Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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04 January 1917
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s.n. 1917, 04 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689j5k/
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23' ANNÉE — Série nouvelle — Na 7S2 LeNuméro ÎO Centimes (5 Centimes ati Jeudi 4 Janvier 1917 /■ RÉDACTION & ADMINISTRATION §3 pu» Jaan-Jacques-Rousseau, 33 PARIS Téléphona : Gutsnbsrg 139.83 S»KEAUX AU HAVRE: SS "r, tu il !i Buta — LE EATRï TÉLÉPHONE in"04BEliOE tONDON OFFICE! 21, CANTON STREET Lofe ester Square, S. W. Ciracisar : FSÏASD HEBRAT LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France,,,,.. 2 frvEO par mois • 7*r. 50 par trâmoatr* Angleterre.. 2sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trlmestF* Autres paye. 3 fr. — par mois a . 9 fr. — par trlmeitft PUBLICITÉ S'adresser à l'AdsiaistratisB du Jotuiâ ou à l'Office de Londres Las petites Annonces stnî égalemsHM reçues « la Société 6urop6er,dû dm Pnbiîcit6,ÎQ, rrte ds la Victoire, Pariç ♦ut c«i a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris m. Vandervelde et l'Internationale Le « XX* Sièole » de mardi n reprodu tin long extrait de l'article publié le jon même par M. Vandervelde dans le « Pet Parisien », sous le titre : « I-es socialiste et la guerre »• Dans cet article, l'honorabl jninistre de l'Intendance, commentant 1 résolution finale du récent congrès socii liste de Paris, 1° s'est affirmé partisan cl la guerre jusqu'à la défaite de l'Allemagne 2° a protesté contre toute politique de cor quête ou d'annexion de territoires faite pa 3a force contre le vœu des habitants; 3 s'est déclaré partisan de la reprise des re Jations internationales; 4° a combattu ave (énergie l'idée d'une conférence entre se jcialistes des nations belligérantes. Touchant le premier point et le derniei ïious sommes heureux de constater qu iM. Vandervelde est fidèle à la ligne d conduite qu'il a adoptée dès le début de 1 guerre. Quant aux conquêtes et annexion qui seraient consécutives à la fin des hos tililtés, l'opinion de M. Vandervelde, pa plus que la nôtre, n'y fera ni chaud n froid. Les vainqueurs annexeront tout c (que leur commanderont l'intérêt de leur 9iationaux et une raisonnable méîiance vis «-vis des vaincus qui ne négligeront rier dès le lendemain de la guerre, pour pré parer la revanche. Mais en ce qui concerne la reprise de Telations internationales entre socialiste-nous ne nous croyons pas permis de dis simuler le sentiment de tristesse provoqm par l'espèce de bravade à laquelle vient d se livrer notre ministre socialiste de l'In tendance. D'autant que la forme dont i s'est servi pour exprimer sa pensée n'es pas plus heureuse que le fond. ' « L'Internationale d'hier, écrit-il, a éti (* trop faible pour empêcher la catastrophi î« de la guerre ; au lendemain de la guerre (« l'Internationalisme aura sa revanche, i l« sera d'autant plus fort que le nationa l« lisme aura causé de maux. » Nous ne pouvons laisser passer sans pro lester des affirmations aussi aventurées e îaussi offensantes pour les nations de l'Entente que seul le réveil du nationalisme 01 pu sauver de l'esclavage. En écrivant que le nationalisme a causf beaucoup de maux, M. Vandervelde met sui 3e même pied, qu'il l'ait voulu ou non, le nationalisme conquérant qui a poussé l'Allemagne à se ruer sur la France, et le na nionalisme belge, serbe, français, anglais italien et russe, qui a puisé dans l'amoui Wu sol natal la force et l'énergie nécessai ^es pour repousser l'agression. D'autre part, ce n'est pas d'avoir échoue & empêcher la guerre qu'il y a lieu de re procher en ordre principal à l'Internatio îiale. Elle avait promis de le faire ; encore il la veille des hostilités, elle se déclarai tissez forte pour cela. Son impuissance îl'est pas cependant le principal grief que nous avons contre elle. Non seulement elle 11'a pas empêché la catastrophe, mais en affaiblissant la défense nationale de la plupart des nations de l'Entente pendant que Ses socialistes allemands ne faisaient rier ide pratique, bien au contraire, pour désarmer leur patrie, elle a rendu la guerre plus longue, plus ruineuse, plus sanglante La longue durée des hostilités est en partie son œuvre- Des centaines de mille jeunes hommes ont payé de leur vie l'erreur iou se, sont complus un trop grand nombre Ide leurs compatriotes aveuglés sur la nature de l'homme, l'essence et la puissance jdu sentiment national, sur la vraie nature de l'Allemagne enfin par certains prophètes de l'Internationale. L'an dernier, d'ailleurs, M. Vandervelde {a dit une fois en public — et nous l'en avons loué — que si les socialistes belges renouaient un jour des relations avec les socialistes allemands ce ne serait jamais iqu'avec les minoritaires. Aujourd'hui, c'esl 6 tous qu'il ouvre fraternellement ses bras. ii Scheidemann aussi bien qu'à Liebknecht-et cela dans le moment même où la Sozial-îdemokratie se lave les mains des tourments infligés aux ouvriers belges par le gouvernement impérial. Si l'on veut que nous Jouions l'espèce de courage qu'il y a à braver ainsi le bon sens et l'opinion de In fclasse ouvrière belge, soit. Mais epie M. Vandervelde ne s'en prenne qu'à lui-même au jour du règlement des comptes. 1 Notons encore que M. Vandervelde excommunie « ex cathedra », au cours de son article, la conception socialiste que M. Gustave Hervé s'attache à faire triompher en France et qui consisterait dans la collaboration des classes et l'alliance du capital et du travail. « Ce n'est pas du socialisme », fulmine solennellement le grand-prêtre de l'Internationale- La logique de ses idées devait le mener là. Après la guerre comme avant, un capitaliste belge sera plus son ennemi qu'un socialiste allemand. Nous en prenons acte. Nous prenons acte aussi de ce que notre ministre de l'Intendance, pour établir la nécessité de poursuivre la guerre jusqu'au bout, invoque au premier chef les « intérêts de la Démocratie ». Tous les combattants des nations alliées n'ont pas de la démocratie la même conception que M. Vandervelde ; qu'ils aient raison ou qu'ils aient tort, peu importe : c'est leur droit de verser leur sang pour leur pays uniquement ; c'est leur droit de penser et de dire ejue la démocratie, telle que la comprend M. Vandervelde, n'est, ni dans la paix ni dans la guerre, le plus solide bouclier à l'abri duquel le peuple en général et la classe ouvrière en particulier puisse organiser sa vie et sa défense. Rien flue pour ce motif, nous nous permettons de trouver cette « invocation » aussi regrettable que l'article lui-même. F. N. —■ 1 'ilfr jT> ■ ■■■ — Près de 1.200 prisonniers ont traversé la Ville du Caire mardi. Mal habillés, et la plupart nu-pieds, ces hommès qui venaient du ECHOS Mort de M. le député Delvaus AI. Frédéric Delvaux, député ,lb^ïï' 1 d'Anvers, vient de mourir dans celte ville. Il était né à Louvain le 7 août. lSo-t. iou jeune, il occupa une situation en me a» barreau d'Anvers1, dont il fut. plusieurs loiï bâtonnier, l'année dernière il avait encore 1 été élu à cette fonction. Après avoir été plusieurs fois Conseille 1 communal et provincial, il fut élu denuit ! le l)T mai 1900, 11 occupait une place bier ' en vue à la Chambre, dont il était devenv ' le doyen d'âge. En cette qualité iL pré- ■ sida la séance historique du 4 août ■ il. Delvaux était un loyal serviteur du : pavs : grand admirateur de Léopold. II il avait toujours énergiquement seconde les entreprises coloniales et maritimes cii ' grand Roi. Il l'avait aussi aidé 'clans soi œuvre militaire avec une ardeur qui lestera son plus grand mérite. Kolossal !... ; Une dépêche-d'Amsterdaim-confirme que i le kaiser à envoyé un message à von Bis-sing pour. le féliciter et le remercier ele ses services. ' Le billet impérial est conçu en ces termes outrageusement cynicpies : (( Vous avez gouverné la Belgique d'une main ferme et ave cprévoyance. C'est gra-• ce à vous que la. population est restee tranquille et dans l'ordre ; vous avez toujours protégé les intérêts germaniques comme tl était de votre devoir. Je vous remercie de votre fidélité et de l'accomplissement de votre devoir dans une situation difficile. » Von Bissing se sera sans doute empresse de faire afficîier ce certificat. « Lengenoot » auront crié les Bruxellois plus « indecrot-tables » que jamais. Le sultan à Schoenbrunn On annonce que le sultan est attendu incessamment. à Vienne où il viendrait, accompagné d'En ver pacha, et ele ralaat bev, saluer le nouveau couple impérial autrichien.Le sultan, qui descendrait avec sa suite au palais de Schoenbrunn arriverait dans un train mis à sa disposition par Guillaume II et composé de wagons de luxe, blindés et à' l'épreuve des bombes d'avions. Nous voilà loin ele Sobieski !... - pnieuls, attention !.. Aimez bien votre marraine, comme cm aime une marraine, demeurez digne cFelle, obtenez des citations qui lui elonnent do l'orgueil et cette ioia qu'elle manifeste*"-* par l'envoi' d'un colis supplémentaire. Mais n'ayez qu'une marraine ! Pourquoi ? D'abord parce que c'est plus correct, plus délicat ; ensuite, parce que la multiplication des marraines, dont l'effet immédiat est la muliplication des correspondances, des colis et eles mandats, ne va plus sans entraîner de sérieux périls.Un soldat interné en Suisse avait trente-trois marraines ! On croit que ce record n'a pas été battu. Hélas ! tout a une fin, et, d'après rapport du colonel Hauser, chef du département- médical, le Roi des Filleuls va être réexpédié en Allemagne f Les viiles k Havre et ie Rouen hors k la zone lies armées JfDispositions concernant spécialement nos compatriotes Nous avons annoncé que le gouvernement îrançais a décidé de retirer de la zone des armées ie département de la Seine-Inférieure, avec les villes dp lumen < • <> Voici les dispositions définitives prises en exécution de cette décision par l'autorité militaire compétente; nous engageons vivement nos compatriotes à îles lire, puisqu'elles les intéressent spécialement : Article premier. — Les sujets français qui pénétreront dans les zones spéciales du département de la Seine-Ini'erieure devront être porteurs d'un sauf-conduit délivré par Je maire ou le commissaire de po'.'ice de leur domicile. AÏt. 2. — Lc-s sujets belges résidant dans ;a zone de l'intérieur, en dehors du département de la Seine-Inférieure, devront être détenteurs, pour pénétrer dans les zones spéciales du -département de la Seine-Inférieure, d'un sauf-conduit, délivré par l'autorité civile, après avis du général commandant la 3e région. "Art, 3. — Les sujets beiges résidant dans fia Seine-dnférieurë, titulaires de Ta carte de circulation sp'écia.ie délivrée par le préifet de la Seine-Inférieure, pourront circuler -dans toute l'étendue du département. Pour se rendre dans tout autre département de la zone de l'intérieur, ils devront être munis, en dehors de cette carte, du sauf-conduit délivré par 'le maire ou le commissaire ele police. Art. 4. — Les sujets étrangers autres que Ses Belges, pour se rendre, circuler ou séjourner sur n'importe queiïe partie du département de ia jSeine-Inférieure. restent, soumis aux prescriptions de l'arrêté en date du 1er janvier ifi-16. de M, le général commandant en clief, et devront, en conséquence, être munis du carnet d'étranger. Art. f>. — La circulation en automobile n'est pas visée par le présent arrêté. Elle fait 'l'objet d'une réglementation spéciale. Une note parue précédemment