Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 02 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7d2q52g937/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTRATION 2?ter, rua ds !a Baarss — LE HATRE TÉLÉPHONE :n«64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, nue Jean-Jacques-Rousseau, 33 —■ MQtt LONDON OFFICE! 21. PANTON STREBT Leicester Square, S. V. Directeur : FERME HEVRA? MMiWVWVM lO cent. I© |N° Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ———-1—^————i———w ABONNEMENTS FPftncs...... 2 fr. 60 par mofà » 7 fr. 50 par trlmeetp» Angleterre,. 2 s h. 8 d. par mois • .. 7 ah. 6 d. par trlmeste* Autres pays-. 3 fr. — par mois » . 0 fr. — par îrimestra PUBLICITÉ S'adresser $ l'Administration du Journal tes petites annonces sont également reçues à la Société Européenne fie Publicité./fl. me de la Victoire, Parts, qui en a le monopole pour Paris. » " ' o 101 C3 cent, au front L'Italie la Guerre Le Cabinet Boselli et l'énergie nationale (Correspondance particulière du, XX® Siècle) ( Florence, le 28 juin 1916. [ L'énergie et la fierté guerrières sont rede- 6 venues aussi grandes que dans les meilleu- 1 res journées de mai 1915. La solution donnée à la récente crise mi- T nistérielle en est une cause. Nul ne dénie au ministre Salandra d'avoir e une conscience nette et forte de la mission t de l'Italie dans le monde, d'avoir déclaré la r guerre malgré l'opposition puissante des ^ neutralistes de toutes origines et de toutes ( tendances et d'avoir proclamé hautement t quels avantages stratégiques, intellectuels, , inoraux, politiques, commerciaux et indus- ^ triels nous devons retirer de la victoire de nos armées. Le public se souvient encore de son discours du 2 juin de l'année derniè- r xe : « Puisque je parle du haut du Capitole, f ■puisque je représente à cette heure solen- r nelle le Peuple et le Gouvernement d'Italie, j je me sens, moi, modeste bourgeois, de beaucoup plus noble que le chef des Habs- ® bourg de Lorraine... » On a même pu parler d'un mythe Saltindra, d'un phénomène dans l'état d'esprit populaire qui lui représentait Salandra comme le symbole par excellence de la guerre? de l'antigiolittisme at de l'antiparlementarisme... * Dans les groupes les plus influents sur notre vie nationale, on reproche cependant à notre ancien -présider;; du Conseil de ne s'être pas suffisamment rendu compte de ( l'immensité des sacrifices que nous devons ' consentir pour être victorieux et de n'avoir j point acquis pour notre pays parmi les puissances de l'Entehte la place que nous ambi- , tionnons.il faut reconnaître qu'après une année de guerre, l'Italie est encore absente de l'Orient et de la Méditerranée que nous nous représentons avec raison comme le but suprô c rne de* no# efforts. Il faut reconnaître aussi que nos pûblicistes les plus autorisés se plaignent encore que nous apparaissions à nos ' alliés et aux neutres comme yne nation d'irn- 1 portance secondaire, et que nous conti- ' nuions d'être l'objet de défiances et de sous- ' évaluations qu'une propagande écrite et ora- * le eût détruites depuis longtemps. < * 1 * * ^ Les protagonistes les plus énergiques des ] droits et de l'avenir de l'italianité reconnais- ' sent dans le successeur de Salandra, P. Bo- ' selli, un des meilleurs serviteurs de l'Italie. ! Le, composition de son ministère indique bien sa volonté de subordonner les passions, les idées e>i, les intérêts des partis à la grandeur de notre patrie. Le nouveau gouverne- 1 ment, ■comme vous le savez, n'est pas un 1 gouvernement de parti.U se compose d'hommes choisis dans les différentes fraction^ de l'opinion. Il s'évite ains-i, autant qu'il le peut, dans l'hypothèse politique présente, les intrigues parlementaires et il s'assure une sta- ' Mlité précieuse à tout gouvernement et particulièrement à un gouvernement de guerre. On s'accorde généralement à pronostiquer: qu'il ne tombera point dans le danger •naturel aux gouvernements de « concentration », qui est de s'abstenir des initiatives • (hardies et de se cantonner dans des beso- , gnes ordinaires de l'administration. Un gouvernement doit être un organe central d'é- ■ nergie, tira créateur, un propulseur