Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1587 0
17 October 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 17 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xk84j0c76p/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

21e ANNÉE.•— Série nouvelle, — N° 340-341 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FECWJT) k»*ù*u* m.v j . » mdÊmmw Ébmmumbmmmmi mm Dimanche 17 et Lundi 18 Octobre 1915 - rédaction ^administration iHii ma da !a Boarss — LE EATRE Téléphone: Le Havre n* 14,05 Birgstsar : FERNÂNB H10RA7 fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressées aS^ji'ue de la Bourse, Le Havre, LONDON OFFICE: 21sPanton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÈCLE OM^&id&eo -s&t* Haror® ABONNEMENTS FrôOCft.2 fr. 50 par-wrats. 7 fr\ 5D pai* trtavtotl»» Angleterre.... 2-sti.ô<|. par moi». • •••• 7sh. 3<i. pâr trim-astre Holfanda.. -f ,25 florin par mois. » .. 3:75 ftor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mots. » .. 9 fr. » par trimestr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du jourri&t hj Havre ou à Londros Annonces 4' pages Ofr. 40 Ut ligne Potitesaiwonoos ** pags: Ofr.301a ligne Les petites; annonces sont également reçues à la Société Européenne d9 publicité, 1o, racde lu Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. ^avaif il» ipii alSand ,LA GUERRE ACTUELLE DOIT, DIT-IL REUNIR L'ALLEMAGNE ET L'AUTPJ CHE EN UNE GRANDE FAMILLE. Nous sera-t-iil permis de1 ruons citer nous même et <d!e î-appeiler que 1-e XXe Siècle < •attiré l'attention du public, il y a quelque: semaines, sur le danger de la réunion i 3'Alfema.gne, après la guerre, des province: «aitlemainides de l'Empire d'Autriche ? Nou iécrMons, en tôle diu XX6 Siècle du 14 sep «tembre : « L'Allemagne ne songe à rien de moins qu'. rtraiter sui' k> dos et aux dépéris de l'Autriche Est-ce que Je partage de la Pologne n'a pas ré ■concilié, à la fin du dix-huitième siècle, la Pruss. avec la Russie et l'Autriche, liguées contre ell< -avec la France pendant la guerre de sept ans Le partage de 1 Autriche-Hongrie opérerait, ; «ont vingt ans d'intervalle, le même prodige heu jeux, du moins on le croit à Berlin, avec la naï veté kolossale qui, en même temps que la plu; ,grossière astuce, est la marque spécifique de 1: •diplomatie allemande. Est-ce que ia Double Mo mrchie ne s'est pas abaissée elle-même, au cour; •de cette guerre, au rang de simple province d iTEimpire allemand ? Politiquement et utilitaire ment, elle porte tous les insignes de la vassa Tifcé. Heureusement pour elle. Car c'est du jour oi ses dernières armées ont été soumises à l'étal major prussien qu'il faut dater l'arrêt de leu marche en arrière, ininterrompue de septembr Ï914 à mai 1015. » L'Allemagne ayant sauvé . l'Autriche, il es ■Juste que l'Autriche sauveTAllemu^ne, fût-œ ei mourant pour elle. Au moins cette immolatioi "ne sera pas inutile à la kultur allemande. Est-c la faute de l'Allemagne si ses nationalités enn€ • mies n'ont jamais pu former nu'un état factice e incapable de se défendre par lui-même ? L'Aile imagne a vainement essayé d'éfançonner cett ruine. Elle en tirera un parti merveilleux. Se pierres serviront à agrandir et à consolide ^Allemagne. Voilà longtemps que les Hongroi aspirent à l'indéoendance. ue même les P.ohé miens. L'\llemagne les y aidera. Elle les aider •même, s'ils le veulent, à se mettre en Républi que. Il y a, à Budapest, un certain comfe Appc nyi qui ne demande pas mieux cru#* de se dé vouer, lui aussi, à cette tâche. Naturellement, le provinces polonaises seront réunies à l'Etat pc Jonais que la guerre ressuscitera. A l'est et ai sud. Roumains, Serbes et Italiens prendront le territoires habités par des peuples dp leurs races «t qu'ils convoitent depuis longtemps. Si l'Aile magne leur a jusqu'à présent barré la route -c'est que snn alliance avec Vienne lui en faisni tnie obM'^tion. Mois J'indémendance des natiô 'nalités n'a jamais eu, dans le fond, de rhompioï plus déterminé oue ia Prusse. Rnlkaniques e Italiens seraient des monstres d'ingratitude si une fois nantis, ils ne lui manifestaient, en en îrant dans son sillage, leur reconnaissance. » Pour prix de sa générosité, elle se '"•entente . irait, elle, d'annexer les provinces nllemande? .soit une douzaine de millions d'Autrichiens. E elle ne se -ferait pas trop prier pour évacuer 1; Bel.îrique et le Nord de la Franco. Qu.-'nt à l'Ai èace-Lo-iTaine. mon TMeu, rien ne Hit mi'on n'am^ aérait pas r<eropereur à lui accorde/' l'autonomie Cfa'eWe considérait, avant la cnierre. eomme l terme de ses vœux. Une bonne Pf préalable in demnité monétaire arrangerait bien des choses Ouant à l'AnfrMprre, au cas où la conquête d< <ieux ou trois colonies allemandes ne suffirait pa, à la dés.intéres^r, que voulez-vous quelle fasse iseuîe contre le monde entier, si la France, h .Russie et ritajie se contentent, du bien cT-autru pie l'Allemagne leur offre si généreusement ? Voici qu'un Allemand, député au Reichs fcag, étale à présorut au grand jour le pla.r tque certains indïces nous permettaient d< <d-isoenner. Il s'agit du docteur Frédérû .^Nauimanjn, Dans un livre qui vient die pa iraMre sons le titre de Milteleuropu, cel .homme politique, radical et démocrate bor teint, expose .que l'Allemagne eit l'Autriche ,*Mvent être, au lendemain de la guerre, •dies vases communicants, de façon à formel <au centre de l'Europe la plus graride Germanie. Contrairement à plusieurs de ses •congénères politiques, M. Naumann se sou-<aie plus des intérêts de son pays que du sort des abstractions connues généralem_en1 sous le nom de « principe des na tionalités », a droit des peuples », etc., etc. Si nous Mobus Aldemands, nous nous en féliciterons...Dans l'Action française du mercredi #3 octobre, M. Jacques Bainville résume, avec sa clarté habituelle, lia thèse de Fré-jdJériic Naumann, et ia en fait un brillant commentaire. L'auteur die Yllistoire de Deux Peuples aura été le premier dans la presse parisienne à rendre publics le§ desseins actuels de l'Impérialisme ailllerî^an.d q.ui, contraint de renoncer à ses rêves de conquête aux dépens de la Belgique, de la France et de la Russie, en est à chercher des compensations au détriment de l'Autriche, son alliée, sa dupe et sa victime. • « La thèse de « Mitteleuropa » va peut-être surprendre par sa simplicité, écrit M. Jacques Bain-Ville : eîle consiste en ceci que la guene de X914-19H5 est surtout une guerre pour l'unité allemande, — pour l'achèvement de l'unité nationale de l'Allemagne. » Suivons bien la filière, en essayant de nous placer au point de vue allemand. » 'En 18-49 (lorsque l'Allemagne révolutionnaire essayait de fonder l'unité à l'aide des principes libéraux), qui se trouvait représenté au Parlement de Francfort ? Tous les pays germaniques, toute la confédération germanique, fout ce qu'il restait du vieux Saint-E<mpire de nation germa-tniique :• c'est-à-dire que tes Autrichiens figuraient à oe Parlement grand-allemand au môme titre que les Prussiens. » Mais le Parlement de Francfort ne réussit pas à fonder l'unité nationaie. L'Allemagne restait soumise au régime narticuilariste, au régime des petits Etats, ageravé par la rivalité des deux principaux d'entre eux : la Prusse et l'Autriche. Le libéralisme et la révolution s'étaient montrés impuissants à réaliser cette fusion. 11 fallait done que l'Allemagne se résignât à voir durer l'ancien état de choses, — dispersion et division, — ou bien qu'elle acceptât la mé'thode de Bismarck. . » Bismarck procède par étapes. En 1864 f guerre du Danemark^, i' aIt.ire l'Autriche, toujours "membre de la confédération, dans un piège. En 18'=' l'affaire des duchés lui ayant fourni l'occasion de la rupture, il bat l'Autriche et tue l'influence autrichienne en Allemagne. jLa place est libre pour la Prusse oui. en 1870. unit TMlemaTre et prend la présidence de la nouvelle confédération' Oue reste-t-il à faii-e alors pour que la "Sernière étape soit atteinte, pour que la pensée des patriotes libéraux du Parlement de Francfort reprise avec des moyens autoritaires, rar Bismarck* soit réalisée ? Cela saute aux veux cela, est clair • i' reste à faire rentrer l'Autriche dans le cïron d'/ I Empire germanique. » C'est lîœuvre à laquelle a tendu la politioue allemande de 1870 à 1015. 1 « Notez bien que Bismarck a préparé de Ion<nir œam ce résultat, qu'il l'a rendu possible, en me nageant l'Autriche après Sadowa, en ne l'acca-| blant, pas, en ne la rendant pas irréconciliable. I Après 1870, il cherche à consolider ses victoires I en constituant avec elle et avec la Russie l'alliance des trois Empereurs. Mais dès qu'il voit que l'antagonisme austro-russe s'accuse, se précipite par les auaires d'Orient), il n'hésite pas, quoi qu'il lui en coûte. Son choix est fait d'a-vaii x. C'est pour l'Autriche qu'il opte. Dès lors, soutenir l'Autriche contre la Russie et le sla-\isme devient le programme allemand : « car » l'Autriche, c'est l'Allemagne ». C'est une partie de la chair de la grande Germania. » Ainsi, en 191 i, l'Empire allemand eut pris, même malgré lui, la défense de l'Empire autri-. chien contre la i.ussie, si l'Autriche s'était, avisée i de céder. L:Autriche ne s'appartenait déjà plus. , Pour elle, l'Allemagne décidait de la paix ou de la "lierre... La chose autrichienne, c'est la . chose .allemande comme 1 Autriche est le proton-l geinent de jAllcmasne. Et puis, la communauté > des armes a rouvert une source de fraternité - pour '"-s peuples. L'idée de derrière la tête des dirigeants de Berlin : reconstituer au centre de l'Europe une Germanie compacte, d'un seul le- 1 nant, sous la direction de la Prusse, cette idée • s'est, vivifiée par les efforts, les épreuves, les vic- ■ toires communes. « D'Héligoland à Orsova, tous ï nous gagnons, nous perdons la même chose », j écrit Frédéric Naumann. Et l'écrivain allemand • constate avec joie que depuis la guerre, tout a L tendu à faire de l'Allemagne et de l'Autriche - deux vases de plus en plus communiquants. Il - coimpte bien qu'après la Enterre, ce résultat sera i maintenu, que la renaissance d'une grande Ger-i manie, nécessaire à l'un comme à l'autre Empire. - sera en tout cas l'effet ou'aura produit le grand 5 conflit européen. .^'Frédéric Naumann d'ajouter ï (car ce n'est nas nom* rien au'il est radical), que - oela était voulu de toute éternité par la force - des choses, que tel était « le but de l'évolu-î tion ». » Ainsi, des millions d'Allemands sont con-[* vaincus, avec ce Naumann. nue leur cause a pour 3 elle deux idées saintes, l'idée de nationalité et 1 idée d'évolution... Qu'v faire ? t » Au moins, ne pas l'ignorer. Quand une .^ran. i do Allemagne de cent vingt millions d'habitants i constituée au centre de l'Europe, il sera trop - La domination die l'Europe centrale r 1 voilà donc, de l'aveu d'un parlementaire ^ allemand:, le fruit que l'Alliemagrue, impuis-^ saute contre la France, l'Angleterre et Ja r Russie, espère retirer de la guerre de 1914. - Do W> millions d'âmes, l'empire des Hohen-. zoHera passerait, en annexant les AJle-i mande d'Autriche, à SO millions. Avec ses - satellites de Hongrie et de Bohême, qu'il - est prêt à faire indépendants et vassaux, - Guillaume Iî régnerait sua- cent et quinze ' millions de sujets. Dans vingt ans, peut-j être plus tôt, quelle ruée vers l'Occident, 5 quel péril pour la France et pour nous I Il y a'un an à pareille époque, peut-être . était-il encore possible d'éclairer l'Autriche . et de la séparer de son dangereux allié, t prêt aujourd'hui à donner le coup de grâce ■ à J'Empire des Habsbourg, dans i'espon de [ s'ûnrîchir de ses dépouilles. Que ne s'est-il trouvé en Europe un humme d'Etat pour l s'atteler à ce problème ! Son succès nous aurait épargné des sacrifices terribies et . de moirtelles angoisses. - ^ P. N. ; au jour lb jour A LA RESCOUSSE DU P. BQUVIN Une agence d'information qui fonctionne 1 à Rome et qui voudrait bien passer, au moins de temps en temps, pour une agence ■ officieuse du 'Vatican, trouve à redire à l'ar-j ticle où notre collaborateur M. L. Van der Essen, professeur à l'Université de Louvain, a raconté les efforts de la propagande aile-' mande aux Etats-Unis et spécialement à Chicago, en vue de ravir l'honneur à la Belgi-'■ que dévastée et meurtrie. : L'agence attaque vivement le ci XX° Siècle a parce que M. Van der Essen a accusé ' de germanophilie certains membres du clergé catholique des Etats-Unis qui se rencontrent, dans leur campagne contre la Belgique, avec des nasteurs protestants. Exemple : ce Père Jésuite Bouvin, qui avait doctement justifié nar la théologie la violation de la neutralité belge et que l'autorité romaine mooicha si gentiment, il y a quelques mois, en faisant savoir officiellement par l'organe du corres.pondant romain du « Tijd », que ce musicien et musicologue de spécialité ne paraissait guère désigné pour prononcer, sur des questions théologiques, des arrêts dignes de considération. Pour l'agence dont nous parlons, le P. Bouvin est probablement un grand maître. L'ario qu'il composa en l'honneur du pangermanisme et de la kulture nrussienne lui parait mériter l'accompagnement, de sa mandoline. Les <d.eux réunis, fussent-ils d'accord, ne feront tout de même pas encore une ligne de bonne théologie. Sera-t-ii permis de demander, en outre, à l'agence comment elle concilie sa défense du P."Bouvin et des no breux germanophiles du clergé américain avec le jugement catégorique prononcé par le Saint-Siège sur la violation de îa neutralité belge, dans la lettre du cardinal Gas-parri à M. J. Van den Heuvel ?... Il est vrai que, da:ns :a même note où elle attaque le « XX" Siècle n, ladite agence, dont les tendances avant l'entrée en guerre de l'Italie étaient... germanophiles. — naturellement, — se voit oblie'ée de protester, à la suite de certains mécomptes, suite d'excès de zèle, qu'on a tort de la représenter comme une agence officieuse du Vatican. « .Te suis, dit-eile, une agence catholique, dévouée comme 'teNe à la Dapauté, mais une agence laïque, indépendante, non officieuse, n On s'en aperçoit bien... L'agence s'empresse-de se désavouer elle-même, pour éviter, sans doute, qu'on ne la désavoue. Il ne nous déplaît nas de déplaire à ce genre de germanophiles impénitents qui intriguent dans l'ombre pour compromettre les nlus graves intérêts de l'Eglise dans l'aventure de l'impérialisme teuton BELGA. L'épiscopat français et la guerre allemande -»o« LE CARDINAL ANDRIEU FELICITE Mgr CHAPON La « Semaine religieuse » de l'archidiocèse de Bordeaux publie ifne lettre du cardinal Andrieu, félicitant Mgr Chapon, évêoue de Nice, au sujet de la brochure intitulée • « France et Allemagne devant la doctrine" catholique sur !a guerre ». Le cardinal dit notamment qu'il faut combattre l'Allemagne à outrance au cri de : « Dieu le veut », car c'est une croisade nuisqu'en défendant notre patrie, nous dêl fendrons notre foi. oe ta Estera au-dessus is tout ))oc( UNE LETTRE DE M. LE GdMTE GOBLET D ALVIELLA Nous avons reçu de M. le oomte Gotblet di'Aivde&Ia la lettre suivante : « Monsieur le Directeur du XXe Siècle, » J'ai été assez surpris de me trouver pris à parti, d&ns votre numéro diu 12 courant, à propos d'une lettre adressée à un des chefs de la Franc-Maçonnerie italienne qui m'avait demain dé' des renseignements sur l'état des Ix>ges beiges à la suite de l'invasion allemande. » Vous reproduisez, d'après un journal clérical de Milan. Yltalia. un fragment de ce.tte lettre, traduit du français en italien, puis de l'italien, en français, où, paraît-il, je siginiciile à mon correspondant l'existence de quatre Loges, fondées respectivement à Londres, à Paris, à La Haye et dans la zone oies opérations militaires, par les maçons belges chassés de leurs foyers. Vous c-n prenez texte pour me reprocher d'avoir moi-même constitué ces Loges, que voua considérez comme le fruit d'une pensée « coupable », destinée à <c diviser irrémédiable-memfi le peuple belge ». » Je ne me rappelle plus exactement les termes d'une lettre, écrite il y a de nombreux mois ,qui n'était pas destinée ù la publicité et dtonit, moins heureux que Vlta-lia, je n'ai pas do copie sous les yeux. Mai» ce que je .pues aifirmer, c'est que je n'ai pu rien v écrire qui vous autorise à m'attri buer la création de ces Loges. Elles se sont constituées spontanément,, sans aucune initiative ou intervention, de ma part. Je tiens, toutefois, pour éviter toute équivoque, à affirmer que j'ai été très heureux d'appren-cLne leur constitution. » La Franc - Maçonnerie offre à. ses adaptes des centres d'emtr'awle et dé réconfort moral trop en harmonie avec leurs daa positions intimes pour qu'ils ne cherchent pas à les maintenir dans les jours d'épreuve aussi bien. que dans les temps fie prospérité. J'ajouiterai seulement que ces qiuiatre Loges ont précisément pris pour devise le titre que vous donniez à votre article : « La Belgique au-dessus de tout ». » Quant à la Loge «du front», que je qualifie, semble-t-dil, de militaire et que vous visez particulièrement, je puis vous affirmer sans crainte de démenti : 1° a :'il n'existe pas, dans La par lie' de la Bel g: . :e oit opèrent les armées alliée*, d'autre Atelier, centre ou groupe maçomnilque, en dehors de la Loge ouverte à 1a Panne ; 2° que, depuis- plus de trois quarts de siècle, nous n'avons eu en Belgique, ni' parmi les Belges, aucune Loge militaire', dans le sens couramment attribué à. ce terme, c'est-à-«iire une Lo>2je exclusivement formée die militaires et attachée soit à un régiment, sodt à un corps d'armée, soit à une garnison, comme on le voit fréquemment en Angleterre.» Je n'en dirai pas davantage, car si •nous avons chacun le droit de conserver notre opinion au sujet de la Franc-Maçonnerie, j'estime que toute polémique à cel égard serait inopportune et fâcheuse dans le moment actuel. » Agréez, je vous prie, mes sentiments distingués. » Goblet d'Alviella. » M. le comte Goblet d'Alviella nous écrit qu'il l'est pas l'auteur des « initiatives » énumérées dans sa lettre au commandeur Féra. Nous sommes charmés de lui en donner acte. Ce n'est pas lui qui a fondé les Loges belges de La Haye, Paris, Londres et La Panne. Tant mieux. Nous nous eu réjouissons sincèrement. M. le comte Goblet n'est pas de notre avis, on vient de le voir, sur l'opportunité •die ces fondations, non plus que sur le caractère des Loges, -où il voit, des foyers de patriotisme et de réconciliation. Faut-il dire que nous ne retirons rien, à œ point de vue. de ce que nous avons écrit ? Personnellement, M. le comte Goblet est hors cause : voilà le seul point sur lequel nous sommes d'accord avec lui. Sans doute ne nous en voudra-t-il pas d'ajouter que notre article du 12 courant a reçu l'approbation de personnalités appartenant à tous les partis politiques. Quant à la Loge dite du front, répétons ce que nous en disions l'autre jour : on' ne fora, croire h personne que ses auteurs aient songé, en lue donnant le jour, à la population civille -de Poperinghe, Vlamertinshe Adinkerke et autres localités, de la Flandre non envahie. La Belgique essaie dss soldats et dos aiiio-caseas es Basais „o„ LES RUSSES SALUENT LEUR ARRIVÉE On sait que la BeJgique a envoyé en Russie plusieurs batteries d'autos-canons et d'aut As-mitrailieuses, avec un nombreux personnel d'officiers et de soldats.. Ces troupes et ce matériel, qui furent embarquées dans un port français, où la population salua avec enthousiasme nos soldats, sont arrivés à bon port. A ce sujet, îe correspondant parisien de la (I Vetchernee Wremya » a adressé à son journal cette dépêche : « La présence" de soldats, d'armes et du drapeau belges au milieu de notre armée resserrera encore les liens de solidarité entre les deux nations luttant contre l'ennemi commun. < n même temps qu'elle sera un démenti efficace aux bruits tendancieux lancés par nos ennemis concernant des divergences de vues siuirveniues entre les alliés.» L'empereur Nicolas, dans sa dépêche dé 'renrrerèSemeaïlte au reli desi Beflges, ,a bien voulu soulligner les liens d® irateaWé qui existent enlre l'armée russe et h vaillante armée belge, et a ereprimé son iné-hra-nfeble ocoifiaiioc dans ta victoire commune.n Tous les Russes acclameront avec enthousiasme les frères d'armes belges à leu»-arrivée sur le sol russe. » ' L'araceient R-", « (ip> • l'arrière d§ nos officiers éS i «rue être pro NOUVELLES REGLES. UN ARRETE-LOI Nous avons la bonne fortune de pouvo publier ci-dessous le nouveau règlemei sur l'avancement des officiers qui viefl d'être élaboré par les autorités militaires. Il a paru-, il y a queLques jours, aux o dres de l'armée, et a. causé, parmi les ofl ciers, la plus vive satisfaction. •Des règles sim/ples, fixes, invariable vola ce que le corps d'officiers souhaita depuis longtemps. Une observation d'ordre secondaire d'à: «leurs : on verra qu'il est question, dans r des paragraphes de l'arrêté d'officiers q ne désirent pas aller au front. Cette phras concerne exclusivement — cela va de soi -les officiers- pensionnés que personne r peut obliger à aller au feu. L'arrêté-loi qui contient ce, règlement d rage à certaines dispositions de 1a loi c 16 juin 1836, sur le mode d'avancemei dans l'armée et appelé à être mis en \ gueur pendant la durée de la guerre. *** Dans des « considérations préliminaires l'arrêté dit notamment : « Le service au front doit être considé: comme un poste d'honneur par excellente fout officier, conscient de ses devoirs e: vers la Patrie, doft y prétendre. Les chefs encourageront ce sentiment donneront suite, dans toute la mesure c possi'ble, aux demandes qui leur sont fait' rpar leurs sous-ordres en vue de rejoind le* front. Le service oe l'arrière, si important so: il, ne peut être comparé à celui des mi taires qui. journellement exposent leur vi Ceux-ci ont droit à des avantages spéciau et iil convient de ne leur 'assimiler que ce tains officiers de l'arrière qui rendent di s-e.rtviiices' vnaj|mien{t /eKceptfiOininel^ et don r absence du front est justifié par les n cessités miilifeires. Le grade étant créé pour la fonction, doit autant que possible revenir à cel' qui l'exerce effectivement. L'avancement au front ne peut donc êt enrayé ou retardé par le fait d'officiers q ne participent plus effectivement aux op rations de .guerre (prisonniers, internés ( retenus à l'arrière). Or, en tem'ps de paix, l'Etat n'admet l'a senoe de l'officier impropre au service qi durant neuf mois au maximum; passé ■ terme, l'intéressé est mis en non-aetivi d'abord, puis, au bout d'un certain temp à la pension de .retraite. Pondant la guerre, doivent être consid rés comme inaptes : les officiers absen qui ne peuvent ou qui ne désirent pas se vir au front. Logiquement il y a lieu de réduire 1< périodes qui précèdent la constatation < T inaptitude ou de fi'a.bsence, don t "31 es question au paragraphe précédent. Si on considère : 1° que l'officier en no activité perd de son ancienneté ; 2° qu' continue à toucher l'intégralité de son 1rs ternent ; 3° que la mesure n'est pas défir tive, il y a lieu de faire une application pli large de la mise en non-activité pour m tifs de santé. L'infanterie étant l'arme combattante q a été. jusqu'ici la plus exposée et qui a suie plus de pertes, il est équitable et néce saine de régjler l'avancement par arn comme nar service et de prendre pour bai du régime temporaire l'avancement dar l'infanterie. LES RÈGLES NOUVELLES En vertu du nouvel arrêté-loi, l'avanc ment dans l'infanterie, l'artillerie, la cav lerie, le génie et l'état-major, est régi .pt les règles suivantes : 1e» Èn principe nuil officier proposé m peut être promii, ni être désigné pour u commandement important, supérieur à, c lui de son grade si, au moment de la pn motion ou de la désignation, il n'est cons déré comme faisant du service au front, d< puis trois mois au moins. Le commandement en chef de l'armée d< ci'dcra des except ions à cette règle, no tan ment à l'égard des officiers ayant été ble: sés ou ayant contracté" une maladie résu tant de leur service au front, ainsi que que ques officiers maintenus exceptionnelle ment d'office dans des services important de l'arrière ; 2° En dehors des blessés ou des malade par le fait du service au front, dont cha.qu cas sera périodiquement examiné, tout o ficier qui déclare ou est déclaré ne pas poi voit* servir activement au front et en e.c éloigné, depuis -quatre mois au plus, ef proposé pour la mise en non-activité pou motifs de santé. De ce chef, il perd, en matière d'ancier ne té, le temps passé dans cette position, e en tous cas, un minimum de trois mois. Au bout de 9 mois d'absence au rnax muim, il est examiné en vue de sa mise la pension. L'officier en non-activité ou pensionn peut être employé dans un service à l'a.i rière ,mais il ne parliicipe plus à la pensior 3° 4L'avancement a lieu par arme'ou pa service. Toutefois, l'offàcier d'infanterie ai front, dont la candidature est. admise, n peut être dépassé par des officiers moin anciens, appartenant aux autres armes € au cadre d'éî.ai-major ; i° Les règles admises pour Tavancemer: des officiers de l'armée active sont appl caibles -aux officiers de réserve ; 5° Sont considérés comme •faisant du sei vice au front : a) Les officiers exerçant le -commande ment d'une unité ou d'une partie d'unit au front, ainsi que les aviateurs. b) Les officiers -appartenant (aux Ôl-ats majors de ces unités. c) Les officiers attachés au G. 2. G. € au commandement en chef de l'armée.' d) Les officiers attachés militaires ou dt techés, aux arméejs alliées et maintenu! dans leurs fonctions. e) Les officiers en service à la Colonie 6° Ne peuvent plus -être classés dans 1 {-/•-écêdente catégorie : a) Les officiers qui, pour .insuffisance o pour autre motif, ont été mis d'offtee à i ^position du ministre de la goiore, (que soit la position: qu'ils occupent par i après. ' b) Les of£ioije|ia rotrairtés ^in eervicte à l'arrière ; 7f Pour obtenir de l'avancement, les officiers très méritants, non visés aux articles 5 et £, doivent, sur leur demande écrite, être proposés par leur chef au ministre de la guerre pour servir au front. La suite réservée à cette proposition leur est communaquéo 8° Pour ce qui concerne l'avancement des officiers du corps des transports, des services administratifs^ de santé, pharmaceutique et vétérinaire, du corps de gendarmerie et des eoonétainres d'état-major, il est pourvu aux vacances en tenant compte de ce que les officiers d'infanterie ne peuvent être dépassés ; 9° Il sera pris des mesures, pendant ou après la guerre : a) pour régler la situation et sauvegarder éventuellement les droits des officiers absents du firent et de l'armée pour motifs de force majeure. b) pour solutionner tout, cas non prévu par Les présentes prescriptions : blessé, prisonnier, i-nterné, etc. Ajoutons que toutes ces mesures seront d'application immédiate. * I Dans l'état major généra! belge »0« I.c lieutenant-colonel Détaillé vient d."étre nommé sous-chef de l'état-major général 1 de l'armée belge. " 1 Le nouveau sous-chef de l'état-major , belge est un de nos officiers les plus dist'in- gués. j LA SITUATION MILITAIRE Samedi 16 octobre, midi. V Le Grand Etat-Major allemand veut sans c doute faire renaître l'esprit d'offensive i dans ses troupes ankylosées par la guerre t de tranchées, en même temps qu'il veut s donner au monde l'impression qu'il ne su- f bit pas absolument la loi des Alliés sur Je j front de France : C'est apparemment à ' cette volonté qu'il faut attribuer les vio- j lents efforts de l'ennemi en Artois, en Champagne, en Lorraine et en Alsace. En Artois et en Lorraine son échec est corn- j pie#, les troupes britanniques ont même ' ' amélioré leur position dans la Redoute Ho- ! 1 henzollern et les Français ont repris toutes £ leurs positions en Lorraine. Par contre, en 1 Champagne, entre Auberive exu l'E.pi-de- 5 Vedegrange,à l'ouest du champ de bataille, les Allemands ont repris pied sur un point de leurs anciennes tranchées et, en Alsace, . on a vu reparaître des casques à pointe au sommet du « Vieil Armnnd »v ( ? ! ? e / 1 Si., sur !e> front de France et de Flan- c are 1 ennemi n'a point retiré de troupes 7 et v a amené, d'après nos informations, c le notables renforts d'artillerie, on a lieu •/ le croire qu'il a affaibli ses effectifs en Russie au profit du front du Danuibe. Ijwinsk et la Dwina sont jusqu'ici aussi invulnérables qu'Ypres et l'Yser et la situation sur cette partie du front s'est singu- \ uerement améliorée depuis qu'à l'ouest de Dwiins,k dans la direction d'Illuxt et de c schlossbei-g, 1 egénéral Roussky est parvenu à mordre au vif des lignes ennemies. * ^haque jour aussi, les Russes, au srad de l>wmstv se rapprochent de la grande voie 1 terrée de Vilna, pour La conquête de quoi | es Allemands consentirent naguère de si I grands sacrifices. Sur le Pripet, le duc Léo-*>ld de Bavière, qui s'efforçait de débou-:her des marais, y paraît aujourd'hui re-ete. Enfin, en Galicie, le général Iva.nof ïrace à une nouvelle poussée, semble, être / Parvenu, à compromettre, sinon à rompre 1 e front des armées de von Pflanzer et de ron Bothmer en retrait? de la Sereth sur a Strrpa et même au delà.. Pour mener à nen ces valeureuses actions, l'a.rmée russe lispose m ai menant d'abondantes muni-ions d'artillerie qu'elle a reçues des Alliés >ar Arkihanget et que lui envoient par le v transsibérien les Etats-Unis et )e Japon. " -.e Transsibé'ien est un chemin de fer à P 'Oie unique, mais des voies de garage exis- r ent sur plusieurs points et l'on sait que '< ors de la guerre de Marjdchourje seize c rains de forte composition circulaientcha- e lue jour, sur la ligne. Si ce tour de force " >st encore réalisé aujourd'hui, un tel « délit ii est largement suffisant pour assurer ê ion Sieulement le trafic normal mais le e ranc du ravitaillement. p En Serbie, l'armée austro-allemande de q 'on Mackensen ne progresse que très len- 1 «Rient, en trois pointe, sur la rive droite n te Danube où elle n'a gagné jusqu'ici ^ faune étroite bande de quelque kilomè- t res et. où elle se heurte aux positions mon- « as;neuses occupées par l'armée serbe déci- S iée à tous les sacrifices. De leur côté, les n Suilsrares sont partis à l'attaque vers Zaïet- li «ar, vers Kniajevatz et wrs Valandovo. e >tte dernière direction est celle de l'ex- p rême frontière sBd-est de la "Serbie pre- d ;he donc d-e la frontière grecque. La ligne n errée Sa.Ionk[ue-Belgrade passe' là tout >rès du territoire bulgare. Les Serbes ont f- :ur ce point gn^qiies forces qui seront t»-o- d Kitblement r<âiforcées bientôt i ; - • Le® n leux aunes attaques puwares sont diri- v ;ées sur Mish et la vallée'du Timoi,-, p?r i\ >ù, comme on le sait, le Roi Ferdinand o ■spère opérer sa jonction avec le maréchal ii 'on Mackensen. Jusqu'à présent toutes ce? !- ittaques bulgai^es paraissent être maltri- a ées. a Paul Cfokawt, DERNIÈRE HEURE Gsmmusaiquê officiel français -, non Paris, 16 octobre. 15 hrnrcx. .Vous avons repousse, cette nuit, E.V l.OP,-•î USE, plusieurs contre-attaques contre es tranchées que nous avons occupée*, lier, au nord, de ReiLlon. Le nombre des nisonniers que nous avons faits, au cours le ces actions, atteint, ta centaine. DANS LES VOSGES, Vennemi a tenté, iprès_ minuit, une attaque en forces contre e Linge et le Schratzmaennele, précédée l'un bombardement intense, accompagnée le tirs de' barrage, sur nos secondes lignes ■t nos boyaux d'accès. Il a été comnlète-nent repoussé. Aucun incident à signaler sur le reste du ronl depuis le précédent communiqué. LA TYRANNIE ALLEMANDE A BRUXELLES ^ Londres, 16 oct. — L'ambassadeur des '.'.ats-Unis a fait connaître au Foreign-Of-ice l'exécution par les Allemands, de Miss Mit.h Cavetl, directrice d'une école de Bruxelles, pour avoir donné asile h des soldats rançais et anglais et avoir aidé des Belges l rejoindre l'armée. «A GRANSJE-BRETAGNE DECLARE LA GUERRE A LA BULGARIE , Londres, 16 oct. — Le Foreign Office an-lonce qu'à la suite de la déclaration de :uerre de la Bulgarie à la Serbie et de son illiance avec les puissances centrales, le jouvememeni; britannique a informé Je ;ouvernement bulgare, par l'intermédiaire lu ministre de Suède à Londres,cha.rgé des ntérêts bulgares, que l'état de guerre exis-ait à partir du 15 octobre, à 10 heures du oir, entre la Grande-Bretagne et la Bul-;arie.UN SUCCe? "aiTANNlOiiE SANS L'EST AFRICAIN Londres, 16 oct. — On mande de Nairobi Est-Africain) au «Herald»? qu'une colonne iritannique a attaqué une forte position J'iemande défendue nar 2,000 hommes, irès de Momjuin, infligeant des pertes sen-ibles à l'ennemi. LES FAITSDU JOUR propos du recensement de l'armée en Grande-Bretagne, la Westminster Gazette Iarait admettre te possibilité de l'institv-iO' du service militaire obligatoire. « Si >- entreprenons de nouvelles expëdUions, cril ce tournai, nous devons fournir des \ommes en outre de ceux qui devaient sim-liement boucher les trous de notre front rançais. La Chambre doit s'attendre à outes les mesures nécessaires pour obtenir es hommes, n Etant donné l'hostilité ordinaire de la Westminster Galette au projet 'il service militaire obligatoire, cette décla-ation a de l'importance. (vwwwwmi On reçoit de Londres d'assez mauvaises Nouvelles de la santé die l'ex-impératrice Eugénie ; son entourage n'est pas sans oncevoir de sérieuses' inquiétudes. ISI1SJJiŒ " Si cela ne réussissait pas, l'a utres mesur es devraient être prises.^ {CorreSpondançe particulière du SX', Siècle) Londres, 11 octobre 1915. Dans ma dernière lettre, je vous décriais .quelques-unes des nombreuses alfieôes estinées à faire accourir sous les dna-eaux les Citoyens dù Royaume-Uni. Je se-iis impardonnable d'oublier celle qui doit s plus nous toucher : un ci-ol rouge, de? haiimières en Hàmmes, une femme et un nfant fuyant. 'ËnTêgéndè ces seuls mots : REMEMBER BELGIUM ». Ils sont des milliers et des dizaines,,peui-tre des centaines de milliers, qui se sont ugagés au déliut d© la guerre uniijuement arce qu'ils « se souvenaient de la iieigi-ue », uniqueînent pour venger le droit et i. justice foulés aux pieds, et sans songer lème gue. ce faisant, ils pouvaient com-attx-e poiïr l'Angiletern-e. Plus tard, d'au-■es ont suivi, qui sont venus parce quo leur roi et leur patrie » les demandaient. impSemerit, Répondant à cet appel, ils 'en cherchaient, pas les motifs.Ils ne « réa-saient » pas encore — pour employer leur qu-ession — que c'était avant tout leur ays, leur sol. leurs maisons, qu'ils ctefern aient; que l'eiinami les \lsait peut-être lus que tout autre adversaire. Cette vérité, ils ccxmineiicent maintenant Venti-ewoir. Pendant la première année e la guerre, les mers ont fait à l'Angle-•t ' un trop puissant rempart : les Aile* ronds ne pouvaient le franchir; certaines L-rités non, plus. Tandis qu'à Mons sin- 'a r rue. sur l'Yser, les Anglais se battaient " lions et mouraient ot hé'ros, l'An"-!eterre ■- admirait — et vaquai à ses affaires. Ile annortait li-olur. généreuse des aide^ ux exilés réfugies chez elle, aux nations Uiées cherchant les ^produits dont l'fova/ ® te await prrvfe : «Jte ignorait l'iny*-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods