Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 January 1916
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s.n. 1916, 20 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/125q815k5m/
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22eANNuE.— Série nouvelle. — N# 437 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) T A-4-4 rti Ofl Ton iota JÉD ACTION & ADMINISTRATION fljitj me de la Btrorse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Directeur : FIBMD NEDEAI Toutes tes communications concernant la rédaction doivent être adre$séê g8,tT,rue de la Bourse, L,e Havre. LOIN! DON OFFICE» g1 ,Panton Street (Leicester Squares.w). LEXX SIECLE ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 par moi». » 7 fr. 60 par trimestre Angleterre.... 2sh. 6d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. » ». 9 fr. » par trlmestr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paget 0 fr. 40 la ligne Petites annonces4* page: 0fr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant au Havre Le prestige de la Belgique en Oceanie Hommage émouvant d'un missionnaire belge à nos soldats Nous venons de recevoir une lettre eju: nous a profondément émus- Elle nous vieni d'une petite île du Pacifique et nous ess adressée par un missionnaire belge qui dans ses lointains travaux prend sa par des douleurs et des espoirs de la patrie. On verra de quel cœur il rend hommagi à nos soldats. On verra aussi de quel presti ge incomparable notre pays jouit dans le* terres les plus éloignées qui hier encore ignoraient son nom .; C. M. Juniuloa Iles Fidji, 29 septembre 1915 Monsieur le Directeur, Je vous remercie infiniment d'avoir b,oi voulu [n'adresser le « XX® Siècle ». Les* premières livraisons de votre jour Ikû. ^Monsieur le Directeur, me sont arri véiit cl y a 15 jours, et je tiens à vous dir. 1,afiaie suite qtue j'ai lu chacun de ses nu Î; ibs avec une véritable avidité. Que flièir on éprouve au fond de ces îles l'-'itiues dans l'imimensitô d'u Pacifique, i èil'V des nouvefcs si détaillées et si récoû [Boxantes concernant notre ind.omptn.ble ar es'éa belge, et cette patrie bien-ad-mée doin Ifees enfants, soit sous le joug, soit en. exil feftit l'admiration- du monde entier ! Quel! jflfie intime et quelle émotion, profonde ce rissent à trouver dans votre journal de afrntimenfc d'un si pur patriotisme ! Com nie on y rcconnait des cœurs qui batten à» l'unisson de tout ce que la Belgique a d (A-and ! /Soyez en, ici félicité, Monsieur Ira Di-rec tetur, et stocèa-emerat remercié, vous et vo dfignes caïlahorateiurs, par uns miasionnair fcelge inicomniu qui travaiEe au milieu di fifaciïîq»e, mais dont le cœur tressaille e Aérrrat avec le grand cœur de 3a Patrie. Cou tilrjiez à réconforter ceux qui souffrent, ifeni-r étroitement unis entre eux nos frère «Rspersés, et à soutenir le courage d!e ceu: f .^nii suir les rives sacrées de l'Yser ont poi lï et maintiennent si haut le prestige d mois trois couleurs. Continuez à annoncer 1 victoire qui s'avance et à célébrer la gloir «te noire pays. Vous répétez à satiété qu Ja Belgique est devenue l'idole des nations Vous ho te direz jamais assez. Je puis m'e porter .garant moi qui entends comment o parle de notre pays et qui vois ce qu'a fait pour lui j<usqiue dans ces lies lointaine «Je l'Océanie. Nos ardliipeis du Pacifique occupent, siu Sa surfa-oe du globe un espace insignifiant Quand vous m'avez adressé mon prenne paquet do journaux à Fidji vous vous ête peut-être demandé où pouvait bi-eji se tror ver cette terre inconnue. Eh biem vous d Pai-je que même ici, au 180» dégré de lor gi-tude, on est enthousiaste adlmirateur d t® Belgique, et que sa grandeur est céîi brée non seulement dans, les journaux ar filais de Ha colonie,, mais encore dans le périodiques qui sont publiés en langue ir ■digène. On a recours aux moyens les plu divers pour susciter des sympathies en U voii.r die nos compatriotes "qui sont dans 1 besoin ; aussi, un européen croirait s déshonorer s'il n'appariait sa con.tri-butior 6i faible soit elle, au « Belgian Fund ». Et pourtant avant la guerre personne n nous connaissait. Je fus dans ces îles 13 ar mées durant sans voir un seul cKrapeau- be ge ou entendre une seule fois la vibrant (harmonie de notre « Brabançonne >>. Ai jourd'hui pas die réunion publique où n figure nota» glorieux pavillon à côté de couleurs anglaises «t françaises. Pas d Concert qui ne se termine par la « Brabai çonne », la « .Marseillaise » et ie « Go pave the- King ». 