Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 21 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j38kd1rm7n/
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LE XXe SIÉCLE F JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS J2 3, piace des Beux-Ecus, 3 (l r arrond1) — Téléphoné : Centrai 33-04 Jf PARIS Ceux dit Nord l'Malgré les frottements inévitables qui sf woduisent entre autochtones et réfugiés même quand ils appartiennent au même peuple, malgré les différences d'humeur — le Belge a, comme tous les humains, les défauts de ses qualités — la guerre aura singulièrement resserré les liens qui nous unissaient au peuple français. Rien ne h rapproche davantage que des douleurs supportées ensemble. En général, nous avons commencé par sentir nos différences, pui.9 peu à peu nous avons compris que dans le fond nous étions plus près de nos hôtes de France que d'aucun autre peuple, que nous avions quelques qualités et beaucoup de défauts communs. Mais, parmi tous les Français, il en est avec lesquels les Belges, tous les Beiges, Flamands et Wallons se sont sentis particulièrement en confiance, ce sont ceux du Nord, non seulement parce qu'ils ont vu en eux leurs vrais frères de misère, mais aussi parce qu'ils ont senti qu'ils étalant réellement du même sang, de la même formation sociale. On est très bon Fiançais à Lille et à Va-lenciennes, très bon Belge à Tournai, à Mons et à Courtrai. Mais l'existence de cette frontière que depuis longtemps personne ne songe à déplacer n'empêchait de | se comprendre d'une ville à l'autre. On allait aux mêmes fêtes, on faisait les mêmes affaires, on' grandissait dans les mêmes paysages industriels sous le même ciel fuligineux. La guerre n'en a pas moins créé aes liens nouveaux entre ces populations déjà si proches par le cœur. Elles ont H subi la même tyrannie, elles ont maintenant dans l'âme la même haine et elles ont réagi de la même manière à la même souf-1 france. Résignation, patience, bonne humeur, solidité sous le flot ennemi se retrouvent au même degré à Lille, à Laon, à I Liège, à Bruxelles, à Gand. Les évacués du Nord qui arrivent de ce' côté-ci des lignés, après quel voyage ! racontent tous avec émotion que quand ils ont passé par la Belgique ils ont été accueillis partout avec une affection fraternelle. De pauvres gens qui ont passé une huitaine de jours à Waremme me racontaient dernièrement : « Les Belges chez qui on nous avait logés n'avaient pas grand'chose à manger mais bien qu'on le leur défendît, ils voulaient à toute force partager avec nous le peu qu'ils avaient ». Et d'autre part, dans ces villages et ces petites villes des environs de Paris où en général les réfugiés ont été très bien accueillis, mais ou tout de même la prolongation de la guerre a créé une sorte de «résignation un peu dure aux cruautés de la guerre, les réfugiés du Nord et les réfugiés belges fraternisent avec plus d'intimité que les autres. Je sais un petit cabaret où ils ont pris leurs habitudes les uns et les autres parce que l'enseigne portait ces mots : « Bière et Genièvre du Nord » ! Il y a longtemps qu'on n'y vend plus ni bière ni genièvre du Nord, mais le patron est de la frontière, le carreau est soigneusement « récuré », comme en Belgique et dans le Nord, et Belges et Lillois y retrouvent comme un air du pays. Cette fraternité du Nord et de la Belgique, je la retrouve très délicatement exprimée dans un charmant recueil de vers que vient de publier M. Georges Ducrocq, sous ce titre : La Fleur de Lille. Pendant les longues et douloureuses heures qu'il a ; passées dans la tranchée avec ses chasseurs à pied, Georges Ducrocq, qui est Lillois, a rêvé avec émotion à son pays natal et il a traduit en des vers d'une tendre et exquise émotion les images qui lui venaient et qui lui paraissaient d'autant plus douces que la guerre les avaient faites plus lointaines ; en songeant aux clochers de son pays il se disait : « Les reverrai-je jamais ! » Or, à ces doux souvenirs de la *ille natale, il a paru naturel à Georges Ducrocq d'associer celui de quelques villes belges qui semblent presque également chères à son cœur : Gand, flamande où lr.