Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 11 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3t9d50gs5g/
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SAMEDI 11 JUILLET 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE N« 192 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. .... .. fr. 9.00 Six mois . . . .... 4.610 Trois mois ...... 2.95 Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union postale. . -. . . • • 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition JfJjt (10 h. soir) Edition ï£ (minuit) LE XXᵉ SIÈCLE Téléphones 3B46 et 3SS3 Znstarzl-are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligM . 0*4% Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. . . » 2L0Q Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . . . . » 2410 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION Comment « ils » sont d'accord... Les menaces du « Peuple » Le citoyen de Brouckère continue, dans lo «Peuple»? à démontrer « l'urgence de la revision ». Démonstration simpliste : le citoyen rappelle les violences des précédentes agitations révisionnistes et la grève générale de 1913; puis il nous menace, pour un jour prochain, de troubles au moins aussi violents...Cela vaut exactement la démonstration de l'escarpe qui, pour vous persuader de l'urgence qu'il y a à lui remettre votre bourse, vous met son escopette sous le nez, vous en vante la précision et vous fait part du parti qu'il en tira jadis en semblable occurrence. Si c'est un apostolat que le citoyen de Brouckère prétend exercer à 1 usage des lecteurs du «Peuple», nous ne pouvons qu'admirer une fois de plus le procédé. Seulement nous verrons bien si le citoyen de Brouckère descendra dans la rue le jour — prochain à l'en croire — où ses évocations de « l'horizon chargé de nuages », de « la foudre menaçante », de « l'atmosphère d'orage » auront produit leur effet sur sa clientèle 'habituelle. Si c'est une discussion que le citoyen de Brouckère entend provoquer, ceux que n'effraie point son tonnerre attendent d'autres arguments pour prendre sa thèse au sérieux. Pour persuader ses lecteurs de l'efficacité de la violence, il est, du reste, forcé de prendre avec la vérité historique des libertés dont voici un échantillon : « Quand, pendant la grève générale, M. de Broqueville, reniant ses déclarations antérieures, consentit enfin à charger les XXXI d'étu-:lier tout le problème électoral sans restriction d'aucune sorte, il fit en somme d'autre façon ce à quoi Beernaert sJétait résigné en 1890. » M. de Broqueville n'a renié aucune de ses déclarations antérieures, et la commission des XXXI est chargée d'étudier une réforme éventuelle de l'électorat communal et provincial. Et les matamores de la grève générale ont beau faire les fanfarons aujourd'hui. ' Leur équipée ne leur a rien rapporté si ce n'est le ridicule d'accepter, après huit jours de grève, ce qu'on leur offrait depuis longtemps, ni plus ni moins. A part cela, rien d'intéressant dans les trois longs articles du citoyen, si ce n'est, peut-être, un blâme solennel aux libéraux qui lâchent la revision. Il serait plus intéressant que M. de Brouckère, adversaire déterminé, il y a 'huit jours, du ministère d'affaires, nous_ dît si son ami Destrée l'a converti à cette idée. Mais quoi que nous disions pour le faire parler, il se tait. C'est donc bien difficile ? Ainsi intitule la «Flandre libérale» (numéro du 10 juillet) le résumé qu'elle donne des articles du terrible citoyen de Brouckère, dit (e Malbrough du parti socialiste, aussi formidable et aussi irrésistible que la grève générale elle-même. 'Citons : « Dans son second article M. De Brouckère retrace l'historique de la grève .générale de 1913, en célèbre le calme, la grandeur, et en magnifie le succès. « Si le gouvernement a cédé, c'est qu'il voyait bien que jamais il ne pourrait venir à bout des nôtres, que nous serions « indéfiniment » en mesure de recommencer... » « Indéfiniment » est imprimé en lettres grasses. Inutile d'insister sur la menace que ce mot contient et sur la signification.de cette étude. L'autre jour déjà le « Peuple » jetait une menace de grève générale à je ne sais quel journal clérical. Sans connaître les conclusions de M. De Brouckère, et quelle que soit la prudence avec laquelle il les rédige, elles apparaissent très nettement. Le sens des articles, et tout ce que le lecteur en retiendra c'est ceci : « Si vous ne faites pas la revision, nous recommencerons la grève générale. » Et cela, c'est la grosse, la lourde faute, la gaffe irrémédiable que depuis des mois la presse cléricale s'acharne à provoquer, la seule chance de salut du gouvernement clérical. » La «Flandre» a l'air de dire, en somme, que M. de Brouckère travaille pour le gouvernement. Nous sommes autorisé à dire que iette information ne repose sur aucun fondement.