Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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19 February 1917
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s.n. 1917, 19 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/930ns0mw4v/
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Le iSfrrmj©ro OoTrtrmo^<5-Oo>Ta:lm<^=; au T^no-af) 3H)^SWimSE^fS* RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rue Jean-Jacques-flousseau, 33 FA RIS Téléphone : Gutenberg 139*65 BUREAUX AU HAVRE: 28ltr, rae de la Bourse - LEHàVRE Téléphone : n° 64 eelge 1 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leicsster Square, S. W. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXe SIECLE ABONNEMENTS France...3. 2<fp.so par mois * 7 fp.SO!(i«r trlmMtr» *ngl«ept>e. 2sh.G<t. par mois s . 7sh]6d.psrtr!mostr<9 Autres pays 3Ir. — par mois • 9-fr. ~oar trimestre MJBLICITÊ S'ïif» i itfaiiiîîfitiaB ta Jiirnt ou à l'Office de Londres ^petites annonces-sont ègalcrjtht J&çjies'à> 4a Société -£«w-*^ei«nt> U« ftabifcst ét,10, rut ait ia Victoire, Paiis, qui' eu aie monopole pour Paxîs. mamam itflTIi MlTTr rifnrTfflli, atffigrew iiflfiFiT^Tr Quotidien belge paraissant au îîavre et à Paris l'Héroïsme des ouvriers belges — x— t'attirai! résistes M nos iffleiits s foutes les tentatives aitemanites Le XX0 Siècle a entretenu ses lecteurs, *à diverses reprises, de l'attitude si courageuse et si patriotique des agents de nos chemins de fer, refusant de travailler pour l'ennemi* malgré les menaces et ïnalgré les persécutions. On se rappellera <jue nous avons publié (voir les numéros des 5 et 10 août 1915) des récits détaillés des vexations inouïes dont les ouvriers de l'arsenal de Luttre ont été les victimes en avril 1915. Devant leur refus persistant d'obéir aux injonctions du gouvernement allemand, plus de deux cents de eus malheureux ont été transportés en Allemagne et soumis pendant quatre mois à un régime d'une cruauté raffinée. Von Bissing s'imaginait peut-être que eet exemple énergique donnerait à ré-iléchir aux cheminots du pays et que pour échapper au sort de leurs camarades, nos ouvriers se montreraient à l'avenir, moins rétifs à ses exigences. 11 s'est singulièrement trompé dans ses calculs, car les événements de Luttre n'ont fait qu'aviver la farouche résolution de ces braves. On lira avec intérêt les renseignements ci-dessous que nous tenons de fronne source. Parvenus de diverses régions du pays et se rapportant à des laits survenus à des époques différentes, ils démontrent que partout nos cheminots ont la même conception héroïque de leur devoir et que la longue durée de. ila guerre n'est pas parvenue à émousser leur résistance. Le 15 avril 1915. tous les ouvriers des ateliers centraux de Malines ont été requis de reprendre le travail; sur leur rc-tus, nombre d'entre eux ont été amenés de force à l'atelier où on les a retenus ^prisonniers pendant trois jours. En août 1915, 85 agents de Welkenraedt ont été envoyés en Allemagne. Libérés après deux mois, ils ont été l'envoyés dans les : [prisons allemandes parce qu'ils persistaient dans leur refus de travailler. • Le même traitement a été infligé, en 'octobre 1915, à 38 ouvriers de l'atelier ide Jemelle. Après une détention de quatre semaines, on les envoie en Allemagne. On les libère, puis, sur leur nouveau refus de travailler, on les réexpédie dans un icamp allemand. Dix-huit de ces braves ftont rentrés à Jemelle en septembre 1910, •malades et anémiés, mais décidés quand fcnême à résister jusqu'au bout. A la même époque, 50 agents de Ber-)trix sont jetés en prison puis envoyés 'en Allemagne après une détention de six semaines. En novembre 1915, sept piocheurs de jVlarloie avaient déjà été déportés deux i'ois. Chaque