<? métiers bourdonnent, ' «enrol vertigineux dont les voix carillonnent Avec quelle douceur j'ai revu tes créneaux, Tes clochers, tes balcons surplombant tes canal . Tournai et Sa grand-place où jadis voltigeaient les tourm Où de fins damoiseaux entraient chez les orfèvri Pot/r choisir un bijou qui leur gagnait des lèvres Se recueille en pensant aux gloires d'autrefois. Aux beffrois, aux clochers de son No natal, il lui a plu d'associer les beffre et les clochers de Belgique, parce qu'il ser parce qu'il sait qu'entre son pays et nôtre il y a un certain nombre de souv nirs communs, parce qu'il sent et par qu'il sait qu'à ces souvenirs lointains de vent s'en ajouter d'autres plus doulourei et plus glorieux que tous les autres. « Pauvre Nord, écrit-il dans sa préfac crédule dans ta foi, dans tes espérance dans ton ardent désir de bonheur, dai tes revendications orageuses, pays de ta< turnes où l'on œuvre en silence, pa^s où 1 gens d'humeur allante vivent avec entra et entendent couler leur .sang, terre d'o vriers et de soldats, te voilà maintenar toi qui respirais dans l'ouragan des at liers et des machines, ruche bruissante d puis des siècles, te voilà devenu comme i grand cimetière. On ne voit plus dans t rues sombre#, le matin, ces cortèges pre sés de travailleurs dont les faces robust portaient, malgré la servitude de l'usin des signes d'indépendance et de fierté. T cheminées sont éteintes, tes broches 01 été volées, le cuivre de tes chaudières e en Westphalle, toute ta richesse a font on trois ans dans la main de l'envahisseu Tes moulins ne tournent plus. Tes cloch' ne sonnent que pour les victoires de Ma kensen. Ils ne t'ont laissé que les yeux poi pleurer. Sur les ruines de tes cités, de ti beffrois démolis, des femmes et des enfant captifs, attendent le saint Georges qui 1< délivrera. Elles vivent stoïques sous 1< obus. L'incendie les menace, la déporti tion les guette. Leur foi les soutient. Quan tu te réveilleras d'entre les morts, ô me pays foulé aux pieds et martyrisé, dépouil de tes forêts par ceux qui ne respectei , rien, le monde sera tout étonné de ta for< • et de ton énergie. Je te vois déjà, reprenai , ton souffle et reprenant ton labeur, aus : courageux qu'avant la guerre, et j'cntenc , les sirènes des fabriques, qui te tendroi bientôt, Flandre, ta couronne d'or. » ; En vérité ces phrases d'esipoir ne s'a] ; pliquent-elles ^as à la Belgique aussi bie , qu'au nord de la France ? Nous aussi noi , entendons la voix des sirènes qui rendror à notre pays sa couronne d'or. Nous avor subi les mêmes misères, nous avons le i mêmes certitudes d'avenir. L_ niimnni.Wi!rl$>n ©n a sonné... On a sonné des glas en Flandre, Des glas et puis des glas encor, Tant de glas noirs, des glas de mort, Qu'il me semble encor les entendre Sonner en moi ces glas des morts. 0 tous ces jours de peine grande, Ces jours et ces nuits de malheur Pleurant les cloches tout leur cœur, Le cœur de In ferre flamande, Leur cœur si lourd, lourd de malheur I Où sont ces glas si longs, si longs Que sanglotait l'âme des cloches, .•Que sanglotaient de proche en proche Toutes les tours à l'horizon, Les tours pleurantes de leurs cloches ? Ces glas sont-ils donc morts aussi Pour que chez nous tout soit silence, Et que dans ja campagne immense Le vent n'apporte que le bruit De ses sanglots dans le silence... Ces clochers sont-ils donc tués, 0 Flandre, et vraiment es-tu morte ? Hélas ! hélas ! au seuil des portes Ici personne n'a pleuré Car, sur les routes, loin des portes Tous les chez-nous étaient passés ! \Iarcbl Wyseuh. MHQ HïTIÎ AC r n/ÏT c , Nos bourgmestres m Une ordonnance du génère von Falhenliausen, datée d 'S ïfSa Bruxelles le 28 mars, vient d publier deux arrêtés réve le ' J quant « le bourgmestre de l 3- » - ville de Gand, Braun et Véclu •e vin De Weert » et nomman i_ « le docteur Kûnzer deuxième bourgmestr x la ville de Posen, bourgmestre commissair de la ville de Gand. » Le conseil communo de Gand s'êtant déclaré solidaire d bourgmestre et de Véchevin révoqués, a ét 5> dissous. 'S L'autorité allemande reconnaît ainsi off< i- ciellement qu-elle ne peut compter sur le (s édiles de la grande cité flamande pour so, n œuvre de séparation administrative : l j. voilà obligée de recourir, pour « libérer I les Flamands, à un fonctionnaire cornu s' pour son zèle à germaniser les Polonais. Il y a là un hommage involontaire ai l~ patriotisme des bourgmestres belges qui s n sont montrés pendant cette guerre si admi s rablement dignes de leur grande mission 5- Dès les premiers jours de Vinvasion, plu s sieurs ont payé de leur via leur -fidélité < la patrie et leur dévouement à leurs conci s toyens : Camus à Andenne et Thicleman ^ à Aerschot ont été atrocement 7nis à mor tandis que d'autres comme Meuri.ee, d ' Visé, prenaient le chemin des geôles aile II mandes avec leurs malheureux adminis *• 1res. s Puis ce fut la lutte de tous les jours e de toutes les heures contre les empiétement r du pouvoir occupant. Max donna élégam s ment le Ion à cette résistance et c'est ceh ; surtout que le vaillant bourgmestre expi< g depuis bientôt quatre ans de forteresse ei prison d'Outre-Rhin. Les Lemonni.er, le. s Jacquemin, les Steens ont imité son exem ' pie et partagé ses épreuves avec une fer 1 mêlé qui est bien l'image de la constance n de la. population bruxelloise. é Villes et villages rivalisent d'ailleur. t pour stupéfier le Boche qui fencontre de. e hommesdà où il croyait ne trouver que de. t, esclaves. A M'aimes, Dessain tient tête au: vaincus du cardinal Mercier, tandis qui Bruges le vieux comte Visart de Bocarnu ' force au respect les retires du kaiser. E dans les neuf provinces, amendes et peina d'emprisonnement pley.vent sur les chef; - de nos communes à QVi Vennemi sait fairt i expier sous mille prétextes leur dévoue s ment à la cause belge. t, A Namur, Gotenvaux est condamné t s mort sous l'inculpation de haute trahison s car c'est ainsi que les arrêtés boches qua lifient le patriotisme belge, de même qu'il, appellent « grâce » les quinze ans de tra vaux forcés infligés, au lieu de votcai d'exécution, à l'ancien ff. de bourgmestri de Namur. Pour un « crime » analogue, h bourgmestre de Brée, Octave Van der Bosch, est envoyé en prison pour trois ans Dix ans de travaux forcés au comte Geor ges de Beaufort, bourgmestre d'Onoz, poui avoir soigné un soldat français, et dcua ans de prison au, comte Charles de Viller mont, bourgmestre de Boussu-en-Fagne. pour avoir secouru un « espion » allié. Que d'autres noms il y aurait à citer . ceux du bourgmestre DeÏÏeur, de Boitsfort de Louis Franck et Strauss ,d'Anvers, de< bourgmestres Bcynaert, de Courtrai, Ma hieu'-Liebaert, dr Rouler s, Keunen, de Ha-mont, bien d'autres encore, tous poursui vis en haine de la Belgique, dont -ils on\ voulu défendre les biens, et dont ils oni gardé l'honneur. L'honneur... Celui gui tient à Paris 7c rôle de bourgmestre, M. Adrien Mithouard, disait, il y a quelques jours, devant U publie de la Société des Conférences que « voilà le mot plein et profond qui résume en celte guerre la colère-de nos âmes. » FA le président du Conseil municipal de Paris faisait applaudir dans la Belgique le plus beau symbole de l'honneur. « Le maître d'œuvre qui lança à toute volée dans le ciel de la Beauce le ciochei vieux de Chartres pour figurer l'élan de sa prière et parfaire le ohef-d'œuvre de son métier, était, dit M. Mithouard, un homme précis et raisonnable qui, d'abord, possédait. à fond l'art de calculer les portées et les résistances. « Ces Belges héroïques, epui n'ont pas voulu .vendre -leur âme. c'était de même un prrplo d'ouvriers et de marchands du-re.ni en t appliqués chaque jour à l'exercice de leur profession, et ce granii redresse- nel honneur, était fait d'une probité pui blifjue où chacun avait, apporté ses quo-f tiidiennes vertus d'exactitude. » \ En prononçant ces paroles, le premier magistrat de Paris a certainement pensé à ses collègues de Belgique occupée appli-qués à leurs tâches de guerre comme à ' leur administration de paix. Ce sera leur z honneur qu'on ne puisse faire l'histoire de 3 la résistance patriotique du peuple belge. ' sans dire qu'ils furent vraiment tes pre* 1 miers de leurs cités. i On sculpteur brugeois é Octave Rotsaert s par LÉON BOGQUET ^ C'est, à Pdv/-, dans l'atelier du peintre [L Léon Cassel, i)ue j'ai connu le sculpteur Octave Rotsaert. 11 revenait du front où! il avait passé les rudes heures de la sur-, e humaine défense die la, Belgique, meur* trie mais dressée de toute la fierté de son honneur national contre le brutal âigres-; seur. Une blessure, puis la maladie, ^ lavaient peu à peu éloigné des tranchées de l'Yser où. sous la mitraille, il avait s supporté vaillamment les risques de lal l campagne et partagé l'héroïsme quotidien e des <( piottes_» et eles « jas » de Flandre? . et de Wallonie. Et, maintenant, convales-» . cent, haut dans son uniforme eie lignard4 un air de robustesse encore facile à devi-l ner chez lui, malgré la fatigue apparente, s et les traits tirés, il ressemblait à s'y mé-, . prendre à un de ces souples tommies qui' z vont, par les routes de la «uerre, d'un g pas élastique et résolu, en sifflant l'air d© 7. « Tipperary ». s Mais rien de la froideur britannique» - dans son humeur. Au contraire, vibrant,, - enthousiaste, chaleureux, expansk, ooni s enfant, le vrai type du Belge cordial et familier. Il me plut tout de suite par cette, s- allure de franchise et cette belle simplicité s de ton et de manières qui sont souvent les, s signes d'une'nature loyale, généreuse et v sans détemrs. Il me plut aussi par des vers 1 de Verlaine qu'il me cita, au hasard de la/ 2 conversation et sans ombre do pédanterie,-t critérium indiscutable d'une réelle richesse' ^ d'émeDtioTi, de sensibilité fine et d'une* 5 appréciable délicatesse. 11 allait me plairai ^ surtout, au fur et à mesure d'autres ren-i - contres où se découvrait mieux son caraco tère et où je faisais graduellement coil« ï naissance avec la qualité d'un talent sport-, tané, nuancé, solide et amplement divers. Rotsaert a. beaucoup de talent, je me<: s hâte de le dire, et du meilleur qui soit. Cei| - talent est vif tout ensemble et réfléchi, ins-l tinctif certes mais raisonnable et raisonné* ? nullement asservi aux formules banales, ? non plus que lié à des excentricités de)j i mauvais ;aloi et \à des améthodes tapa-. . genses et illogiques de faire, par quoi d'au-, - cuns pensent s'assurer le succès. r Son art est d'un homme qui sait où iE s va et ce qu'il veut, qui n'accumule pas les' - difficultés dans la pratique comme il so , garde aussi de les esquiver. Quand elles se# rencontrent, il fonce droit dessus afin de' : les plier à sa volonté et de les dompter,: . avec la fougue obstinée d'un jeune atJilète.i ? Une technique bien définie et se rupine use: - applicpie d'ailleurs sa stricte discipline àj • l'expérience journalière de l'œuvre à ten-f ter et, à réaliser. Et. le résultat est boiV.v [ Qu'il s'agisse d'un dessin ou d'une sculp-t ture, car Rotsiaert manie parrallèlement \çj ciseau et le crayon, e:ha,cune de ses pro-J ; duct.ions est rationnelle et peut se décomposer en lignes synthétiques et se résout ' dre comme une équation posée. Une sortei ; de mathématique secrète y soutient le tem-/ > pérameixt créateur et lui donne une ar* mature de stabilité et de vigueur. Cela,.. î sans nuire le moins du monde à l'origina« : lité d'inspiration ou à la hardiesse d'exér cution. * * * Octave Rotsaert est né à Bruges le 21' , Juillet 1885. Mais ce n'est pourtant qu'uo demi-Flamand. Comme chez la plupart dei i braves gens de la Wallonie, il né faudrait) ■ pas remonter bien avant dans sa généalo* i gie pour y découvrir, du côté maternel, des ascendants français. Il a, d'ailleurs, renoué ; la tradition heureuse de la fusion dea : deux races en épousant, depuis 1a. guerre, une Française et qui plus est, une ParU : sienne authentique et charmante. Sa famille pensait en faire tout bonne-*' ment un honnête artisan, nanti d'un excelf QUATRIEME ANNEE. — N» 2.041 JLie Numéro ; ÎO centimes DIMANCHE 21 AVRIL 1918.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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