Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 16 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn12028/
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21e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 216 Le numéro : 10 Centimes (5 CBwl'iMlSS AU FRONT) "Mercredi 16 Juin 1915 rédaction & administration ÎSiit raD de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havren* 14.05 Biresiew : FERHÀND 11IURÂÏ Tontes les communications ooncerr.ant ia rédaction doivent être adressées £> 8"', rue de la Bourse, Le Havre. LQNDON OFFICE: 21 ,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 pan trimestre Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. * .... 7 sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ S'ac/resser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* pagex O fr. 40 la ligne Petltesannonces4* page : 0fr.30Ja ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouotldleo fc&eiae paraissent au Havre L'independenc de la Hollande menacee par IAllemagna m SISS02P.S LU Ml E BAVIÈRE S. M. le roi de Bavière en personne a pris la peine de continuer les informations publiées dans le « XX0 Sièclo » du 12 juin, touchant i'appôtit conquérant manifesté par les officiers allemands, dès leur arrivée en Belgique, à l'endroit de la Hollande. Nous avons déjà signalé le discours où ce haut personnage déclarait que 1 Allemagne conquerra par cette guerre V « embouchure du Rhin », c'est-à-dire au moins une province hollandaise. Nous avons dit également que cette déclaration avait provoqué en Hollande une émotion aussi vive que légitime. Tout grisé qu'il est par les victoires éphémères de ses armées en Galicie, le gouvernement, allemand n'a pas tardé à comprendre l'étendue, Ténor mité et le péril de cet accès de franchise royale et bavaroise. La plupart des grands journaux allemands ont supprimé la phrase Compromettante de la relation qu'ils ont fMte du discours royal. Non contente de cette conspiration du silence opérée volontairement par ces » chillons de papier j Complaisants, la chancellerie de Bénin e ordonné à lagencg Wolli de substituer t cette phrase périlleuse, dans les télégrammes adressés aux journaux qui s'abreuvenl à sa source, un texte édulcoré et insignifiant.S. M. bavaroise avait dit : « nous recevrons enfin une sortie directe du Rhin sui la mer n. L'agence Woilf lui lait simplement exiprimer l'espoir Que l'Allemagne du Sua et V Allemagne occidentale recevront dei communications plus favorables avec le Malheureusement pour le roi de Bavière *t le gouvernement allemand, ce qui est écri' lot écrit. Les « Munchener Neueste Nachri ÏHen », feuille munichoise, ont reproduit dans leur numéro du 8 juin, le texte authentique du discours royal. Ce texte n a é« l'objet d'aucun démenti. Reproduisons-le pour 1a deuxième fois ; il en vaut la peine : « Lorsqu'à la déclaration de guerre de la Rus ttiz suivait celle de ta France, ot lorsqu enfin Ict Anglais nous assaillaient, je me disais : je mer réjouis parce que nous pourrons enfui régler noî comptes avoc nos ennemis et parce que nous re cevrons enfin une sortie directe du Rhin sur le mer . Dix mois ont passé, lieaucoup de sang pre cieux a ooulé. L1 ne doit pas avoir été versé er vain I Une plus grande puissance de 1 empire allemand, un O'argissoment au delà de ses lron tiôres aillant que c'est nécessaire, afin que nom soyons assurés dans l'avenir contre des atta qu'es, cala doit ôiie le fruit de cette guerre. » La feuille munichoise imprimait en tête «S* ce programme audacieux : « L'EMBOU GHURE ALLEMANDE DU RHIN ». Donc, nulle équivoque possible. Le roi de Bavière û bel et bien fait assavoir aux Hollandais qiio l'Allemagne victorieuse est décidée t annexer 'à l'Empire les provinces hiollan daises traversées par le Rhin. Rien de plu* conforme, d'ailleurs, aux ambitions et au? convoitises séculaires des tribus germani ques : nous l'avons démontré en résumai! le fameux mémoire Banning. UN INTERESSANT ARTICLE d'UN ANCifcN iViliM&lRE HOLLANDAIS La nation hollandaise, devant ce péri mortel, reatera-t-eiie sourde et aveugjie Y 1 faut noter que le uisuours du roi de uavion ne saurait eire consiueré comme une bou tade personnelle. 