Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 10 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gh9b56f569/
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LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . . . . . . £r. 9.00 Six mois . . , .... 4.80 Trois mois . . . . . . 2-3» Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union poittla 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition if if if (6 h. soir) Edition 10 h. soir) Edition Jf (minuit) Téléphones 3B46 et 3689 Instar-are omnia in Otxristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne,. 0.4M Réclames (3* page), la ligne. 1.5(1 Faits divers corps . » 4.09 Faits divers fin. . . » S.OQ Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies , . « . » 2*00 , Los annonces sont reçus» au bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION ¥ ] Les socialistes et le s.u. I pur et simple j à!a ? Commission des XXXI i o^opfto' r Nouvelle lettre de M. Vandervelde l V , Bruxelles, le 7 mars 1914. c Monsieur le Directeur, a Vous persistez à tenir pour un fait solide- t ment, historiquement établi que a le S. U. pur et simple à 21 ans a été abandonné, en fait, à k la Commission des XXXI, par tous les repré- | sentants du Parti socialise ». Grand bien vous fasse. Mais personne ne vous croira. Au fond, vous ne le croyez pas vous-même et il m'est impossible de voir dans vos efforts pour établir que nous sommes prêts à accepter une formule transactionnelle, autre chose qu'une nouvelle preuve de vos sentiments t de conciliation. , n Aussi je ne vous reponds que pour rectifier , dans votre article l'affirmation suivante : ll « C'est le S. U. PUR ET SIMPLE à 21 ans, u nous dit M. Vandervelde, qui est au pro- £ gramme du parti socialiste. Donc la logique et la discipline commandaient aux représentants du parti socialiste à la commission des s< XXXI d'y défendre une proposition rédigée à e\ peu près en ces termes : » Les articles de la loi du 12 avril 1895 relatifs à l'électorat communal sont abrogés et remplacés par la disposition suivante : « Les 17 conseils communaux sont élus par les citoyens si âgés de 21 ans, domiciliés dans la commune n depuis un an. Chaque électeur ne dispose que d'une voix, s , > Or, cette proposition simple, nette, pré- « cise, ni M. Vandervelde, ni M. Destrée, ni M. Degreef ni aucun de leurs amis n'a jugé à propos de la formuler. » Vous vous trompez M. le « XXe Siècle ». Cette proposition a été formulée, par Jules Destrée. Elle a été défendue, et bien défendue par son auteur. Nous la voterons tous — même Degreef, quand son projet de R. I. aura été repoussé. Vous savez donc parfaitement ce que nous voulons. Mais ce que nous ne savons pas, M. le « XXe Siècle », c'est ce que vous voulez et à quelle formule vous songez pour donner la preuve des sentiments de conciliation qui vous c inspirent. Serait-il indiscret de vous demander, ~ à ce sujet ,un mot de réponse? Recevez, M. le « XX0 Siècle », l'expression de mes sentiments distingués. Emile VANDERVELDE. P. S. Je vous prie de vouloir-insérer cette lettre, à titre de droit de réponse, dans votre î prochain numéro. ' M. Vandervelde, on le voit, hausse le ton et court après l'esprit. N'importe. Il nous plaît de répondre gentiment à cet homme agacé. M. Destrée a «formulé » et défendu, à la commission des XXXI, une proposition de 'S. U. pur et simple? Allons donc! Le S. U. ] défendu par le député socialiste de Charleroi i est, nous l'avons dit. un iS. U. contrôlé, j éclairé, surveillé par des commissions spéciales ; un S. U. pourvu de tuteurs et muni ; de giarde-fous. Quand la proposition Destrée fut connue du public, plusieurs politiciens radicaux crièrent à la trahison. M. Maurice ' Lemonnier, notamment manifesta l'indignation la plus vive. Quoi ! Un député socialiste osait parier de limiter, par l'établissement d'une commission spéciale, la dictature des , échevins en général et de M. l'éohevin Le- ! monnier en particulier sur les régies milnici- ! pales !... Oe n'est donc pas seulement le \ «XX0 Siècle» qui n'a pas reconnu le Pur et Simple des meetings socialistes dans le S.U. habillé par M. Jules Destrée. " i Tous les membres socialistes de la commis- f 6ion des XXXI voteront la proposition Des- 1 trée? A la bonne heure. M. Maurice Lemon- 1 nier en fora une mafladie. Et ces messieurs 1 prouveront donc par leur vote, après l'avoir * prouvé par leurs discours, que ce S. U. pur et simple égalitaire, simple article pour réunions publiques, ils ne le jugent pas même ( digne d'être soumis au vote d'une commis- 1 sion composée de professeurs et d'hommes c j politiques. i M. Vandervelde veut savoir ce que nous voulons et à quelle formule nous songeons 1 r Cette curiosité nous flatte. Quel honneur r pour le «XX6 Siècle» d'être invité, par le c chef du parti socialiste, à participer aux tra- t vaux de la commission dos XXXI, à être en t quelque sorte le trente-deuxième membre de v cet aréopage ! Mais chacun son métier, fc M. Vandervelde, qui est acteur dans cette 0 piece,. n'a pas encore parlé. Et il voudrait t .que le «XXe Siècle», pur et simple spectateur, « prononçât un discours ! Ce n'est pas de jeu. f; T g Le <rXX° Siècle» a dit, dans son numéro du j> 3 mars notamment, tout ce qu'il avait à dire. La loi électorale communale de 1895 n'est pas q intangible à nos yeux. L'organisation com- ^ munale non plus. Si la commission des XXXI n •réussissait à réformer l'une et l'autre, sans s, livrer les contribuables à la merci des non- r contribuables, mais sans permettre aux censitaires d'administrer selon leur bon plaisir, p elle mériterait la reconnaissance de tous les J, bons citoyens. Au risque d'être lapidé par les D stratèges du «rJournal de Bruxelles», qui nous ^ accusaient, il y a quelques jours, d'avoir pro- ri troqué maladroitement la présente polémique, nous prenons la liberté de nous obs- , tmer là-dessus. S'il y a des hommes pour ll qui la loi électorale de 1895 a toutes les qua- £ utes lu chef-d'œuvre, jusques y compris la d ferennité, nous n'en sommes pas. Nous P avons dit ^ nous le répétons. Vous craignez que la revision et le S. U. pur et simple ne passent à travers la brèche P que nous laisserions ouvrir dans la loi com- P munale? Nous pas. La loi communale de 1895 s| a affaibli le vote plural en l'exagérant. Ce CJ Q est pas la premier© fois, d'ailleurs, qu'on jg avula conservation engendrer la moisissure, d Ue n'est pas affaiblir une place que de raser c< un rempart inutile et peut-être dangereux. Vl Quant au S. U. pur et simple, s'il est éta- n k® soc^is^es» à la commission des ti aaXI, l'ont abandonné dès les premières d Rencontres, pourquoi ne pas le dire "i La stra- d du «Journal de Bruxelles» dépasse Q ootre entendement. Quand M. Waxweiler eut exposé son système : second vote à M i nomme marié âgé de trente-cinçi ans; éligi- s? Diiite restreinte aux citoyens qui paient des et j&xes communales ou possèdent un diplôme q' ue capacité ; organisation lé,gale de la consul- ce ^won des électeurs et de l'administration ai es regies M. Vandervelde engagea ses pi dier ïeSi/ !a C0IPm^ssi0n des XXXI à étu- v( a»/ e2ïf?i ces intéressantes propositions, d< ceptibles d'aboutir à une transaction. D «nnfS me,?1kres de la commission, et qui ne m pas tous catholiques, nous ont confirmé p] IMWBHIIMflHMMjWlllilLI >- . .. le fait. M. Vandervelde aurait même été jusqu'à dire que les idées de M. Waxweiler pourraient servir de base aux discussions ultérieures. Quelle maladresse y a-t-il à constater ce fait et à en souligner l'intérêt? Le «Journal de Bruxelles» croit-il peut-être que les garanties proposées par M. Waxweiler sont suffisantes pour n#us? Non; elles ne le