et un coordinateur des efforts de tous pour que la patrie vive, s'étende et prospère. I En Me, comme dans toutes les nations 1 en guerre, les circonstances sont particulièrement favorables. Ses éléments les plus sains et les plus vigoureux sont étroitement unis pour poursuivre la guerre et pour atteindre les vrais buts de la guerre. Ils dési- 1 renst ardemment que ,1e gouvernement ne e%oIe point, mais qu'il fortifie et qu'il multiplie les rapports entre eux et lui et qu'il tire le plus grand rendement possible de cette alliance extraordinaire. On m'assure que P. Boselli a trop d'esprit politique pour agir : autrement. * * a Un autre cause que la solution donnée à notre récente crise ministérielle, influence de la plus heureuse façon les dispositions du peuple italien. Ce sont les brillants succès remportés depuis quinze jours par nos armées.Pour bien l'appécier, il faut se rappeler que c'est la première fois depuis des siècles que l'Italie affronte heureusement avec ses propres et seules forces une puissante armée. Nous avons donné à notre « résorgi-memito » unitaire des penseurs, des martyrs, des poètes et des soldats, mais notre libération du joug autrichien fut l'œ'uvre de nations étrangères? Comme le déclarait récemment encore l'un des nôtres, « l'Italie -corn- ■ ane peuple, comme nation,n'y participa pour ' ainsi dire point Elle assista à cet événe- ; ment de sa propre histoire, comme au cours dès derniers siècles elle avait assisté à des ; événements de l'histoire d'a-ui.res - peuples, avec une âme de spectatrice. Elle reçut de*; , mairts de ses (libérateurs une indépendance et une unité nationales qu'elle n'avaiV point 1 conquises elle-même, par sa passion, par son effort, par son risque, par son sang,par sa guerre à elle. » Nous avons échoue ensuite en^ Abyssinie et notre expédition en Tripolitaine nous a, coûté des sacrifices d'hommes et d'argent absolument hors de proportion avec les résultats obtenus. Après avoir librement choisi d'entrer en queue -ail moment même où les Russes éprouvaient de terribles revers, nous répons- ' soins victorieusement aujourd'hui l'effort de quarante divisions, les deux tiers environ ■ des forces de l'empire austro-hongrois, soutenu par une artillerie formidable. 'Ainsi que l'ont fortement mis en évidence nos journaux, d'acteurs secondaires nous sommes devenus protagonistes du grand drame Nous prouvons notre valeur militaire, notre faculté d'action internationale, notre aptitu- ' de à un rôle mondial. Cette épreuve victorieuse achève la déroute des neutralistes, des Tiumanitaristes; des pacifistes, des affairistes et des pusillanimes qui avaient fait les plus grands efforts pour nous prouver que notre participation à la guerre européenne UNE FAUSSE IDÉE CLAIRE 8 j —o— à j le mm fe liais « DE LOIN, UNE LIMPIDITE PARFAITE, DE PRES, UNE EAU TROUBLE ET TROMPEUSE... » A l'occasion d'un congrès tenu ces joure- 5) ci à Lausapne, le « Journal de Genève » pu- a blie quelques réflexions qui confirment ce a que nous avons dit plus d'une fois ici des e. erreurs que couvre le fameux principe des ^ q. nationalités. a <t Bien de plus vain, écrit ce journal libéral et d "" républicain (n° du 28 juin 1916) que de vouloir fonder une nationalité sur la race. Cette notion ir est la plus confuse qui soit. Nous employons Jn tous couramment ces mots de germain, de latm, 3 mais ils ne répondent à rien de précis. Les sa-"s vants vous expliquent qu'à cette heure les vrais Gérmains sont les Scandinaves, et après eux les * 111 Anglais qui sont beaucoup plus Germains que les s' Allemands, peuple issu de trois races : germa- ^ ?" nique, celtique 'et slave. La langue forme un lion plus fort, car elle crée VJ~ entre les hommes un patrimoine spirituel com- 9 mun. L'importance de la langue éclaté encore j1 e> dans ce fait que les barrières linguistiques cor- l" n" responcient souvent aux limites géographiques. C1 ?' Mais ici encore il est impossible d'établir une rè- v 16 gle absolue et précise. Autant d'arguments, au- ^ s" cant d'exceptions. v e er Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et, au v sein de la Grande-Bretagne, l'Irlande parlent la s ; même langue. La Suisse