Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 December 1916
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s.n. 1916, 09 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bz6154fr9q/
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XXe SIECLE du 9 Décembre ntfô sieur de communiquer à Votre Excellence le texte de la protestation qu'ils ont cru de ; h r devoir d'adresser à Son Excellence i-ur le Gouverneur Général de Bel- gjq ne. > otre Excellence n'ignore rien de la mesure qui a motivé cette protestation et qui (provoquera, à n'en pas douter, celle des autorités publiques encore debout dans le tpays. Elle n'aura pas manqué de 6ignaler .déjà à Son Gouvernement l'attent'at dont la population civile belge non combattante est actuellement l'objet. A maintes reprises, au coure des temps modernes, les puissances civilisées sont ir rvenues en faveur des peuples opprimée» ; maintes fois, elles ont couvert de 'leur protection des populations persécutées, chassées de leurs foyers : encore ces populations n'étaient-elles pas emmenées en esclavage ! i Il appartenait à la guerre effjjtoyablçl dont nous avons été les premières victimes -d'offrir au monde un pareil spectacle ! , Persuadés que la Belgique n'aura pas en Vain fait appel à l'assistance de votre Gouvernement pour la protéger contre l'édit Jmpitoyable qui viole à la fois le Droit des <^ens, la quatrième Convention de La fflaye el louies les lois de l'humanité, nous . plions Votre Excellence d'agréer l'hommage de notre haute considération. Bruxelles, le 9 novembre 1916. La protestation des députés et sénateurs à rnn Bissing est admirable d'éloquence et d'énergie. La voici : A Son Excellence Monsieur le Baron von Bissing, Gouverneur Général en Belgique, Bruxelles. Excellence, Il semblait qu'aucune doutleur ne put être ajoutée à celles dont nou3 sommes accablés depuis l'occupation de notre patrie. Nos libertés abolies, noire industrie et notre commerce anéantis, nos matières premières et nos instruments de travail exportés, la fortune publique ruinée, le dé-.nûment succédant à l'ai sauce des familles naguère les plus prospères, les privations, les anxiétés et -les deuils, on avait tout enduré, sans autre révolte que la protestation muette des âmes et sans que, nulle part, l'ordre public eût été troublé. Un immense mouvement de solidarité avait rapproché toutes les classes sociales ; on souffrait en commun, et la communauté des souf-Jrari'ces allégeait le poids des misères individuelles.Mais voici qu'une violence nouvelle vient rfondre sur nos familles et les déchire. Des (centaines, des milliers de citoyens paisibles, de tout âge, de toute condition, toute une population civile est brusquement, brutalement arrachée à ses foyers et déportée en Allemagne. Où, en quel point de J'empire ? nul ne le sait. Quelle y sera son existence, à quel travail y sera-t-elle condamnée ? Mystère ! De ce fait, des centaines, des milliers de femmes, d'enfants, •de vieillards, sont abandonnés, dépourvus jde leur soutien, livrés aux angoisses d'une Réparation dont nul ne. prévoit le terme, & le spectacle de leur détresse est tel que, /jour ne pas avoir à l'affronter, les recruteurs refusent à ces épouses éplorées, à ires parents désespérés, la consolation d'un iderpier adieu. [ Est-*'] besoin d'insister sur ces scènes «lont i gion de l'étape est le théâtre depuis plusieurs semaines et qui se déroule -âiepuis quelques jours dans le territoire du (Gouvernement Généra1!, où le fléau ménage de s'étendre de commune en commune, (jusqu'à ce que ses victimes se comptent tpar centaines de mille ? Les avis scellés feux murs et reproduits dans les journaux fcn disent assez long, c'est partout la même (procédure, aussi sommaire que lugubre : HJes arrestations en masse, des hommes ^classés arbitrairement parmi les sans-tra-tvaily» parqués, triés, expédiés vers l'inconnu. Pour ne parler que des affiches d'hier placardées à Nivelles, Virginal, Ittre, ÏHaut-Ittfe, Lillois, Baulers, Monstreux, IBornival, Thines, Braine-l'Alleud, Ophain. fWauthier-Braine, Waterloo, Plancenoit, pelles convoquent indistinctement', en leur «recommandant de se. munir d'un petit bagage à main, « foutes les personnes du '^exe mâle âgées de plus de 17 ans, à l'ex-tteption seulement des ecclésiastiques, médecins, avocats et instituteurs. « On ne lignite plus la levée des chômeurs ; c'est' spi'en effet, le prétexte d'occuper nos chômeurs à l'étranger ne trompe plus personne. Le plus sûr moyen de les occuper dans Se pays n'aurait-il pas