a fait connaître dans ses détails iès dispositions du nouveau régime de séjour et de» circulation elanâ 'la Seine-Inférieurè. Nous rappelons que, très prochainement, une carte d'identité pourra être délivrée par le préfet ou 'les sous-préfets à. tous les sujets français résidant élans,le département qui en feront la demande. CetTe carte permetttra au titulaire de « circuler librement dans louie l'étendue du département », y compris la zone spéciale, ainsi que dans tous les départements de l'in. LE NOUVEL AN La réponse du iRoi aux vœux du Gouvernement En réponse aux vœux ele Nouvel An des ministres, le Roi Albert a adressé à M. de Broqueville le télégramme suivant : « En vous remerciant, mon cher ministre, vous et vos collègues, de vos bons vœux et de votre patriotique attachement à la dynastie, et en adressant à tous les membres du gouvernement les souhaits les plus chaleureux, je tiens à vous assurer de mon inébranlable dévouement à la Patrie. Puisse l'année 1917 apporter à la Bel-1 gique les réparations qui sont dues à notre chers pays rétabli dans ses droits imprescriptibles.ALBERT. » M. Patchich, président du Conseil des ministres de Serbie, a adressé de Corfou à M. de Broqueville le télégramme suivant : « A l'occasion du Jour de l'An, je prie Votre Excellence d'agréer de la part du gouvernement serbe les félicitations les plus sincères. Nous formons des vœux chaleureux pour que l'année nouvelle apporte la liberté et l'indépendance à votre noble peuple définitivement soustrait à l'asservissement et à l'exploitation par la force brutale des grands et voie s'établir en Europe une paix actuelle sur la base de la justice internationale et du libre développement de chaque nation. ;« PATCHICH. ;»] — Un grand café de Paris, le Café d'Angleterre, vient de s'entendre avec le Syndicat des garçons limonadiers-restaurateurs : il a signe un contrat qui tend à la suppression des frais. Cette suppression, c'était là une grande réclamation des limonadiers.L'accord nouveau aura évidemment une forte répercussion dans les milieux intéressés. A quelque chose malheur est bon La « Revue militaire suisse », le si inlére; S sant périodique qui paraît à Lausanne, coi e tient, dans son dernier numéro (décembi 1916), une chronique sur l'effort militai) belge qui se termine par ces judicieuses ri '- flexions : ^ A quelque chose malheur est bon. 5 C'est ce que pensent les patriotes belge s. éclairés. Evidemment, ils regrettent pro fondément les malheurs qui ont fondu su ■" leur pays. Mais ils répudient la pleurni a cherie bêlante de ceux qui ne pensen qu'à implorer la pitié. Ils veulent montre f- plus de dignité. Ils disent : « La guerr e nous a ruinés, elle a sur notre territoir h accumulé les misères, les dévastations Les nôtres ont souffert terriblement. Mai pour rien au monele, nous ne voudrion quê la Belgique eût agi autrement. Nou souffrons dans nos corps comme dans no s biens, dans nos esprits comme dans no 1 cœurs, mais nous sommes lîers de l'hon neur que s'est réservé notre Patrie. « Non, nous ne désirons pas eju'oi e pleure sur nous. Les vrais Belges fon u mieux : ils travaillent comme ils le peu 6> vent à venger leur pays,à lui assurer pou: l'avenir une défense intangible. Et ceu: * qui ne travaillent pas dans la mesure d' Luvs. moyens à la renaissance future dt royaume, ceux-là comme ceux qui vont : i . l'étranger s'apitoyant sans cesse sûr eux a mêmes et invoquant une charité qu'ils n. r méritent pas, ceux-là ne sont pas digne; e du nom de Belges ; ce ne sont pas d< vrais Belges. « Car il faut que tous coopèrent coura geusement à l'œuvre qu'a si bien préparé' l'armée et qu'elle espère achever lorsqm l'heure sera venue. Il faut que de no * malheurs sortent pour notre pays noi seulement de l'honneur et de la gloire mais une puissance plus forte, une sécu s rité définitive. Que de nos frontières. é nous nous sentions à même el'impose 5_* aux autres le respect de notre souverai ^ neté par la crainle de nos armes. 