Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 04 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zm0d/
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"MARDI 4 AOÛT 1914 - L'UNION DANS l-'ACXiON ~ WTOTI^WE «IVWEE^ A3GNNEMENT0 Pour toute la Belgique Un an. » • . fr. 9.00 Six mois «.«<,• .... 4.00 -Trois mois ».«•••• CJS '®*1' Gr.-DuchétfaLuiomb. 20.00 Caiwi portait 30.09 Directeur : ^ Fernand N EU RAY «C* ■*» Edition ¥-¥"¥> (6 h. soir) Edition JjU|L MO h. loirj Edition îf- (minuit) Téléphones 3B43 et 3SS6 Insta^'S-are oznzti& in Ghristo Rédaction et Administration : 4, fmpasse de la K|$éàité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 6«4€S Réclames (3* page), la ligue. fl.53 Faits divers corps . « » 4.00 Faits divers fin. • « » 3.69 Séparations judiciaires » 3,00 Nécrologies « • • • » S-fiO ■ * Los annonces «ont reçues au bureau du journal 5 centimes (a numéro IM JMARI^ Um« hÉDITION SPÉCIALE f CE NUMÉRO NE PEUT ÊTRE VENDU QUE 5 CENTIMES Deux nouvelles classes sons les armes , — -*-»•> LE GOUVERNEMENT A DECIDE, MARDI MATIN, DE RAPPALER D'URGENCE LES CLASSES DE 1899 ET DE 1900, C'EST-A-DIRE LES QUATORZIÈME ET QUINZIÈME. L'tajMme respectera et tara respecter notre neutralité ON NOUS ASSURE QU'ANTERIEUREMENT A LA DECLARATION DE GUERRE QUE VIENT DE NOUS FAIRE L'ALLEMAGNE, LE ROI DES BELGES A REÇU UN TELEGRAMME DU"ROI D'ANGLETERRE GEORGE T. ^ OELUI-CI ASSURE NOTRE SOUVERAIN ET LE GOUVERNEMENT DE LA BELGIQUE DE SON APPUI ET DE SA DETERMINATION DE RESPECTER ET DE FAIRE RESPECTER L'INDEPENDANCE, L'INTEGRITE ET LA NEUTRALTTiî DE LA BELGIQUE. ■■ ■ — 1 ■ la—■——M—m ■ lyi 1^1. njmmt }«tv.1.va-.- n-ijjizpqQqmijyu,jj, W|JBPnare7aB le ministre d'Allemagne a Paris1 a demandé des passeports '-1 1 ■ ■■ Notre correspondant particulier nous envoie de Paria, lundi soir, à 8 h. 30, cette dépêche arrivée à Bruxelles lund matin à 8 h. 38 : ' « M. DE SCHŒN, MINISTRE D'ALLEMAGNE A PARIS, A DEMANDE SES PASSEPORTS; IL QUITTERA PARIS DANS LA NUIT. . Les dernières nouvelles La journée de lundi A BRUXELLES »o« Ouverture solennelle des Chambres Le Roi. la Reine et les enfants royaux assisteront, mardi, à l'ouverture des Chambres. Le Roi sera en tenue de campagne de lieutenant général, sans distinction aucune, sans décoration. Auministère de la guerre Une activité extraordinaire règne depuis minuit au département de la guerre. Les of- ; ficiers et les fonctionnaires du cabinet qui J depuis huit jours sont sur le qui-vive vont et 1 viennent dans les couloirs donnant des ordres, répondant à des appels, recevant le pu- 1 blic qui vient aux nouvelles et encombre L< l'antichambre. On arrive ici de partout aux informations. Chacun veut savoir s'il est exact que les Allemands ont franchi la frontière, ont osé, après les affirmations solennelles de dimanche et les assurances répétées, envahir le pays. Ici les officiers que l'on questionne se^ bornent à déclarer que la nouvelle a été démentie, mais les visiteurs sont I sceptiques. On a tant démenti depuis qua-I rante-huit heures de nouvelles qui devaient ! être officielles quelques instants plus tard ' Au dehors, sur les trottoirs, le public énervé commente les événements. Dans les bureaux du ministère, des malles des paniers sont ouverte où l'on dépose des archives, des dossiers. Car il faut tout prévoir dans l'éventualité d'un déplacement du siège du gouvernement. Toutes les mesures étant depuis longtemps prévues, la machine administrative srest déclanchée spontanément... Mais cela se fait sans fièvre, méthodiquement, dans un calme impressionnant. Les visiteurs se succèdent en files ininterrompues. Voici le général De Coune, commandant supérieur de la garde civique. Il vient surtout pour l'organisation du service do la£ Croix-Rouge. Voici le baron van der Elst, secrétaire général du ministère des affaires étrangères : il vient apporter un pli précieux au chef du gouvernement. Est-ce la réponse de l'Allemagne au refus énergique du gouvernement belge ? Voici M. Frédéric Bruginann, portant sur l'épaule un lourd sac de monnaie d'ar^ gent destiné au ministre de la guerre. Voici ; rtcore M. Gérard, de 1*Aéro-Club, qui est venu offrir ses services pour la compagnie des aérostiers et qui a des larmes joyeuses dans les yeux lorsqu'on lui annonce qu'ils ont été accueillis. On attend la lin du conseil des ministres en commentant la nouvelle donnée par une agence que trois dirigeables ont été vus sur Bruxelles cette nuit. Le fait est confirmé par un de nos confrères qui fut témoin de l'événement. Les dirigeables munis de puissants réflecteurs ont évolué pendant trois heures sur la capitale. Mais voici une bonne nouvelle. C'est M. Van Hoegaerden, député de Liège, qui nous l'apporte. 11 revient à l'instant de la caplt.de wallonne et a parcouru en automobile toute la Hesbaye.. Il nous affirme de la manière la plus formelle que les Allemands n'ont pas franchi la frontière. Et voici comment il explique l'erreur de cette nuit : A 4 heures du matin, un fort a tiré le canon pour donner l'alarme. Les autres ont répondu. Mais il n'y avait aucune invasion du pays.Le bruit avait couru aussi que lé pont de Maestricht' était pris, ainsi que le pont de Visé. Cette double •nouvelle est fausse. On a donc eu tort de s'alarmer. Le démenti est confirmé presque aussitôt •après par un des officiers du cabinet de la •guerre : — il y a eu hier, nous dit-il, une sérieuse alerte. Des journaux ayant dit que Visé était occupé, nous avons fait aussitôt un .sondage téléphonique et télégraphique à Liège. Il nous a été répondu que Visé était occupé, mais par les troupes belges. Le pays n'est donc pas envahi. Assurément la situation extérieure est très sérieuse. Il y aura à très bref délai une décision dans le sens de la guerre ou de la paix. Mais dans notre pays, il n'y a encore aucune raison de s'alarmer. La situation de l'armée s'e^st notablement améliorée depuis hier et nous ne serons en aucun cas surpris. » Midi. Oh apprend ici que la Hollande aurait adopté la même altitude que la Belgique vis-à-vis de l'Allemagne. Y a-t-il eu, à La i Haye aussi, un ultimatum? ] Mystère. ; Autre information, prise au vol entre deux interviews : MM. Max Pastur et Devèze, députés, et Edmond Carton de Wiart, directeur de la Société Générale, se sont enrôlés* comme volontaires. _ Le conseil des ministres qui s'est tenu à 1 10 heures, au Palais, sous la présidence du Roi, vient de se terminer. On ne connaîtras les décisions prises. Jusqu'à présent lit teneur de la réponse du gouvernement à l'Allemagne n'est pas connue. On croit que le ministre de î la Guerre en réserve la primeur au Parle- j ment. J Rue de la Loi, aux abords des ministères, . une foule fiévreuse se promène. La nouTelie 1 que la ville de Visé n'est pas occupée paj-les £ troupes allemandes a produit un immense soulagement. La rue est sillonnée par des taxis et des . autos qui filent rapides et se croisent à des vitesses interdites. Des motocyclettes et des J cycles, montés par des soldats ou des boy- " scouts, vont et viennent, portant des ordres ! ou d^s dépêches. î 2 heures et demie. Parmi les nouvelles qui nous arrivent, -ïes-plus abondantes concernent la mobilisation ' de la garde civique. Le premier ban s'arme en toute hâte et déjà, même au palais du Roi, { tous les postes de soldats sont remplacés par i les citoyens armés. < Dans le faubourg de Saint-Gilles, l'ordre ^ de mobilisation a été lancé d'une manière que prévoit la loi, mais qui revêt un carac- f tere spécial à raison des circonstances ur- ! gentes. Dans des automobiles, un commis- ' saire de police prenait place avec un clairon et un tambour ; les autos s'arrêtaient à chaque carrefour et, après le coup de clairon c et le roulement de tambour, l'ordre de convo- 'c cation était lu à haute voix. A 4 heures de l'après-midi, toute la garde civique était sur pied, grâce à ce procédé ultra-rapide, et pre- . nait position là où son devoir l'appelait. Lundi, 6 h . soir. L'impression sur la situation générale est irès bonne au point de vue belge, L'ultima ^ ;um de l'Allemagne est considéré par beau v :oup comme une manœuvre. On a souvent prétendu que la Belgique ne défendrait sa J, îeutraliié-que mollement et qu'à la première nenace d'intimidation son armée s'empres- t serait de se replier sur Anvers où elle demeurerait l'arme au pied. L'Allemagne a-t-elle voulu nous intimider dans l'espoir de voir la Belgique céder à ses menaces? D'aucuns envisagent sérieusement cette hypothèse. Quoi qu'il en soit, jusqu'à présent aucun -peint de notre frontière n'a été touché. On a prétendu que la cavalerie allemande avait envahi le Limbourg. Ce sont des troupes hollandaises qui nous couvrent que l'on a prises pour des Allemands. Notre zone de couverture vers l'Est s'est ainsi étendue. Pas de troupes allemandes non plus autour de Malmédy. Pas la moindre escarmouche, pas le moindre contact entre nos douaniers et notre service de surveillance et les troupes étrangères. Les aviateurs ont opéré en divers endroits déjà. Wr Mardi, 2 heures du matin. Jusqu'aux petites heures, la ville a été très animée. Les boulevards et les rues du centre regorgeaient de monde. Les scouts faisaient, aux terrasses et sur les trottoirs, la collecte pour les familles des réservistes, et tout le monde donnait libéralement son obole. On arborait à la boutonnière les couleurs françaises et belges mêlées dans un double nœud, et l'on agitait les drapelets des deux pays avec, de ci de là, le drapeau an-glais.Des groupes importants se sont massés vers 10 heures devant les locaux du « Dcuts-cher Gezellenverein », situés rue Pleetincx ; des cris hostiles ont été poussés ; la pçrte et les fenêtres du local allemand ont bientôt volé en éclat. La police est intervenue; puis un piquet de garde-civique est venu prendre position devant le bâtiment. Les manifestants ont acclamé la garde-civique et se sont dispersés. Vers la même heure, un cortèige précédé du drapeau belge parcourait les rues du centre, se reformant à chaque fois que la police le dispersait. Il y avait, à la tête de ce cortège, un groupe de femmesportant une pancarte : « Nous voulons nous donner à la Patrie. » Des scènes de désordre se sont produites, boulevard Anspach, dans un grand établissement renommé par ses bières allemandes. % — La situation de la Belgique devant la Chambre des Communes Une déclaration de sir Edward Grey Une dépêche de Londres, de lundi après-nidi, nous apprend que ce jour-là,à la Onam-jre des Communes, la question de la neutra-ité de la Belgique a été soulevée. Mais la dépêche qui nous transmet cette nformation est d'un laconisme extrême. Elle ' »e borne à nous dire ceci : c A la séance de la Chambre des Communes qui s'est tenue cet après-midi, sir Edward arey a déclaré que LA SEMAINE PASSEE 3N A SOUMIS AU COUVERNEMENT BRI-fANNIQUE LA QUESTION DE SAVOIR SI -'ANGLETERRE ACCEPTERAIT COMME SUFFISANTE UNE DECLARATION POR- ' rANT QUE L'INTÉGRITÉ TERRITO- * RI AL E DE LA BELGIQUE SERAIT ASSUREE EN TOUT CAS APRES LA GUERRE. LE MINISTRE ANGLAIS AURAIT RE->0NDU A CETTE ETRANGE COMMUNICATION QU'IL NE LUI ETAIT PAS POSSIBLE DE FAIRE UN MARCHANDAGE 2UELCONQUE AU SUJET DE L'INTERET 3U'A LA GRANDE-BRETAGNE DE VOIR RESPECTER LA NEUTRALITE DE LA 1 BELGIQUE. C'est parler net et ce langage s'é-:laire d'un jour étrange à êire rapproché de « ;ertain ultimatum qui nous a été notifie di- i nanche soir. < • » « L'Italie annonce officiellement sa neutralité On nous télégraphié de Londres que le ! gouvernement italien a notifié officiellement < l la France aujourd'hui lundi sa neutralité. Cette déclaration a produit à Paris une ex- i raordinaire émotion. î "Vive le "Roi! c —O—» S< Tantôt, à 10 heures, le Roi fera I'ou- cl verture de la session extraordinaire des Chambres. Cérémonie qui empruntera 3 aux heures critiques que nous vivons une grandeur impressionnante. f Pour nous qui, dès l'aurore de cette ° trafique journée du 3 août, avons senti f. battre le cœur du peuple belge et avons d vu la capitale se pavoiser spontanément d pour affirmer son indéfectible attachement à nos vieilles couleurs brabançon- c( nés, nous ne doutons pas de l'accueil que s( la population et le Parlement feront au Roi. A l'heure même où le souverain va Vl prendre le commandement de nos armées, sl la capitale saura lui montrer quel est son élan patriotique et combien est ardente sa a foi dans les destinées de la Belgique v libre, indépendante et honorée. ^ Pour garder intacts cette liberté, cette \ indépendance, cet honneur national, il b n'est pas de sacrifice que nous Belges, ne d soyions prêts à accepter avec une fière al- ^ légresse. v. Nous le montrerons tantôt, et les accla- rl mations populaires qui salueront le Roi, d auront leur écho jusque dans les plaines où, l'arme au pied, nos pères, aos frères n ou nos fils veillent à la défense du sol et le de l'honneur. ai > so-fro—< ^ L'impression causée | en France par le rejet de l'ultimatum aliemaed »o« On nous télégraphie de Maubeuge que le refus de la Belgique de céder à l'ultimatum allemand a causé dans toute la région un enthousiasme indescriptible. On est unanime à trouver admirable l'attitude de la Belgique qui, «ans se laisser intimider par les menaces de son puissant voisin, entend faire j respecter sa neutralité et défendre son lion- /j neur. ** La France s'est déclarée prête -à garantir notre neutralité Une note officièuse affirme qu'en cas d'hostilités dirig -3S contre la Belgique, la France s'est déclarée prête à remplir les obligations incombant aux puissances, garantes de la neutralité de la Belgique, conformément aux *'e traités de 1839 et ae 1870. Mais le Conseil des Ministres, dans la conférence qui s'est terminée lundi à midi, a décidé qu'il ne fe- f 1 rait pas actuellement appel.à la garantie des puissances. _ je Suivant tes circonstances,le gouvernement belge avisera à l'attitude qu'il devra pren- di dre y de ui n( t'N APPEL fi du cardinal Mercier,-; m cierge et aux fidèles % _,o«— bl Malines, 2 août 1914. Nos bien chers frères, Hier, nous faisant l'interprète de vos sen- ju timents, nous envoyions à nos soldats le salut jo de l'attachement fraternel, de la reconnais- m sance, du respect. j0 Nous avons chanté aujourd'hui pour eux, qt dans notre église métropolitaine, les Lita- vc nies de tous les Saints, nous les avons vus de près, nous nous sommes incliné devant eux, nous les avons bénis. Ils sont alertes ,vaillants, mais il n'est pas malaisé de lire sur leur front la mélancolie de leurs souvenirs, plus encore, peut-être, que l'inquiétude des perspectives de demain, d' Leur vie, ils en feraient, sans beaucoup y la penser, le sacrifice, mais, à leur foyer, il manque une tête, il manque des bras et ils cherchent avec angoisse qui, durant leur j" absence, aura soin de leurs vieux parents, de î® leur femme, de leur mère, de leurs petits enfants. Le Gouvernement vient de prendre une initiative généreuse. Nous avons le devoir de Sn le seconder. U' Il faut qu'avant de partir en campagne, ios miliciens aient l'esprit libre et le cœur pacifié. A vous et à nous de les déciharger de leur ;ollicitude. Je m'adresse avec une confiance entière au îlergé de vos paroisses. Je prie MM. les doyens de provoquer d'urgence l'organisation de comités protecteurs les familles éprouvées par la mobilisation. Chaque doyenné aura un ou plusieurs comi-és auxquels seront invités à collaborer lo ;lergé et les hommes d'œuvres des paroisses, îotamment les membres des bureaux de bien-aisance, des conférences de Saint-Vincent-le-Paul, les dames de la Miséricorde, les lames affiliées à la Fédération diocésaine les femmes catholiques. Là où les pouvoirs publics fondent un omité investi de la mission de recueillir des çcours, le clergé aura à cœur de le soutenir. Mais nous ne pouvons limiter notre intervention à une assistance matérielle. Il nous faut aussi, il nous faut surtout pen-er aux âmes. Mères chrétiennes, vous pleurez vos fils ibsents, vous vous troublez pour eux. Nous voudrions soutenir votre courage et apaiser os alarmes. Chaque semaine, de préférence e samedi, én l'honneur de la très Sainte Tierge, qu'une messe solennelle soit célé->rée dans toutes nos paroisses à l'intention le nos sçldats et des familles qui ont soit un >ère, soit un fils à l'armée. Que vos petits nfants prient avec vous, communient avec ous, afin qu'il plaise à la divine Providence le vous ramener sains et saufs ceux que le levoir éloigne de vos foyers. Elargissez votre charité, nos très chers i'rères, priez pour tous ces braves2 à quelque îation qu'ils appartiennent, qui exposent sur vie. l'immolent, ou l'ont immolée déjà u service de leur patrie. Nous nous ferons nous-même un devoir de [ire la messe tous les samedis en union l'esprit et de cœur avec le clergé et les dèles de notre diocèse bien-aimé. t D.-J. dard. MERCIER, archevêque de Malines. V. — L'organisation de la léfense en Belgique 1 Les engagements volontaires C'est un véritable assaut partout où peu-ent se souscrire des engagements volontai-es. Parmi les engagés ae lundi on cite les éputés Melot, Pêcher et Hubin, les fils de I. le ministre Berryer, de M. le ministre oullet et de feu Léon de Lantsheere, trois îuus gens de dix-sept ans, hier encore sur îs bancs de rhétorique; les princes de Croy. ;s comtes Jacques, Emmanuel et Ferdinand u Chastel, les comtes Charles et Eugène de riùnne, les comtes Charles et Raoul de Lie-ekerke, bien d'autres encore, tous unis dans u éjgal héroïsme pour défendre notre sol et os foyers. A Mons, les demandes d'engagements ont té si invraisemblablement nombreuses que i place a manqué des formules et des impri-îés nécessaires. Et partout d'Arlon à Ostende et de Tour-ai à Maeseyc.k, c'est le même enthou-iasme... Hurrah ! A ce propos, insistons encore au nom d'une Dule de jeunes gens impatients de partir our qu'on abrège et simplifie le plus possi-le les formalités d'enrôlement. Le ravitaillement d'Anvers On annonce qu'un train spécial est parti mdi de Bruxelles pour Anvers emportant 30 millions d'or. A partir d'aujourd'hui îardi, un train spécial transportera chaque >ur les produits de boulangerie à Anvers. Il uittera Bruxelles-Nord à 10 h. 56 pour arri-er à Anvers à 1 h. 29. Pour les familles des soldats rappelés M. Berryer, ministre de l'Intérieur, vient 'adresser aux gouverneurs des 9 provinces i lettre suivante : « En vue d'assurer le payement d'une ré-lunération aux militaires qui se trouvent sous is armes, j'ai l'honneur de vous prier d'invi-;r les administrations communales de votre rovince à dresser « immédiatement », sans .istinction entre l'état d'aisance et de non isance, une liste des familles dont un ou plu-ieurs membres se trouvent actuellement sous

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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