ùa presse socialiste et le ministère d'affaires Si le «Peuple» est muet sur la- conversion le M.Destrée au ministère d'affaires,le «Journal dé Charleroi» parle pour deux.Le «Journal de Charleroi» adhère solennellement, dans son numéro du 10 juillet, au ministère dont M. Destrée vient d'exposer les mérites 3t de décrire les bienfaits aux heureux et privilégiés habitants de Piéton. De la part d'une feuille qui, il y a quinze jours à peine, exigeait la dissolution du Parlement, la menace à la bouche, préalablement à toute loi, à toute réforme, à la reyision même, cela n'est pas banal. Un ministère multicolore ferait aujourd'hui le bonheur de ce farouche jacobin, qui ne voulait, il y a quinze jours, que le rouge le plus sang de- bœuf !... Ils ont je tonnerre bruyant, mais contradictoire, les farouches démocrates du pays de Charleroi. La presse libérale n'est pas moins divisée Et les Collèges échevinaux?... Fait piquant : la presse libérale n'est pas moins divisée, sur les mérites d'un éventuel ministère d'affaires, que la presse socialiste. Après l'«Etoile» et l'«Indépendance», le «Matin» d'Anvers chauffe l'idée tant qu'il peut. Ses arguments, nous n'hésitons pas à le dire, sont curieux. Ils méritent, on va le voir, l'exposition publique. Citons : « Alors, écrit notre confrère de gauche (n° du 9 juillet) — alors c'est-à-dire dans le cas où le parti catholique ne serait plus qu'une minorité. N. D. L. R. — il faudrait bien en revenir à la véritable conception parlementaire, d'après laquelle les ministres ne sont rien que des fonctionnaires, mandataires du pouvoir exécutif. Il faudrait bien que le Parlement exerçât la souveraineté qu'il a abdiquée entre les mains des ministres ; il faudrait que cessât la confusion entre le mandat exécutif et le mandat législatif des ministres-députés. Cela ne peut se réaliser que par l'incompatibilité entre ces mandats. Que l'on remette les ministres à leur véritable place, qu'ils exercent un pouvoir modérateur, et non directeur, et les affaires du pays n'en iront que beaucoup mieux, que l'on appelle comme on le voudra un cabinet extraparlementaire. » Ce n'est pas d'une aveuglante clarté. Si les ministres ne sont, dans la pensée du i «Matin», que les MANDATAIRES DU POUVOIR EXECUTIF, et si l'établissement d'un ministère d'affaires doit avoir pour premier résultat de les remettre à cette place, comment s'y prendra le Parlement pour exercer la souveraineté? Quand les ministres ne seront rien d'autre que les fonctionnaires de l'exécutif, l'exécutif — c'est-à-dire le souverain — sera maître du ministère et du Parlement, nous paraît-il. Et ce n'est point là le plus petit des bâtons que nous voyons s'insinuer dans les roues du ministère d'affaires. Que gagneraient à l'opération le souverain et le pays Nous ne le voyons pas. Mais toute la presse libérale ne participe point à l'essai de culture en serre chaude tenté par l'«Etoile», l'«Indépendance» et le «Matin». Nous avons déjà fait entendre les observations et objections de M. G. Lorand dans l'«Express». La «Dernière Heure-» larde de sarcasmes, dans son numéro du 10, cette combinaison sauc/renue et boiteuse. La cita tion textuelle s'impose, ici, absolument : « Il V a quelques années, au nom de la R. P., d'aucuns proposaient de partager les écharpes d'échevins entre les divers groupes des conseils communaux. Aujourd'hui, ce sont les ministères que l'on voudrait livrer à cétte arlequinade. Voyez-vous d'ici les collectivistes attrapant le portefeuille de la guerre et les affaires étrangères; les libéraux, les colonies et la marine, tandis que les cléricaux conserveraient' l'intérieur, l'instruction publique et le reste ? D'autres combinaisons ne paraîtraient