Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 04 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7659c6t01n/
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•m attTVKK. — Série nouvelle. — N# 204 Le numéro ; 10 Centimes (5 CfiSwi'lMIîS AP rit ONT) Vendredi 4 Juin 1915 rédaction * administration il ih ts8Is la Emirs» — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : FERMD HEDRAT Toutes tes communications concert anl ta rédaction Jouent être adresse«t sS^'jTUe de la Uow&e,Le Havre• LOWDQN OFFJCE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Quotidien b>elae paraissant su Havre ABONNEMENTS Francra 2 fr. 50 par mois. x» 7 fr. 50 par tHmaatr© ors France.. 3 fr. » par mois. « .. 9 fr. i» par trimoatr» Angleterre...- 2 8h.6d. par mois. » »... 7sh. 6 d. par trlmostr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paqe* O fr. 40 la ligne PetJtesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, lo, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LAllemagne RESPONSABLE DE La GUERRE UNE PREUVE DE PLUS A son retour de l'Afrique du Sud, M. le députe Vandeperre nous avait fait part de {ails lor 1 intéressants qu'il avait appris là-bas et où II avait trouvé une nouvelle preuve de la préméditation allemande. Nous lut avons demandé de raconter ces laits (t nos lecteurs qu'Us intéresseront certainement autant que nous : En, médecine, il est rare qu'un seul médicament suffise. Généralement il en faut plusieurs Qui se complètent. Il on est de même quand il s'agit de prou-Mer urne vérité. L'Allemagne a envahi la Belgique. C'est elle qui a violé notre neutralité. Cela suffit pour la condamner. L ar-tjiunemt étaàjt sâ décisif que 1 Allemagne piaitla couipable par la bouche de son chan-oelior lorsqu'il proclama devant le Parlement que l'empire commettait une faute contre la justice en attaquant Ici Delg-'que. C'est net. . , La vérité n'est pîu<s si simple quand il s'agit die fixer la responsabilité de la guerre. Toius les grands pays d'Europe, par unie cou/rse effrénée aux armements, se préparaient <x la guerre. Quel est donc le pays qui a dféclanché la barbarie ? Au cours de ma mission en Afrique du SmcL, WEb nouvel argument vint s'ajouter à eaux que j'avais cueillis dans les documents officiels, pour me convaincre que l'Allemagne vouait la guerre et la vouilaiit à une date fixée. Il est trop précieux pour le tenir caché. Je le tire des faits et gestes des Allemands en Afrique du Sud pour provoquer la révolution boer. *** C'est le i août que l'armée allemande envahit la Belgique. Or, le 3 août, le commandant F. G. A. "VVolmaràns, de l'armée de l'Union Sud-Africaine, était au oourant de ce qui devait arriver. Ce 3 août il avertit ses amis que « sous peu ils recevraient des ordres de s€ perdre à un meeting à Treurfontein. Le peuple se réunirait et le dra-peau (Vierltleur] aux cfuatr-ô couleurs (de l'Etat indépendant du Transvaal) serait hissé. Quand on lui demanda : » Et ajprès ? » Wolmarane répondit : » De là nous irons tx la frontière aitoinande (l'Urition Sud-Alri-oalue est limitée au nord-ouest par la colonie aïlemandle) pour des munitions. » De ceila nous pouvons conclure que l'Ai feunagne avait pris ses mesures de guerre •pour la date fixée, tenait /prêtes des munitûoîiô pour les Boers à la frontière d< sa colonie et avait mis au courant de le situation des Boers Sud-Africains. Plusieurs d'entre eux proclamaient avoir été en corn -munication régulière avec le Sud-Oues ■gjermiairajqjue longtemps avant le 4 août 1914 Des agents secrets de l'Allemagne se mi renl. d'autre part, immédiatement à l'ceu vre.'Eux aussi connaissaient donc les inten irons allemandes. Le lieutenant-colonel Maritz, comman dant les forces de l'Union dans le distnic mord-ouest de la province du Cap, donc sua la frontière allemande, montra ses corres pondance© avec les Allemands & quelques officiels dfe l'Union, correspondances dalan die la première semaine du mois d'août. De puis longtemps il rêvait de pouvoir proclamer l'indépendance du Transvaal grâce £ rfinitervenlion allemande. Lui-même prit lf parole à Keymoes le 12 octobre et dôclarf que depuis dieux années et demie il était er pourparlers avec les Allemands à. ce sujet Au surplus, Andries Kampher déclara dans un fermie, le 7 août, que Maritz n< voudrait pas se battre contre les Allemands puisqu'il existait depuis longtemps, entn lui et lots Allemands, un accord. Joubert, uin intime de Maritz, accomplit au mois de juillet 1914, une mission mysté rieuse dans l'Etat libre d'Orange (provins de l'Union Sud-Africaine). Il retourna dan; lia colonie allemande au commencement di ma:s d'août. Espérons qne la commission spéciale in s fcLtuée par le Parlement sud-africain, dan< te but de faire la lumière au sujet des intri gues altomandie®, saura préciser le but d< oertite mission. J. A. L. Van der Merwe déclara sous ser ment, le 24 octobre 1914, que Maritz leu: avait parlé h eux soldats, le 13 septembre de l'accord intervenu entre luâ et l'Aile > magne, que le lieutenant Botes l'avait in formé personnellement que Maritz avait tra vaiil-lé dans ce but durant les six mois pré Oédmts, ot que le sergent-instructeur lu avait parlé lo lendemain dans le mém< sens. Le texte de cet aecord est parfa'temen oonjniu. Ma fh eu reusem en t, le texte publié dans un document officiel sud-africain ni iporte pas de date. «Quoique les- téinoigna^es rappelés pluî haut, parmi lesquels celui de l'auteur mêm •fîtii traita avec rAllema.gne, prouvent qu l'accord est daté avant l»e 4 août, ce qui im {porte seud, il serait intéressante lvstoriaue nient narîant, de connaître cette date. Eli ne peut que corroborer mon argument tir idea événements de l'Afrique du Snd ai sujet de la responsabilité allemande. D. A. VAN DE PERRE. député. D. A. VAN DE PERRE. député. Les sous-marins allemands se ravitailleraient en Espagne ? Nous lisons dans le « Matin » do Paris : « La « Post », journal germanophile d< Zurich, annonce quo les Allemands auraien étaibii dans un port de Galice, en Espagne ■une base de ravitaillement pour leurs sous marins, L'Allemagne aurait en outre d< i nombreux agents a la Corogne, à Villagar \ cia ot à. Ponte-Vecha, eo qui leur permet A trait do s'approvisionner par le moyen d< | vapeurs en haute mer. On a trouvé dIus d< ' 500 récipients à benrine flottant dans le: ■eaux de Galice, qui avaient été jetés à l£ mer après avoir servi au ravitaillement de; navires Allemands. Une fois de plus se trouvent ainsi conflr rnés les renseignements donnés par le « Ma tin ii sur le rft'e f'e la contrebande esp«gnol< dans le ravitaillement des sous-marins aile roands. » Une nouvelle détaite allemande au Congo belge Pu 5aMs:ga idvigu AVEC 50 HOMMES, UN SERGENT NOIÎl TIENT TÊTE A 260 SOLDATS COMMANDÉS PAU 16 ALLEMANDS ET ARMÉS D'UN CANON El' DE TUOIS MITRAILLEUSES 1 Les Allemands avaient préparé la guerre en Afrique comme à Kiao-Tchéou, comme en Europe. Mais de ce côté aussi, ils avaient compté sans leurs hôtes ! Comme à Liège, comme sur l'Yser, comme partout à travers la Belgique, ils rencontrèrent, sur la route d'Afrique, ces sacrés petits Belges 1 Voici qu'ils viennent de subir une nouvelle défaite sur le Kivu. Depuis l'ouverture des hostilités, ils ont vainement, à cinq reprises su^fp^sive-; '"n-té des attaques sur le Tanganyka ; chaque fois, ils ont été repoussés en éprouvait, ne fortes pertes ; dans les deux combats qu'ils avaient livrés sur le Kivu. leur défaite fut complète. Une troisième bataille a eu lieu, — nous en avons dit brièvement quelques mots le mois dernier, — au Mont-I-lehu. Le rapport officiel et détaillé vient d'en parvenir au ministre des colonies ; il atteste . non seulement la brillante tenue de soldats . noirs, la vaillance de nos officiers, mais ; aussi le sens guerrier, l'esprit tactique tout • à fait surprenant de nos sous-officiers de : couleur. LE RAPPORT DU SERGENT BUNZA Qu'on en juge tout d'abord par ce début du rapport présenté à son chef, le lieutenant Boulouffe, par le premier sergent noir Bun-za, à la suite de l'action : « Dans la nuit du 1er au 2 mars, je fus averti par mon Service de renseignements qu'une forte colonne allemande, campée à environ cinq kilomètres de la redoute, se disposait k attaquer celle-ci au lever du jour. ; Ayant déjà eu plusieurs fois des renseigne-; ments similaires sans qu'une atlaque se pro-| duislt, je m'abstins d'avertir le comman-| dant.Mais, néanmoins, ù six heures, je vois, ' en effet, des forces ennemies se déplsver: le ' long de la frontière, la gauche renforcée d'une mitràilieuse, s'appuyant à la borne 21; ■ la droite, également forte d'une mitrailleuse, » occupant une petite crête à 700 mètres envi- - ron de la redoute. » Au début, les Allemands se contentent de nous observer, tout en se dissimulant. - Do temps en temps, mes hommes lirent un ' coup do feu sur une tête qui se moAW. Vers sept heures, un mouvement ennemi se des-! sine vers la gauche. Craignant d'être cerné, i je sors avec mes hommes et me porte dans s cette direction pour m'opposer ù la tactique - allemande. t ii A ce moment, quelques hommes se détar chent de la ligne ennemie, afin de me livrer - combat. Mon sergent Buta-Mabe, qui, de la - redoute, peut observer tous les mouvements, - prend quinze hommes et marche résolument sur l'agresseur. Sur ces entrefaites, j'ap- - prends l'arrivée sur les lieux du premier t sergent Ebi, avec huit hommes. Lo premier - sergent, qui était de garde au petit poste de - l'eau, s'est immédiatement porté à mon se-> cours, dès qu'il a entendu les premiers t coups de feu. Par un seniier détourné, le - premier sergent a approché du monticule - sans être vu des Allemands qui l'occupent, i Je fais aussitôt sonner « En avant . »et ma i ligne, ainsi composée de trois sections, se i porte à l'attaque des positions allemandes. 1 J'ai toujours conservé vingt-cinq hommes . dans la redoute, pour me garder sur 1 arriè-, re. Nous forçons l'ennemi à battre en retrai- 2 te ; la section du sergent Ebi tue un soldat , allemand et trouve sur le monticule deux e caisses d'accessoires de mitrailleuses que l'ennemi, dans sa précipitation de se reti-, rer, a oublié. L'ennemi va s'installer alors . sur une seconde position préparée à l'arriè- 3 re, appuyant sa gauche à la montagne, sur 3 le sommet de laquelle il a placé une mitrail-j leuse. Il était à ce moment dix heures environ... » Nous avons cru intéressant de donner cet 3 extrait du rapport d'un sergent noir, pour . montrer le calme réfléchi, le sang-fïoid ét 3 l'esprit tactique aussi des sergents noirs formés par nos officiers. n LES ALLEMANDS EN DÉROUTE 1 Tandis que la bataille se trouvait ainsi en-. gagée, les coups de feu étaient entendus à la redoute de Benié et le commandant Pauwels envoyait aussitôt deux détachements, l'un 1 de quarante hommes, sous les ordres de IV „ gent militaire Goderie ; l'autre de trente-cinq hommes, commandé par le sous-officier Re-( nauit, le lieutenant Boulouffe étant chargé s de la direction des opérations. Le premier ' détachement prenait la route du nord, l'autre se dirigeait vers le sud ; ce dernier ayant , pour but d'opérer sur le liane ennemi ou de p contrarier sa retraite éventuelle. Vers onze heures, le premier sergent Bun-' za, voyant arriver un détachement de vingt hommes commandés par le premier sergent ' Kamdolo, et constatant que le détachement , Renault débouchait de la plaine, reprenait 5* l'offensive ! L'ennemi, craignant d'être cerné, abandonnait sa position ; aussitôt, le lieutenant Boulouffe faisait prendre ù ses hommes une offensive vigoureuse et les Allemands, surpris de tous côtés, se reti-~ raient en un désordre fou vers des positions successives, où s'arrêtaient, un instant, leurs mitrailleuses qui tiraient quelques cartouches, puis se retiraient précipitam- 2 ment sur une position nouvelle. r Cela, jusqu'au moment où le lieutenant Boulouffe, jugeant ses forces insuffisantes, estima qu'il ne pouvait pousser plus loin sur le territoire de l'ennemi. Gelui-ci était com-e plètement en déroute et ne répondait plus à . la fusillade de nos troupes. ' Ijp. combat, qui s'était déroulé presqu'en-' tièrement sous la pluie, prit fin h trois heu-^ res de l'après-midi; il avait duré plus de huit . heures. - LE BILAN DU COMBAT — LA VAILLANCE DE NOS TROUPES NOIRES s Nous n'eûmes, au cours de cette bataille, a pendant laquelle le premier sergent Kon-s dolo n'avait pas craint d'escalader, avec ses hommes, une montagne où les ennemis '- avaient une mitrailleuse, qu'un seul soldat i- noir blessé ft la cuisse. Les pertes de l'enne-e mi étaient sérieuses ; deux boys prix aux Allemands apprirent au lieutenant Boulouffe que les forces do l'ennemi étaient de 10 & M u -*w Si m i' -V.-» & c.—■' Européens, dont deux commandants et un | | médecin, soixante anciens soldats et deux I cents recrues, avec un matériel de trois mitrailleuses et un canon ! La furia de nos vaillants soldats noirs mit tout cela en déroute. Outre les accessoires de mitrailleuses. les Allemands avaient abandonné sur le terrain toutes sortes d'objets : bottines, gourdes, pelles, pioches. Ils comptaient huit morts, trois blancs grièvement blessés et de nombreux soldats noirs blessés. > Sur chacune des positions qu'avait occu-[. pées l'ennemi, on ramassa de nombreuses , cartouches abandonnées dans la fuite, des ' ceintures entières de munitions, etc. Le commissaire général Henry, commandant supérieur des troupes du Kivu, fait un juste éloge de la conduite de nos troupes. 11 signale l'admirable attitude du pre-■e mier sergent Bunza qui, non seulement tint , pendant deux heures la petite redoute qu'il [ occupait avec 50 hommes, mais passait avec décision à l'offensive oontre 16 Euro-s péens, trois mitrailleuses, un canon et 260 e soldats ennemis I II fait aussi un non moins :i juste okKj; dlu s-ous-officier Renault qui, a ayant reçu, l'ordre dé prendre l'offensive, sut. einliralner ses hommes à l'assaut des t milirai'lleu'ses et déloger celles-ci des fortes i- positions qu'elles occupaient. e Ajoutons que. le lendemain diu combat, e un détachement ennemi revint vers le Mont s Hehu, dans le but, semble-t-il, de retrouver t les objets abandonnés. Un seul déplove-î, ment, effectué par le lieutenant Bolstad, s suffit à lie mettre en fuite. Du côté de Cha-h.afi, un détachement allemand tenta une i démonstration ; le lieutenant Jadlot envoya e vers lui deux patrouilles qui prirent l'offen-s sdve et le mirent en fuite. s iîMAMMMBracMBlÉ fl'fflcim As Paris En comité secreti, l'Académie d'agriculture a entendu mercredi un rapport qud l'intéresse au plus haut point. Il s'agit d'une élection à faire dons la section hors cadre de ses associés étrangers, où une place est actuellement vacante. S. M. George V, roi d'Angleterre et empereur des Indes, es tle dernier associé qu'elle ait élu dams cette section, et le candidat qu'eMe voudrait, cette fois, acclamer, est S. M. Albert Ier, roi des Belles. Cete élection sensation elle aura lieu très prochainement, assure le Fiqaro, auquel rrous- empnimions cette nou v'clle. LES FAITSDU JOUR ■ ' ■ 1 j a. jl. jl jl a v-» a t : Ouvrant les travaux de la Chambre prussienne, le président a prononcé un dis-' cours f/wi a été surtout consacré à vitupérer contre l'Italie. Fait intéressant à noter, 1 le président n'a pas craint de prononcer ! cette phrase : «Si — ce qu'à Dieu ne plaise ! .. nos ennemis et avec eux l'Italie devaient ' sortir vainqueurs de la guerre, même alors . et peut-être surtout alors le roupie italien connaîtra l-a valeur réelle de la « récompense d'e Judas » qu'il a reçue de ses alliés actuels, pour sa trahison, sous [orme de promesses vides. » Il paraît aue celte hypothèse a soulevé les protestations des députés. Il n'est pas moins intéressant de Ventendre émetlrr, dans une 3 cérémonie solennelle, par l'un des cheis de la politique allemande. g wv*n VXA/* Le gouvernement italien vient de /aire une première réponse aux r cloches de déloyauté du gouvernement autrichien. c Parlant, au Capitoie, à une réunion solennelle dm Comité romain de Vorganisation 3 civile pendant la guerre, M. Salandra. _ qu'accompagnait M. Sonnino, a lu une dépêche adressée le 25 juillet. 1914 par le i_ marquis de San Giuliano au duc d'Avarna, . disant que l'Italie n'étant pas obligée de suivre l'Autriche, elle appliquerait les t clauses défensives et conservatrices de la r Triple-Alliance. - MM. Salandra et Sonnino ont été iort ac-s clamés. lA/Wl/WV» Nous avons signalé hier la situation lamentable du Mexique. Le gouvernement de Washington annonce que le président Wil-" son a averti les chels mexicains que la si-q tualion actuelle ne peut s'éterniser. Il désire l'inauguration à Mexico d'un gouvernement avec lequel les puissances " pourront traiter. A défaut de la constitution , de ce Gouvernement, les Etats-Unis aoise-f ront, dit la note officielle. aux moyens à \ employer pour secourir le peuple mexicain et sauver le. Mexique de la ruine. t MVllVWI Comme nous le disions hier, l'Alle- u magne tente Cn ce moment, à l'égard de la t Roumanie et de la Bulgarie, le jeu où elle it a échoué auprès de l'Italie. [ Une dépêche de Berne à la Mornin^ Post t annonce que le ministère autrichien a tenu une réunion, à laquelle assistaient des re- 3 présentants de Berlin, pour discuter les s demandes roumaines. On croit, aioule celle J dépêche, que les demandes de la Roumanie i- seront refusées et que les relations entre les s deux Etats deviendront tendues. t, A Bucarest, le parti conservateur a refusé s sa confiance à son leader M. Marghiloman t- à cause de son attitude germanophile el a choisi comme chef provisoire M. Lahovary, t partisan décidé de l'intervention roumaine '» aux côtés de la Triple-Entente et de l'Italie. r A Sofia, on s'attend à ce que le gouver- - nement réclame de la Turquie la restitu-k tion de la frontière qui fut assignée à la Bulgarie par la Conférence de Londres. On l" prévoit aussi que ces négociations n'abouti-: ront pas et que leur échec amènera la Bul-lt garie, elle aussi, aux côtés de la Triple-Entente. Déjà, la légation de Bulgarie à Constantinople a, d'après une dépêche de E Sofia à la presse anglaise, invité les étudiants bulgares à rentrer dans leur pays. I/VWWVV» i- On ne sait encore rien de la réponse des s Etats-Unis nu gouvernement allemand. Les s dtypiches de Washington se bornent d répé- it 1er qu'elle sera brève, mais ferme, el que si - le gouvernement allemand persiste à mécon-Ç naître les principes fondamentaux du droit f- international, les Etats-Unis rompront avec G lui toutes relouions diplomatiques'. NOS HEROS « . L'ARM E BELGE FAIT DE GRANDIOSES FUNÉRAILLES A TROIS OFFICIERS t TOM1ÎÉS AU CHAMP D HONNEUR. Do notre envoyé spécial au front : ' L'armée belge a fait de grandioses funérailles à trois de ses officiers, le capitaine - Van Kgi'oo, les lieutenants Van Camp et Do Baisieux, tombés glorieusement au cours des combats qui se sont déroulés la semaine dernière au nord de Dixmude. : L'église où avait lieu le service était trop petite pour contenir les nombreux militaires qui s'y pressaient. [T Le major X... prononça sur la. tombe de ces braves un discours émouvant : s i, « Mon général, s » Messieurs, s ii En l'absence de mon colonel, retenu aux t tranchées, j'ai le pénible devoir d'adresser, : au nom du régiment, un dernier adieu à nos ' , regrettés camarades Van Egroo et De Bai-f sieux, tués à Dixmude dans la soirée du 26 mai, au cours d'une contre-attaque. » Van Egroo, ancien cadet, sorti de l'Ecole " militaire, a\-ait été assigné en 1905 au 3' régiment de chasseurs à pied, où avait servi son père en qualité de commandant. Peu après, il partait pour le Congo, où il rendit de grands services que Sa Majesté le roi tint à reconnaître en lui décernant 1 Etoile do service. Rentré en Belgique, il prend le commandement d'une compagnie. Dans ses n nouvelles fonctions, il déploya beaucoup U d'activité, de dévouement et chercha en toutes circonstances à développer dans sa eom-pagniel'esprit du devoir et du sacrifice.Sa façon intelligente de conduire son unité lui "valut, il y a quelques semaines à peine, sa nomination au grade de capitaine. Le 26 mai, Van Egroo était de service aux Iran-1- chées lorsqu'une attaque allemand se pro-:i- duisit sur notre tête-de-pont de Dixmudfe. Il reçut l'ordre de contre-attaquer l'ennemi cl c- de reprendre les tranchées perdues. Sans s, hésitation, il franchit l'Yser pour exécuter e. l'ordre reçu, et c'est sous une pluie de pro-e- jecliles de tous calibres, sous un feu intense le de mitrailleuses et de fusils, qu'il chercha ît à entraîner sa compagnie en la portant ré-st solument è l'attaque. C'est au moment où, lo sabre haut, il enlevait sa compagnie à ^s l'assaut, que j'ai eu la grande douleur de el >-.;r tomber le brave Van iîsjroo, franné d'une baile en plein front, à l'instant mémo où il venait d'atteindre la tranchée qu'il de- - vait reprendre. \ » Inclipons-nous avec respect devant sa < dépouille et disons-lui crue son nom restera V gravé dans notre mémoire à tous comme celte d'un brave et d'un officier de grand courage. Puisse ce témoignage de la bra-re voure de notre regretté camarade atténuer S- quelque peu le chagrin de sa famille, a nul é- nous présentons nos condoléances émues et r, sympathiques. er » Et. quant à toi, mon brave De Baisieux, ; ! que j'ai eu sous mes ordres comme élève nt d'abord, comme sous-officier ensuite, j'a-rs vais pu deviner tontes les qualités d'éner-;n gic, de volonté et de bravoure que cachait n- ton air calme, ou alités qui, loin de s'amoin-'}s drir sous l'uniforme de sous-lieutenant, se le sont., au contraire, montrées si brillantes qu'elles t'avaient valu, il y a huit jours ;'i es peine, la croiy de chevalier de l'nvdrp d" 'a i,. Couronne. C'est au cours du même combat le du ?li. où tu fis preuve de vaillance dans la ie contre-attaque et où a^rès avoir réoccupé les tranchées perdues, tu t'opposais à un retour offensif d'un adversaire déloyal, aue tu fus atteint d'une balle à l'œil qui entraîna ta re mort Conscient du devoir accompli, tu peux ,è- reposer en paix A côté du capitaine Van Egroo. Tu es mort bravement, face a l'enne-o- 'ni. Nous garderons de toi le souvenir d'un m jeune sous-lieutenant, aimable, courageux, a. que ta mort ne pouvait effrayer et qui, sans us hésitation, a versé son sang pour son pays. le " Puissent les soldats du régiment se sou-n, venir longtemps de quelle noble façon vous <jp, êtes morts tous deux et s'inspirer de votre es courage pour remplir leur devoir envers le la roi, envers le pays I » Qu'il me soit permis, avant de vous quit-x. ter, de saluer, au nom du régiment, la dénouille de notre camarade, le sous-lieutenant Van Camp, de l'artillerie, mort aussi au champ d'honneur. Je salue bien bas ce n- brave et je tiens à le remercier de l'aide pré-de cieuse que son arme nous a apportée au il- cours du combat du 26. Engagés dans la mê-st- me action, vous reposerez" tous trois côte à côte dans la tombe. Ce sera pour nous tous m une dernière leçon, montrant mieux mie es tout la nécessité indispensable do l'union m des armes pour obtenir ia victoire. ;e- Van Camp, De Baisieux, Van Egroo, ii adieu. Reposez on paix l n in Le lieutenant-colonel X... rendit aussi témoignage aux vaillants disparus. Parlant du capitaine Van Egroo, il dit : i; 11 vient de trouver la plus belle mort le- qu'un soldat puisse concevoir. Certes, nous la le pleurons sincèrement ; mais nous l'admi-tic rons encore davantage, et un légitime sentiment de fierté nous a saisi quand nous avons >st appris qu'il avait péri en présentant, dans flu un moment critique, sa poitrine aux balles "e- d'un ennemi entreprenant, entraînant ses es hommes à une contre-attaque qui a ajouté lie encore à la gloire de notre chère armée. lie » Puisse cet hommage si mérité contri-es huer k rendre moins amère la douleur des membres de sa famille et de ses nombreux sé amis, devant lamielle je m'incline avec un an affectueux respect. a » Tu ne seras plus k nos côtés, mou cher ■y, capitaine, lorsque, demain, nous reprenne drons possession de notre chère patrie. ia. Mais, a ce moment, chacun de nous se rap-•r- pellera la part pour laquelle tu as contribué \u. k la victoire finale, et le souvenir de ta belle la conduite se dressera plus vivement que ja-jn mais devant nos yeux. li. » Ainsi sera réalisé ton vœu le plus ar-|(j_ dent. » le- à _ on annonce la mort du poète Louis Tiorcelim, décédé à Paramé. !u- — Un journal anglais annonce que Mr; Asquith va travailler comme ouvrière da.if une usine où l'on fabrique des obus et des 'es fusées. fi — O"1 mande do Rome que M. Giolilt ^ est tombé malado. m- — Des manifestations neutralistes et in oit terveuliemn'istes ont provoqué ft Madrid du iec sanglantes oollisions. La police a dû char gcr. A PRZEMYSL &DANS LES ALPES \ —— Jeudi midi. Nous avouons voir moins clair aujourd'hui que les jours précédents dans les phases complexes de la grande bataille du San. Celle-ci, comme on voudra bien se le rappeler, se déroulait sur quatre secteurs distincts. Au nord de Jaroslaw, les Russes dé ' bojehant des forêts, avaient balayé, vers 3 Sieniawa, la rive droite du Sian et" fait ie î passer oelle-ci, baïonnette dans les reins, aux troupes a.ustro-allemandes qui s'y 1 étaient aventurées. Au sud de Jaroslaw, 3 l'ennemi tentait, mais vainement, par un dlioposjï'tiiif d'attaque orienté vers le nord-est > de rompre le front russe. Un autre disposi tif, orienté celui-ci vers le sud-est, s'en pre nait à la ligne septentrionale des forte avancés de Przemysl ; enfin, au sud-est, de la forteresse, les values d'assaut austro-allemandes venaient battre la ligne dont k Hussakow est le centre. Ces deux dermes , mouvements menaçaient directement Mo"-s cisa, nœud des lignes de communications - reliant Przemysl à Lemberg et tendaient v. 6 l'investissement de la place. Où en est-on aujourd'hui ? Les communi e qués des Austro-Allemands (1er juin) clian-Ie tent presejue victoire avec leur emphase i coutumière. Ils donnent à entendre qu'ils 1 auraient pris trois des forts du nord-ou-^st t de Przemysl et ils en donnent les numéros : i ce seraient les forts 10, 11 et 12. Mais pré e cisément, le communiqué russe (2 juin) îit 3 que l'attaque menée par l'ennemi contre a îs ligne des fortins numérotés 7 à 11 a été re-p poussée avec des pertes immenses, i- Au front d'Italie, la poussée ies avir;i-i- gardes stratégiques continue ot les échos i- des Alpes s'éveillent au bruit du can a, i comme il y a 56 ans. Le mois de juin 1859 i fut. — on s'en souvient, — le mois ctes ^r m 6 des victoires de la guerre .de libératna - le 4 juin 1859, — l'anniversaiîe. s'en célèbre > donc aujourd'hui, — l'année française, 1 grâce à la bravoure stoïque de Mac-Mahon, ^1 remportait la victoire de Magenta, qui « u s vrnit aux armées coalisées de Napoléon 111 ,r et de Victor-Emmanuel II, les portes de Mi-H lan; le 24 juin, à Solférino, près du ' i, 3 e Garde, sur les bords fleuris duquel. .iuj"> -r-^ d'hui comme alors, les bataillons 'U i-ms - défilaient en chantant, l'armée de François-Joseph succombait sous le désastre décisif. & Ce rappel de1 magnifiques souvenirs doit être pour l'enthousiaste armée de Cadorna é le plus merveilleux stimulant d'énergie. Pau! Crokaert. it-'aui uroKaerr. ' L'Offensive italienne LA MARCHE EN AVANT Rome, 3 juin. — Officiel. — Les Italiens ont avancé dans la vallée de Giudicariœ. Sur la frontière du Frioul, ils ont occupé ? solidement les monts Negro. De violentes i contre-attaques ennemies ont été repoussées.i —o— COMBATS D'ARTILLERÎE AU FRONT ORIENTAL i Londres, 2 juin. — On mande de Chiasso J au Daily Mail que, sur le front oriental, l'ai'uLie-rie italienne bombarde la position ■ autrichienne de Mal'borghetto, qui com-i mande l'importante jonction de chemins de » fer de Tarvis et la route de Vfllasco a Kla- gen.'furt, dans les Alpes cantiques. Un violent duel d'artillerie a lieu entre ■ des canons italiens installés à Caporetto et 3 ia forteresse autrichienne de Tolmino (sur ! l'Isonzo). : l-a ville de Gradisca, sur l'Isonzo, est entièrement évacuée par les habitants. Elle se trouve sous le feu des canons autrichens de Monte-San-Michele, derrière la ville, et r sous celuâ des canons italiens. 1 Crorizia, la clef de la position autrichienne qui protège Trieste, souffre beaucoup du ' feu de l'art-llerie italienne. Un des forts de Gairrizia a été détruit. r A l'extrême sud de la ligne, dans la dirac-î tiion de Monfalcone, près de l'Adriatique, \ rim.fanterre italienne attaque. C'est la qua-' trié me ligne d'offensive, ce qui rappelle la stratéigie de Napoléon dans le même pays. LA FLOTTE ITALIENNE DANS L'ARGHIPEL BALMATE Rome 2 juin. (Officiel). — Une force navale italienne a détruit les nouvelles installations sémaphoriques et radiotélégra-' phiques rétablies à. l'île Lissa, après le s bombardement de novembre, par la flotte " française. Nous détruisîmes également une " station de vedettes au nord de l'île de Cur-^ zola. I II! OÏÉil USB a ** LA SITUATION EST STATI0NNAIRE r v Pelrograd, 3. juin. — Officiel. — DANS '■ LA IIEIIION DE CIIAVLI, nous nous sorn-; mes emparés d'une redoute à l'Est du village de Travliany. 0 Sun LE FriONT DE LA NAREW ET SUR L" LA RIVE GAUCHE DE LA V1STULE, nous avons repoussé avec succès les attaques. EN GALICIE, entre la Vislule el Przemysl, depuis le 31 mai, nous avons réalisé ~ des succès importants. Sur la rive gauche is du San, notamment, nous avons enlevé à la baïonnette plusieurs villages. Sur la rive droite de ce même, fleuve, nous avons pris ,, les points d'appui de l'ennemi et le village de KalniUoubé. Nous avons fait 1,300 soldats et 22 officiers prisonniers. En outre, nous avons pris ti huit mil railleuses. —o— ?" PETROGRAB EST OPTIMISTE te r- Peirograd, 2 juov. — L'Invalide russe, organe du ministère de la guerre, écrit les événements de Galicie se sont déroulés à motre complet avantage ; nous avons arrêté la tentative de l'ennemi d'enfoncer no-^ tre front sur le San ; nous avons arrêté s. avec vigueur une autre tentative pour en-J fonoer notre ligne dans une direction opposée, entre Przemysl et le Dniester ; partout nous avons m s l'adversaire dans une position dangereuse. Malgré son énorme déploiement d'artillerie lourde, l'ennemi n'a pas pu se frayer le passage désiré et il risqua même un n- moment d'être étroitement enveloppé par P" notre progression de Sieninva à Jaioslaw. ?" Enveloppé alors de tous côtés, il aurait été forcé de déposer les armes.. Jamais manœu-rs vre ne fut plus riche en perspectives récon-0 fortantes que celle opérée dans la direction '?• Simiav-a-Jaroslaw, la plus importante alors pour mener à bien toute opération contra "1 Cracovie. lr' Notre situation est bonne, car nous altar quons partout. 51 f LES COMBATS EN GALI3IE ORIENTALE *ts <1® Un commun'qué officiel du 2 juin dit : _ '°" Sur le front au delà du I) n : es ter, I ' enn emi, ''t composé surtout d'Allemands, a lancé ses ■ 'S réserves dans 1c combat engagé dans la région ta. plus voisine du Strij. combal dont ns on ne peut pas encore constater le résultat >- Sur la rivière Svi-tza, nos troupes ont poursuivi leur succès. Sur ce point, le nom-ii bre des prisonniers enregstrés du 28 an in- 30 mai et envoyés* à l'arrière s'élève t .30 10,422 soldats et 238 officiers. ils >st LE GENERAL PRITVITZ BLESSÉ s : ET PRISONNIER ré lit Petrograd, 2 min. — Les journaux des 'a bords de la Baltique rapportent qïu'une pare- trouille russe a fait prisonnier le géméra1 allemand Pritvitz, commandant de ta p'.ace ■i- de Lilbau, qui parcourait la Comiamde eii os automobile, avec de nombreux officiera. 1-1 a, plupart de ceux-ci ont été tués ; les autre* S59 ont été envoyés prisonniers à Mitau. m Le giinéral Pritvitz est bl'essé à la tête. i™ EN ARMÉNIE m, — n L AVANCE RUSSE 'ji' Petrograd, 3 juin. — Officiel. — Dana t " direction de la côte, nous avons bombardé efficacement les retranchements turcs. ^ Nous avons détruit des abris dans la ré-[Jf gion db Van. Nous poursuivons l'ennemi. na Les Allêsiaads salèîssi • leurs cassas Isards ds la côte bslgo D'après des nouvelles qui nous viennent de source sûre, les Allemands auraient en ces derniers jours retiré de la côte belge les gros canons qu'ils y avaient installé. S'agit-il de mesures en vue de préparation Bde la retraite, dont on parte beaucoup dans les journaux hollandais, ou bien est-ce dans le but d'envoyer ces pi èces vers le front italien ? Un prochain avenir nous te dira. ; Blllllll illll 50 vvO° ;î: Communiqué officiel français le Paris, 3 juin, 14 h. 45. re DANS LA REGION AU NORD D'ARRAS, et la lutte d'artillerie s'est poursuivie ^ridant rr la nuit. Quelques actions d'infanterie très violentes se sont déroulées à l'Est de Notre-n- Dame-de-Loretle, où les positions n'ont pas le été modifiées d'e part ni d'autre, el dans la is région du Labyrinthe, où nous avons réa-et Usé quelques progrès. Le nombre total des prisonniers faits depuis le 31 mai dans le ie iLabyrinthe est de huit cents, dont neuf lu officiers et une cinquantaine de sous-offi-le ciers. Nous y avons également pris deux . mitrailleuses. c- SUR LE RESTE DU FRONT, rien n'a été e, signalé. a- ... ■ -»o« ga LES AVIATEURS ALLIÉS A ZEEBRUGGE Amsterdam, 3 juin. — Le « TeAegr i n f i> reçoit de Bruges la nouvelle que quatr.o aviateurs alliés ont bombardé la station électrique et la gare de Zoebrugge dans la f" nuit du 31 mai. f® :iû« te le LES OPERATIONS RUSSES r- Petrograd, 3 juin (officiel). — Przemysl a été bombardée par l'artillerie lourde de ~ l'ennemi. Celui-ci a porté ses efforts contre les forts 10 et 11. Nous avons fait, près du fort 7, 200 prisonniers et nous nous sommes emparés de huit mitrailleuses. Le combat continue entre Tysmenitza et Stryi. Sur la riva droite de la Bysritza. noua mus sommes emparés d'une partie dos positions de l'ennemi.Nous avons fait 450 pri-ÏS sonniers. il "°" POLITESSE IMMERITÉE 'R ,is New-York, 3 juin. — Lo correspondant do l'« Associated Press » annonce que l'Angle-5 terre, la France et la Russie ont assuré les l„ Etats-Unis qu'ils donneront un sanf-conduit ^ à M. Dernburg pour son retour en AJlema- ve S110- ■is IlOtt 'je REGRETS TARDIFS '■is Londres, 3 juin. — On mande rte La Ilayo au « Daily Mail » que dans la note tra 's-mise aujourd'hui aux Etats-Unis, le ministre des affaires étrangères allemand exprime ses regrets du torpillage du c< Ciulfliglu n e, et aioute que les armateurs seront dédom-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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