fdîs. la déportation avait été précédée de quatre semaines de pri-json en Belgique. Le 15 novembre 1915. ordre est donné j ix tout le personnel <l'Arlon de reprendre j {3e service sous menace d'exécution par Ues armes. Douze agents sont déportés. Dans le courant du même mois, 150 : hommes de l'atelier de Salzinnes (Na-mur) sont expédiés. dans les geôles allemandes.Le 16 mars 1916, cinquante agents de Welkenraedt sont invites à travailler rpour l'ennemi. Sur leur refus, on les jenvoîe -en Allemagne où ils sont retenus ftrois mois. Dix sont condamnés à deux ians de forteresse pour attitude intransigeante en matière de travail. Les quadrant e-autres sont rapatriés, mais douze (sont expédiés à nouveau en Allemagne pour 's'être»--obstinés dans 'leur réponse pé^ative. En^jjuin 1916, cinquante agents de Lc-deberg-Meirelbeke sont déportés, tou-jours.poiir le même motif. Le mois-suivant, le chef de station .de AuOimnes subit le même sort. Ln- novembre dernier, cinquante machinistes. <le Sehaerbeek qui refusent de travailler, sont mis en prévention. Cent inanœuvres, cent serre-freins, vingt ca-Lmionneiirs, ont été requis de travailler : a la./suite de leur refus, ils ont été in-vîtes»«(«représenter flans les trois iours. •et menaces tle déportation s'ils -oer-.sistentJans leur attitude. • , °,n F, les maîtres momentanés de lit Belgique ont imaginé pour les che-miinots l'odieux régime -de la déportation ?en masse, longtemps avant de l'étendre aux^-autres -catégories de citoyens. On sait Jque'lorsque nos tyrans se mirent à aopli-iquer l'abominable système de la dé'por-Uation à toutes les catégories de licites 'ce.furent encore les cheminots qui, par-îtout^-furent ■cueillis de préférence par ces [bourreaux: et envoyés en Allemagne. ! Est-il ^ un Belge qui pourrait lire cette brève <3numération sans ressentir une admiration profonde pour ces humbles <fui, simplement, par devoir, ont su1 accomplir depuis deux ans de tels actes d'héroïsme ? LES KUTS OES ilUlEKS ALLIÉS à^Bruges et à Zeebrugge Orp*manitiewie-iBxuges- à 1T «-Echo- Belge » z Récemment, au cours d'un premier raid, awititeuaN al'tiés ont détruis Qa A-oie A'er-trée xig Bruges aux abords de -Ja \ ilile et ont j-eadanunag-é des narres •occupés par -"es 'Allemands- à Saint-Miehc'!'. • Au- cours d'une seconde attaque, .faite cet-fessema.ine con-trele port .,1e Bruges, t es.-a via-leurs ont gravement endommagé trois torpid-eurs, ainsi que Je. vapeur « Corchester ». Les | aviateurs ont atteint les doc-ks de -sous-ma-(. Ans entrec-Linsewehe et.Zeebrttgge. ECHOS Le conseil économique crféé -ïdaner-ff© but «lignecher cher les irroyensF propres à étendre les relations commercial] es ide> la Belgique .après Ta» guerre vient de tenir une nouvelle réunion sous la présidence du baron de Broquieville. Le président a. >expot*é l'état de la question au peinit de vue ides rapports com-Tneirciaux à Aenir de -la Belgique spécialte--ment a.vec il'a F-nain'ce etr 'l'Angleterre. Dans les commissions d'appel Le commandant icl& ^endaJimei'ie Gevers est nommé m-embre de la Commission d'appel de La Panne, «en, re<mpla(oeTuent. du v.vzmnaiidant Lç!d.u;c. Pour nos. prisonniers lie bataillon de chemin de fer du Génies nous >a. fait paBvejnir une somma -de cent quarante-djeux francs, produit. d"-une c>l-lecte faite au cours «'un^e soirée-inusic-aier et 1 itérai re. 1L: aiious pnie, à -la. suite de la lecture de- nos articlies- su/' ia; «nécessité de venir en. aide à nos prisoniuiei-s de guer.ie, de faire parvenir cette somme à nu e œuv^e s-occupant de no^ prisonaviers. Nous l'avon's 'Envoyée au Comité officiel du Havre et wouis .remercions ^n -eo-n nom et au nom de nos prisonniers, no.9 braves .sdl!dat& du génie. Justice militaire L'avocat van Asck&re esii-nommé greffier (du C'onseilt de gu;er.re «de la Wdivision d'ar-jnée en l'emplacement de M. Houaii:, dJé-inissioimaire..Le-jeu^Royal Un jour, à Hendaye, îe Toi d'Espagne, se promenant à pied, aperçoit de petits paysans--quti jouaient' «aux billes, à. la « blo-qui^te ». lili s'approche, engage la conversatioai et au boui de deux minutes, le voidà jouant avec eux. Soudain, la mère dies petits arrive, re> connaît ce jouteur plus âgé- que- les autr.es et s"adressant -à ses enfants : — MalheuTêu'x, que faites-vous, vous jouez avec :!