Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 08 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f76639m78h/
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je y Ye JiiHlfl bu AA uluiJUE rédaction & ADMINISTRATION Jfui ra» it !• — LE HATBB Téléphone. Le Havre a' 14.05 Sirecteur. ; FEBRÀ8D îîEJJRÂT Tovtes tes communications concernant la rédartion douent être adressées 98**,rue de la bourse, Le Havre. LOKOOM OFFICE j £1, Panton Street abonnements Fntnc» t fr. 50 »> 7.fiv 5î pai* Érlmiîatrô ftagiotarro.... 2)1.3 I jar mal». » 7 ih. î 1 oar ti*i nsitra ^4^1 Autres paya.. 3 fr. » ps>r m »n. » , 9 fc. » par tri noatr» «*4 publicité S'adresser à l'Ad m listr.tii >n du journal au Havre ou à ondées • <\ un >ji 4 > 113 « j f-». % ) la, Ugie 3 P^tltas a i/iMaai V ) ij j: )f*r.3Dlallana Le» petites an'ioneea sont également reçues à la S^ciat ) Eunpée ina d publi-Cité, 10, rae de lu Viclw> Pans. qui en h In tnnnnnril* nnttr l'aria. Ouoiidien beige paraissant au Havre maBMBMWWW—BM—W——M—M— RETOUR D'AMERIQUE A1j£ bien USllISBtSlMi) | POUR mer san I î 0111|{IJ[S fllLIcS | Intéressantes impressions y de voyage de M- te ministre Van de Vyvere —(M Nous avons eu le plaisir rencontiw *•' hiev M. van do Vyvere, qui vient do-Tuili er d'un vâyage de trois mois ù. travers les Etat s-Ufii». Le ministre des in< campn-tmoient !e chevalier Edmond Carton (1] tic Wiiirt et M. Cartier de Marcliienne, mi- . "do bW Ù Pékin. » Tfnt noS' «E fercuses cités américaines - il fut notam ment i New-York, Chicago, Washington, Saint-Paul — y a rencontré les principaux hommes d'iîtat et financiers^des Ktats-Utus. | " tl ne nous est pas périras d insiste» sur le mei — économique et financier du voyage est, tH> nos compatriotes — qu'il nous suffise de tosjp dire rm'iU reviennent enchantés. '1L1 Quant ii leurs impressions de voyage, on non verra auV.los confirment ce que disait ici- 1 a >1 va quelques jours, M. lo professeur de icrn Wâ'If sentiments des Etats-Unis è notre .rèa I - - f.cs sympathies quo nous avons ren- q™ Montrées ~~ pur tout où nous fûmes ou cours que de ces trois mois de .déplacemçJît— ne peu-vent - s'imaginer, nous dit M. Van de \ y- ■> Vjare. Lan- Américains, dans la proportion era ëo quatre-vingts pour cent, sont résolument «• sympathiques aux alliés, dont la victoire *5 jirmlo et éclatante ne fait pour eux aucun ™ doute- L'amitié pour la France est proton- a dément ancrée au cœur des Américains qui ' rf n'ont pas perdu le souvenir do La I-ajette, JJ' ue l'aide que, toujours, leur a porté la 0» nation généreuse et chevaleresque. Kt puis, i! y a la Belgique. Le lïoi Albert, tea là-bas est un norsoniiage. d'épopée, 1e Roi- "»£ Héros, le Roi-Soldat, i»ur lequel tous les me. Américains -— neut-être même les pro-ger-mains — éprouvent une admiration, sans 1 bornes. Les sympathies des Américains | , .pour la Ueli-'imie s'attestent d'ailleurs do ninmoro touchante par la cordialité avec la-imel! \ partout, ses enfants sont reçus. . Les Américains soht tous d'accord pour , ■ dire que la f>'eioue doit renaître de ses ■ «;• cendrés, plus belle et plus grande: qu ils ai- lAm lieront à son relèvement, et ils sont décidés, unanimement, fi y coopérer de tcu'.es leurs forces. Ces svrônathies nour notre pays s at- <1 lestent générales : elles parient du plus J liau! social pour s'étendre msquau ^ 1 M.'Viin'de Vyvere, entre cent exemples, .nous en cite ce t» ait touchant — et tout 1 ^ Le secrétaire" d'Iîtat aux finances nvait remis à mes comnlt-rkiies une carte d accès ^ f. ta tribune diplomatique de la salle des des séances du Congrès à Washington A la nj.( porte, l'huissier les arrête,— cetio tribune rst esébisivement réservee aux ilqiioina- r-^ les | - mais ii a jeté un coup dœii sur la mjl carte délivrée à M■ Van de V \ \ei 1 . (jf, — Oh ! s'exclame-î-i1-. vous êtes neiges... o/(c Vous êtes Relies, Méssléurs \ Entrez ; la «lace est pour vous, mais d-absi'd, taites- moi l'honneur de me .permettre de vous don- 11 iv r un shnke-hartd !... . — î.c îyavo ne rajoutait pas, mais nems prit comptlra^s, njonfe le ministre cil saunant, cer ■ nue cette .peignée de maina que nu donne- Hat raient, des ReUzea, resterait... lo plus beau iour de sa vio. . l'artout, nous avons 6te reçus avec une svnTpalbie dont nous ne pourrons perdre gec îô souvenûv oontinue M. Van de vyvere. jru>l A Mwti' molis. M. Ede'rtrd — ce plulanïrope U.jnéi :;ux qui. il v a pî.w dlun an, eut 1 de fréter un navire nn'il envoya, chnrpj? de blé et do vivres, à destination des IVlges jitallieiireuv — avait organisé une réeenlion n en noire honneur. La cour dé 1 hôtel du Mn iipnîvd i.tnrnal asr'mle nue dirige M. ru-na'vd. était orinV* de draneaUx belges, des îniHièrs <le nersonnes étaient là — et nous l'objet d'acclamations inoubliables vraiinent. , , ... A No\v-"S'ork. le T.otos-Club nous convia a fcssfcfcr à un grand tsannuet oi^nniisé en I l'honneur de M. Rrahid-\V'tt%k, l'homme fwlrâiivible oui représente les F,fats-Unis >> dre Tjnix<*Ue.s c' A ou; nos compatriotes devront çai une. éterneV-e reconnaissance pour le de- nie \ouoment ave-c Wrufl il s'est dunsa^nî h ; î'fpuvre d^ Vclvn^ntat'on du navs, sans nnr- me 1 ;•]* <}.« r.îanrsie n.nee lM^nelile il a défendu Ve 1,ul de f-.'sis les îvsportissants des nations qui <Vi>,f i[ a-.-iit aèrenté la représentation d;ms ;iv nr.'iHnnf".; i|r, pr^a.eh pour exprimer «Ji j £\î Hi i.td-Witlock l'expression émue de notre iv-onTvii««fïnrp et de notre aidivra- ^ imi — iniit en évitant, comme on m'en ^ avilit -prié d'ailleurs pour ne pas conrmro- i e ^ laeltre le di^i^-giié diplomate, toute ail'u- b'" .si on ; i ii x iiM':xlnnts de la guerre en Relgi- ^ nue. Mi'.is, h la fin du renas, .tous -les conyï- J" \,s se levèrent, et défilant devant nous, P™ •rious serrèrent chaleureusement la main. nous ;disant leur admiration pour la ^ fielgi^ue qui devait vivre « plus grande que ^ ^ 1 — Vous disiez, Monsieur le Mînislre.nii'!! J® r doit y a\ i>ir à neine *20 % de :ni o-Gorriiains ' eiv Amérirnie. à l'heure présente ? 1 — les pronaga.nd:ste« allemands, par leur bru 1 fi! i lé. ont dessillé tous les yeux et ont enlevé à r.Mlema.gne les rares sympathies qu'elle pouvait encore avoir parmi les Ame- ■ rieams.' L'es attentats ont mis le comble ^ ^ rénervêment' nue l'attitude insoiente des t1 agents d>> l Allema.gne avait provoqué. ^ On peut dire aujourd'hui que leurs me- ^ ïiées sont vouées à l'échec ie nlus comnlet, I'( ' A pnrt les mét^Tiies' nés en Alleniapne, les naturr.ii^-s.de fraîche da.te et nuelques .aer- au mains farouchement germanisants, tous les a. Américains, même ceux qui descendent de oij ïamildes allemandes mais sont nés cp Ame- rei ïif|iie.' sont pour les alliés. Et cela, je vous cie le* rénéte. iu«que dans les anoindres classes ^°j de ln so^i«'»té. . % ^es En voici Vm petit exemple curieux — c'est «ri petit détail un tout netît détail entre j tpnt.*'m,fiîq il fTr>r»nc une idée précise de la rnentftUté oui régne hVbas : A New-York, la ii «tanter de l'hAtel où nous sommes de^c^n- cl-e; •dus nniis hAle un taxi. Comme ih'ainav^We in mr ehmiffeur d'un nom aux consonnances aile- lui !Vinn^rto /-,* r-n t.->.ir>rio irnr>a rtOilfl * d l v: nands!) nous jelte-t-il précipitamment, i train dont vont les choses, cesserp tôt une tare d'Être Allemand aux Etats nis il suffit que. vous soyez Français on ;e pour que les' synipathics unaninici i entourent. Je ne pourrais .vous rose, mieux notre impression' qu'en vous di , c-onolut notre, interloeu'tour, que, pences trois mois, nous n'avons pas cessé imôme une1 stHon.de, d'avoir cette im sion réconfortante de nous trouver er i ami. Kdin. V. Vatican et le voyage du cardinal Merciei ——«0«-" - ; c Journal des* Débats » a publié <lam îuunôm du 7 mars une corrèspo-ndaaci vl Combes do I.estrade, écrivain ferôi vicié depuis longtemps pour sa connais s des ohoses ita-M»um.es. i verni q;-uo ce qu'il écrit do l'impres prortiiïte à Romo j> ti* do séjour du car 1 Mercier oôtnfirmo exactement ci n écrivait dans son numéro d'hier 1< M* Siècle »> : Le cardinal Mercier — ou, plus simple t, comme on dit ù Rome, lo cardinal -parti, écrit M. Combes de Lest rade. T.; ueition do la gare a rendu la amanites rn qui l'a salué ù son départ moins ibreuse et moins bi tiyan-to que celle qu accueilli à son arrivée. Elle avait ras toisé une élite quo dominait une émotioa vive. I/e cardinal apparaissait visible tt souiew':, réconfor té. Aucun de ccu ont eu l'lLonneuj* de rapprocher n'a on , consme on a essuyé de le faire croire un voyage ait échoué ». D'ailleurs, c âge n avait pas un but précis et coti . Mgr Mercier- n'était cortarinemeoi pa u pimr sôllfotteï' uïie décision catégoi' <1,2 Saint-l'ère, pour empoï-ter avec hi bref poaùficiâï. Il voulait faire entendr ,-érité et puisqu'il a eu diverses audicx du Souverain-1 ^ntifo où il «a parlé à so! i, il est bien évident que cotte vérité dite et écoutée. Dans quel c-sprit a-t-cli entendue ? Seule, la ■satisfaction qui s it sur les traits du grand prétest à so art, et il ov-it vu le l\ape le matin me peut nous le faille présumer. » ESFAITSDU JOUF % session des Chambres tédémles suisse I 'otiverte lundi sfiir. M. liugs(e>, prés, l du Conseil national, it (ait tittuston s son discours d'ouverture, au proct deux colonels ; il a reconnu que ces deu. ■Aers, bien qu'acquittés, ont porté u nd préjudice ni. pays. '. Secret an, de Lausanne, rapporteur d jue française, u iegielté que le Conse. ■ml ait tant taiité à déposer un rappel tes mesures prises pour sauvegarder l tralité du pays. \a\vwvvwvV u cours d'un meeting, les représentant- deux circonscriptions socialistes de Mi i ont adopte une résolution Clivant lo lie ils approuvaient l'utlitudc de la maj( depuis le '4- août 1914,' le vole /.les crédit taires <t nécessaires aux intérêts vit-an. !'Allemagne et du mouvement proléla'if mand ». twvwiww 'après une Information du Journal de ktms, rhérilU'T du fume de i'>nl(jirrie< t i ce lioris, serait sur le point de se (iar avec une princesse de la maison de }sbourg. vwwvvwl '. Wil'son a désigné M. Newton Bakoi ien maire de Clevé.îand. (Ohio), comm étairc d'Etat à la guerre, cn rem.piaci 't de AI. Garisson démissionnaire. ^ T- TORPILLAGE DÉ LA l'IUlVl ACI, eiqaes beaux traits 4e l'héroïsme tançai »0u .e député de Palis M. Bokanowski, r i escapés do la « Provence », vient d' sser au président de la République frai se une longue lettre où il raconte les de rs moments du paquebot iprès avoir rend v hommage au dévou nt et, au sang-froid du commandai 5co, des officiers et de l'équipage, ain ; des officiers' et soldats que transporta lavire, il signalé quelques traits qui m :nt. dit-il, d'être cités û la postérit.ï e capitaine de frégate Vesco, commai it la « Provence-Il » ; le lieutenant c sseau Besson; commandant en second îolonel Duhalde, commandant le 3° r lent d'infanterie coloniale, sont resti qu'à la dernière seconde de la vie d 'ire, accrochés à la passerello, dans s noble esprit de sacrifice, donnant avi me des ordres précis et utiles pour ivctage des passagers. ,es canonniers de la pièce arrière de rovence-Il », ayant armé leur canon di torpillage, sont restés à leur poste, t. int à découvrir l'ennemi caché pour itier, jusqu'à ce que leur pièce ait é apièteinent immergée.. ,e lieutenant de vaisseau Noël, comma: it le chalutier « Cànadia », ayant rec signal de détresse; se lança à la reclie des naufragés, parvint à les découvr :.ès do longs efforts et procéda à le' ivetage dans des conditions extrêm nt pénibles, &ans prendre aucun rep< idant trente-six heures consécutives. ,e médecin-major de 2° classe Navarr 3e régiment d'infanterio coloniale, his )ord d'un chalutier, à demi épuisé p; -huit lueur-os passées sur un radeau, usé de changer ses vêtements trempés prendre aucune nourriture avant d' r*f)ansô les naufragés blessés et soigi malades. Est reste longtemps affais rès ces efforts surhumains. . it ce dernier trait, beau à faire pleurei Gauthier, aide-fourrier de l'équipage < « Provenee-II », étant réfugié sur un r i)U archi-plein accosté par un soldat d îkdant du secours, s'«st jeté à l'eiau poi céder sa place en disant : « Le devo m marin est d'abord de sauver les se >'■ w» «c o ou m U" PLUS RIEN DE COMMUN AVEC LES BOCHES —o— "Les socialistes allemands se sont mis es marge du socialisme " UNE DECLARATION ENEBGIQUE DU Dr TERV/AGNE, ' DEPUTE SOCIALISTE D'ANVERS La " Belgique » do Rotterdam avait co ' pria .cMiirno nous les diflérentea manif : ta.tioiis (lé M. C.amillo Huyamans et av ' réçlanié (las explications nettes. Notre consœur vient île rc'&evoir du "IVnvngne,. député socialiste d'Anvers, ; Utedloment h La Haye; cette réponse qui , jouira, tous les patriotes belges : La voici telle qu'ella la publie dans é numéro du 28 février : « Vous me demandez mon avis. Le vol, i ii Pour moi, la question ne se pose pas. ii Je n'entrevois pas, dans les années , me restent à vivre, la possibilité de rne ' trotwer en contact avec des hommes app i tenant <i la nation qui a détruit et martyr - notre pays. i ii Les socialistes allemands se sont mis niarge du socialisme. 3 i. La nation allemande s'est mise ait t ; de la cibHisation* u. Dr TenwAoxB, n député socialiste d'Anvers. Voilà la vraie réponse. Co sera ee ' qu'on n'en doute pas, de tous les ouvri * belges. h * ' La terreur allemande en Bslgiq lioft——— I i LA CONDAMNATION DE DEUX PRÊTRES PATRIOTES s Nous avons «nnoncé récemment la c - damnation à des peines de pri.son et , travaux forcis de ïi. l'ablié Bosieels, s cau-e do Sainte-Gertrude à EUei-beek, c de M. l'Ieilot, de Namur. 1 II s'agit do M. l'a.bbé Jean Pierlot, vaillant propagandiste dos organisa ti. c sociales dans le pays de Namur. — V ' d'ailleurs lo texte de la proclamation n ' mande qui annonce ces iniques coml; mations : et Paa1 jugement dos 18 et 10 février 1 du tribunal de campagne, ont été coud; s nés pour tentative de trahison coniti - pendant l'état de guei-re (pour avoir - êayé de faire passer des îecrues à l'er u- mi) s 1 JcaiMîaptisto Bosteels, abbé à Et c be-k, à 12 ans de travaux forcés ; c 2. Jean Pierlot, abbé à Namur, à peine totale de G ans et 1 mois do tra-v forcés ; 3. Charles Ducoffre, commerçant à a rùtir, à 0 ans do travaux forcés ; '• 4. Jea.n-Ito.eh Defosse, étudiant à, Nan " à 4 aiis de travaux forcés, s « ; La sltimîion s'est beaucoup eméSiorée i M\t-ï ' Des renseignements sûr.-; qui nous v nent de Hollande, il résulte que la si lion s'est beaucoup améliorée dans l'on ve belge de Ba crie-Duc. Des mesures, heureuses ont- été prise; n concert par le gouvernement belge e q gmvemeuient-hollandais-,, afin d'assi aux Belrëbs de l'enclave un imyitaillen . nioins aléatoiie et des. facilités "de cire lion plus satisfaisantes. n LspArons <}uc les subalternes ■dhar^s ta survoiiLanco établie à la suiie de l'inî *" lation du poste de T. S„ F. belge au/ r" au-ssi re';u des instructions qui épargne h nos agents des tracasseries qu'une J J* iralité bienveillante n'exige p-as. si — t Le nouvel emprunt allema ilO« 1- '« ON EMPRUNTE POUR PRETER A L'ETAT is La ii Gazette de Cologne » du i mars u blie un petit catéchisme par demande e par rci'Onses h l'usage du parlait sous. ;c leur, on y peut glaner eù et là queli le iveu.x intéressants, et, d'abord, celui les caisses de prête continueront ?i ava: a 0/0 sur les fonds d'Kfat ef 70 0/0 sui a autiv> valonre, en prenant pour base i- cours cotés au 25 juillet 191t. Los cai le prêtent même sur les titres du nouvel ié prunt ; de sorte que le capitaliste qui < souscrit par exemple 15.000 mark do 1 i. prurit actuel, en apportant cn gage 2( u marie des empruiits procédeuls, pourra r présoatant son nouveau .titre île 1; ir mark à la caisse des prêts, se faire a i cer encore 11.250 jrtark pour sa sousi e- tiOQ actuelle !... >s Ci-dessous un échantillon du dialogui .catéchisme : e, Comment pourrais-je vendre ou ée 3® ger des valeurs ? demande le capita1 ir je ne voudrais pas les donner en gage. 'La banque répond : j. . — Etant donnée la farmeture dos 1: i6 seg,vous .ne pouvez g^ère vendre ou éc 3é ger vos titres h des cours acceptables. 11 est bon 'd'onfiegistrer ce témoigna;. i COMMUNIQUÉ BELGE î; —<i— ir Lutto .habituelle d'artillerie sur lo 1 ■I- belge : nos batteries ont, au sud de ' Ce moral du soldat français en jUgera par la lettre suivante adressée à M. A. Viiet]y notre correspondant, parisien, par un de nos confrères fiançais qui se trouve sur le front, depuis le début de ta J guerre. Ce vaillant, M. Gabriel !>..., est bien connu au Havre où il [ni pendant, ifuelques années le collaborat-eur du Ilavre-Eclàir ; m Mon cher ami, $ Puis-je bien •vpiua écrire «Itien de non veau sur lo Jr-mî.H.au moment même où se déroule la forînidable bataille de Verdun ? Mais je . m- ne. suis pas cette fois do la terrible partie. st es- J'a.i vu Neuville-Saint-Vaast, le Lai>y.rin- si ait tlie, Perthes <les-IIurlus, Ta hure. Mais je ne m verrai pas, du moins ipour l'instant, Verdun. ™ Dr ICst-cc a dire que je n'ai point d'ômotions ? fr icr Ah ! comme nous vibrons au contraire, eç [é- nous qui sommes sur le front, et qui ima- C ginons si bien, co qui se passe là-bas. Si C> on vous voyiez avec quelle fièvre je me" jette sur les communiques, comme je découpe les c< cartes, les compare, y trace les lignes suc- d* :i : cessives de noire i'roiif, v note les crjtes ! lit comme je clierclie- dans les éditoriaux des . journaux qui mo parviennent la .pensée de /m ceUX qaii, leurs situations sont mieux re- rtn.se; ^nés. ar- Nou3 ne connaissons pas .pour l'instant, , x la ineiKtce de la mort, qui frappe à laveu-gle, et n'étant pas dans la mêlée, nous n'avons pas à, no-us demander si nous vivrons • en encore l'instant qui va venir ; nous ne sen- [. tons p-Tts la poudre et le sang ; et nous- iitt soiiimes jwtô œnsunié3j,â2...c^Ùa^f7îi_Tpn fait tant--6fjc^rrir q'irmd on se trouve en plein'5 action. Mais nous ne vivons que. pour sa-\<ir ce -qui se joue1 dans- la grande parti-, (les Ilauts-de-MVIeuso. Nous voudrions tou-n jours 6tro plus vieux de 2't heures pou" avoir le plus prochain conwiiunkmé. Oui le, dix-neuf mois de participation à la guerre, c ers loin d'émousscr notre patriotisme, n'ont fait que l'aiguiser. Nous le connaissons r — mieux, et en comprenons mieux la valeur ^ Nous sommes de co3ur a vec ceux qui se bat- ^ f.~ teiit entre Argonne. et .Woëvrè. Et s'ils suc- r Ue c.on.'benî:, nous courrons les remplacer ^ Mais il ne faut pas que' l'ennemi passe. j- Et il no passera pas ! Car encore une fois les courages s'affermissent. Je ne veux g vous en donner pour preuve, quo la cons- ^ titution. dans mon unité, d'une section | spéciale, dite «( Section des Poilus », dont on_ lo rôle ost l'accomplissement de coups de ( "rï0 main sur renne-mi. Elle est composés de r v- gaillards décidés, qui franchissent sans , ♦ nesuer les ni» du fn», >?i -oftûiicnt, co-rt-j . e crainte » dans les tranchées boches, y font j , du ravage et s'en reviennent tranquille- f ment chez eux. Ainsi, il v a quelques jours, ( f i-:l décidé d'aller voir en face ce qui se ç ÏÎa passait. A 1 heure du matin, voici; 20 ^ r lus ui franchissant notro parapet, par-courent d'un seul tra t les 50 mètres qui , les séparent de la tranchée allemande, sau- ' 910 tent dans cet élément, tuent les deux sen m». :i <Vies, s'avancent, dans la première Item-use ouvrent la porte d'une cagna et lancent ' es- de jolies grenades françaises, puis conti- J ne- nuont leur promenade, trouvent un jeune ^ boche qu'ils font prisonnier, et l'alerte ( ter- étant donnée, sautent prestement lo para- ^ p.et pour revenir dons nos lignes... Lo pri- ^ Line sonnier croit le moment propice pour faus-iux ser cuiipagnie ù ses vairiqu-eurs. | Mais un coup de mousuueton l'abat f NTa- ri.kle himt. La fusillade de toutes . . parta; Trop tard, les nôtres sont revenus. T.e tur, coup a demandé cxaclement quatre minutes * T>3 médecin, rinfîrm'er, oui ét.a:ent à plat ventro au résoau de fil de fer. prAts à bondir \ nour porter secours en cas de besoin, en res- 1 lent lout abasourdis, et doivent s'en reve- 1 nir... je dirais lout penauds, -s'ils n'itaicnl < aussi joyeiix de l'issue de 1'affia.ire.T.es Tîo- r I clies qui ont eu certainement quati^ tués n'y 1 '[{r -ont rien compris-... Mais nous, nous avons 1 pu savoir le numéro du régiment que nous J a: vio n s d e va n t no us... cc qui ne manq ua i t pas -1 ion- d'importance... Lua- — ♦— j cla UNE MISE AU POINT ; 'J3 )jOU irer Dans 1' « Echo do Paris », du dimanche ' lont 27 février, lo général Chcrfil's, le distingué J ula- critique militaire, publiait sur la Bataille ' do Verdun, un article où il s'.itta,cirait à ' i de bannir toute crainte dans l'esprit du pu- *: rtal- blic en montrant qu'il était possible tl une J ont année sur la défensive do tenir victorieuse- ont ment à outre des assaillants supérieurs en ieu- nombre., lît il illustrait son opinion de l'exciniple de Dixmude : —~ « U faut se souvenir, écrivait-il, qu'il y , a. plus d'un an, sur l'Yser, nous nous soni- II fj nies battus à un contre quatre, siur un tor- rain plat sans point d'appui, et que 9.000 fusiliers marins ont arrêté, à Dixmude, 45.000 soldats des. meilleures troupes allemandes. et ceci, malgré notre infériorité matérielle très grande. » ■in. On eût peut-être préféré, parmi les Bel- 1 , ,.| ges et surtout parmi les soldats belles, une précision plus grande dans le rappel mes cft Rrand souvenir. D'al>ord, il n'y eul d'u-. que 0.000 fusiliers marins français à Dix- . 1}.el' mude, — ee (fui, du reste, accroît encore leur l,.s gloire ; — ensuite, il y eut là, dès le début ]os la bria;adie Meiser (11° et 12" de ligne belge), sses soutenue par d'autres éléments belges par em. ta suite : enfin, lo groupe d'artillerie belge lura da major Pontus fit merveille en'soutiên ■em- des fusiliers marins français. i 000 Avec une galanterie parfaite, le général en Cherfils vient de .se charger, lui-même di-1.000 remettre les choses au point. Nj>us. lisons i-an- en effet, sous sa signature, dans 1' « Echo a-ip- de Paris » du 0 mars, l'entrefilet suivant • « Dans une note récente à 'propos de la ! du défen-ie de Verdun, j'ai rappelé qu'en octobre 1914, sur l'Yser, nous nous sommes ran- battus à un contre quatre, et que nous isl g ; sommes restés maîtres de la1 situation et du terrain. Je n'ai pas rappelé la belle défense que l'année belge faisait à côté do nous, entre Dixmude et la mer, pas plus oui'- que je n'ai parlé do celle des corps d'ar-lan- miie anglais et do la cavialerie anglaise. Ni les Anglais ni les Belges ne ee battent ;e. actuellement à Verdun, et c'est uniquement ]ioiurquoi je n'ai-pas eu à parler d'eux. Je prie nos vaillants amis belges, de ne pas voir dans l'absence d'un souvenir, qui lfi no se justifiait pas, l'oubli des héroïques ef-forts, dofit ensemble, Belges, Anglais et ront i Français, nous avons partagé la trloire. Dix- Bien de cette collaboration de vailance n., m i E—^ I Dernière Heure Pnrrminî.irtna nlfi/Mul ainsi ^EN WOUVRE, dans le secteur de IjOiIiiililIlilJUt 011 iUl 1 lld.i^aio Fresnes et des villages au pied des côtes. Paris, 7 mars. 15 heures. [La cote-265, dont parle le communiqué, ' est située entre le village de forges (au En ARGONNE, quelques tentatives 'le nord) et la boucle de la Meuse (au sud). l'ennemi pour occuper l'entonnoir des mines C'est l'extrémité orientale de la puissante d* Haute-Chevauchée, ont été repoussées, crè.e que dominent la Mort-Homme et la Notre artillerie a poursuivi le bombarde- Côte-de-l'Oie. Les Allemands, n'ayant pû ment des voies de communication ennemies, y atteindre en gravissant la pente au sonl .4 L'OUEST DE LA MEUSE, à la faveur de Forces, l'ont tournée en so glissant en- d'itn intense bombardement, les Allemands tre le tleuvo et le pied des hauteurs, au soi- ont pu progresser par infiltration le long de tir du village do llégneville, qui est suc la voie ferrée aux environs de Régneville. le bord de la Meuse à la hauteur de Sa» Une- très violente attaque d'une forte dïvi- mogneux, placé sur l'autre rive. Cet inci- sion a été lancée par eux, au même moment, dent de la bataille est incontestablement sur la cote 2C5 dont ils ont pu s'emparer, fâcheux.] mUlgré les lourdes pertes qui leur ont été »o«-r>—» SZrmZ^èMjvU^lde Bethll NOUVEL APPEL m JTONES GEN' court, les boqueteaux à l'est dn bois dès Corbeaux et de Cumièrés et le haut de la Londres, 7 mars. — On mande de Rot- Cûte-de-l'Oie. lerdnm au «Daily Telegraph» que le royau- La lutte d'artillerie a continué très vice au aie de Prusse uppello sous les drapeaux cours de la nuit à l'EST DE IA MEUSE, tous les jieunes gens ayant ou 17 ans' au ,1™..., !.. rr /» t / t . \ r) ,1' TJft V>An W •»! 11 t 1 1- »l* Q l\<> t'/'lVnP.P uc- dans ta région de liras et a uaraaumoni, - -s ,\e wvner uvnnt-r. de " s Pour Verdun t'a- = S Les Allemands attaquent sur Sa rive gauche de la Meuse lid [•ait ino « AiTm n Tft PATIATÎ T4T7 Tlfl Tl O TTT Î1TITÏ TA Tî ATA T T T? O Jxununi Lho i*ri auhuu uu Mardi 7 marst midi. r* ' Les Allemands ont-ils vraiment la volonti -■ et hi force de poursuivre leurs opération? 11 au nord t'a Verdun '1 Leur action d'infante. ia rie sur la rive gauche de la Meuse tendra i r ],. faire croire. Comme ru»us le d.isionv '■ hi-'v, l'une des conditions essentielles d un( c" reprise d'offensive ullemnndœ sur la nv( r droto de la Meuse, vers Douaumont, es l'extinction des feux île l'artilleiio frunçaisi aux deux ailes du front de bataille : A Vaux |X sur les Hauts-de-Me,use, (l'une part; ù 1; 3" CéleWc-1 Oie et ii la Mort-d'Horuine, sui l'autre rivé de la Meuseï, 'd'autre paît, i L'cnnerni s'est d«ne appliqué ^ prenorf , d'assaut la position de la Côtc-de-l Oc et 16 rrùilgré "qu'il se soit emparé du village d< s Forifes il a jusqu'ici' écàicsué dans son entre prise; f/j viuage de rorges,- — i ouïes c«l-;i ! nées dans un bas-fond, — est situé tout pire: du v liage' de lîrabant-sur-Mcuse, dont li ®! neuve lo sépare. 11 est arrosé par le-ru'.sseai '' de P'arges qui se je"e dans la Meuse devan Bfnbant, après avoir couru, depuis MaJan r," eo'Birt,-au pied des hauteurs que couronnen 11 les positions françaises. Les Allemands te nàient déjà Quelques maisona de Forges 11 après un rude et sanglant effort, ils se sort saisis de tout lo village; mais leurs effort; . pour en déboucher ont jusqu'ici été vains L'ennemi'est toujours au pied de la Céte ae î® l'Oie, qui dom.no le village et le ruisseai de Forges de ses soixante mètres de hau î" téulr. 1^1. pente douce de cette céte forme ui -^Tiste glaeife d'une étendue de près d un kilo s" mètre et demi, battu par les feux, des un t.niillouses et des canons français. Assure H' .ruent s« reste dans les caissons pruss en: de .formidables réserves : (ToTTus, le gtec'i ' et la côte pourront être couverts (l'obus dan, t la mémo- effarante proportion que certaine! positions françaises de l'attire rive de 1; ,o Meuso l'ont été au début de la bataille, ui i,. récit d'officier français dit que. soir un fron ni tle 909 mètres et sur une profondeur de 4ïV n. mètres, 80.000 gros obus "allemands tombé •v rent en six heures de temps. ïlien ne peu résister à pareille « tornade ». Que non .à voilà loin de la canonnade de Valmy, qu is .troublait Gœthe au point de lui faite perar pour anisi dire le sens ! A N almv, les Prus _ siens ne lancèrent cependant qu-e 10.00. houileiis nmds Ces batailles du passe, qui 'en un jour, décidaient du sort (les Em.puvs n'étaient que ïeux de paille au regard de foimniiitses qui brûlent au nord de Verniun Mai, les Prussiens ont-ils encore sur plao [fi de telles réserves d'obus ? Ont-ils surtou t «lassz de frétillons frais pour exploiter le ■t actions de leur artillerie ? C'est ce dont i est permis de commencer à douter. Uiaqu ré jour qui passe doU aocrottre notre confiance ie" Paul Crokaert. m Je »n«—— y i .es forces allemandes à Verdun 00 D'après lord Norlhcnffe, propriétaire d le Times et du Daily Mail, dont nous avon Ie- reproduit, partiellement, les impressions té l'ordre de bataille des Allemands, le 21 f< vrier. était le suivant, en partant du nor , de Yarennes. • \ l'extrême droite, le 7" corps de réserve 's', comprenant, la 2° division de landwehr, 1 n° d vision de réserve, la 12° division d 1 réserve dans l'ordre indiqué. Au cours de 1 x" batail e la 11" division de réserve aurait ét u/ relevée'par la 22° division de réserve. '! Directement en face des 1 gnes franco *)• 4P« au nord-est de Verdun. In lt" divisto: 01 do réserve, le 7° corps de réserve et la 11 division de réserve bavaroise en soutien.. en Ces troupes étaient ù la droite de ce qui ■» , peut nommer la force centrale.A côté d elle , H;tient rangés le .18° corps, le 3° corps. ' 15e corps et la division bavaroise dVrsat: !" dans l'ordre indiqué. .- . , 110 fje 3 mars, les Allemands amenaient 1 f 113° division do réserve à la place des un la tés épuisées du 3° corps et relevaient le te- autres unités è l'est et au sud par <les un es tés dont la composit on n'est pas encçir us exactement connue. et « Il est assez remarquable, écrit le chn lie niqueur militaire des u Débats », quaucu de de ces corps ne faisait partie, à l'aulomn us de l'armée du kronprinz. Nous sommes e il'- présence d'une masse de choc élaborée spi >e. cialement avec des éléments pris aux ai nt très armées, relirées du front, refaits i nt entraînés. A la fin de septembre, le VI Je corps de réservo était à l'armée von Ile as ringen sur l'Aisne, le XV11I" corps 6tn lfl sur la Sî-mme i l'armée von Rulow ; 1 ef- IIP corps, durement éprouvé ïi l'Yser. ava et été longtemps retiré du front et une d ne. ses divisions. la 5', avait donné à la b' ce taille de Champagne, sur le front de l'a ,re niée von F.ineim ; le XV cor";. n.nrmrio"n • ù l'armée du prince de Wurtemberg et £ lujxmji'iib lia uaiaijuuii i trouvait dans la région d'Ypres ; enfin la division d'ersatz bavaroise pouvait venir du détachement d'armée von Strantz, entrt Meuse et Moselle. » Cette composition est très instructive ; on voit que chaque armée (II". IV', VII", III") a fourni un corps, sauf deux de «!s ( armées ; la YI°, qui tient le secteur d'Ar-1 tois, et la I™, qui tient les plateaux du Sois- ■ sonnais. Pourquoi ces deux grandes unités ' n MViiomt p is été affaiblies, ncus le saurons probablement quelque jour. Pondant 1 l'intervalle, entre la première et la secoue bataille, les corps ftouis'ês ont été relevés par des unités nouvelles ; on ne nous en > cite qu'une, la 113" division ; c'est une do , ces (Avisions à trois régiments, dont nous > parlions hier, et qui ont été formées i! y ■ a h peu près un an : elle appartenait au deiachomciit von Strantz. n i LA COLONNE DFS MORTS [ Parmi les nombreuses actions qui ont eu . lieu au nord de Verdun, en voici une quo t rn.poorte un 3oldat d'infanterie qui en fut lo . témo n : i — Nous étions, dit-il, (Se-vant Vac.h«nau-1 ville lorsoue. vers le milieu de la nuit, ' j'aperçois dans un pli de terrain, h une dûs-t'inc." d'environ 500 mètres, une lig-i- sem- ■ bre de laquelle émergent des visages hu-1 mai «is. Mon capitaine, que j'avertis aussitôt, télé- i 1 phone à la batterie de 75 qui nnuis soutient; - et un instant après, nous voynns. fi "aide - d» ni\s jumelles, les brècht's que nos obus - ouvrent dans la mflsise nlyeinv wM se diissi. 1 mule mal derrièro le repli du ten.i. n., i ... M'iiq p.q Àllem-ands ne lvuifent pas, i malgré l'effet terrible de nos sluapiiells. !>-.= » un cri. aucun désarroi : tout est immobile i chez l'esuiemi. i La batterie cessc le feu-. Lo silence I® plus t imiwesinnnant re -mm ; ,.i rions o^n-ih'.1 ■-■.ne ) M, cœurs s'arrêtent.. Que v,vt-M se pas- - soi'?... <"j?s hommes, que nous dislinguons t neltenient-, et qui restent irnmci'niles malerô i la pluie de fer et de feu que nous leur en-i voyons, que nous réservent-ils ? ! Deux, trois minutes... Rien. Nos canons - crachant de nouveau quelques obus; puis l tout se tait. , T Y'mnfnnti dis-namo, noms ne noi'vons , comprendre ce qui so passe.dans le vallon 3 où,s'abrite l'ennemi, et nous nous tenons sur nos gardes. î Enfin, lorâque lo jour arrive,- noiis consta-t tons que notr- art'lleri»~"a hunliardé un 3 moucëàu de. cadavres, allemands. 1 Une colon.no entière avait été surprise, la 2 veille au soir, par notre grosses artillerie, . tandis qu'elle se diss mutait dans ce pli de terrain pour attendre le moment propice l'assaut. L'efficacité de notre fèu avait été telle quo les cadavres étaient restés, serrés les uns contre les autre, presque tous debout. » —o— i L'ENNEMI ESPERAIT L'EMPORTER s EN DIX JOURS Rome, G mars.— D'après une information ' de Zurich ii l'Ageiuia Nazianale, l'étât-major allemand a commis une nouvelle erreur dans ses évaluations sur la. puissance ' des défenses françaises. | L'état-major avait réuni devant Verdun ' les canons, les munitions et les soldats né-J cessaires pour un maximum de dix jours - d'offensive violente et ininterrompue, cet effort devant certainement luiser toute ré- - sistance. I Le même état-major avait calculé que l'armée al omande aurait pu attaquer Paris avant le 15 mars. 1 _o~ s i Le lieutenant-colonel Driant —o— v a M. Maurice Barrés a rcrui d'un ebasseue s h pied évacué sur un hôpital de l'inlérieur, - ù la suite d'une blessuire reçue le 22 lévrier e devant Verdun, une lettre que publie 1' <c licho de Paris » et qui fait espé-)- rer que le colonel Driant est encore vivant, n Ce chasseur se trouvait le 22 février aux î, :• bords du bois des Caures quand l'ennemi n s'en empara par surprise. Or, lorsque lo î- bois fut repris, on ne découvrit que très i- peu de cadavres de chasseurs à pied. On en. conclut que les hommes du colonel Drian/ Ie ent été faits prisonniers avec leur chef. il LES OBSTACLES NATURELS !® EN WOEVRE e Genève, G mars. _ I.e correspondant ae I- la Cn':etle de Francfort télégraphie c]u quar- ■- lier général allemand; h la date du T mars, it que le sol gras détrempé de la Woevre cons- e titue un obstacle plus terrible que les Iran- 22 ANNEE. — Série nouvelle.—N* 485 " Le itomero : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 8 Mars 1916 ^

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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