les ministres Berrye»', président ; Coore-p man, comte Gotoiet d'Alviella, Helleputte et Renkin. a a I Mut gfltpg s r- UN SOLDAT BELGE EVAGUÉ EN SUISSE é RÉVÈLE LES KORP.EUBS DES CAMPS ALLEMANDS DE PRISONNIERS. Du Tijd du 22 mai 1916 cette lamentable his-\3 toire à laquelle nous ne changeons -pas un j mot : g Tout Ruremonde connaît Jefke d'Anvers. J&fkc était caporal eux carabiniers dans ,i l'armée belge. Il se battit courageusement i et fut fait prisonnier. En 1915, il écrivit, du camp de Parchim (Mecltlemboùrg) plusieurs ; cartes, à ses amis. Il disait invariablement, en grands caractères, que tout allait bien. On vient >de recevoir maintenant une lettre de Jefke; il écrit de Suisse où il a été trans-„ porté dans un convoi de malades incura-,'r bles. Voici cette lettre : jj ii Cher Henry, ii Je suis enfin délivré de l'esclavage des Allemands. Comme vous pouvez le consta-;b ter, j'ai été transporté en Suisse comme ma-*" lade. Mon ami, mon ami, que je suis donc heureux à présent! Mais, croyez-moi, je l'ai a " bien mérité, car je ne pourrais décrire ce ; que j'ai souffert chez les Allemands. . ! ». Je vous ai écrit chaque "fois que j'allais a bien, parce que j'y étais forcé; mais la.vérité •' j est que j'y vivais comme un martyr. Des 6 coups de sabre et de, crosse constituaient •i mon repas et devinrent mon pain quotidien, s et comme dessert je suis devenu tubercu-i- leux. f » Oui, Henry, ja pourrais vous en conter jusqu'à demain sur ce traitement barbare et e surtout sur la nourriture. Imaginez-vous ', tout ce que j'ai mangé? des betteraves, des s. navets pourris, des carottes, des pommes de !, terre, de la farine de lin, de la nourriture de volaille, de la paille hachée, et même de l?l sciure.de bois. Comme viande, des intestins de vache et de bœuf, et je ne sais ,pas si je n'ai pas mangé du chien ou du cadavre. .. u Vous voyez 'donc que j'ai bien mérité, après dix-huit mois de souffrances, de venir U puiser ici un-peu d'air pur. » Voici mon adresse : Service des prisonniers de guerre internés en Suisse; Jean , Thonon, pension du Châlet, Cryon-sur-BeX ç (canton de Yaud), en Suisse. » it Qu'ajouter à cela, sinon'que les pires châ-[1 timents ne pourront pas punir ces monstres i- de leurs forfaits ? Dans le récit des épou-i- vantables tourments qu'ils infligent à des i- prisonniers désarmés, nos vaillants soldats i,. puiseront un nouveau stimulant pour accomplir jusqu'au bout l'œutTe de justice et de vengeance. iLESFAITS DUJOUh it 5! La proclamation de Vétat de siège en Grèce . serait imminente, et 'le gouvernement dc-manderait an Parlement servile un vote de j confiance relativement aux affaires de Ma-'cedoine.:s L'offensive germano-bulgare contre Salo-:s nique serait dirigée par le maréchal Mac-e kensen qui disposerait de 350,000 hommes e avec 800' canons. [»_ WWWWIWU 3 L'Autriche-Hongrie vient de faire des ■e avances à la Roumanie en décidant que la j. langue roumaine serait enseignée obligatoi-i remenl dans les cours secondaires de toutes les écoles de Bukovine et des anciennes pro-L_ vin ces roumaines faisant l'objet des revendications de la Roumanie. tvwwwwv-u •* " On annonce un arrêt dans les négociations engagées entre la Grande-Bretagne, • les Etats-Unis et l'Allemagne quant au ravitaillement des populations, polonaises. L'Allemagne veut bien autoriser ce ravitaiUc-,e ment, mais à la condition que les troupes allemandes occupant cette province soient nourries au même titre que les Polonais. En ;e d'autres termes, l'Allemagne voudrait que s ses troupes soient indirectement alimentées 5- par l'Amérique. ^ mwii wwv >t On déclare de source autorisée à Was-® hington que les Etats-Unis ne retireront pas leurs troupes du Mexique tant que Carranza ,e n'aura vas nrovré qu'il est à même de pro-téger la frontière américaine. i Dans, son ultimatum, Carranza assurait j que l'armée américaine a intervenu sans ' son consentement. Los avatars d use fs?us Ma&âaise germasophile —»CKC