pas moins saugrenues ou boiteuses. Du moment, bien entendu, où l'on envisage la lutte politique comme un combat d'idées destiné à faire triompher une même conception, un même idéal dans tous les domaines, de l'administration de l'Etat, et non comme une sorte de chasse aux prébendes et aux places, dont chaque groupe doit s'efforcer de recevoir un morceau.Un gouvernement à la sauce proportionna-liste, ne serait plus un gouvernement. Ce serait un bureau de placement en trois ou quatre départements. Et puis, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Nous avons, en Belgique, des républicains et des royalistes. Au nom de la R. P., on pourrait demander à Albert Ier de se retirer avec discrétion pendant quelques mois de l'année, pour nous permettre de jouer république et d'élire un ou plusieurs présidents d'après les différentes nuances républicaines. Après cela, quand les femmes se mettraient à voter, elles pourraient aussi, toujours au nom de la R.P., réclamer leur part de portefeuilles. » Notre confrère radical met le doigt sur les deux vices les plus graves et les plus dangereux de la combinaison honorée présentement de l'adhésion de M. Jules Destrée et favorisée de l'enthousiasme de la population de Piéton lez-Charleroi : 1) up ministère d'affaires deviendrait tout de suite un bureau de placement pour quelques départements ; 2) quelle raison de ne''pas faire aux collèges édhevinaux de messieurs les libéraux et socialistes ce que messieurs les libéraux et socialistes voudraient faire au gouvernement du pays? Nous nous réservions d'aligner, un de ce^ jours-ci," cet argument. Sont-ils prêts à ouvrir les collèges échevinaux aux représentants des trois grands partis politiques, ou bien à remplacer les échevins anticatnoliques par des « fonctionnaires » sans couleur, les hommes d'Etat qui proposent présentement leur ministère bigarré à l'aamiration du peuple belge? Oui, nous nous promettions de leur montrer un de ces jours, quand ils auraient fait encore quelques pas, le terme du chemin où ils s'aventuraient à la légère. Nous n'en remercions pas moins la «Dernière Heure» de nous avoir devancé... L'utilisation des déchets combattue par un journal radical La «Dernière Heure» n'est pas plus tendre ; pour le fameoix système dit de Y utilisation : des déchets, inventé comme on sait, par < M. le député radical Vandewalle, qui n'avait ; peut-être pas le choix des moyens pour arriver à la gloire... Plusieurs feuilles libérales < se promettent merveille de cette invention, ; destinée, selon elles, à faire enfin violence à 1 ces imbéciles d'électeurs qui s'obstinent, i depuis plus de trente ans, à ruiner les calculs ] et à déjouer les combinaisons d'une opposi- < tion qui, ignorant manifestement l'A, B, C ] de son métier, le fait exprès, dirait-on, de blesser les sentiments de la majorité du 1 peuple belge. * < Quand un électeur aura voulu voter pour i M. X... exclusivement, il votera dans la réalité, grâce à la machine inventée par M. Vandewalle, pour M. Z..., qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam... On sait que la gauche libérale, dans sa dernière réunion, a sommé le gouvernement d'introduire cette méca- 1 nique dans « l'arsenal de nos lois », préalable- < ment à la revision elle-même. Si cette méca- i nique ne sort pas démantibulée de l'abata-ge i ci-dessous, nous nous engageons à faire < amende honorable à la statue de l'ex-abbé < Renard et à son auteur. 1 « Un brave député, excellent démocrate, dont , nous apprécions d'ailleurs beaucoup les nié- ,] rites, s'est mis dans la tête, avec un certain ' nombre d'autres proportionnantes fervents, d'utiliser les déchets électoraux, écrit plaisam-ment la « Dernière Heure ». Dans son système, les candidats de chaque arrondissement auront le droit de « déclarer qu'ils appartiennent, au point de vue de la répartition des sièges, à un seul groupe électoral ». Après une série d'opérations imposantes et compliquées, un bureau établi à Bruxelles « appellerait les groupss à recueillir les sièges restés disponibles », à la suite d'une répartition analogue à celle qui existe actuellement, et « attribuerait à chacun d'eux chaque siège lui revenant dans l'arrondissement où sa .fraction locale se rapprocherait le plus de l'unité ». Nous allons, c'est entendu, être accusés de sacrilège; n'empêche, il faut que nous le disions : cette télégiaphie électorale ne nous enthousiasme pas le moins du monde. Nous y voyons., au contraire, de très graves inconvénients. Le principal est de reléguer encore davantage l'électeur au rôle de machine à voter, dont quelques manitous disposent suivant leur bon plaisir. _ Avec un tel régime, on aboutit en plein a l'élection indirecte, dont les Constituants, fort sagement, n'ont pas voulu et que le législateur de 1899 a introduite timidement dans la loi. » Si les inventeurs de l'utilisation des déchets répondent quelque chose qui vaille ou quelque chose tout court, nous le dirons. ^ Mais que le lecteur friand ne s'en forge pas trop vite une félicité... i Le temps p'il îait... et celui p'il fera Uccle, vendredi xnatin. < Le baromètre descend sur le sud-ouest des t Iles Britanniques, d'ouëst de la France et la , péninsule hispanique, et monte sur le reste de l'Europe. 1 Le vent ûst faible, d'entre nord-ouest et est- , nord-est, sur nos contrées, où la température est comprise entre 17° et 20°. - Prévisions : Vent E., faible; beaiïa < QHRONIQUE DU JOUR NOUS RECOMMANDONS A L'ATTENTION de nos lecteurs un article publié en tête de notre 4e page. L'auteur y examine de. façon fort intéressante un des problèmes lés plus importants qui se posent actuellement dans notre colonie. BRAVE BETE... Le Terre-Neuve mobilisé par le «Peuple» pour sauver l'ingénu qui avait adressé l'expression de SON RESPECT, le lendemain du crime de Sèrajevo, aux assassins de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse! sa femme, pousse à notre adresse quelques] aboiements. Brave bête ! Elle a fait ce qu'elle pouvait. Mais elle ne peut pas grand'chose. La voilà qui raconte que c'est l'Eglise qui a fait assassiner Henri III, Henri IV, et le prince d'Orange! L'Eglise? En êtes-vous bien sûr ? Vous disiez l'autre jour que c'était le « parti catholique ». Et nous nous attendions à des révélations sur le rôle joué par M. de Broqueville dans ces assassinats... Le Terre-Neuve du («Peuple» s'est mouillé en pure perte. Pour prouver que le «Peuple» n'apas salué avec respect les assassins soldés, il faudrait pouvoir effacer plusieurs articles du '«Peuple». Mais cela, nous ne le permettrons pas. Ce n'est pas pour rien que nous sommes conservateur. Ce n'est pas pour rien j que nous sommes. catholique. Nous conser-; verons avec un soin pieux les salamalecs ; adressés par le «Peuple» à ces deux misé- t rables. Et nous les afficherons, à l'occasion, j comme un échantillon de l'imbécile férocité du moniteur officiel de notre parti socialiste...»o« DE CHARYBDE EN SCYLLA' La «Dernière Heure» ne juge pas autre- ^ ment que nous la nouvelle incartade commise j à Londres par M. Vandervelde à propos des ' campagnes congophobes de ses amis d'Outre- j Manche. « On chuchotait, écrit le journal libéral bruxellois, que M. Brieux, inscrit pour parler au nom de l'Académie française, avait refusé et était parti en claquant les portes ! A la place de l'auteur des « Avariés », la a parole fut donnée à M. 'Emile Vandervelde. T Hélas ! c'était tomber de Charyfode en Scylla. Le remarquable orateur, pris de court sans g doute, fut inférieur à lui-même. Il mit les pieds t dans le plat avec insistance ,en parlant à la fois ^ de Waterloo et du Congo, terrains d'entente ^ discutables ! ». Notre ami Graindorge montre très bien, dans son article d'aujourd'hui, la lourde faute commise en cette occasion par le leader e socialiste. >. »o« è L'HEURE HEUREUSE De l'«Indépendance», cet extrait de la plaidoirie de M® Morichar pour Wilmart : » t « Et l'avocat parle en raillant du «joyeux» Nestor : ^ « Ceux qui ont appelé Wilmart le « joyeux r Nestor » ne se doutaient pas combien ils étaient loin de la vérité. r L'heure de soulagement, l'heure heureuse, fut celle qui suivit son arrestation ». d On entend Wilmart murmurer : « Oui, c'est ^ vrai ! » j « Le soulagement, la délivrance de sa vie de regrets et de remords, ce fut son arrestation ». e Après ça, passez les oignons, s. v. p. p Cet heureux Wilmart a toutes les veines, c s'il faut en croire son avocat. Son exception- l nel optimisme fait pour lui un moment déli- r cieux du moment où Pandore lui met la main au collet. c Seulement, si l'heure heureuse fut celle s qui suivit son arrestation, pourquoi diable b prit-il la fuite et alla-t-il se cacher dans une n lointaine retraite1? 