11 a eié prononcé, en en et devant le ministre responsable a qui il aval été préalablement soumis. Parmi les .per sonnahtés hollandaises qui se préoccupen des conséquences qu auraient pour leur pay. la victoire de l'Allemagne et la conquête d< la Belgique, il laut citer en premier lieu M le major Golijn, ancien ministre de la guerr< du royaume dos Pays-Bas, qui a publié dans le u Stemmer des Tijds » l'article ci-desous reproduit dans le « Nieuwe Rolterdamsche Courant » du 8 juin : << Bien que la HoMande souhaite reste] spectatrice de la lutte, le résultat final de la guerre est néanmoins d'un grand intéré pour nous, paroe qu'on peut très aisémen s'imaginer une situation dans laquelle les pourparlers de paix pourraient nous con duire à une période encore plus dangereuse que l'état de guerre. » Si l'Allemagne, par exemple, triomphai sur toute la ligne et gardait .la Belgique alors, je crains que notre position devienm i extrêmement difficile. Si Anvers est au: mains des Allemands, cela peut conduire ei tout premier lieu à des changements im portants d'ordre économique. Mais, en ou ire, ANVERS VILLE ALLEMANDE AMÈN1 CERTAINEMENT, APRÈS QUELQUE; ANNÉES, LA QUESTION DE L'ESCAUT A L'AVANT-PLAN. » L'Escaut comme frontière, c'est le moin que noue ayons à attendre. ET IL N'ES PAS INVRAISEMBLABLE QUE NAISS1 LE DÉSIR D'AVOIR LES DEUX RIVES D1 L'ESCAUT, d'où la conservation par nou de Zuid-Beveland et de Walcheren est eo jeu, » Ces questions né seront pas mises im médiatemeàit à l'ordre du jour lors des né gociations en vue de la paix, mais elles s'a Jouteront à la longue aux discussions. » Si, au contraire, les alliés l'emportenl do telle façon que la paix peut être imposé h fAllemagne, je crains les mômes difficu tés, mais immédiatement lors des négocia tiens du traité de paix. Je ne m'étonne rais pas que les alliés avanceraient les mé mes exigences. Chez les Belges, môme che nos hôtes belges, on entend souvent dir sans détour : » Nous recevrons naturelle ment la Flandre zélandaise, lors de la cor clusion de la paix. » » Ce « naturellement », nous ne le con prenons évidemment pas aussi » naturelle ment », et.l'on peut Être certain que celi qui veut avoir quelque chose de ce qui nou appartient pourra venir nous le prendre peu nous importe qui convoite notre terri loire, peu nous importe aussi l'épe>que à la quelle celte convoitise voudra se réaliser m Si les deux distinctions uue nous avon faites plus haut sont exactes, il en résulta qu'une victoire allemande par suife de la ejuelle la Belgique reste aux mains des Aile mands, ou une victoire des alliés, qui le mettrait en état de modifier la carte d< l'Europe, ne seraient pas dans l'intérêt de Hollandais. » Aussi, nos vœux ne peuvent aller ni l'une ni à l'autre de ces deux éventualités mais nous nous plaisons à reconnaître qu ce qui serait le mieux pour nous, c'est qu la guerre se termine de telle façon que 1 Belgique recouvre son indépendance, PAU CE QUE L'INDÉPENDANCE DE LA BEI GIQUE EST UNE QUESTION D'INTÉRË' POUR LA HOLLANLE, mais sans que pou cela les parties soient en état de nuire à u tiers. » Pour le moment, j'ai l'impression qu cela se produira ainsi. Mais les événemcnl peuvent aussi prendre une autre tournuri et alors, en fin de compte, la question pei se poser pour la Hollande s'il n'est pas û toute nécessité pour elle, dans l'intérêt de 1 patrie, de faire encore entendre sa voi avant la paix, puisqu'il pourrait être tre tard pour elle d'intervenir lors de la paix. Nous avons tenu à reproduire textuell1 ment cet article du major Colijn, bien qu' prête aux Belges et aux Alliés, à l'endroit e: la Hollande, des sentiments purement im; binaires. Aucun Belge ne rêve de faire vi< lenee, après la victoire, à nos voisins c' Nord. Il en^est qui regrettent la mutilatio de 1839 et qui espèrent pour leur pays de frontières plus naturelles et plus sûres.Noi n'en connaissons pas qui voudraient paye cet avantage d'une injustice faite aux Ile landais. Des conventions de bon voisina^ pourraient d'ailleurs donner à notre paj toutes les sûretés désirables. L'intérêt de l'article de M. Colijn est ai leurs. M. Colijn voit clairement le terme f-tal du chemin où s'est engagée l'Allemagn De même que l'Allemagne tend d'un mouv ment irrésistible, depuis 1815, à conquér notre rive droite de la Meuse, de môme el tendrait, victorieuse dans la présente gue re, à annexer le Rhin hollandais. Rien < , plus évident, rien de plus inéluctable. L'a: nexion que M. Colijn redoute à juste tit; est aussi fatale que la desoente des fleuv< vers la mer. Souhaitons que l'opinion hollandaise ! rende à cette évidence. Elle peut encore ! sauver en contribuant au salut de la Bek que. Placée en face d'un problème identiqu ; l'Italie a trouvé dans son génie la soluté libératrice, celle qui accorde le droit ave son intérêt. Fasse le Ciel qu'un tel exemp n'ait pas été donné en vain. —o— S. M. LE ROI DE BAVIÈRE « ttEMQr TRÉE » PAR LA et GAZETTE DE I RANl FORT ». La » Gazette de Francfort » s'est tout e suite rendu compte des embarras que discours du roi de Bavière allait créer à l'A lemagne. Sa mauvaise humeur s'est tradui par un article dont le « Matin » de Paris (; du 14 juin), nous apporte la traduction. Ir possible de dire à Sa Majesté, en terni* plus précis, qu'elle a fait ce qu'on appel une gaffe : > « Que les communications de l'Allemagne c • oidentale avec la mer soient prises en consid , ration et que la chose soit discalée dans ses ra ports avec 1 issue de la guerre, nous le vouloi bien. Mai9 iil faut alors que ce qui est permis ai rois le soit aussi au peuple. Il est juste qu'c donne aussi la parole a ceux qui ne considère pas l'affaire aussi simple et aussi facile que pense le roi Louis. » De deux choses l'une : discussion libre, o si on ne la veut pas, même réserve imposée tous. Nous ne doutons pas Je moins du mon que l'Allemagne sorte victorieuse de la lutt« on ne voit pourtant pas encore en quel lieu guerre prendra fin. On ne peuit pas non pJ prévoir toutes tes circonstances favorables < défavorablies qui donneront à la paix future ; > physionomie spéciale. » Un nouvel ennemi vient de se lever cont L nous. Certes, nous ne voulons pas en exagér 1 la puissance, mais il ne faudrait pas cependa, ; la tenir pour zéro. D'ailleurs, il serait i.mpr - dent de nous al tacher trop à certaines idées < ( politique d'amateurs, si séduisantes qu'elles pu: l sent être. Nous ouvrir un chemin vers la m* cela est beau ; mais là n'est pas le principal, l ce chemin n'est encore qu'un simple sentier < comparaison de la grande route sur laquelle d< > se mouvoir l'avenir de l'Allemagne. » [ Malheureusement pour les Allemands J qui il est resté une lueur de bon sens et q J s'effraient pour leur pays d'un dêchaîn ment d'ambitions et d'appétits bien prop 1 à soulever l'univers entier contre l'Allem gne, un roi est un roi et un journal un jou nal. Le roi de Bavière représente le po » voir allemand ; le journafl est l'instrume: ! de quelques manœuvriers qui se sont doni : pour tiâche d'endormir les méfiances di t neutres menacés dans Jleur indépendant : par l'impérialisme allemand... : F. N. I nos martyrs" 1 VOU—— : Nous avons reproduit hier le texte d'i i avis allemand annonçant l'exécution à Li - ge de huit « espions ». Une dépêche de source allemande doni : de cette exécution l'explication suivante : ? « Depuis le commencement de la guerr les ennemis de l'Allemagne employaient i certain nombre d'espions. ? Les autorités allemandes découvrire: , dernièrement un complot dont le siège éto j! à Maestriclit : dix-sept espions furent arr \ tés en Belgique et il tut prouvé qu'ils cor 3 muni qu aient à Maestricht des informatioi 1 concernant les mouvements dos tçoupes si les voies ferrées de la Belgique. La cour martiale a condamné onze d'e tre eux à la mort et six aux travaux fo cés. Le 8 iuin, huit condamnés ont été exéc l tés ; les trois autres ont demandé leur pa _ don ; la décision à leur égard n'a pas e core été prise. » Ces explications ne nous donnent aucui !- sûreté sur les garanties d'équité dont a i z être accompagné ce jugement. e Quoi qu'il en soit, ceux que l'Allemngi - traite en espions sont pour nous dos hér - et la patrie belge devra garder ù jamais souvenir de leur admirable dévouement. A l'exemple de l'ingénieur I.enoir et d - autres belges qui ont été fusillés, il y a qui i ques semaines à Gand. les vaillants q s viennent de tomber à Lié<je sous les bail : allemandes n'ont pas hésité à risquer le - vie pour aider à la libération de leur pay Hrmneur à eux ! Leur mémoire mérite . culte dont on entoure chez nous le souven s de nos soldais morts au champ dhonneii ' Un traître râmgmê 3 H ° H Latteur, dit Stij* Sireuveis, è félicité par la " Oazette de Cologne " e a '))0<( Cela devait arriver F M. François Latteur, dit Stijn Streuvels, r écrivain flamand dont le talent ne dépasse u pas l'originalité patoisante, élevé cependant au rang de grand écrivain national par e quelques thuriféraires et par quelques amis s bienveillants qui allèrent jusqu'à le cornpa-; rer à Tolstoï — M. François Latteur obtient [j enfin la récompense des services rendus au e gouvernement ennemi qui a fait massacrer a nos prêtres, nos ouvriers, nos paysans. x La « Gazette de Cologne » du 2 juin lui *p décerne une espèce de croix de fer. Expo-,, sons ce bijou. Aucune décoration n'a jamais mieux mérité le nom expressif de « cra-chat ...» - 11 L'article est intitulé : « Un témoin fla-0 manel en faveur de la civilité dos soldats al' l_ îemands ! » Voici le texte : n « Aux nombreuses et viles calomnies ix >g. charge de l'aimée allemande, on peut oppo-,, ser les témoignages non suspects de quel-T ques témoins oculaires honnêtes qui, quoi-î_ qu'appartenant à une nation ennemie, ne se re sont pas laissé tourner la tête par de men-congères histoires d'horreurs, mais n'en croient que leurs propres observations L'écrivain flamand Stijn Streuvels est de j. ops fidèles serviteurs de la vérité. On connaît peu en Allemagne ses caractéristiques gl histoires rurales, grâce auxquelles il s'est •j! acquis grand renom parmi ses concitoyens et en Hollande. Il vit dans sa maison Dros-r_ seines! à Tieghem, près de Courtrai, au le milieu do la population flamande, dont U 1_ écrit la langue bonhomme et savoureuse, n ,e il déorit en des contes singulièrement alti ^ rants et véridiques les actes, les pensées et les sentiments de ces simples et naïfs pay ;e sans et ouvriers qui ont conservé, loin de 'e l'activité du monde, leur nature qui parait l_ souvent enfantine. Maintenant eux et lui a ont été surpris soudainement par la guer-^ re. Streuvels a tenu un journal et il vient ^ d'en publier les trois premiers volumes, con-[e tenant ses notations d'août, septembre et octobre, sous le titre « In Oorlog-stijd », à Amsterdam. Il ne rapporte que ce qu'il a vu et ce qu'il a vécu : simplement, uniment, calmement, ingénument. Ge qu'il reproduit par ouï-dire est expressément indiqué. Il > s'est informé <le visu de ce qui se passait hors de son village et ce qu'il raconte restera de valeur comme source d'histoire en taie quelle on peut avoir confiance. Une person-le nalité puissante, de cœur large et consciente 1- d'elle-même s'exprime, sans haine et sans le parti-pris. Il ne se laisse pas emporter par i» les oourants sauvages de chauvinisme qui i- ont passé sur son pays. Il raconte calmais ment, sans se donner de l'importance, e • le qu'il a observé et ce qui lui est arrivé, au jour le jour. ... Les petits et les plus minimes événe-o ments sont consignés avec une fidélité pho tographique, sans exagération de n'importe quelle espèce, sans noircir et sans embellir. Ix II s'efforce de ne dire que la vérité. "J (Suit la traduction d'un extrait do son ™ journal daté du 18 octobre). tt Ainsi raconte Stijn Streuvels avec un u, calme objectif et une ingénuité surprenante. 4 I] parvient, manifestement sans difficulté, Je à être équitable à l'égard des ennemis de :: patrie, lit même, si l'on compare ce qu'il dit J® des Français, des Anglais, des Allemands )u et des Néerlandais, on doit dire comme son îa Titique Lapidoth dans le « Nieuwe Courant » que les seuls dont Streuvels parle re ivec uns véritable sympathie et que les er seuls qu'il admire, ce sont les Allemands. Lapidoth le lui reproche comme une cho se antipatriotique. Mais c'est encore poui e le moins une très grande question de «a-r" voir si ceux qui par leurs mensonges sans et mesure ont amené et amènent encore tant ■n de détresse dans le pavs servent mieux le >it oauvre peuple belge que celui qui tout au contraire, fait honneur à la simple vérité el j aide ainsi à préparer une entente, qui ne ^ peut manquer de se produire l'une ou l'autre g_ fois, de n'importe quelle façon, n re Donc, pour les Allemands de la u Gazette a- de Cologne ». M. François Latteur, dit Stijn r- Streuvels, est le. type achevé du « bon servi-u- teur du peuple belge ! » Le Roi, lé gouverne-it ment, les officiers et les soldats qui risquent lé 'eur vie pour arrêter les barbares sur l'Yser: îs les jeunes gens héroïques qui courent re-:e joindre l'armée tous les jours, en affrontant cent périls, servent mal leur pays. S'ils veulent des leçons de vrai patriotisme, qu'ils - s'adressent à M. François Latteur, dit Stijn Streuvels », Drosselnost. près de Tieghem ,'Courtrai). La « Gazette de Cologne » se chargera volontiers de faciliter les relations et d'obtenir la franchise de port !... m II n'v a qu'un mot pour qualifier l'action !.. de M. François Latteur : c'est le moi TRAHISON. Quant aux Allemands, ils don-le nent une fois de plus la mesure de leur génie barbare, étrange composé d'astuce, de etmdeur et de grossièreté, quand ils s'inui e' ginent que. dans les balances de l'histoire, les historiettes villageoises du soi-disa.nl Tolstoï de TLeghem peuvent faire contre-noids aux rapports de notre Commission (l'enquête, aux témoignages du hollandais Grondys, du suisse Fuglister, de l'américain 9" Poweli : & l'effroyable martyrologe dressé 18 oar le Cardinal Mercier, aux plaintes élo lr queutes de Mgr Heylen, au terrible réquisitoire de M. Emile Priim, à la déposition en-a" tin de tous les hommes sincères qui, ayant r" vu de leurs yeux les horreurs d'Aerscliot, d'Andenne, de Louvain, de Tamines, de Di-ll" nant, n'ont su retenir l'expression de leur r" colère. Que M. François Latteur continue a" de noter, s'il veut, dans son village, « les traits de bonhomie » des soldats allemand» le Le sang des villageois flamands assassinés >u parlera plus haut que sa littérature. Ce n'est pas nous ce sont les parents et les ami6 rie ie ces innocentes victimes qui demanderont us des comptes, après la guerre, à tous les trai-le très. 3S LA REPONSE DU PEUPLE FLAMAND !l- ui Nous avons déjà dit que nos amis et nos îs ennemis s'atasent étrangement en con-ir fondant le peuple flamand avec la demi-dou-s. zaine de u grœculi n qui le trahissent en prèle tendant le représenter. ir \ preuve un article d'un journal suisse r. ™rm:«nophile, la « Neue Zurcber Zeitung « [n* du 4-6-15) où un correspondant déclan :< avoir admiré, dans l'armée belge, l'unior parfaite qui existe entre les deux races, er dépit de la différence des tempéraments... Voilà la réponse du peuple flamand soui les armes aux quatre ou cinq gens de lettre: flamingants qui lèchent la botle éperonnéi de l'ennemi, du bourreau de leur patrie e reçoivent avec reconnaissance les compli ments prussiens, plus douloureux à ton homme digne de ce nom que les injures, le: ooups et la mort même i ■. lis cardinal Mereisr el, les ÂllBinasdî un NOUVEL INCIDENT A MALÎNES On annonce de Genève ejue l'agence Wolf publie cette dlépêche die Bruxelfie» : « Jeudii, devant la. porte de la vi'He d4 Malines, le cardinal Mercier a été imipl.iqu« dans une manifestation qui a entraîné un-légère alterca-lion avec la garde allemande Le cardinal, qui se proposait de se rendin à Bruxelles, était arrivé à pnedi, suivi di quelques centaines de personnes. Lorsqu': s'approcha de La sentinelle allemande celle-ci, conforxruéïnejnjt ajux prescriptions kii demanda ses papiers. D'autre part. U garde nie pouvait îaiiisser passer sains ai;tr< liorme de procès uirue <te!lie foule. Un de; ecclésiastiques qui accompagnaient le car dinal protesta contre l'attitude des soldai et contre le refoulement du nombreux pu blic. Le oardliiiiial et un petit nombre oe se< compagnons furent autorisés à passer. lier de la ville, De oa-rdimal prit place dans un voiture qjuii avait été envoyée à sa rencoi.tr de Bruxelles et continua sa route. Ce qu a provoqué cette manifestation en plein ruie, c'est le fait qu'à la sfuite d'une grèv «qud avait éclaté "dans les ateliers des tram ways et qui a pris fin depuis, Malines s: •trouvait encore sous le corjp d'une înterdic tion de circuler appliquée aux véhicules. Les faits dont on vient die Lire le récit S1 sont, en effet, passés à Malines le jeud 3 juâtn. Le cardinal Mercier voulut, ce jour là, se rendre à Bruxellles à. l'occasion d ia Fête-Dieu. Or la sortie de Matines étai interdite, non pas. comme le dit l'agenc Wolff, « à la suite d'une grève qu avait éclaté dans les ateliers des tram way>s n, mais parce que les ouvriers belge avaient refusé de reprendre le travail ; l'arsenal des chemins <Xe fer, ne voulant ; auicun prix réparer des wagons affectés ai transport des trouipes allemandes. Le cardinal' Mercier s'est vu applique les mesures 'prises contre toute 'a ) opula tion malinoise, mais ill a protesté avec au tant de force que de dignité contre la vie lence faite à ses concitoyens et à lui-même et son attitude oourageuse a imposé un fois de plus à lia force allemande. LESFA1JSDUJ0UP On n'a pas encore de renseignements sûrs sur le résultat ries élections qrccqur.s D'après des statistiques oilicielles. dun 314 collèges (il ?