Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 December 1918
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s.n. 1918, 29 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4sm4s/
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VIWGT-QÜATRIEWIE ANNfc-E TAIIF BRffiONCES Annonces commerc., petite 1 i gne fr, 0.50 Reclames avant les annonces, la lignefr. 2.00 Faxts divers .' • '• • . 5.00 et 4.00 Sports, -&Kfr. 2.00 Reparations judiciaires • . . a 3.00 Necrologies ...,•».» 3.00 Hos petite» annonces, .paraissant sdmnltanóment dans Ie « XX* Siècle » ei le < Journal de Bruxeiles » au tarif reduit de 1 FRANC les 3 Hgnes, chaque liga* supplementaire 40 centimes. Payement par anticipation. Gnerre, Ia bureau est vente, par stourb* dn bassin ■te, oilelle? oateare. sans frais nli termè DIMANCHE 29 DÉCEMSRE 1918 A f\ centime* ABONNEMENTS J«l©agi bien ou> medj, a tort ou a raison, qu'esfcoe que ceüa pttouwe ? Oeüa prouve qu'en temps cie guerre, que ce soit par 3e fiaüb d'une fantaisie ikijüst© ou par 3e fait dfum droit rfgoureuseaiient exercé, nousi sommes couipés de La mer, que nota*© K*ysbeme de défiense avec Amvens oomme redunt national esib compromis, que nous ne pouvons compter sur des tsecoujPs nous arriivant par cette vcie, qul'on peut nous traneneai une artere vita3te, qu'akisi notre vie est en» causa.. Et qn'on nous disie apictès ceïa, qo^ifi' n'y a pas une « question; de FEscaut »! La presse hoMandaise a répondu a ces rai»sozts que 3'atbitud© da Ia Hofland© avaib été au regard1de f AüHemagne ce qu'etöe avait étë au regardi de ^AngÖ«nre. Les seoouins de ^'Angteberne, nous a-t-on dit, ne voue so-nt pas venus par ipEsoa«fc, mais 1'AUemagne n'a pu faire cTAinftnetrS nine base die sous-marki&. Ces raisons ne nous, touohent pais. Cest uine quesbion de droit que nous debatttoos nous n'étab&ssons pas une balance d'avantages et d'kijcon^véniente. A Ia suite de la gnerre, tons les partis se mettent d'accord sur la nécessité d*nn gouvernement d'nnion. Il s'agit de former le cabinet de Ia trève et de la reorganisation nationale. Ni le parti liberal, ni le parti catholiqne n'ont accordé leur concours conditionnellement: leurs représentants sont entrés dans Ie ministère pour travailler en coramnn a l'osnvre difficile et urgente du relèvement de la patrie. Soul, le parti socialiste fait dépendre son concours de la realisation immediate d'une partie de son programme. Les liberanx ét les catholiqnes consentent a 1'onion tont court; les socialistes ne veulent entendre parier que d'une union condition- uelle.£!&&* L'opinion publique appréciera comme il convient la difference entre ces deux attitudes. C'est tres juste. Les socialistes devraient prendre garde et se modérer un peu. Hya déja quelque temps que les catholiques — et les libéraux aussi, pensons-nous — se sont apercus du caractère réel de l'union nationale telle qu'elle est dirigée. Leur silence et leur facon d'y collaborer ne doivent pas être attribués a la crainte ou a l'ahurissement, mais au désir sincere et a l'espérance de voir par des concessions réciproques prospérer le bien de tous. Us ne sont, aujourd'hui, que trop disposes a croire qu'ils font un marché de dupes, pour que les socialistes aient intérét a accentuer encore cette disposition. Leurs ministres, appuyés et excites par les violences de langage comme par tó manifestations de rue, nous donnent la s&öVj sation 'Irès nette que pour eux le gouvernement n'est qu'un moyen d'arranger les affaires de leur parti. Pendant que les ministres catholiques et libéraux travaiUent pour le pays, le parcourent et le visitent, les ministres socialistes se font preparer des entrees triomphales au Vooruit et comparaissent devant le conseil general de la maison du Peuple. Puisqu'ils ont accepté de collaborer aux affaires publiques, ils devraient donner a leur collaboration une autre allure, tout comme les « prolétaires » devenus magnanimement les collaborateurs des « bourgeois », devraient avoir pour eux d'autres paroles que la menace et d'autres promesses que la lutte. M. Vandervelde, lorsqu'il a condamné et bafoué les «empoisonneurs de l'esprit public » s'en est clairement apergu. Au train dont vont les choses, il ne se passera plus guère de temps avant que les catholiques — et sans doute les libéraux — mettent, eux aussi, une condition a leur collaboration avec les socialistes : c'est que ceux-ci ne les prennent pas pour des aveugles, ni pour des poltrons. Petites histoires du front Soit, nous dira-t-on, maas Èa eodutron? B y a, jusqu'a plus ampfte Snf ormé, a des » soSFntt^ans boHandanses. L'anoien rninisfcre Treuib ©crab qu'iS faut mdearnatioBiBSiser VE&caut. Un pmofesseur hoJandais, Niermeyer, éorib dans le « Teiegraai » que la navigatiior sur FEscaut doib être HbVe en temps de guerte, am» profit de la Belgique et que la HoÉande doit proteger Anrvers contre tout e attaque venant de la ms&r. Le < HandeHsbSad a veut bien qu/on, proced© a uu écfoange de vues, mais le fleuve die peurt? devenir zone de guen^e. Puis enooire on» preconise la construction! d'un camai reliant Anvers a Zee- bnugge....ËS -';!'^: '•l^^S A ces combrnaisons drverses s>uggérées pw des inlbeüïtions loyales, mais d'une efficacité douteuse, nous sera-t-xL permis dP opposes! Sles solutions beiges? Hier, Be Congres da pawtfc socaaliste de Belgiq-ue, tout en condaminant une politique d'agotession visa-vis die la Hc4Sand©,exprimaiib Ifavis «tres net » que 9a navigation sur 'FEscaut doit être « ptametnietufe garanfee en tout temps ». La formule est excefcote, maas ce n/iest qv? une foamoSe. B'autres, preoconpés dies Wéaüités pratiques, ont suiggéré le relèvement de la frontiere beige jusqufa üa rive nord de ifEscaut occideBijtal, touibe question de droit ou de souverainetiéi se trouvanfc ainsi automatiquement résoiue. Amnexion, va-t-on mono dire; visées impériaEstes... Non. Car mous nfentend^ons reen faire par dia violence, ni au mépris du droit. Nous nous adressons au bon- sens, a üa bonne foi, a Ja loyauté de 3a Holttande et nous nous oermetbons de lui suggéfcér ces courtes considiératdons : Premièrte raisoni : om. (dei pent raeaii imaginer de pffius étrange que le tracé de nos fronières dans ces parages. La Oonsfénenee de rsondires ne se senait probablement pas ar^êtée^ a une combinaison aussa absuirde, s-ï, "►rise id© inaéSance a l'adresse du Royaume pont eÉe dressait (P-acte de naassanoe, eBüie n'avait éongé a réduiffe au nfflnam-um-Bes modifications apporbóes aux arrangements de 1815 et vouSri ordfetafSser une situation, qui ©ut été bien dlHEPéVenbe Sans son* araber\sen!tion urn peut brutale en» 1830. Seconde raison :• Era droit international sufrtout, 3a überué, "'ï'usage complet da droit sont inséparabB^s de Ha soutveanaineté. Pour que la Beögdq'ue pussss user Sjbrement de l'Escaut en temps de guerre, ft faut qufeüüe püosse opposer aux üeffioeö naitions non pas un> droit personnels mais un> drain reel. Toutbe autre combanaison> exposerait Sa HoUande a assumer en temps de guerre des responsabüfltés Hourdes et péttfiSIlejusies. TroisLème ïaison' : Nous sommes . aujourd'hni, par uö singullier retour des choses, pnesque les garante de 'Findépejodanice de la Holland©. Qu'en s&raüt-iii adventu de