Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 January 1917
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s.n. 1917, 13 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h98z893f39/
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83e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 7SS Li^Numëro 1Q Centimes (B Genttoes ma FronC) lîc^tr SAMEDI 13 miNT-lKH 191 RÉDACTION & ADMINISTRATION §3, fut Jiah-Jacquis-ttousstui, 33 PARIS féliphen» : Gul«nb«.g 139.«6 l»«r.£AUX AU HAVRE: S,cr, fil di la Bius» — 1E SAVM ÏÉL.ÊPHONE !0'e4BEtOS m Ou—— UONDON OFFICE î 21, ."ANTON STKEBT telcestêr Squtrt, S. Vf. fiiracteur : RMUS HEORAT LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franc* 2 fr. co par mois • .... 7 fr. SO par trima»»» Angleterre 2 «h. 6 a. par mois • .. 7 sti. 6 d. par trimettf# «utms paya. 3 fr. — par mois • . 8 fr. — par srlm«»«ft PUBLICITÉ S'adresser à l'idœinistratioB da JoanJ ou à l'Office de Londre» Les petites annonces sont égeUet7\exë reçues è la Société Bnropéenco d<d Publicité, Jû, t-uc de i« Victoire, Partie Quotidien belge paraissant au Havre et à Pari LES DÉPORTi\.TIOITS E >T BELG-IQ CJE LES BOCHES lâchent quelques-nnes de leurs victime ♦ En réponse à la protestation du gouvernement hollandais, ils consentent à envoyer en Hollande les déportés d'Anvers, de Borgerhout et de Berchem Le ministre des affaires étrangères liol- de trouver du travail en Belgique. » landais Loudon, répondant à la seconde j Le gouvernement néerlandais a répon Chambre à une question du député socia- ^ acceptant cette proposition, et la léj liste Duys au sujet des déportations de tjon hollandaise de Bruxelles fournit ; Belgique, a donné lecture de la réponse tuellement au gouvernement allemand du gouvernement allemand à la note du listes des Belges rentrés en Belgique à gouvernement des Pays-Bas relative à gn t]e 1914, ces déportations. „ ' , , Après avoir prétendu prouver par les ar- .us1 r» saVron ^re.au 6°4veri jguments mensongers que nos lecteurs con- ment des Pays-Bas de son intervention, naissent que les déportations ont été im- voudraient espérer ~ que cette intervenu posées par l'extension du chômage et tirera quelques milliers de leurs malhc qu'elles ne sont pas contraires aux conven reux compatriotes des geôles allemand lions de La Haye, le gouvernement aile- mais ils ont tant de lois éprouve la m; inand répond à la protestation que le gou- vaise foi boche qu ils n osent se faire tr vernement hollandais avait élevée en.rap- d illusions. pelant les promesses faites par les autori- Le gouvernement du kaiser, après av< tés allemandes au lendemain de la chute envoyé à La Haye la réponse qu'a : d'Anvers pour amener les ouvriers belges m. Loudon, n'a-t-il pas continué les rai réfugiés en Hollande à rentrer en Belgique, dans la province d'Anvers ? Mille oûvrii Voici d'après des dépêches d'agences ce des chemins de fer viennent d'être enle^ jque dit à ce sujet la réponse allemande : de Malines, huit cents autres doivent ê « En ce qui regarde les assurances don- déportés le 1(5 janvier. Combien parmi e nées en octobre 1914 par le baron von savaient pas cherche un refuge en H sHuehne, gouverneur d'Anvers, au député 1 , cn octobre 1914 . Tout porte a cro belge Franck et aux autorités néerlan- <Jue le* autorités allemandes, mises au p. •daises, relativement aux Belges réfugiés "H mur P^r la protestation hollandai en Hollande, ces assurances ne concer- viennent de faire a la necessite un sac naient que les habitants d'Anvers, Bor- fice dont elles s elîorceront le plus possi: sjerhout et Berchem où les ouvriers tou- de réduire l'importance ..