Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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14 September 1916
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s.n. 1916, 14 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5h7br8nd7t/
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23e ANNEE — S^rie Nouvelle 676 Jeudi lt Septembre I9lè y il , —■rrrrr-/—■—i rédaction & administration 23tsr. ras it la Buarj^w. y HAYRE TÊLÉPHONE'in.64BELOE 6UREAUx"fi~PARIS • $3, A/o éaan-JnfiqueS'Roussta^ 33 —»0« LONDQN OFFICE? Jl. F ANTON STEEET Leiee/ster Square, S. V. Mm : rsûn nmr mmïwwm lO cent, le ^1° LE XXE SIÈCLE Pfêno» 2 fr. 60 par mol» » ...... 7fp. EO par t^mastr* Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 ah. 6 d. par trlmestr* Autre* paya. 3 fr. — par mois » . © fr. — par trimeste» PUBLICITÉ JTadwssir à l'Administrauen da Jiramî les petites annonça sont également reçue* à la Société Qnropéecae d* Publicité. i(). rue de la Victoire, Paru, gui en aie monopole pour Paris. '■ 'WOt*'*11 ■ S cent, au front wmSm Jmm» JRMb ^mÈmr Jmmm* JMmmMM Jgll Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris La guerre a restauré I'autorité "ît2n'LîeA docteurs Pangl.-jgg enseignant 1 metapiiyaioO - pacifismo . politico - nigol. gie nous d.saient que l'autorité était un v?08*: .mi a'utr® â?e ^t indigne d'homme ; libres^se soumetta volontairement à, ai" ina" SP'° -<&Hble ; et 3e ohansonnie Sf,,3?î^5U(i damait ce haut enseigm enen! pcK cas Jqts lapidaires : t>'is d'chefs, pus d'contreniait-res, r ^ /(ii'scteurs et pus d'pat-rons ! , A" .<rad, ce n'était "que cela, mais llrii: 'ai' j de Polichinelle qui rosse le gendaraii * j«:.Iie comme le monde, avait encore un éois été rajeunie, avait trouvé ses .philos* ■pbes et était traduite en langage métaphi M sique. La guerre a fait rerltrer dans le néant ce ■puérilités pompeusement élervâes au rao de théories sociales. Dans le journe du socialiste Gustave Hervé, Lysis a fait ,. •retentissant a me a culpà » : « L'autorité, nous sommes-nous assez rnoqu <Je oeHe chose-là ! L'auloriié disions-nous, c'et bon pour les Allemands. La masse du peup] était, convaincue chez nous que l'autorité n'éta aias un principe démocratique, mais une surv ance de l'ancien régime et que plus on ma: ciiait vers le progrès, moins on devait obéir. >■ L'autorité n'était pas un principe dénn cratique !... C'est bien cela, nous nous en doutions o '.peu. Il y avaiit' encore beaucoup d'autre •choses qui n'étaient .pas des principes di nioeratiques ; nous en avons déjà cité dem ■la responsabilité et la compétence. La fcociété démocratique, dans les impri vj,salions de ses débuts, répudiait tout «. •q-oi avait -servi jusqu'alors au fonction.>< ment de la Société. Ayant levé l'étendar contre les privilège*-, elle prenait pou) de privilèges la co^éteaoe et l'autorité et >e ■excluait'de la république. Parce qu'il avait eu abus dos privilèges, la société di mocratique en était arrivée à avoir la phi bie des privilèges. Toute phobie est dattgi xease ; celle-ci: conduisit la démocratie à co: ■sidérer comme privilèges des phénomèm naturels et à partir eh guerre contre de lois naturelles. L'autorité est aussi née>": «aire à )a. société que l'oxygène à nos roi m.ons.'U'est pour avoir méconnu cette xsril que la Société démocratique devra repari, sur de nouveaux irais. L'autorité, c'est principe vital de tous les organismes d'ui Société quelle qu'elle soit ; quand elle s'a ■ténue, la Sociélé languit et s étiole ; quan elle disparait, la Société se désagrège. Napoléon se plaisait à dire qu'ime arm; de cerfs commandée par un Mon vaut mieu •qu'une armée de lions commandée par u cerf. On peut en dire autant d'un éta "L'état composé das citoyens les mieux ii tentionnés, s'il est mal gouverné, sera