COMMENT LA « TOEKOMST » JUSTIFIE SES RELATIONS AVEC LES AUTORITÉS ALLEMANDES —»0«— Nous avons signalé les révélations laites par le professeur Hollandais van Hamei clans « 1>Q Amsterdammer )> au sujet de la correspondiance échangée entre le professeur Sieeswijk et les autorités allemandes de Bruxelles en vue de la propagation de la « Toekomst » en Belgique. La « Tookomst » n'a pas pu nier ces relations édifiantes puisqu'on avait reproduit le texte même des lettres échangées entre la Koininandantur de Bruxelles et ses amis d'Outre-Moerdijk. ' i^ile essaie s^uleanent d'expliquer que cet échange de vues est tout ce qu'il y a au monde de plus naturel et de plus conforme à la neutralité hollandaise. Voici en résumé le plaidoyer où le conseil d'administration de ce'modèle des revues neutres (n*-du 13 mai) s'efforce de blanchir le professeur Sleeswijk : « Les deux brochures dont il est question dans les deux premières lettres étant de nature à intéresser les lecteurs flamands, la vente en Belgique était un acte commercial parfaitement licite J. l'administration du « Toekomst » n'a pas cru devoir décliner l'offre allemande de faciliter ïe début par la reprise directe d'un grand nombre d'exemplaires. Au reste, le prix de vente des brochures démontre suffisamment qu'il ne s'agissait aucunement d'une transaction lucrative. La troisième lettre ne concerne qu'une tentative licite pour obtenir des adresses en vue d'établir une agence dé la société à Bruxelles. Il est faux que lo. Légation allemande à \a Haye ait assuré l'ameublement de la revue. Les listes « de Berlin »pour l'expédition de nos spécimens aux Indes néerlandaises provenaient d'un Néerlandais domicilié à Berlin. » En deux mots, les affaires sont l'es affaires ! Le professeur Sleeswijk a jugé opportun d'ajouter à ce morceau un post-scriptum qui est bden plus intéressant encore. On va voir comment il s'attache à démontrer que ses efforts pour vendre sa prc<-se c«n Belgiaue n'avaient rien que de louable : « Formellement rien ne s'y opposait, il n'existe aucune défense d'exportation de livres et par .conséquent la société d'édition pouvait vendre ses brochures à qui que ce fût. Au point de vue moral non plus rien ne s'opposait à la vente des brochures mentionnées : elles ne portaient aucun caractère secret et étaient répandues dans tout le pays; au surplus la vente n'était pas faite dans un but de lucre. . ' Trois intérêts sont intimement liés à Vémancipation spirituelle de la Flandre : l'intérêt flamand, l'intérêt grand-néerlandais et Vinlérét allemand. Ces intérêts sont plus ou moins parallèles et cette conviction mène nécessairement à la collaboration des représentants des trois ' milieux. » Et voilà pourquoi le professeur Sleeswijk et ses amis de la « Toekomst » servent de tout cœur l'intérêt allemand. Pourquoi diable veulent-ils qu'on les prenne pour des neutres et s'étonnent-ils qu'on souligne jj caractère boche de leur entreprise ? Les Flamands de Belgique qui ont eu avec les Kommandanturs des rapports différents de ceux du professeur Sleeswijk savent bien eiix que l'intérêt flamand n'a rien de commun avec l'intérêt allemand. Aussi les gens de la « Toekomst » perdront-ils leur peine sinon leur argent à vouloir gagner nos compatriotes à leur idéal bocho-néerlandais. N'empê'che que les Hollandais qui comprennent autrement la neutralité ont bien le droit de dénoncer ceux de lexurs compatriotes qui fournissent aux conquérants boches des gaz asphyxiants intellectuels. L'ariiïleMrcSsffiiœSBEoiffl AXJ HAVRE L'arrivée au Havre, de S. G. Mgr. Dubois, le nouvel archevêque de Rouen a été l'occasion d'une belle manifestation de sympathie.Une foule considérable s'était rendue pour le saluer à'ia gare où l'amenait le train do 10 h. 50. A sa descente de wagon, le nouvel archevêque qui était accompagné de M. le chanoine Delabar a été salué par M. l'ar-chiprêtre Julien entouré de MM. les curés et d'autres ecclésiastiques du Havre auxquels s'étaient jointes plusieurs notabilités et notamment MM. tes conseillers municipaux de Gnandmaison et Grenier-Lemar-ohand. Aux souhaits de bienvenue de M. l'archiprêtre, le prélat répondit par quelques paroles très cordiales où il dit sa "joie de revenir coqame archevêque dans cette ville du Havre où il compte de précieuses amitiés et dont il a gardé un affectueux souvenir. L'échange des congratulations et des présentations terminé, l'archevêque gagna la sortie où son apparition fut saluée par de longues acclamations. Aux enfants qui lui offrirent des gerbes de fleurs comme aux autres personnes dont l'empressement ne lui laissait qu'un étroit passage, le prélat souriant fit le plus aimable accueil et c'est du milieu de nouveaux applaudissements que démarra l'automobile qui l'emmenait au presbvtère de Notre-Dame . L'après-dlner, Mgr Dubois a commencé la série de ses audiences en recevant les membres du clergé du Havre et des environs. A cette occasion, il a bien voulu recevoir aussi les aumôniers belges qui lui ont présenté leurs hommages. Nous nous unissons à eux pour prier le nouvel archevêque de Rouen d'agréer les vœux respectueux de bienvenue des nombreux catholiques belges i auxquels son diocèse accorde une hospitalité si cordiale. A-VERDUN, AU TRENTIN ET EN ARMENIE Vendredi 2 juin. L» Français, s'obstinent magnifiquement sur leurs lignes de la Meuse et la journée serait bonne si d'assez- fâcheuses nouvelles •n'arrivaient d'Italie et d'Arménie. Ce n'est point à dire que les lignes françaises de la-Meuse n'aient pas légèrement fléchii à l'ouest diu fleuve depuis quelques dix jours, m-ais le fléchissement est imperceptible et il a été payé par l'ennemi d'un tel, prix qu'il n'y peut trouver son compte. A l'ouest de la Meuse, le front français, dians le seeteur attaqué, forme la ligne sinueuse que voici : partant de la corne du bois d'Avocourt, le front épouse les pentes occidentales et méridionales de la cote 304, enjambe le val qui sépare cotte cote du Mort-Homme, atteint le sommet de ceîui-ci vers le point 286, coupe transversalement la hauteu-r d« Guroières au sud du bois des Caiurettes. puis tombe brusquement vers les prairies de lo Meuse i la lisière méridionale du village de Cuimières, D&ti au fond die la vallée. Cette ligne, comme toute ligne de tranchées établie en pays aussi accidenté, a ses force-s et ses faiblesses, mais celles-ci ne sont point telles que les Français ne por. viennent, par Ou nouvelles contre-attaques, menées rudement comme ils savent les me. ner, j, maintenir leur front. Au demeurant, ils possèdent derrière cette ligne deux et même trois autres lignes tout aussi bien organisées, et la Gazette de Voss le reconnaît en disant que « ce que les Français ont réalisé depuis le 21 février pou.r utiliser le terrain, creusé, foré, biti et fortifié, accii-mu|| de défenses accessoires, planté de ré-seaflix, construit d'abris, est en vérité surprenant u. C'est évidemment sur les deux rives die la Meuse que les Français ont tra-' vaille ainsi et, pulsqu'aussi bien Vennerni parait vouloir jeter devant Verdun jusqu'au dernier homme de ses réserves, il trouvera donc là, demain comme hier, de quoi transformer ses divisions en sanglante' hécatombe.v W. & Sur 1e contre du front de bataillé du Trentin, les Autrichiens se sont emparés d'Arsiero et d'Asiago, menaçant ainsi directement la plaine de Vicence. 1,'espoir que l'en avait légitimement conçu de voir l'offensive ennemie barrée- dès son débouché sur la plateau des Sept-Communes est donc déçu. Ce'n'est pas cependant que les Italiens ne tentent de réagir; s'est ainsi qu'à leur cientre-gaïuche, au sud-est d'Arscrio, ils ont refoulé une colonne au delà de Posdna. Les fortifications permanente qui, a.u nord d'Arsisno, barraient l'accès du val dé l'As-yjsfj et qui, au nord d'Asiago, barraient l'accès du val d'Assa, ont dû succomber ou, en tous cas, sont masquées et enveloppées. Reste à savoir si ce recul du centre italien jusqu'aux derniers contreforts des plateaux qui dominent la plaine^ de Schio et de Bas-sa.rao permettra aux ailes, embusquées encore sur la Coni-Zugna (val Lagarina) et au val Sugana. de prolonger leur défense. Il est certain que toute nouvelle poussée autrichienne vers la plaine et surtout dans la plaine vénitienne aurait des conséquences graves, cor la distance qui, à vol 'd'ois&au, sépare Venise du pied des hauteurs des Sept-Communes n'est que d-e 70 kilomètres, et pareille opération compromettrait toutes tes autres positions de l'armée italienne postée, à l'est, sur le cirque des Alpes et de l'Ison-zo. Mais les affaires n'en sont jîbint encore là, et avec la facilité de défensive que procurent les travaux de campagne, les mitrailleuses et l'artillerie moderne, il est possible aux troupes d:u général 'Cadorna de «'■accrocher au promire 'ressaut du terrain et-de dessiner un'front de fortune dans les conditions paradoxales où sont- dessinés la plupart des autres fronts. *♦* L'abandon die Mahamatum par les Russes peut s'expliquer par le fait que cette position formait saillant sur le front do Trébi-zondie à Bitlis. Cependant, dans l'absence presqae absolue de nouvelles, on est tenté de croire que les Turcs ont pu se renforcer et que les Russes, qui ont étendu leurs opérations à l'extrême, marchant à la fois vers Erzind'jan, vers Diarbékir, vers Mossoul et vers Bagdad, ont beaucoup embrassé. Cependant, le front d'Arménie nous a réservé tant de surprises depuis quelques mois qu'une grande circonspection s'impose dans l'appréciation des faits*. Paul CRCÏiAERT. Nos listes de «irisonnijôrs tVUWW\ IV\M L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui vous en a■ été exprimé, nous nous sommes vus obligés de procé/ler à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit cl nous enna-qeons tous ceux qui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer saris retard leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VINGT-QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires belqes dont les noms sont compris entre la lettre A et DE T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 f:'. 69, en un bon postal, au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Le Havre. Pour l'Angleterre ies demandes doivent tire adressées à nstre London Office, 21. panton Street (î-escesler Square) Lontïon S. W. Joindre 6 pence. — La Chambre américaine qui avait porté le nombre des sous-marins prévus de 20 à 50, a porté hier les crédits pour l'aviation de 10 à 15 millions et a autorisé la dépense de 55 millions pour la création d'une manu-j facture; gouvernementale de plaques blindées. EU m raiiiipâ mm I! m afiriis m !'<«' ïïmm INTERESSANTES DECLARATIONS DE M. MAURA AU « PETIT PARISIEN » Un collaborateur du « Petit Parisien » a recueilli de M. M aura, ancien président du Conseil espagnol et chef des catholiques de la péninsule des' déclarations intéressantes dont voici la partie principale : — Laissez-moi vous dire, déclara M. Mau-ra, toute ma profonde et bien. sincère admiration pour l'héroïsme dont la France fait preuve depuis le commencement de cett terrible'guerre. Tous mes amis savent quels sont mes sentiments à cet égard, car, chaque joui-, je les exprime avec la même con-ciction.Je ne sans si je dois admirer plus vos soldats qui luttent avec une foi patriotique inlassable, supportent sans murmurer les pires fatigues, affrontent avec stoïcisme les pires dangers, ne voyant aue le but à atteindre, ou vos populations civiles qui, selon votre expression « tiennent » a.vec une énergie jamais démentie. Tout.ceci montre chez un peuple une singulière grandeur morale 1 ' On épilogue souvent bien à tort, à mon avis, sur la politique extérieure die l'Espagne. Celle-ci reste ce qu'elle était avant la guerre. Les accords que nous avons signés avec la France et l'Angleterre étaient dos-.tinéa à sauvegarder nos intérêts dans le présent et dans l'avenir. Ce sont eux qui restent et doivent rester les guides de notre politique. Je nw suis d'ailleurs expliqué, comme vous le savez, publiquement à ce sujet. >i M. Maura termina par ces paroles : « Je suis persuadé que la France se relèvera très vite et que la brèche causée dpns sa vie économique par la guerre sera rapidement bouchée. Le Français est travailleur. économe et votre pays offre des ressources innombrables. Pour ma part en tant qu'Espagnol je m'en réjouis. a. Nos* deux pays voisins, en effet, se pénètrent tellement que leur prospérité réciproque les intéresse au plus haut degré. Nous souhaitons donc connaître une France riche et prospère. De même la France ne peut que" souhaàter de voir notre pays, riche ei prospère. » ECHOS Nos Insulteurs. Honoré depuis longtemps des injivreè quasi quotidiennes de la presse allemandej le XX' Siècle est insulté avec abondance, diepwis quelques jo-ars, dans deux ou trois publications "rédigées, iiélas ! par des Belges ou complices des Allemands, ou encore incapables, après deux ans ds guerre, de discerner les véritables intérêts de leur pays; Fait curieux ; une feuille embochée, la Gazet van Bi-ussel, qui porte au cou la marque de von Bissing, se rencontre aveç M. le Dolctor Franz Van Cauwelacrt pouf dire que le XX° Siècle et ses collaborateur jouissent, au Havre, des faveuTS du gouvernement belge. L'article de la Gazet van Brus sel est du 5 mai. L'affirmation de M. le Dcfclor est de la fin du même mois. C.e' n'est pas assez, nous le reconnaissons, pour conclure que la feu-ffle embochée est la Source die Monsieur le Doktor. Peu importe d'ailleurs. De quelque source qu'elle vienne, l'affirmation de Monsieur la Doktor est fausse. Lo XX" Siècle ne reçoit du gouvernement ni faveur ni subside. De même ses rédacteurs. Nous avons des raisons de douter ç>ue la feuille de Monsieur le Doktor puisse en dire autant. Combien do numéros expédie-t-elle au front ? Combien, sont achetés ? Combien lui sont payés ? Que' le lecteur nous pardonne d'entrer dans ces détails. Mais voilà des mois quei notre patience dure. Et nous n'avons pas le • dïoit, nous paralt-il, de nous laisser insulter plus longtemps. P.-S. — La diatribe ,it> Monsieur le Doktor est joyeusement reprcdi-dte par le oélèbra Tifd, feuille hoIlandVv. dont la neutralité consiste à proclamer i innocence de la Belgique en souhaitant' 1., victoire de l'AÎSs-magne. Si Monsieur le Doktor a tous 'es honneurs, le XX" Siècle- a toutes les chances. Et ce n'est, pas fini. En attendant, Monsieur le Doktor nous oblige à lui rappeler que ce n'est pas pour insulter le XX» Siècle en HoS-îande que les électeurs d'Anvers l'avaient éko député. — F. Lleffet dss mesures antiasootîciués en Buseie. L'a « Rousskoïe Slovo », suivant les données recueillies par le ministre des finances, écrit qu'on peut dès maintenant constater que les mesures antialcooliques ont produit de l'effet en Russie. La. criminalité a diminué de 30 % ; les incendies dans lea campagnes de 22 %, de 50 % même dans la province de Toula. En même temps, les dé-' pôts se sont accrus dans les caisses d'épargne et dans les. établissements de crédit. - o— Les étoiles de SonJs. L'aneedote «Rte conte le « Matin » de Pà' ris est bien jolie. A la retraite de Charleroi une troupe; commandée par un colonel, s'arrêta dans une maison de camipagne qu'ahitaient des dames âgées. Etonnées d'entendre appelé? « mon général >i un officier porteur des simples galons de colonel; les vieilles dnmes s'enquirent près de leur hôte du motif de cette anomalie et apprirent que, récemment promu général, l'officier supérieur n'avait pu changer d'uniforme en pleine bataille. Le lendemain, au réveil, le colonel trouva sur son dolman lea étoiles de général. Il avait été l'hôte de la Camille de Sonis. C'est ainsi que le général Pétain arrive sous Verdun avec les étoiles du combattant de p&-tay.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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