-et de tirer p \fliaient des salaires jixes. Elles ne con- fit- Attendons-nous à voir la propagar (cernaient pas les habitants des autres allemande exalter la « magnanimité » villes (/ /) ni, en général, les chômeurs, ce geste pour faire oublier aux neut Le gouvernement allemand estime donc l'horreur du crime qui a tant indigné \que les promesses de M. von Huchne ne monde civilisé. L'agence Wolff va décr sont pas en contradiction avec les me- avec attendrissement le départ pour la H sures récentes. lande des quelques milliers de Belges ar '« Prenant cette erreur en considéra- ch.és aux griffes boches. Pendant ce tem \iion, l'Allemagne est prête à rapatrier les hi, leurs ïamilles continueront à soufT fréfugiés belges venus de Hollande en Bel- aux foyers privés de leurs chefs, et près gique sur la foi des promesses alleman- 300.000 Belges continueront à être mené; des. Cependant, l'Allemagne subordonne la schlague par les feldwêbels de l'esc ce rapatriement à la condition que la vagisme prussien. Il faut espérer que p Hollande-recueille les Belges incapables sonne ne sera dupe. ■niwMMMeag la flatte il perte im'ip compie 4.089 navires Parlant à, Londres, l'amiral Jellicoe a. jâit notamment : Four marquer l'importance de notre activité "navale; ajouta l'amiral, Je dirai que les navires de toutes classes qui composent la flotte britannique iont au nombre d'environ 4.000. En dehors - des diivers types des E&Ô-ments de guerre, il y a. tous les navires auxi-Jiares qui sont nécessaires à la bonne conduite de la guerre actuelle. .Votre activité s'étend de la mer Blanche Jusqu'à l'océan Pacifique, où no.us travaillions ..en coopération avec lés Japonais. Sir John Jellicoe a rappelé le travail dejs croiseurs anglais dans les eaux territoriales, qui, journellement, arraisonnent et visitent environ 80 navires pour empêcher Jes ravitaillements de parvenir à l'ennemi. L'amiral fait ensuite Téloge de la marine marchande. Grâce "à elle, plus de sept millions d'hommes ont été transportés avec tout le matériel d'e gueri'8 nécessaire.La Guerre et le Sport Un coureur cycliste disqualifié Nous lisons dans 1' « Action Française »: « L'Union Vélocipédique de France est 4'institution qui régit chez nous le sport cycliste et elle a su jusqu'à ce jour lui imposer une discipline dont tous les ressortissants, en dernière analyse, se trouvent bien. Or, cette année, un coureur français, Marcel. DupUy, ayant gagné à New-York la grande couine annuelle de 6ix.-Jours,rUnion Vélocipédique a pris aussitôt Une décision que nous trouvons an jaoncée ainsi dons « Excelsior » : u L'Union vélocipédique de France vient de prendre une décision appelée à un certain retentissement. «r-Estirnant qu'un coureur capable de triompher dans une épreuve telle (pue la rourse de Six Jours, de New-York, se doit & sa patrie, cette fédération disqualifie à vie le coureur Marcel Dupuy. » « Combien il faut féliciter de cette initiative intelligente le pouvoir de qui dépendent les destins d'un sport comptant d'innombrables adeptes sur toute l'étendue du territoire : le cyclisme est essentiellement un sport, populaire et à ce titre bien des gens lui témoignent un dédain de bon ton : nous ne sommes, pas si difficiles et c'est parce qu'il touche le peuple qu'il nous intéresse. Nous nous réjouis-tons donc de le voir en si bonnes mains. > Le Miau premeiMS re pusse Rétrogradé, 1-2 janvier. — 11 semble fpi'une confusion a été faite à l'étrangei entre le nouveau premier ministre, le prince Nicolas Galitzine, de l'extrêine-droi îe, et le parent éloigné du prince Alexan dre Galitzine qui, au Conseil de l'Empire r fait récemment un discours dénonçant les force* occultes. ECHOS . Récompenses à nos soldats nt Un arrêté royal vient de décider qu'i haute-paie journalière de centimes allouée, pendant la présen:e sous les mes aux gradés et soldats indigents "-umée coloniale porteurs de Ja. Méda de bronze de l'Ordre de l'Etoile Africa ou de l'Ordre Royal du Lion. La. haute-paie reste fixée à 10 centin lorsque le titulaire est détenteur à la f de ces deux distinctions. Les médailles d'argent et d'or de l'Etc Africaine et de l'Ordre Royal du Lion ce portent pour les titulaires indigènes 1 rente annuelle et viagère fixée à 36 La rente ne dépassera, en aucun cas taux, môme si le gradé oui le soldat ii gène est porteur à la fois des mêdai d'argent et. d'or de l'Ordre de l'Eté Africaine et de l'Ordre Royal du Lion Ils sont dignes des lansquer Les Allemands ont fait revivre les p cédés des guerres les plus barbares VeiL.rrv sc<ïd'ats du vingtième siècle s dignes de leurs lansquenets du seizièir Noire correspondant ele Rome, nous gnale, à ce sujet, des articles consac par le Messagero a'yx hauts faits acce plis, à Rome, en 1527, par la soldâtes) allemande. Dans une relation écrite le 10 mai 11 on pouvait lire : « L'enfer n'est rien comparaison de la. situation faite à Re aujourd'hui ». Alors que les soldats oagnols laissaient la vie sa,uve à leurs son'niers, les lansquenets allema: (landskechten) exterminaient tous c qui ne leur pouvaient, payer rançon, ville était mise en coupe réglée. Tous objets de valeur étaient enlevés. Dans te extrême détresse, des Romains éta entrés en négociation avec les lasne nets et leur versaient un tribut pour qi les défendissent. Marché de dupes : lansquenets n'hésitaient pas à piller à tuer même ceux avec qui ils avaient. ; nî passé contrat. Une seule catégorie citoyens échappait au massacre. C'é celle des notaires. La raison, la voi ^n 1027, comme aujourd'hui, les £ maneîfl Voulaient, farder la. vérité et tr per l'opinion; ils voulaient donner à le forfaits l'apparence de la légalité et c nourmioi ils's'adressaient aux notaires mains pour faire «dresser en la forme heinique les contrais de rançon et de : lations qu'ils passaient avec leurs victi pt où celles-ci déclaraient agir en pli Mberté, — tout comm^, actuellement ouvriers belges sont contraints à «igre déclaration qu'ils, vont travailler en / magne... de plein gré... De Maeseycke 'el est le titre d'une nouvelle feuille fée au Havre, par un groupe de réfu limbonrçeois, sous la direction de M. «^eph Boonen. Son* îr» 4;tre. : « Çn eme Tan van F nous apprend », De Maeseijckenaar pu •'.'intéressantes nouvelles du T.imbourg Nous lui souhaitons cordialement l bienvenue Soiiieit iéspi I' comprenait le régime parlementaire Q I A Les lignes qu'on va lire sont extraites d'Une lettre écrite par Léopold I" à 1 M. Thiers le 2 février 1853. Cette lettre vient d'être publiée par le Correspondant dans son numéro du 10 janvier 1917 (page 114). ...Un cabinet extraparlemenlaire est plus dans le véritable esprit constitutionnel que de voir une majorité administrer et voter en même temps et ainsi priver au fond le pouvoir exécutif de toute action contrairement à l'esprit vraiment constitutionnel qui ne veut ,jlt dans l'assemblée que le contrôle et non :a- pas que toutes les branches du pouvoir ic- soient absorbées par l'assemblée poli-'®s tiqué. ia I.EOPOLD, R. ie- ™ Le Vaîicaa et ia guerre tu- 0p On annonce de Rome, que Mgr von Ger-lach a quitté le Vatican et l'Italie. Mgr von Ge'rlach est ce prélat autri-)ir chien dont il a été question ces temps der-(ue niers à propos de certains incidents du les récent Consistoire. *rs rés — n m ^ , m, ire ux . _ un nombre considérable de prisonniers ol- rouma/ns ont été envoyés • dans le nord de ire la France, où .ils seront employés à d?s tia-etl 1 vaux d.'agriculture. se -- On prévoit, la eiémission du cabinet. Clam. • ' Martini:' pour cette semaine s'il n ^arrive'pas j un compromis au sujet de la Gàlicie. Pour que tout le monde vive tranquille il faut divissr la Ëermanii Je vois un remède, un seul, celi qu'ont indiqué, au début de l'ère chr<! tienne, les empereurs et les politique de Rome, lorsqu'ils aperçurent pour 1 première fois le danger que l'unité gei manique ferait courir à la paix et à 1 liberté des hommes. Qu'on laisse au gens d'outre-Rhin, disaient-ils, leur nor traditionnel, leurs vieux dieux, leur lar gue, leurs coutumes et leur indéper dance, ce qui constitue la personnalit morale d'un peuple; mais qu'on ne leu permette aucune ambition collectivi aucun pouvoir central, aucune entent militaire; s'ils mettent leurs désirs e commun, ils y mettront d'abord celi de conquérir : à vivre ensemble, cet tains malades s'exaspèrent de leur ma on ne les en sauve que par l'isolemen Qu'on favorise donc chez eux la vie st parée de leurs petits Etats : eux-mêmt n'ij perdront rien, celte vie pourrait êti si heureuse, dans le calme poétique < studieux d'un horizon provincial ! et 1 monde, lui aussi, vivra tranquille, d': voir divisé la Germanie, non pas pov régner sur elle, mais pour ne plus avo: à redouter son règne, — Ainsi pèns. rent les empereurs romains, et les ro de France après eux et la pensée et été bonne à méditer par les conducteui de lEurope depuis la veille de Sadow; Camille Ju lu an. (.Revue Bleue du 6 janvier 1917.) de ; , de PARFAITE XTITXTE IDE VUES res i Après la réponse des Alliés AUX ETATS-UNIS za ^ Son énergie est unanimement approuvée dans les 5 pays de l'Entente 1 La presse française est unanime à > ner provoqué la guerre ; à elle d'en support 1rs i le fond et la l'orme de'la Réponse, ainsi le poids. ,ns que la. note belge. On a pû en juger déjà L T- s'exnrime ainsi s P9t par les extraits que nous avons publiés nmes s expmme ainsi . dans notre numéro d'hier. « La note des Alliés, éminemment- court. ' ■ Voici l'appréciation du Temps : se et amicale, conçue eu termes clairs Mo ! , Trait lest <tit et Won dit Nous reprettons Pratiques, d'une argumentation très serr; "e 1 ,iSS» ï„r iarie rMsace-lSrraJne et animée par les sentiments élevés de po ine Siestion ««me et. de'morale auxquels le peuple ci ne soit pas p ion - . 'i* . relatif aux Etats-Unis a toujours rendu hommage, ri les ™ C" fc ï recevoir l'assentiment, et 1 a pprobation de ois terntoim grande nation tfoutoe-At-lamioue qui »; a loice ou centre.le vœui de^popu.tat»ns ». Assimilé et qui a développé Us meillei La -phrase n eût. nen perdu eie ..a urinemes et Ips traiiitinn^ dp ii -i!P appeler les choses par leur nom : mais on rn- sait que tel n'est, pas l'usage diplomatique, otcmemaie «ont elle était i nentiere. me k Nos buts de guerre, ainsi déhms, impli- _ . ,, . _ , fr. quent la libération de l'Europe et. de l'Aile- De tla. Morntng Post : ce magne elle-même du joug. pniKien 11 ne (( L'Allemagne connaît maintenant las cc xli- s'agit pas d extermine-ilîs , ditions auxquelles elle peur obt-emi- la pa les *• H s agit de de-Ji\roi 'jl ;t Le sens des mots : réparation, restitution ,i)P magne et ses allies ont piîvés de lc®r J garanties est expliqué de telle façon que de \ ivre. La Prusse amputee de c.e,,^?^e a £mp|res <ju centre ne. peuvent pas fijlre c pris par la torce ou par^ la ruse, 1 Autiiche trement qUe comprendre. , .diminuée des races quelle a asservies au cours des siècles ; la Turquie sanglante re- Driihi Teleqraph : letée en Asie, c'est le Mitteieu-ropo rendu îr- ets 'Jiéa'lisable ; c'est, le plan de Berlin brisé. C'est « Ce document historique réalise ce q ro- -t la fois là. réparation de tous les droits ' io- les notes diplomatiques ne font que rareine et lés et la seule garantie solide contre l'hé- il exprime pleinement, et .franchement l'o lut sémonie des Hohenzollern. Quand cela sera nion publique des peuples dont les isuveri 0 ! fait cm pourra, parler de paix. ments respectifs l'ont écrit et signe, il obtii • «'Alorî en effet — et alors seulement — ce résultat, par la concision et la francli sera poss'ibl" cette organisation de l'Europe, de termes qui commandent le respect. Ne nue les "partis socialistes des pays alliés ne croyons qu'il sera considéré en Améric m- «ent pas seuils à appeler de leurs vaux, uia:s comme une réponse tout, à fait-convena jue ôul était, strictement., irréalisable — et. ce fut et satisfaisante a l'appel ou à ia. suggesti la grave « déplorable erreur des socialis. comme on voudra l'appeler, qui tenait ,07 t°s de le méconnaître — tant, qu'au centre substance de la communication de M. V en de l'Europe se dressait, une puissance créée son. » me dans le passé sur la. violation des libertés pc. nationales et. tendue pour l'avenir vers d au- ■tv"; très annexions. Alors — et alors seulement. —- * ^ oresse italienne Îîa" pourra se concevoir un statut, mtei-national *** UdÂieniie aobuvé sur des sanctions « garantissant, les ?ux frontières terrestres et maritimes contre des La presse^ italienne considéré la n La attaques injustifiées Les gouvernements de comme un « coup terrible » pour lopin les l'Entente ont touché là le fond du problème- allemande, d'autant qu'elle inarque ne ^et- "il l«ur. reste à le résoudre par les armes en ment 1' «unité de penséei » des Alliés, ent utilisant à pleins leurs ressources et en coor- 1 ue- donnant effectivement... et non pas verbale- De Vltalra (catholique) : ,<jio inent, leurs efforts. « La réponse des nations unies dans lcic « La réponse de la. Belgique, d une haute lutte contre les empires du centre à la n l et. émouvante diginité, précise par un cas tje ?vl. W'.ilson est d'une .clarté cristalline .e concret l'exposé commun des alliés. Elle mon- d'une noble fermeté,, lesquelles dérivent tre ii quelles atrocités le rcgirne anteneur elo ia conviction profonele et. raisonnée d't de l'Europe exposait un peuple probe, dont, le dans la voie juste. La. note se place sur tait seul devoir international était de defendre terrain pratique et, là où c'est possible, i 'i : une neutralité contractuellernent garantie entre même dans le détail, n 'i*- moins encore dans son intérêt propre crue Dm- dans l'intérêt de l'Europe. Elle précise les De la Pcrseveranza (conservateur) : n,i'c nécéssltés que», lo crime icommls, il .v a (< La no(e seTa im ,Coup terrible pour l'c . t trente mois, impose a ceux qui l'ont, subi, nion publique allemande. Nous avions, d: L'appel qu'elle adresse aux Etats-unis en le passé, sur l'ennemi toutes les supénori _ro faveur de « la nation belge, victime inno- excepté ceUes qui proviennent de l'unité a-U" cente des ambitions et des convoitises aile- pensées et d'action. Nous avons, à présent, 'P°- mandes », la protestation quelle^ élève au ténu la seule chose qui nous manquait, mes nom d'un peuple qu'auraient du protéger n'est pas possible que le. résultat de cet li îine u son passé irréprochable la vaillance de reux événement se îa.sse longtemps au les ses .soldats, sa fidélité à l'honneur et ses re. dre, et rien ne peut diminuer notre c.- r la niarquables facultés de travail », résument tude dans la vbtoire finale. La guen-e flr Un. au delà des griefs beiges, les _revendications pou,V nous, dans un a,venir plus rapi 1 " collectives que, dans un magniilque discours. Ché qu'il n'était permis de le croire hier. M. Paul Deschanel proclamait hier comme celles de la justice et de l'humanité. Du Popàlo d'Italia (socialiste) : 3aar .. cot — « La réponse des Alliés est un docurr de vérité, de justice et de fermeté politk édi- : . -îi La forme en est noble et claire. » giés I Les commentaires de la presse anglaise — » a»» 7'":^ T i . -r- L' « Idea. Nazionale •» annonce que bhe La presse anglaise p est pas moins :-a- Général baron B'olfras, qui pendant vi tisfaite que la presse française. 1 lie ccns- sep| années fut aide de camp général la tate que la parole n'est plus maintenait François-Joseph, vient d'être congédié pa: qu'au canon : l'Allemagne a préparé et nouvel empereur. I POUR QXJ'03ST REPARLÉ IDE PAIX... LES AUSTRO-ALLEMANDS ; ibA<«v aï : envoient une nouvelle noie aui neutres s a j Répliquant à la fin de non-recevoir opposée par les x Alliés à leurs suggestions de paix, ils renouvellent ^ tous leurs sophismes sur les origines de la  guerre et accusent de nouveau la Bele-ioue Le gouvernement allemand et le gou-'» vernement austro-hongrois ont fait re-e mettre jeudi aux représentants des Etats ^ neutres à Berlin et à Vienne de nouvelles notes relatives aux suggestions de 11 paix. C'est leur réplique à la fin de non-7 recevoir opposée par les Alliés à ces I suggestions. Un va voir cpi'elle n'est pas faite pour provoquer un rapprochement , qui — c'est une impression qui ressort ( ele la simple lecture de ces documents — s entre dans les vœux de nos ennemis. e t La note allemande e l~ » Le gouvernement impérial, par (Tinter-r métliaire des gouvernements des Etats-Unis de l'Espagne-et de 'la Suisse, a reçu 'îa ré r ponse de ses adversaires à -la note di h 12 décembre, par laquelle l'Allemagne, de o Âmcert avec ses alliés, proposait d'ouvrii , bientôt'dés'négociations de paix. Nos adver it saires repoussent cette proposition sous 'l( ■s prétexte qn'èlie n'est pas .sincère et qu'el!l< est sans importance. Le forme crue revêt- leui *• communication exclut pour nous la possl bWité' d'une réponse ;'màis le gouvernemen impérial estime important, ele faire connaîtra son'point de \i>e"sur l'état de -ces*faits aiû gouvernements neutres. io Les puissances centrales n'ont pas de rai son de recommencer la discussion des ori gines de la guerre mondiale L'histoire juge ra à qui incombe l'épouvantable responsabi l!té de la guerre -et son jugement n'ignoreri ni la. politique d'encerclement de l'Aygleter re, ni la politique, de revanche de la France ni' les convoitises de la Russie sur Cons tantinoplf, ni le soulèvement, ele la Serbie e Ipi memtr de de Sera.jevo. ni la mobili.sa.tioi générale de la Russie qui signifiait: 1a. guerri contre l'Allemagne. Les buts de guerre L'Allemagne et ses alliés qui durent pren dre les armes pour la- défense de leur ;i bertê et de leur existence, considèrent, le bu de guerre, comme atteint, en ce qui les con cerne. Par contre, les puissances ennemies son éloignées de plus en plus de la réalisation des plans qui, selon les déclarations de leur „ hommes d'Etat responsables, prévoient 1 et- conquête de .l'Alsace-Lorraine et de plusieur provinces prussiennes, l'humiliation et 1 < | moindrissement de la monarchie austro-hor groise, le partage de la Turquie et la mut. i fat ion de la Bulgarie. .Vis-à-vis de pareil >1- buts de guerre, le désir de sanctions, de répc et- ' rations et de garanties est surprenant dan e. 1 la bouche de nos adversaires, li- 1 -Ceux-ci prétendent que la préposition d es ' paix des quatre puissances alliées constitu )it une manœuvTe de.guerre. L'Allemagne et. sf, la alliées protestent de ]a manière la plus éne: ■st, ' crique contre une telle altération de leurs me rs ; biles, ouvertement et loyalement exposé: m ! Leur' conviction était qu'une paix juste <■ 1 acceptable pour tous les belligérants éta ; possible, que cette paix pouvait être réalisé par un échange de vues oral et immédis et qu'en conséquence, ils ne pouvaient êti !n* responsables .el'une plus„ longue effusion d x; sang. et / ^ L'Allemagne fera connaître se propositions «le paix à l'ouverture des négociations II e L'intention que le .gouvernement impérial ut: exprimée sans restriction, de faire connaîti pL ses propositions de paix, dès l'ouverture d( négociations, devait écarter tout doute si ■nt - ça sincérité. Ses adversaires à qui il a o !se fçrt d'examiner la teneur de ses propos us tions ont refusé tout examen et n'ont fa u® aucune contre-proposition. Au .contraire, i Die ont déclaré que toute paix est impossible au on si longtemps que le rétablissement des droi la et des libertés violés, la reconnaissance t 'il- principe des nationalités et la libre assi tance des petites nations ne seront pas g rantis. Les crimes des Alliés rte, Nos adversaires contestent la sincérité d A propositions des puissances alliées, mais ?n monde ne pourra pas approuver leurs e? gences, en songeant au sort du peuple i 'landais à l'anéantissement de la liberté et l'indépendance de la République des Boëi à l'assujettissement du nord de l'Afrique p. la l'Angleterre, la France et l'Italie, à l'oppre ote sion des nationalités étrangères par la Ri et sie et finalement, aux violences, uniques da de l'histoire, inîligées à la Grèce. De même, 1 tre puissances qui. depuis le commencement < un la guerre, foulent aux pieds le droit et 1 die conventions sur lesquelles -elles se fondent : sont pas qualifiées pour se plaindre des pi tendues violations du droit des gens com-n ses par les quatre puissances alliées, ipi- Déjà, dons les premières semaines de ms guerre. l'Angleterre s'est affranchie de é* Déclaration de Londres dont les dispositio dé avaient été reconnues, par ses propres e oh. légués comme les règles valables du elr< il international. Plus tard, elle a violé éga' eu- ment et gravement la Déclaration de Par en- de telle façon, que grâce à ses mesures ; rti- bitrahes, la .guerre maritime a été men ira san^ le souci des règles du droit. La guei .rn- de famine contre l'Allemagne et 1a pressi » exercée sur les neutres, dans' l'intérêt de l'A gleterre ne sont pas inoins en contradicti flagrante avec les règles du droit des ge comme avec les lois de l'humanité. e. De môme, l'emploi des troupes de coule ^ue' en Europe et l'extension de la guen-e da les colonies africaines qui s'est produite cc tracement aux traités existants et qui dir ^ nue le prestige de la race blanche dans ce partie du monde, ne sont pas moins inc( le cl'liaîrtes avec les principes du droit int tert. national et do la civilisation. Les traitemei de inlmmains infliffés aux prisonniers, parti-- le «lièreonent en Afrique et en Russie, l'éfloig; ment de la ponulation civile dp in r nm'- de la Galieie. de la Bukovine et ele la Prusso orientale, fournissent de nouvelles preuves . de Oa. manière dont nos adversaires respec* i tent la civilisation. J La violation «le la neutralité belge A la fin de leur note .du 20 déc embre, nos adversaires rappellent particulièrement la situation ele la Belgique. Le gouvernement impérial ne peut pas reconnaître que le gouvernement. be^jge a toujours Observé les devoirs que lui imposait sa neutralité. Déjà avant la guerre, la Belgique, sous l'influent ce de l'Angleterre, s'était appuyée au point de vue militaire sur l'Angleterre et la France. . violant ainsi edle-jmème l'esprit des traités qui devaient, garantir son indépendance et sa neutralité. Par deux fois, le gouvernement impérial a déclaré au gouvernement belge qu'il n'entrait pas en Belgique comme ennemi et l'a ^ engagé, à éviter, au pays .les horreurs de la guerre. I,i s'est engagé dans ce cas à garantir pleinement. î'exTstence et- l'indépendance du royaume et- à réparer tous les dommages, pouvant être causés par le passage des troupes allemandes. On sait qu'en 1887. le gouvernement bri- ' tdnnique avait elécidé de ne: pas s'opposer au droit de passage à travers la Bel- i gique, moyennant ces garanties. Le gouver-, J nement belge a repoussé les offres réitérées* du gouvernement impérial. Le sort qui a. frappé la Belgique est imputable à elle-même et aux .puissances qui l'ont déterminée à prendre cette attitude. Le gouvernement impérial a repoussé plusieurs fois comme fausses les accusations portées au sujet de ja conduite de la guerre-en Belgique et les mesures prises dans l!in- J tew de notre-sécurité militaire, j: protêt ele nouveau énerg'iquement contre ces ca- ,! lotnnies. • Les responsabilités J . L'Allemagne et ses alliées ont tenté loya. ilement de mettre fin à la guerre et d'ame ner "une réconciliation entre, les belligérants " Le gouvernement impérial a constaté, qu'il dépendait uniquement, de ses adversaires de s'engager on non dans la voie de la paix. . Les gouvernement' ennemis ont refusé de 1 prendre cé chemir. J Sur eux retombe donc l'entière responsa- . bilité de la continuation de l'effusion de ; sang ; mais -les qilçtre puissances poursuivront la lutte avec une tranqui: ^ assurance, confiantes dans leur bon droit jusqu'à c? qu'elles aient Obtenu par " armes une paix qui. assure à leurs propres peuples, l'honneur, la liberté, l'existence et te \ ~ développement.,une pa ix qui donne aux autrea 6 peuples du continent européen le bienfait du J travail commun pour la solution des grand* ' e probilèimes de la civilisation, dans lé respect ® mutuel et dans l'égalité des droits. t La note autrichienne e •J « Le ô janvier, le gouvernement austroJ ~ hongrois a eu l'honneur de recevoir par r e niable entremise du . gouvernement des^^B Etats-Unis d'Amérique la. -réponse des Etats ■ se trouvant en guerre avec lui/ à. la note du^| s 12 décembre par laquelle, de même que ie>.^H puissances alliées, l'Autriche-Hongrie se dé- I clarait prêté a préparer des pourparlers de I paix. Le gouvernement austro-hongrois n'a. J pas manqué de soutoettre, cette réponse des i a gouvernements ennemis a un examen mi- I e nutieux qui l'a conduit au résultat suivant : 'S sous le prétexte que la proposition des quatre r puissances alliées est sans sincérité et sans î- portée, les gouvernements ennemis refusent i- du prendre .acte de «cette proposition r-r par. ' it la forme donnée a leurs comniuniçations, ils 13 rendent impossible toute réponse à eux 5- adressée : mais le gouvernement, austro-lion-ts grois tient, à exposer ses buts aux gouverne I u ments neutres." I s* 1 i- Les origines île la guerre. — L'ultimatum à. la Serbie - Dans leur réponse, les gouvernements en- "m neinis éludent, la considération des possibili-, M ■5 tés d'achèvement de la guerre ; ils se bornent m ]e a discuter de nouveau lés événements qui o.nr J ;i" provoqué la guen'e, la force supposée do ■ r- leur propre Situation militaire et les préten- ■ à dus mobiies qui auraient dicté les propositions ■ s- de paix. Le gouvernement, àustro-nongrois na ■ ir veut pas actuellement s'engager dans une ■ s" nouvelle polémique sur les origines de la ■ s" guerre, car il est. convaincu qu'il a déjà été p ls prouvé suffisamment et- irréfutablement au.v; fs yeux de toute l'humanité, jugeant avec équi 3e té et. sans prévention de quel côté se trouve es la responsabilité de la guerre. En ce qui concerne spécialement ruHimîi . tum austro-hongrois à lia Serbie, la monar. ' u* chie a, dans les années cpii ont, précédé cette démarche, donné des preuves suffisantes dti i ^ sa longanimité vis-à-vis des int^nt.ons et des 1a menées toujours . plus hostiles et agressives W de la Serbie, jusqu'au moment ou finale- ■ ment le meurtre scélérat de Sarajevo a ■ nt rendu toute indulgence La con- ■ .e" troverse sur la question de savoir de quel I !? cMé la situation militaire apparaît la plus ■ T forte semble oiseuse, et peut en toUtè con- ■ é€ riaiir'^ être laissée ^u jugement de toute l'o- ■ re pinion publique. IXi reste, la comparais^ ■ )n des buts de guerre des deux groupes renier- M me déjà la réponse à cette question L'Au-triche-Hongrri(e <et ses alliés, ejn effet, deJ, ns le début ont entrepris la. guerre non dans un but do concprêtes lerrii.ori^ile.37 niais coni* l!r me combats dé'fensifs, alors que c'est le con-"s traire qui existe chez le-s Etats ennemis. ?tê Buts de guerre et propositions m- de paix îtâ Pouf ne nommer que quelques-uns de -u- Heurs» Ms. visent 'l'éf>-asement ei îe- le dépoujllement .le la monarchie austro- ,,, i-on^oise. la conquête de l'Alsace-Lorraine,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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