Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 11 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dk30/
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-r 21ANNK . — Série nouvi , — Nos 2*41 et 23 * t m r> xï /5s mikîimnaiiie un ubami RÉDACTION & ADMINISTRAT! îfltct m ds la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n-14.' Cireaisur : FERMD NEÏÏHi Yonics les communications concert la rédaction doivent être adrest pS^^rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21 (Panton Street (Broadmead Hou: LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mois, » 7 fr. 50 par trims Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trlou Angleterre— 2 sh. Q d. par mois PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât \>n du j< au Havre ou à Londres Annonces 4° page: O fr. 40 la I Petitesannonces4* page: Ofr.301 Les petites annonces sont èga reçues à la Société Européenne de Quotidien beloe paraissant ay Havi le iioipe boudé La troisième île iemoi,(i) La Belgique veut être loyale et fo Ces Jîelges ont beaucoup appris dui eette année tragique; chaque fois qu< prends part aux discussions que sou harmi les militaires et parmi les civils < tonnés dans notre petite cité bajnéairi lecture des journaux de Paris, du Havi de Londres, ie constate combien la guei dissipé les nuées qui obscurcissaien claire vision des choses aux yeux de compatriotes. L'attention soutenue ave< quelle on suit les événements politiipii permis de redresser bien des erreurs c a l'ignorance dans laquelle viva.it 1 opin Ainsi, la question de l'intervention des : ,ires est partout envisagée dans l'espri plus réaliste et la compréhension exacti îa situation do l'Italie et dos Etats Bal.t mes a jetô des lumières nouvelles sur conditions nécessaires de la restaura nationale. Les Belges n'attendent des neutres ni fin foi, ni fièvre de justiciers; ils espe simplement les voir agir selon leur int •réel; pour eux, qui ont si cruellement s fort do la barbarie germanique, le prin de non intervention apparaît comme illusion fatale. L'interdépendance des E s'affirme en effet de plus en plus netten à mesure que nous approchons de la s tion de la crise; la destruction du mi rlsmo prussien est une condition si m feste drune paix durable que tout le m( comprend qu'elle intéresse chaque na de l'Europe. Et l'évidence de cette vérité particuliè conduit les esprits à la compréhen d'une vérité plus générale qui renversé idées toutesi faits jadis,admises jusqu'ic matière de politique étrangère : on re naît unanimement qu'un peuple dési de vivre ne. peut prétendre rester perpé lemenl étranger aux convulsions qui a g le monde. La sécurité d'une nation, intérêts vitaux sont constamment en dans les chancelleries et dans les cei qui agitent les passions des foules. La g re actuelle a montré une fois de plus, la grandeur de ce qu'elle met en cause, tout ce qui affecte l'équilibre des puissai intéresso au plus haut point les moin d'entre elles quel que soit le terrain o-nature du débat. La neutralité permane en consacrant l'impuissance diplomat de l'Etat qui vit sous son égide, appa donc comme une atteinte grave à la so rai net é et comme une entrave juridique affaiblit encore les chances des petits c le « struggle for life » des nations. *** ' Chaque fois que la Belgique a pris p Jdepuis 80 ans, à, de grandes négociât: internationales, son intervention n'a ,admise que dan3 des conditions qu'il ; permis de trouver peu honorables pour [nation libre et fière. Son adhésion aux .tocoles était entourée de réserves multif ;par suite de l'interdiction qui lui était f de garantir sa signature ou de déclî qu'un acte posé au dehors de ses fronti mettait en jeu ses intérêts vitaux. Ai pour prendre un exemple frappant, la giquo n'a pu apposer sa signature au du traité qui a réglé le statut du Lux ibourg — chose capitale pour elle — qi prix de réticences humiliantes qui e vaient toute valeur à sa participation congrès. La leçon de 1914, en montrant nous sommes fatalement les premiers à cevoir le contre-coup des convulsions pc ques en dehors desquelles nous prétendi .vivre, a fait comprendre à presque tous ■la neutralité d'avant la guerre était icréation artificielle dont nous devions f lement pâtir. La neutralité permanente n'est en son qu'une promesse perpétuelle de non ix vention. Un engagement de l'espèce m conçoit pas « a priori » car il est en con . diction avec le droit que possède tout ] do défendre son existence contre des nées indirectes. l»a neutralité ne peut sonnablement être proclamée que dans cas particuliers, après examen attentii la cause; l'étendre au delà, c'est accom par esprit de système une œuvre néfa La neutralité permanente, si elle est in sée à un Etat, constitue une mesure défiance qui le condamne à être un joui l'autre victime de son impuissance; pro mée librement, elle serait l'incompréhe ible abdication d'une prérogativè soi tfaino, contre laquelle se révolterait 1' tinct- vital du corps social. *** Ainsi, à mesure que l'opinion saisit mi •que c'est l'intérêt bien entendu des neu qui les amènera à se liguer avec nous < tre l'Allemagne, le caractère'funeste d< neutralité permanente s'affirme de plus plus impérieusement à ses yeux. Les >^es comprennent, à la lumière des h qu'un peuple doit avoir les mains lib qu'il doit être en mesure de consolide] situation par des alliances et des acct temporaires. Tout ce qui porte atteint ce droit diminue la valeur ou la résista & l'heure du péril. Les souffrances du moment ont fait : tre un dés' r ardent de sauvegarder l'ave la patrie doit être demain plus forte, ] ■belle et plus heureuse que celle d'hier, n'est pas pour une forme anémiée de la nationale que l'on meurt sur l'Yser; on >la volonté ardente de donner à la patrie situation aussi avantageuse que celle c bénéficient, les autres pays; on y veut Belgique libre .débarrassée de toute entr; capable d'affronter les périls de l'ave Suivant un mot- qui restera, la Belgiqi été neutre et loyale; elle a risqué la n parce que neutre, on la veut doréna\ loyale et forte. Cela suffit. MEMO] (1) Voir nos numéros du 19 juin et 27-28 juin. — De,j foraacles terribles se sont abat ces sfiir ier. Etats du Missouri, Ji'Illii! i vde l'Iodiona et de l'Ohio, en A ri t {i e. Les oaan pa;.; ; : • v sont déva -1: . veiut a renversé un train de voyage g Les titres de la Belgiqu sur le grand-duché de Luxembourg rte établis par... la " Gazett de Cologne" ant ———»o«'-~— > je •T.rT ^0us iilre (< Histoire belge du Gr ,dt " Duché de Luxembourg », le « Corres dant» du 25 juin a publié un article int< a sant, mais un peu terne, — que l'ai] j* nous permette de le lui dire amicalen nnt — P*erre Nothomb. Sujet émii "P* ment actuel, et qui ne peut laisser ai ia" Belge indifférent. îs a LUes En 1839, le Luxembourg fut coupé en ■ ion. tronçons suivant une ligne un peu fa ieu. siste qui ne suivait ni la frontière lingi t le que ni les accidents du sol. 11 fut d ; de malgré lui et le douloureux partage fut ani_ chacun de ses habitants un affreux d jeg rement. tion L'auteur raconte combien fut poignai drame de la séparation occasionnée quelle nécessité, voulue par qui ? rent Le problème s'est éclairé à la lueur érêt événements que nous traversons. L'ai ouf_ de l'article du u Correspondant » n'a cipe de peine à établir que c'est l'Allemagne £ toujours, voulut, en détachant à son r tats le Luxembourg de la Belgique, le teni le dominer, comme une route ouverte s^ r France. lita Aujourd'hui, les Germains traiter Luxembourg comme territoire allema ' ils préparent l'annexion en invoquant Mnn k°*re ^ Luxembourg môme ; on sait c t10 ont de l'histoire la même conception Joseph Prudhomme avait de l'utilité de a sabre. Mais l'Allemagne d'hier a écart 5ion arguments de l'Allemagne d'auiourd'hu : les 1867, l'officieuse u Gazette de Cologn 1 en pour combattre les visées de Napoléor con- sur ie Grand-Duché, publiait un articl reux moignant d'un grand sens politique : « Le Luxembourg, disait-elle, n'a ja: lent été une province allemande. Partie grante des Pays-Bas, il n'eut rien de 1 Jeu mun avec les intérêts allemands, ilj des étranger aux destinées de l'Allemagne uer- ce qu'en 1815, ou plutôt en 1839, le Lu: Par bourg est entré dans la Confédération Qoo manique, il ne résulte pas qu'il soit de-îces province allemande, pas plus que la 1res vince néerlandaise du Limbourg et la i austro-italienne de Trieste ne sont c nte nues parties intégrantes de l'AUemagi que » La suzeraineté féodale exercée an raît nement par l'Allemagne est également jve- importance. Cette même suzeraineté s'< qui dait sur une grande partie de l'Italie, si ans Suisse, sur le royaume d'Arles, sur ] que toutes les provinces de la Hollanc de la Belgique. Cependant, l'Allemagm raiT aussi peu admissible à réclamer l'u ces pays, à titre de province allemande, art, ne le serait la France à revendique ons Flandre. été » La circonstance que la langue allei est de prédomine parmi la population lu: une bourgeoise n'est pas plus décisive. Les Dro- bitants de la Suisse orientale parlent e: îles, sivement l'allemand. Personne ne s'esl aite core autorisé de ce fait pour en faire irer ver un droit quelconque pour l'Allema îr^s » La communauté d'origine n'est p? nsi, seul fondement des Etats. Le sentir Bel- d'une nationalité procédant de l'identité bas intérêts et de la religion, fortifiés pa cm- souvenir des mêmes destinées et des L'au mes vicissitudes : voilà le véritable ] nie- eipe. La France n'a aucun droit à élever au le Luxembourg. De l'aveu de Bismarl que Luxembourg n'éprouve guère de sympf re_ pour l'Allemagne ; « celle-ci n'ayant ai liti- titre légal à faire valoir contre lui, ne p ons ra^ l'incorporer de force.» Si donc le Gr qUe Duc était disposé à renoncer à sa souv une neté sur le Luxembourg, un passé de qu 3^3,. cents ans, la communauté des idées sieuses, la volonté nationale manifesté 1830 au prix des plus durs sacrifices, ter- recommanderait la rentrée de ce pays < 5 S6 le système de l'Etat belge. » La (( Gazette de Cologne » d^aujoun "tat ne Parle Plus comme celle du 25 avril : Alors, elle était inspirée par un Bisn ai_ qui avait encore à compter avec le dr , " maintenant, elle n'est plus que le refle I délire d'énergumènes sanguinaires. ,• Au moment voulu, nous rappelleron p!„ point de vue de la « Gazette » en ques ipo- 1 LES FAITS DU JOD 1151- ive, »o« irIS~ Le Joumad de Genève avait signalé bruit suivant lequel des négociations ratent engagées pour la conclusion d eux s^Var^e entre la Russie et les emj ? centraux. Le même journal déclare auj s dhui que, dans les milieux dïplomal'u ^ de Berne cités à ce propos, on tient < a nouvelle pour dénuée de tout tondemei 0e?1 Par contre, M. Pachilch confirme qu .? aucune proposition de paix n'a été , officiellement à la Serbie, des démar, Jy' officieuses ont été tentées auprès d' rf,a Le gouvernement serbe. a aiouté M. s chitcli, est décidé à remplir loyalement 01 a conditions de Valliaftce. avec les autres 1 nce sances. T&î- UWVWVWOI nir; , , >lus Une n°te uffieielle anglaise ann< Ce Une note officielle anglaise ann\ vie entre M. Asquith, lord, Creice'lord Kit y a fter, le maréchal French et M. Balfour d {nie part et MM. Viviani, Dclcassé, Miller ont te général Joffre, Augagneur et Albert une mas» lve Vendredi après-midi, à une grande m njr' feslation qui a eu lieu au Guildhall, e a Kitchener a prononcé un important dise iort dont le théine a été que le recrutement 0 ant jusqu'ici satisfaisant, mais qu'il fau\ plus grand nombre d'hommes. I 1/WWVWW1 des La presse américaine se montre très contente de la laçon dont la diplomatie — mande s'efforce de leurrer le gouverner. ,ues américain. L'opimon est indignée des c de ment air es par lesquels des journaux cor mé- la .Noue Freie Press expliquent, en ai Le quasi jusqu'à le justifier et Jv brandir c irs, me une menace, le crwne de Holt contre 1 6 itainanthli! UN SUISSE QUI REVIENT D'ALLEMAC DIT AUX BELGES D'AVOIR ^ CONFIANCE J Un de nos amis veut bien nous comm quer la lettre qu'il vient de recevoir < Suisse qui rentre d'im voyage en Aile gne. Gebte lettre est datée de Genève le 8 ji elle est extrêmement intéressante et ré and- I-orfctrite et nos lecteurs remercieront < pon- nous l'ami à l'obligeance de qui nou: ires- devons. En voici le texte : t/eu.r » En ma qualité de Suisse, j'ai été en tent, iemagne pendant les mois d'Avril,de Ma îem- j-gj pU me rendre compte gu'il y avait îcun gran<j découragement en Allemagne et q commence à s'apercevoir que quoique leux battant en pays ennemis, ils ne sont ntai- vainqueurs. iisti- Dites à vos compatriotes belges, à ivisé amis, qu'ils aient courage, qu'ils ne pen pour pas l'espérance de vaincre, qu'ils ont 5chi- amis partout et que le monde entier, hci le peuple belge et son Roi. it le Comme la Belgique combat pour la v( nar et pour une bonne cause, eile vaincra et mée belge reviendra glorieuse en son p des Comme vous le savez, j'habite Brux< teur et y ai de nombreux amis et c'est parce pas i'iionore la noble conduite des Belges qu qui, sympathise avec eux. rofit ' Dites bien a tous au navre, que tout r ou Suisse aime sa sœur la Belgique, et qu îr la a recueilli sur son sol, des milliers de Be réfugiés qui y sont