Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1171 0
18 February 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 18 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5q4rj49p8t/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

20B ANNÉE. — Série nouvelî . N» 99 Le numéro sentîmes Jeudi 18 février 1915 RÉDACTION & ADM1 NISTRATION 2B t« ni! de la Bonrse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n- 14.05 Dirscfeur : FSEKàlîD îtEBRAT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées £>Sler, vue de lu Bourse, Le Havre. LOMDON OFFICE: 21, Panton Street i r-*, • i «i „ ., ~ - \ LE XXe SIÈCLE Ouotidien belge paraissant au Havre ABONNEMENTS France 2 tr. QO par mois. » 7 fr. 50 par t -Imo ira Hors France.. 3 fr. » par moi?. » ..9 fr. » par tri ne tra Angleterre.... 2 sii. 6 d. pac m:>ls. » .... 7 ^h.6 d par trimôjtre PUBLICITÉ Correspond vice da réfugiés et communications porsonn Iles : Sur le Continent: Les 3 lignas 0 fr. 30 La li jne supp! îman ?.ir j O fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. PUBLICITÉ (MSiltmi : On traite à forfait mjnxrmr un ■ mu g——»uim ■ .*»*-«i^ana—«OTar»g»«uc«»g^aars^gre La Conférence de Londres essaie ris ressusciter l'Internationals socialiste ■—*g' L'a résolution de la Conférence tenue ii [Londres, il y a quelques jours, par les so-cialislcs des pays ailiês n'a pas une bonne %nvw!> en France. Avant de reproduire les critiques dont elle a été l'objet, hier et avant--liier, tUins les journaux parisiens, publions en le texie. Le lecteur verra nue le document parle de toi-même assez haut, Il est flair et significatif comme l'avertissement d'un thermomètre. 11 renseigne l'opinion {publique sur 1 état de santé d'un certain nombre de chefs du parti socialiste, intelligente pour la plupart, et qui ont donné presque tous, depuis le commencement de la guerre, l'exemple du patriotisme le plus actif et le plus résolu, mais empoisonnés tous, ù des degrés divers, par l'internationalisme. Si cette terrible guerre ne les a point guéris, n'est-ce pas qu'ils sont incurables? Nous espérons cependant, nous voulons espérer contre toute espérance. Serait-il possible qu'un, homme comme M. Vandorveldte fût rebelle aux leçons de l'expérience au point de vouloir reconstruire, quand l'ennemi campe encore en Belgique, cette baraque de l'internationale socialiste qui, loin de protéger la paix du monde et t-'indépendattoe de notre pays, a permis à l:i Prusse de cacher les appétits (le son militarisme et de préparer dans le secret ia plus injuste, la plus férocede toutes les guerres! Te*;^ de !a résofuton de la Conférence de Londres ti La conférence ne peut pas ignorer les (profondes causes générales (lu conflit européen, qui os't en lui-même le produit monstrueux (le l'antagonisme qui déchire la société capitaliste et de la politique d'extensions coloniales et d'impérialisme agressif, contre lesquels le socialisme international m'a jamais cessé dio combattre et dans lesquels chaque gouvernement a sa oart de .■responsabilité. L'invasion de la Belgique cl. de la France [par les armées allemandes menace l'existence même des nationalités indépendantes et porte un coup à la foires traités. Dans ces conditions, la victoire de l'impérialisme allemand sérait la défaite et la ruine de la démocratie et de la liberté en Europe. Les socialistes de Grande-Bretagne, de iBeigipie, de l'ruri-e et de iï-.ino poursuivant pas l'écrasement de la politique économique de l'Allemagne, ne sont pas en guerre avec les peuples d'Allemagne et d'Autriche, mais seulement avec les gouvernements de ces deux pays qui les oppriment. Ils demandent que la Belgique soit libérée cl reçoive une compensation. Ils désirent que la question die Pologne soit réglée conformément aux i. du peuple polonais, soit dons le sens de l'autonomie, si elle est comprise dans un autre lïtat, soit en lui accordant une complète indépendance.ils désirent (rue, dans toute l'Europe, do rAlsace-Lorraine aux Balkans, les populations qui ont été annexées par la force reçoivent le droit de disposer librement d'elles-mêmes.Tandis qu'ils sont résolus inflexiblement h I combattre jusqu'à ce que la victoire soit obtenue et à accomplir ce devoir