1î Son honorable conseil ne manquera pas de u nous apprendre, à la prochaine occasion, que à 3e fut par mortification et pour se priver des profondes jouissances de la prison. Et si Nestor, défendu avec autant d'habileté, n'est pas acquitté et, par surcroît, dé- c 2oré de l'Ordre de Léopold, notre surprise v sera considérable. P »0« » p VAILLANT GUERRIER h On nous écrit de la porte de Namur : « L'«Indépendance belge» va-t-elle, à son tour, tomber au rang d'un dépotoir de rancunes personnelles? Elle vient de publier un uechant article contre le secrétaire du cabinet du ministre de la Guerre. Bel acte de courage, de la part d'un officier, que d'attaquer un camarade empêché, de par ses fonctions, de se défendre ! _ ■ Ce guerrier de la plume (d'oie) raconte gravement que M. de Broqueville va quitter * [e ministère de la Guerre et que le général le Selliers le remplacera. Nous n'hésitons pas à le dire : toutes ses listoires valent celle-là, exactement... REGINA. Bulletin politique • »o« La Chambre française vient d*être saisie à nouveau du projet de budget pour 1914, que vient de voter le Sénat en y incorporant l'impôt sur le revenu. Elle a modifié quelques-uns des chiffres arrêtés par le Sénat. Au sujet de l'impôt sur le revenu, on prête à îin certain nombre de députés Vintention de reprendre pour leur compte le contre-projet développé au Sénat par M. Tour on, qui se borne à substituer au système d'impôt sur le revenu une supertaxe additionnelle aux contributions directes. D*autres déposeraient même une motion de disjonction, alléguant qu'il est impossible de voter au pied levé le projet tel qu'il a été adopté par le Sénat. — La dernière note de la Turquie a produit une bonne impression à Athènes, dans les milieux of ficiels et. diplomatiques, où l'on remarque son ton très conciliant et \e visible désir que des relations cordiales soient établies entre les deux pays. — Au ministère des affaires étrangères ie Russie, on déclare, à l'occasion de l'arrivée de Turkhan pdcha, que la Russie *ie peut fournir de secours financiers à VAlbanie que si VAngleterre et la France donnent Vexemple. La Russie ne tolérera pas l'appui militaire cle la Roumanie à V Albanie.. Le juste milieu > (M). M. de Broqueville est décidément un hom-îe heureux. Voici que ses adversaires se hargent eux-mêmes de démontrer qu'il a aison. Hier, à propos du discours de Turnhout, le Journal de Liège» accusait le chef du gou-erneme'nt de flamingantisme. D'autres Ruraux libéraux -wallons ont aussitôt entonné a même antienne. Pendant ce temps, les Durnaux libéraux flamands trouvaient dans c même discours la preuve que M. de Broque-ille est un affreux wallingant, un abomi-able fransquillon. Ainsi, la «Nicuwe Gazet» d'Anvers repro-he au chef du cabinet de n'avoir fait que e petits morceaux de lois flamandes et « de ouloir doter la Flandre d'un « avorton d'uni-ersifé flamande » voué d'avance à la îort!.. » La «Métropole» souligne très bien ce qui essort de tout ce tapage : « Les journalistes libéraux, écrit notre con-rère, ne savent pas lire, ou du moins ils sent les textes qu'on leur soumet, non en bservateurs impartiaux et avertis, mais à tra-ers toutes leurs suspicions, leurs préventions t leurs préjugés politiques et linguistiques. M. de Broqueville aura beau faire, il ne con-sntera jamais des adversaires de cet acabit. Aussi bien, ceux-ci, avant de critiquer, ne îraient-ils pas 'bien ;de se. mettre d'accord ? Enfin au fond, la juxtaposition de commen-lires aussi contradictoires que ceux que nous enons de mettre en regard, prouve éloquem-îent une chose, à savoir que M. de Broqueville st aussi loin des exagérations des waLlingants ue dés excès des flamingants. Ainsi, il ne aurait contenter ni les uns, ni les autres. Mais ralliera l'opinion dè la masse moyenne, des rais Belges,-de-tous ceux qui veulent 'l'union ,nguistique dans le respect des droits légi-imes de chacun ». Pour une fois, flamingants et wallingants uront travaillé à une œuvre commune... sans î savoir. -ES NOUVELLES Le roi Albert aux régates du Yacht Club Il est aujourd'hui certain que Sa Majesté ssistera aux