toette indépendanc©, sè nous nous étions ilaissé-s absorber par une . AüHemagsae victorieuse ? N'estül pas acquis que J»Jambition des pangermanistes allÜaib jusqui'a "voufloir étenidre les ümites de l'Empjre du Zuaderezee a FlesSLvngue, de facon a dommiear tombe la eóte jusqu'a Caiais? Nous vous avons uro peu sauvé la vite,cniers amis du Nord, en attirant touie Hafoudre sur nos têtes et peut-êtr© — Dieunous en» garde! — serons-nous atvpeiés a vousLa sauver encore dans l'avenir. Ceèa ne vantil pas que vous aidiez a consoKder motJne force auirflwnent que par des papiers dipSkvmatiques, que l'A13eonagne d"nièn, comme ïeferaiib 'rAMemagne de demaib^ trarbait deohiffons sanis vaknsr 1A. Z. ^»» « Pro Deo et Patrla » LAJOCONDE '. v ; Les * grognards del'Yser », les » anciens de la Ménapie," campagne d'hiyers 1914-15, vous diront que, dans le secteur de Loo — relativement calme a cette époque •— dans la première ligne de defense constituée par la oigue d'Yser, des gars de la 26D. A. décpuvrirent certain jour « leur Joconde », terrée sous les débris d'une niasuro que les obus, casseroles, marmites avaient des longtemps aplatie. La pauvre vieille avait-elle ou non le sourire? L'avait-elle ou non jamais eu ? Qu'importe! Elle était demeurée la, ancrée au sol sur lequel s'étak.' effondró sa cambuse, attendant, obstinée, que la mort voulüt [d'elle, et voila que faisant irruption dans son terrier, les vaillants poilus de Belgique y avaient bonnement établi leur tranchéê. — Faut pas t'en faire, la vieille Mémère, avaient-ils dits faut pas t'en faire! On comprend ca! On est un peu la, vois4u, ma poulette, ma Joconde, en est un peu la pour arranger les bidons! ^JSfc peut-être, qui sait? En dépit de son visage ravagéfde laideur et de-,rides, la pauweövieille évo^jïStèlle pöupeux, dans ce désert tragique du- «, Bachten de Huppe » tout un monde de douces souvenances, car... aux braves pioupious elle était compatissante et, « Madeion ou Joconde », aux f heures de relève, elle activait la bouilloire, versait avec entrain ie café chaud aux patrouilles et répondait aux boutades, hochant sa pauvre vieille tête lourde dé misères:« O! gie dor schamele jongens! » Et les Jass aimaient leur bonne vieille cantinière; ils partageaient avec elle, la soupe, la rata, le tabac; et, sans doute, futelle restée longtemps encore « la Vénus de la tranchéê » si en raison du danger que. courait la brave vieille, la Reine ne l'eüt failftransporter a Tarriere alórs que le secteur^ était devenu particulièrement exposé. Une photo de la Joconde versant le café a nos Jass a paru ei> eoa^aaaps, dans les journaux parisietts. .E. P> Pour rappel, dimanche 29 décembre, a 7 h'. 1/2 du soir, conférence avec projections l lumineuses.'par le lieutenant Norbert Laude, officier a l'armée coloniale, sur: « Comment les troupes belges furent victorieuses au Congo.— Prise de Tabora, capitale du Congo allemand, par l'armée beïge. » La conférence étant donnée a« profit du retour au foyer de nos soldate, il sera peren un droit d'entree de fr. 0.50. Cette conférence sera donnée dans la salie de la rue. Hedsoüeis, 69» Koeèelberg, reveadr* |leench«re* en dêtant, droitans. (30T) mes G. »lot — a entatdia assuiezi a la BeÜ!giqu!e ume lobre csammunffloataon- avec 3a mor. Pour asstnrex. ce résuüibfflb, aft n'a formule aujaiin principe de droit; Ü sJ est borné a consaorer uu© simple regio adm'mihstaató.vei : une communauté de ausivedÉanice. I3i a cxéé, si aous powons aaaasi i£re, U31& inriisvisKon dans la jouissance et, jpoaar Ia gariamfcair, uan© i)rudzvdsi)on admjmist»natiwe. . L'^ME-visLoai eöï ie pSa» de