de libéra-tes socialistes ne sont pas moins résolus à résister à toute tentative ayant pour but de transformer cette guerre défensive en une guerre de conquête qui ne ferait que [préparer de nouveaux conflits, créer de nouveaux abus e.t soumettre plus que jamais les différents peuples au double fléau des armements et de la guerre. Fidèles aux prmeSs du socialisme international, les membres de la conférence expriment l'espoir que les classes ouvrières de tous les diflèjents pays se retrouveront bientôt unies dans la lutte contre le militarisme cl l'impérialisme capitaliste. La victoire (tes puissances athées doit être la victoire de la liberté populaire pour l'unité, l'indépendance et l'autonomie des nations dans une fédération pacifique des Etats-Unis d'Europe et du monde. .4 la lin d.e la guerre, les classes ouvrières de tous les pays industriels doivent s'unir dans l'internationale, afin de supprimer la diplomatie secrète, mettre lin aux intérêts du militarisme et à ceux des fabricants d'armements et établir une autorité internationale pour régler les divergences entre nations (tu moyen de la conciliation et de l'arbitrage obligatoires et forcer toutes les nations à maintenir la paix. lfn ordre du jour Fui- dehors de cette déclaration, l'assemblée a voté la motion que voici : d La conférence proteste contre l'arrestation des dtépulés de la Douma, contre la suppression des journaux socialistes russes cl la condamnation de leurs rédacteurs on chef, ainsi que'contre l'oppression des Finlandais, des isreélilës russes et des Polonais allemands. i> —o— NOUS SORTONS D'EN PRENDRE Le moins qu'on puisse dire de l'ordre du jour final, c'est qu'il constitue, en même temps qu'une agression,aussi insolite qu'insolent», contre le gouvernement d'une des nations alliées, une aide positive à l'Allemagne aux abois, qui ne réussit il entretenir le fanatisme de sa population ouvrière qu'en •l'excitent contre le tsarisme russe. La Conférence socialiste de Londres a travaillé là pour le roi de Prusse : c'est le cas de le (lire. Quant au dernier paragraphe de la résr lotion, ce n'esi ni plus ni moins que la rép titiori de la vieille et folle chanson pacifiste. I promenée depuis plus de vingt ans, (tans le congrès sockit'sles et les assemblées pour la paix, par les soirge-creux du pacifisme international et les Machiavels de la Soeio' démocratie allemande. On sait où ces en dormeurs ont mené l'Europe. Si l'Europe • jailli devenir la victime et la proie dit militarisme r'rtissien, c'es<t leur faute. S'il y -eu tant de gens, en Angleterre, en Belgiq.r et en France'; pour crier' que lu g"erTe éln' impossible dans h notre siècle de Progrès > Vont' prêcher le désarmement et pour af faiblir la défense nationale, c'est grftce i eux. De bons esprits se demandent qui, d« l'Allemand ou d'eux, est le principal auteui des abominations dont la Belgique on parti entier a été le théâtre. Pas plus que les 'catholiques allemands les socialistes d'Outre-Rhin n'ont dit un tno pouir arrêter le fléau de la guerre, préserver la Belgique, ou seulement- atténuer, (lani notre pays, l'horreur de l'invasion. Ils ne si sont distingués des autres sujets do Guil laume II que par une -hypocrisie plu; odieuse.Ne les a-'ton pas vu essayer,suir l'or dire de leur gouvernement, de diviser le peu pie Irolge, (le séparer les socialistes belge: de la. nation et du Roi? Les socialistes belge, ont vu clairement le péril. Ils ont. fait à ce ambassadeurs du Kaiser la seule répons qu'ils méritaient. Ce que le peuple socialist et ses organisations syndicales ont compris il est étonnant et fâcheux que M. Va.acier vekle ne l'ait point discerné. Kst-il donc si affligé d'avoir perdiu l'ami:t: du citoyen Ledebour, du citoyen Sudekuan et die tous ces socialistes de Sa Majesté Im périale qui se sont si bien employés, par 1: ■plume, ".ar le fer et par le feu, e'rt nous pil tant, en nous calomniant, en- volant et ei assassinant chez nous, à mériter les fa vern-s de leur Auguste Maître? Kst-il s pressé de les revoir dans les congrès, d palabrer, de toaster avec eux, de se fair luper, tromper, berner par eux? Nous som mes moins impatients de revoir MM F.rz berger. Baehem, etc. En vérité l'amour