'Comme notre,hymne m tonal avec ses paroles françaises ou fie mandes eût trouvé peu d'amateurs, on adapta des -paroles anglaises où. sont ci (Iébrées les gloires de notre armée. La « Bn bançonne » «t ainsi devenue non seule,mer connue de tous, mais ' on peut d'ire popi •aire. Dites ces choies, Monsieur le Directeu eux héroïques défenseurs de 1» Patrie, tes fiers jeunes gens qui combattent pou 'nous, qui supportent avec une si admire Me patience la vie ardue des tranchées, < tjui 'opposent une muraille d'aira-ini aux a: Hauts redoublés d'un ennemi sans scrupu! et sans foi. Qu'ils luttent' gén-é.reusem?r pour la libération du; pays, pow nôDs tou (qui suivons d'un «e» confiant leurs tw v aux et leurs glorieux combats. Qu'ils coi finue-nt à asséner de grands coups an sauvages envahisseurs qui souillent noli tett-o natale, à ces hordes criminelles < barbares qui, nous le savions, s'en retour ïieront bientôt décimées et vaincues cuei tir dans le pays qui les a vus naître le palmes dues à leurs honteux exploits. Ce n'est ejue dans1 une mesure bien re treinte. Monsieur le Directeur, qu'un mi; étonnait® qui vit d'aumônes peut venir e aide à a.utrui. Néanmoins la dette que noi «levons à nos chefs soldats est trop gran-e pour que je me contente, de les encourage Be la parole toiute saule. J'e joins donc cette lettre la modique somme de 10 franc dont vous voudrez bien user en faveur < ceux d'entre eux qui en auraient besoi,: Conumei je suis ici loin do tout bureau c poste, mon obote vous sera transmise ps l'intermédiaire du Bév. Père Fox de Suv un digne fils de la noble et hospitalière n tiapi anglaise, et un ardent admirateur ( notre cher pays. Puisse cette insignifiante aumône u,n aux vœux que tous les jours j'ai le bcnl> i de porter au saiint autel, êiro pour m vaillants troupiers une source de patient et d'énergie nouvelle ! Puissent les souffra. ces et les prières du corps sacerdotal bel: ♦ont entier, des prêtres qui sont morts ma tyrs du devoir comme do ceux qui sont- c mire sur la brèche, attirer les bén'édiclioi d'en: haut sur note® grand Roi et toute famille royale, sur notre gouvernement notre armée, entia sur toute cette immen famille! belge qu'aucune souffrance n'abc Bu'aucuin é\énement ne dêccuicerte, et si diéjà nous apparaît rajeunie dans la pour pre de son sang en attendant qu'elle si montre à noms grandie et comme divinisé* par la victoire. Ventiliez agréer, Monsieur le> Directeur mes sentiments respectueux et dévoués. L. LEJEUNE, S. M. Nous remercions vivement le R. P. Le jeune de son émouvant hommage à la-^'ai] tamee de nos soldats. Nous lui sommes très reconnaissants au? si du témoignage qu'il veut bien rendr à l'œuvre patriotique à laquelle le « XX siècle »' se consacre. Sa lettre nous prou - ve que la lecture de notre journii far - mieux connaître et mieux aimer notre pa trie et notre armée et fait partager no esipoirs dans leur glorieux avenir. Il ; a là de ouoi nous consoler des petites mis< - res que nons pouvons rencontrer diant ■ l'accomiDÎissement de notre tâche.. Pas ds spéculateursà ialiaiss QUELQUES BONNES VÉRITÉS C'est la <t Métropole » qui tes formul . dans son numéro du 15 janvier à l'égar ; des quelques belges qui font plus ou moin - cansciemmient le jeu de nos ennemis sou 1 prétexte de « ménager l'avenir ». , « Certaines personnes, — écrit notr n confrère, —• partant du fait que les armée allemandes ont envahi des territoires in . portants et se trouvent presque partout su t te sol étranger, s'imaginent de bonne f< , que eete situation représente l'état réel dte ; choses, et constitue un gage sérieux dan i l'issue du conflit. Négligeant complètemei 3 le fait que les Gerniani-ques ont prémédité c - longûe main, préparé avec le plus gran t soûl, et déclanché le. conflit au moment 1 î plus favorable pour eux : laissant daji l'ombre les forces potentielles positives i - négatives des deux groupes d'adversaire 3 — d'une part la constitution d'une immens » armée britannique et d'énormes résieirvî î dé matériel ; d'aïutre part l'épuisement df t Teutons en éléments humains et l'effet d - blocus économique — ces pessimistes « pr i voriont » sinon la victoire complète de l'A® s magne, du moins une « paix allemande t qui maintiendrai!, le statu^quo. laissera . fiiibsister le miilitairiisme prussien itt coi » tiQuierait à conférer aux empiresjiu, canti 1 im-e situation prépondérante sut'- lo cont 2 nènt européen. ï Ces pessimistes-là, ew; sont les spécul: . ternis à la baisse. Ils ne se hasardent pa i bien entendu, à proclamer la. victoire ail i mande, mais, dès à présent, tous les act< i qu'ils font sont inspirés de cette probabiii s té, qu'ils tiennent pour élévé<e. En d'autri termes, ils ménagent l'avenir. Dénués d'ui r certitude, ils s'arrangent de telle sorte q.i Oe qu'ils font, ce qu'ils disent, et ce qu'i - écrivent puisse se concilier à la fois a.vi s la victoire des Alliés et avec celle des Ge _ maniques. mais dans une moindre mesui . avec la première de ces deux » hypoth _ ses ». Ces spéculateurs à la baisse sont n e cessairement hésitants, hypocrites et ch ,. vre-olroutistes ; leur patriotisme a des lin v tes précises et la crainte de l'Aliemiagme e s pour eux le commencement de 1a. sagess Nous déclarons que ces spéculateurs s la baisse constituent des éléments dang . reux dans la communauté des Aillés ; noi e constatons avec regret qu'il en est qui ose g se réclamer du nom glorieux de belge, , nous convions tous nos amis à tes obse ver et à lea dénoncer à toutes les occ e sions possibles. Pour nous, il n'est qu'un patriotisme i [. tégral, complet dams son intransigeanc e sans résolves d'aucune soute, tourné e [_ tièrement contre les barbares qui, apr „ avoir offert de nous acheter, ont eomm s sur notre pays une série de crimes qui se: 0 leur honte éternelle. Pas de compromi !_ sions avec ces geris-!à, pas âe portes e jj trebaillées, pas de veuleries ! Tout ce q:i nous faisons doit être —• quoiqu'il arri' — dirigé exclusivement contre les Al: „ raaMds, et doit tendre à leur écrasement a eolu. Nous ne voulons pas du rétablisseme 1 de la. neutralité belge qui, de- l'aveu de . press® allemande officieuse, est un intér allemand. Nous ne voulons pas que l'exi „ tence de notre patrie soit encore garanl £ par un « chiffon de papier », où l'Alfemagi j, scélérate n'hésiterait pas à apposer sa i L_ gnatu're pour la récuser demain. Nous d mandons que te territoire de la nouvel Belgique soit délimité de telle soi-te qu J, nous offre! un intérêt, stratégique diri; t contre l'Allemagne. Nous voulons que noi s sort dépende désormais, lion de l'opinit des généraux allemands sur la valeur " traiilés sur lesqtulels r.VWemagne place i " signature parjurée, mais d'une frontiè stratégique de premier ordre, d'une arm j fonte, d'une, diplomatie vigilamte, et d'; lianfles solides avec ceux qui, demain, s ],~ ront nos libérateurs. ^ Et nous n'avons qu'on seul but, qu'i seul objectif, qu'une seule préoccupatio qu'une seule pensée, non l'avenir du catfc r lioisnte, du socialisme international, i ^ flamingantisme, ou du parlennertarisn _ mais l'avenir de notre pays, de la Belgiq: „ tout court 1 ,j; Nous méprisons les lâches qui, parce t k l'AUcmagife est temporairement victoriié , se. s aplatissent devant; elle,-et servent ; [ç directement ses.intérêts. Nous-voulons d , hommes fermes et constants dans leur e> I oration active des barbares — des Albe: ir des Léman, des Max, des Mercier, des Bi queville. Nous en avons assez des mot ' des hésitants, des timides, et des opporl l~ nistes. 0 Et si nous ire craignons pas de. le- dire ;0 un moment où. plus que jamais, notre pa ir gémit sous -le joug étranger, c'est que no )3 avons la, certitude d'avoir avec nous l'ii ,0 mense majorité des Belges patriotes — 1 a_ seuils qui comptent aujourd'hui. Silence, les sp'éeu'fateuie à lai baisse 1 >■ > COMMUNIQUE BELGE- la et 18 janvier. —- Peu d'aclivité de notre ïe tiltcrie aujourd'hui. t. Nous avons tombardè la ville d« D ai mude. Le cardinal Mersier et l'évêque de Namur à Rome Deux protestations énergiques de Mgr Heylen contre les calomnies allemandes __»QK Nous avons dit que Mgr Heylen, évéqu^ de Namur, quitterait Rome demain vendredi pour rentrer en Belgique. Sa visite aura s été, olle aussi, très utile à la cause belge, ' car son diocèse a été le plus éprouvé et il ~ aura pu donner au Ffâ.pe sur les crimes com-' mis par les troupes allemandes en Belgique et la fourberie du gouvernement impérial - des témoignages personnels dont la valeur ne peut être mise en doute. T A ce propos, nous recevons de Belgique j les renseignements intéressants qu'on va lire : ii La lettre collective do l'épiscop jt b„-:ge à l'épiscopat allemand avait été précédée de protestations particulières de l'évêque de Namur qui méritent, elles aussi, d être connues et font le plus grand honneur au cou-n rage du vaillant prélat, i Comme le fameux « Livre blanc » alle-s mand s'occupait surtout du diocèse de Na-s mur et comptait notamment 112 pages pour ce qu'il appelait le « combat populaire de p Dinant », Mgr Heylen rédigea un mémoire , détaillé en réponse à toutes les accusations dont son clergé et ses ouailles étaient victi-» mes. Son secrétaire particulier, le chanoine Tarsicius Bootsma se rendit à Bruxelles i pour remettre ce mémoire au gouvernement ® allemand et en remit ensuite des copies au t nonce du Pape, au cardinal Mercier et aux u ministres et chargés d'affaires des pays § neutres. Grande fut la colère des autorités alle-® mandes. Deux jours plus tard, le secrétai-5 re de l'évêque de Namur était mandé chez le baron von der Lancken, le factotum de s von Bissing, dont le nom est si honteuse-e ment attaché à la fin tragique de Miss Ca-s vell. ,s Pendant trois quarts d'heure, ce hobereau ? exhala sa fureur en reproches et en injures contre le courageux évêque.Le chanoine tint î_ tête à l'orage et réfuta une à une tes asser- tions dont on prétendait d'accabler. '' Mgr Heylen envoya aussi une protestation L" énergique epri ne comptait pas moins d'une '.e trentaine de pages à Mgr Schu-lte, évèque de !" Paderborn. à l'occasion de l'ouvrage écrit au nom des catholiques allemands par le l" professeur Rosenberg. 5> Ces protestations avaient une vigueur im-î_ pressionnante et on peut être certain que ni ? i-e gouvernement allemand, ni l'évêque de i" Paderborn n'en feront connaître le texte. « Espérons que d'autres le publieront à leur le place. » [J0 ls On voit que tous les membres de l'épisco- ,c pat belge font preuve d'un courage adrnira-ble dans leur résistance contre l'envahis ,g seur. Aussi sont-ils vénérés par tous les f,_ Belges qui puisent dans leur exemple force •_ et espoir. j. « En Belgique, nous écrit l'ami qui nous j_ a envoyé les renseignements publiés ci-des =t sus, personne ne désire une paix prématu g' rée ; tout le monde est courageux et attent ^ avec certitude la victoire des alliés. » e_ Cela aussi l'évêque de Namur aura pu 'c lg dire à Rome avec l'autorité dont jouit da.n< 31 les milieux ecclésiastiques des différent: .j pays avec qui il entretient des relations par ticulièrem-ent cordiales le président des con .* grès euoharisticraes internationaux. LA VISITE DU CARDINAL MERCIER Q" AU VATICAN e, i- A titre documentare encore cette dépêche ;s de Rome au Temps te 18 janvier (numéro is du 19 janvier) : 'a ii Le séiour du- cardinal Mercier à Rome s- et ses audiences au Vatican sont suivis a- avec attention par l'opinion publique, mais ie la plus grande discrétion étant gardée au '"e Vatican et au collège belge, les milieux e ecclésiastiques et la presse sont réduits È t>- des hypothèses et des conjectures. On sai! seulement que le cardinal Mercier a porté nt a;u Pape uo volumineux dossier, lequel, en la ce moment, est à l'étude à la secrétaire-ric êt d'Etat. Toutefois, selon les indiscrétions qu: s- finissent par filtrer, il paraît incontestable ie que la cause principale de la venue du car-te dinnl Mercier est le besoin'de faire cannai->i- Ire au Pape, avec preuves documentées à e- l'appui, quelles ont été les attitudes vérita-le blés du clergé belge et des autorités aile-il mandË-s. C'est sur ce point que le Vatican ;é n'a pu encore se prononcer,faute de preuve-re décisives, et ce sorat ces preuves, paraît-il, >n que le cardinal Mercier aurait étalées die-ie vaut le Pape, o-u du moins toutes les preu-sa ves qu'il a pu emporter e-n voyage, car beau, re coup d'autres, cl des plus importantes, ée doivent être recueillies particuJièrcmcul il- sur place. -e- Or on dit que le fameux mémorandum des évêques belges à l'épiscopat allemand n'a m pu être, remis, car il a. été envoyé, directe-n ment au cardlinal von Hartmann a.v,éc prière o- de le communiquer, mais le gouivernenjenl !