tous les èxpéiiSents et ift nJ est guore, dans lb Code civil', dei regffie p/Üus sa@e que celite qua. interdit tout© s^apuSialaJOin dTimdivdBionj pendant p8lus ueint pas aux batimepts de guerre. Ceux-cd, pour le temps de paix, resSent eouonss aux règjlies particdliières étbc*óes* par chaque pays et pour He. temps de gpuerire, Is sotrüfc régies par lies coniveuitaon6 «obernatóonalies ou par fes usages admas en tnatière de guerre maritime. Si Ie traibé de 1839 ne iregfiie pa» mos droffibsee temps die guerne, al' ne £ant pas en êfcreBurpris : decffiairant Ha Belgique neutre a 'perpêbuföté, la Gonférjeno© n'a pas pjrevu que laBeCfgdque serait atbbaquee oui pouirraib ^ètreptrecisément par urne des Puissances gaganibe de la neufe*ialiiibe. ^ ffiiji ^^ii^fe . Mais aiors, et en raison même du sitaicedtti traite, se pose cefetie grave question :qu'en'. adviiendra-t-iit de Ba Beï^que et de saBibre commumicatcon par ^Esoaut, en teanips'd© guerre?ij&jfë Ce n'est pas, et F on s'etn douftera bien, Ia «reandere reis que la question est souSevée. B5ta De fut a dïWer&es reprises, mais jamais iJ& gouvernement holandais n'a voulu se proXBoncer de fiacon catégorique. EstK» pru"denoe" diplomatique? A-t-il' jugé amuibiïe de répondre a un-e question tenue poutrf otseuse ?■ Pen, import©. Toujours est-tl qu^en 1874, puis quelquies asunées piue tard, puis encore en 1880 .et én 1882, mem» en 1893, 3a question du droit ou on devour de la Hoffl&lnde fut soufl'evée, soit par les débats de projets irieOatdfs a la defense du pays, soit par des anfcempelflations, aont ï'une, mo-tamraent, poribait sur üie maintöe-n des travaux de defense de Terneuzen. Eb dhaque fois, 5e gouvernement, intenpeLTé, aeponidait que « la question, des droits de Ka Hdïïandesur l'Escaut en> temps de guenre mj'était pas perdue de vue et qu'etEte faieait Pob'jet des méditataons du cabinet ». ForiauJe d'autant plu© dapiomatóque qu;effle avaib les apparences d'-une irépons© sans en avoir ni dies avantages, ni les iinconvén/ents. On se souviendra «encore que peu de temps encore avant la guerre, la qaiestiom fut débattue a J'occasion d'un projet de fortifioa.Ibïon. de FUessingiue. Ce projet ayan* paru LesBoches en Belgique M. Vandervelde, apres en avoir parïéala presse, a parlé au Sénat de son attitude en ce qui concerne la presence des^ Boches en Belgique. Je ne sais pas s^il ©siste dans tout© l'histoire de la guei*re un forfait qui soit de nature a susciter plus d'eflroi et, a remplir les cc&urs de plus de haine, que 1'épouvantablé drame dont la commune de Tamines a été le théatee au moment de 1 'invasion. On u'en a doniné jusqu'ioi que des versions ^écourtées et incompletes, Üargiement suf fisamtes toutefois pour nous donner un idéé de ia fatjon barbares dont fes AJÈemands out, martyrise notre pays-Le récit que m'a fiait du diiame um des rares 'habitants qui ont éebappé mjraculeiisement a ia fuaeun teutonne, m'a par-a ei saisissant, m'a fait a ce pomt frissonner que f ai teniu a le reproduire ici dans tous ses détails, tel qu'il me fut raconté par r^ewréaat • escape», M. Edouard CaSebaut, obefgarde au chemdn de fer de l'Etat beige. Voici ce que M. Oaïïebaut m'a raconté. ; -— Cest *e 21 aout 1S14, vers | h'eures du matin, que 1'avan/b^ande aüemaude se présemba a G^aaxsnes EÜe s'y buèa aux troupes franboaises et fit demi-tour après avoir laissé un certain nombre de prisonuders aux mains d© nos allies. A huit neures, je me dkdgeai vers la gare pour y fake mon servdoo et j'y demeurai juscju'a Üa toute dernière mkiate. Je ne me décidai a «entrer ohe» moi qu'en entendant des balies sifner a l'krtéiaeur