sont pas. Mais le principe qu'elles contiennent, et l'adhésion donnée à ce principe par les socialistes qui siègent à la commission des XXXI : voilà l'important à nos yeux. Nous sommes à cent lieues, parole d'honneur, de songer à chicaner ou à taquiner ces honorables «commissaires», ou de nous amuser à leurs dépens en les compromettant aux yeux de leur parti. M. le citoyen de Brouc-kère, auteur d'un article sur la. question dans le «Peuple» du 8 mars, croit pourtant que nous ne songeons qu'à cela. Il prouve ainsi, selon nous, qu'il ferait mieux de se tenir à l'écart de ce débat... BULLETIN POLITIQUE Dans la situation au Mexique, rien de très particulier à signaler. La bataille annoncée à Torréon n'a pas encore commencé. Mais, d'ailleurs, on apprend que cinq mille insurgés ont battu les fédéraux à AItdmira. Les fédéraux se sont retirés sur Tampico. Un croiseur anglais, un allemand et deux vaisseaux de guerre des Etats-Unis sont partis en toute hâte pour Tampico. — Les résultats des élections espagnoles ne sont pas .encore complètement connus, mais ce qu'on en connaît accuse un beau succès pour le gouvernement et un recul général des républicains au profit des partis monarchistes. On signale sur divers points de la péninsule des bagarres assez graves. ' 7 UN VIOLENT INCENDIE â 1xelies (Voir des détails pins loin) cârëme' » du Père Héausse à Saint=Jacques=sur=Co«deaberg »»î<o»j<t La philosophie moderne prépare la Foi Poursuivant le plan qu'il s'est tracé, le P. Hénusse a montré dimanche comment la philosophie en vogue actuellement constitue pour la Foi un terrain tout préparé. Et d'abord il rappelle qu'une des caractéristiques de notre temps est l'intérêt qu'on porte aux phénomènes de la croyance religieuse. Depuis près de deux siècles l'attitude de la Foi avait été couverte d'un mépris péremptoire... L'attitude des croyants était considérée comme l'attitude des impuissants ou des lâches, par ceux qui avaient secoué le joug de l'autorité. Et l'Eglise, élevant sa grande voix conciliaire, avait été obligée de proclamer qu'il n'y avait et ne pouvait avoir de conflit entre la Science et la Foi. Cette proclamation apaisa les croyants mais fut de nul effet sur les incrédules. Mais sous le souffle d'une philosophie nouvelle, un revirement s'opéra et les meilleurs esprits regardent aujourd'hui avéc intérêt et sympathie la croyance religieuse à laquelle plusieurs n'hésitent pas à rendre hommage. Qu'enseigne donc la philosophie nouvelle? L'idée maîtresse de cette philosophie est que la source de la connaissance n'est pas la seule intelligence de l'homme mais qu'elle est plus vaste et plus variée : qu'elle provient aussi du cœur, du sentiment et de l'instinct.Il y aurait pour saisir la vérité d'autres moyens que le raisonnement. Particulièrement quand il s'agit de vérités métaphysiques trop hautes, trop profondes, trop vastes, l'homme pour y atteindre devrait sortir des bornes de son intelligence : il n'aurait pas à espérer trouver cette vérité au bout d'un foid syllogisme, mais mettant en œuvre toutes les puissances de son être, intelligence, volonté, sentiment, instinct, vie, grâce à la collaboration active de toutes ses facultés coordonnées, il parviendrait à saisir la vérité qui serait ainsi enfantée par l'âme tout entière. # . Quoi qu'il faille en penser, il est certain que quand une pareille théorie de la connaissance se sera emparé*de toute une génération jeune, elle aura admirablement servi la cause de la Foi et amené cette génération sur le seuil du Temple. Car le problème de la Foi ne consiste-t-il pas à résoudie la question suivante : la vie humaine est-elle oui ou non sous une puissance haute, bonne et extérieure qui doit satisfaire toutes ses aspirations foncières ? La réponse affirmative à cette question, la raison à elle seule, peut la donner : l'Eglise l'a ainsi défini. Par une longue suite de syllogismes et de déductions la raison peut arriver à cette conclusion. " Mais il n'en est pas moins vrai qu'en fait, la raison de l'homme entravée et distraite par mille dissipations et obstacles n'est pas parvenue à dégager d'une manière universelle l'objet de la Foi. Mais si au lieu de chercher Dieu au bout d'un raisonnement syllôgistique, l'homme qui ne peut se résoudre à ignorer ce qui se passe en deçà du berceau et au delà de la tombe, aspire à la* vérité de toute son âme, provoque pour conr naître celle-ci une coopération désespérée et tragique de tous les éléments de son être il se trouvera bientôt, suivant l'expression de Kant, dans un état moral de la raison, qui touchera à la Foi. Ce ne sera encore que la Foi naturelle. Mais à ce moment Dieu lui-même, plus puissant que l'homme, agira pour combler enfin et lui donner cette Mérité totale vers laquelle ses facultés étaient orientées. Qu'à ce moment Jésus de Nazareth se présente annonçant les Béatitudes, apprenant la prière nouvelle, promettant la grâce nouvelle, prêchant la bonne nouvelle, le cœur de l'homme entendra la voix intérieure de Dieu le Père disant. : « Ecoute celui-ci, II est -non Fils : en Lui j'ai mis toutes mes complaisances. I LES DÉBUTS D'UN RÈGNE — Les premières jaurné«si3u prince d'Albanie Le prince d'Albanie s'embarquant à Trieste 'j/aua îc uuuiauu uc ici juuiuec uc uiuifwiwic, le prince et la princesse de Wied ont reçu de nombreuses députations venues de l'intérieur de l'Albanie. Les souverains ont également reçu plusieurs délégations envoyées par les colonies d'Albanais résidant à l'étranger. Dimanche encore, la ville est en f-ête. Une foule considérable parcourt les rues en chantant l'hymne national et en acclamant le prince. . Dimanche soir, la ville était de nouveau illuminée et il y a eu un feu d'artifice. Le ministère va être constitué ces jours-ci. On prétend que Ferid pacha, ancien grand; vizir, sera changé de ce soin. On parle aussi d'Omer pacha, qui fut également grand-vizir. _ Mais le nouveau souverain n'a pas à se faire grandes illusions sur la valeur pratique de ces démonstrations populaires. Leur ac-f.irm us s'éfp.nd rrnèrp. nu delà de Durazzo'et. partout ailleurs, c'est l'incertitude, 6i ce n'est pas l'hostilité déclarée. Le mouvement insurrectionnel dans l'Epire s'étend et s'organise. Dans le district de Tepelin, qui n'est pas encore évacué, à Sa-Hani, une bande albanaise, composée de quatre cents hommes, a attaqué samedi un aétadhement de vingt-cinq soldats. Le détachement a été obligé de se retirer à Dokai •■-Ji des renforts envoyés ont engagé le com-bat. # • Le (gouvernement provisoire de l'Epire vient de lancer une proclamation dans laquelle il appelle sous les armes tous les hommes valides. Est-il encore permis d'espérer une solution pacifique du conflit? On affirme que le prince de Wied serait personnellement tout disposé à se rallier à une combinaison qui sauvegarderait dans une large mesure l'autonomie administrative de l'Epire. | ni. i'i wi rtwwgqrai i mii i ii i le « Favoritisme » % dans {'administration ' •"—jO« La tyrannie « cléricale » au ministère p des Finances j ^ Après trente ans de gouvernement catholi- R que, écrivions-nous dernièrement, la plupart di des grandes administrations de l'Etat sont tr toujours peuplées de fonctionnaires libéraux. ( m Cette réflexion nous a valu les brocards de gi M. Fulgence Masson : «A qui le «XX® Siècle» d; fera-t-il croire, faisait-il observer-avec ironie ' é\ dans la ■« Chronique », que les ministres • re « cléricaux » font du favoritisme au profit hc des fonctionnaires libéraux ?» ge Nous lui avons répliqué immédiatement j en lui citant un exemple de la prétendue in- j er tolérance des ministres « cléricaux ». Et m voici ce que nous écrivions le 5 mars dernier: d' « Le conseil d'administration d'une des ad- {V€ ministrations du ministère des Finances est "~ composé de « cinq » libéraux et d'« un » catholique.» Depuis quelques années, les a catholiques » ont été éloignés de cette administration centrale; les catholiques qui s'y trouvaient ont été tous, comme par hasard, renvoyés en province. T c Par contre, on a fait venir le frère du chef de cette^ administration, que rien, sinon sa pa- j renté, n'appelait au ministère; on a voulu l'un- f poser comme directeur. Jusqu'à présent M. ! Levie a résisté. Nous espérons bien que son succosseur ne favorisera pas une fois de plus, contre le sentiment général des fonctionnaires, ces tyranneaux libéraux qui ont le toupet de se plaindre du « favoritisme » du gouverne- ! ment clérical ». Hélas! trois fois hélas! M. Michel Levie,-généreux jusqu'à son dernier jour à l'égard de ses adversaires, vient de bombarder directeur le fonctionnaire intéressé. La nouvelle a provoqué dans le service de l'enregistrement le mécontentement de tous les fonctionnaires — libéraux comme catholiques — indignés de voir, en l'espace de deux ans, un simple vérificateur de lro classe, qui n'avait d'autre titre à un avancement aussi rapide que son étroite parenté avec un des lamas de l'administration, passer au grade d'inspecteur et devenir trois mois plus tard directeur à l'enregistrement, un des services les plus -importants de l'administration des finances. j M. Masson lorsque nous lui signalions l'autre jour des « complaisances » du gouvernement catholique en faveur des libéraux feignait l'incrédulité. Nous espérons qu'il réfléchira désormais avant de jouer encore les « Saint Thomas »... i Nos feuilletons Nous commençons aujourd'hui la publication de deux nouveaux feuilletons d'un intérêt exceptionnel ; La Maison par HENRY BORDEAUX œuvre délicate d'une haute inspiration, d'une belle tenue littéraire et d'un èmou- ■ vant intérêt; La Somnambule». par AUGUSTE GEOFFROY roman 'passionnant où se trouvent déve- j loppées avec une rare puissance les phi- p i péties d'un drame singulièrement angois-\ sant. • | et jpé llél Pne nonvelle histoire de l'ïslan ^ _—»o«—— iî ' Un livre du Père Lammens, jésuite belge Nous avons demandé à notre très distin 8| gué correspondant romain d'aller demande i à notre compatriote le Père Henri Lam j mens, professeur à l'Institut biblique d i- Rome, quelques précisions, mises à la, porté •t du public, sur l'œuvre immense qu'il a en t treprise, il y a quelques années déjà, en coin :. ■ mençant son histoire de l'Islam. Œuvre ori e ginale, et dont les premiers ouvrages ont eu d dans le monde savant, l'importance d'ui e 1 événement. Il ne s'agit de rien moins que d' s • refaire toute l'histoire de. l'Islam et de Ma it homet; dont on n'avait que des versions lé gencîaires. t j Notre correspondant a rappporté de soi i- j entretien avec l'éliment religieux, dont 1; t modestie est pour tous ses amis un suje ■: d'admiration, un article que le lecteur trou j 4 ver se en tête de notre quatrième page. : TamsIaïorêt... é '("M")'—— Le.grand pris de Bruxelles pour le cvclc-crosi ■■ , — -V-: -- <- j M. Van Craenenbroeck, jréat du Grand Prix de cyclo-ross couru dimanche matin dans la foré* de Solgiies par un temps épouvantable. L'OBSERVATOIRE Le. vent est modéré pu assez fort d'entre sud ouest-sud-ouest sur* nos contrées, où la tem-rature est comprise entre 6°5 et 10°5. Prévision : vent nord-ouest modéré; gibou-;s; refroidisseane»1^ Les Réflexions de M. Graindorge »(>&>&)« En cas de guerre, que ferons=nous ? Le Journal des Sciences militaires publie le plan d'opérations d'un de nos puissants voisins dans la. prochaine guerre. Ge plan allemand aurait été trouvé par un voyageur, do.ns un compartiment de chemin de fer! Je me permets d'être sceptique au sujet de l'authenticité de ce document. On n'égare pas un plan d'opérations aussi légèrement, ceux qui en ont la garde ne les confient qu'à des mains sûres. Quoi qu'il en soit, celui-ci est échafaudé avec art et présente toutes les apparences de vérité désirables. Naturellement, la Belgique s'y trouve malmenée. OhJ on ne la considère pas comme négligeable, au contraire! On la traversera, c'est entendu, sa neutralité cessant de porter ses effets le jour de la déclaration de guerre. Son année, on s'arrangera pour la rendre ijiofiensive, non pas en la battant suivant l'usage, mais simplement en priant le gouvernement de la maintenir au Nord ' de la Meuse, pour la forme. Pour prix de notre complaisance, on nous promet des avantages pécuniaires et des agrandissements territoriaux. Bref, il s'agit de nous acheter. Mais, comme cela pourrait ne pas aller tout seul, comme nous pourrions peut-être refuser de nous vendre, on compte nous op-■4 poser dix divisions de deuxième ligne pour j nous « observer ». Pendant ce temps, le gros ? des forces utilisera tout le pays au sud-est , de la Meuse pour faire irruption chez l'adversaire; on ne pouvait faire meilleur mar-, ché de notre dignité. Je ne dis pas, qu'en certaines circonstan [ ces, résultant de la situation politique géné--raie il ne serait pas avantageux pour nous , de nous ranger carrément d'un côté ou de ; Vautre, quitte à courir tous les risques de l'aventure. C'est une question d'opportunité qui mérite Vattention. Mais ici, on nous prête des sentiments vulgaires. Ou je me trompe fort, ou l'auteur du plan miraculeusement découvert, ne nous a pas bien re-v gardés. i Nous ne mangeons pas de ce pain-là, qu'il veuille bien nous en croire. Il est possible . que l'un des adversaires doive écraser l'autre en cinq sec pour se retourner ensuite contre un troisième larron. C'est son affaire! Quant à lui prêter nos bons offices dans cette besogne, c'est une autre question. Notre pays est à nous, et nous avons la faiblesse d'y tenir. C'est bien pour le garder intact que nous entretenons une armée qui va chaque jour croissant en nombre et en valeur, une armée qui vaut plus, sauf respect, que dix divisions de 2e ligne! Nous prétendons ne pas nous laisser envahir, même si l'on tente de nous acheter : il y a trop à risquer à pareille aventure. Si réellement on est décidé à fouler aux pieds les traités qui garantissent l'intégrité de notre territoire, il faudra qu'on paie, mais avec du sang, et l'on se trompe fort si l'on croit que les dix divisions de troupe inférieure suffiront à nous battre. Si j'étais au gouvernement, le jour où s'ouvriront les négociations en vue d'obtenir que nous jouions dans la partie un rôle assez malpropre, voici ce que je dirais à l'honorable négociateur : « Permettez; nous sommes bien chez nous et contents de notre sort. Nous sommes assez riches pour nous passer de vos cadeaux et nous ne ressentons pas le besoin d'agrandissements territoriaux.» Vous ne sauriez d'ailleurs pas nous donner assez pour nous acheter et la lettre de change que vous nous signeriez en l'occu-rence pourrait être protestée. Nous ne marchons pasf « Mais vous massez des troupes contre notre frontière. Votre intention évidente est de nous bousculer. Si dans 24 heures, vos préparatifs ne sont j)as orientés autrement, nous vous sautons dessus avec 100,000 hommes qui seront bientôt suivis de 100,000 autres. Si votre mobilisation se tire de là, tant mieux pour vous, mais j'en doute. » En tous cas, j'imagine que votre plan d'attaque sera quelque peu dérangé et que vous pourriez bien arriver quelques jours trop tard là où vous voulez aller. Si nous écopons dans l'aventure, ce sera à notre honneur. L'histoire dira que la Belgique n'est pas à vendre, et rendra hommage à ses vertus. Si cela tourne mal pour vous, ce que je crains, la reconnaissance des autres nous aidera à panser nos plaies. On se relève de la défaite, on ne survit pas au déshonneur. ' » C'est entendu, n'est-ce pas, dans 24 heures! — Serviteur! » Graindorge. LES Prochaines élections législatives ■ ■ ■■ »o«— PAS DE CARTEL A CHARLEROI On se rappelle avec quelle joie le journal de Folle-Avoine avait félicité les libéraux de Charleroi de vouloir faire le cartel envers et contre tout, même malgré les « collectivistes ». Les libéraux vont-ils persévérer dans cette ! courageuse attitude ? I,es « collectivistes », eux. viennent de les envoyer promener une seconde fois et de décider la lutte avec liste complète aux élections prochaines. A défaut des avantages qu'ils escomptaient du cartel, les libéraux de Charleroi en garderont au moins la honte, puisqu'ils se sont mis à plat ventre devant les socialistes pour obtenir leur alliance 1 CHEZ LES LIBERAUX DE MONS Les libéraux montois viennent de composer leur liste comme suit : MM. Fulgence Masson, député sortant; Louis Canon-Legrand, industriel à Mons ; .Victor Maistriau, échevin à Mons ; Edgard Pier-man, bourgmestre à Lens ; Léon Piérart, conseiller communal à Cuesmes; Henry Libiez, échevin à Elouges, et Eugène Prévost, candidats effectifs ; MM. Victor Maistriau, André Harmegnies, bourgmestre à Dour ; Eugène Jouret, et Nestor Desolre, candidats suppléants.DANS L'ARRONDISSEMENT. DE WAREMME Le dhnanche 15 mars, à 3 heures, à Hannut (Cercle catholique), assemblée générale de ^'Association catholique du canton d'Avennes. LES NOUVELLES La fondation CarneglQ La commission administrative de la fondation! Carnegie s'est réunie lui^ji matin au ministère de l'Intérieur. Elle a décidé d'envoyer un secours aux familles des neuf ouvriers victimes de la catastrophe de Strépy-* Bracquegnies. La Commission a attribué ensuite un© somme de trois cents francs à la famille d'une jeune fille, Mlle Verschooren, de Bersse, qui a perdu la vie en voulant sauveii son frère en danger de se noyer. Une somme de 300 francs a été attribuée à 5 la veuve de Pierre Smets, d'Anvers, qui, le - 21 janvier dernier, se jeta à la tête de deux î chevaux emportés et succomba à ses blessures.- La Commission a accordé 300 francs à un jeune garçon de onze ans, nommé Doloris, 5 de Couture-Saint-Germain, qui sauva son I frère, âgé de huit ans, disparu sous la glace. 5 Enfin, un secours de 300 francs a été voté t en faveur de la veuve du caporal Segers, des . sapeurs» pompiers de Tamise, qui mourut à ? la suite d'un refroidissement contracté dan» r un incendie. ^ La Ligue des Fermières tiendra son assemblée générale à Louvain,Ie r 25 mars, fête de l'Annonciation de la Sainte-Vierge, à 10 heures du matin. Outre le rap-; port du secrétaire, une conférence sera faite - par Mlle A. Appermans sur les soins à dou- - lier aux enfants, et une autre par Mme > Haentjens sur l'alimentation du cultivateur. » Comme suite à cette conférence, une exposi-; tion sera ouverte l'après-midi. ^ L'exposition phHatéliqus ouverte au Musée du Livre a reçu 'lundi la visite de M. le ministre Segers, accompagné du chef de son cabinet et du directeur général des Postes. Samedi prochain, elle sera vi-t sitée par 'M. Carton de Wiart, ministre de ; la justice, et pac M?. Max, bourgmestre de . Bruxelles. bjm'w"pi i1 .m Le Congrès progressiste a jeté nne pomme p de discorde dans le parti D libéral • Le parti progressiste a tenu dimanche on t. congres. Méprisant les représentations d® I'«Etoile Belge» qui s'était égosillée a crier : « Complet! », il a élargi sa plateforme. ' Nous doutons fort que cela contribue à ramener l'union dans le parti libérak Les progressistes s'en sont donné à cœur joie et e s'ils ne sont pas, aujourd'hui^ noyés par 1» f{ pluie .de formules simples et définitives, co a. n'est vraiment pas de leur faute. En un tour de main, aux applaudissements de l'assemblée, M. Lorand a résolu les problèmes électoraux par le S. U. pur et simple 'e à tous les degrés sans restriction. l~ Inclinons-nous. Le progressisme est ta J" parti des incurables. ■c Ave-e une hardiesse insuffisamment pré* ■e cise, le Congtrès, sous l'impulsion de M. Lorand, a ajouté à son programme la nomina-'e tion des bourgmestres par les conseils com-îi5 munaux. C'est une belle formule de plus, mais qui a eût dû être expliquée clairement. Nos pro-"e firessistes g'en sont gardés comme de la -s peste. Cependant nous doutons que leur 3- naïve diplomatie les préserve des foudres de M. Hymans et de l'*Etoile Belge». Ceux-ci y ne veulent, à aucun prix, mettre aux mains des conseils communaux la nomination des 5- bourgmestres. Ils ont le droit d'estimer r excellentes leurs raisons de penser ainsi « C'est que, si l'on exauçait le vœu des fidèles H de M. Lorand, dans la plupart des communes l- industrielles qui ont aujourd'hui un bourg-r- mestre libéral, les attributions de l'exécutif passeraient au pouvoir des socialistes ou des i- radicaux — ce qui revient au même. é- On comprend sans peine que le congrès (s progressiste ait omis de donner à ce thème le les développements qu'il comportait. Si sa le formule paraît impérieuse, son attitude manque de netteté. Allons-nous assister, à ts ce sujet, à de nouvelles attrapades entre :e libéraux, au sein de la fameuse Union deo i- gauches libérales 1 z- L'«Etoile Belge», reflétant la pensée doctrinaire, a donné aux progressistes un aver-il tissement voilé. Les progressistes dissimulent \e sous un syllabus opaque des exigences qui l- risquent cie jeter les doctrinaires dans aes j. convulsions furieuses. Voilà le parti libéral / bien avancé 1 ;'9 Ne craignant point d'évoquer le soiïv'enîll e d'une attitude sans élégance, M. Lorand a e parlé de la question militaire. Si l'on y touche encore, a-t-il dit, ce sera pour réduire le temps de service... Au moment où tous les pays du monde font l'effort que tous sentent 6 nécessaire, au moment où la Belgique vient s d'accepter patriotiquement les charges que n lui imposait le souci de son indépendance, r le parti progressiste, obéissant au chef qu'il mérite, prétend n'avoir rien appris et s'obs-tine à se cantonner dans son utopique opti-~ misme. Heureusement, il est hors d'état de ? nuire. s L'obstination est bien, pour le reste aussi, sa qualité maîtresse II a solennellement voté ù le renouvellement du Cartel... juste au mo-ment où, malgré ses avances désespérées, e les socialistes de Charleroi le rejetaient défi-ù nitivement. Les progressistes, pour ne point mentir à leur « programme » » dès le premier e jour, vont donc faire le cartel... tout seuls. 'I Nous aurons à peu près tout dit du congrès progressiste en ajoutant aux précédentes ' considérations que M. Lorand préconisa l'autonomie des chemins de fer. Un boa ' point donc à l'amiral suisse et à ses congressistes...Un bon point aussi à Folle-Avoine, qui dans son journal, légèrement progressiste cependant, a signalé le péril des programmes ' trop étendus et de 1' « académisme ». Il a reproduit avec enthousiasme, à l'intention s de ceux qui prétendent régner avant lui dans : le petit village progressiste, cette profonde pensée d'un confrère anversois : t « Nous ne cessons pas de nous chamailler au sujet du partage de la peau de l'ours et nous 2 ne songeons nullement que l'animal doit e d'abord être abattu. Et ainsi l'animal court s encore et s'engraisse de jour en jour, s s" La modestie nous force à dire que, si l'ani* ' mal court et s'engraisse, c'est autant par 1 suite des fautes de ceux qui en veulent à sa peau que grâce à la vélocité de ses jambes e et à sa propension naturelle à l'embonpoint. CAZ. 1 < L'UNION DAMS L'ACTION MARDI 10 MARS 1914 VINGTIEME ANNEE N° 69

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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