é -roi ^l'Espagne ! Aussitôt, 'les petits demeurent muets, fi-*-gés, n'osant plusi touitfher .leurt>= billes. Mai» lie roi, d'un, ton de regret : — Oh ! Madame, pourquoi' <nous av.ez-,yous dérangés ? No-us étions si' bien en train' de nous vamuser. LES DERNIERS COMBATS f AI- ui-viv u vau«/a*i7w à l'est de Goriziâ Les attaques autcichiennes st îa centre offensive vi&torieuseaie^s^fciés >Uagrn<\e Stefct7i'it 'piufoiïet~ime*WQp&<&tfieïeti . du. grand, ftat-nm-jor 'italien. cinu&wjet-^Cffs de mers combats livrés à l'est- de Kl-vrizïa. Ceti ■note est destinée 'remettre xw- 'psfau le& il formations tendamdenses 'publiées à ce swji •jKir l'eirniemi. En. voici la pccrMe> -essentielle (Déjà, dans la.- dernière décade- de janvie: les Autrichiens avaient effectué des prépare lions particulières de feu d'artillerie et l'a des tentatives d'irruption -contre nos lignes, l'est de -Goriziu, ainsi que 'Font- signalé ne -bulletins des 23; 24 et :*0 janvier, mais toi: leur effort était resté stérile. iLa. même malheureuse issue*-couronne le nouvelles tentatives effectuéesdans-Ja prem'è ro décade de février et? mentionnées dans le bu'llei-ins de guerre des- l€r, 3 et G février. 1 est bon de rappeler -cela-comme preuve qu la plus récente action avait été préparée de ".puis longtemps et avec jjrand soin et précédée ,par de p<-ais essais visant ù < onssater n< 1re degré-de Tésistancewdans ;les.différènts_sec te urs du front. Ce fut, dans. la nuil^u^ ^u^Oi-'îévïier qu 3a véritable -attaque -a a îî^lii e e-décie n c h j dans toute sa \ iolence. Après d'intenses e prolongés bombardements quV«létrmsirent. ei [plusieurs endroits nos dignes, de- -forics déta •chôment» d'infanterie ennemies furent--la'ncé ii l'attaque «n trois <iirections, savoir : «omr, les pentes occidentales de Santa-€aîar:n'a de puis ia cote 343. jusqu'à, la «cote 166; au nord ouest de vSan-Maîco, 'contre-notre -ailiant d 'Ca.-a-Deriepini; et à l'est de VertoLbiza, dan île voisinage de la cote 102. Sur ces troi •points, après des mêlées acharnées, les trou <pes d'infanterie ennemies réussirent a -occu per des éléments de nos retranchements. No immédiate-, contre-attaques ne purentpas-dé loger entièrement. l'adversaire. iLa."journée du U février s'écoula-en de vio lentes actions des deux artilleries. La nuit du 11 au l£-févrieret le^matim di 12, nos troupes d'inlanterie» par d'-insistante et tenaces attaques, réussirent à leconquéri entièrement toutes les positions peidues, 'fai saut, plus de ^00 uii.-nnniers et infligeant ; 'l'ennemi de très lourdes -pertes, surtout ai cours d'une opiniâtre -contre-attaque lancée par l'adversaire. Ainsi -donc, lé smr du 12 février, auctn élément de no.^ lignes iprimitives -n'était rest^ au pouvoir do -l'ennemi; celui-ci devait se ré s'Lpner définitivement à. l'échec subi, et ei dehors de -petites tentatives faites-dans ?a"nut du y,} au ,14 et du 14-.au 15, âl> ne donnait pa* de marques d'activité. Cette action a constitué dans-son ensemble et. surtout dans ses résultats définitifs, ui échec -complet et grave pour l'ennemi-; -car >■ possession momentanée de quelques court . éléments de notre front et l'inévitable captur, de prisonniers et de mitrailleuses furen de?*eeS PaT G er-nemi Par des pertes bien?•'Joui D'autre parf, la longue, soignée.et niétlio dique préparation conmjencée fin janvier 1 imposante attaque-.aumoyen d'uu ^raspillag! de feux d'artillerie, 2e nombre des troupe engagées et l'opiniâtreté des sanglantes eon ■tre-attaques montrent "^'importance que 3e , .commandeinents ennemis attribuaient à. un ■ te native qui. malgré ont. l'effort dépensé, doii • sans la moindre hésitation, être jugée com • plètement. et absolument avoir échoué. — "On mande de Pékin, que pdusieurs-capi ta.lisies chinois ont retiré leurs capitaux de ; banques a.t.émandes de Pékin- et de T-ienstsi;, • lis ont également converti- ieur0- -MR^tSi d • ^aacrue en monnaie d'argent. LES VICTOIRES BRITANNIQUES EN MESOPOTAMIE Les Turcs culbutés sur la rive droite du Tigre Nos alliés capturent 2.000 prisonniers et un important matériel . Londres, 17 février. — (Officiel).— L° 15 février, reprenant {l'offensive dans la boude de ia. JJahra, sur lu rive droite du Tigre. nous nous sommes emparés des abords d'une importante position stratégique sur te front droit de l'ennemi; puis, ? attaquant le centre droity nous avons ai-? teint notre objectif sur un front de 700 5 yards. 3 Nous avons développé ensuite nos l gains à coups de grenades sur une pro-. fondeur de. 500 yards et un front de 1.0u0 L j yards. \ Mous avons repoussé facilement de fai-5 bles contre-attaques et, quelques heures après, nous avons déclenché un assaut contre <le centre gauche de. l'ennemi, nous emparant de 850 yards de front. A part quelques petits détachements postés sur tes bords du fleuve, nous avons ainsi déblayé la totalité de la boucle de * la Dahra. Entre temps, sur notre gauche, notre cavalerie, opérant au sud et à Vouest de boucle de Shamran, y faisait de bons progrès. 3 Dans ia nuit dit 15 au 16, nous <ivons chasséi'ennemi des petits postes dans lesquels il se maintenait encore sur les i bords du fleuve et, à. l'aube du l&Jevrier, ù nous étions maîtres de la totalité de la boucle de la Dahra. Le nombre des prisonniers faits le ' 14 février et dans Ja nuit suivante s élève à 1.995, dont £9- officiers, parmi lesquels 2 colonels et 3 comnumdaiits. Nous 3 avons capturé ^mitrailleuses» 2.500 fusils et de grandes quantités de munitions, ->■ d'équipements, et d'approvisionnements. * Notre artillerie a coulé plusieurs pon~ tons sur lesquels les Turcs tentaient de - franchir le fleuve et nous avons des x preuves que beaucoup de matériel a été. détruit par notre canonnade ou par les Turcs eux-mêmes. Le 10 février, malgré le mauvais temps, nous avons encore avancé de 1.200 yards au-dessus de ia boucle de Shamran et nos avant-postes occupent maintenant le coin sud-ouesU cle cette boucle. les turcs avouent Le bulletin de l'état-major ottoman, en date du 17 février, reconnaît les derniers succès anglais devant Kout-el-Amara : Dans la nuit du 14 au 15 février et dans la matinée du 15, nos positions principales au sud du Tigre ont été soumises à un violant bombardement. Après qu'ime attaque emnemie contre notre aile droite eut été repoussée, une partie de nos positions bouleversées sur la rive sud du Tigre a été abandonnée par ordre, afin d'éviter des pertes inutiles. LA turquie s'effraie Piome. —L'Agenzia LWera est informée que la Turquie vient d'appeler l'attention de l'Allemagne sur le grand danger qui menace de nouveau Bagdad, par suite de l'avance anglaise sur le Tigre. Les forces turques concentrées sur ce théâtre de la guerre seraient absolument insuffisantes pour écarter le danger. La nouvelle que le dernier tunnel du Taurus aurait été percé et que le chemin de fer de Bagdad-peut actuellement fonctionner sur toute son étendue, ne serait pas vraie. Les communications avec Bagdad sont toujours extrêmement