's « Il faut que, pour la Belgique, à quel que chose ce malheur soit bon ! » DANS LES BALKANS La Roumanie reste confiante : dans la victoire — x — : LE PATRIOTISME DE LA NATION S'EST EXPRIME AVEC ENERGIE AU PARLEMENTLa; Chambre roumaine ia. rnâanÏÏêfiânil •terminé ses séances, après une session qu a clu-ré une semaine. Cette session restera mémorable dans l'histoire de lr. Roumanie. > Bile a fourni le témoignage du sentiment général du pays et donné l'impression de son uniité dans la détermination résolue de. poursuivre la guerre, quiels ciue soienl les sacritfic.es qni puissent être nécessaires Le patriotisme de la nation s'est expri mé au Parlement par la bouche des or a leurs dé tous 'les partis. M. Take Jones'cc en particulier a d éclairé que « la parti'ci ■ pation de la. Roumanie à la guerre étail I indispensable, car le conflit est entre deua civilisations, entre deux mondes : le mon d'e du droit et. le mcoude de la force. <( Dans un pareil' conflit, personne n€ peiut être en dehors des conséquences de la o-uerre, personne ne peut être neutre; tout au plus passif, c'est-à-dire accepter que l'on décide de soi sans soi. » k Heureusement, a dit M. Take .Ionesco, l'accompl-iissement du devoir coïnciele avec un choix heureux. « Tout peut arriver, sauf la victoire d-ea Allemands. Aucune technique, aucun nom-; bre, aucun génie militaire ne saurait réussi)- à mettre le talion sur la liberté des peuples de l'Europe. « Ce que le noble peuple français, conduit par le plus grand homme de toute l'Histoire, n'a pas réussi, les Allemands qui se plaisent dans la servitude et leur Jimpereur, simpile imitailion de Napoléon, ne le réussiront jamais: « Nous sommes confiants dans la victoire, nous acceptons toutes les douleurs et toutes -les souffrances puisqu'il nous sera donné, à nous, d'écrire l'épopée de la Roumanie.LE ROI DE ROUMANIE ACCLAME PAR SON PEUPLE .Tassy, Ie' janvier. — Une grandiose mâ-' niiestation d.e loyalisme a eu lieu, hier soir à Jasisy, où une foivle immense a longuement acclamé 'le roi Ferdinand, la reine et ! la famille royaPje, réclamant la guerre à outrance, jusqu'à la victoire complète, définitive pair les armes. LES TANKS SUR LE FRONT ROUMAIN Genève, 3 janvier. —' Oin mande de Budapest que les fameux « tanks » anglais on,} fait, la semaine dernière, leur apparition sur le. front, de Moldavie, où ils ont causé une folile panique parmi les premières troupes ennemies qui cint eu affaire à eux. Les Alilemands et les Hongrois n'ont pas tardé à se ressaisir, grâce aux mesures énergiques, prises sur les ordres du maréchal Mackensen, mais .toutes les infor-matipiiis reçuçs à Budapest signalent l'effet produit par les machines infernales anglaises.— Les cours à la Bourse de New-York, qui avaient subi une baisse énorme lors de l'envoi de lu note Wilson, se sont très sérieusement relevés sur la teneur de la réponse de l'Entente, En Grèce, le vénizélisme fait de grands progrès — x— NI LES DIFFICULTES. NI LES REPRESAILLES NE DECOURAGENT LES FI-DELES DU GRAND CRETOIS Bien- -que deux mois à peine se. soient écoulés depuis lia création du gouveiiie-mênt de la défense nationale, riinmensa majorité de la nation grecque, dit une"dépêche de Salonique, au u Bureau Macédonien », s'est, déjà, nettement prononcée en faveur de la politique emteniophi'le de M. Venizelos et contre la politique germanophile du roi Constantin. Voici rénuméra-l.ion des divers éléments qui ont jusqu'ici donné leur adhésion au mouvement national : 1° Toutes les populations de l'intérieur de ïa Macédoine (1.170.000 personnes); . 2° Douze îles de l'Archipel, à savoir : Crète. Metelin, Chio, Samos, Syra, Naxos. Im-bros. Leurunos. Tenedos, Sântorini, Psaia, Andros (7M).O00); o° Huit communautés florissantes établies dans les pays de 1'Biitente,' à savoir : celles dé* Paris, de Marseille, de Londres, de Li-verpool, de Manchester de Card'iff. ele Pe-trog-rad et de Moscou (représentant au mini-niun lOO.OCO Grecs); 4° L'hellénisme compact de l'Egypte (population 400.000); L'élément gtjec de l'île de Chypre (population 155.000); -l>o Dix puissantes colonies d'Afrique (en dehors'de l'Egypte), d'Amérique et d'Australie, à savoir : «ailes de Tunisie, Sfax, Mé-quinez. Tanamarive; Aden, Addis-Aibeba, Melbourne, Montréal, "New-Yiorlt, Natal (représentant près de 150.'000 Grecs); 7° Tout l'hellénisme irrédimé de la Turquie (évalué à 3 millions de Grecs); 8° Tout l'hellénisme vivant sous Je jo-ug bulgare. (1 million de Grecs). DEMISSION DU MINISTRE DE GRECE PRES LE GOUVERNEMENT BELGE On annonce que M. Spyridon Levidis, ministre du gouvernement, royal de' Grèce près du gouvernement beige a sbandon-né volontairement ses fonctions. DEMISSION DU CONSUL GENERAL DE GRECE EN TURQUIE M. Constantopoulos, consul ç-énéral dë Grèce en Turquie, vient de présenter sa démission au gouvernement die M. Lembros, en signe de protestation oentre la politique suivie par le roi. Par dépêche, qu'il vient d'adresser à M. Poliitis, ministre -des Affaires étrangères, M. Constanto.poulos a fait connaître qu M se mettait à la. disposition du gouvernement national. LTAGENT DIPLOMATIQUE FRANÇAIS PRES LE GOUVERNEMENT NATIONAL •Le gouvernement de la République vient de nommer un agent diplomatique auprès du gouvernement national présidé par M. Venizeilos. Son choix s'est porté sur M. Robert ide Billy, conseiller d'ambassade, qui occupait les fonctions de son grade à l'ambassade de France auprès du Quirinal. TROUBLES A ATHENES Des nouvelles arrivées hier annoncent que ides trouble s viennent d'avoir, lieu, à Ajthèines devant des boulangeries. Au cours des dernières bagarres, trois manifestants ont été tués. Ce sont les premiers effets du blocus. à Kiao-Tchéon POUR GARDER ANVERS... Le Yorwaert.i remarque qu'une vérita ble campagne se poursuit en ce momen 'dans les milieux pangermanistes en fa veur de l'annexion de la Beilgique. El tête, la Gazette. de la Croix demande l'an nexion .pure et simple. La Gazette de Vos s dit que le rétabliese ment, de l'intégrité d'e la Belgique serai un danger ipour ,l'Allemagne. L'article es signé Ulrich Ràuscher, membre de h Chambre des Seigneurs. Le professeur lildeb'rand, lui, suggère l'échange de Kiiao-Tcheou contre Anvers. Les neutres, qui fondaient quelque es poir sur la moeléraition de 'l'Allemagne e qui prenaient au sérieux ses protestation:: taildiyes en faveur dé l'indépendance des peitiit.es nations, doivent être désillusion nés. Son ^plus ^grand crime, la violation d« la Belgicpi-e, non seulement elle ne songe pas à le réparer, mais elle-entend en gar der le béneince. Qu>en -pense-t-on aux Etats-Unis»? Contre les déportations belges a réunion de protestation du Trocadéro M. Boulanger, 'conseiller communal so cialiste de Forest, nous demande de pu blier. dans le a XXe Siècle » Vappel sui vant : .Te fais appel à tous mes compatriote? de Paris et de: la banlieue pour* qu'ils assistent dimanche prochain à la grande réunion organisée au Trocadéro par la Ligue des droits de l'homme pour protestei contre les déportations belges. 31e »nV:i ipas ' à tlairie jun ttiaMeau • de; souffrances physiques' et morales que de: milliers de nos compatriotes ont endurée: et enduçent encore sous la tyrannie de: Allemands. Ils savent comme moi com bien il est'- cruel d'être opprimé dans h liberté, comme l'ont été, ces malheureu: Belges qui aiment tant cette "liberté et. qui lui ont tout saoriiii'é dans cette guer re; fidèles à l'exemple de leurs pères. Lee Belges réfugiés comprennent ce que doi être ie martyr d'être arraché à son foyei pour être trainé en esclave en Germanie. Nous Beiges, nous avons le droit de regarder l'AMe^-iagne comme quelque chose ele plus qu'un ennemi militaire. Quand une puissance comme elle n'a su -trouver d'autre em.ploi d'e sa. force que de diviser ■eit. torturer ne® familles, qusànd elle s'est moquée avec son lourd mépris aussi ignoblement de notre honnêteté ,nous pouvons •bien lui jeter à la face la plus implacable des haines et c'est bien le sentiment qui couve en nos cœurs déchires Dimanche 7 janvier, iil faut' que tout ce qui est belge, de Paris et de la banlieue, que tous ceux qui ont l'âme ulcérée par les crimes ailiemands viennent apporter à la manifestation dm Trocadéro leur poids d'indignation et de violente protestation. Plusieurs orateurs éloquents sont inscrits. Parmi eux, Georges Rubin, parlera en ouvrier ide la classe ouvrière belge, des abominations germaniques commises chez nous. Il saura faire entendre la voix dé révolte qui s'élève de .tous nos cœurs de patriotes. Il fauit que tous, indistinctement, citoyens belges en exil, nous apportions notre concours à la réunion du Trocad<éro. Il faut, que notre hdine et notre, indignation soient si terriblement clamées que leurs échos s'en aillent rouler jusqu'aux confins des pays neutres, et dans la conscience de nos ennemis. Orner BOULANGER, Conseiller communal. Les manigances boches Le prince de Bulow à Lucerne Turin, de 3 janvier. — On télégraphie de Berne, à Vldea nazionale : « Le prince de Bulow se trouve effectivement à Lucerne où_il est arrivé avec la princesse et son très fidèle secrétaire Friedrich. Contrairement à ce qui a é < déjà affirmé, M. de Bulow séjournera un certain temps à Lucerne et né" retournera pas immédiatement à, Be.rlin. « On peut aussi affirmer que la mission de M. de Bulow n'a pas d'e "but. politique déterminé. Son action serta subordonnée à la situation et. aux événements politiques et. militaires des deux groupes belligérants. Bïlie sera parallèle à celle de M. Golu-kovvski qui se trouve en Suisse pour des raisons... dé famoille. » Mystérieux naufragés Madrid, 3 janvier. — On mande die Vi-vero qu'un capitaine allemand, accompagné d'un pilote et de. trois marins' de la même nationalité, ont été rencontrés ce matin sur la plage de Ruréla; ils paraissaient avoir fait un long parcours à la nage. Ces naufragés refusent de fournir aucun renseignement. BONS CONSEILS . Une feuilaê IveibctomaUbire flairfcnde pa-rafesa&l à Londres, conseilla aux Fia,-, ntands résidant en Angleterre, de profites de leur séjour dans ce pays pour apprendre l'anglais, S'rnspiraart de ce coin seil, Guiiek écrit dans Het Vaâerlan\i : « C'est une idée fausse et non fondéei ' qu'un Flamand qui 11e veut pas parler la • liançr.is, sert. les intérêts de la Flandre, qu'il serait plus purement Flamand qu'un 1 autre. Si l'on veut voir la chose nie ca côté, l'on peut dire qu'un Flamand qu' parle le français aplus .de chances de l'aire : aimer la Flandre par ses frères wallons, ' donc, ide servir les intérêts de la Fraii* ' dre, qu'un Flamand qui, pa.r esprit de ro> ■ unantisme, s'ainsbient d'apprendre eu da (parler le frimoato... L'on nous fera cette ! objection : Mais a>pprendrait-on le .flamand en Wallonmie ? Bien certainement et non. seulement on' rapprendra, mai^ ; on 'l'apprend. Combien ide lecteurs flamands d'-i. . Va* 1 derland » nous ont déjà, demiancB'des méthodes dans lesquelles des amis wallons-' pourraient apprendre le flamand1, il y af deux jours encore un soldait wallon nous ' demandait u.i ouvrage, .teiclinique flamand' aBn.de pouvoir apprendre quelque chose à, ses canna-rades flamands, dans leur propre langue,_, avec, leurs propres termes techmiques. Môme sans intérêt immédiat, il est bc« que nous parlions le français en présenctï "Së Wallons et ide Français. Eti ce faisant, nous lie nou&.anatttrerons pas faibles, mais ■forts, -pas Inférieurs, mais supérieurs; nonf •seulement nous dormions preuve d'une éducation plus complète, d'un esprit plus( ouvert, maisraussi de civilisation et de sa< voir-vivre et, en règle générale, nous fe. ■rons naître .chez nos auditeurs inon-filap mands, .des idées qui seront tput à l'.hon-neur die nous-mêmes et de la Belgique fia. manlde. Nços voulions donner ce conseil à nos ' lecteurs qui. .en ont l'occasion. Exercez-vous, perfectionnez-vous dans l'emploi dS la .langue française. Parlez le français en présence de Wallons et de Français es ceux, qui ne connaissent pas notre langue, se rendront compte qu'un g-rand r&le dans le monde nous est réservé à nous, Bedges Flamajid's. » LA POLITIQUE RUSSE : Comment et poorpi le députe Mllioukow exécuta le président Sturmer La corruption, la réaction germanophile et les intrigues de Raspoutine Le passage de >M. Sturmer aux affaires et sa chute rapide dii postei élevé de premier ministre, sont restés jusqu'à présent un mystère. Tout -ce qui avait- transpiré de .ce drame politique permettait ele vroire que M. me politique permettait dtj croire que M. Sturmer avait été bissé au pouvoir par des influenças réactionnaires peut-0itre. germanophiles sûrement, et. qu'il n'avait" pu s'y maintenir à cause dl'un sursaut d'indignation de la Douma. Ce que (Von apprend aujjou'rdliui par les révélations tardives des journaux russes confirma cette opinion. M. Sturmer est tombé le 14 novembre sous le coup de violentes attaches dont la principale .îu;i menée par M. Milioukow, leader des cadets (K. D. : constitutionnels-démocrates). Tou>; sabré qu'il est encore par ,1a censure — il avait été « échoppé » complètement en-novembre —, le discours de ce député édifiera complètement nos lecteurs On en lira ci-dessous les passages principaux. UN DISCOURS HISTORIQUE A LA DOUMA Le leader des cadets a d'abord exposé l'affaire toujours en suspens, du général Sou-khomlinov. Après avoir vigoureusement critiqué les négligences et les complaisance? de l'ancien ministre de la guerre, qui ont eu suir les opérations de l'année russe de si pénibles conséquences, l'orateur a abordé en ces termes la non,1 moins grave question, des nienéels allemandes en Russie et des intelligences que ces menées ont rencontrées : « Messieurs, dans le Livre Jaune français ont été publiés des documents allemands contenant des règles et des conseils sur la meilleure manière de désorganiser les pays ennemis, d'y créer eles désordres et. d'aider à la fermentation des esprits. Eh bien ! messieurs, si les Allemands voulaient dépenser dans ce but tout leur argent, et faire agir toutes ieur,s influences, ils ne pourraient réussir mieux que n'a réussi le gouvernement laisse... « Messieurs, c'est le 13 juillet 1916 déjà que je vous ai prévenus du haut d-e cette tribune, que des bruits de trahison couraient à travers la terre russe et que ces rumeurs montant, très haut n'épargnaient personne. Hélas ! cet avertissement, comme les autres, ne fut pas pris en .considération. En voici maintenant le résultat : parcourons la eléclaration des vingt-huit présidents des bureaux de zem-tsvos réunis à Moscou le 29 octobre 1016. Nous y trouvons le passage suivant • <( Les soupçons pénibles et effroyables, les rumeurs sinistres de trahison, de forces occultes qui travaillent pour l'Allemagne en s'efforçant de créer un terrain favorable pour une paix honteuse, au prix de le destruction de notre unité nationale, tous ces bruits se sont transformés en cette certitude : une main ennemie dirige, secrètement les affaires de la nation T <c Naturellement ces bruits attribuer gouvernement cette opinion que la continuation de la lutte est inutile et qu'il fan?

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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