été de leur laisser ïeurs outils; Iputc» machines, leurs ateliers, 3eurs approvisionnements, leurs facilités «ie communication, leur liberté dp travail? T'es philanthropes avaient imaginé d'utiliser les bras disponibles à des travaux («d'intérêt public : leur initiative fut enrayée pet finalement brisée. D'autres s'étaient ingénié à organiser à l'intention des chômeurs un vaste système d'enseignement technique destiné à relever leur valeur (•.professionnelle, mais le plan ne fut pas agréé, pas plus que celui de créer partout des bureaux de renseignements et de pla cernent. On préfère leur procurer de l'ouvrage er Allemagne, où les représentants de l'In dus trie-bureau leur « promettent un bor salaire » s'iils consentent à s'y faire em baucher « volontairement », et où les at tendent, en cas de refus, des salaires d< famine. Sur quelle dépression physique ei morale ne compte-t-on pas pour leur for cer la main ? . % Sans doute, il a été affirmé que les en treprises auxquelles on offre de les employer seraient étrangères à la guerre Mais de toutes parts des voix ont répondu « En prenant, la place d'un .ouvrier allemand, l'ouvrier .belge permet à l'Allemagne d'augmenter là force numérique de ses armées. » ^ Le travail le plus odieux est celui doni J'effet se tourne contre la patrie ; servii 1 Allemagne, c'est se battre contre notre pays. Y contraindre nos ouvriers n'est autre chose qu'un coup de force, contraire au droit des gens, visé par Votre Excellence dans son arrêté du 15 août 1915, et contraire aussi à l'esprit, sinon au texte de la quatrième Convention de La Haye de 1907. ' « Une mesure telle que le déplacement de la population civile non combattante », — écrit M, le professeur de droit international Ernest Nys, dans sa lettre de ce jour annexée à M. le Bourgmestre de Bruxelles, — « est en contradiction complété avec la notion de l'occupation de guerre; celle-ci a remplacé l'ancienne théorie de la conquête, qui faisait 'du vainqueur le souverain du pays conquis ; le vainqueur a le devoir de respecter les droits des habitants paisibles. » C'est au nom de ces droits sacrés, ouvertement violés, que les sénateurs et' députés soussignés, présents à Bruxelles, mandataires de la Nation belge, adressent à Votre Excellence la solennelle protestation des familles sang nombre atteintes par 1 édit cruel qui secoue en ce moment le pays d'un frisson d'indignation et. qui ne saurait manquer de soulever la réprobation de tout le monde civillieé. T!s adjurent \ otre Excellence d'user vis-à-vis des autorités militaires des hautes pieiogatives que lui confère sa charge pour ne pas laisser se consommer un attentat sans précédent dans l'histoire des guerres modernes. Et la prient d'agréer l'assurance de leur considération la plus distinguée. liste des signataires Ministres d'Etat : Baron de Favereau, président du Sénat, comte Woeste, représentant d A.lost; J-ules Vandenpeereboom, sénateur pro-vincial de la Flandre occidentale; JoSt^pfi Devolder, sénateur pour Ar-lon-Marche-Bastogne.Sénateurs : Braun, Alexandre, sénateur pour Bruxelles, lsrunard Edouard, sénateur pour Nivelles; De Becker-Bemy, sénateur pour Louvain; De Blieck, sénateur pour Alost; f!ev. forges, sénateur pour Bruxelles; lJubost, Edouard, sénateur pour Bruxelles; uuinont de Ghassart, sénateur pour Nivelles; Dupret, Georges, sénateur pour Bruxelles; Hallet, Max, sénateur pour Bruxelles; Hanrez Prosper, sénateur pour Bruxelles; Baron E. de Kerchove d'Exaerde, sénateur pour Alost; Lekeu, Jules, sénateur provincial du Hainaut; Mesens Edmond, sénateur poui Bruxelles; baron de Méviius, sénateur pour Nsmur-Dinant-Pluilippeville; baron Alfred Orban de Xivry, sénateur pour Ar-lon-Marche-Bastogne; Poelaert, Albert sénateur pour Bruxelles; vicomte Simonis, sénateur pour Verviers, ancien président du Sénat; Speyer Herbert, sénateur pour Arlon-Marche-Bastogne; Vinck Emile, sénateur provincial du Brabant. Au nom de la Députation permanente du Brabant : Janssen Charles. Membres de la Chambre de® représentants : Levia Michel, ancien ministre, représentant de Charleroi; Bertrand Louis, représentant de Bruxelles; Boël Pol représentant. de Soignies; Buisset Emile, représentant de Charlero'i; Buvl, représentant d Ostende-Furnes-Dixmude; Cocq Fernand représentant de Bruxelles; De Bue Xaxier' représentant de Bruxelles; Delporte Antoine, représentant de Bruxelles; baron Drion représentant de Gharl&roi; Elbers François représentant de Bruxelles: Hanssens Eu-gene, représentant de Bruxelles; baron'Albert d'Huart, représentant do Dinant-Phi-7?pp e v-i 11 e ; Janson, Paul-Emile, représentant de 1 ôuniai-Ath; Jourcz, Léon, représentant de Nivelles; .Lomborellr, représentant de Malines; Lemonnier Maurice représentant de Bruxelles; comte de T.irpl burg Stirum, représentant d'Arlon-Marrhe-Bastogne; Polet Hyacinthe, représentant de Liège; ^ Poncelet Jules, représentant de Neufchâteau-Vnrton; liens, représentant ri'Alost; Tibbaut Emile, représentant de rermonde; Wauters, représentant de Huv-W aremme; Wauwermans Paul, représentant de Bruxelles. LES CRIMES ALLEMANDS PROVOQUENT L'INDIGNATION GÉNÉRALE UN ÏÉLÉSRAMMS DES TRADE-UNIONS BRITANNIQUES M. Appleton,secrétaire général de la Fédération des Trade Unions britanniques, vient d'envover à M. le ministre Vander-velde le iélégiamme suivant : «La Fédération générale des Frades Unions, représentant, un million de trade-unionis'tes, réunie en assemblée extraordinaire, exprime sa profonde sympathie poulies camarades belges qui sont déports par la force et contraints de travailler sous le contrôle et au profit l^e leurs ennemis et oppresseurs. « Elle vromet de donner de la publicité à toute information envoyée par Eviïle Vandervetde et de faire à son sujet tout son possible dans les pays neutres et alliés pour adoucir les souffrances des populations actuelle ment sous la domination mû Utaîre de l'Allemagne. » Les protestations de Rome Le correspondant romain de la « Gazette de Lausanne » souligne de façon intéressante le carad ère de la protestation de la Société antiesclavagiste italienne <i Dans sa protestation qu'il a fait parvenir au Pape, écrit-il, le cardinal Mercier, je vous l'ai flit déjà, ne craint, pas de déclarer gu>v les déportations belges équivalent en fait i au rétablissement de l'esclavage ». La .Société antic-clavagiste italienne esti du même avis que le cardinal belge. Cette association, qui s» trouve sous la haute surveillance (lu Saint-Siège, et qui esV compo-ssée d'eminentes personnalités du parti catholique. s'est, occupée dans une de ses dernières séances de cette douloureuse question fr déportés belges ev français. Son conseil directeur a expurné l'opinion nue cet acte, « qui ne peut mimer aucune explication ou justification militaire, constitue le plus grand attentat contre la liberté individuelle et une mesuie > « véritable esclavage » esclavage que l'Allemagne- avait; renié énèrgi-quenient en signant parmi les premières le traité de Bruxelles i>. La Société antiesclavagiste italienne proteste donc- contre ce rétablissement de l'esclavage sanctionné par vœu qu'il ait à cesser au plus vite. Ce qui constitue l'importance de cette dé-le gouvernement allemand et exprime le claration est que l'association antiesclava-giste italienne, 'fondée autrefois sous les auspices du cardinal Lavigerie le gnim' anô-I tre de l'antlesclavagisme africain est une association catholique, nullement animée de liai) i-pris a l'égard de lnilemagne et oui jouit, de toute la blenveilance du'Vatican Mie pe s'exprime pas autrement, on le voit' que le cardinal Mercier, et, elle ne se eênè pas pour qualifier de « rétablissement de | 1 esclavage » les déportai ions belges r e seul fait, qu'on, soit obligé -de rappeler le gouvernement de Berlin au respect du traité de Bruxelles qui interdit la traite, ne laissera pas de causer un certain malaise aux amis et aux admirateurs do la culture allemande dans les pays neutres. » Le correspondant du Journal de Genève lui, fait aussi une constatation intéressante : « 11 n'edt pas sans intérêt, écrit-il de constater et de relever qu'au moment m'ême où le gouvernement de Berlin dénie à un cardinal belge le droit de se mettre en communications directes a.vec le Saint-Sièg$, un cardinal ait'richien, le cardinal Frtihwirth l'ex-nonce à Munich, vient d'arriver à Rome' où il fixera désormais 6a résidence, sans que sa présence ait provoqué la moindre manifestation. Qu'on dise de quel cflté se trouvent le vrai libéralisme et la vraie tolérance? Nous le demandons à. ces journaux cléricaux allemands qui mènent périodiquement une violenta campagne contre le gouvernement italien, sous le prétexte que le régime établi a. Home constitue une violation de la liberté religieuse des catholiques étrangers "et de 1 indépendance spirituelle du Pape. A défaut d'une visite à Rome du cardinal Mercier, le gouvernement belge a fait remet- - tre avant-hier au Pape et aux personnage les plus inflûems de la Ville Eternelle, ecclé l siastiques et, civils, un long mémoire sur n question des déportations, et qui est abso lument écrasant pour les autorités alleman des. Le mémoire est précédé d'une préfaci ■ -écrifcepar M. van den Heuvel, -le représentan • aotuel de la Belgique prés le Saint-Siège, e : ancien ministre de la Justice, un juriste d< ; premier ordre, qui a prLs une large part ; l'élaboration de la Convention de La Haye M.van den Heuvel n'a sjs de peine à mon trer que la « leyée d'esclaves » opérée en Bel gique, selon son énergique expression, cons tRue une violation flagrante des principe; les moins contestés du droit international e un véritable crime de lésa-humanité. Et c< n'est pas seulement l'opinion des Belges,c'es celle de tous les neutres honnêtes- et impartiaux. » L'opinion hollandaise contre leï nouveaux crûmes allemands Il est intéressant de noter l'émotion pro fonde causée en Hollande par les déporta tions dont sont victimes nos compatrio tes. Les journaux de toutes opinions et de foutes nuanees dénoncent avec jndignatioi ces nouveaux crimes allemands. L'agence Wolff ayant invoqué pour le: justifier des citations du Vaderland, de La Have -et du Maasbode, ces journau> protestent avec énergie contre l'abus fai de leur nom et repoussent tout soupçor d'indulgence pour les actes des Boches. De leur côté, d'autres journaux commi le Dagblad van Zuid-IIolland, le Neuer■ lander, le Tijd, le Nieuibe Courant et h Nieuwe Rotterdamsche Courant s'élèven avec énergie contre la barbarie des procé dés allemands. Le TTieuwe Courant dont nous avons et plus d'une fois à souligner la germanophilie -écrit que « la déportation en masse des Belges n'est certainement pas de nature î relever le prestige de l'Allemagne aux yeux du monde. » Le Tijd, iliû aussi, malgré sa pradencc et sa modération écrit que « les gens le< plus favorables à l'Allemand se taisent et que la population hollandaise donne h i plus souvent libre cours à son indigna-I taon ». Le Tijd reproche môme au gouvernement hollandais son manque d'énergie dans les protestations. Le gouvernement, dit-il, rcurait dû protester en faveur de tous les déportés, sans faire- de distinction entre ceux qui avaient quitté la Hollande sur la foi ÎTS promesses faites par les autorités de ce pays au nom du gouverneur allemand de Belgique, et les antres déportés-Le journal catholique d'Amsterdam publie aussi un article dont l'auteur est un prêtre admirateur de la nuissance de l'Allemagne, mais qui flétrit cependant, les déportations belges comme un acte minable. Selon le Telegraaf, le député Duys ne Réponse de l'Allemagne à la note hollandai-son interpellation sur les déportations de Belges en ÂÎTemagn-e qu'après que la ré-ponstTde rSlAlemagae à la noté ..hollandaise sera connue. La chasse à l'homme continue LES CONVOIS D'ESCLAVES Billiken envoie à la Belgique de Rotterdam. au sujet des déportations au pays d'Anvers, unêThronique émue : On apprend ces choses : Hier trois cents hommes ont été déportés il An-vers.., et l'on passe a d'autres lectures ! Mais savez-vous ce que c'est? -Savez-vous ce que signifient ces mots î Savez-vous que dès la veille ou i'a-vant-veille parfois, la famille prévenue du départ du père, du mari ou du rtls, a passé les heures les plus atroces à pleurer devant l'inévitable, devant ce grand malheur plein d'inconnu qui va s'abattre et qu'aucune force humaine ne saurait conju-rer. Comme toujours la plus grande douleur est pour ceux qui restent. Les partants encore se soutiennent par la pensée de ce qu'ils pourront tenter là-bas; il» savent qu'on ne fait pas travailler un homme plus qu'il n'en a l'envie, ni mieux qu'il n'y consent. Mais les enfants, lès lemmes Songez que ce sont les plus pauvres d'entre les pauvres. Ceux que l'assisse belge ou neutre soutenait — non,l'assistance alieniande, rein arquez-le, car le premier sou de ces... doit encore entrer en Belgique ! Et c'est cela que l'on frappe, cela que l'on cherche à dompter, comme si les Belges depuis deux mille ans s'étaient soumis "jamais i Vous ne pouvez savoir ce que c'est que de rencontrer le soir, dans la campagne, un de ces trains de déportés qui s'en va, filant vers l'Allemagne, entièrement noir, ses fourgons clos chargés de leur transport, humain. Au loin le claquement des rails, le grondement i de la machine s'a.ffirment dans le silence.Puis monte une rumeur vivante plus forte que les V.eurts forcenés du métal, que les tres&aut des roues et des butoirs; c'ffet un açcord, dirait-on,' quelque -chose comme une rafale sonore qui passe, et gronde, et crie : Oui, c'est celî» ! On C,hante là, dedans, 'des hommes chantent, pleins de ferveur et de rage, ils chantent leur espoir, leur désir de vengeance et la confiance qu'ils gardent encore, malgré tout, à cause de tant de souffrance et d'héroïque douleur, dans les destins de la Patrie. C'est la « Brabançonne » et c'est le « Viaamsche Le-e-uw » !... Vous le dir&i-je, je suis tombé à genoux le long de cette voie boueuse où patiemment je comptais les trains, les wagons, les voitures depuis des heures. J'ai vu de la guerre en Belgique tout ce qu'on peut en voir, tout le sang, toute la gloire e« toutes les larmes. Je n'ai rien vu de plus poignant, ni de plus solennel que ce-la : Avec de tels enfants, va! tu vivras, û terre de Belgique!... LES SENATEURS ET DEPUTES DE MONS PROTESTENT CONTRE LES DEPORTATIONS MM. les sénateurs Mosselman, Roland, Vilain XIIII et Demerbe et MM. les représentants Harmignie, Masson, Bastien, Ma. roille, Brenez et Servais ont adressé, de Mons, au gouverneur général von Bissing une lettre d'énergique protestation contre les rafles et les déportations faites uans leur arrondissement. La protestation se termine ainsi : La presse a taxé notre population ouvrière de fainéantise : c'est la calomnier. Les Belges n-e sont pas des paresseux, mais ils aiment leur pays et ils ont conscience des devoirs sacrés que la guerre leur impose. Nul homme d'honneur ne peut les blâmer de leu|r résistance. Nous avons tenu, Excellence, à vous exposer ces faits, afin que vous puissiez eniploj-er votre haute autorité à mettre un terme à une violation flagrante du droit des gens. Quant à nous, nous eussions manqué à nos devoirs de mandataires publics si nous n'avions fait entendre la voix de notre conscience dans un moment aussi grave et aussi douloureux.L'HEROÏSME DES MINEURS DE SAINT-GH1SLAINDeux centa mineurs de St-Ghislain (Couchant de Mons), furent, invités à travailler pour les Allemands. A l'unanimité, ils refusèrent. Arrêtés aussitôt, ils furent envoyés en Allemagne, sans avoir été autorisée à revoir les leurs, ni même à se munir de vêtements chauds. Les déportés qui e'obetinent à ne point s vouloir travailler, sont 'condamnés à de mois de prison et envoyés à Coblence ou 1 Duisseldorf. Dans le sud du Hiinaut t Tandis que les hommes de Mons et la région située ou nord de la ville étaie déportés vei's là fin du mois d'octobre, ! [ enievements n'ont commencé plus au S , et dans Je payrs de Binche qu'à nsSr • veinbr-e. . A Jeumont et à Arpent deux cents ; vils ont été déportés. Lors du dernier co trôle toutes les pièces d'identité avaie été retenues, pour éviter que les appel pussent prendre la fuite. On saif que da les régiioj.if; d'étape les cartes d'identité so 1 sans cesse réclamées. Des scènes décl rantes so produisirent au dénar des hoi mes qni chantaient La Marseillaise pleins poumons Les braves gens fure ^ aussitôt dirigés sur un camp situé près Maubeuge. Parmi les lemmes de Jeumo ei ^ Arpent la nouvelle se répandit qu'< pouvait aller voir les maris pnsonniei Viagt-six d'entre -elles partirent, mais ( les obligea à rebrousser chemin. Lorsqi les routes ne furent plus gardées aussi s vÈTcmenf et qu'on put circuler les déport avaient quitté le camp. Puisque les Ali j P.iands parlent toujours -des sentiments h Cmains dont ils font preuve vis-à-vis de population des pays occupés, pourquoi ta , sent-ils le lieu de destination des dépc ' tés? Il va de soi que le bruit courut qt | les habitants <le Jeumont allaient être e: : pédiés au front. Cependant, quelques se " dats, pris de compassion, affirmèrent qt les -dé-portés avaient été envoyés en Ail magne. Parmi les razziés se trouvaient r | présentées toutes les classes de la socié et, parmi ces prétendus chômeurs, on r marquai; beaucoup d'ouvriers au trava et de pères de famille, dont plusieui avaient atteint la cinquantaine, Sept cent soivante hommes de Binch de Waudreis et de Ressaix furent em-ua qués de force. Parcà eux se trouvaient de ; cordonniers, des tailleurs, etc. A leur di part des émeutes se produisirent. Des fen mes se cramponnèrent 'aux wagons et fra] pèrent les soldats couleur nou qui voulaiei les éloigner. Scène infiniment poignante Les femmes- «f les enfants retournèrer alors chez eux en sanglotant. A-ctuellemer l'inquiétude et la terreur régnent à Bir che. A la Louvière, les Be>ches déportèrer KO ouvriers qui travaillaient à la fa-br que B... Les déportations eurent lieu le 22 noven bre à Erquelinnes. A Quiévrain elles sor terminées, mais des émeutes se sont pre •dmtes. nés razzias ont aussi été organisées Frameries, Dour, ^Pâturages-, Ecaus'sir nés et, élans d'autres localités au sud de 1 Belgique. Le transport de tous ce* malheur^ fit aussi dans des wagons à bestiaux. QUINTE CENTS HOMMES DU PAYS DE TIRLEMONT ONT ETE DEPORTES Voici des détails au sujet' des rafles ai pays de Tirlemont : Le 19 novembre seulement, au soir, e affiches furent placardées et des avis Ian cés à tous les coins de rue pour informe les hommes de 17 à 55 ans, de la class ouvrière seulement, qu'ils devaient' se trou ver réunis tous à la gare le lundi, de 9 : 12 heures,_ pour ceux de Tirlemo-nt-Ville e,( le mardi, de 9 h 12 heures, pour -ceux. d Tirlemont-Campagne. JL.es absents devaien être requis par la force et exposaient leur familliles à une forte amende. 1.500 hommes ont été de la sorte rassem blés et expédiés en Allemagne. Leurs fera mes et leurs enfants s'étaient naturellemen présentés en même temps qu'eux & la gare Il a fallu les séparer, et ce furent des scè nés déchirantes et pitoyables. Au pays de Liège Les Nouvelles de Maeetri-cht ont appri que lia date fixée pour les rafles à Monte gnée, Ans et Glain, était le lundi 27 novem bre. Pour la ville même de Liège, aucun: nouvelle. Au canton de Dolhain Des Nouvelles : Pour tout le canton de Dolhain, un seu bourgmestre a fourni les listes des chô meurs exigées par l'autorité allemande. * — —_ — — — L'éloge no cardinal firoiei liai i iveps espagnol L'archevêque de Tarragoné, qui, il y j quelques jours proclamait hautement s{ sympathie pour les nations qui défenden la justice et la civilisation latine, vient di compléter ses déclarations par une inter view donnée^à un rédacteur de ïlmçar ' cial. Il répète "que ses sentiments vont auj Alliés, déplore les tendances germanophi les du bas-clergé espagnol, et termine pai les paroles suivantes, où se trouve le plus bel -éloge qu'on ait jamais fait du granc cardinal belge : <t Les catholiques ne peuvent appuyer ni aider, en aucune matière, la cause de l'Aile, magne luthérienne ; ce serait là une attitude hétérodoxe autant eju'lnco'rrecte. «Les souffrances du peuple belge ont réveille en nous les sympathies les dIus ardentes. y « Ceux qui ont le plus parlé des sentiments germanophiles duolergê espagnol oublient ou ignorent 1 enthousiasme -qu'a soulevé dans notre pav la, nolMe ' attitude du cardinal hler- grand homme, qui est la gloire ue 1 Eglise, n est pas seulement -un héros dont le nom restera immoiVel dans l'Histoire c'est aussi le prince des philosophes chrétiens de notre texmps. Son autorité dans les école® crt holiques, spécialement en Espagne né peut se comparer qu'à celle de saint Thomas dans les eooles du moyen âge et de la Renaissance. Le -nombre des disciDles es-nap-nnic -du cardinal -Mercier est w^idérable P g « vous pouvez aisément concevoir d'anrès cela les sentiments d'amour et de symi^thie que soulève sa conduit* héroïque. „ >-«■> * OLYMPIA * Rue Edouard-Larrue — Le Havre Programme de la semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR j Matinées 3 j b. i/a tes Jeudis, Vendredi et Dimanche J SOIRÉES TCVS LES JCVES à 8 SEVRES ECHOS % Le R. P. Rutte est en ce moment sur le point de rentre de ' en Belgique où il est rappelé par S. E. 1 nt I cardinal Mercier. es Ce n'est pas le moment de dire tout 1 ad ''"(en accompli par l'émanent religiteu; 0- dans son exil, mais nous tenons à lui ré péter ici, comme nous le lui a,vons di ci- dans la visite d'adieux toute cordiale don n- nous lui sommes profondément reconnais nt sants, que les yœux de tous les Belges l'ac és compagnent dans son voyage. ns Nous souhaitons voir luire bientôt 1 nt jour où il nous sera donné de pouvoir re îi- prenelre avec lui, dans notre pays grand n- par l'épreuve, les tâches où nous unissen à tant de souvenirs et tant d'espoirs. ie iri nt ,n A i Lloyd Royal belgi MM. Bultinck, inspecteur de lr8 classi à l'Administration de la Marine, et Hos . tie, conseiller juridique à la même Admî nistration, sont nommés respectivemen e_ en qualité de commissaire du Gouverne ment et de conseiller juridiepie près eîe l£ ~ Société « Llvod Royal Belge », à parti) . du 26 juin 1916. •1- r- "" ■ Au tribunal des sursis de Londres V MM. Corbiau, professeur à l'Université de Louvain, président de la Commissior if de recrutement n° 3 de Londres; Van dei l~ Meeren, avocat à la Cour d'appel de "\l Bruxelles, secrétaire-rapporteur de k Commission de recrutement n° 3 de Lon drés, et De Cock, avocat à Anvers, sont nommés membres civils suppléants dt Tribunal des sursis de Londres. a « i oq « -1 v- L'appel des Belges au Car^d; * ^ Le Moniteur publie l'arrêté suivant : 1- Article lor. La date avant laquelle les ap y. pelés se trouvant au Canada, sont tenus è ,* l'inscription est reportée au 15 décem , bre 1916. : Art. 2- Sont discensés de l'inscription les ( appelés se trouvant au Canada s'ils contrac- it tent un engagement volontaire dans l'armée l- canadienne avant le 15 décembre 1916. •*; Il faudra qu'ils paierl Nous avons élit que les Boches s'achar-nent sur notre belle forêt de l'Herto-i genwalcl au point qu'il n'en restera bientôt plus rien. Cela aussi, il faudra qu'ils le paient au ^ jour du règlement des comptes,et de même i- que les alliés -devront reprendre en AHe-a magne de quoi outiller de nouveau les usines belges et françaises dont les agents du Kaiser ont organisé le pillage, de même ils devront exiger cpi'on reprenne dans les forêts de Germanie la valeur du bois volé ; aux nôtres et qu'on reboise celles-ci aux frais des voleurs. Jamais on ne réparera complètement le mal que ces gens nous ont fait : il faut, au moin9, qu'on le répare dans toute la mesure possible. A" coupe réglée, coupe réglée et demie... 5 |n r Un feu qui dure î Chacun doit économiser les combusti- . blés qui sont indispensables aux indus- i tries dé guerre. Aussi faut-il ménager avec , le plus grand soin l'anthracite et le char- ; bon ; la Mode Illustrée indique cette se- t maine, dans le n° 50, comment préparer 3 un feu ejui dure toute la journée sans qu'on le recharge. Des recettes pour ména- . ger les vêtements sont données dans ce . même numéro. t ta Mode Illustrée, 26, rue Jacob, Paris (6e) ; envoi franco d'un numéro spécimen . avec tarif d'abonnement. > < > fBM—g———BW—skuwiih^—■—|, 1 kes aatears belges ^ L'ENFANT NAZARETH e Tel est le titre du volume d'Armand Variez, avec préface du R. P. Rutten, do- 2 ninicain,_ qui vient de paraître dans la i- « Collection Junior », œuvre pour la vul- - garisation de la littérature belge en lan-t que française. t Rappelons à nos lecteurs les quatre au- - très volumes à paraître dans la « Collection Junior » (format Collection Nelson) : :in novembre, La Veillée de Noël et Les 1 Deux Bossus, d'Emile Cammaert ; en décembre, La Petite Nurse, de Georges Ver-i davaine ; en janvier, L'Emigrèe de l'an t AT, par Emmanuel Vossaert (Candide), et n fevrier Une Glorieuse Retraite, de Maurice Gauchez. Le prix de ces cinq volumes est de 6 s. 3 d. franco pour l'Angleterre, et fr. 8 50 » franco pour _ le Continent. Toute com-, mande doit être accompagnée d'un mandat, l'envoi contre remboursement, n'étant pas admis en Angleterre. . Librairie Moderne, éditeur, Hôtel Cecit Londres, W. C. bureau 350. l. >-**»•-<- PATISSERIE BRUXELLOISE ' Propriétaires MM. Mestag et Dolo 143, Oxford Street, LONDRES En face de Bouner et Holllngsworth. informe sa nombreuse clientèle que malgré la hausse constante eles matières premières, elle offre toujours ses marchandises de qualité irréprochable des prix défiant toute concurrence. Grands salons de consommation pouvant contenir 80 personnes, prix spéciaux depuis l'ouverture pour militaires belges non gradés. Pain d'épices 11/6 la livre. — Fain à grecque 1/9 la livre. — Spéculations 1 sh. 9 la livre. — Petits fours et dessert au beurre 2/6 la livre. — Grand assortiment de pâtés à 2 d. et à 2 1/2 d. > — Vidés et vol-au-vent garnis. — Omelettes. — Pralines fabriquées par la maison Sf- et 4/6 la livre. Articles fabriqués en présençe et sous la direction dgs patrons mêmes. Expédition en province et au front (Fort en sup) Suiocursales en Belgique Termoncle, Bruxelles, Banltenberghe Membre de l'Union des Patrons pâtissiers de Belgique. Usine : Bruxelles, rue Delaunoy, 64-<GRAS3QE TAÏTEHNE IS, Rue Etl.-Larue (près la place de lHolel-de-Tille) LE IIAVRS KESTAUftÂHT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 15 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS s AVIS DE DÉCÈS M. Georges Cogels et Mme Georges Co-gels, née baronne Marthe van Reynegoni de Buzet, Monsieur Jean. Cogels,. . . Mademoiselle Gabrielle' Cogels, Monsieur Pierre Cogels, ont la profonde douleur de vous fairef paît de la perte irréparable qu'ils viennent de_faire en la personne de leur fils et frère. Albert Cogéls, né à Sauvic le 25 juillet 191*» et y décédé le 6 décembre 1916. Nouvelles de la Patrie Belge NOUVELLES DE PARTOUT La séparation administrative Arrêté du gouverneur du 15 novembre 1916, complétant les arrêtés royaux diu 31 inai 1891 et du 10 janvier 18S6. ' Article 1er. — Aux communes .désignées jusqu'à présent comme communes flamandes quant à l'application de l'article 1er de la loi élu 3 mai 1889, viennent • s'ajouter les communes suivantes : 1. Province de Brabant • Bruxelles, Schoerbeek, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Molenstede, l'Ecluse. l 2. Province de Hainaut : i Petit Enghien, M-arcq lez Enghien. I 3. Province de Limbourg : , Herstappe. 4. Province de Liège : Aubel, Rosoux Crenwick. Art. 2. — Le Chef de l'administration ci-: vile près le gouverneur général est chargé - de l'exécution du présent arrêté. , Les Allemands autorisent l'emploi de la saccharine mais à condition de la payer 589 francs le kilog! Un arrêté du gouverneur du 11 novembre autorise l'emploi en Belgique occupée de la sacharine et autres substances similaires <( pour la fabrication des bières et limonades ainsi qu'à d'autres fins ». Le chef de l'administration civile boche est seul chargé de délivrer les autorisations. Le bureau boche de répartition des sucres est seul chargé de l'importation, de l'acha.t et de la vente de la saccharine et en règle le trafic. Le prix de vente die la saccharine est fixé à 300 mark à payer aux Boches. En outre, au moment de l'achat, le consommateur devra acquitter un droit d'accise de 125 francs au kilog., ce qui porte donc à 400 marks ou 500 francs te «rix du kilog. de saccharine ! L'addition eîe saccharine se fera, dans les brasseries, par les employés des accises à raison de 25 grammes par 100 kilog. de matières premières. L'augmentation de ta contribution de guerre et la convocation des conseils provinciaux Voici le texte de l'arrêté portant de 40 à 50 millions la contribution de guerre mensuelle de la Belgique : « Par l'abrogation de l'ordre du 8/10 novembre 1915 et conformément à l'article 49 de la (Convention de La Haye, concernant la réglementation des lois et usages de la guerre sur terre, il est imposé à la population belge jusqu'à nouvel ordre une contribution de cinquante millions de francs par mois, payable comme quote-part aux frais el'entretien de l'armée et aux frais efadmi-iii-stration du territoire occupé. <( Les neuf provinces de la Belgique se procureront les fonds nécessaires par voie d'emprunt. La forme et la teneur des obliga tions à émettre par les provinces seront d& termmees par le commissaire général îmoé-nal des banques en Belgique. , ,^a, Première mensualité devra se payer . 1916 au Plus ; les m an. i,s .ayantes au plus tard le 10 dr cha-çpie mois, à la Caissp cit;- l'armés de c&in. irn5plip«U f^Xernement général impérial à commissaire général impérial des banques en Belgique est autorisé à fixer les sommes à concurrence desquelles ie=> seront versées en mark ou en *rancs à la caisse de 1 armée de campagne. » Les conseils provinciaux, on le sait se sont réunis mais ont refusé de voter la nou- S>1ltertM 4"»' bàss'f extraordinaire qui se tiendra le Sd 2 décembre 1916, à midi (heure allenSnde) aux chefs-lieu eles provinces. 4- — La durée de la session ne dé-huis^cfos>aS UD J°Ur : la session aura lieu à «. Il n'y aura à r-ordre du jour oue les trois points suivants, qui seuls nisnrrnnt faire l'objet des délibérations • Pourrotl't' H de règlement de ia contribution de gueire imposee a la population bel^e par ordre du 20 novembre 1916 • ° « b) Couverture des obligations provinciales échéant le 15 ianvier 1917 • « c) Paiement des intérêts de l'emprunt de contribution de guerre fait en décembre 1915. « Art. o. — Les décisions prises dans rptfp hroS1rrL seront. va!ables (l"el que soit le nombre des membres présents. A BRUXELLES Les chaussures des facteurs ,, 'lirecti-on des Postes vient de prendra 1 initiative de créer un atelieT de ressemelage -ue chaussures pour les facteurs mil paieront 4 francs, au lieu de 12, pour les réparations de leurs chaussures. Le prix de la bière Le nouveau tarif pour le débit de la bière élaboré par 1 Union des brasseurs de l'arrondissement de Bruxelles, va être applicrué de façon générale. Les prix imposés aux détail-lants, en vertu de cette réglementation nouvelle, sont les suivants : Bières à fermentation haute, en fûts pour ménages et débitants : blonde, 27 fr l'hectolitre : orge, 22 fr. l'hectolitre. Bière dite « Mars » fermentée, 20 fr. la grosse tonne pour détaillants. " ne' Bières en fûts, de fermentation spontanée-lambic doux, 0 fr 60 le litre ; lambic gueuze, 0 fr. 55 le litre; faro sec, 0 fr 30 le litre: faro préparé, 0 fr. &5 le litre; bièrô de mil nage (petit tw\ 0 fv. 25 te litre

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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