constitue une forte na- c P.e tionalité depuis quatre siècles avec trois langues r ll" et même quatre. La Belgique est devenue pleine- t ment une-nation malgré ses divisions linguisti- 5 ^ ques. Enfin l'exemple le plus frappant est celui c nt de l'Alsace, pays de langue germanique où l'ar- 1 ;îe chiteeture, le costume et les mœurs rappellent la y 3C Suisse alémanique toute voisine et qui ne cesse, j-sous le régime allemand, de rester attachée à la s ^ France. I Dire, comme on le fait à cette heure dans les 'v n~ harangues politiques de tous les Parlements, r qu'on va reconstituer î'Europc « suivant le prin- r ■; cipe des nationalités », c'est affirmer une chose \ contraire à la science, à l'histoire, au simple bon T ,J- sens. c '""j1 M. Henri Hauser, dans un remarquable article v ~ publié récemment par la « Revue politique internationale », a défini le principe des nationalités : c II* « une fausse idée claire ». On ne pouvait mieux g s~ dire. On a voulu en effet développer ce principe c a en quelques formules qui, de loin, paraissent c d'une limpidité parfaite. De près, c'est une eau s trouble et trompeuse. Le principe des national!- r tés a eu sa mission; il a servi à la délivrance des c populations asservies. Il est encore justement 1 es revendiqué par des peuples opprimés. Mais dès a is. qu'il cesse d'être un élément de libération et de s 0. tolérance, il n'est qu'une source d'erreurs, de ^ ie. haines et de conflits. » r I1!3 Ce langage a le mérite de mettre en lu- j mière des vérités qu'il serait dangereux de e méconnaître si or veut assurer l'équilibre ln et la paix du monda. | n- ^ . t de c | £a disette en Allemagne i ir- ■ . n))0»'—- i •e. r ti- un AVEU EDIFIANT < er t a- Le Limburger Koeriei\ journal dont le dé- E voiuement à l'AIkpiaigne est connu, publie, T ;0" dans son numéro du. 13. juin, sous le titre : r S" « Accroissement de la population à Heer- c e" len », le filet suivant : i « Ges derniers temps le nombre d'étran- t 1 gers qui viennent se fixer dans la commune t U3 est très grand.' La plupart ont émigré d'Al- i iè- lemagne, à la suite de la, cherté et die la x us rareté des vivres. Ce ne sdnt pas seulement 1 nt dies mariés avec enfants, qui ne peuvent 5 î,t- plus tenir en Allemagne, mais aussi des 1 si- célibataires, travaillant en Allemagne depuis c ne plu» die vingt-cinq ans. Le plus grand nom- c ti- bre trouve à s'occuper dans l'industrie mire nière. Si l'accroissement de la population se 1 tite poursuit de la même fa.çon au cours de cette i ue année, notre commune comptera au moins 1 £ir 20,-DIX) habitants à la fin de décembre. « Le Nederlandsche Staatealmanak pour ■ 1914 nous apprend, à sa page 416, que Heer-. len ne compte normalement que 14,576 hafoi- a ta-nts. Le petit bout de chronique tooale de la . feuille phiW.-boche dte Maastricht est donc j ^ assez éloquent. ir- S UNE DEUXIÈME LISTE ; ,0S ^ S: DE PRISONNIERS BELGES • rs, ^ ta- / ■' m- NOUS VENONS DE METTRE SOUS 1 PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRI- f f SONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE- ! îrs MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES ' es NOMS ALLANT DE DET A L INGLUS. , 3S< ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CON- c T TRE L'ENVOI DE 0 fr. 60 (SOIXANTE CEN- ( inl TIMES, EN UN BON POSTAL AU BUREAU J ar DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 28têr, t ar LE HAVRE. en NOUS NE DOUTONS PAS QUE CETTE . ■es LISTE OBTIENNE AUTANT DE SUCCES | de QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS-NOUS CEUX QUI DESIRENT SE LA PRO- CU'RER DE NOUS ENVOYER SANS RE- ( ,g. TARD LEUR SOUSCRIPTION. de on s-- ■■■■=— :—1 T )U- usi ne nous attirerai que des deceptions et des c ios deuils. Elle fait pénétrer au plus profond de s m- l'esprit public l'avertissement solennej que P -ne lui donnait, il y a bientôt deux ans, l'un de q tre nos meilleurs 'écrivains politiques : « Les d tu- peuples sont indignes de l'avenir quand ils to- nie savent .pas conquérir cet avenir par le p es, risque, l'effort, le sacrifice, le sang, par la f ai- guerre, maîtresse de l'histoire future non t les moins quf de l'histoire passée, créatrice in- f [ue fatigablo des hiérarchies international » 1 me " SX d Le moral de nos soldats ] est épatant Une Mire d'un carabinier au front depuis ie début de fa guerre , c —H— 1 f Voici une lettre qu'un de nos carabiniers j au front depuis le 4 août 1914, écrit à un ( ami. ' j Qu'est-ce qui dira mieux l'admirable j énergie; la ténacité, le désir d'aller en s avant-, sus aux Boches, que ces lignes d'un t de nos bnaves petits poilus ? i Juin 1916. î « Cher Monsieur, » J© vous écris de mon bureau que je { viens d'éclairer, car il est deux heures du j matin, et ma montre, fidèle aux lois, avian- , ce maintenant d'une heure sur l'ancien i temp's. Il vous faut faire la part des choses, quand je parlé de mon bureau, tout comme dans Tartarin de Tarascon. En lisant les merveilles de son parc, vous savez à quoi vous en tenir et dans son « baobab » vous ne voyez qu'une plante grande comme une carotte. Mon bureau n'est qu'une épatante petite « cagna » garnie d'une vieille porte — qui posée sur des piquets, sert de table, et de lit. ingénieusement construits au moyen de deux planches parallèles. entre lesquelles on a tendu du j treillis de fil de fer. (sommier anglais). , Ma bougie, piquée dans-une vieille miche , de pain, éclaire les lieux. Dans cette petite t boîte que l'ingéniosité dies poilus, a pour- ] vue de tout le confort qu'on puisse désirer j je me trouve comme un coq en pâte. Nous sommes, tous les autres poilus et moi, tellement habitués à cette vie, qu'il nous faut vraiment sonder bien profondément dans notre mémoire, pour nous souvenir que nous avons pu exercer un autre métier et vivre d'une vie différente, que nous reprendrons le jour où les mangeurs de choucroute qui ont vquiu nous avaler crèveront de ne pas avoir pu nous digérer ! Je viens moi aussi d'être l'objet d'une distinction. Je viais recevoir la croix de guerre. C'est à propos d'une lutte à coups de bombes accompagnées de violents tirs d'artillerie, que m'a compagnie a subi il y a quel cru es mois. J'avais eu la chance de rester avec mon commandant de compagnie à un endroit battu par les projectiles, pour signaler à coups de sifflet l'arrivée d)es bombes qui ont une vitesse suffi-1 samment réduite, pour qu'on puisse sui-1 vre leur trajectoire et même calculer le moment précis où elles vont vous choir sur l'épi derme ! J'ai ét.é de ce fait, cité à l'ordre du jour de la division et l'affaire se termine par une croix de guerre. Jen'v attache pas plus d'importance que le fait n'en comporte. C'est un événement , tout à fait banal, et beaucoup d'autres soldats ont pu faire des actions plus brillantes, qui ne sont pas décorés. Cependant, je la reçois avec plaisir, car elle sera tout de même une preuve que j'ai toujours rempli mon devoiç, ce que je puis affirmer en conscience. Elle me servira d'encouragement à mieux faire encore. En attendant. continuons à tenir. Nous ne faisons pas de grands combats pour le moment, mais notre action, pour être obscure, n'en est pas moins efficace, et, bien que nous n'inscrivions rien dans les communiqués officiels, notre vie n'en n est pas moins active et même rude. Pour l'instant, nous consolidons, gardons et défendons le rempart du réduit encore libre de notre pavs. en attendant patiemment mais débordant d'espérance, le beau jour, où cessant d'être trosrlodvtes, nous aurons enfin, la. volupté indicible de nous lancer à la. chasse des Boches • bien certains d'avance de ne Pas rentrer bredouilles. Alors.' vous aurez le plaisir de revoir à Bruxelles, au milieu de ses parents — à moins toutefois qu'il ne se soit fait trouer le casaquin —- le poilu de l'Yser. J. L... LE P'PE DEMANDE DUE COMMDNIONDESENFANTS L'Ossermtore Romano publie un rascrit signé du cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat, et dont voici la traduction : ^ « A l'approche du second anniversaire du très funeste événement, S. S. Benoît XV, qui n'a rien plus à cœur que de faire observer pieusement et fidèlement les décrets Savra Tridentina Synodus et Qtiam sinqu-; tari, promulgués par ordre de son prédécesseur, d'heureuse mémoire, a daigné, sur le ' rapport du cardinal-secrétaire d'Etat soussi-• gué. prescrire ce qui suit : ( ' « Tous et chacun des