de, -socialistes de Londres pour 1 International ressemble trait pour trait à l'amour de cer tains maris trompés pour l'épouse adultère Plus elle tes trompe et plus ils en sont fous Parions que M. Edmond Picard usera, apré la paix, pour qualifier ces pauvres gens, di mot. propre, que nous n'osons pas écrir bien qu'il soit le vieux mot de Molière!... Travailler à recoller les morceaux d'us instrument aussi peu efficace, aussi nuisiibl même que l'internationale socialiste, en c moment-ci, quand les patriotes de tous le pays ne devraient songer qu'à battre et ■punir l'ennemi'.C'est pour le moins comique Défendre aux alliés de « transformer cett guerre défensive en une guerre de cor quête » pourrait être criminel s'il n'y aval lieu de supposer que les signataires de cc ukase n'en ont pas nesé toutes les eorrsi q-uenoes. Si les oon'sulteuçs ..socia'istes assemblé à Londres ne sont pas d'avis que ceit( guerre doit finir par l'écrasement (le l'Al'le magne, qu'il faut mettre hors d'état d'ar mer, dès le lendemain de la paix, contr le reste de l'Europe, qu'ils le disent clain mont. S'ils connaissent un autre moyen d défendre 1 Europe contre un retour agressi du militarisme allemand que de remanie! en vue de l'affaiblissement de la Prusse la carte de l'Allemagne, qu'ils se dépêchen de publier leur recette. Leur Inlernatic jjale, en tant que bouclier protecteur, a fui sfes preuves. Nous sortons d'en prendre comme on dit vulgairement. Même battue une Allemagne de 08 millions d'habitants libre die s.e refaire et âpre à la revanche ne nous dit rien qui vaille. Pour la Belgiqu en particulier, une frontière élargie, qu mettrait notre camp retranché de Liège trois jou-rs de marche de l'ennemi, nous pa naît une barrière infiniment plus sûre qu les proclamations et les ukases de l'Intei nationale socialiste ressuscitéc. Tout miniî tro d'Etat qu il est, M. Vamic-rvelu-e se fer siffler par les socialistes belges le iour o: ■il voudra les persuader qu'à une solide lion tlière, gardée par une solide armée, ils doi vont préférer, pour l'amour des dogmes d leur parti, l'es chiffons de papier rouge d l'Internationale. Pour les socialistes belges, comme pou nous, pour M. Royer, M. Désirée, M. lluys mons, M. Terwagnc, il n'y a en ce momen qu'un ennemi à combattre, à vaincre, à tei rasser, à mettre hors d'état, pour un dem: siècle au moins, de ravager l'Europe. C n'est pas le capitalisme, c'est l'Allemand, e l'Allemand seul. Pour les. socialistes belge comme pour nous, la parole, en ce moment ci, est au canon-, au canon seul. Quand nou serons libres, tranquilles et heureux don notre pays reconquis et bien gardé, nou reviendrons; si nous en avons encore I goût et si le peuple belge nous le permet, nos querelles d'hier. Nous nous rediviseron en capitalistes et en prolétaires, en flamk gants et en anliflamiiigants, en catholique et en anticléricaux.D'ici là, tout Belge qu entreprendrait die détourner du bui la m oh: dre parcelle des forces de la nation s'expose rail ù être considéré comme un ennemi pu btic et ù être traité en conséquence. JUGEMENT SEVERE DE LA PRESSE FRANÇAISE Le Temps a blâmé sévèrement, dès irait soir, la résolution de Londres et raillé le r( manfenie dont elle porte la marque. V Capus, dans le Figaro, intitule son articl « la lùchcusc conférence h. « Cet ordre d jour, écrit-il, ne contient pas que des déve lonpemen's die l'utornie socialiste. Il contien a.u.ssi toute une théorie de la guerre contr l'Allemagne, qui est en contradiction for mblle avec la théorie française exposée plu sieurs fois par notre gouvernement d'un façon retentissante. La victoire y est limitée par la plus dangereuse équivoque, à l'éera sement spécial du militarisme austro-aile mand : elle doit respecter la politique écc nomique de l'Allemagne et l'unité aile mande; elle doit même protéger l'organisa tion ouvrière et industrielle de nos mortel ennemis. » M. Jean Herbe tic, dans l'« Echo de Pa ris », est plus sévère encore. Citons : « M. Vandcrvelde, socialiste belge, vien l'accoler sa signature à celle de M. Ram • Macdonialrl, le socialiste anglais qu entait l'autre jour d'excusea- les atrocité: "ominiseson Belgique et qui a obtenu de ci •lief une citation au Berlimer Tageblatt !j>s Betees doivent êtte flattés. « Il faut que l'Allemagne ait la perspec tive d'un terrible écrasement si elle con-ti nue la lutte. Oui, l'Allemagne entière e non iras seulement, comme-le dit la résolu ion (1e Londres, le gouvernement aile mand. Car c'est l'Allemagne entière qtri s'es dressée pour nous écraser, l'Allemagne d< du 17 Février 1915 <VWIV\VWWVVWV Paris 17 lévrier, 15 heures. Malgré une canonnade intense, les aviom français et anglais qui ont jeté (les bombe: hier DANS LA REGION DE GHISTELLEJ ET D'OSTENDE, ont pu rentrer indemne: dans nos lignes. L'artillerie belge a exécuté des tirs effica ces sur des rassemblements et des abris. EN CHAMPAGNE, dix contre-attaques . ennemies ont été repoussées pendant h nuit. | EN ARGONNE, l'activité a été asse : grande. l'atelier qui voulait des débouchés, com.ni , l'Allemagne do la caserne qui voulait de; l'Aliom^ne intellectuelle comme l'Allema ; gne des bureaucrates et l'Allemagne des ho | bereaux. Il faut que ce peuple, utilitair jusqu'à la férocité, comprenne que son in dustrie de la guerre est acculée à la faillite et que chaque jour augmente la formida j bJ,e note à payer. Quand il l'aura compris . le cœur lui manquera, les bras lui tombe [ ront -et le sang aura cessé de couler. 1 « Que fait le manifeste d'avant-hier ? ; « Il évoque l'idée do nos querelles inté . rieures. Il attaque un des gouvernement de la Triple Entente. Il prétend limiter le - risques de l'Allemagne. Il rend donc d l'audace à l'ennemi. » ; Conclusion d'un vigoureux article do M | Charles Maurras dans l'« Action française»: * « On a crié et môme tenté de sévir cor tro la prière pontificale pour la paix, qui n i trai;.aiit de la paix qu'en termes très gfcîiu î raux, sans spécifier ni moment, ni cond: î tion, mais la presse officielle et le gouverne ; ment laissent passer sans une critique 1 i doctrine et la propagande qui traitent d . <( -principe sacré » le vœu suivant de M i Romain Rolland : t « Qu'aucun pays ne puisse désormais pai t « ser d'un gouvernement à un autre, san . « le consentement, explicite, librement afftn « mé, de sa population,. » ' « C: la n'o J'ai)- de rien : mais la puiir- un ioiis imposée ù rAlilenmgne, ce s-lmplo lie commun de droit internation-al .peut nou ^ obliger h faire plébisciter le retour de l'Ai " sace-Lorraine à la France, ce qui revier [ drait à tomber dans la plus grossière de ; embûches tendues de longue main par l'oc cupation et la corruption allemandes! ' M. Romain Rolland opère à Barcelon ! avec le groupe des « Amis de l'Unité me raie ele l'Europe », à Londres avec l'« Unio; j du contrôle démocratique », constitué pa Normariiri Angell et Israël Zangwill. Tou ' ces divers groupes, à l'instar de la confd ' rence socialiste d'avant-hier, paraissent tei 1 riblement manœuvres par l'Etat boche. 1 1 monde boche, la science boche ou la dôme j cratie-soeiale boche. Qu'ils ne s'en apei l çoivent pas, cela tèmoigiiic de l'innocence d leur cœur. Qu'ils ne veuillent pas y prête » attention, cela établit qu'ils ne sont*pas eu [ rieux de leurs affaires, ni soucieux de celle [ de leurs patries. » | LES ETRIV1ERES DE M. GUSTAVE HERVE > M. Gustave Hervé — qui l'eût cru ? — es ; plus cruel à lui tout seul pour les casuiste socialistes de la réunion de Londres qu - tous ses confrères ensemble.Est-ce p ut-êtr . parce crue, étant de la maison et la connais t sant mieux, il sait mieux que personne Oi . frapper pour les atteindre au bon endroit . Quoi qu'il en soit, l'article consacré par c 3 révolutionnaire à ce concile du socialism [ révolutionnaire international, comme il dit 5 ne manque ni de bon sens ni de saveu'i . Il commence par comparer les « conféren 5 ciers » — suprême injure sous sa plume ! -- * à des théologiens, à des évêques réunis e: ; concile. Ces. plaisanteries d'espèce asse î vulgaire, ne sont là, sans doute, ' qu'« a> i u siLm Delnhiiqa » nous voûtons -dare pou 3 faire pardonner à leur auteur les cruauté . 'dont il se volt obligé d'accabler ses arr. ^ tribut une fois payé à l'Eglise socialiste o-i il se flatte d'avoir au moins rang de cha - noirie, M. Hervé fait siffler sa cravache . Ecoutez : « Si vous vou£bz comprendre quoi que c soit de l'Encyclique de Londres, apprenez simples mortels, que les socialistes des pay alliés, qui viennent de se réunir dans la et pitale anglaise, appartiennent, pour la foi . ma tion intellectuelle, les uns à la cultur 1 allemande, les autres à la culture latine. (( Ceux qui apparliennenit à la culiure socic ; liste allemande qui a sévi sur l'Internatic - nale depuis vingt-cinq ans, professent cett 1 opinion que seuls les événements d'ordr ~ économique gouvernent le monde, et que s | la guerre a éclaté, c'est uniquement parc ? que l'Angleterre et l'Allemagne se disputen le marché du monde : ce sont eux qui on " fait insérer le début ele la déclaration où î est dit oue « le conflit européen c'est le pre 1 duit monstrueux de l'antagonisme qui dt chire la société capitaliste, et de la politiqu d'extensions coloniales et d'imnérialism agressif. » Ouf ! '»Après avoir accordé cette satisfaction au: " socialistes rie culture allemande, les socia ! listes de cu'ltuire- la.tme ont eu une révolt de bon sens. Ils se sont rappelé qu'en Eure . pe les grandes guerres sont bien antérieure à l'avènement de la société capitaliste. Il se sont souvenu que l'Angleterre avait fai ; l'impossible pour empêcher cette conflagra ; tion générale ; que l'Allemagne a espér ' jusqu'au bout que l'Angleterre n'intervien 1 "drait pas ; que, somme toute, la guerre ac 1 tuelle est. une guerre de nationalités comm il v en a eu pendant tout le ri'ix-heuvièm siècle, et une guerre d'équilibre européei comme il y en a eu en Europe depuis troi: siècles. Ce sont ces congressistes-là qui on ■ liin-séré les passages de la déclaration où malgré la ptaf'fnde de la forme et le silenci sur la reconsitituion de la na'ion juive ci Palestine on sent la marque du clair génii latin et son puissant idéalisme. » Les socalintes dé culku'e allemande, qu l VW\ 'l'V'WVWVV wv vw Nous avons, près do Fontainc-aux-Char-mes, détruit un blockhaus ot une centaine rie mètres de tranchées-. Une attaque allemande prononcée par trois bataillons au i moins entre le Pou-r de Paris et la côte 263, lx l'ouest de Boureui-lles, a été très vio-. lente. Nous l'avons complètement repou-s-sée en infligeant ù l'ennemi de grosses pertes et en lui faisant des prisonniers. Pluis ù l l'Est,dans le bois de Malancorirt, nous avons enlevé une centaine de mètres de tranchées. ^ DE LA MEUSE AUX VOSGES, rien à uijnaler. 3 avaient fourni là tête du monstre dont les 1 socialistes de culiure latine avaient confec- - -iionnô le corps, tinrent a honneur de lui . " j.oumir aussi la queue. 5 » Dans, la q;ae.'Ute, le venin. » Du moment que les socialistes allemands > nos socialistes de culture allemande se seraient cru déshonorés s'ils n'y étaient pas ' .allés de leur coup de patte contre le gouvernement die Pe^rograd. » M. Hervé, qui connaît le peuple socialiste - -dç France mieux que les socialistes de ca-3 binet. et les prolétaires en chambre, sait s très bien ce qu'il fait. En défendant le pa- 2 triotisme contre les socialistes de la conférence de Londres, il défend du même coup, nous le voyons bien, le parti socialiste fran-çais, qui courrait à sa perte s'il emboîtait le pas aux conférenciers de Londres. Qu'au - moins M. Vandervelde se rende à cette rai- 3 son-là !... - LES SOCIALISTES ALLEMANDS REPONDENT • EN GREANT : « VIVE LA GUERRE ! » La réponse des socialli-sbes élu Kaiser ne s'est pas fait attendre. A F heure pù, à Lon-'• dres, Les socialiistes alliés tenaient une con-3 férence, une dépêche d'Amsteirdam à Vin-, formation nous aippremd que (« les socialis-_ les allemands ont tenu à Berlin uirue réunion l privée, au cou.rs ele laquelle ils ont décidé - /u'ilq ne. souticadrajent aucun mouvemenl i en faveur cf-e la paix avant qne les Aïïlé-s mands soient victorieux suu* un des théâtres _ au moins de la guerre. » ~ Fernanid NEURAY. • La Maille îles flaires r —°— s SUCCÈS ANGLO-FRANÇAIS PRES DE LA BASSËE s Saint-Pol, li février. — Vendredi malin, . au cours d'une attaque, les Anglais se sont - emparés, près do la briqueterie de Violai-5 nés, do deux tranchées allemandes, qui pre-r naient les leurs en enfilade. Ce matin, dimanche, une attaque anglaise 5 a été couronnée de succès. Le village de Lorgies serait évacué par les Allemands. Nos troupes ont emporté trois autres tranchées allemandes, près de Notre-Dame-de-Lorette.t Ce matin, une attaque anglaise et fran-3 çaiso a eu lieu vers La Bassée. Nos troupes e se sont emparées do deux tranchées ; nos e u liés, de leur cûté, en ont occupé deux au- - très. 7 DISCOURS LARMOYANT DU KAISER 3 r Amsterdam, 10 février. — La « Vossische e Zeitung » publie l'extrait suivant du dis- , cours qu'aurait adressé le kaiser à ses trou- '■ pes, darrs une église du théâtre de la guerre. « J'espérais de tout mon cœur que nous pourrions passer dans nos foyers, en paix 7 et en joie, la sainte fête de Noël. Je prends I Dieu h témoin que ce n'est point de ma r faute s'il n'a pu en être ainsi. Je n'ai pas s voulu la guerre, on nous l'a imposée. Maintenant, avec l'aide de Dieu, nous la condui-•j rons jusqu'à une fin glorieuse. » Li BAISSE DU CHANGE ALI ElfMD e • La Banque nationale de Copenhague a demandé à la Reichsbanlc de Berlin de faire retirer 10 millions de marks de billets en ' circulation au Danemark et (le les rembourser. Bien que l'Allemagne ait prohibé l'exportation de l'or, 10 millions en or sont ar- - rivés ici : c'est la seconde fois que l'Alle-magne envoie dix militions d'or à Copenha- e gue depuis la déclartitio'n de guerre. Néan- 0 moins, le change allemand est trôf en 1 baisse e —o— f A New-York, le mark est en baisse a ! 85 cents l/-i pour 4 mark. ^ ■ ■ ■ ■ = AU DÉPABTEMIiiVT DES MIES B Les Affaires coloniales belges, dont les d\-v rigeants se trouvent actuellement installés ■ à Londres, ayant pris une grande extension - et les steamers belges pour l'Afrique nar- ■ tant. (l'Angleterre, M. De Nyn, chef de ca-| binet du ministre des colonies, est allé s'ins-, taller a Londres, où il dirigera les divers _ services du département. : DN HOiSUL BELGE A DIEPPE i Ainsi que nous le disions hier, le Gouver- i. nement belge a décidé de désigner ù Dieppe t un consul qui s'occupera spécialement "des , intérêts de nos compatriotes établis ou nas- ■ sant dans cette ville ? Le titulaire est M i Renies, un vice-consul de carrière qui lai-: sait- son stage à Cotogne lorsqu'éclata la guerre et que les Allemands gardèrent nri-i sonnier pendant près de quatre mois ! NOS MINISTRES M MISSION —o— — La Haye, 1G février.' — M. PouMet, ministre des sciences et arts de Belgique, est arrivé à la Haye. Il se prope>se ele visiter le camp des réfugiés belges établi en Hollande.48 avions alliés bombardent à nouveau Ostende et Zeebrugge Une dépêche officielle de Londres, datée du 17 février, annonce que dans l'après-midi du 16 février, 40 avions britanniques et 8 français ont bombardé Ostende et Zeebrug-ge dans le but de compléter l œuvre entré-prisé.Les résultats ont été des plus satisfaisants. l§? opérâtes anglaises ost été kiîla&tes pendant eeils quiasains 5iN COMMUNIQUE OFF5GIEL DU MARECHALFRENGH On sait que le bureau de la presse anglais a décidé de publier désormais deux fois par semaine un communiqué du maréchal F renc h. Le premier de ces communiqués est publié sous la date du 15 février. En voici la teneur : « 1° Depuis les succès que nous avons remportés près de la Bassée, au commencement de la semaine, il y a eu moins d'activité élans cette région. Néanmoins, nous avons encore fait epielques progrès de ce côté et, le 13 février, nous avons enlevé sans pertes un point important ; 2° Nous avons consolidé le terrain gagné et établi par des témoignages concluants ((lie les pertes ennemies en cet endroit ont été sérieuses ; 3° Dans la région d'Ypres, l'ennemi a attaqué notre ligne Le 14 février ; il a d'abord réussi à s'emparer de plusieurs tranchées. Grâce à nos contre-attaques, nous avons repris le terrain perdu et nous avons fait des prisonniers ; 4° Sur le reste du front, il v a eu une certaine recrudescence du duel d'artillerie, dans leouel nous avons affirmé la supériorité de notre tir. A diverses reprises, les nièces allemandes ont été atteintes et les défenses ennemies très endommagées ; 5° En dépit du mauvais temps, nos aviateurs ont remoli leurs tâches accoutumées avec un succès remarquable. Près de la Bassée. un aviateur a découvert une colonne de munitions ennemie sur laquelle il a lancé une bombe qui a provoejué l'explosion d'un fourgon ele projectiles. » Deux nouvelles escadres anglaises Londres, 1G février. — Le correspondant parlementaire du Daily Chroniclc rapporte qu'on décl'are dans les couloirs de la Chambre des communes, que deux nouvelles el puissantes escadres, armées chacune de canons de 37.5 centimètres, sont maintenant en ligne de bataille. Alroci® aiisîro-slteiaaJes EN RUSSIE UN MEMOÏRE OFFICIEL RUSSE ETABLIT QUE LES TROUPES AUSTR0-AL LEIV1ANDES ONT COMMIS LES MEMES CRiMES EN RUSSIE QUE CHEZ NOUS La presse austro-allemande a souvent ac «usé les soldats russes d'atlein'l-ats commis en Galicie oontre des églises et (tes prêtres catholiques ruthènes. A vrai dire, jamais aucune précision, aucune preuve n'a été ap portée à l'appui de ces accusations. Voici d'autre, part que le gouvernemen russe -Uiblie un mémoire documente d'où i ressort que les églises, aussi bien orlho doxes que catholiques romaines, dépouillées de leurs vases sacrés, souillées d'cxcrémenti de toutes sortes, servirent, à la fois, a^lJ Austro-Allemands d'écuries et de lieux dt débauche. Voilà qui infirme un peu la valeur des accusations aussi vague,s qu'indignées de la presse austro-allemande! A tire le résumé publié jusqu'ici- du mémoire russe on est frappé de ta similitude de ses accusations avec celles de la Commission d'enquête belge.- Mutilation et mise à mort des blessés, emploi de balles explosives, massacres (le Russes sans jugement, viols et abominations de k»uïc sorte, ce sont les mêmes horreurs stn le front occidental qu'en Belgique et en France. Des ambulances, des hôpitaux, des navires arborant l'insigne de ta Croi.\-Rou»e ont été bombardé? au mépris de la Convention de Genève. Nombreux furent les forfaits commis en violation die l'acte de La Haye de ID07 : à maintes reprises, les Allemands jetèréni leurs fusdJs et levèrent les mains en si«ne de reddition. Au moment où les Russes s°ip-proehaient d'eux, ils ouvraient traîtreusement le feu à quelques pas. Le rapport énu-mère, avec toute la précision désirable, un certain nombre de ces. trahisons. Ce document se terminé par l'analyse d'une série de témoignages, rapportée d Allemagne par des médecins militaires russes prisonniers de guerre. Injuriés, maltraités' ■affamés, des milliers de blessés sont morts par manque de soins. Un témoin ajoute ce détail typique. L'entrepreneur chargé de la nouirriture (les malades fait tout son possible pour que les blessés aient toujours faim, ce irui les oblige à acheter des aliments supplémentaires nu comptant et. ii des prix très élevés. On n'a jamais donné suite aux ré- plnm.niinnc • cm èfim ti) a Elles furent systématiques et rien ne les justifie, établi la Commission d'enquête officielle —0— Nous avons dit dans noire numéro d'hic i que le X11° rapport de la Commission o[fv cielle d'enquête constitue une synthèse impressionnante des onze premiers rapports. Ce XII0 rapport 1 appelle les nombreux té« moignages à L'aide desquels la Commission a prouvé précédemment que Varmée allemande a systématiquement et persévéram-ment violé toutes les lois de la guerre par la mise au pillage, l'incendie, les arrestations arbitraires, lu prise d'otages, le massacre d'habitants inoftensUs et des rdUinemcnts de cruauté véritablement inimaginables. « En réalité, remarque la Commission d'enquête, le principe qui domine, c'est que tout est permis quand il s'agit de favoriser le succès des armes allemandes, et à ce sentiment semble se mêler une haine particulière contre les Belges, qu'on veut frapper parce que leur fielélité aux obligations de leur neutralité a fait échouer le plan dont les Allemands attendaient un succès immédiat et décisif, dans leur agression contre la France. » La Commission d'enquôte rencontre ensuite brièvement les accusation* par lesquelles les Allemands ont cherché « sinon d justifier les faits qui ont marqué d'une la> che ineffaçable le passage de leur armée en Belgique, du moins à atténuer Vhorreui que ces attentats ont suscitée chez tous li peuples civilisés cl que i Allemagne el.i même partagera un jour, si elle ne reste j*u fermée ù tout sentiment de justice et d'hu manité. » Ces accusations peuvent se résumer de 1,' sorte : 1° Les mauvais traitements infligés nui familles allemandes qui habitaient la Belgique au début eles hostilités. — Dès que ces allégations ont été connues, des enquêtes ont été faites par l'autorité judiciaire belge Ailles ont abouti à des résultats négatifs. Les « atrocités » qu'ont dénoncées certains journaux allemands sont de pure invention. Tout s'est_ borné à quelques excès de la po pulace qui a cassé des carreaux et envahi certains magasins, mais sans violences sérieuses sur les personnes. D'ailleurs les autorités locales sont intervenues partout pour apaiser cl au besoin réprimer efficacement les manifestations exagérées de l'api-. nion publique contre les immigrés. 2° Les mutilations que les habitants et même les soldats belges auraient infligées aux blessés ou aux prisonniers allemands • yeux arrachés, membres mutilés, massacre d'ennemis sans défense. — Malgré ses efforts, l'autorité allemande n'a pu recueilli! aucune preuve de ces calomnies lancées pai des journaux sans scrupules. Une dos feuilles qui s'est distinguée dans cette campagne, la « Gazette de Cologne », a été forcée d'enregistrer les démentis d'aumôniens el de médecins allemands doïit on avait ûripu-demment invoqué les témoignages, notamment ceux des directions allemandes des hôpitaux de Hanovre, d'Aix-la-Chapelle, 'le Gross-Lichterfelde et du Grand Hôpital de ls Charité à Berlin. 3* Les pillages qui auraient été l'œuvre non des troupes allemandes, mais des soldats belges ou ele la population elle-même.— Des actes de ce genre ont pu se commettre, mais ce sont des cas exceptionnels, isolés et seulement en vue de glaner ce que les soldats allemands avaient dédaigné d'emporter. Les fourgons et les trains chargés de butin qui sont partis pour l'intérieur ele l'Allemagne, au vu et au su de toute notre population, sont une réponse suffisante à des allégations dont l'unique but est de masquer les dépradations systématiques des pillards allemands de toute arme et, de tout grade. 4° La distribution d'armes aux populations Ibelges, pour qu'elles en fassent usage contre ics troupes allemandes. — Nous avons rappelé plus haut comment ces troupes ont été constamment hantées par le cauchemar des francs-tireurs. En réalité, il n'y a pas et n'y a jamais eu de francs-tireur s en Bel- :que. L'autorité supérieure, loin d'a\oii poussé les civils dans la mêlée, n'a cesst'* de teur recommander l'abstention de toute violence, comme l'attestent les circulaires ministérielles que nous reproduisons en annexe. Ces circulaires ont été placardées sous forme d'affiches dans toutes les communes du Royaume. De leur côté, les bourg' mes très, toujours pour se conformer aux instructions du Ministère, ont invité les habitants, soit collectivement par voie ele proclamation, soit individuellement par l'intermédiaire des gardes champêtres, ù déposer dans les bureaux communaux les armes dont ils étaient détenteurs.,^Ce qui n'a pas empêché les Allemands de s'en prendre aux bourgmestres des agressions dont ils se prétendaient l'objet, et en maintes localité! d'assouvir leur fureur dans le sang du clergé paroissial, faussement accusé d'avoir excité les populations à la résistance.Ses membres ont été fusillés sans que rien de ce genre eût pu être établi à leur charge ; la plupart avaient, au contraire, donné publiquement" des conseils de calme et de patience. Mais leur martyre faisait évidemment partie du plan de 'leri brisa lion. 11 est possible que, malgré ces avertissements et ces conseils, des actes de résistance et même d'agression armée se soient produits sur quelques points, sans concert préalable. Mais la Commission d'enquiMe, après une instruction minutieuse, n'est point parvenue à relever un seul cas impli' quant une participation directe aux hostilités qui soit attribuable aux populations civiles. C'est aux accusateurs d'apporter leurs preuves. Nous avons déjà fait remarquer combien il était iiivraisomblable que des populations terrorisées et conscientes de leur faiblesse, auraient été provoquer de gaieté de cœur les excès ele la furie à laquelle les Allemands s'étaient livrés dès leur entré* sur le territoire belge.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods