Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 September 1916
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s.n. 1916, 06 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fv34/
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23e ANNÉE - SérieaouvelleT--N0 668 JM _al niiiin' ik i mw— Mftirrpflï f% Spft+pmhfp 1QI/ RÉDACTION & ADMINISTRATIO 28ter, rns de la Bourse — LE. QAVRB TÉLÉPHONE :n'64BELG BUREAUX A PARIS ; 33, tue Jean-Jacques-Roussea6„ & LONDON OFFICE 21, PANTON STREET Leicester Square, S. Vf. timtnur : riiÂSE BISE4T ."vwwmvwi IO cent, le ^i° LE XXE SIÉCLE I ABONNEMENTS France 2 fr. bo par mois » 7 fr. 50 par u^mestra Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestra Autres paye. 3 fr. — par mois » • a fr. — par trimeslra PUBLICITÉ I S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues a la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru* iUi en a le monopole pour Paris. /"î rpn> n ■ ■ îrAnfi1 Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris propos de Charles Péguy Au moment où l'on s'apprête à coma mprer cette grande semaine de la Mar qui restera une des dates décisives de l'H toire, la pensée va, avec une émotion par culière, ver,s l'un des héros de la gloiicu mêlée, vers Charles Péguy, tombé lé 5 se tembre à la tôte de son bataillon et qui cc sommait ainsi, par une mort magnifique, parfaite unité d'une belle-vie. A ceux c nous dénigrent au dehors, à ces neuti v dont le pharisaïsme accepte si volontic % l'image frauduleuse qu'on propage pal eux d'une France sceptique, corrompue dégénérée, il convient d'opposer la lière, maie, la généreuse ligure de ce robuste éc vain, de ce magnanime officier, toujor animé des plus nobles ardeurs, du plus f nie attachement au devoir et qui incar avec plénitude cette patrie qu'il a vénér qu'il a honorée, qu'il a servie jusqu'à 1' tune sacrifice. Ce qui frappe, en effet, dans Péguy, lo que l'on ne se'bornc pas a, le connaître fn mentairement par les plus vantées des o vtes sorties de sa plume, mais, quand, d rière l'auteur, 011 recherche l'homme, ce e frappe alors dans Péguy, c'est qu'il n'-point un être d'exception ; il est sculeme l'un de nous, qui a nos caractères nationa à un degré'exceptionnel, qui exprime ai leur maximum de vertu cl d'éclat le tem rament foncier, l'âme, à la fois évoluée traditionnelle de sa race. 11 est un part exemplaire, un authentique représentant cette France laborieuse et fuie, idéaliste ' chpyaleresque, droite et désintéressée, en mie de rempheise comme de l'injustice, l'hypocrisie comme de la tyrannie et qui retrouve, avec ces qualités éprouvées, d£ chaque crise de son histoire. * ... £ Maintes fois, et à juste titre, depuis ' début de cette guerre, pour répondre à surprise que manifestaient, non parfois se sympathies, ceux qui avaient douté de ne et dont les présages se voyaient démer n.ï( l'el'fort réglé de la résistance frança.i u", I fait observer que la grande erreur lent commise a notre égard consi ment à identifier noire nation, a1 I os plus ou moins conventionnels,a' M'ii'pfftioii la lot" de la soi-dieant haute 1 I parisiennes qui alimentent trop sou\ent / a urs compétitions et de leurs vices, le th ' tre et le roman à la mode. Sous cette tr | ble écume, le Heuve clair coule ses eaux y ^uftcles ; à. côté de ces oisifs corrompus, ' ces ambitieux corrupteurs, de ces rnénaj en désordre et de cette société en déroute ^ y avait le pays vrai, que ces mœurs^im \ j-es n'ont que superficiellement contami f il y avait ces familles vigoureuses qui 1: # lié tuaient silencieusement de séculaires \ tus d'ordre, de dignité, de probité, et d nul' ne parlait, parce que leur vie est s; .scandale, que nul drame ne s'y passe, et < net te monotonie dans l'accomplissement devoir, n'est point, d'ordinaire, jugée « n jessante » par les auteurs consacrés. Ces familles-la sont pourtant le nom!: ces l'a,milles de la petite bourgeoisie et la cilasse rurale, ces gens «de petit eta Mime 011 disait jadis, ce sont eux, pc .tant. qui représentent la continuité fr ■ 'aise, qui constituent l'inépuisable rés voir de l'énergie, de la giandeur et de 1 'roïsme français. Péguy n'a tant de pi sfliiïce expressive, tant d'originalité « .'lit dans le talent que parce qu'il est Ihentiquement un rejeton de ces son familles die vieille souche et, plus exa< a nent encore, parce qu'il n'a jamais ce d'en être, de leur appartenir par toutes fibre®', de communier avec leur esprit, penser, de sentir et de parler comme el " elfes et pal' elles. D'elles, eu effet, il tient presque tout, rectitude die conscience, son sens du dei et di-> l'honneur, le culte du patrimoine lliepal, qu'il soiit matériel, intellectuel Yrioral, sa générosité d'âme, son souci :<i probité du travail et de «l'ouvrage 1 'faite ». Ce qu'il est, il le leur doit, et il W-t fier. 11 revendique hautement son ase Vlanee de terrien, ses tenaces, ses polit 'aïeux « qui, sur les arbres de la foret d' léans et sur les sables de la Loire, ( qiliront tant d'arpents de bonne vigne 'il a l'orgueil de cette-droite tradition de benr c;,m l'enracine fortement et qui c ' çorart, ' comme il. dit, à faire de lui <' ' paysan, non du Danube, ce qui serait d< <iiItéraiure encore, mais simplement de S* vallée de Loire » et qui, « étant peuple n: l'éjSemeiit, n'exècre rient tant que dte_ 'faire; à la populaire, ceux qui le font t ipeiuplè » et même « à lo. démocrati Jl est-« peuple », au sens loyal et subs" tiiel du mot, tout comme « les ancêtres pied pertinent » dont il reconnaît en lu filiation et celle simple, fine et pieuse vi » 'geoise dont il vénère la mémoire ; « grand'mère qui gardait, les vaches, qui savait pas lire et écrire, ou, comme oh l'éi oie primaire, qui ne savait ni lire ^écrire... Je lui dois tout. » Et, de fait, Vju>i sera un des plus nobles écrivains saû temps, un dos pluis pénétrants 1 Jystes des complexités do son temps, il Vltoit le meilleur et le plus immuable de même : sa formation morale et la toura [sérieuse sincère et humaine de son esp pour te: ht dire, ce fonds de tempérait qui nous le montrera tel quel, prompt mêmes réactions spontanées, aux mê: 'attitudes tranchées, tout le long d'une «semée de difficultés acceptées avec la J «et tenace vaillance de ces simples auxq iil: demeurait- apparenté. i Ce qu'il était par son hérédité paysa tiar la forte éducation chrétienne et f fraise reçue de l'aïeule illettrée, il l'est r< rmême après l'influence d'autres leçons. pbuÊftiMP de l'intelligeniee1, racqnisition jiconnaissKnces ne l'ont point changé, ne 1 jïjoint fait méooHiiijltre ou démentir sa tr tion et ses affinités; elles les ont au conti [renforcées eh lui: elles tes lui ont fait m || comprendre, mieux goâter et. par là nu' I Uîes en ont aecra l'efficacité1. Et cel opini » Sfe'ti probe artisan de îeltres a pù dire lu I f me nt sans être taxé d'affectation ou de 1 Moriieite: « Je ne suis nullement l'inle-llei V(ud de- ond et condescend au peuple. Je I ipeiiple. i! M-l'étail. et c'est pourquoi il pa Ib [d® peuple avec cite iu.de et tOndianle ■M hstirn 11'••'; pou,.! "-m, quan I il le fn -ait «■lier, dans la. d,' i-ion autanI que djns la . ! 1 1 PnuiftO'i» c, >1 il ii 11 1^1 ,-/,!l nul I faut issu et toujours relié à •ces solides fi I milles de la vieille France, qu'il fut, mien Qu'aucun artiste, plus qu'auoun poèt <1 émouvant évocateur de Jeanne' d'Ar tpour la restituer il n'avait point à faii 'effort, à inventer, à magnifier ; il n'ava qu'à déplacer ses rêveries, qu'à raviver si l(5. souvenirs et ses images intérieures. Il n" lie 'vaât qni'à aninw s,es insfâncffs profonds is. (P0'Ui> coirrespondre à la vérité épiquie < {i. «l'héroïsme et de rhistoire. Car il fallait êt se •« peuple » comme il l'était, pour reconin tic quie « cette grande sainte; était une fii u_ de chez nous ; une fille de France ; une fi! la tfte la campagne ; unei fille de paysans », ui vjuje les siens, et ses compagnons et s es compagnies « étaient dès gens comme no rs 'en avons tant connue, étant petits, comn ni iious eussions été nous-même »... Là est et secret de ce souffle admirable de vie q la pariJoart le Mystère de la Charité ri- Jeanne d'Arc, et qui lui donne si souvent rs 'soudaine palpitation du' chef-d'œuvre. 11e * * 5e, Peuple,il l'est aivec la même égalité d'àn ul- le même naturel et le même élan, dans crise tragique qui secoue l'univers, et c rs- dès la première heure, il alla occuper sa p! ig- ce de combat. Simplement, comme: le b m- ouvrier va prendre sa tâche, 51 partit. « 3r- n'y eut pas de suprêmes paroles à dii lui écrit sa noble veuve ; ce départ fut un t sst eomplissement » (1). Et dès maintena,] :nt t'est un entraîneur d,'hommes, et c'est 1 ux chef. Il faut lire l'attachant récit que no Tec a donné M. Victor Bourdon (2) et où no ?é- pouvons suiivre Péguy, pour ainsi dire çt j.our le jour, depuis la mobilisation jusqi ait «a mort, au combat de Villeroy, pour co: de nmidre de quelle puissance et de quelle r et titre fut, sur ses hommes, l'ascendant ex> ae* cé par celui que ses allures méditatif de leur firent d'abord surnommer gentime se « le professeur » ou « le .pion ». Cet asce ns dant fut énorme. 11 est incontestablemc dû à ce qu'ils sentaient en lui quelqu'un tout proche d'eux ; et s'il obtenait tout d'e c'eet parce que, à même de les bien conn le tre, il avait pu établir avec eux, selon la mot de Barrés, le « compagnonnage d'; ins mes ». Ils sentent entre leur chef et eux c '[Ss te fraternité qui rend tout facile et qui p: ;'pS cède des souffrances supportées en co s?' mon, et d'un grand devoir consciemnn f® partagé. Ils suivront joyeusement leur li< tenant, « un chic type», « un frère », ji .p-j qu'à l'heure sanglante et victorieuse, ' Dieu le rappelle \le "ans la demeure antique et la vieille .niais* éâ- Raoul NARSY h La presse entoilée pu- *■ né; -—»o'< DEUX DOCOIEXTS IMERES&AMi ont Tous deux nous viennent de journa: ms entretenus au pays occupé par l'argent jue lemand. du Voici ce qu'on pouvait lire dans 1' « A lté- Vv erpsche Courant » du 20 août 191G rep duisant un article des «Maamsche Nieuv re; de Borms et de Jacob : (le « Sur le front balkanique seul, a lieu t "1 fait d'une certaine importance avec l'oc ur- pation de Florina par les Empires C' an- traux. Ceux-ci ont eu affaire là à des tri 'Ci'- pes serloes fortes d'une division d'arm lié- D'où il faut conclure une fois de plus c ils- les alliés de la petite Serbie préfèrent en; ac- ger dans l'action des étrangers plutôt c au- leurs propres troupes. » des Voilà comment parle ce journal enïbo< :le; alors que chacun .sait que les Serbes ont sse clamé l'honneur de lutter comme les Bel ses pour reconquérir leur pays. de Et voici maintenant un autre, docum les, qui permet de juger de quel crédit jouit Belgique la presse embochée. Un de ses sa ganes s'indigne de l'appréciation portée ■oir Louvain contre le Borms des « Vlaams na- Nieuws » et de pas mal de mauvaises ou sognes. Ce journal accuse « un personm de haut placé de l'administration com.mu ien -d'Héverlé d'avoir osé dire que le D1' Bor en est un traître qu'on ne manciuera pas ;on- fusiller après la guerre. » nts -Tel est sur l'esprit des Belges le résu Or- des efforts de la poignée de misérables en- gagés à la soîde du Kaiser. 1 » ; la- Tn Ee recrutement de l'armé î la la ■—»o«— llu" L'article 1er do l'arrêté-loi du Ie' m< Ie 1915 n'a appelé pour la formation du c tingent de l'Jl5, que les Belges qui n'etai e "■ pas sous les armes. « :an- C'est donc à tort que lés juridictions c au tentieuses instituées en vertu de cet arr i Ift loi ont été appelées à statuer sur le cas lia- millitâires porteurs de cerftificats d'ina Ma tnde au ser\ice, délivrés, par suite des 1 ne tilités, après le 31 juillet 1914. dit Le ministre de l'Intérieur fait savoir î ni des militaires de cette catégorie,ayant, ci lui paru devant des commissions de recr de ment, ont été déclarés défaillants ou ma- fractaires, certains même ont été déclf leur rél'ractaires non excusés. lui- Aussi les autorités militaires ont été rare pelées à considérer comme nulles ces el Pit ; sions et à faire rayer, clans loute les piè vent administratives concernant les infères aux les mentions qui les feraient considt 1Tes comme défaillants ou comme réfractai Yi'c pour le contingent de 1915. )PHe Au demeurant, ces hommes, même c uels fiu' on^ exemptés par l'autorité cor. tieuse conserveront la situation . primi ,)np qui leur ap par le 11 ait en qualité de vo ranl taire ou de milicien. Les mêmes autorités ont été invitée r ' prendre les dispositions nécessaires p jgg assurer l'exécution de ces prescriptions 'ont ' * a rl i- <vv'vvv>'1'vv'('x'vi'v^vv^v1vyvwv\vv\ttvvw\'Wvvvvvwv aire f m > iéux I iVos lecteurs trouveront en | seconde page, toutes les 11 di- < nouvelles de la guerre et les fiel" 2 lu» ! 1 dépêches de ladernièreheure suis I riait WVWVWVWVVWW VWWVWIIVUVVWWWVWVVIVVV et S- " " par- (1) « Charles Péguy », par Charles Sil =a- tre, chez Bloud, éditeur. ; ! ■?) « \\i!p rbai'lPR Pétmv ». île In t.nrrf x Une ardennaise i â l'ordre du jou i de Parmée française lie ° re Nos lecteurs connaissent le bel exploit < il- ces soldats français' qui tinrent la forêt a lû denaise pendant deux mois à l'automne e 1911- et y harcelèrent les Allemands sai es que ceux-ci soient jamais parvenus1 h s'e jS rendre maîtres. Nous avons jadis doni: îe des détails sur leurs aven tores et notre ce i® laborateuir Julien Flament les rappelait, !/g y a quelques jours, dans la nouvelle qu'e la a luie avee tant d'intérêt. On apprendra avec joie et aussi avec fiei 'que le général Joffre a voulu récompens. par une citation spéciale à l'ordre du joi la le dévouement d'une des femmes belge ù, dont le concours a permis aux soldats fra a_ çais d'échapper aux Allemands qui les tr JÎJ quaient. ■e5 Voici, en effet, le texte de cette belle cil te- lion ; Le Général commandant en clic[ cite us l'ordre du jour de l'armée ; MARIE LOUVET pour la belle conduit [Vt le courage, le dévouement dont elle n- preuve pendant la période du 5 septemb '0-- au 25 octobre 1914, en servant de guide, « ^ travers du Luxembourg belge, à un dét ,;t chement de soldats français qui essayaie :n- de rejoindre leurs lignes et pour les noi nt breux services qu'elle rendit au chef de ^ détachement pendant cette même péried ^ Aucun Belge ne lira ces lignes sans éir le lion. Dans la personne de Marie Louvet, u<- généralissime .français honore te déivou ^ ment- obscur des nombreux Belges qui 0 m- risqué leur liberté et même leur vie pour i ■nt der des soldats alliés à échapper à nos e nemis. Applaudissons, de tout cœur à l'hc neur dont notre vaillante compatriote e ainsi l'objet. >n- , M. de Doiiocîot (Priory Gardens, 4, F kestonel, qui nous communique le texte cette citation, prie les parents et amis Mme Louvet de lui donner de leurs ne vell-es. Nos héros soni modeste: p i—»o« — En racontant, (dans niofire numéro di 81 août, l'enlèvement d'un poste d'écout 'sur l'Yser, notre envoyé spécial au fror 'avait écrit, s le « A ce moment, Van de Walie, voyai r_ que les choses paraissent se gâter, se jetl ■ sur les Boches avec Hugé et Buirion e _ ïance une grenade dans le poste. » 1,s Le brave que nous avions cité ainsi e 111 iptrariier lieu nous écrit pour nous demai !» der dira rectifier oe détail d'un réciit dont ,1. floue d'ailleurs l'exactitude générale. Il tiei Ù ce que nos lecteurs sachent- que les troj 11 ipaitiroutlteurs «o?ntt lancé chacwn une gre 'n had« et ont bondi sur le poste. Nous sommes heureux de dlonmer à nota té 'Correspondant la satisfaction qu'il rôcïani «et qui' prouve, ejute nos héros sont aiuss ^ justes et aussi modestes qu'ils sont brave: £ évasion originale a- —■—»o« Si von Bissing s'est figuré qu'il poun à déporter en Allemagne tons les homme d'e 17 à 35 ans, les événements le dét-ron pent encore tous tes jours. Jamais le non e> ibre de nos compatriotes qui passent fit 'frôntièife au péril cite leur' vie n'a été aus re «oitilsicférab'ie. Rien qu'à Maestricht, il e lu 'est arrivé huit en trois jours ; 011 sait c pendant gué les frontières du pays de Lié^ et du Limbouirg sont les mieux gardées. n! C'étaient tous des jeunes gens de 17 c n- 18 ans, qui venaient s'engager. Quati ce d'entre eux ont eu une fuit ' originale. 1 e ont traversé la Me.use à la nage après ayo abandonné leurs vêtements sur la rh °" belge. L'un d'eux, qui ne savait pas nage le s'était passé sous les bras une cha.mbro e- air d'automobile gonflée à point ; les a> très, assez bons nageurs, l'aidèrent- de le' . mieux, et 1a, traversée réussit. |1'" En prenant pied sur la rive hollandais n- nos quabi/a veiillants se troinèrent dans n- costume d'Adam. Il n'y avait rien d'auit •si à faire. Ils coururent dans cet. apparat ta cfu'au village prochain et firent une entr< solennel!© à Obbicht vêtus seuSement e leur pudeur, le quatrième portant en oui si- sa. chambre pneumatique. de Le garde-champêtre du lieu eut le b< sle esprit de ne passeur dresser procès-verb; ■tt- di- diroiiiè et de; gauche on leur apporta 1 vieux habits. Le tour était joué. Nouvelles de la Patrie Belge ■s»" «WWVVWWVWVW | Comment ils font | reconstruire les malsons >a- > »o«> Un bel exemple du machiavélisme .jji allemand re" Pour faire preuve de sollicitude vis-à =0& vis de notre malheureux pays, les Boche! s'emploient à faire reconstruire les mai el1 sons détruites pendant les batailles. Voici en pour édifier une fois de plus nos lecteur! or" sur leur bonne foi, un exemple clu contra a qu'ils font signer aux paysans assez naïf; j10 pour accepter leur appui. Ce papier vien du Limbourg : CONTRAT : Entre le commissaire civi ° de l'arronetissement .... et le sujet belg< an X..., domicilié à ... il a été convenu com me suit i, i 1° Le Belge X... s'oblige à reconstruiri sans retard sa maison, située dans le commune de ... et qui a été détruite pai les événements de la guerre. — A cet effet, il fera faire innnédiatemen un plan par un expert qui y ajoutera l'es e lima-lion du devis et aussitôt épie ceux-c seront approuvés il commencera les tra vaux qui ne pourront être interrompu! avant achèvement. 1rs 2° Le commissaire civil lui garantira 1; on- 'moitié cles coûts comme secours et le ré's ent tant comme emprunt avec un intérêt d 2 p. c. pendant les cinq premières années on- puis 3 p. c. et encore 2 p. c. en plus à par îté- tir de la dixième année. de Le Belge X... déclare autoriser une hy pti- polbèque sur son terrain comme garanti' 10s- pour la somme empruntée. La décision au profit de qui celte hypothèque sera in? pie crite ,sera prise par le chef administrai! )in- du gouverneur général à Bruxelles, lté- 3° Pour les frais du projet et du devis ré- le Belge X... verse une quote-part de 10 p lés c. des coûts du bâtiment projeté. Il s'en gage à remettre au commissaire civil à .. ap- les projets et devis encléans les trois se éci- maines comptées à partir de ce jour. :ces 40 Le confrat tient lieu de contrat pre 5és, visoire. Après l'approbation du chef ad ■rer ministratif, le Belge X... s'engage à cor res, dure un contrat définitif et à suivre sert puileuseinent le projet, aussi en ce qui cor eux cerne les matériaux à employer, 'on- E11 concluant le contrat définitif, 1 tive Belge X... reçoit 50 p. c. de la somme pre ton- mise et en même temps on coiicluera 1 contrat d'hypothèque. s à Les payements suivants se feront se, 3ur< Ion les progrès cle la construction : 50 p. e de l'emprunt hypothéqué après achève —• ment de la grosse maçonnerie, les autre wv. 50 p. c. de l'hvpothèque quand la mais©: i sera sous toit' et. les 40 p. c. restants d i subside, dès cpie le bâtiment sera agré S par un architecte de l'administration c: | vile allemande. $ 5" Ce contrat a été rédigé en exemplair | unique. Une simple copie sera remise a $ Belge. s (Dale et signature). vvt Eh N. B., il était ajouté : Les récalc: tranis seront menacés verbalement (ce mi , rs- était souligné) cles peines du 5 de l'arrêt du 1" mai 1915, concernant la manifestatio ;np 1 ,ie sentiments hostiles vis-à-vis de l'autc tVWVVWVVVWttUW truiire sa maison, c'est très gentil. Ma d'où les Boches tirent-ils cet argent ? B caisses belges qu'ils ont mises au pillas évidemment. Et les 10 p. c. de frais géï: raux, à qui iront-ils Aux expert^ et s chitectes allemands, naturellement. Toute cette combinaison est cousue fil gris. Nos compatriotes n'en veulent p; à preuve Louvain, où les propriétaires pi fèrent habiter des cabanes en bois plui que de reconstruire, A Lanaeken, écrit le « Courrier de > Meuse ». les habitants dont les maisons so " détruites ont reçu des sollicitations dans ' même sens. TOUS ONT REFUSE ; et ^ ont formé un comité belge qui avance el ' fonds à ceux qui veulent rebâtir. —»o«— A BRUXELLES LTn vol important d'orfèvrerie l La nuit du 22 au 23 août,des cambrioler . ont pénétré dans la fabrique d'orfèvre de M. W..., rue du Poinçon, lis y ont fre (, turé les armoires et en ont enlevé 55 ce . teaiix de table avec manche en argent, i cuiillens à soupe, 12 cuillers à dessert, . -cuillers à café, 27 fourchettes, (i loue-)i 5 5 passe-thé, 4 pinces à sucre, 4 pinces escargot, 2 seaux à Champagne, 1 sauciè t Mjur plateau, 2 petites saucières, 5 pi; - ronds do 20 c/npu, 5 kl., ele 27 c/m., 7 pl; 3 ovales de 33 c/m., 2 casseroles. S théier . 1 cafetière, 3 crémiers, 1 légumier. Tou 1 "ces pièces portent la marque .W. L. 1—»o«—■ A ANVERS f Décès , On nous apprend d'Anvers la mort ae • dentelle cle M. Constant Joors, le père - notre compatriote Eugène Joors, qui ét . interné au camp de Zeist et se trouve pe :- le moment gravement malade à l'Hùp militaire, à Vmeivsfooj't. —))0K— A LIÈGE « Les Disciples de Grétry » La chorale « Les Disciples de Grél>\ L va. souvent hors Liège prêter son conco à des. œuvres de charité. Dernièrement 1 ; s'est rendue à Bruxelles, où elle a eu ;• énorme succès, lilje était dirigée par Fr; cois Malherbe, dont on se rappelle les s ^ cès de basse noble sur plusieurs grain " scènes lyriques françaises. Nos compati . tes ont chanté à l'église de Notre-Dame Laelcon et au Théâtre de la Bourse, — " profit d'oeuvres de bieiCaisajice. Gros s . cès pé eu nier, — et d'art, 0 1 ^ !—))0(( P! .s Dans le Luxembourg L'alimentation M 1 I Un communiqué, de l'aulorilé boclre 1 1 <->rnntn'ilrf» niif» nniir îp ninics à* Leurs crimes l! 1)0 «—4 Les pertes de la Marine Belg< tt depuis le début des hostilités e t Au cours de la dernière semaine quatr nouveaux _ noms de navires belges sont vc n nus grossir la liste de ceux cpie nous avon 1- déjà perdus depuis le début des hostilités : il C'est d'aborcl le vapeur « ïndutiomare > Lt du nouveau Lloyd royal belge, échoué au: s îles Magdalen dans le golfe du St-Lauren . sur les côtes du Canada, et qui, bientôt malgré la présence d'un vapeur de secours ,e se cassa en deux et fut totalement perd e avec son chargement de bois. ,j C'est le 24 août, le « Liégeoise », de l'ai , mement Manceau, tornillé en Méditerrât: née au large des îles d'Hyères. -1 C'est ensuite le steamer « Vrijhandel >: du Lloyd Boyal belge, atteint dans le poi de Jaeobstad par l'explosion d'un remoi queur qui se trouvait le long du bord. ] coula, mais on espère le renflouer. C'est entin le vapeur « Antigoon », cl Lloyd Boyal belge, qui vient d'être torpill en Médilerrannêe,heureusement sans pert ' de vies humaines. ® Elle est déjà longue la liste cles pertes qu notre petite marine nationale a subies de v puis le début do la guerre. a Le » Menapier », cle 1' « Antvverpsch Sl Zeevaaft Maatsehappij » (qui vient détr n' reprise par le nouveau Lloyel Royal belge ~~ coulé par un sous-marin allemand en iui ;-e 1915. Le K Bueluognat », du même armemen ,u coulé en juillet 1915. Le « Princesse Marie-José », de l'arnu |s ment Océan, coulé au large d'Ilarwich I ir 29 juin 1915 par un sous-marin ennemi, c Le « Prince Albert », du même armemei r, que le précédent, coulé par une mine le lei à demain clu jour où- le i< Princesse Marii 1- José » avait été torpillé et presque au mên: ir endroit. Le » Koophandel », de la Stoomvaa: e, Matscliappij Gylsen, reprise a.ctuellemei le par le Llo> d Royal belge, canonné et cou re au large d'Ouessant par un sous-marin ei s- nemi le 4 août -915. §e L'odyssée des membres de l'équipage e' lie ce vapeur est atroce : arrêtés par for L-e tempête, ils durent se réfugier clans clou canots et ils y furent ballottés durant plr in de 48 heures par un temps affreux, sembli il- ble à celui que nous avons eu il y a que le' que s jours. Us furent chiin recueillis pe deux vapeurs français, mais la plupart de hommes qui montaient le canot sauvé e H . dernier lieu étaient déjà morts d'épuisé - ment. Le pétrolier « Daghestan », de la Soeié d'\rmement, d'Inetustrie et Commerce, fi torpillé le 21 août 1915 en Manche de mên que 1' « Apscheron », du mêmc_ armemen qui fut torpillé dans la mer Noire. Le « Ministre Beernaert », cle l'arnieane; Deppe, fut, torpillé le 27 décembre 1915 et n Luxembourg" », du même armement, ui des plus belles unités cle notre_ flotte nati nale, fut coulé par le croiseur pira is « Moewe » dans l'Atlantique Sud, près 1 es Fernando Noronha", le 24 février 19fG. e. L' » Aduatiek », de l'Antwerpsc-he Zc •é- va art Manfschappij. fui coulé par un sou r" marin le 12 février 1910._ Enfin le vapeur « Roi Leopold », appe do tenant à l'armement Océan, s'échoua dai us, ia Gironde et se perdit complètement, 'é- ji faut encore ajouter à cette liste un eh ôt lutier torpillé, diverses barques de pêcl coulées ou saisies par l'ennemi, et enf la qualre ou cinq vapeurs que des armateu nt hela'es possédaient sous pavillon anglais, le qui furent coulés par des sons-marms enn ils mis. On voit que dans le domaine mari e's me pas plus qu'ailleurs les Allemands 1 nous ont pas ménagés. Là ccjmme ailleui il faudra qu'ils paient. La Croix de Guerre à un Français engagé dans l'armée Mg •ie ——»o« or Le Roi vient die décerner la Croix e guerre à un vaillant français qui, dès 1 's° premiers jours de la guerre, étaufc dispen "..J par son àgi.e de toute obligation rnffîtaiT , s'est engagé dans l'année belge avec 1 ,g quel-le il a fait toute la campagne. Voici ,1g belle citation dont il a été l'objet : » Comte de la Lombardière, Jaequc es L. C., brancard ie» à la- côlonnp d'anib %ance dé la lre D. C. Citoyen français ; s'est engagé dans l'e 'mée belge en qualité de brancardier dès début des hostilités, bien qu'dge de 52 an, 's'est signalé particulièrement par la gci< rosité et le dévouement avec lesquels il ;porté secours aux blessés. » ■ci-1 | £es ouvriers et la guerr LE CONGRES ANNUEL DES TRADE-UNIONS ANGLAISES S'E! OUVERT A BIRMINGHAM Le congrès annuel des trade-unions s'i ouvert lundi à Birmingham. Il siégera pe ■ » dant toute celte semaine. Cette assemnli 1rs qui représente environ trois millions d'e ■lie vriers, s'occupe: a principalement de l'i un portant problème de la réorganisation m- travail après la guerre. Des représentai ne- du Canada, des Liais-fuis, de la France les de la Belgique assisteront aux débats io- congrès. de Des places d'honneur y ont été réserve" au à l'ovêque anglican el à l'évéque eathe uc- que de Birmingham ainsi qu'à sir Oliv Lodge, doyen de l'université de Birm. gham. Sept cents délégués ont été envoyés ei.ngrès par les dit h'l'entes associatif ouvrières anglaises. Li s débats porteront .sur la discussion l'ordre du jour. La loctute du rapport e miel aura lien dans la-séancie de mardi, ait fourn.'ra certainement l'occasion êl'un 1 "htif etir In phni'-IA rln ln \ io /ml n. t «i,,.-» , Les sympailiies danoises , por la Mm Nlou§ avons diU.qiue la libraiiie A*. Pio de Copenhague, a édité, sous le titre Bel y ien, un volume, destiné à faire înieu; icomi,altre au Danemark le glorieux pass' ^ dç la petite nation belge », Le 29 août, une députation. composée cl'. iMI-Yf. Paul Branner, libraire-édJ.eur; Ka '-FriiS Moller, littérateur, et Kr. Nyrop, pre t ïesseur à l'Université cle Copenhague, a remis un exemplaire de cette publieatioi ' 'à M. George ABarl, envoyé exlraordinaii j et niiiiïi/stre plénipotentiiuiie du roi dé-'Beiges au Danemark. A cette occasion •- M. Nyaiop a prononcé un discours où il 1 - <rap}ieiô la gloire de la Belgique dans le Siècles passés et où il a fait des vœux pou. ■, lla grandeur cle notre pays dans l'avenir : t » La souffrance ennoblit, a dit nota,m !: 'nient M. Nyrop. La souffitmce eomm'isi 1 (réveille lies qualités les plus sublimes d'un nation et lui crée une gloire immortelle. Jamais le génie belge ne s'est nianif^t ® H'una manière plus élevée qu'à l'heure ac ù tuielle. Jamais il ne s'est, révélé plus grand jamais son influence n'a été plus profonde , ip'liis uaxiverselle. Le monde entier est unanime ù reeor naitie la vérité des beaux vers dans le' p epiels Emile Camaerts glorifie son pays : i, Il n'a jamais été si giand il Que depuis qu'il est si petit. Il n'a j.a mais été si {Ott S, Que depuis qu'il brave la mort. Monsieur lie Ministre, le livre que non " avons l'honneur de vous remettre est de' t-iné à répandre en Scandinavie une coi , : naissance plus in-lime de l'histoire cle 1 'Belgique depuis les temps 1 -culés où Césa 'fit lia conquête de la » Gallia Belgica » jus 'e qu'au règne de votre auguste souverain, I roi Albert, qui passera dans l'Histoire sou 1 4e nom de Roi sans peur et sans reproch* ,t Belgien contient le résultat d'investiga .6 lions très variées, de recherches mi-iii x. lieuses et eoinscieiicieuses ; c'est uin li\r dïnidiiition. Mais il présente aussi un toi: e «utre côté : ce qui nous a poussés à l'éerir e ©t à le publier, c'est une sympathie de x plus profondes, des plus chaude*, cles pl.: :s émûtes. E11 lisant Belgien vous y sentiiv 1- partout vibrer notre cœur. Tel est le cara> 1- -'tèire du livre danois que nous sommes fiei il' fit heu-ieux d'offrir à la Belgique. » M. Nyrop a t'umi.né en exprimant, l'e; poil' q.Ue la p'Uhlieafîh-n efe Belgien poun eonlribuer à resserrer davantage les lie): do sympathie et d'amitié qui unissent déj U «otro pays avec le Danemark. < t> * f , 10 ! L'ennemi a perdu • \l 60,000 hommes en trois jours te jc Si l'on ajoute au chiffre des prisonnie-: faits par les Busses, le nombre des p' iso' e. nier s faits par les Anglais et les França g. sur liï front occidental et par les Roumaii en Transylvanie, ou constate que; dans 1 r_ trois derniers jouis, la coalition ennemie 1S peidu, rien qu'en prisonniers, plus de 27.G' hommes, ce qui signifie au moins une pe a_ te totale de 50.000 ou 60.000 hommes. ie Cette usure rapide des forces de l'adve n sa-'re est plus importante crue les avanr ECHOS S, . ( _ Un ami de Morel. Le Club de golf de Morav vient d'expu ser le député anglais antimilitariste Ranist Macdonald. Motif : les opinions bxpriméi par celui-ci au sujet de la guerre ont je g la discorde parmi v les membres du elmi. 1 élites risquiaiit en outre die cMcger le cara tèii-e et de compiomfettrle les intérêts d club. te Un bon quart des membres avaient cl ds imàssionné jusqu'à présent parce qu'on h 3é sita.it à se défaire du brouillon. L'expuilsie 0, fut enfin décidée à une forte majouté. a- Us vont bien, les amis de Morel. Cas la ment penelu ; Rainsay Macdonald u ex Cuîté » par les spor-tsmén ses amis... Atte s dons patiemment, u- —û— La Chambre d!e Commerce b3lg3 ■î" en Suisse .y- ,c 2, rué' de la Toiir Maîtresse, GenèVe.l-;' V tient à la disposition clu public 1 oui tu c" renseignemenl's concernuit les Iiitein belges en Suisse, tant civils que militaire Pour tonte demande, prié: e de joindre 1 — eonpon-(réponse. C Revues. Le général sir H. L. Sniith-Dorien, éçr on de Londi'es, vient d'adresser au « Dai Express » la lettre suivante : <( Au directeur du « Daily Express » ,,p Monsieur, Je ne peux pas me retenir plus longtem, de recourir à votre aicle dans le but de fe ^ re appel à certains directeurs de fhéât ; afin qu'ils rehaussent le ton des specl ' cles qu'ils destinent, aux plus jeunes mes bres de notre carrière combattante. Je suis convaincu que nos braves mari: . " et soldats, eux-mêmes, si on les consulta , . donneraient la préférence à des speeti , cles réconfortants et exaltants qui alfei I ciraient le meilleur de leur être patriotiqr ' et non pas à des exhibitions de jeun femmes court vêtues, et à des chanso" ,.s d'un caractère équivoque. \l" La nation trffvàillie enfin de toute "Si 1 âme à la victoire de la> grande guerre, n" un important facteur de puissance rési "sans nul doute dans la pureté de l'espi et la noblesse des intentions cle nos hér sur les mers et sur les champs de bata.il1 15 et il paraît absolument inutile- et certair ue ment nuisible de faire naître en eux d pensées avilissantes telles celtes que doive ! ieur suggérer maints-spectacles actuel! '"■.ment mi- au théâtre.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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