difficiles, surtout à cette époque de l'année. D'ailleurs, ayant envové beaucoup de -troupes en Europe, lu Turquie n'en a pas de disponibles pour l'Asie. En somme, la Turquie demande que ses divisions, détachées en Europe, lui, soient rendues, pour les envover tjn Mésopotamie. Nouvelles de la Patrie Belge rt, A <AN?ERS te ■ . La rafle tiu cuivre î On -assure-de bonne source~qu»!es Boches ir-sont entrés à Anvers chez un des -principaux • antiquaires de ia ville et qu'ils y ont pris i- "tous les objets de cuivre ancien- <iue conte-it naît le magasin. lf-n'a été tenu aucun compte a. de la valeur que pouvaient avoir ces objets, is. ni leur ancienneté. Dans lu. -cave de 1a môme it, maison, .'es Boches ont découvert quelques •fl&omiues -terre qu'ils se sont empressés de !a réquisitionner- aussLLe tout-fut emporté. La gelée [f. .Les fortes^geiée» de^la fin'du mois de jan- 0 vier et. de la première quinzaine de février î- -ont considérablement entravé le trafic au pays d'Anvers. Le service de navigation à été i- complètementsuspendu>«ui-les canaux. Quel ques bateaux seulement onn.pu se Ira ver urv; chemin .jusque Merxwri. . e . iLa-Compagnie Vvilîord^qui.assiire le trafic j. .entre Tarniss1...et Anvers a -dû arrêter -ce ser-t. vice. t L'Escaut-charriatt-beaucoup-de.glaçons. Le pont de-Burght?.aéièrdémorïté. s 3. Les distributions de vivres - ^ A .«partir du- Ie'- février, il ^ été distribué - dans Jes locaux ci-après, et. contre paiement, ^ de la. soupe aux personnes non secourues ; s rue Dambruge, 107; rue. Devrière, 5; rue îon-s .«gué' Pothoek,. 20; rue de la. Charrue, 92. La - «idistribution» a lieu entre midi et. une heure., ' . Voici les rations qui ont. été fixées -par le- XomitéKie rav,itaiMement pour le mois-de fé- - \«\"jisr : »Bizr.250" grammes, à 0 fr. TG' le- kilo Graisse, 100 grammes, à 3'fr. le ldlo.' . Lard, ;300-grammes, a 3 îr. le kilo. xr ' La morialité r Le chiftre-de-3a mortalité est toujours élevés. ~ ^Anvers. '• 'Dans la semsGne du 1^> au janvier, iU, ^ «atteignit 77, celui- des naissances, 40. ■Parmi les-décès, on en compte 4 par suiteH 1 cde.-.pneumonie. s Lesmouvemtnt du port * , Voici les*entrées->etsorties-<au ^janvier : . 1 : /Entrées : 1 remorqueur de 'l'alaise ; t 1 bateau moteur de Tamise ; 5 1 allège de Hoîroken. ►Sorties : 3i remorqueur pour Orlerxem. 4 allèges pour Merx«rn ; allège poui* Schooten. *^éla prorKe assez la. déchéance -complète s de notre métropole, commerciale-sous le joug | allemand. " Décès •On nous annonce- le-décès., ^Ja-date dul-29 _ janvier 1917, de .M. Adolphe Polie, époux de •Mme Rolande-Dupont,-habitant à^Anver- rue. I 'Léopold^ y.). mm^ÈjcmvmE s Deux accidents à Schaffen •Un. jeune homme àTIoboken faisant partie «'une équipe d'ouvriers, occupé^ à dresser • des/naxériaux.de c«j1 ; l uction sur un terrain à -bâtir, fufcxatem-trpïikt-chufed'une»poutreT- - le en fer, qui lui cas.va.lesvjambes a hauteur s de- cuisses. i. Il u été ttansporté-ià l'hôpital-rd^îL'ouvain^, et.! où on a.jdUi ^passer àv-1 'ampiuauon*»des- deux: ■ rjambe.s: La fille-de" .Joseph Pollet, âgée de quatr •<ins. .est tombée, sur le borcLdlm chaudro d'eau, bouillante. Elle a été7 gravement brûlée L'élevage du lapin à Westmeerfo&ek A-cause de*'la cbertémle la viande l'élevag des lapins prend un grand développement Crace à M. Félix llelsen, qui organise de expositions,^doime des prix et se procure de races spéciales, cet élevage fonctionne biei; <- esk.dune imporiance.jcapitale par-ces. temp • ou la viande est rare. A CHàELERei Le- travail industriel —^Lar vie chère } ^ Un. habitant-de •Chavlerat, ^ui- vient*-d'airj ver en France, donne Jes renseignements su i L,- vants -sur tla vie d'ans -cette ville. fljes usines et -chai'bonnages fonctionnent ei parue pour occuper le personnel ; est^"Charlero . , vl<> Jjofteuirè se vend-15 fi le kilo, la, viande la Ir,, « Ge.