de la (ga&e. Je tiouvai la maison vide. Ma femme, prise de peur a la suibe des ineen- Ses discours sont habiles, car ils font dévier sur quelques exceptions" prétendüment émouvantes, Tintérêt que tout le pays prend a voir expulser les Boches de chez nous, Le public n'est pas le moins du monde satisfait de ses declarations, Il n'admet point que des difficultés de transport, ou des conflits entre le département de la justice et la süreté militaire, assurent aux Boches notre hospitalité et nos egards. Peu nous importe que l'expulsion des Boehes concerne le ministre de la "justice ou le ministre de la guerre. Qu'on les expulse. Si l'on craint qu'ils n'aiilent raconter en Allemagne des choses intéressantes—lesquelles, mon Dieu? — qu'on les interne tous. Telle doit être la regie, non en theorie, mais en pratique. Si l'on pretend manquer de locaux pour I les interner, qu'on suivie l'exemple des Allemands. Ils n'en manquaient pas eux! Si l'on n'a point de moyens de transports suffisants qü'on fasse appel au mode de locomotion tant vanté par les communiqués boches : les jambes du fantassin allemand. Une fois tous ces indésirables expulsés ou mis en lieu sur, il sera temps encore d'examiner les exceptions qui émeuvent a tel point le cceur deM. Vandervelde, de M. Vandervelde qui a passé la guerre au Havre et n'a pas vu les boches a l'ceuvre chez nous et. 4|es d'Auyedais, s'était enfuée avec ma pe- nesaitetne saura jamais de quelle haine sans pitié. notre population les poursuit. ON S'ABONNE AU "XXsSIÈCLE,, jasp'aa SI dicembre 1919 POUR 20 FRANCS tifce nlle et ]e me pus savoir ou elle e'était réfüeiéé, Puur les abonnaments d'une daróe inférteure 2 ÖH AH, le prïx reste flxó a par mols Uaugmentation du prix des abonnements est commune è tous les journaux d'Europe. Mie est surabondamment Jus* tWée pat' f augmentation du prix du papier. Leprix de so :FikA.2sras ne représente d'ailleurs qu'une dêpense inférieure a S 1/2 CENTIMES PAB JOUR Nos anciens abonnés de 1914 ont droit, s'ils reprennent un abonnemeatjusqu'au 31 décembre 1919, a une ristourne de 3 ir., représentant la vateur de 'quatre mois pendant lesquels notre Journal n'a pu leur être servl a cause de ^occupation allemande' fJÜÏ5üStZüu*ÊMA3*jMu*MMM hu ^iwwi commandant des troupes aüemandtes en AfWque, et son état-major soafc rentres en AUemagne via Baerte-Duc; il en est de même du personnel des bureaus: instaües a Tunrihouifc (44 ibu.); le oommis-saire civü est égialement parti "pear la même route. Les polioiers secrets, param ïiesqu^s iLeva," KMmie, Winictelstraoker, etc., óe jsonit^pas—èes;- incormus pour .les BrUsxeMois qui out été détemss pofitiqpas a Tórnihou^Jèiit emprunlé -ta/imëm© voie et soïït partós ia-.noiii. öfin ó?écbapper aaisx ftireüKs ds la popoilace. Tout le personnel des 'fzens gpaoc&s tezapefas tav stafiés au Goïè^e des Jésuétea, è> tPInsiatut Samt-Véctor et a l>Hospice des VieiftardË ^fue les Bo-obes nfónt .pas eu üionte de iMre évacuer), est porti via Baerle-Duc. En anème temps, é nous est arrive (te pare au-tomoibdle de Gand, des «amntïtós de canons lourds,~ &nalement des régÈnente et des iré^ianiaatsd'imfanterie b6che; ös passaient Jour et süuü, etune grande par#e a été dorigée sur weekte-Mars-plas./) Les sold&te' dfeaSent! aus SMataaife qaae, a Weelde-Merxpias on dJöposa^ atmes et aóonifcions d'ans des wagon© spéöte.ux et qtfune fois emtvés a ïa firontière a^emancbe, les soldats reoevajenst .leurs airmes de maaos des (HoDaodais compiaii-sants. Le 11 oovffl&bre, nai détacnemecit de bateaux a moieur venané de Zeelxnigge vié. Anwers — SL y en avait 27 — est passé par la cfiznft eb est pawfc pour ia Hoilande via Arenijlesa^et Ma0Bte&i&vA- Oomme nous arrivions pres des officiers Allemands, ceuxci nous accueiöirent avec bratalité et nous insulbèrent. •Un de ces grades gesiaculaife avec son revolver. J'essayai de lud démontrer mon innocence; il me cria avec colèro : « Taisez-vous! Vous êtes tous les mêmes; vous" aülez mourdr! » puis il m'appttya le canon de son (revolver sur la bouche. Personae de nous ne doutait de la vérité de ses paroles et tout le monde était affolé. Nous courions, les bras ievés, en poussant des oris marticulés, convaincus que notre dernière feeuro avait sonné. Et nous étions la avec tcreize f oman es et enfauts a moitié morts déja d'épouvante. On nous ordouna de nous ranger centre un mur, pres de i'éghse. Des soldats s'approchèrent, mais fl ne tirèrent pas et nous 'donnèrent' l'ordpe d'avancer devant eux. Nous crömes qu'on aüadt nous exécuter en un autre en•droib•. Vers les AHeux Nous traversames le vdllage, entre deux rangées de maisons en iSamnies allané vers les , nous vimes arriver a notare renjcon'ta'e d'aur tres habitants de Tamines et des vüQages vois9DS et nous fumes, tous, enfermés dans r&güse. Oetieci étadt a ce poè&fc reanphe qu fi n'y avait pas moyen de s'assaoir. Des 8old0te se promenaaent dans fe 3ieu saiat, le cigaie aux Jèvres, la baïonnetfce plantée au canon du fusü. Mais de nouveaux confcingeute de prósonxnees aiidvèrent et un officier ordouna aux; jeunes filies de sortir et d'afler s'installer dans récole voisine. . Qusedques minutes après, un officier aöemand entre et vint dire quelques mots au cure. D lui anfnonoa que fe village tout etnteer, a -l'exoeptkm de I'égfee allatfe être brulé, parce qu'on avait tiré, prétfeendaife-il, sur les soJdate. Ferseadé q»e nous affliynft èlse "oagtemps encore,, faöa-b essayer dans le fond de l'église un grand mouvement' | et-, presque aussdtdt, on donna l'ordre a toos les hommes de so$Air «pour être fusillés » : Décrdne les scènes de désespbir, de folie, qui se, produisdrent a "ce montensfa serait choss impossible. Mettez-vous dans la situation de ces, pères de familie que l'on condam» nait asasi sommairemen^ a quitter leur femmes et leurs enfant© groupes autour d'eax! et a s'en aller a la mort. Des femmes, lea yeux hagards, s'accrochaient désespérémeufe aux soldats, >les suppliant de leur permettrei de ©uivre leurs maris; des enfaute se tralnaient a terre aux pdeds de leurs pères. Les soldats 'demeuTaient insensibles, rioanaient et nous menaoadent de leurs baïon-nettes. La marche a la mort Dans ce monuent j'apercus, entourée .Ai -sa familie en pieurs, une femme en compagnde de laquelle ma femme et sa fiUettef s'étaïent enfuóes le matin. Je rembrassai es lui diemandai de faire mes adieux aux miens* Manutes terribles et dont je me souvdeneen! frissoimant. Au debore, on placa par rangs de quaere et c'est ainsi que nous avons été condüiès a la mort au nombre de plus da six cents. Jout le Hon® de notre calvairev des soldats nous önsufctaieEfifc, nous crachaieaab au visage, raadent de -notre désespodr. On nous fit nefaire a ffebours le chemin que nous avions pris en arravant. Au coin de la» rue de la Station, on nous fit entrer dans un magasin d'épdcer-ies en flammes et dons certains mams déja s'étaient abattus. Puxs^ on nous obligea de ressopbir par la fenêtre au pied de laquelle on nous attendait avect des fouets pour nous cingler le visage. Lea sauvages! Alors on nous ddrdgoa vers la. Place 'Communale, devant Ia -Sambre, oit devait avoir üeu rexécutóon, et ou devaient se passer

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