Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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14 February 1916
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s.n. 1916, 14 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0rw9b/
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LE XXe SIECLE RÉDACTION «.V ADM1NISTRATIOK jfti: rte 41 la BtrnrsB — LE HAVRE I Téléphoné: Le Havre»-14.05 Directeur : FEMD HEURAT Tonte* ita -communications concern/in la rédaction doivent être adresséet I a8"',rue de la Bourse, Le Havre. london office i [ gl.Panton Strcst (Leicester Square s.w). Quotidien fc>elge paraissant au Navre UMIIMA M. JL. JL V T * »V* * ' • v- ABONNEMENTS |j| F'rano» 2 fr. 60 f#ap moi». !» 7 fr. 50 par fimdatrt Anglotorro.... 2 su. 6d. p*r mois. » .... 7 3h.8 4. par tr'meitr# Autres pays., 3 fr. » par mois. » . 9 f r. » par trlmostr# PUBLICITÉ ^ S'tufrtssor à l'Administration du jovrriài au Havre ou à Londres Annonça3 4" pjjo: 0 fr. 43 la ligna ^ Petites paj3: 0fr.331a!!gn« j Les petites annonces sont également reçues à ta Soc'^^uropéenne de Publicité, 10. rur delà lutfoire, Paris, qui en a le monopole pour Parts. J Da mm Help, ( par un canal îiollaidais, ' flans ans usare alleianûs... On a du lire dans le « Nieuwe Eoltcr-I 'damsche Courant » du 31 janvier, avec, I comme en tête. « On nous écrit de source | Iielgc », les lignes «-dessous : « Quelques pub.icistes belges — cinq environ — I Bréroniscnt l'extension do la Belgique et coin [ Ji'ii nï manière qui on iieut pas, en tout cas, favu- ■ S tetaWftls do' leur pnys. Ils essaient de I Sert leur manœuvre uns sorte de caractère I i nnfklenljeJ destine n en imposer. Mais leurs I uSte n'ont pu jusqu'à présent qu'étonner tes I ëcf rafit'S'Oupe' de piiblicisles a choisi comme I centre de son action le voisinage du gouverne- k I- «Bit belge et espère ainsi lairc croire a beaucoup ï ffiv-Set aux ctriuigcrs que cette action, si elle I rtSf pas du gouvernemeftt lui-même, n'a pas i9 "iKiu cependant sans son approbation. Nous pou- I ™ns affirmer avec la plus grande certitude que I de nareiUes kliies ne sont pas nourries uaife les I milieu:-: belges responsables et que les écrivaJis I (■ n;,yre ("p mal de conquêtes, courent coiiime w B rip<î (liions dans un jeu de quilles. Derrière leur (9 e#to do œnlit! de salut public, il no so cache I rien qu'eux-mêmes et U est bon que cela soit m s I m connaissance du public. On doit savoir, siu- ' H fnul en para neiiU'O, qu'il n'y a pas lieu d'à tacher I m irwrs déclarations personnelles plus d attention I wffi nVn méritent et il lnut savoir pardonner I n cei'Euiiiû Belges la perte, dans des temps aussi I troublés, de toute clairvoyance politique. j ,a ï: Gazette de Francfort » .du 2 février | reproduit 1 article avec une joie- non dissi- I ®un -sait que le « Nieuwe lîo'.ierdarasche Cornant » est un des très rares journaux i dont les Boches .aient •autorise_ lu circula-:> tir,n en Belgique envahie et ce nest assurt-| .irient .pas à cause de la sympathie qu il I 'r'0QiwndJceUebfel'illo dit que la lettre qu'elle I nubile est de source beige, nous la croyons, nous la croyons même tellement que nous serions en mesure d'indiquer cette source. Mais négligeons ce détail et bornons-nous ou \ brèves observations ci-dessous : ■ J) Nous sommes reconnaissants a la H t source belge » d'apprendre aux Hollandais quo le « XX0 Siècle » n'est pas un or-■{ sane crfticieux — il n'a jamais été, du reste. II iii officieux, ni sous-officieux — et que ceux If du ses collaborateurs qui défendent le prm-H cipc des extensions territoriales* rie parlent W wrs au nom du gouvernement. M Le « XX11 Sifeefè-»^a-pàs.niit>itude,5var.i BP de publier un article, do demander l'avis dt I gouvernement ni de tel ou tel ministre. I C'est précisément son indépendance qui ftu ■ sa forée et nous sommes reconnaissants { Ij nos confrères, répétons-le, de l'avoir pro || clamé dans un journal hollandais germa H nophile. H Le « XX0 Siècle » et ses collaborateur: H rie so soucient pas de plaire