hospitalisés, nourri t le habillés nd ; Dites à vos amis soldats, que la pers 'his- ranco obtient tout, lorsqu'on est dans u'ils droit ; en Allemagne on se nourrit maJ que tuellement, tout vise à l'économie, le 1 son est très mauvais, indigeste ; dans les res ^ les rants, les portions sont minuscules, or . En sert pas de pain, on y consomme de la t e », sains force, presque de l'eau. Le moral I III atteint ; il ne se trouve pas une famille ( 3 té- n'y ait une victime de la guerre : mal blessé ou tué. Les troupes ne sont p.lus nais thousiastes et le départ pour le front ress inté- ble à un envoi de moutons qu'on mène ïom- boucherie. Dans les villes, il règne un s •esta ce morne et on se dirait dans une mortuî De Lorsqu'on annonce une victoire, on n œm- partout les drapeaux, mais c'est par o ger- des journaux et on sent parfaitement ^enu que c'est un enthousiasme factice, orde pro- et exécuté machinalement. ville Au dehors, l'allemand ne veut pas av< eve- qu'il -se sent vaincu et ce n'est actuêilen ie. plus qu'une résistance molle car le déco lien- gement a pris place et on sent que 1' sans mand sait qu'il combat pour une mauv îten" cause. ir la D'ailleurs, il leur manque de tout : cui >res- antimoine, nickel, aluminium, benzine, e et trole... s se- C'est le commencement de la fin. il II de beaucoup de choses que je sais mais qu que ne veux pas confier au panier ; mais je r la dis la VICTOIRE est certaine pour les al En attendant, je crie : Vive la Belgique ! 1 ha- Vive son Roi ! :clu- Vive son héroïque armée ! » en- iéri- —o— gne. -s U UN AUTRE TEMOIGNAGE NEUTR3 lent des Les impressions qu'on vient de lire i r le confirmées par une lettre reçue de Colc mê- par le « 'l'ijd » : )rin- sur <( Au moment où j'écris cette lettre, d s Ie correspondant du journal hollandais, ithie irès grand nombre de grands blessés î îcun amenés du front occidental. Pondant our- cinq ou six derniers jours, il en est ar and- beaucoup : le 10 juin, un train de 31 wagi 3rai- ce sont oour la plupart des hommes de < atre ra,nte ans environ ; beaucoup de jeunes g reli- t,ont aussi tombés. 3 en D'après ce que disent les soldats, les tout t,efi allemandes en Belgique dans ces lans niers temps ont été réellement effrayan Beaucoup de gens perdent courage. l'hui n y a >huit semaines environ, j'ai vu p<r 867. d'ici 400 jeunes gens de la ville et des e îark rons. en chantant, le fusil et la poitrine oit ; n,\s de fleurs ; ils allaient à Ypres ; il n 3 t du a pins que 80 en vie aujourd'hui. Hier 1 est parti encore 500. La musique louait el s le soldlats chantaient des lied°r patriotique -ion. Beaucoup de femmes et d'enfants éta venus pour les adieux. Beaucoup de sol< —* pleuraient avec elles, parce qu^ls sava Rq-i'Ypres. où ils allaient, serait leur ton comme à tant d'autres. C'était pour la part des hommes de quarante à quara deux ans. » un se~ ILS AVOUENT OFFICIELLEMENT L *;irleas DESERTIONS Une déoêche de Copenhague au « Tem,] L,/» dit que le « Jtwrnal Officiel » allemand ,1 rmale que beaucoup do soldats dans les r Si gions du nord de l'Allemagne viennent 'aite déserter. Les autorités militaires les reo. ~hpv chent. , 'JnL Le ministre de la guerre allemand a Pa donné de payer seulement la solde de i aux soldats qui ne sont, pas sur le front, avaient reçu jusqu'ici la solde rie gui rojnme leurs .camarades sur le [ronl. mce peaf ws i* m BHsitipg 'une no» md, DOUZIEME LISTE 1 ' Mme Samain (2 versements), 4.—; A ani- nyme, 2.50; Mme Legrain, Deauville, C lord, V- Hendrickx, Paris, 1.—; M. Guerry, >urs ris, 1-—S Anonyme, 5.—; Produit de la se été cription au profit des mutilés de Sai: un Adresse v compris un versement de 2 d'un « anonyme n et l'envoi d'une son de 30.35 fr. par les soldats du dépôt grenadiers à Bourbourg, 172.25; Mme 1 Melle de Gand, à Frauenfeld (Suisse), 2 mé- rotai : fr. 192.75. — Total des listes pri aile- dentés : fr. 4,883.05. — Total général : tent 5,075.80. ■om- — ' : n,me — On mande de Malte qiue l'on a dé< tant v* rt dans la vi'lfa Acliilleion, qni fat occu om- par 1e kaiisor lors de ses visites aninue >ier- à l'Ile de Corfou, un dépôt de benzine d< ^A v ol.mnnlf.v 1û.c n.TinQ nl1m"n.fln/l' LE TRIOMPHE - DE L'IMPROVISATICN Ej a BSfl a fi & fis I 8 6ï uni- UN ARTICLE ELOGIElrX DU « TIM l'un SUR NOS ATELIERS MILITAIRES ma- NOS ECOLE S ^ . Sous le titre « le triompha ie l'impm tion » que nous Lui empruntons, l'envoyé ivec cial du Times