régates jubilaires du Royal acht Club d'Anvers. Le Roi arrivera à Anvers dimanche vers heures et demie du matin, se rendra aussi-î>t à bord de la malle « Stad Antwerpen » et e là passera en revue les yachts se rendant la course. Vers midi, Sa Majesté quittera i malle et rentrera à Ostende. Le^ord-maire de Londres b les membres du County Council arriveront la gare du Nord à Bruxelles le 21 juillet, 5 heures de l'après-midi. La réception sera très solennelle; les Bru-ellois reverront les trois carrosses somp-aeux spécialement amenés de Londres com-îe lors d'une précédente visite, les chevaux nperbement empanachés, les sheriffs, les al-ermen, toute la suite si pittoresque du lord-îaire...Le programme définitif des fêtes sera ar-3té prochainement par le Collège. Un dîner de grand gala aura lieu au Palais e Bruxelles. Le premier magistrat de la Cité quittera ruxelles le samedi 25 juillet, à 1 heure de après-midi. Le concours agricole d'Uccle M. Helleputte, ministre de l'Agriculture t des Travaux publics, visitera dimanche rochain, à 2 1/2 heures, le concours provin-al d'animaux reproducteurs, qui a lieu, à ccle, dans les vastes prairies de la Brasse-e de la Couronne. Le concours, organisé par le Comité agri-)le d'Etterbeek, promet d'être très intéres-mt. Les inscriptions de chevaux, de bétail ovin et, particulièrement, de lots de 4 ju-ents, sont nombreuses. Le département de , guerre y envoie ,hors concours, quelques-ms de ses plus beaux spécimens de chiens mitrailleuses. Au Touring-Glub C'est le dimanche 12 juillet qu'a lieu l'ex-îrsion des membres du Touring Club à Dou-•es et Folkestone. On nous demande de rap-îler aux Bruxellois qui comptent y prendre irt qu'une messe sera dite ce jour-là, à 5 cures, en l'église du Finistère, de telle sorte i'ils puissent facilement se rendre à la gare x Nord pour le départ du train spécial. Nous avons reçu : Pour le jubilé du R. P. Rutten : La Jeune Garde de la 4° section, Bruxelles fr. 5 Pour la nouvelle église d'Elisabeth-ville fr 10 Les Réflexions de M. Graindorge iO«—1 M. Vandervelde à Londres Le citoyen Vandervelde a jugé bon de re îouveler le geste peu fier par lequel il s'était listingué, il y a quelques années, lors de la re-nise du chèque de cent mille francs au fon-lateur de la Congo iReform Association, E. D. VIorel. La semaine passée, dans une réunion nternationale à Londres, il a publiquement fé-icité l'Angleterre d'avoir houspillé son pays iu sujet du Congo. Et toutes les gazettes so-iiailistes d'applaudir. C'est un triste exemple des faux pas que fait :ommettre l'esprit de parti poussé à l'outrance. ,a politique étrangère est la pierre de touche lui permet de classer les leaders parlementai-es; ceux qui abordent ce domaine délicat avec es mesquines préoccupations du député d'op-x>sition se rangent d'emblée dans une catégorie dont le pays doit se méfier. Certes, il y a eu des abus au Congo; il y a nême eu plus que des a'bus isolés : dans les lernières années de l'ancien régime, ie système lu gouvernement a été vicié; mais quelles" que urent les erreurs et les fautes de l'Etat in-lépendant, il est profondément injuste de faire îonneur à ceux qui ont condamné son œuvre n bloc, en menant contre lui la campagne mal-îonnête que l'on connaît. Pour juger équitablement la création de Léo-)old II, il faut se souvenir de ce qu'était le "ongo en 18S0; il faut se remémorer la glorieuse ampagne arabe qui a libéré l'Afrique d'un léau plusieurs fois séculaire; il faut se persua-ler que, sans les gros risques encourus et les ;acrifices consentis par le feu Roi, aucun des irogrès réalisés aujourd'hui n'aurait même été jossibOe. C'est ce qui a permis à un juge aussi évère que le P. Vermeersch de rendre un écla-ant hommage aux services rendus par notre ouverain à la cause de la civilisation. E. D. Morel et sa -bande n'ont jamais su faire e partage, et M. Vandervelde se rend complice le la partialité qui a trompé sur notre compte me partie de l'opinion anglaise. M. Morel a été tour lui un allié dans ses manœuvres antiroya-istes, et rien d'autre. Je n'admets pas qu'un îe'lge loue le zèle humanitaire de ceux qui ont éservé toutes leurs sévérités pour nos compa-riotes, en fermant'soigneusement les yeux sur e qui se passait dans les possessions des autres iuissances occupant des territoires dans le bas-in conventionnel du Congo, et soumises, par onséquent,aux mêmes obligations. Je n'admets ►as qu'un Belge déclare que c'est la pression le l'étranger qui nous a poussés dans la voie es réformes, alois que nous étions bien décidés , réaliser par nous mêmes toutes celles dont la éce.c.S'ité> avait ét«| rec.cmnup. , i - L'esprit de dénigrement l'emporte sur le sen-iment de la justice et de la dignité. Passons! Mais puisque M. Vandervelde apprécie tant 2s leçons que nous donne l'Angleterre, je me lermets de lui en signaler quelques-unes dont I pourrait faire son profit. S'il a étudié les rincipes qui dominent la politique coloniale de ette grande nation il aura pu faire entre autres eux constatations : L'Angleterre ne craint pas de montrer que 'est par l'exercice d'une autorité forte et sa-hant se faire respecter dans ses moindres pré-ogatives que l'on sert vis à vis des indigènes idociles et paresseux la cause de la vraié ciivi-isation. Qu'il nous aide donc à réformer sur e point la mentalité craintive de nos compa-riotes ! L'Angleterre nous montre ensuite qu'un Etat olonisateur désireux de faire œuvre durable oit considérer comme un devoir impérieux de a*ci!liter par tous les moyens la diffusion du hristianisme, condition « sine qua non » du elèvement matériel et moral des noirs. Qu'il omprenne donc que des attaques comme celles u'iil a lancées en 1911 contre les missions, les emparant à des maisons de tolérance, relèvent e la plus basse des polémiques. Je suis con-aincu que si un député se permettait de faire ntendre des paroles semblables au Parlement e Westminster, il soulèverait non seulement la Jprobation des profonds réalistes que sont les ommes d'Etat anglais, mais se verrait encore ua'lifié par l'opinion de calomniateur puiblic. Voilà les vraies leçons que l'Angleterre don-e en ce moment aux Belges mêlés aux discus-ions coloniales; >M. Vandervelde ferait bien de îs méditer au lieu de se livrer à des gestes qui, our l'immense majorité d'entre nous, ne onstituent, selon la très juste expression de ce )urnal, qu'une inconvenance de plus. Graindorge. >ÏSlfËS PRINCIÉRES Le prince Henri «le tioiianae chez le roi de Danemark,' j C'est un million an moins qui est gaspillé ciiaqne année, dans les admlms-tratioiis centrales, en prétendes et en indemnités... Nous avons reçu d'un groupe de fonctionnaires des Finances la communication suivante : « Votre œuvre d'assainissement reçoit l'approbation générale, sauf, évidemment, de ceux qui ont créé les abus et en profitent. Ceux là tremblent dans leurs prébendes. Une légère critique a été exprimée : vos révélations atteignent tout le personnel de la Trésorerie ; il conviendrait de préciser davantage et votr,e campagne aurait une portée plus efficace si vous faisiez remarquer que les cumulards sont nichés à la première direction et les indemnitaires à la cinquième; c'est à cette dernière que ressortit le service au sujet duquel les questions posées à la Chambre il y a quelques mois ont mis à jour le scandale des indemnités touchées pour la revision des pensions de l'armée et de l'enseignement.Cumulards et indemnitaires ont leur avancement assuré; les agents des autres directions, à l'exception de quelques personnalités dont la discrétion est récompensée, n'ont guère à se réjouir de leur situation et ils appellent une sanction contre les abus que vous dénoncez.Beaucoup de fonctionnaires de tout parti applaudiraient à des mesures énergiques d'épuration. Lorsque les prébendiers essaient, par le canal de journaux que nous connaissons, de prétendre qu'ils ont touché des indemnités avec l'approbation du ministre, on pourrait leur répondre qu'il est facile de prouver le contraire, que lles ordonnances de paiement émises irrégulièrement sqnt signées du fonctionnaire X, ou du fonctionnaire Y, parfois aussi du fonctionnaire Z, et qu'il suffit, pour s'en assurer, de les réclamer à la Cour des Comptes. Plus d'un ministre a été trompé. La confiance de tous a été trahie. Depuis que vous avez parlé, les langues se délient et l'on dit qu'un sous-directeur et un chef de bureau qui ont quittancé l'an dernier plusieurs milliers de francs, n'ont pas reçu la moitié de ces sommes. Il n'y a pas jusqu'aux gens de service qui ne