à te>ou tel per ■ tonnage, mais d'avoir la saine raison pom ■ eux, • d'étudier soigneusement les question; ■ qu'i'.s traitent et de se trouver d'acciri ave'c l'opinion publique belge avee laquelle ié gouvernement et les parlementaires devront dompter, colle de la Belgique Opprr H niôo'et celle de la Belgique, de l'\ ser. H 2) La question n'est pas non plus de sa-B voir si les —blieistes dont parle le «Nieuwe I l liotlerdamscho .Courant;] ont plus ou moin: Ri (le génie que ceux de la susdite source | belge i'. Dans tous les Cas, si ces pùblicistes B -pouvaient s'affliger des dédains qui leur IR sont prodigués dans la feuille germanophile |R a» Rotterdam, ils trouveraient une vive F I Consolation dans le fait que l'article de cette I fêiiille est reproduit avec joie par la « Ga-I zette de Francfort n taïïdis que leurs arti-I clés ïi eux n'ont jamais Suscité que les irn- ■ précations de la presse d'Outre-Rhin. I Ce qui intéressé le public, ce n'est pas K telle nu telle épilhèle de dérlain ou de com-i Miisération, tel on tel sarcasme facile, mais savoir ce que valent les arguments pro- ■ duits ; si ces arguments sont fondés cil fait | ét en droit et si l'intérêt de la Belgique exige ■ O'i non des rectifications de front ères.Nous ■ avons développé nos argumenis; la « source l?elge » se garde bien d'y répondre. Don- ' f lions quelques explications complémen-iaijos.o'i Pourquoi se bat-on ? L'Allemagne a JB voulu profiter du moment où cWe avait al-V * teint le maximum de chances, nour s'empa- ■ rer de territoires,, de colonies et se fa:rr payer des rançons de guerre auprès des- |^H tfucïles celle de 1<V71 n'eût été nu'une obole (■ jon plan, à notre <*gar<ï, était d'annexer la B Belgique : ses guerriers, ses professeurs, r publicietes. ses liommes politiques ei R même le roi do Dav4ère l'ont répété à sa- f -S '-a France-qui, pouV éviter .la guerre, a ■ fi'il tout ce qui îr'èfait pas inenmpâtibic avec l'honneur, pourquoi se bat-e-'le? S Depuis Agadir, le peuple français savail I nfle, tôt qu tard, il devrait y passer, aussi le r* itoût. 1914-, n'e pén'sà-t-il môme pas h l'Ai- ■ sace-Lorraine, sa - constante préoccupation Kri n'eut quuhê idée :,nous allons nous bat- ■ trè « pour que cela ne recommence plus... [ Cest parce -qu'on avait le ferme desseir ^B que ça ne recommençât plus, que les divi- ■ fiions sur lesquelles comi>taient -'es Roches ■ pour venir fffcilémént à bout de la Franct S lie se produisu'enl pas. I C'est parce que l'on se bat po-ur que celc ■ Re recommence plus que toute la France, ■ jiaysans, ouvriers, bourgeois, hommes po J: litiques, diplomates, veulent aller jusf|u'av Ibout quelle que soit la durée de la guerre La France- sait bien que si les A.'liés consentaient à signer une paix boiteuse, celr recommencerait dans quelques années, j Pour que cela ne recommence plus, il ne liant l'.ts compter sur une modi 'ration di: j caractère allemand. .Les Germains n'on ! pas changé, depuis Cé-Sar. '1 ne fa'ut pas es-peror qu'ils, changenl en quelques années t lia suite d'une Guerre déehainée par eux. .Pour que cela ne recommence plus, i n y a qu'un moyen, car on sait que les tur iu'einep inteni.'itioîiajistes et pacifistes ne parviendront'pas plu'r à éviter kîs guerr'- dan« l'avenir que dans le présent. C< inoyen, c'est une solide frontière sirafégi que, un fossé Iffrge >t i^cifond. facUemen défendable en rernuant un nou de terre su: sef. rives le Rhin. L' « antique dési' » *\ Rhin est devenu une impérieuse nécessih pfuip la sécurité do la Francs. Il n v au.-; plus de repn^ hoii'r la FYauce tant *qnn \-t rouee du Nr>rd-F.sl 'né sera bouchée. Os 1 rtvis. nntl SAlltAnrioril rlrt 1 n ^'T^.nv.r. rnni irléluctablti nécessité de reprendre la rive gauche du Rhin. Ce n'est pas l'esprit de complète qui les anime, mais celui d-e la sécurité jî« J'Earejé tS France nous offre ia coiïirée rhénane qui a partagé jadis notre vie nationale et qui, il n'y a pas un siècle, demandait de reprendre avec nous les destinées communes. Cette contrée est non seulement nécessaire h notre propre sécurité, car on sait désormais 'ce que valent les traités de garantie, mais elle est néoes-. saine à la prospérité do notre port national, Anvers. 4) Il se trouve quelques Belges pour dire qu'ils ne veulent pas de ces accroissements territoriaux ot pour vitupérer contre ceux qui ne sont pas de leur avis. C'est assurément leur droit. C'est leur droit aussi de dire et d'imprimer que le i: XX' Siècle n n'est pas l'organe du gouvernement. Mais c'est notre droit de défendre notre opinion h nous. Lnire eux et nous, l'avenir décidera. La Belgique de l'Yser et ia Belgique opprimée se sont déjà prononcées. , f{ xx„ mchE. P. s. -— Dans la « Neue Zurelier Zeitung « {n" du G février! un journaliste boche établi censeur en Belgique publie en la datant d'Amsterdam une correspondance où il reprend à .l'adresse du n XX" Siècle m et de tous les pùblicistes partisans des ex'en-Eïiûns territoriales le thème de la fouille Sermanonlrle hollandaise. Décidément., c'est un concert : il est regrettable ciu'un ou plusieurs belges aient donné le « la n aux musiciens d'Outre-Fvhm. FRANGEEf BELGIQUE MM, BARTH'OU, CARTON DE WlftRT ET ROYER A BORDEAUX Bordeaux, 12 février. — MM. I^ouiis Bar-ttou ancien président du conseil des ministres françaisCarton de Wiart, mLttisUre de la justice belge, ©t Rmile Royer, député de Tournai, qui feront ce soir une conférence, ont été reçus aiU cercl-e national. M. Bouvbouley, président clu cercle, souhaité la bienvenue et a fait l'éloge des invités. U a terminé en levant son verre aux alliés et particulièrement à. la Belgique.M: Carton de Wiart a remercie la France du réconfort et de la sympathie qu'elte a montré à la Bol'giefue. Celle-ci restte fei*nie et fière. et M. Carton de. Wiart exprime le sentiment de tous les Belges en disant: « Pas de regrets, ce sont nos ennemis qu il faut plaindre, poursuivons le combat jusqu'au bout avec la Fran-ce qui combat pour la liberté des peuples. » M. Bar thon ,a remercié ; il s'est associé aux paroles élogieusês à l'adresse de MM. Carton de Wiart et Royer. — C'est un fait significatif, a-t-il dit, de voir ces deux hommes si apposés d'opinion rapprochés maintenant, ce qui montre l'unité morale -de la Belgique. Nous traversons une crise tragique, nous, luttons a.vec les alliés pour la civilisation et l'honneur, nous sommes pénétrés de cette vérité que la vie même du pays est en jeu, aussi rien ne sauraât compter ; il faut aller jusqu'au bout M. Barthou a bu à la fraternité indestructible des alliés et à la victoire commune.Tous les orateurs ont été applaudis. £gsPgesen^n;klerre A LA SOCIÉTÉ BELGE DE MÉDECINE Vu la haute importance de la rruiestion, la discussion de la proposition du président : Exclusion des Allemands des Congrès, Associations et expositions internationales fut'ures, sera continuée en séance ordinaire du lor je|iUi du mois de mars. L.Cs Confrères, ne pouvant se rendre à la séance, sont priés die donner leur avis par écrit. 11 en sera tenu comnte pour le vole définitif du vœu h émettre reiatiive-ment à .l'objet-en discussion. ijûs communications peuvent être adressées au président de la société, M. le docteur A. Philippe, Palace Hôtel, Blooms-biiry street, London. Les Allemands avouent un éc!;ec EN CHAMPAGNE MO« Baie, 12 février. — Les Allemands avouent que les Français 'ont pénétré dans eïirs tranchées à l'est de Maisons-d«-Cham-pagne.La Roumanie interviendra=t-elle ? Milan, 11 février. — Une dépêche de Bucarest à la « Neue Ziircher Zeitung h décla-■ re que la Roumanie semble définitivement sur le point d'entrer en guerre au côté de-Alliés. Cette opinion est remarquable, venant d'un journal connu pour ses sympathies pro-allemandes. Le correspondant dit que la question roumaine a été sérieusement discutée entre le kaiser et le tsar Ferdinand dans leur conférence. Il répète aussi ce qui est déjà con nu que M. Take Jonesco a des conférences quotidiennes avec l'envoyé russe, ce qui ennuie beaucoup les représentoits de l'Allemagne et de l'Autriche. L'achat de chevaux et de matériel d>e : guerre en Russie et l'indifférence pour los i préparatifs russes à Réni et sur les autres ' pnnts de la fr' ntère imVornent clairement if e la R «m ni* ne dirigera pas son ar-: miie contre cette puissance mais contre ' | ; ,U.emagji>< ot l'Auli-Rhe. , — — ■* j — Les Zeppelins possèdent depuis quel-1 que temps le moyen de s'entourer de -Buées 1 artificielles pour "se dissimuler au bon moment. 11 leur est dinc possible, si le temps L'effort belge en Afrique ]tatre drapeau flotte àuCamerou —o— A L'ATTAQUE DE L'EST AFRICAIN ALLEMAND Tous les Belges qui savent le vigoureu effort militaire acoomp:i par les nôlres ccr Iro le Cameroun et celui qui s'accompl contre l'Est Africain A'Jemaind, se félieiU rori-t de voir paraître daais la presse cci tain télégramme vie l'agence Rc/utes* où ni tre action en Afrique e_-'t précisée, pius i mieux que ne l'avaient pu faire jusqu'ici 1< brèves dépêches relatant les épisod'es î la guerre d'Afrique. Ce télégramme est ainsi coinça. : Au Cameroun, par où le Congo belge poi vait dun moment à Vautre être envahi, o demanda aux belges de coopérer aux opén lions. Les canonnières belges parcoururci Ui Sang ha et l'Oubanghi et, au cours c deux actions décisives, bombardèrent tlcnc des tranchées allemandes. Un détachement de cinq cents Belge avec do l'arliliwic, (ut, à de nombreuses r prises, engagé avec les troupes (rançni.fi cl britanniques dans des es&tmou -:l 'S; < autres opérations Enfin, on annoncé sue trois colonne l une du Congo belge, une deuxième '/ Congo [rançais et une troisième de la Nig 'ia britannique, sont concentrées à l'ai çienne capitale allemande du Cameroun r. flottent tes drapeaux des trois nattons o liées. Dans l'Est Africain Allemand ■ les Belg, défendent une front,ère de plus de 500 millt s'étendant On nord du lac Kivu au sud o ta' Tang'i.nykp. Les Allemands, très . bien préparés équipés, pourvus de vapeurs et de mitrq leuses, attaquèrent sur plusieurs points b Belges qui les repoussèrent„ leur infligeai de grosses pertes. Une dizaine d'actions engagées eurent même résultat pour les Allemands et, a i»Hlement\ -d'importants contingents be.lg, envahissent la colonie allemande de !')■' africain cl sont aux prises avec les AU munds. Au sud du lac Tahqanylca, un vapei belge a participé, avec les vapeurs brila: nU/ues, 4 la prise du vapeur a lcmand Ki ffani, lequel, foint maintenant aux vapeu belges et britanniques, parcourt le lac < lès Alliés comptent avoir sous peu la mu fr/se. Voilà donc notre drapeau, tricolore cl' quant fièrement au vent sur la capitale i Cameroun, à côté (les pavillons français britaii,nique ! ()>i •! renversement des eh ses ! Allemands étaient parvenus, loi des affaires marocaines, à obtenir de Prince la cession de deux territoires t fouine d'à antensie's », grâce à quoi leur C merwm att« graait le fleuve Congo ; aus <ie fhttaien.i-iis de pouvoir quelque joi franchir ce fleuve et de .nous faire sentir < Afrique leur snng:ante domination. O c'est nous aujourd'hui qui sommes pan les vainqueurs. Ce n'est pas IAîjinldvji qjii est conquis par les Allemands, c'c: Jœuîide <;iui est conquis par les Belges leurs aihés. Il nous làut voir là les pr m:sses de nouvelle:! victoires en Afrique d'événements réparateurs en Europe. C'est contre l'Est Africain Allemand qi nos troupes maintenant marchent à l'att q.ut> et déjà elles y ont pénétré. Cette coi lias — la dernière pierre de la couroni coloniale dont l'Allemagne était si orgue l'eu.se. — est 5 peu près doux fois gram coifiitné' la' France ei compte 10 miliot d'ha.b:tants. \jî chapelet dew Grands Lac — Vicioria-Nyanza, K:vu. Tangaiiyka c Nyasa, — loiinc sa frontière occid'en.tal< sa frontière orientale, c'est la mer et c'e sur son littoral, non krn de Zanziba», que ctsbiiB la capita'e, la riche Dar-es-P/iam, • tê'e dé ligne du chemin tic fer de 1,250 kii mè:res qu» traverse â peu près de part c part la culune a leinande, de l'ouest à l'es des environs du Tangunyka à l'océan 1 dven. Les Allemands y sont armés jusqu'ai dents. Ils ont pu mobtl'ser de 6.000 à 7.01 b'.aiies et un nombre supérieur d'indigène lis oijt aussi armé de nombreuses tribi anthropophages et guerrières. Mais., dés à présent, le cercle de feu o forèàé autaur de l'Est Africain Alleman Au nord,les troupes de la Britsh-Eas Africa et de l'Ouganda sont massées c port .die»- Moin'basa au lac Victaria-Nyanz À l'est, les Beiges du général TbmbeJr so eh, offensive. Au suid-onest, aux lim tes ( la Rifo.iésdé, apparaissent d"jû les tètes ( col mne des bataillons du Sud-Africain ht tanniqiiie. Un ..es-Beiges die là-bas nous écrit par -feçiiiier cçurr.er : « Une gra: de joie l'ègr ici danus nos camps. Sachez que nous son • s en H vnhie t que nous occupons ut forte position dominante d'où, il y a qùin jours encore, les Allemands, retranch derrière des pièges à loup et des haies éf rieuses, et soutenus par des mitrailleuse nous défiaient. Toute cette ligne a été pri d'assaut.. Nos pertes sont légères. L'enner s'est replié sur une seconde ligne et, de n kt tente, on aperçoit, à la jumelle, les cil fortins de terre roùsee derrière quoi ils s' britent. Nous enlèverons ça à la baïonnet avant (lu'il soit longtemps. Quelle griser de soleil et de triomphe I Quelle joie, a.pr la monotone guerre de tranchée sur l'ap Yser, de se livrer ici à la guerre de moue ment ! Cependant la vie est dure. l'enda' trois jours, nous avons dû avancer par 1 marais d'une forêt de bambous, sous ui pluie diluvienne, avec souvent de la va; et de là bou©' jusqu'aux genoux. Mais vo notre drapeau flotter sur le pnvs eonmn rachète tout cela au centuple. Vive la pli grande Belgique d'Afrîwue et d'Fu"nnp ' Formons le vœu q.u'à l'aocli&mation c nos braves d'Afrique réponde bientôt l'a cla.mation de nos brèves des tranchées i « Une nouvelle victoire des troupes be'jo-britannipes »ou ■ - LE NAVIRE ALLEMAND a VON WISS ' MANN ,, COULE SUR LE TANGANIKA t — SON EQUIPAGE EST FAIT PRISON NIER. i- Une impartante nouvelle, quo nous com. ■t muitufuci le ministère be<.ge des Colonies, s vuant die parvenLi- d'Afrique, e Le commandant des forces belges suir 1( lac Tanganyku télégraphie en date di 9 février : Ixi canonnière allemande « Edivige-von i- Wissmann n a été coulée, dans 'an combai n naval, au large de Toa-Albertville. Deui Allemands ont été tués. I.e surplus de l'équipage, à savoir, dem e officiers, 10 marins et 9 matelots indigènes, ■e a clé fait prisonnier. Les flottilles btilge et britannique n'on >> subi aucune perte. Cotte nouvelle victoire des forces navale! a.'Jiées du Tanganyka est des plus inipor ? tante. Bu effet, la flottille armée quo les Aile maaids possédaient sur le lac comptai i" quatre canonnières. L'une d'elles, le Kin gant, fut capturée par les Ang'o-Belges H . 26 décembre dernier, amenée dans un por ¥ belge et réparée. Elle figure actuetlemen dans ta. flottille des Alliés. Par suÉte de la perte du Von-Wissmann les forces navales allemandes se Uouven 's ainsi rédwites de moitié sur le lac et h maîtrise des eaux, qui couvrent la fron . tiére allemande sur plus de C00 kiiomèiros est acquise aux Belgo-Britaniniqiiics. , L'évén mejit a,ura une heureuse influenci '.'s! sur la suite de ia campagne en coui-s con - tre l'Afrique Orientale Allemande. le ;; M le Iront Manias rr —o— l- i- T.onclrcs, 12 février. — Le raid d'avion. \s allemands, décrit dans le sans fil a.Uemam ii du 8 février, se réduit aux proportions sui i- vantes : Onze avions ennemis ont apparu. Un ap pareil a lancé trois bombes à 6 milles d\ notre front. Il a été abattu par deux de no. canons, alors qu'il traversait notre ligne t 'J une hauteur (ki 500 pieds. Ce matin, de bonne heure. V&nWmi c J" attaqué nos tranchées près de Pilckeim, ax >s nord d'âpres, il a été repoussé par nos bom a bardiers. laissant des morts et des blesses 11 Cet après-midi, l'ennemi a fait deux pr . tiles attaques 'l'infanterie, près de la rouu S1 de Pilclicim. Elles ont été repousséès. ir' Une activité souterraine a été remarqué< n près de Hullueh et au nord du canal d^Ypre. r» à Commines. A ce