■ allemand a fait interdiCe au cardinal von ie Hartmann cette communication. En, outre, e le gouvernement allemand a ordonné des mesures pour que, sous aucune forme-, ce ie mémorandum ne puisse être connu, officiel-u- lement de l'épiscopat allemand. r- O.-li.c invitation des évêques belges à une es enquête sérieuse est donc condamnée à res-ter lettre morte, puisque les évêques aile ■t mands ne peuvent, répondre. C'est sur es 1 point justement que le cardinal Mercier ail-■s «lit appelé l'attention et sollicité la protec n- tion et l'intervenliosi. du Pape, étant donne que l'enquête sollicitée par l'épiscopat belg< h est une chose juste et acceptable et qu'elTi y s est dcsli-née à mettre fin à la polémique us douloureuse qui trouble une partie de 1< n- chrétienté. Elle intéresse directement une es partie importante du clergé ca-tholcque. On assure, en certains milieux, que lt cardinal Mercier demandera au Pape de ~ vouloir'bien obtenir que le mie-morandum di i'épiscopat belge soit remis à l'épiscopat ai 'emand, afin, que cette question puisse en fin être résolue. Mais d'autre part, dan ; ir- l'entourage du Vatican, on fait observe -tue pareille demande ne pourrait pas êtn ix- faite par le Pape, le Saint-Siège ne pouvan s'exposer à ua refus probable, car si ï gouvernement allemand a des raisons pour s'opposer à la communication du mémorandum et par conséquent à empêcher une enquête, ces raisons subsistent, même si l'enquête est demandée par le Pape. Telles sont les hypothèses et les prétendues confidences parfois contradictoires au su-jet du cardinal Mercier." Maris tout concorde à donner une importance considérable à son voyage et la question du clergé belge préoccupe vivement le Saint-Siège. » L'HOMMAGE DU CONSEIL COMMUNAL DE ROME Noms avons dit que le Conseil communal de Rome réuni vendredi soir au moment même où 1e cardinal Mercier arrivait à la gare des Termes avait tenu à adresser au primat de Belgique un hommage solennel-Les journaux romains nous apportent les détails suivants sur cette mandfectation donl l'initiative a été prise par deux conseillers non catholiques : ii M. Gislimberti demande la pan-oie porji faire l'éloge du primat de Belgique, 1e cardinal Mercier, arrivé à Rome. En termes élevés il adresse à l'hôte éminent, en sa qualité de représentant de son noble pays 1e s-al-ut du conseil communal. Nous ne pouvons — dit-il — être ce soir à la gare pour saluer comme le fera la population mais d'u Capitale sacré, nous aelressons no tre salut et nos vœux au nom de Rome maternelle à ce champion de l'héroïque Bel gique, à son pays, qui ne reconquerra pa.' seulement la liberté mais à qui restera auss la gloire d'avoir défendu avec sa propre indépendance, les droits des autres et la ci vilis-ation universelle. Des applaudissements unanimes acueil-lent, ces belles par-oies. M. Scaduto-, — J'avais demandé la paroli ignorant que mon collègue Gislimberti vou lait prendre sur le mfeme sujet. Je suis heureux de cette coïncidence qu démontre que les mêmes sentiments bat ten-t dans des cœurs divers. Je salue le cardinal Mercier, et- cour mo - ce oatat a d'eux significations : admiration pour celui qui symbolise le patriotisme d< la Belgique ; preuve que Rome adm'irc l'héroïsme de quelque parti qu'il vienne e est hospitalière pour fout personnage vrai ment bien méritant. Le cardinal Mercier a assimilé aux mar tyrs de Ja foi les soldats tombés pour la pa trie, fondant ainsi la conscience religieu® avec la conscience civile. ■Devant un tel homme, je ne recherche pa iquelle -est sa foi. quelle est sa politique, j m'incline respectueusement, M. Marthe s'associe à ce qui a été dit e s'y joint au nom de son grou-pe nour vénéré, la Belgique qui ne s'attendait pas à la guerre., mais qui a dit à la puissance oll« ' mande : « Tu ne passeras pas ! ». La Bel gique ressuscitera, et au cardinal Mercie va. de tout cœur le salut que nous lui en voyons à celte heure nous citoyens libre 1 ele la majesté de Rome (Applaudissements' ; Le prince Colonna couronne ces brefs c 1 fervents discours de quelques mots souli " gnés par une ovation unanime. » UN APPEL PATHETIQUE On aura -une idée de l'enthousiasme sus cité.à Rom'e par la visite du cardinal Mei cier en lisant le texte d'un appel lancé à 1 bourgeoisie romaine à la veille de son arr: vée : « Fils de Rome, mère du droit, donne fleurs et lauriers aux martyrs du droi violé ! Romains ! portez fleurs et lauriers a cardinal Mercier pour ses frères tombés e; opposant leurs poitrines à l'ennemi par jure pour ceux qui souffrent 1e martyre, pou ceux qui expient dans les prisons ailern-nr I des leur juste amour de la liberté, leur fidé lité à la sainteté du droit. Italiens I par le sang des martyrs de ne tre indépendance,portez des fleurs au gran Primat de Belgique pour le's martyrs glc rieux de l'indépendance de sa patrie. Femmes italiennes I Portez des fleur pour la tombe de Miss Cavell, pour les ton bes innombrables des femmes qui souffrl ront l'outrage et le martyre pour la liberté Mères italiennes I Vous qui sacrifiez tou pour la grandeur de notre patrie, offrez le fleurs toujours vivaces de notre terre pou toutes les innocentes victimes de la violenc allemande et de la négation de Dieu. Enfants d'Italie 1 Do vos mains pures od fiez lis cl roses afin que l'offrande pieus en soit déposée sur les petites tonlbes de enfants de Belgique, martyrs d'une barba rie sans nom ! » Cet appel a été entendu car des monceau de fleurs ont élé portés au collège belge de puis que le cardinal Mercier y est descende Les pertes prussiennes Amsterdam, 18 janvier. — Selon 1 u Nemve Rotterdam'sche Courant », tes lis tes des pertes, prussiennes du 21 décemter au 3 janvier -portent 211,321- morts, blessé et manquants donnant un tolal do 2,339.69 Jiomnïes sans compter environ »70 autre listes. I GRAVES EMEUTES A VIENNÎ : On annonce de Rotterdam -■« des émet : les, d'un caractère sérieux se sont produite . dans les cafés de Vienne après l'aainone i qui fut faite de l'augmetation de cinq coi ronnes par hectolitre du prix de la bièn i Nombre d'établissements furent enva.li par une l'oule furieuse qui brisa tout à l'k i térieur. La police ordonna la fermeture de -toi - les cafés à huit heures du soir, sauf ceu ; -qui auraient une autorisation spéciale. 1 ■ population de Vienne est extrêmement irr i lée de l'élévation da prix de la bière. 0 t prévoit, nue dos troubles éclateront dai ? toute l'Autriche. Pour sauver l'Allemagne.. - - )>0« On a parlé de ia Belgique au Landtag prussien On s'est occupé de la Belgique à la séance de rentrée de la Chambre des députes prussiennes. On avait d'abord entendu un discours où M. Heydebrand conservateur avait prétendu imputer la responsabilité de la guerre aux ennemis cte l'Aîle-miagn-e^ et que Liebkneoht avait interrompu en s'écriant ' ii Le sang retombera sur vous ; vous ne dites pas la vérité au peuple. » M. Hirsch, député socialiste de Berlin déclara ensuite que l'autonomie politique et économique de l'Allemagne, ainsi que son indépendance doivent rester intactes, mais oue celles des autres peuples doivent l'être aussi. ii Nous demandons, di't-il, !e rétablissement de la pleine indépendance de la Belgique. » Le gouvernement se garda bien de rien dire à ce sujet, mais un national-libéral, M. friedberg, déclara tout net que la restitution die la Belgique serait une grande folie. « La Belgique, ajouita-t-il, est un gage pour la paix telle que l'Allemagne la veut; la Belgique a participé au complot contre l'Allemagne. Nous demandions à la Belgique le libre passage sur son territoire alors pue l'Entente exige de la Grèce qu'elfe sorte (lie la neutralité. » Et le Landtag prussien prouva que cette opinion est bien la sienne en refusant la parole aiux députés socialistes Li-eblmecht ■ et Le-debaur qui voulaient protan-ger la dis-: cussion. On peut donc dire qu'au point de vue des | intentions die l'Allemagne les velléités des i soaialistes sont sans grande importance. On peut même se demander si c'est bien au ■ gouvernement prussien- que s'adressait le discours du député Hirsch. N'est-ce pas plutôt à l'étranger que ses déclarations étaient, dlestinées et n'y faut-il pas voir un nouveau ' « kamerad » des socialistes allemands aux ■ socalistes des pays alliés ? Bu ce moment même, les socialistes ita-i lions, qrai n'ont cessé de travailler depuis - le début de la guerre contre les intérêts des Alliés, se préoccupent, dit une dépêche 1 de Bologne où ils sont réunis, de eaiwo-i quier à Berne des .décrites socialistes de s toutes les nations ne-uires et belligérantes ■ d'Europe. I-e discours du dépu-tté Huys-t mains a pu faire croire à Berlin que eles ■ socialistes belges seraient disposés à « causer » et le député Hirsch fait savoir aux ' -uns et aux autres qu'il réclame l'indépen- - dance ele la Belgique... à condition qu'il ne ' soiit fait, nul dommage à l'Allemagne. En réalité, comme l'écrivait ces jours-ci î un, rédacteur du » Journal des Débats », 3 ii la. majorité socialiste en Allemagne et la minorité, qu'elle en ait conscience ou non ' travaillent également pour le Roi de r Prusse. » C'est ce que comprennent fort bien avec " leur, rude bail. sens les ouvriers soeiwKs= ■ les dont nous signalions hier la protesta-r tion. Tous les Belges, quels ou'ils soient, - comprennent que seule l'Allemagne a intérêt 3 à ce que les conditions ele la paix me soienl • pas laissées h la décision des armes. Toute ' aulne paix que la paix victorieuse est une - paix allemande et les Belges n'en veulent ii aiu-cun prix. LES FAITSDUJOUR Le Ru.sskoira Siovo de Pelrograd a publié -, un message de M. Asquith à la Russie dans t lequel il affirme une pleine confiance de voir, en 1916, se réaliser enlièrcmcnt les T espoirs des Alliés et la défaile complète des T ennemis communs. IWWWWWll l" Le Reichstag a terminé mardi ses délibé- ■ valions et s'est ajourné au 15 mars. Il est permis de remarquer le ton très modeste du discours du président. (( Fière et la tête haute, r Allemagne va 1 au-devant de son destin; plus que jamais, - elle a confiance que la vie intellectuelle et la culture de VAllemagne se feront dans le s monde la ptace qui leur est due afin de pou- - voir, lorsque nos frontières seront en sécu- - rite, vivre pour les œuvres de paix et guérir ■ les blessures provenant de cette guerre qui t nous a été criminellement imposée. » s Où sont les fanfares orgueilleuses d'an-r tu n ? 3 tvwwvvwvu Un télégramme de Bucarest au Mcssag-e gero dit que ni VAllemagne ni l'Autriche 3 n'ont pu faire de grands achats de céréales . en Roumanie, parce que les producteurs roumains exigent d'être payés en or, tandis que les empires n'offraient que leur panier. * C'est pourquoi toutes les céréales disponibles ont été vendues à l'Angleterre, qui : les a payées en or. IVWXVYIWVM Le consul de Russie, traversant une rue de Mexico, a élé l'obiel de sévices de. la part e d'agents da police, puis, sur l'ordre du gou--- Verneur, a été mis en état d'arrestation. e Grâce à L'intervention du minisire de ." France, il a élé remis en liberté. s NOUVELLES BRÈVES j! _ Ou annonce la mort à Paris, dans ss soixante-seizième année, du peintre paysa gisle Louis Japy, un des derniers élèves d< i- Corot. ? _ Une plainte vient d'être adressée au mi nistro de la guerre par un chauffeur mili taire contre un député qui l'a traité de « sale s embusqué » dans la cour du ministère d< i- l'Instruction publique. — En raison de la cherté de la vie, 1e main s de la Bochclte a pris un arrêté taxant. 1; x viande. Les bouchers, pour protester, n'on :a pas ouvert leurs boutiques. j, — La. u Wiener Zeitung » (officielle) publii une ordonnance d'après laquelle la ratioi de pain sera abaissée de d<X! à 300 grammes DERNIERE HEURE Communiqué officie! français Paris, 19 janvier, 15 heures. Rien à ajouter au précédent communiqué,. »CXl LES AFFAIRES DU MONTENEGRO Sous toutes réserves cette dépêche* de l'agence Paris-Télégrammes : Brindisi, 19 janvier. — Il règne un certain doute sur ce qui s'est passé au Memté-négro.Toutes tes nouvelles reçues jusqn'à présent sont de source autrichienne, mais aujourd'hui l'on aurait d'autres renseignements selon lesquels 1e roi du Monténégro, qui se trouve à Scutari, n'aurait pas accepté lea conditions imposées par les Autrichiens tant en ce qui concerne l'armistice epi'en ce qui regarde la paix. On semble croire que le roi Nicolas a refusé. LE SERVICE OBLIGATOIRE EN ANGLETERRE Londres, 19 janvier. — Aux Communes le travailliste Hodge a retiré l'amendement tendant à empêcher la conscription indus-Irjolle.l^s travaillistes ont acepté les amendements de M. Bonar Law, lequel les a remerciés de ne pas entraver le projéî du gouvernement.La séance a été levée après l'acceptation des amendements gouvernementaux. MCKC M. BRIAND A LONDRES Londres, 19 janvier. — M. Bria»d, président du conseil français, l'amiral Lacaze et M. Samhat, accompagnés du chef d'état-major général de l'armée au ministère de 'a guerre, sont venus rendre aux ministres anglais la visite que ceux-ci avaient faite en France récemment. Les ministres français profiteront de leur séjour pour traiter quelques questions de détails se posant entre les deux pays. -MOI!''— A SALONÏQUE Saloniefue, 19 janvier. — Mille huit cents soldats serbes sont arrivés à bord d'un transport allié, venant d'Albanie. ils ont été conduits au camp français où ils seront armés et habillés. Deux officiers bulgares déserteurs ont été conduits à Salonique. Ils ont déclaré qu'ayant refusé de brûler sept villages serbes, ils avaient été condamnés à mort par, l'autorité mrilita.iire. buteare. LA SITUATION MILITAIRE Jeudis 19 janvier. Le rôle politique et militaire joué ces derniers jours par le Monténégro, es-t diversement apprécié et d'aucuns attribuent a ce rôle dc-s mobiles ténébreux. C'est bien> possible. Nous croyons môme que l'erreur essentielle commise par les nations occidentales en générai! et par les Latins en particulier est de considérer toutes choses en Orient et dans les Balkans sous l'optique de leur morale, de leur psychologie e« <Ja leurs mœurs. Rien n'est plus eaem-platif à cet égard que l'erreur, en quelque manière puérile et en tous cas sentimentale, dans quoi l'on verse en paraissant considérer tes Grecs d'aujourd'hui comme étant de ia race des Athéniens et des Lacé, démanie,ns de l'Antiquité et de s'imaginer que la culture de Socra te, de Platon, d'Aris-tote a quelque reflet dans celle des marchands de ligues et de raisins et des pêcheurs de l'I-iellade moderne. Ces Balkaniques, ces Levantins, ©t, ces Orientaux sont ce qu'ils sont, avec leura qualités et leurs défauts, et il faut se conduire avec eux en tenant compte beaucoup de ceux-ci et un peu de celles-là. Nous paraissons l'avoir compris enfin à Salonique, à Valona ot à Corfou. Puissions-nous désormais le comprendre partout en Orient 1 Un débat se poursuit aussi sur la question de la non-intervention italienne sur te mont Lovcen. On ne sait explicitement sï< dans te plan général des Alliés, les Ita^ liens étaient chargés de soutenir les Monténégrins. C'est plausible puiseju'ils ont dé. barqué en Albanie et qu'il y va de leur sécurité dans l'Adriatique ; niais ce n'est pas avéré.Les Italiens semblent fort sensibles aux reproches qui, de divers côtés, sont dirigés contre leur gouvernement et leur état-major. Ce nest point qu'on ne soit en Italie péniblement impressionné par l'affaire du Lovcen, mais on y trouve "les reproches inconsidérés. Et voici tes raisons qu'un correspondant de là bas vient de nous en donner : « Il était pour l'Italie impossible, de toute impossibilité, d'intervenir au Monténégro comme il l'aurait fallu. L'idée de certain journal parisien d'envoyer à Cettigné, à marches forcées, 20,000 bersagl-i-eri, suivis de mulets et autres bêtes de bât, fait ict sou-rire. Ces 20.00 hommes n'eussent pus plus sauvé le Lovcen que la brigade nt.vale britannique n'a sauvé Anvers en octobre 1914. Ce qui eût seul permis de rétablir les affaire, c'eût été le débarquement, dès te ! -début ele la retraite serbe, de 200,000 Italiens en Albanie. L'Italie dispose de beaucoup . d'hommes ; mais une telle expédition eût . demandé un effort colossal en matériel et : en argent, et sous ce rapport l'Italie n'est . ni l'Angleterre, ni la France. Une vue plus juste des choses rétablira bientôt chaque événement dans sa vraie perspective. Les : A)î!i'é|si connaissant (mieux la puissamioej 1 réelle des uns et des autres, pourront ré-- partir congrument les forces de chacun et la Victoire sortira de cette judicieuse Coor-! dination, inspirée par l'union sacrée pour i le droit des peuples. » , Paul Crokaert.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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