-caié2/t fr J 11 y a point, de samnni devine. Les. ebanssu l es se vendent, £> ir. la paire. , j-, f Alleniands ont. enlevé les madiir.es-ou ; ï^dâs<r££%?ïïiï£oies-les maîières prt -- A?A!iM^ns,,,'de Fl'ance est occupé L. A L0U7AHT On accident à la.prison Un pén;i>lo.accident -s'est produit à 1a mai 60H P«uuaau-e de Louvain. Un Belge, conchim né aux trarvaux forcés à perpétuité, s'occu paît, dans les cuisines de l'établissement ; r iaire bouillir la soupe dans un gigantesqu-chaudron. Un faux mouvement lui fit, pei ^ dra -l'équilibre; il tomlia dans le liquide bou-jl ^-SUiSres.peu d6temps après' "se A TURNEOUT Les décès On annonce Ja mort de : — ;>lme Anne-Marie Woùters, veàvs de M "larcel Janssen, décédée à Turnhout dans 85*anTiee. Une victime des esclavagistes Le lundi 29 janvier a été célébré, eu Têglis-de Saint-Pierre, à Turnhout, un 'seivice le ) nèbre pour Ulàme d Al ois-Charles Felen n ' àLichiaert le 26 mars 1865, décé<lé ù. la prisoi '<< de Lûttnnghausen le 10 janvier 1917 et eniei .ré au •cimetièresde Lennep, en Allen'iagne. Pour Je repos des ârne^ tte nos héros 12it services solennel-a euulien à Vosselaer -pour deux braves soldats de 'la commune morts-pour la patRe : l Aerts -Charles, du 7* de ligne; Levs Pierre Volontaire-de -guerre. lT Dans l'enseignement M. Daems, professeur de Tenseignemer ^ moyeny.est nommé régent a l'école mo3-enn ç, en remplacemen&déJVL Adriaensen, promud ïH'ectf^à "u lïEîcoT^nrcnrale flamande -rPCfocîl LES LEQONS DE LA GUERRE Il FIT § li PORTE de la Pairie soit fermée La presse française a toute latitude de .idiscuter la question des frontière» et plusieurs de ses organes l'ont traitée ice*s> fermiers temps en des article^ forts intéressants.Litonfi- notamment l'élude très solide et fort doqmiiéditée puttliée dans le Correspondant du 10 février, par M. Fera ami En-gerand, député du -Calvados, sous Je titre lofs ^«ûtière de l'Est et du uNond (1871-1914) u, et emp r u-i 11 o n s -lui ces considéra-lions, vraies pour tous les- pays ; <c Le -premier devoir d'.uru yewple, — écrit M. Exigeranil, —- est de oonThaitre ses f rom■ tières, et s'il m a ■une t&ngue ligne, Jes parties les plus, faibles, les plus rrposées au# entreprises de l\eimewi ; c'est sur ces peint'menaj'ês qu'il devra porter sa vigi-tunce, et mi. besoin obliger ses g-ouvemwnls à prendre tes sûretés nécessaires. La fro-u-tière, c\est la. -perte de Ui patrie, el: il faut que cette -porteJà Soit fermée- Un pays, connue un simple particulier, doit bien se clore, surtout s'il, est riche et s'il a. un voisin sans scriupwles et irrespectueux die la propriété. Une froniière naturellement fermée est le. :meilleur des dons de. Dieu. L'opposition que par soi un obstacle naturel met aicx incursions ennemies, apporte au pays qui en à l'avantage un supplément de force, qui lui permet d\éco.no/riiser urne garde nombreuse et d'en pouvoir disposer ailleurs. Toutefois, -de cette inestimable faveur; un danger peut naître : la natwn ainsi protégée, et débarrassée du soin de ■pourroir à la défense de ses frontières, est libre de réserver sa force d des buts offensifs, et connue la puissance politique est fonction de la force militaire, hier du nombre (èes baïonnettes, awjcncrdMviù du nombre des canons, cette nation peut dominer celles qui ont à se défendre. Ouvrir les frontières- d'un pays fut toujours le plus sûr moyen de faire échec à son hégémo~ nie. » Faisant<-de ces principes une application particulière à 1a France et à l'Allemagne, le député du Calvados se demande s'il n'aurait pas dû combattre plus ériergique-ment, au Palais-Bourbon, la destruction de- la frontière française du Noid. <c Mais comment l'eussé-je pu ? répond aivee mélancolie M. Engei-8nd. Le contrôle parlementaire est d'une difQcuHê sans bornes du l'ait de la multiplicité dés questions posées, et le plus terrible, c'est l'impossibilité pour chaque représentant de se faire sur chacune, et même sur les plus graves, une opinion personnelle. » Et de cette dure leçon, slç député du Calvados conçlut. -que le gouvernement paivles assemblées est un simulacre et que, si le Parlementa-^sa mission, l'intérêt, national! exige ailleurs-am défenseur-stable et res-.flpçmsaibie. L'ESPAGNE ET LA GUERRE Une aéciaraîloiNu coraîe fioiWBès sur la neutralité espagnole \ i\ la. séance des Cortès du 17 lévrier, ]eSd< porlé espagnol; M. -Rodes a imerpelié iie goi ; veruemeni sur 'la neutralité' de 'l'Espagne e 1 il'aice du- blecus ailtemand -if sur les. affaire du Maro'c. La réponse du comte- de Bomanonès» uai sujet du Maroc renfermait la défense de 4-politique du cabinet vis^à-vis. "de Baissoiûi Au sujet, de la. gjositioti» de <"ÏE)spaigm» dan lié conflit, actuel, !e -c^heî :dn-cab met s'est, primé ainsi : n UEspagne est l'amie de»-tous ues -beiiig^ rants ct- -de t^ as les .neutres, et pour cela. u,û^ i, aire, poursuit le comte de Ho-iLtanon^s : éi'l no p.-lit entreprendre ni ^négociations, ii'i-dii j <:î.is.sfons qui- pomTïiient tronifter nos annitié et notre tratuquillilité. Tvx poiUiique du goi vernement-est résumés dans les jv-pon-ses de I Etats-Unis ~a EAUsIemâ'gne. .SI je .me .Ijanite Téponctoe ainsi, c'est ope je le crois de mode voir.; Pourtant, je désirerais- connaître l'e . pinio.mdes persoiwjalités parkmentaires pou . .<afvoirîsi je dois -répondre à "M. Rodes, anai quellCIe que soit. ma. réponse, -ma 'conduite su. , vra la voie indiquée par mes paroGes. » •Cette réponse a été accueillie.par des ai pilaudissemea^j. M. Dato. chef des con?»rvateurs a:(ensuit pris la parole pour déxiarer quo--.son pan soutiendra la n entraiité actue&e. il^i même déclaration a été fai te par ]e'ile.r der du parti catulUm. l\1. Lerroux, chef du parti -ladicail, a décla • ré que -,e sont pas neutres ïes pa\^ qui !1 veinent : ; •(( Je suis ,partisan- de ^'intervention » s>; écalé M. Lerroux. La Cîiambre écotttait siTençieaseinent e ; sans l'interrompre 4e député radical!. J) a poursuivi-enices termes : « 1! n'existe-en Èspeene^de-la Jxiine pou a;.--nu pays. Il y a seulement, de viws «van p a allies^ pour teeux que nous jugeons .pîn fermes en îeurs- amitié» pour ia patrie ^ pagnoile. » GV1. ^Meiquiadcz Allvarez^ chef-des réîormis tes, a parié après -M. Lerroux. IL a. lui aâ; «i, exprimé ses sy.npatih2.0s pour 4es Aliliéi t _ Finalement -le gouyemeraent a déc-laii* être disposé à soutenir dans tous ses point Ça Note 'de protestation.contre■Qo-a.nio'cus -a'e mise à l'Allemagne. i B'iHjPGrlaiils fflûui&ieiîls ne troupe ont lieu en Kussie | On fiit. dans un teflégramme .adressé^ d 'Stockholm: ?»> la « Gazette de Francfort » r « Du l'i- au- 27- février, £e trafic d.'^ voyx • geurs • sera, presqrre: entièrement arrêté .su tous des chemins de fer Tusses. Tous -les e> ■press -sont supprimés. » * i» — M. Briand a ^ffcrt d imanche. un. déjei - . ner en L'iiou-neur de ^f. Gérard. LES "ACTES" du cardinal Merci© t S. G. Mgr Duparc, évêque de Quimj et .de Léon, a l>ieu voulu nous adresser ^ lettre suivante dont nous lui sommes t reconnaissants : EVECHE • de QU IMPER et de LE ON t Quimper, le 1;> février- 1R17 . Monsieur le Directeur, L'ceuvre du cardinal Mercier est au digne d'admiration que son attitude milieu de son peuple pendant la guer [ La Semaine religieuse de. mon dioct . ne manquera pas de consacrer un i ticle au volume que vous annoncez. Je vous adresse sous ce pli une somi de cinquante francs. Je vous serai reconnaissant de me fa . parvenir vingt exemplaires de votre « éi lion populaire », en consacrant ù la pi r pagandc le reste de la somme. Avec ma bénédiction, veuillez agré ! Monsieur le directeur, l'assurance de n \ sentiments respectueux et dévoués , Notre-Seigneur. 'Adolphe, Lvêque de Quimper et de Léc Le volume in-8° de 150 pages envir sera mis en vente dans nos bureaux 1 franc l'exemplaire ; 75 francs le 1 jusqu'à 1.000 exemplaires ; 65 francs 100 au delà de 1.000 exemplaires ; 60 le 100 2JOU1* les commandes plus iinpt tantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Offl de Londres, 21, Panton Street, Londr, S. \V. Envois franco aux prix suivants 1 exemplaire 1 sh. ; liv. st. 3.0.0 le ce jusqu'à 1.000 exeinpl. ; liv. st. 2.15.0 cent au delà de 1.000 exemplaires ; 1 st. J.10.0 le cent pour les cominand plus importantes. LE BLOCKJS ALLEMAND t"W el le "Hoelesler sont partis de fiem-York Un avertissemeat formel du Brésil ù l'Aiiemat La tension continue entre les Etaîs-Ui 1 Allemagne, et ce n'est pas, dit-on ashinglon, la libération des riiarins u Yai;owsd|:4e » qui la. diminuera. En tendant de nouveaux é%-énemnts, tous | 1-egards sont flxé& sur les deux navires commerce américains « Rochester j. « Orléans » qui, déliant toutes les défem allemandes, ont quitté. New-Yoï-k à des ! nation de l'Europe. j T.e. « Times « signale que Je s paris ac j engagés; on pense générajeîuent que < ; navires arriveront, idemnes : les habitue • i sportives n'abandonnent jamais les Ai ■ ; ricains même à. la veille de la guerre. L'envoi des deux cargos ne serait rt'c t leurs pas Je seul déli lancé par les P.tu | Unis à l'Allemagne; ont-annoncac-n effet i Liverpool ;uu u Socolo » qiLe le i.r.i.nsatic I tique américain: « Phiiadelphia. » a qui : le !5 courant Liverpoo! pour New -Vork. 1 | se trauva -actweilenicat dans ia. zoao >) qiiée. A boni se>trouv.ïmi reprtetîntant .1 ia presse américaine et, d'autres passage : amé-ricain?. C'est ie premier-navirer :imé : cain qui défie le blocus germanique. -i partant <le ia côto anglaise. I Une dépêche intiressantcaErive de B | ne._j.c Jiùnistie. du Brésil à. Bei-rin1 v:m par ordre son gouven.ement,<i'jii-ertir gouvernement allemand qife lof'Brésil.rf (Irait l'AJlamtigne resp.iagablo du, sort « trois navires brésiliens partis potu-^es pu d» l'Entente- depuis, la. déclg-rationv-du b eue. l amerique» ne tolerera ; aucone nouvelle injure a se nationaux reshmnt -en allemagne M. Polk, conseil! j r du départ :rnt!if, d' tat £1. Washington, a chargé M. lutter, n nistre» suisse ;j Washington- (te faire savr à Berlis quo l'Amérique ne tolérera aw 11e nouvelle injura ù ses nationaux ré Uant en Allemagne. l'échec de ia psrrs ssus-marâ et ladécepiioi] sn AllernsgRe Le blocus allemand' est, décidément moi-terrible que nous faisaic^upîvj^er le bn mené autour de La/.l resse envwéoïi.ux 71e ! très le 3-t janvier. Le journal douais « Dagens IS'yheter | écrit que les navires arrivés ces" j ,i:rr-j à Goi-hembourg el. qui ont Uuvei'sé la 7 ' i ne interdite n'ont rencontré, au lieu.- • I sous-marins, que des contre-torpilles anglais, qui faisaient craTW{uiHeBteat>v,^r patrouille. D'autre }>art, r« ïdea Nazionsale i prend'd"é source bien i nîonuj've-quc* re-vpi i miers résultats <lo îa guerre "sous-manj ! ont été unei déception pour Fo^imon pub que ui-^Jlemague, où malp^ré roptKnisc j officiel, critiques les plus vives-ïte-fo. J cnivertement-. Si la cam.'pagne so-us-iiiariiie échoue, ; si elle n'amène pas ia capitulation cl»l'A' gleterre, on prévoit, à Washington, qn--gouvernement du. Kaiser notifiera au. . vernement américain q-uo l'Allema^pue s rait.-di«pos$e à me^re' ff.n •fw-cetfe.eamp 'me.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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