ini* , î-ieur à un état ayant moins de ressource anais mieux dirige, conduit avec plus de te fffîéîé. Il fut un temps où l'on aurait ri a nez de celui qui se serait avisé de tormub <fes vérités aussi élémentaires. Mais les il telléctueis ont donné tant d'accrocs au bo sens avec leurs paradoxes, -qu'il faut aujoui d'hui démontrer les axiomes mêmes de it fjon ar-pi ofoadiô ; il faut prouver que deu «t deux font quatre. s * ■& Gouverner, c'est pratiquer l'autorit. Quand nous' parlons d'autorité, il né s'ac évidemment pas de ces petites autorité administratives et tôtillonnes qui deviet nent d'autant plus insupportables que la v. R ritable;autorité est mal ou insuflisammei exercée. Quand le maître se relâche, :• jiiehtèle prend de ses mains défaillante Autorité pour en faire un mauvais usag' Cest ainsi que dans l'état déniOcratïqu-la crise de l'autori-'é a perm's à l'électoral" me de régner èn maître et de vicier tous le rouages de l'état. On devient député ou s> riaieur grâce à la fortune et à l'intrigu-plus souvent que grâce à sa valeur persoi «elle. On a une clientèle à .pourvoir, à s; t.isfaire, à gorger. La ci" se de l'autorné j -t met les petits trafics, la satisfaction de petits intérêts au détriment de l'intérêt g. néral. Dans un étal organisé, il -n'y a <p. l'autorité qui ait le &ouci du bien de l'éta si elle abdîque, il n'y a plils qu'une coll» tion d'arpéf'its individuels qui cherchent ■ se satisfaire, de van tés qui cherchent, à « déployer. C'est dans l'autorité seule que s'1 ta Mit l'équilibre des forces sociales d'u état * • T.'autorit-' seule a intérêt à établir 1< responsabilités, h rechercher les comoétet ces, parce qu'elle seule a en vue le bie commun. « Une chose est Certaine, dit encore le co'l< borateur du socialiste Gustave llervé, c'est qi nous_ n'obéissions pas. qu'il n'y avait aucune ai torité cher, nous nour trancher 'es conflits nu n f TMUre les gfns à leur place et qu'il était impoi sitfe dans ces conditions, d'y créer là richesse. Et l'on ne voyait personne qui tentât c remettre l'autorité à sa place. Pour cela, il a fallu un effroyable cal: ciysmp, la guerre. Encore ne nous a-t-el pas fait pertire tout de suite, ni entièremen nos mauvaises habitudes, notre pusiillan mité, notre inaptitude, devenue pressai, chronique, è, envisager les problèmes soi 1 angle des réalités, notre défaut de ne 'le voir qu à la lueur de principes qui ne soi que des contresens. Fout le monde, pourtant,commence à. sei fer et a se rendre à cette évidence, qu'âpre ■ îa guerre, petur relever de leurs cendres le. pays saccagés par le fléau, trois grar»e principes sortiront du tombeau, comme za.re. Ils se nomment : autorité, responWat lité, compétence, et il n'y aura pas d.e s, lut en dehors d'eux. * ± Mais ceux qui, ayant eu en mains l'a' torité, n'auront pas'eu la for. e de i'»c\-er<-. "t de In défendre, poarra-ton les eu. inv-st de nouveau, sera-t-il opportun <ic ia ]ei rendre ? La. tâche de demain exigera 'des volont< fermes, des énergies bien trempées. I —■—mm a dmhw > i——— UNE TRAHISON qui se peut rester impunie Après deux ans d'efforts, les Prussiens 1 ont racolé une centaine d'intellectuels jta-) mands — oe chiffre et cette expression t»nt de la très embochée « Gazet van Brussel » -- pour accepter, aes mains ensanglantées du gouverneur général allemand, le cadeau a d'une université flamande. Nous espérons •" pouvoir publier prochainement la liste de ® ces traîtres, complices de l'ennemi de notre s pays et de la civilisation. Judas oublieux ;® des horreurs de Louvain et du sac de Ter-monde. M. le député Hendnckx en est. M. le député Auguste) ns aussi. Qua nd nous comparions M. Hendnckx à Ganeion, au mois de novembre 1911, au lendemain .d'un article où oe malheureux avait prodigué aux Aile»-s- mands les plus liasses flatteries, d'aucuivs nous reprochaient d'exagérer un peu. Nous e ne demandons pas à ces censeurs de nous )- rendre justice aujourd'hui. Nous ne leur de-mandons qu'une chose : s'unir à tous les bons citoyens pour adjurer le gouvernement s tie se montrer impitoyable dans la répres-"• sien. J .Membres de la législation nationale, liés 2 nar leur serment de fidélité au Roi et à la nation, MM. Hendrickx et Augusteyns se é retranchent, en collaborant à une œuvre ,ï antinationale imaginée par nos bourreaux e pour diviser les Belges, du sein de la liait tion. Révoltés contre leur souverain exilé, J" ils mettent sur cette trahison le sceau de l'infamie. Si ce crime Contre la Patrie opprimée et sangiante demeurait impuni, la rno-)- raie publique, autant que le patriotisme, en souffrirait gravement. Appeler la vin-n dicte publique sur la tête des hommes qui s ont. offensé* le Droit et 1-a Justice, ce n'est pa.g sacrifier è la colère ou à la vengeance. - C'est au contraire remplir un devoir strict : la dernière homélie dit cardinal Mercier l'a, )- établi fortement. Loin de défendre, après la e libération de la Belgique, un gouvernement qui serait seulement tenté de dérober au d pilori ei au gendarme, sous prétexte qu'ils s furent députées, les traîtres à la Patrie, 5 nous en appellerions, pour notre part, con-y tre lui, è. la justice do peuple. Toiiiours d'apr.ès la » Gazet van Brussel », >- mm. Hendrickx. Augusteyns et leurs co-in-tellectuels ont l'ait cc.,naîtra, dans un rnani-festc public, les: motifs de leur adhésion à 3 l'Université von-Bissing. Le peuple flamand, ® d'après eux. ne p^ut ni ne veut attendre, pour réaiii'ser son .'idéal, le retour du Roi vic-fcaicu.-.' e! :•■ bbéra-iGin d i territoire. Quand * nous Connaîtrons lê ne-mbrè des élèves de r l'Université K. K- bous aurons la rnésure e die l'impatience du. peuple flamand et de ;■ l'autorité de MM. Aicçgusfeyns et Iiendrickx, qui prétendent arre^amment au droit de parier, d'oublier et. ele trahir en son nom. Les ruines de l'Université de Louvain ne '9. sont "pas relevées. Le recteur.de BnixeUe^ x a ivsisté aux caresses et aux menaces. Lt<j-, vain, Bruxelles et Liège ont jugé qua la place des jeunes hommes, epiand 1 armée se bat pour délivrer la Patrie, est au front de bataille et non sur les bancs de l'école. MM. ' Augusteyns, Hendrickx et Cie ont du pakrio-tisme et" de la culture scientââque une au-. tre conception. .... Le pays .. conimc disciiont iadis 'n î^-s orateurs à la Chambre. it- ' ~ ' CssaatfâtJK.pistFvttfriai t. Le vaillant professeur flamand Paul Fré-« dèricq. dé.o<S.Hé r-aiv H'-- Boches, continue h i- iouir d'unç oonie santé, écrit V « Echo bel-se ». Dans le camp d'internement où il est, 11 il est logé dans une petite chambre avec une a fenêtre : un lit modecsle et. une large plan-;à che posée sur des tréteaux qui forment table "• de travail. Une seule chaise. Le professeur aorte au bi^-s gauche le brassard des inter-îiés. rappelant qu'il a. perdu la liberté. -Vu « mur, une gravure lui appartenant, montre un panorama de sa chèrp villfe de Gand. ?> Qu'il ait, dans sa prison momentanée, ï- l'assurance que les sympathies ardentes de s" tous les patriotes belges, ' wallons et. fia-r" mands, vont à lui ! - nfllO*» ' ■' 1 " - ■ - r I k nouvel emprnnt français n C'est mardi, à la rentrée de la Chambre française, que M. Ribot a déposé le projet s de loi sur le nouvel emprunt de la défense nationale. Nous avons dit onc cet cm punit II ocrait illimité et du môme type que le premier, c'est-à-dire en rentes de 5 p. c., èmi- i- ses à 87 in 25, avec la différence toutefois c qu'on n'admettra plus ,cette fois à la ex?n-i- : version cil a 0/0 les rentes 3 0/0 perpétuel-: les, dont le cours à la Bourse se maintient "" avec une solidité remarquable. Pour répondre aux vœux exprimés et sim-e | plifier les opérations, il sera remis aux sous-cripteurs, en échange des versements en nu-i- méraire, en bons ou obligations, des cerli-!e ficats provisoires au porteur munis de cou'-t, pons. Les certificats provisoires seront ulté-i- : rieurement échangés contre des titres défile natifs. is Les souscriptions seront reçue? aux gui-s cliels do tous les comptables publics, dans it tous les bureaux de poste, dans les caisses d'épargne, aux guichets de la Banque de »- France, des banques et des sociétés de cré-s dit. ss ls c== — . - a j_ guerre nous a appris ce que peut coûter à 3,. une nation, dans une grands crise, non seulement l'électoralisrne, mais la faiblesse et la pusillanimité des hommes qui ont en jna.ms ses destinées. On demandra, h l'autorité, hier encore si i- conspuée, de s'exercer pour le bien de tous, ir de remettre chacun et toutes choses en r>la-■ >. ro. de restaurer le patrimoine national en ir faisant appe.j aux compétences et en établissant 'des responsabilités directes. ^ Maurîce des OMBIAUX. POUR COUVRIR LEUR NOUVEL EMPRUNT... Les Boches volent un milliard à la Banque nationale de Belgique ILS EMPKISWESI LE DI1ŒR DE LA BMQEE fi'.TOS œi VOULAIT EMPtCDER LE (1A.M10LÂGE i Nous avTcais annoncé récemment l'arres-, tation de M. Carlier, directeur de la suc-cursale d'Anvers et ad.ninisfcrateur de la Banque Nationale de Belgique. Jusqu'ici, les raisons de cette arrestation étaient encore mal précisées. Un courrier de Belgique nous les apporte avec tous les détails désirables. Au début de juillet, le commissaire général bctche pour les Banques die Belgique, un certain Herr von Lump, convoquait les membres du conseil d'administration de la Banqne Nationale de Bruxelles et leur tenait le langage suivant : — Messieurs, je suis d'avis que vous gérez très mal les intérêts de vos actionnaires. Vous avez en caisse, en ce moment, plus de 980 millioùs de marks, dont 580 à Hruxelles et iOO à Anvers, qui restent improductifs d'intérêts, puisque vous les laissez dormir dans vos coifres. Je désire que vous expédiez cette somme à une ou "deux grandes banques de Berlin, où elle restera à votre créeiit, à un intérêt à convenir, jus-' qu'à la conclusion de la paix. Des protestations s'élevèrent indignées. M. Cartier, notamment stigmatisa avec énergie l'impudence du gouvernement allemand. Et, à l'unanimité, les membres du Conseil refusèrent de se soumettre à ses injonctions. Von Lump parti le Conseil décida de faire expédier à Bruxelles 200 millions sur les 40u que comportait l'encaisse d'Anvers et de mettre les 780 millions de marks ainsi réunis dans ,des coffres-loris spéciaux dont le vice-gouverneur M. Van der Rest et un ; d-ministrateur auraient les clefs et le seovt • pour les 200 millions restants à Anvers, les clefs seraient remises à MM. Carlier et Kreklinger, qui se reîuserraient à rien livrer. Dans ces conditions, les Allemands, s'ils revenaient à la charge, seraient obligés, comme de vulg- Tes cambrioleurs, de fer-eer les coffres poui emporter de force les 980 millions de marks. JLes choses en étaient là, lorsqu'au début d'août, von Lum.p fit convoquer à nouveau le Conseil de la Banque et exigea l'exécution de ses ordres. Les administrateurs lui opposèrent un refus catégorique. Le Boche déclara alors que si le Conseil ne se soumettait pas, les quatre gardiens des coffres-forts seraient arrêtés et expédiés en Allemagne î Une discussion survint, très mouvementée, au cours de laquelle M. Cariier, ne in# chant pas ses mots, gratifia l'ordre de von Lump de « vol par effraction », et finit par dire ; , — Nos millions, vous voulez les employer à la souscription de votre futur emprunt" de guerre. Ne comptez pas sur nous pour vous les donner : vous ne les aurez pas ! Furibond, von Lump quitta le Conseil er proférant des menaces et comme M. Carliei mettait le pied à Anvers quelques heures plus tard, il fut arrêté et expédié sur Aix-la-Chapelle où il se trouve encore emprisonne à l'heure actuelle ! M. M. Van der Rest et son collègue de Bruxelles, M. Kreklinger, d'Anvers, ont-ils été arrêtés également ? Nous l'ignorons, mais dans les milieux financiers de Belgique on a la conviction que les millions volés à notre pays — on s appris hier que 750 millions de marks auraient été expédiés en Allemagne — serviront à couvrir une partie du nouvel emprunt boche. Faut-il _ mettre en relief la belle attitu-cic des administrateurs de la Banque Nationale ? Ils ont montré que tous, en Belgique, qu'il s'agisse d'ouvriers, de -prêtres, d'a.vo oats. d'industriels ou de capitalistes, son décidés à résister à l'envahisseur et à ne rien lui concède - : « Us sont indécrottables j comme l'a dit élégamment von Bissing — e nous en sommes fiers. Le nouveau succès É la Sens Sur le théâtre orientai Le nouveau bond exécuté par les Frar çais a.u nord de la Somme leur a. permis d rompre et d'occuper le front de tranchée ennemies entre Combles et Péronne. Ce: un magnifique résultat tactique. Le crc épais que nous donnons ci-dessous perme u'e>n jueer. La conquête de la cote 115 au sud d Rancourt et du bois Manières a amen SllsSiïwl ''zmffimœ 6 mSaêm *fW ■ %«# "tHO/Wï.A lre- les Français jusqu'à la chaussée de Be paume à Péronne dont un fragment si perçoit sur le croquis entre Sailly, Rancou) et le sud de ce village. Ou voit" donc con bien le gros bourg de Combles, que les A lemands ont transformé on un formidabl point d'appui, est menacé par les Françai au sud et- à l'est dans le même temps que k troupes britanniques, qui ont atteint le boi des Bouleaux et le bois de Leuze, serrer Combles de près par l'ouest. D'autre par continuant à progresser à l'est de Cléry, le Français ont pris pied sur la croupe 7 d'où ils ne sont plus qu'à 2 1/2 kilomètre de la ville de Péronne que couvre âu nor le village de Mont-Saint-Quenfin bâti à 1 croisée des routes de Bapaume et de Can brai. La véritable torsion infligée à la 1 gne allemande au nord de la Somme pa les efforts conjugués des Français et de Anglais n'a noint encore abouti à la ruj ture, mais que cette magnifique bataille d Picardie se poursuive quelejue temps er coro avec la même fortune et nous assiste , rons, avec la chute de Bapaume, de On ! bles, de Péronne et de Chaulnes au plu i décisif événement de 1a, guerre sur le frot '• occidental depuis les victoires de la Mara et de l'Yser. a** Au front oriental. lé feu est partout. En Galic-ie. le général Broussilow renoi velle ses efforts contre la tête-cle-pont d'Ile j liez, sur le Dniester, que de« troupes turcc i allemandes défendent avec l'énergie du d< serspoir. Pendant ce temps, Russes et Rou mains continuent à progresser dans les Carpa'ulies et les monts de Transylvanie. Ayant repris le mont Kapoui que des for-* ces allemandes, intervenant biusquemeni | sur ce théâtre, leur avaient arraché, let Russes menacent la Mlle de Kuiibaba qu: commande la tête de la valiee par ou passe U chaussée de Bistritz. En Dobroudja, les Russes et les Roumain' paraissent avoir pris ies mesures mdispen saules pour couvrir la voie ferrée de Cons tantza. D'autre part, 1 offensive alliée de 1 armee de balonique a marqué ses pre m,ers pas par un vrai succès. • c Enfin, — et ceci conlume ce que nous ® . croyions pouvoir dire hier d'une puissante 1 opération russo-roumaine au delà du Da nubs. — Bucarest annonce la cohstitutior :T d'une armée danubienne,, destinée vraisem 1 blablement à opérer par la vallée du Ti ® j mok vers Nich et le chemin de fer Berlin e Constantinople. ' Dans 1 « Information » M. Dussei.li, écrit à ce propos : et Dans celte dernière région (celle de Vidin et de Négotin) à laquelle on ne prête pas beaucoup d'attention, l'armée roumaine parai bien en irain d'ordonnancer une manœu vre absolument analogue à celle qu'enr ploya Mackensen pour franchir, il y aura bientôt un an, le Danube à Belgrade. Je ne serais pas surpris que cr fût là, bientôt-, à l'entrée de ta vallée du Timok qui conduit directement à Nisch que doive se porter le prhicipa! intérêt des opérations balkanicfues. » Puisse l'événement confirmer ces intéressantes prévisions. Pan! CRQKAEïWT. czr-T 1 1 ~ : Ltrs en î®" page : C'est fini... Une émouvante histoire rfye à îs plur>n« de l'écrivain flamand Cyricl Buysse. | L'03iî7*Œn espagnole et les discours ris j m. Matira. Y. Un exposé des opérations roumaines. Un concours pour les soldats belges. •t «©- i- 'i Les piies allemandes s à la ktaille k Jut.laac è SMl Alfred Noyies, q-ui publie dans 2a, s presse anglaise une série d'articles sur k d grandie bataille navale du 31 mai, écrit qtra a les 6,000 marins britanniques tués ou noyés i- au coure ele cet engagement fameux on i- été perdus en trois Heures de temps ; gui r Ses deux jours de la bataille de Trafalgar s les pertes britanniques n'avaient été que dte 480 hommes. e Mais les Allemands ont perdu au Jut l" land, assuré M. Noyés, au moins deux fois '■ plus que nos allies. Les navires allemands '* sont allés au combat avec des équipes don s bies de caraonnfere dans les tourelles : ils •l avarlfont trop d'hommes : le m oindre obus e faisait des ravagés épouvantables. » Mous* prions nos îecSeurs et abonnés d'adresser touîes les !eSre*s et ccmmum. ' cations destinées à la rédaction eu à l'ad ). ministration du « XX* Siàcle », RUE Di ; %ti BOURSE, 28 ter, LE HAV^E- Siiiîiifcwiii A I'occasjbn de l'anniversaire de la glorieuse bataille de la Marne, on a discuté dans la presse française la question de savoir si la situation de la première armée allemande (von Kluck) n'aurait pas été plus périlleuse si l'attaque de Maunoury avait été retardée iusqu'à ce que von Kluck se fût engagé plus avant dans la vallée de i'Ourcq. Un récent article de la « Gazette de Francfort » a posé la question de savoir s'il eût été possible à l'année belge, dès les derniers jours du mois d'août 1914, de déloger au moins provisoirement les Allemands de Bruxelles. Dans le « XX6 Siècle » du mardi 12 septembre nous avons reproduit cet article, Cjui a. paru dans la « Frankfurter Zeitung » du 22 août 191G. Fin août 191,4. le corps d'occupation allemande était si minime, d'après le journaliste boche, que le général-majoi von Luetvvitz mt marcher dans la ville, pendant tout un jour, les mêmes troupes, passant et repassant plusieurs fois au même endroit, à la façon des figurants du cortège de la Juive. Toujours d'après le journaliste boc'ae. une soi lie énergique de l'armée belge, établie à 40 kilomètres de Bru-■ selles, aurait forcé les Allemands à. évacuer la capitale Pendant plusieurs jours, . les fonctionnaires civils allemands se tin-. rent prêts à partir pour Liège au premier signal... Intéressant aveu, qui constitue un docu. ment de premier ordre oour l'étude de la j campagne" de l'armée beL.ce. Ce n'est pas à I nous qu'il appartient, surtout en et nio-. ment, de discuter le problème de l'utilisation de nos forces militaires pendant la première partie de 1a, guerre. Outre que tous les matériaux ne sont nas encore réunis. le temps n'est évidemment pas propi-! ce à de pareils débats. Tout ce' que peut j faire 1a. presse, c'est de signaler à l'atten-' tion des personnes compétentes les matériaux susceptibles d'être employés à une pareille étude, au fur et à mesure qu'ils paraissent au jour. . I Quel était l'effectif des troupes allemandes qui occupaient Bruxelles dans les derniers iours du mois d'août et jusqu'à la fin de septembre 1914 ? Peut-être n'y furent-elles en petit nombre oue pendant quel-1 mies jours. Peut-être l'occasion offerte à l'armée belge, si nous eu croyohs la « Gazette de Francfort » de délivrer la capi-t'ale àu moins provisoirement, fut-elle trop fugitive pour que l'armée belge put en pro-| j filer sans grand risque. Peut-être encore • l'Allemand de la •■ Frànkfurtor Zeitung » e'xagère-t-il après coup dans le dessein de grandir le général von Luetwjtz et d'abaisser le commandement de .l'armée belge. Encore une fois,' il nous est impossible de faire entre ces diverses suppositions un : choix judicieux, i Même incertitude, même impossibilité de ! se prononcer en ce cpii concerne les ore-jmières opérations de la. campagne. Quel I était l'effectif des corps allemands qui voulurent enlever Liège de vive force ? Eût-il ( poss-iblé à lias cîlHï divisions d'armée, \ concentrées rapidement à proximité de la position de Liège, de. les anéantir, de.pour-,.suivre leurs rjebris jusaue sur- le territoire i allemand avec l'espoir d'obliger l'ennemi à reculer ses points de concentra,lion ? De !bon« csnri's l'ont soutenu : d'autres l'ont i contesté. Ici encore, les éléments nous i manquent du moins è l'heure présente. Ces discussions'nécessaires se prôelûiront à leur heur®. 11 'faut souhaiter mi'elles „•.. < i:A„ .-i o-i'Snd iour, librement, sans réticence ni rwission. Les chef* d" l'année be'ige de demain y trouveront matière à s'Instruire. Et la préparation de la prochaine guerre en sera singulièrement aidée ' F- N- ~ 1 nBini>ifsxii!]B)>Eninf«gi<ii9' L'AGONIE DE L'AFRIQUE ALLEMANDS te M ipitai b îÉia Du chemin de ter belge roule sur ies voies allemandes ('Communiqué du ministère des Colonies.) Les troupes belges avancent en plusieurs colonnes dans la direction de Tabora. Leur marche se pcrursuU normalement, en dépit des difficultés résultant de i'allongement démesuré des lignes de communications et de la résistance de l'ennemi. Les forces allemandes sont à présent divisées en deux groupements distincts sans liaison entre eux. Le premier' est opposé à l'armée du général Smuts qui le refoule-dans la direction de Mahengé. Le second, fait lace à l'armée du général Tombeur et couvre les approches de Tabora,, La brigade Molitor se dirige vers cette place par le nord. A la fin août elle a tourné les fortes positions que l'ennemi avait organisées dans la chaîne des monts Kahama, et contraint l'adversaire à les évacuer. Celui-ci s'est remis à battre en retraite vers Tabora. La brigade Ois en, oui se dirige vers te même objectif par l'ouest en suivant le chemin de fer central, a occupé de "''c force la station d'Ugaga et. se trouvait le Ie" septembre à une quarantaine de kilomètres de Tabora, où elle était vivement engagée avec ■ l'ennemi. Du matériel de chemin de fer a étc transporté à travers le lac Tanganyka de Lu-Ituga à Kigoma. Le 26 août, un premier train formé de matériel a roulé sur le chemin de fer central allemand. La réfection de ki voie dans la direction de Tabora est poussée activement. lï ni il lis Ils i-iii M tell il n'a pas seulement lance des proclamations... Le communiqué officiel du Grand-Quartier Général belge a annoncé que le 6 septembre un de nos hardis pilotes a survolé la ville de Bruxelles et y a jeté des proclamations.L' t< Echo Belge » a reçu de Belgique des nouvelles directes sur ce raid. On ne savai pas encore, à l'heure où ces renseignements ont été »ra'-ismis, qu'il s'agissait d'un avion belge. C'était un monoplan, dit notre con-frère. Il a été vigoureusement .canonné par les Boches, mais'il n'a pas été touché. U volait è une très grande hauteur, puis tout à coup il s'est abaissé très rapidement, comme pour faire croire qu'il avait été atteint. Arrivé à une faible hauteur, il a jeté des proclamations, puis il a repris de la, hauteur et a disparu. Mais comme il avait, laissé_à nos compatriotes le message de l'armée belge, il a voulu aussi réserver un souvenir pour les Boches : quelques bombes rrui, adroitement lancées sur un hangar à Zeppelins, y ont causé de graves dommages. -","7 ; rjj. IA" i»' :J?_: x&rj Awte "S*1* «Sto S"*» ,rv^* " " L.A GUERRE AU CONGO 1 Avec nos suidais victorieux dans l'Afrique allemande UNE VISITE AUX POSITIONS GORQDISES ' t il#» l'envnvé (spécial du « XXe Siècle » » m (i) On voit le fort de Kisenji et le. fort du Nengo, la première d'une série de dix, or-or^aûisations défensives qui couronnaient ia, chaîne du Kama. Ils sont hérissés de che- ■ vaux de frise entourés de redoutes ex de lunettes, protégé par des tranchées qui coupent de grands V les flancs abrupts ue la montagne. Par un sentier de chèvre, la voie d'accès qui est baitue par des abris de mitrailleuses, nous grimpont ia-naut, traversant sur des planches mal assurées ■ des tranchées de communication profondes de deux mètres et plus, creusées à meut.-la lave ou la roche, défendues par de iv rangées de fils de fer barbelés réunies entre elles en X. Il y a une douzaine m ! blockhaus formant les ouvrages avances i;des deux positions principales. Leur établissement a été fait judicieusement. Avantage a été tiré d'une crête ou d'un mame-' 'ion. Le terrain a, été mis à. profil. Ici ce ! ne sont aue des fascines. Là, c'est dans la couche'd?. terre qui couvre la montagne ' nar endroits, que le réduit a. été aménage ! et on l'a couvert de gros madriers sou-1 [tenant un toit épais, de tôles ondulees et de grasses tranches de gazon. F lus foin, 1 c'est dans la roche même que l'on a creuse 1 profondément au prix rte miels effor-.s . ei les quelques hommes de garnison, la, nn-i i trailieuss qui battait Kisenii et lcis_ appio-I ch-r? des forts devaient s'v trouver a ! abri, i l/-s quelques gommes de garnison, la -nn-1 ; 'railleuse qui battait Kisenji et les appro- j (lj Voir le XXe Siècle des 9 et 10 sep-| téaybro. cshes des forts, devaient s'y trouver à l'abri des projectiles ele notre aitiilesrie de campa gne auui it qu'ils auraient pu d'être dans une coupole blindée d'un fort bétonne, l'out autour, des lils de fer barbeiés, des trous de loup au fond desquels se hérissent, des bambous taillés en pointe... Les forts mémos constituent, sur un plan, plus étendu, l'application des mômes moyie&is de défais*», employés par aîternatives où cuncurr-on-înent, juxtaposés et compliqués. Posés au haut de mon: ;gaes. presepv. n pic. de toutes parts, ils constituaient de*s aires d'aigle dtf-licilernetit accessibles en temps normal,pour ainsi dire imprenables de vive force, avec les moyens d'attaque dont nous disposons en Afrique. Tout ce que nous avons vu, dans les tranchées et dans les redoutes, confirme la retraite précipitée. 11 y a des tables et des chaises abandonnées! des lits et des armoires, un établi d'armurier avec son étau et les fusils auxquels il travaillait-, des rouleaux de fil de fer barbelé, des modèles d'obus et de shraipnells de notre artillerie, des bouteilles vides en quantité considérable, une forge de campagne, des malles (vides, d'ailleurs), des lampes dont les verres ont été brisés, et, par terre, pêle-mêle, des archives, des lettres, des livres auxquels l'on a mis le feu, mais dont les flammes se sont étehtes et qui foraient des monceaux de paperasses carbonisées et réduites le plus souvent en bouillie par le? pluies torrentielles qui accompagnent les orages quotidiens. D' droite et de gauche, d-es ecriteaux semblables à celui de M. von Stcsch. L'un porte cette inscription mélancolique:

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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