disent tout haut qu'on leur a fait 'donner des blancs-seings pour de légères indemnités qui leur revenaient pour la confection d'obligations. '» ** » Cette lettre parle encore d'indemnités plus qu'extraordinaires dont ont bénéficié certains privilégiés. Pour la liquidation de la Caisse des Annuités l'un d'eux toucha 27,000 francs, un autre 10,000 frs pour une simple besogne d'estampillage. C'est la dilapidation des de, niers publics. Le bénéficiaire de ces 27,000 francs se faisait octroyer, tout récemment, une somme de 400 francs pour aller de son bureau à la gare du Nord, voir si un paquet de bons du Trésor, à destination de Londres était remis au fourgon postal. Depuis deux ans, il faut le répéter, les gra-pilleurs des Finances ont perdu toute retenue; à la suite d'une longue impunité, ils ne prennent même plus la peine de dissimuler leur connivence éhontée pour le pillage des deniers publics. La lettre de nos correspondants entre encore dans des détails sur tels indemnitaires et cumulards. Nous les laissons de côté en ce moment. Car, ainsi que nous l'avons dit déjà, nous ne voulons pas nous ériger en comité de salut public. Du reste, la partie de la lettre que noua venons de reproduire contient des allégations suffisamment graves. S'il est vrai que toutes les ordonnances ne sont pas signées par le ministre, cela explique bien des choses; s'il est. vrai que l'on fait donner des blancs-seings par le petit personnel, cela prouve que le mal est plus grand que nous ne le croyions tout d'abord au ministère des Finances. Au pillage de l'argent de l'Etat, on ajouterait donc des procédés de comptabilité pratiqués dans des sociétés véreuses. Rien qu'en mettant bon ordre à l'abus des indemnités extraodinaires, on ferait, aux Finances une économie de 50,000 à 75,000 fr. par an. C'est appréciable. Mais ce qui le serait plus" encore, c'est qu'on assurerait une meilleure gestion des deniers publics ; car ï seule fin de se faire octroyer des indemnités supplémentaires ou des prétendes, certains fonctionnaires engagent parfois l'Etat dans des combinaisons onéreuses pour le trésor. En mettant fin à ces petites combinaisons, on réaliserait encore un bénéfice d'une cinquantaine de mille francs par an. *** Ainsi,en supprimant « les allocations pécuniaires qu'a fait naître adroitement l'avide rond de-cuirisme », comme dit la «Dépêche» de Liège, on entrerait dans la voie des sages économies. Notre confrère liégeois écrit qu'il faudrait signaler en détail certains abus tels que travaux extraordinaires et missions spéciales. C'est à quoi, en effet, il faut s'appliquer. U n'est pas toujours facile de se rendre compte de l'inutilité d'un travail extraordinaire on d'une mission; il est néanmoins des cas où l'abus est flagrant. En voici un exemple : Aux Travaux publics, pour ne pas toujours parler des Finances, il y a un haut fonctionnaire, appelé là pour réprimer des abus, qui s'emploie maintenant à des acquisitions de terrains pour le compte de son département. Ce travail lui est grassement payé.Pendant qu'il s'y adonne, il ne fait rien au ministère, de sorte qu'il est payé deux fois. Voici un autre cas : Un haut fonctionnaire d'un autre département-, homme distingué d'ailleurs, trouve moyen d'être au «Compte-rendu analytique» du Sénat, d'occuper un poste de dix-huit cents francs à l'Institut bibliographique et S'émarger encore au budget de la Bibliothèque royale. C'est pour procurer des avantages de ce genre qu'on répond, lorsqu'il s'agit de dépenses utiles et même indispensables : «Nous n'avons pas d'argent ! » Pour les indemnitaires des administrations centrales, il y a toujours de l'argent ! Les deux cas que nous venons de citer ne sont pas isolés. Dans plusieurs départements, il y a un grand nombre de ces profiteurs qui, en jouissant de la sécurité des fonctions administratives, bénéficient de traitements de financiers au détriment de l'Etat. On nous cite le cas d'un fonctionnaire qui sera bientôt atteint par l'âge de la retraite, heureusement ! et qui a touché, au cours de sa carrière plus de 200,000 francs pour travaux extraordinaires. Il a donc touché, depuis son entrée à l'administration, plus du

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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