Ordinaires en Europe mettront toute lour sollicitadte à ce ■ que, dans les églises et oratoires de leurs diocèses respectifs, le dimanche 30 juillet ' prochain, tous les enfante des deux sexes communient de la. façon la plus solennelle possible, aux intentions du Saànt-Père. » i La ternnr allemande es Ethique , ' CONTRE LE CLERGÉ BELGE ET CONTRE LA « LIBRE BELGIQUE » M. Gérard Harry annonce dans le « Petit Journal » que l'abbé Joseph de Jonghe, i curé de Cureghem, a été récemment arrêté ; sans explication, conduit à Charleroi, em- . ■ prisonné durant 17 jours puis relâché sans ( ■ qu'on se soit donné la peine de motiver ; d'un seul mot cette indignité . i Parmi les jeunes gens arrêtés récemment : pour propagation de la « Libre Belgique », , figure Jean Lenertz, die Louvain, jenne , ; homme de 16 ans, fils de l'architecte et pro- : ■ fesseur Lenertz, lâchement assassiné par ( l'envahisseur, lors du sac et de l'incendie ] 1a mal heu reruse ville universitaire. , De Chiaumont au Niémen »"■■■ ■'» 0« L'infanterie française vient, une fois de plus, de montrer toute 6a merveilleuse faculté d'attaque. Le corps d'élite, qui, depuis la phase critique, était chargé de barrer le front de Verdun, à la hauteur du village de Fleury, a repris l'ouvrage de Thiaumont, constitué par deux redoutes et trois batteries. Ce haut fait contraindra peut-être 1 ennemi à évacuer les maisons de Fleury où il s'est accroché car ce village est fort en retrait et en contre-bas sur la droite de l'ouvrage de Thiaumont et il est dominé à l'est par les hauteurs du bois du Chapitre et du fort de Souville. Quoiqu'il en soit, la reprise de Thiaumont ajourne encore la réalisation du grand espoir de l'ennemi d'atteindre Verdun et cet ajournement pourrait bien être la cérémonie liminaire des tragiques funérailles de l'ambition allemande sur le front occ djnial : Forage d'artillerie de la mer à la Somme se déchaîne, en effet, plus terrible que jamais. L'inquiétude de l'ennemi est grande. Sans doute, il possàde encore une force considérable en matériel et en hommes. Cepend. nt cette force n'est déjà plus comparable à ce'le des Alliés en nombre et en puissance. On nous fourni, à cet égard, une précision intéressante : Dans la nuit du 12 au 13 juin, une division canadienne enleva des tranchées allemandes à Zillebeke et fit des prisonniers. Ceux-ci appartenaient aux 1?2" et 123e régiments. C'étaient des Wurtember-geois. Soldats peu brillants. La plupart étaient d'une extrême jeunesse et d'une complexion chétive. • Nombre d'entre eux avaient même des tares physiques visibles. Lorsqu'un état-major est obligé de faire défendre une position importante de première ligne par de tels hommes, on est en droit de conclure à un certain épuisement de ses reisources du recrutement. A ces « gringalets ». l'armée britannique oppose la fleur de-sa jeunesse. Anglais,Ecossais, Irlandais, Canadiens, Afrikaanders, Australiens, New-Zélandais sont d'admirables soldats r'aus toute la vigueur de l'âge. Depuis le temps qu'on les voit défiler sur les boulevards du Havre, on a pû se convaincre de leur allure superbe et martiale. Une telle armée ne peut être qu'un outil de victoire. *** Koloméa est de plus en plus menacé.. La chute de ia ville d'Ôbertvn, située à Quelque vingt kilomètres au no"d, nous apporte' la pre iw ane Je contre de l'armée autrichienne du général Pflanzer, qui s'efforçait' de couvrir la place, a été enfoncé. Or, l'on sait rrue l'aile gau-che autrichienne a été rejetoe au-! de la Strypa et la droite écrasée sur la chaussée de Czernowitz à Kimpolung. Koloméa pris, c'est la communication directe | par rail entre la Transylvanie-, et la Galicie j coiméç: c'est tout le ravitaillement du front méridional do l'ennemi entravé, sinon supprimé; c'est la droite de l'armée du général Bothmer, sur la Strypa,menacée d'une prise à, revers. Jamais ia situation des troupes autrichiennes en Galicie orientale n'aura été plus critique. Le bulletin de Pétrograd annonce que l'ennemi est parvenu à franchir le Niémen.Ceci nous reporte au nord duTripet, dans la région située entre la vile de Tj'da ouest) et la ville de Minsk (est). C'est au nord-est de Novogroudek fou Ncwogrunok), au vi'lage de Shnessitehi (ou Schîschersy), en amont du confluent du Niémen et de la Bérésina, foui n'est point la Bérésina illustrée par le drame de 1812), que le passage a été accom-, pli. L'armée ennemie qui opère dans ce sec-, teur e==t la IXe armée, commandée par le général von Wovrseh Elle est composée de S div'sions allemandes Cdont. 3 divisions de landwehr) et des 3 divisions autrichiennes du XII" corps. On ne dit poînt si cette armée a été renforcée. Si elle ne l'a point été, il est à présumer on'elîe ne pourra suère dévelopmer son succès local car ses 11 divi-■ siens <*ont à neine suffisantes pour garder son front, vaste de 110 kilomètres, oui s'étend de la rive du Niémen au canal OaHski. Au surplus, le général russe Evert dispose de forces que l'on dit, être considérables. Ce 1 passage du Niémen ne paraît donc être jusqu'ores qu'un incident tactique. Paul CROKAERT. fyrr --rr-i-g- y.. _ '-r ■ 1 1 ■ -i Nos lecteurs trouveront : EN 2« PAGE : — La suite de notre feuilieton : « LA GUERRE EN AFRIQUE EQUATORIALE. » — LE LIVRE D'OR DE NOS AFRICAINS. EN 4e PAGE : — L'ETAT-OIVIL DU OANTON D'AN-DENNE.A _ LE CHANSONNIER DU SOLDAT BELGE "»0(( Voîei un petit volume qui réjouira bien des cœws belges. Soigneusement imprimé sur papier de luxe et coquettement présenté sous une couverture, ornée d'un joli tableau du peintre Paul Matmeu, le « Chansonnier du soldat belge » aura auprès du public belge un accueil dont est garant le succès que son édition populaire a obtenu dans les tran-c fiées. Un de nos aumôniers militaires, M. l'abbé Th. Q.... y a réuni une centaine de chants de chez nous, chants de Flandre et de Wallonie, dont les accents langoureux ou alertes suÙisenl à. porter dans le plus lointain exil une bouffée d'air du pays. Les paroles de ces chants sont accompagnées de leur notation musicale pt le volume ne coilte que 1 fr. 50. Il sera envoyé franco contre toute demande adressée, avec un bon postal de 1 fr. 65, aux bureaux du XXe Siècle. rue de la Bourse, 2St*\ Le Havre. " 'ggs5gb5gr_.jtu-xljljgg JFeu grégeois et gaz enflammés ■rrimi »Q On se réjftuil de voir les Aiïgitais payer les Allemands en monnaie de leur pièce" en ( les enfumant à le-uir tour. Lorsque, l'an dernier, eaa avril, lors de la deuxième bataille d'Ypres, les Allemands se servirent, pour la première fois,'de gM asphyxiants et lorsque, plus tard, ils lancèrent des liquides < enflammés, on s'étonna fort de l'emploi de s pareils moyens. Ils étaient cependant vieux t comme la guerre, c'est-à-dire comme le t monde. 1 Montesquieu, dons Grandeur et Déca- \ dence des Romains (ch. XXIII), nous décrit, 1 en effet, le « feu gregeoss » de la façon que 5 voici ; s I « Un architecte, nommé CalMniqtr©, qui j était venu de Syrie à, Constaniinople, ayant < trouvé la composition d'un feu que l'on souf- i fla.it par un tuyau, et qui était tel, que l'eau ] et tout ce qui éteint les feux ordinaires ne faisait qu'en augmenter la violence, les i Grecs, qui esn firent uf age, furent en posses- j sion pendant plusieurs siècles de bnlle-r < toutes les flottes de leurs ennemis, surtout t celles des Arabes, qui venaient d'Afrique ou j de Syrie les attaquer jusqu'à Constamtinople. i] » Ce feu fut mis au rang des secrets de < l'Etat ; et Constantin Porphvrogiénète, dans j son ouvrage dédié à Romain, son fils, sur l'administration de I'emopire, l'avertît que, 1 lorsque les Barbares lui demanderont du ' ' « feu grégeois », il doit leur répondre qu'il ne lui est pas permis de leur en donner. ! parce qu'un ange qui l'apporta à l'empereur Constantin défendit de le comrruniawr aux autres nations, et que ceux qui avaient osé : le faire avaient été dévorés par le feu du ciel dès qu'ils étaient entrés dans l'église, n ' Heureusement pour les Alliés, le mystère des gaz asphyxiants et des liquides enflammés était moins profond et, puisque ce sont , les Allemands qui ont commencé, les Alliés , continueront, suivant la bonne manière qui est la manière- forte. /VVVAVVWtVWVWl/VVVVVVVVVVlMAa-t^\\VtVVVVVVVVVV\VW | Nos lecteurs trouveront en % | TROISIEME page, toutes les | | nouvelles de fa guerre et les | I dépêches de la dernière heure I .w vwvvwvvviaaaa/va awviwm uiwmuvuvl'mwv t ECHOS 3 L'état de santé de M. Hefieputta B continue à s'améliorer M les médecins qui le soignent sont particulièrement rassurés I par l'absence totale de fièvre. L'honorable ministre a reçu de nombreux témoignages , ! de sympathie auxquels il a été très sensi- e bie' -o- Emiie Waxweïler, orateur, i ' En rendant hommage à « eet homme de cœur qui fut un grand savant e{, un grand s patriote », le « Journal de Genève » rappel-g i-e que c'est en cette vrille que notre regret-, té compatriote écrivit la plus grande par-- tie de son livre admirable : n La Belgique . neutre et loyale ». « Avant de le publier, écrit notre con-à frère, il en communiqua le résumé dans I une série de conférences privées. Ceux qui r l'ont entendu dans la petite salle de la Ta-. connerie ne l'oublieront jamais. Pendant deux heures il parla au milieu d'une atten-3 tion et d'une émotion croissantes. C'était 5 un homme de taille moyenne, d'allures? . correctes, aux gestes mesurés, à la parole prudente, précise, un peu sèche. Il n'y avait dans son discours aucun effet oratoire, aucun art de rhétorique, aucune expression de douleur, de colère ou d'indi-, gnation, aucune amertume et aucune injure. Il n'exposait que des faits contrôlés, sans ruse et sans passion, avec l'exactitude d'un savant, la conscience d'un honnête homme, le sang-froid d'un juge assez maître de lui pour contenir les mouvements de son cœur. Et rien ne fut plus éloquent, l plus persuasif, plus profondément émou-, vant que le long plaidoyer de cet homme de science parlant pour sa patrie injuste-• ment asservie. » Et le n Journal de Genève » ajoute que la nouvelle de la mort d'Emile Waxweiler remplira de douleur « tous ceux qui ont ■ eu le privilège d'approcher cet homme éminent. tous ceux qui, avant lu ses livres et connu son œuvre patriotigue, savaient : combien son influence, sa science, son activité débordante étaient nécessaires et précieuses à la Belgique dans le malheur présent et dans les heures décisives de libération et de reconstitution qui songeront ' bientôt.» —o-,- Pour nos héros. Un service solennel sera célébré le mardi . 4 juillet, à 10 heures, en l'église Notre-Dame de Genève, pour le repos 3e l'âme des ' soldats belges morts au champ d'honneur. Le R- P- De Munnynck. professeur à l'Uni-' versifcé de Fribourg, prononcera le dis-, .cours de circonstance. ; — 0 — La récolte sera bo!in«. C'est ce que résulte d'un article d'un journal allemand publié à Bruxelles sous le titre : « Der Landmann ». On y lit que les ■ récoltes de tous genres s'annoncent magnifiques dans le Luxembourg belge. Nous croyons bien qu'elles s'annoncent plus belles encore que fa feuille boche m l'ima- 1 gins* ' Hœitiii plinmi! sn ton tl i lin (C-orrtepondaïvcè particulière du, XX4 ëièï-le"y Paris, le 30 juin. Le Sénat a wmmencé, hier, la discussion de la proposition de loi relative à l'organi-siation de l'enseignement technique, industriel et commercial. La réforme est à l'étude depuis une bonne vingtaine d'années. Le rapport de M. Astier est à peu de chose près le même qu'il rédigeait comme député, il y a pr^s de deux lustres, et que j'ai résumé dans le. « XX® Siècle ». Sans doute, le sénateur de l'Ardèche n'aurait-il pas eu plus de succès au Luxembourg qu'au Palais-Bourbon sans la guerre,grande accoucheuse de réformes. Mais il est juste de rendre hommage à sa persévérance que rien n'a pu décourager. Notre devoir, a dit en substance, M. Cî& mental, ministre du Commerce, est de forger dès_ à présent des armes pour la lut.'e économique qui, au lendemain de la victoire, sera, plus violente que jamais. Nos grandes écoies forment des ingénieurs capables de lutter avec les Allemands. Mais en ce qui concerne les cadres subalternes, nous nous trouvons en état d'infériorité. Comme écho à ces paroles du minist^è du Commerce et au débat qui se déroule devant la Haute Assemblée," il m'a. paru intéressant de signaler l'étude comoaratiye, qu'un professeur de nos écoles d'Arts Métiers, M. Bertrand, a publiée récemment sur l'enseignement professionnel en Allemagne.La crise de l'apprentissage n'a. jamais revêtu chez nos ennemis doutr'e-Rhin la forme aiguë qu'elle a pni^e chez nous. Les corporations allemandes, que tes pouvoirs publics ont toujours soutenues, n'ont perdu qu'une faible partie de leur imissawe, les pa.frons avant continué avec l'assistance de leurs corps de métiers, à former des apprentis. Aussi ont-elles su-r- • tout cherché à eo;ir,jiéter l'instruction professionnelle, en dehors des connaissance» acquise® dans les ateliers patronaux. Les Allemands ont institué dans ce bufc des écoles de perfectionnement fort nombreuses et remarquablement organisées-Dans certains Ftats d-"' la On r-déraiio» germanique la fréquentation ces coure a été décrétée obligatoire. Pour coordonner toutes les initiatives dw aux municipalités et auîr asso^iatTHns professionnelles, le gouvernement allemand publi. ■ dès 1ST0. code fed^is'riçl d> 1 '"Sti-pire dont les directives principales sont les suivantes : Chaque Etat peut rendre obligatoire la fréquentation des écoles de perfert'onroé-ment pour les apprenti, jusqu'à d:x-huit ans. A«défauî, d'une loi d'État, un simple arrêté municipal peut introdire eeite obligation.Tout natron dnif donc la<«**«• à «««* em-pïovés le temps nécessaire pour suivît ces, cours. * Se 'fc î>s eeîfporations ont la devdir <jle créer des écoles professionnelles pour les apprentis.C'est ainsi que la ville de Munich a organisé un enseignement professionnel munï-ei..pn.i de premier ordre. reiDOTHïit" stw la création d'écoles d'instruction professionnelle.L'école de perfectionnement de Munich comptait avant la guerre plus de 9.000 jeunes gens répartis en 52 écoles professionnelles. 12 èèmles de neWectionnement général, et une école d'arriérés. Les dépenses annu-ellas atteignaient! OftA (yiQ francs «unnOrt-'^s rmr l'Etat de Bavière et la ville de Munich. Dans ces écoles professionnelles on préparait aux carrières commerciales, aux industries de la peinture et du bâtiment, aux arts industriels, à la chaudronnerie, à I* serrurerie, à la mécanique de précision,aux industries du bols, ets... Dans cet enseignement, une partie est réservée à la culture générale, l'aigre, la plus importante, étant consacrée à la technologie, au dessin, aux travaux pratiques. Il est à remarquer que l'apprenti étudie» dans l'enseignement général rhislojre de sa profession, les droite et devoirs sociaux qui lui incombent dans la collectivité. t f t>ut de cot ehse<imoment tochuii-ne «rit de donner à l'omprenti une "instpuciio-n générale et. une éducation appropriée à "s® profession. L'important n'est pas d'immosêr â l'élève» la fabrication de rruelques pinces, mais dç lui inspirer le goût du travail et de développer chez lui par la sfireté de ses connaissances l'esprit d'in-v intive de mA'h'vV. La Prusse est l'Etat qui a développé î« plus ranidfoment Pinsfrutction pr<tf>««**i-nelle. Elle a créé des écoles de perfectiow-n-ement. d'instruction professionnelle peur les adultes, désignées sous le nom d'école» de métiers et d'art industriel. Ces eoura» qui groupent plus de vingt-ci^n mille élèves, ont lieu le soir et le dimanche matin, pour ne pas entraver le irav«il habituel de* ouvriers dans les usines. Partout en Allemagne, institut i cm"» d'enseignement professionnel se sont développées avec intensité. C'est ainsi qu tf» Saxe, dans le arand ' du^hé de BAde. de* institutions similaires existent depuis Icaig-et ont contribué au deve'oivT*°merît industriel et commercial de ces grandes logions économiques. M le sénateur Astier, dans son rapport, a montré que si l'industrie allemande a pris un tel essor au cours de ces vingt dernières années, c'est au développement de sop envi-nwi^t to."h'ûo"p c' professionnei qu'elle le doit au premier chef. ** *■. r a Franc*, 'de son côté, n'est pas restée, ircaciive, et l'on sait que les six étales d'arts et métiers, les cinq écoles nationales professionnelles, les écoles professionnelles ar la ' ville de Paris, les nombreuses écoles pratiques de commerce et d'industrie, oui existent dans la plupart de« grandes- villes de France, les cours d'enseignement organisés par les municipalités et les groupe- 23 ANNS-E.— Série nouvelle N» 600 'Dimanche 2 Juillet 1916

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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