au front belge décrit d . [a ; façon suivante (n° du 8) l'impression : emporte d'une visite à l'arrière de noir Al- mée- l et va*s vous faire connaître, en évi 'un soigneusement tout détail inutile, quelq 1-0'[1 uns des établissements belges qui s'e k qe pent des munitions et de l'entrîner pas des et des hommes. | Un établissement que j'ai visité reçoit i autres établissements militaires et des lent nes Privées, ou bien fabrique lui-même ^0.3 i le matériel et l'équipement nécessain lort> ! l'armée de campagne. Il livre ces objets | qu'on en a besoin, et les reprend pour irité réparations. On se l'imagine aisémen ['ar- réparation des canons et des fusils est iy-3 i branche importante de son activité. Leî îllcs • mos pour quelque raison que ce que sont usées, abîmées, mal entretenu( e je i cause des accidents qui frappent leurs I priétaires, et ne se trouvent plus dans q la' meilleures conditions possibles, y sont 'elle minées et remises au point par des hom lges exercés dans .es fameuses usines belge s et Liège et d'ailleurs. On y vérifie le ra? j des canons de campagne; on y répart §vé- i camions et les caissons endommages p< son ' service ou par l'ennemi; les fusils rou ac- ; et les mitrailleuses, on les démonte, or >aia nettoie, on les graisse, on les ajuste. ( tau- emplit les boîtes de carton à munitions i no aligne les cartouches dans les charger ièra besogne faite par des hommes, bien que est paraisse être un ouvrage de femmes. I iù il un des ateliers l'on voit plus de fers à ad<*, val qu'on n'en a jamais vu en sa vie en- l'on y fabrique sur une très vaste écl em- d'excellents harnais et des équipement i la Ailleurs, on répare et l'on construit len- tes les voitures autres que les camions tire, tomobiles. L'établissement qui s'occupe isse camions automobiles comprend deux •dr^; ties; la première se charge de la fourni nen des autos par l'intermédiaire de ses a nne ces de Londres et de Paris, exécute les parations et examine 'es chauffeurs; l'a •uor rpprovisionne l'armée des voitures et nnt chauffeurs oue lui fournit la première ara- c'est par ses mains que passent d'aborc Ule- véhicules qui reviennent du front pour aise parations. vre> j L'entraînement du génie pé Très loin de là, dans un coin bien t quille, on a établi un terrain d'entre v a ment par le génie, les hommes y reçoi e je l'instruction complète dans la brai ■ous qu'ils ont choisie de ce service. Ils lo; liés, chez l'habitant. Quand j'ai visité ce de globe, j'ai eu la surprise très vive d éveillé chaque matin par l'ex^osion r lière que provoquait le feu de vieux dé de cartouches et de gargousses. Le so belge, qui est parfaitement téméraire, nipule les cartouches comme si c'étai simples pétards; mais il est également ! reux ,et#je n'ai entendu parler, jusqu'à 1 sent, que d'un seul accident.. Voici une escouade en train de tendre ?ont amarres; d'autres hommes ont jeté sui gne canal imaginaire un pont, parfaiten j combiné, tandis que d'autres encore, ! de l'eau réelle cette fois, font des essai t !e navigation au moyen de sacs imperméa un gonflés de paille .Dans la construction sont ponts métalliques et des pontons, les ces ges déploient aussi des qualités très rée rivé plus loin, j'en vois qui construisent >ns. abris de paille, ou encore des cuisinei [ua-: campagne, à la manière anglaise : il ;ens vont proprement et promptement. La c< ! truction et le renversement des obsta Per_ font naturellement l'objet d'études spé ier- tes; il y a par exemple cent et un moj tes. | de détruire à la main un réseau de fi fer barbelé : les uns réclament de la rtl.r tience, les autres de l'audace et de la cl rivl" ce, et en fin de compte il y a le feu de sh: or" nells. ' An ; La partie la plus intéressante de ce c; en ' d'instruction est peut-être le labyrinthe Ies ! tranchées. On y trouve à peu près to s* 1 les formes connues de tranchées, et queli lent ■ sont achevées de fond en comble. 1 ■ peut emprunter des chemins couverts, 'r; ser par d'étroites tranchées de commun [r®' tion, pénétrer dans des réduits où l'on j P11*" dormir aussi bien que dans un sleep car. Les leçons de la guerre, on lo voi sont apprises par cœur; la position e protection des mitrailleuses, par exem reçoivent toute attention, et il en va ES même de l'art de cacher les tranchées observateurs trop curieux.Tout cela ress ble d'une façon extraordinaire à la réa >s „ En ce qui concerne le terrain d'avFat sj. le parc aéronautique et le dépôt des équ ré- ments, le point de vue technique est seu] (je gne d'attention. Seulement, c'est le i ier- dont je ne puisse parler... or_ L'école des officiers de cavalerie ,aj!g Les Belges ont ailleurs une école poui irTe ficiers de cavalerie. Les éleves sont des nes gens de bonne famille engagés pou: durée de la guerre ;ils dorment sur des telas de paille et payent 2 fr. 50 par j pour leur nourriture, et vous pouvez n croire, j'ai vu la cuisine et le cuisiu u« c'est excellent. Excellente aussi est la n< riture donnée aux hommes qui soignent chevaux : de ma vie je n'ai goûté meil] « irish stew » : à ces ordonnances l'on tient pour la nourriture 13 centimes de 1 no- paie quotidienne de 48 centimes. Cha .—; élève-officier a deux chevaux, et ce sonl Pa- très belles bêtes. ius- ! On se lève à 5 heures, puis on déjei rte- ; et à 6 h. 30 l'on est à l'exercice. A 7 h. fr. ! conférence, et le reste de la matinée une passe à des exercices d'équitation, où des Belges excellent, à des assauts de sabr /"an de lance, l'exercice à pied, la mitraillei .— la carabine,, la corvée des tranchées. >cé- A 1 h. 1/2, il y a.une heure de théorie fr. les exercices pratiques auxquels on se 1: immédiatement après pendant toute —' près-midi. Le souper se prend à 7 h. ou- Je ne sais pas combien de temps les fut pée officiers attendent alors pour se mettre lies lit. Lo dimanche un médecin leur do: sti- des préceptes d'hygiène et des notions j Ia«i rjrAmipirs cfinmirs donner miv hlaq A l'école d'artillerie Tous ceux qui l'ont vue à l'œuvre co naissent l'excellence de l'artillerie belg C'est donc avec le plus vif intérêt que j' visité le centre d'instruction des officie ? B5 d'artillerie. L'école est composée partie d »; || étudiants qui se trouvaient déjà à l'Eco jjgjl m-Jitaire quand la guerre a éclaté, pail d'étudiants des écoles techniques des ut versités qui ont pris un engagement volo ES » taire pour la guerre — ils font d'excellen ET artilleurs —, partie de jeunes sous-officie: qui servaient déjà dans l'artillerie. )isa. Les trains sanitaires spé- J'aurai peut-être plus tard l'occasion < e la décrire les arrange ments pris pour les hôf qu'il taux de l'armée belge. Je dois mentionne 3 ar- en attendant, que le® blessés sont emporti •des points où il ont été rassemblés par u tant grand nombre de trains capables de conten u s- chacun 200 places couchées. Ici encore ton ccu- â ôté improvisé. Heureusement, les wagor aent ordinaires présentaient exactement La loi gueur voulue pour disposer le plus gra.n des mbre possible de civières avec la pli usi- (grande 'éoorlomde de place. Chaque trai: 4mit renferme une cuisine et une nharmacie. la situation un® RI I î !TS!n(- «it, IKIIL.I I H1I1L. «, k »0« ,^5^ Samedi, midi, exa- 1-e brasier s'allume, de nouveau, au nor mes d<u s-aitant^d' Ypres où un peu die calme éta 3 de dlescandlu depuis deuix mois, depuis la nu rage tragique où, i l'abri de leurs fumées d'à; . les phyxie, les Alileoiamids parvinrenit jusqu' lr 16 la risje de l'Yperlée et aux premières ruinf illés d'Ypres. Depuis, nous- n'avons cessé de lea: i les reprenidire dlu terrain, champ par cham] )n y boqueteau pair boqueteau. Le communiai on briiiajnnîq,ue du 6 juillet nous a appris qu Vs : 200 mèlirels de tranchées avaient été coi cela I"'® ! aujouindihui, le maréchal French ai )ans nionce (jue l'enmemi a dû battre en retrail che- le long de l'Yperlée et que l'es gains on Et été aiccras. Ces opérations heureuses d> lelle gagent semsiMomcnt 1a partie septenta-i< 5 nale du saillant d'Ypres^ de la pression qui' tou. exence ttonemi. au- caractéristique de oette giuerre de trai ,jes ohées est la rapidité avec laquelle s'anri par_ tent, puis se stérilisent les plus fougueuse ture 'iMaques : c'est ainsi que l'armée du lerot T6n- prtna a 'ai', ees jours-ci, des efforts inoui = rg_ aux pointes de la pince très ouverte qu'ei'l atre dieseine de l'Airgonne à Saint-Mihiel : oi ,jea ces efforts ont été rompus presque ausait/ . ej et jusqu'ici ils n'on,t pas été renouvelé! 'les ^ cal tes Français peuvent oppose ' £_ un brilianit succès local en Lorraine où, a nord-esit de Saint-Dié, ils ont dégagé leu position du Ban-de-Sapt et porté leur lign ù quelque cinq ou six kilomètres de la froi ran- tiôre. ine- Du théâtre dte Pologne et de Galicie, pe vent ou P85 <3® nouvelles. Les communiqués d iche l'anmena reçonnaissent, en se servant bie Tent entendu- dé leur formule euphémique hab 3oin Quelle, que tout ne va pas au gré de leur être es'Poirs entre la Vistule et le Bug : « L iea- situation, disent-ils, est inchangée. » A 1 bris v,énité> l'arrêt des Austro-Allemands Idat ''ouest d)e la Vistufe, teur défaite et lou ma_ recul entre la Vistute et la Wieprz ot leu L de ^ebec sur le Bug, sont confirmés. Au centr îeu- ce front die 150 kilomètres, c'est-à-dir prt r>r'!s Krasnik, la position moscovite e? très forte, car elle est établie sur un platea qui forme la crête de partage des eaux d . im la Vistule et de la Wieprz. Pour aborder c lent fi™"1, l'ennemi ne dispose d'aucune lign yj ferrée ; il n'a que quelques mauvais cti( de min$ qui traversent un pays de marécages ^j6, A oette sa.i9on, sous l'ardeur du soleil, c ^ soi est h dlemi diesséché, mais les cavalier B , et le charroi s'y embourbent néanmoins lies ^ PaJ"38®6 es' morne, oaupé çà et là d des 1,01J''tes verdiuire somibre et tout y parai , . sans vie. On dil que, pour l'assaut à dor s v ner oni'r,e l'a Viatule et la Wieprz, les Aus mi- tro-AUemanidis masseraient un demi-milldo jus- d"hom:mes, sans compter l'effectif d'e leu p.™ aile droite sur le Bug et celui de leur ail ens ffauinhie sur la rive gauche de la Vistule ri« bataille sera donc là sanglante et op av niiâtne. na- __... _ ^ raul Uiundci i. :ap- ,np Une prifesiÈB inîeruiew Ë assc (e nonne de lenrc! '0n Das- ica- Sous ce titre4 nous lisons dans le journa >euit catholique milanais L'Italia » (n° du 7 jui: ng- let 1915). l'information ci-après : t, y t la Lugano, 6 juillet au soir. Plei A simple litre d'information, je vous résu "e me une interview qu'un correspondant d aux i, Pesmer Lloyd " aniraie avou eu avec 1 em- nonce apostolique de Munich el que 1 uté. n Reicbspost » et d'autres journaux viennoi '.0I>, l'apportent en long ot en large. Le nonce ipe- y Ifruhwirth aurait parlé surtout de ii di- situation du Saint-Père, auquel il ne serai seul pas passible d exprimer librement ce qu i pense. Entre la Turquie (N.D.L.R. : il fau sans doute lire « enlre l'Eglise i> ; voir plu loin), l'Autriche et l'Allemagne, il y aurai . * une oertaine solidarité d'intérêts à propos d ie,, l'issue de .la guerre. D'autre part, dans le: • a 1x15,8 de la QuaâruPlice prédomineraient, de; m éléments hostiles au catholicisme, le radica '"f; lisme extrême, l'égoïsme national, etc. Dan i'mi ,es pays allemands, il y aurait naturellemen : le revers de la médaille. Le nonce tiendrait pour certaine la victoi iJ" re de l'Allemagne el de son alliée l'Autriche les Hongrie. De l'exactitude de l'interview, '1 6ur correspondant du « Ptesther Lloyd » assumi re" toute la responsabilité. » eUr A quoi le correspondant de 1' « ItaKa > 5"® ajoute : 1 "e « Moi je ne tiens pas pour authentique uni telle interview, à. raison des affirmations qu'elle contient et de la personne à laquelli VA elles sont attribuées. Mgr Fruhwirth.commi se diplomate du Saint-Siège, est tenu au main les tien de la même neutralité que le Saint-Sièg< 5 et observe strictement. Il n'est donc pas à sup is®> poser qu'il ait parlé de solidarité d'intérêt! entre le Vatican (sic) et les empires cen sur traux. De telles argumentations sont, san« vre doute, courantes dans la presse austro-aile-l'a- mande qui fait volontiers état du radica,lis 1/2. me français et italien, comme du côté fran urs çais on observe volontiers que l'on oublie au trop le protestantisme prussien et le -Kul-trie turkam-pf violemment déchaîné dans le jeu-sur ne emr.ir ■ nllemand au lendemain de la vie-lnirp An 1R70 » DERNIÉRE HEURE l U., .:,J a- ts " ——v,o« :s Sommuaiquô officiai français —o '® Paris, le 10 juillet, 14 h. 50. DANS LA REGION DU NOliD D'ARRAS, ig quelques tentatives d'attaques allemandes n sur nos positions du chemin d'Angres à Sou-Ij, chez ont été repoussées cette nuit. Au u I.a-byrinthe » combat à coups de grenades sans modification de front de pdrl ni d'autre. , EN CHAMPAGNE, sur le front Perthes-d Beauséfour, entre la cote 196 el le fortin, une s attaque allemande a été prise sous nos feux d'infanterie et d'artillerie et dispersée avec des jfertes sensibles. EN LORRAINE, l'ennemi a. attaqué avec . un bataillon nos positions près de Leintrey ; il a été repoussé. Rien à signaler SUR LE RESTE DU FRONT au cours de la nuit, si ce n'est des actions d'artillerie, notamment dans la Forât d'Apremont, le Bois Le Prêtre et La Fon. tenelle, où l'ennemi n'a pas contre-attaqué et s'esl borné à canonner, à deux reprises les positions qu'il a perdues. Le recensement des prisonniers faits dans » le combat du 8 juillet donne un total de 881 hommes, dont 21 officiers. NOS AVIONS ont bombardé, hier, les ga-res d'Arnaville et de Bayonville, ainsi que a des baraquements militaires à Norroy. ®,i Vîngt-deiix obus et mille fléchettes ont été r lancées. ^ "o« t COMMUNIQUÉ RUSSE L- Petrograd, 10 juillet. — Officiel. — Dans e la région de Lublin notre offensive s'étend it des i-uisseaux Podlipe jusqu'au sud de By- i- /• hava. )- L'ennemi bat en retraite. Le nombre des y prisonniers dépasse actuellement 15,000. Sur tout le front nous effectuons nos pa* ir trouilles. i- Nous avons fait plusieurs centaines de pri- s sonniers. Devant Kouptclié, l'ennemi a lais- i- se 500 morts et blessés. e COMBAT EN ARABIE DANS LA ,t RECION D'ADEN 1 Londres, 20 juillet. — Officiel. — Des miK r litems dé Turcs, avec 20 canons, et de nom- u breuix Arabes, ont attaqué, le 4, à Laliej, r dans l'arrière du pays d'Aden, un petit e détachement britannique qui maintint sa i- position • jusqu'à la nuit. A ce moment, Lahej était en partie en flammes. La posi- u tion -de-venant intenable, le détachement se e replia sur Aden. u L^s pertes anglaises sont de trois offl- i- ciers .blessés. s Nous avons fait 14 prisonniers dont un a commandant. a ))0(r '[ LA DEBACLE ALLEMANDE DANS r L'OUEST AFRICAIN e Prétoria, 10 juillet. — Officiel. — C'est la e totalité des trouipes allemandes du Sud- it Ouest africain qui s'est rendue, soit 204 of- u ficiers, 3,166 hommes et SO canons tju-e nous e avons pris. e -»o« e LA NOTE DE L'ALLEMAGNE AUX ETATS-UNIS g Amsterdam, 10 juillet. — Une dépêcha s officielle de Berlin donne le texte de la ré-; ponse allemande à la note américaine au g sujet du torpillage du * Lusitania ». t Le gouvernement allemand s'efforce de . rendre les alliés responsables des mesures _ prises par l'Allemagne concernant la guerre 1 sous-marine. r « Nous faisons la guerre, dit la note, pour e la défense de notre existence nationale et ' pour une paix durable. I » Il nous est impossible de distinguer entre les navires de guerre et les navires marchands, ceux-ci étant armés. » Les voyageurs sont donc exposés tous aux dangers de la guerre. u II ne nous a pas été possible de permettre aux passagers du « Lusitania n de se sauver avant de torpiller le navire ; I celui-ci pouvait nous canonner. » La présence d'énormes quantités de munitions hâta le coulage du navire. « Si nous nous étions abstenus de couler 1 le Lusitania, des milliers die caisses de mur _ niions seraient parvenues aux Alliés et des milliers d-e mères et d'enfanls allemands auraient été privés die leurs défenseurs. » Le gouvernement allemand espère que les Etats-Unis donneront des garanties j pour que lies vaisst&ux transponant des a voyageurs ne portent plus dorénavant de \ contrebande. ^ Afin de fournir des moyens de transport suffisante aux Américains à travea-s l'At-J lanlique, l'Allemagne propose d'augmenter t le nombre des vapeurs disponibles par un j nombre raisonnable de vapeurs ne-mires, I dont le chiffre devra être convenu, et qui 3 feraient le passage comme navires à pas-sa-l gens sous te pavillon américain. i Les catiioligaes allemands i contra Mariai lercler LA (■ KOELNISCHE VOLKSiEITUNG » BRANDIT UNE DECLARATION DU ; GÉNÉRAL VON BISS1NG. Une dépêche d'Amsterdam nous annonce , que la « Koelnisehe Volkszeitung » a interrogé le gouverneur général von Bissing à , propos de l'interview Latapie. Conformé-; ment aux démentis déjà publiés par le Vati-: can. le général von Bissing a déclaré qu'il , n'avait jamais écrit au Pape ni fait les promesses qui lui avaient été prêtées touchant . la répression des actes de violence contre l'Eglise. Le gouverneur général a nié aussi que lo cardinal Mercier ait jamais été arrêté.Nos lecteurs savent à quoi s'en tenir là-dessus, nous n'y reviendrons pas. Entre la parole du cardinal Mercier et celle du généra! von Bissing, la « Koelnisehe Volkszeitung », elle, n'hésite pas un instant : elle fait fi de la protestation solennelle du prince de l'Eglise et n'accorde d'importance qu'au démenti du général. C'est dnns l'ordre : fout 1a rtfit.hnHHsmfl flllp.rrmnd pst. l/»-rip.rl«ns.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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