/ en a 3f6 en tout), les veni zeftstes obtenaient 152 sièges. les ministé rias MO ; 22 sièges revenaient, aux inMpen dants. C'est-à-dire qu'à s'en tenir à ces chi{ très, la situation demeurerait indécise. Selon d'autres statistiques, les ministè riels ne seraient que 120. En tout étal de cause, Athènes, VAttiqv4 la Béotie, la Crète, l'EfÀre, l'Achaie. VElide Mytilène, Chio, Samos, les Cyclades e d'autres provinces encore ont voté pour le candidats venizelistes. Le cabinet Gounaris recrute surtout de partisans en Macédoine. Le ministre de finances a été battu et la réélection des m, nistres de la marine et de l'instruction pi blique est incertaine. La Patris, orqane de M. Venizelos, di clare qu'en cas de victoire, l'ancien prés dent du conseil s'etforcera de regagner ' temps perdu par M. Gounaris. S'il y réussi, « il étudiera 'les conditions dans iesquell.e la Grèce doit envisager la crise européenne au double point de vue de sa sécurité et d l'accomplissement de ses aspirations natic nal es. » U n'est pas inutile de noter qu'il ne fat vas en conclure que la. Grèce se dispose modifier immédiatement l'orientation de s politique extérieure el à reprendre le pr< nramme de son illustre leader. Celui-ci n'r l-il vas déclaré lui-même que «i l'occusio était irrémédiablement perdue » ? Il est probable, au reste, que le pâle a binet Gounaris se maintiendra au pouvot jusqu'à la réunion de la nouvelle Chambre qui se produira vers le 20 juillet. A ce me ment seulement, il sera loisible au par wnizeliste ele reprendre le gouvernemen Que décidera-t-il alors ? Il s'inspirera, s an doute, des événements. Et nous ne pouvon vrévoir ce qui se passera d'ici-là. WWWVWVl On télégraphie de Washington au Time que le bruit a été confirmé offiçiellemer que les Etats-Unis, songent à une autî note en protestation « contre l'arbitraire d blocus anglais ». On ignore si cette protestation sera fait dans un avenir immédiat : il est vlus nu probable Que cette nouvelle note ne ser remise qu'après réception de la répons allemande. En attendant, dit le Times, la siluatio mérite toute Vattention des autorités ai glaises. UWVWVWVl M. Asquith a demandé, mardi, à la Chan bre eles communes. 250 millions de livre sterling de crédits supplémentaires nécc. saires pour la continuation de la guem durant l'année finissant le 31 mars ÏOlti, c qui, y compris les 250 millions déjà voté: fera 500 millions pour l'année financièi 1915-1916. rfVVWWVW Nous avons dit gue le ministre ele la mt rine de Hollande vient de proposer au Chambres un profet d'extension de la nu rine de guerre. On mettrait en chantier deu croiseurs et quatre sous-marins : la d. pense s'élèverait en chiffres ronds à en quante millions. Un crédit ultérieur sei demandé pour la construction de six aért planes. : 16 JUIN ; 1815 1915 t ,,0(C [ Les grands souvenirs de la Ca/mpagne dles Cent-Jours en Belgique s'évoquent, ces jours-ci, dans toute la clarté que leur prêtant l'éclat du centenaire et le feu d'es batailles.Seize juin 18(5 : Ligjny et Quatre-Bras. C'était alors la Lrlierre de mouvement dans toute sa dramatique prorh-ptitude. Que les temps sont changés ! L.e 15 juin, à. l'anibe, Napoléon entrait en Belgique ; le 1(5, i;l bat-1 tait les Prussiens et contenait les Anglais ; 1 le 18, toute sa fortune sombrait à Waterloo. Inséré® dans l'immense front de ba-baAMe d'aujourd'hui, que seraient les « épisodes » de Ligny et de Quatre-Bras ? Quelque chose d"ap,prochant les combats du [ saillant d'Ypres ou des Eparges, eu égard à l'-iniportaince des effectifs engagés et à l'étendue du champ de bataille. Et cepen-' dont c'était «die cela qu'était faite, en ce - temps, la grande guerre et que dépendait, le sort des empires. Pour noms, Belges, la commémoration - dies Quatre-Bras est illustre, car ce furent, i les Hollando-iBelges qui y jouèrent le pre- miner î-ôle. Pour maintenir la liaison entre ' Wellington et Bliicher, les Quatre-Bras de- • vaient coûte que coûte être occupés et tenu? 1 ferme. Or, qui vit cela d'un coup d'oeil et î l'exécuta avec aine opiniâtreté héroïque ? 5 Le général Perponcher et sa division : c'est-" à-diire les né très. Les petits fantassins belges, qui (^ouvrirent de leurs feux la • chaussée et 10 bois des Quatre-Bras, les J martiaux chevau-Légers belges qui, dans les 1 moissons dorées dm plateau, chargèrent 2 contre leurs anciens camarades du 27° clias-? seurs à cheval français, — vieux soldats et \ jeunes miliciens, — furent, ce jour-là, les dignes ancêtres de ceux de Liège, ele Ilae- 3 Ion, d'Anvers et die l'Yser. Ceux-là ouvrirent " les voies à la Idlbénaliion de la patrie comme 3 ceux-ci nous la rendront, cette patrie, plus beDle, plus forte, plus grande. " Paul Crokaert. i - " • 3 On ministre anolais à Ste-Adresse 1 ))U<I nemo—m Le ministre de la Guerre et les membres i du Gouvernement belge recevront aujour-i d'hui Lord Samuel, ministre des Postes i <T Angleterre. 1 Lord Samued so trouvait hier à Rouen où il était allé saluer les soldats belges, r irfi : L'oploi allemande à l'égard s Se [a Baip La question des conditions de la paix est en Allemagne, plus que dans tout autre ' pays belligérant, une question brûlante. Bien qu'il soit interdit d'y toucher, la presse, malgré elle, y revient à chaxjue instant. La censure se montre au surplus • d'une indulgence toute particulière à l'é-? gard des opinions exprimées en faveur des ' agrandissements territoriaux. C'est dans " ce sens d'ailleurs que se sont prononcés " les représentants des principaux partis po-" litiques au cours de récents débats au Rcichstag. Ces débats ont permis de constater combien l'opinion allemande était unanime, — si l'on excepte un certain nombre de socialistes ot de radicaux, — pour . se prononcer énergiquement en faveur de l'annexion de tout ou partie des territoires s occupés actuellement par l'armée allemande.J Les commentaires de la presse n'ont fait que confirmer et illustrer cette constata-~ tion. C'est ainsi que le « Tag », le grand organe libéral, a publié à cet égard un article très caractéristique, de Richard Calwer, ci-devant se>eial-démocrate, comme ^ dit le « Vorwaerts » (7 juin 1915). « Si l'Allemagne garde la supériorité «J dans cette guerre — ainsi s'exprime ce ci-I devant sociale-démocrate — elle doit s'a-s-e surer autant que possible, dans l'intérêt de 1- la paix de l'Europe et dans l'intérêt de l'avenir de l'Allemagne, contre le retour l d'une semblable agression systématique. r) ment préméditée; elle doit surtout prendre a des précautions contre l'Angleterre et con-1- tre la Russie. Il ne faut pas, pour créer - cette sécurité., exclure des agrandissements n territoriaux dans certaines circonstances, et ce serait se tromper profondément que, - partant de principes théoriques, faux, ainsi r que le font les socialistes, de tenir la pejffte -, ouverte à une nouvelle guerre contre l'Al->- ernagne. Un parti qui se trouve en partie i encore dans les nuages et dans « le royau- ne des coucous » (im Wolken-Kuckusheim) s jeut seul désirer cela. N HEUREUSEMENT, IL EST PERMIS D'ESPERER QU'ON ROMPRA BIENTOT \USSI AVEC CETTE ANTIQUE CONCEPTION, AU SEIN DE LA SOCIALE-DEMO-£■ ORATIE. Car il n'est pas dans l'intérêt des ouvriers allemands qu'une paix survienne ' qui laisse tout comme avant. Le bien des ' ouvriers exige au contraire une paix qui oorte en elle 1a. garantie ejue la possibilité e' 3ra enlevée aux ennemis de l'Allemagne e d'en venir de suite aux mains de nouveau a avec• nous. Pour cela il est nécessaire que (' nous prenions contre l'Angleterre et la Russie des précautions qui font prévoir, fl 'ans certaines circonstances, des agran-dissements territoriaux. » Se tournant ensuite déelaigneusement vers les socialistes orthodoxes qui persistent à rester partisans du droit, pour eha-que nation, de disposer librement d'elle-même, Richard Calwer leur demande : (( Où est-il donc écrit que chaque nation, chaque petite nation, a droit à sa propre e indépenelance politique ? Qu'est-ce donc cela pour une politiejue de clocher de vil-lage ? » Voilà assurément des paroles qui feront comprendre aux Belges — encore (pie leur nom ne soit pas prononcé — quels sonti-ments animent l'immense majorité de l'opi-x ni on allemande à l'égard de leur pays. F. V. L. x {_ <«> — Un marchand de cuir anglais, "econnu a coupable devoir cherché à vendre du cuir à l'ennemi, vient d'être condamné à une amende de 12,500 francs». Ceux qui craignent la verite • »o« Nous avons dit que les autorités suisses venaient d'inquiéter à nouveau M. Fuglister à raison des conférences où ce citoyen suisse raconte les cuautés allemandes dont lui-même a été témoin à Louvain.. M. Fuglister, qui avait été arrêté à Berne, a été interrogé par ie préfet de Berne. A la fin de l'audience, ses clichés lui ont été ren-eïus ; après qu'il eût signé une déclaration reconnaissant avoir pris .connaissance de (l'arrêté gouvernemental portant l'interdiction de ses conférences. Au cours de l'interrogatoire qu'il a subi, M. Fuglister a déclaré que le gouvernement allemand lui avait offert d'acheter ses notes documents et clichés. Il a ajouté qu'il tenait à ia disposition des magistrats la preuve de cette olire. M. Fuglister a expressément autorisé les représentants de la presse à répéter cette déclaration. L'opinion suisse se montre fort émue de ce nouvel acte d'arbitraire et la « Gazette de Lausanne » proteste contre cette atteinte portée en même temps à la liberté d'un citoyen suisse et aux droits de la vérité. Les efforts faits directement ou indirectement par les Allemands pour étouffer la voix de ce témoin prouvent à qui voudrait la nier l'importance de son témoignage. Il faut ejue la vérité soit bien gênante pour qu'on tienne tant à la cacher aux neutres. LE CONTINGENT POUR 1915 C'est à partir de lundi prochain, 21 juin, que les diverses commissions itinérantes ae recrutement commenceront leurs opérations en France. Chaque commission ira siéger successivement dans tel ou tel chef-lieu, le président de chacune d'elles fixant la date. Les inscrits appelés à faire partie du contingent pour 1915, c'est-à-dire les Belges de 18 à 25 ans, auront à faire valoir éventuellement leurs motifs d'exemptions ; soit qu'ils aient été réformés antérieurement, soient qu'ils soient mariés — le serment sera déféré à ceux qui ne pourraient produire leur acte de mariage. Les autres passeront immédiatement à la visite des médecins : ceux déclarés aptes au service, seront, le jour même, diriges vers les camps d'instruction. A l'heure présente, le nombre des inscrits —■ chaque jour il arrive encore des paquets do listes — s'élèvo & pVua <io 1S.000 /Ujmxo-sant notablement les prévisions. A -la demande des autorités anglaises, le délai d'inscription pour les. Belges, étabhs en Angleterre et en âge de milice, a été prorogé jusqu'au 30 juin ■ » -< Jfstre historique |g la perte belge )10(( De tous côtés, nous recevons des lettres ele lecteurs et d'abonnés nous disant le vif intérêt que suscite partout l'historique de la campagne belge publié par le XXe Siècle. Des centres de réfugiés belges, comme du front, de l'arrière ou des camps d'instruction, on nous écrit quel réconfort apporte partout le. récit ele la campagne héroïque qui a valu à nos soldats l'admiration du monde entier. Nous sommes heureux ele pouvoir contribuer ainsi à rendre à notre armée un hommage qui témoigne que chez elle l'intelligence et les autres qualités sont à la hauteur ele là vaillance. A cet hommage, nous espérons pouvoir donner bientôt une forme plus durable. En attendant, nous continuerons à faire loul ce que nous pourrons pour faire apprécier par tous toute la valeur de nos troupes. DERNIERE HEURE Communiqué ofiicisl fraaçais Paris, 15 juin, 15 heures. Rien d'important à ajouter au communiqué d'hier soir. Une attaque dirigée contre les tranchées conquises par nous à QUENNEVIERE a été complètement repoussée. line pièce allemande à longue portée a lancé deux projectiles sur COMPIEGNE. Aucune victime, aucun dégât. LES ALLEMANDS ET LE G0MI7E D'ALJMENTATION BELGE Nous-avons annoncé hier, d'après un journal parisien, que les Allemands auraient mis le Comité National d'Alimentation Belge sous la dépendiance de la Croix-Houge dont ils ont, eux-mêmes, pris en mains la direction. Nous apprenons de source sûre <jue le Comité américain de ï.n'^res. qui 're, avec lo Comité national belge, le ravitaillement des provinces envahies-, n'a reçu aucune nouvelle de cette nature et que, d'autre part, la question de la mainmise allemande sur la Croix-Rouge n'est pas encore définitivement vidée, le gouvernement belge ayant énergiquement protesté aiu nom des conventions internationales qui protègent l'organisation des secours en temps da guerre. unii COMBAT DANS LA HER NOIRE Petrograd, 15 juin. — Au oours d'un combat naval contre le « Breslau », un torpilleui russe a été légèrement avarié. Quelques marins ont été blessés.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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