dernier endroit, une luth u souterraine s'est produite. Vennrmi fut re poussé et nos sapeurs purent allumer lew ^ mine. ^ Ises télégramnïes allemands% au sujet dt Viittaque (Varions, disent qu'une cscudrilU 21 aérienne a bombardé les bâtiments du che min d-e fer, près de Pope ring hç. à Voues ie d'Ypres, et le camp britannique, entre Po perinqhe et Dixmude. Cette escadrille es > rentrée sans avaries, après plusieurs cscar 'jC mouches avec les aviateurs ennemis. £ l'/vviatf.ur gra1iam vviiite V VICTIME D'UN ACCIDENT ilazebrouclt, 12 février. — On annonci 3t <rue le lieutenant avia'our anglais Grahan L Whïte sera.t grièvement b'essé. On se l'ap pelïe qu'avant la guerre Graharn Whlte étai „ un fervent du looping the io^p. Il était lieu I tenant depuis janvier dernier, j' 'Graharn White est très'connu en Angle x terre ; il s'est fait remarquer par de nom )'0 foreuses 'traversées clu .détroit du Pas-de s_ Ca.'ai.s, soit seul, soit en cwmpagnie de pas ts s-agers, «u temps où cet exploit étai toneor< difficile. Il effectua également de nom ,t Iwubos courses .aériennes, en Angleterre .; se cfassanf toujours avec succès!' Aprèi t" Pégoud, il fit lo looping.) li l'NF GRENADE ECLATE le ENTRE LES MAINS Ie D'UN OFFICIER INSTRUCTEUR ANGLAIS HazcJvrouck, 12 février. — Le Cri de„ lo Flandres annonce'qu'un accident très gravi ic s est produit à Merville, près d'Hazebrouck i- Un officier anglais faisait a ses hommes ie ut» théorie; sur l'emploi des grenades il te m'iin, lorsque celle qu'il avait on maints éclata. Cinq soldats furent tu,'iS sur le coup .- Vingt-quatre autres sont blessés, danl qua s, tre très grièvement. >e ï OU ILS EN SONT î.. ——»o« Le — _ - ie ILS METTENT DE L'EAU DANsTËuî iS BIÈRE ® Berne. —■ ^L'interdiction de vendre de R ,. bière forte, à Munich, est si rigoureuse di le <i Lokal Anzeiger », qu'il est même' dé ■ fendu de vendre de la bière forte de mai-déià fabriquée : on doit l'additionner d'ear 1 pour la consommation. Pour la fameusi [ bière Salvator, une moitié do l'approvision V nement. peut être vendue telle quelle l'au tre moitié devra être étenduo d'eau — an " formation). ' 1 ® ►— . te — Marcel Hunziger, le jeune Suisse mi Les Anglais et le Csog un discours de m. bonar LAW secretaire d'etat aux coloniei au royal colonial institote Nous avons donné hier lo texte du di: cours prononcé par M. Renkin, ministre de tï vlonitas, au lunch du Honul Colonio Institute, vendredi dernier, à Londres. A ce lunch, que présidait M. Bonar Lav siecrétaiire d'Etat aux Colon es, assistaiei en outre M. le ministre Paul Ifymans, m nistrie de Belgique; sir Charles Lucas, ai Oiver Phcl.lps, l'amiral Bowilien -Smith M. Pol.f t, co,nsud général de Belgicjuci; 1 colonel Parkington, M. Goffart, consul gi néral dio Belgique ii FlessinQuc ; le con ■ mandant Maton, attaché militaire belg< M. IDenyn, chef de cabinet du ministre de Colonies ; M. de Ramaix, premier secrélaii de la légation de Belgique, etc C'est après un toast vibrant de M. Bona Law aux souverains de Grande-Brietagn et de Belgique çue M. R.Mi'ki'n a pris la pi iîO-i'3. M. lioaiar Laxv s'est alors levé pou répoinda-e à M. Renfcin, ; voici les passage 1 les plus intéressants do son. discours : les belges ont le droit de coi siderfr le congo comme un titre d'honneur » « Je me lève peur porter un toast à noli : hôte,.et je suis heureux que ce toast suiv le (liscours que nous venons d'entendre, a lieu qu'il aurait pu le précéder. Nous r< . mercions M. Rènkin pour ce discours, < à tous .points do vue nous y voyons le me: tear fûatfs du peuple an nom djaqueil il par. ' et dont, nous aussi, nous sommes fiers. n M. licnitin a dit que les Belges ont . .(^:*oit te cansidérer le Coingo comme a ' tita'o d'honiïeur, et à bien examiner tout ( ' qu.i a été fait par eux pendant la courte pi | riodo du gouvernement, du peuple belge, . ■ grois qu'il a raison d'émettre cette préfei ? tiOin. Il a parié en termes élevés de ne ' .efforts colonisateurs. Il m'a dit que noi sommes gens pratiques, mais il nous ! donné duns son discours une preuve çue Ii aussi est uin tomidt pratique, car il a fa 1 ici une chose qui ne l'a encore été que p; ' ce seul ministre des GolomCes : il est al ' examiner sur place le pays sur lequel Allait exercer son contrôle. (Très bien ! tri ; bien ») Je crois que nous no pouvons qu'e ' être satisfaits ; ce qu'il a fait est très fram et pour autant que lui et son gouverneniei . sont en jeu, l'esprit dams lequel l'admini traita* de cette colonie va Sire entrepris' c'est l'esprit même — une' nation peut dire d'elle-même sans orgueil — qui a pr aidé à nos emtrepris«s coloniales : à savo qu'il faut considérer en premier lieu ne pas la création d'une source de richesse maiis le bien-être des peuples sur lesque t la mère-patrie exerce son autorité. (App'a ! dlssements.) Nous sommes persuadés qi - c'est bien l'esprit dans lequel il entrepreji les devoirs de sa charge, et même du poil - die vue des livres, des shillings et des penc ; je suis intimement convaincu que c'est 1 t politique qui paye le mieux la métropole. ' eloge de la vaillance et de la resistance du peuple , belge w Nous accueillons surtout cm M. Renki 1 aujourd'hui, déclara M. Bonar Law en te • initiant son toast, le représentant d'un pei pie héroïque.' Il nous a dit que lorsque < . ipeuple q été menacé, il fut un de ceux qui : nux côtés de son roi, n"hés>itèiè'nt pas u , instant entre le déshonneur et la sécurit ! n Ponjs p'.us d'une raison, nous souhait . rions tous voir la fin de celte guerre, ma même après dix-neuf mois de guerre noti , admiration pour le rôle joué par les Belgi l et notre sympathie pour eux sont aus forts aujourd'hui qu'au moment où la fon j fut pour la première fois employée conti «lis, et il n'y aura pas de fin à la gi*ri ( pour nous, tant que les torts faits à ce çaj ne seront pas réparés. (Vifs applaudiss iruSnta.) » J'ai entendu à la fols de Son ExceEeni (M. Paul llvmans) et de M. Renkio de non bmK tféelts, très intéressants, sur l'afl tude diu peuple belge. Peut-être puis-je voi «n sonner un exemple, qui vient précis ment de m'être conté. Les conducteurs ( ! trams de Bruxelles ont reçu l'ordre ( 1 iriier les arrêts. Il y a une i*ue qu'on appel 1 « rue du Gouverneninni-Proyisoire n, appi ' Urtion qui date de 1830. Arrivé à cet arrê ■ un conducteur, uoi jour, cria d'abord : n Ri du Gouvernement-Provisfi'ie », puis ajoui '".von Bissing straal n (rires). Voilà l'espr ' dans 'lequel les Belges font face à l'oppre seur. (Applaudissements.) » Rien ne m'a frappé davantage, dans ' d!iscoua-s que nous venions d'entendre, qi ' les mots qui concernent l'effet. produit p; ; la guerre sur te penp'e bolgt\ M. Renki 1 nous a dit q;ne les fîe'ges ont souffert ( ','ajbus de la forcei, qu'ils ont été ruinés,^(H leur pnvs a été dévasté ; à cause de loi «■la, l'âme du peuple a grandi ! n (Applai disscanants.) M. Bonar Law a terminé en portant, a i milieu, des app'aud.'sspmentg des convivci la santé de M. Renkin. SUR MER UN RELEVEUR DE MINES ANGLAIS COULÉ PAR DES TORPILLEURS ALLEMAND Amsterdam, 11 février — On mande l'A "t,lice Reuler, suivant un télégramn: de ' Berlin, que l'Amirauté allemande a pi biié le communiqué suivant : La nuit dernière, au couis d'une recoi naissance, nos torpilleurs ont rencontré di vant le Ilogger-Bank, à 120 milles est d la côte d'Angleterre, plusieurs croiseur britanniques. L'un d'eux senfuit de su«e. Nos torpi leurs le poursuivirent et coulèrent le nor veau croiseur Arabis. Us torpillèrent ui second croiseur. Nus torpilleurs secoururent lo commai dant do I' «' Arabis n. deux offleicre et vin; cl un hommes. Nos bâtiments nont subi aucune p.ert( • aucun dommage. » . ; An mitef. du commnnimié ci-dessus. IV .: Communiqué officiel français it Pdris. 13 février, 15 heures. , n-rïï F0nD,. DE yiC-SUR-AISNE, noire > artillerie a dispersé tpielqucs fractions cru fa"1 de ter 1 étaicnl avanc&'s: jusqu'à nos '• „AVL N0RD-BST DE BOISSONS, lec Alla. ® mentXnite',iT' A^ SuUe dun ^orribarde» 0 ^trovtJfrerT .C l™nch£': dux environs ae ia route de Crouy. Une contre-altaaue les r mortsC1uCte L'cnne»rt a laissé des e àZ terrain et nous avons fait quel* * qws prisonniers, dont mi officier r En fr L Rmrla réO'on Kot& s i„, ■ , ulle rfu Mesnil, les Allemands rie^"rlille, ; tSSUZXSffBt "" * UN CROISEUR FRANÇAIS SERAIT | PEROU Paris, 13 février. e r »? communiqué officiel du ministèrp it» t rnquSe suA sort du croiseur Amiral-Chamer croisanl z sur les eûtes de Syrie qui m dm,nn ^ 7 e ff nrve"fs *Wi* '* 8 février Ze â i- il selon un télégramme allemand im | frmçaCn " C°'M a »ûtf-— !* m; vemzelos rentrerait it a la chambre grecque .6 deIpa?f<fre/m'*tl-iU à SaIomtï"e de I'hEcIH il MithfrUnJ' ql.' 'i 9U'un député d« Mithvlène ayant démissionné les électeurs ^ ont demandé à M. Vto."é!os d^cœrtw il f g^didature. M. Vénizélos il tr,l:nStArt>?ente' " scra 6lu 4 ™e immense r au PaiIemeuS SCTaiS UOll î- croiseur français aurait pris ir un sous-marin ennemi o Rome, 12 février. — Le sémaphore de Sy^ s, iw.use a signalé le passage d'un croiseuï s français qui remorquait un sous-marin. L& i- sémaphore croit qu il peut s'agir d'un sub> ie mersible capturé. (j non-—- la duree de la guerre M. Sazonow, ministre des Affaires étrangères de Russie, interviewé par un journal do Moscou, a déclaré : n La guerre ne peuS pas durer longtemps encore, car l'Aile» magne ne pouvra pas prolonger son effort. A l'heure qu'il est-, sa situation financière est très sérieuse, u ferdinand au quartier general 'e austro-hongrois i, Amsterdam, 12 février. — Un télégramme n de Vienne annonce que le rtsar Ferdinand i. est arrivé vendredi après-midi au quartier ». générai austro-hongrois, accompagné de S M. Radosiavoff et du général Jékoff. e ' • — —=*r s FRANCE ET ITALIE 51 —o— î M.BRIANDAROME 3 — »(xr— DN COMMUNIQUE ITALIEN 'à la coordination des efforts des s. allies. — prochaine gonferen- le ce a paris. le Rome, 12 février. — L'agence Stefani pu< le blie le communiqué officiel suivant : 1- Il Dans la réunion qui a eu lieu ce matin l« à la Consulta entre les .membres du «011 ver- io uement français, MM. Briand et Bourgeois a M. Barrère, ambassadeur-, et les ministres n italiens Salandra et Sonnino, on est tombé s- d'accord sur la nécessité de coordonner pins étroitement les efforts des Alliés en \ue d» le mieux assurer la parfaite unité d'action, — e nécessité qui fut déjà reconnue par les au- r très gouveinements alliés, — et sur la réu- n nion dans cc but, à Paris, le plus promp- e tement possible, d'une conférence entre Al- e liés à laquelle assisteraient leurs représen- it ta.nts politiques en môme temps que leur»; '- délégués militaires. ii Les travaux de cetto conférence vonti u 'tre préparés par une réunion préalable dcs< ). états-majors. » - lîltâJEKWER 4 Î| 0 ALERIK BOîî GIIÊ^ E î Ronre, 12 février. — M. Salandra a offert à M. Briand et à la mission française, à la galerie Borghèse, un déjeuner auquel assistaient les ministres italiens e tles représentants des Alliés. " La lutte est longue et difficile, a di. i? S président du Conseil italien, mais la i yn-fiance en la victoire est inébranlable, la à cause étant juste, les peuples dont la ra-e ionté est de vaincre soutiennent l'action politique et militaire des Alliés ». M. Briand. répondant au toast (le M. Sa-i- landra. a (lit que l'Italie est digne des i- grands ancêtres qui ont entrepris de libérer e et d'unifier toutes les terres italiennes, cel-s les qui dominent les monts comme celles que baignent les rivages de la mer. M. ERIAND ET LA MISSION FRANÇAISE ~ AU QUARTIER GENERAL ITALIEN Rome, 12 février. — M. Briand et la mis-sion française sont partis ce soir à 1!) ih-ii-,| res 30 pour le quartier général, salués à la gare par les ministres et les autorités, ac-^ clamés par la foule. Ils sont accompagnés par M. Barrère et . par le général EJià, sous-eocfélaire d'Etat Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AP FRONT) Lundi 14 Février 1916 t 22 ANNÉE. — Sérieiiouveïle -N' 462

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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