Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 11 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cc0tq5sc29/
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LE XX SIECLE $»" — L_J~gg« RÉDACTION &ADMINISTRATION ^ tir ma ds II Bourse — LE H4YRS Téléphone : Le Havre n' 14,05 Directeur : FSRHÀHD NSURA? Tczitts tes communications concerna4 la rédaction doivent être adresseg^ a8u',rue de la Bourse,Le Havre* L.ONDON OFFICE: 21, Panton Street si i^uuun juih s •>iu ABONNEMENTS FVarro® 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmostPft Anglatftrre»..-. 2ah.ôâ. jsap 31D53. » .... 7sPr. 9 d. par tnimest* Ultras pays.. $rt, jï&i m&i • . 9tr. d par tPlm»8trt PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration }urn»t au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligna Petites annonces^* page: Ofr. 30!allgna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européens d) Publi-nité. ro. rue delà Victoire, Paris, qa. en Quotidien £*eio@ paraissant au §"tevre lus fiaiÉ il m [sis Notts sommes heureux de mettre sous les yeux de nos lecteurs un fort intéressant article dont Vimportance se trouve doublée par le lait que son auteur, M. D. Rosseels, çst un des chefs du mouvement flamand à Anvers. La famille Rosseels a fourni à la culture flamande de nombreux artistes et d'ardents défenseurs, mais elle a toujours été avec ceux qui barraient la route au pangermanisme dont les chatteries pour le mouvement flamingant ne lui inspiraient nulle confiance. Beaucoup de personnes, surtout parmi les Français se font une idée fausse de la question Flamande, et du caractère ethnologique du peuple flamand. On comprend mal nos revendications purement linguistiques et on est allé jusqu'à leur attribuer, à tort évidemment, un caractère pangormaniste. Certes, le Flamand fait partie du groupe linguistique que comprend aussi la langue allemande mais combien peu notre peuple e d'affinités quelconques avec les GermainsFlamands, nous sommes fiers d'être en majorité des Geites, et rien ne nous est plut désagréaWe que d être appelés les frères des Prussiens. Ce sentiment a existé en Flan dre de tout temps, la, guerre présente n e fait que l'exalter. La. langue est un puissant leviez de natio nalisma : elle on est une des caraoteristi qoies, une des expressions, mais elle ne re présente pas la race ni les aspiration! ethniques du peuple. — Voyez comDien pai son art, sa littérature, son mysticisme, se: aspirations, ses mœurs, le peuple flamant est dissemblable des Allemands. Voyez com Ken il diffère des Hollandais et des autre* Germains. Vers le commencement de l'Ere Chré tienne, le territoire beige présentait déjà ui <saractè<re de pays frontière et sa popula tion celui de peuple de marche qu ils on conservé à travers les siècles, nous étion; l'a-rrière-garde active et combattante de Geites, tandis que l'avant-garde Germam que n'occupait que la lisière du pays. Bien que Oêiar et Tacite citent comme Get mains les Condruces, les Eburons, les Ce rèses, les Pean'ans, les Nervlens, les Xrè vires, tous habitant la partie wallonne d' pays, il faut reconnaître que ces auteur appellent Germains ces peuplades parc qu elles avaient immigré des bords du Rhii en non parce qu'ailes appartenaient ethni quement à la famille Germanique. Camille Julian démontre nettement 'ta le fond de la population belge est le œôm Cjue celui de la Gaule et reconnaît mèm que chez nous l'élément premier est res.t très puissant Van den Bogoert dans ses recherches su l'histoire primitive des Belges dit : « E: faisant appel & tous les auteurs et aux ir dices fournis par les noms de lieux, d peuplés et de personnes, on peut dire qu la colonisation de la Gaule-Belgique es l'œuvre de trois races distinctes : les Gaël: ■les -Finnois, les Scandinaves. Les grandes forets : « la Charbonnière et celle des Ardennes au Sud-Est du pay: les bois presqu'impénétrables qui coi vraient la Flandre de Saint-Nicolas à Thoi rout, furent les barrières qui canalisèrer les invasions des Alemanes, des Franc! Saliens et Ripuaires. La Flandre maritime, la Haute Ardenn furent le refuge des populations primitive Celtiques. La seule immigration dans la Flandr &e fit pa.r la mer. Par là se produisirent le incursions nomian.es et frisonnes. — Mai les Frisons ne sont pas des Germains, con tme le prouvent leur type, leurs mœurs i leurs vieilles chroniques, telle le « Oeralii daboek ». — Et puis, quelle fat l'influenc de ces Billards au point de vue de la race Leur nombre fut-il assez grand pour sul inerger ou même impressionner les cara^ tères raciques de la population primitive Notre noète Albert Rodenbach, ce lutter Sla.mand « d'expression française » qui écr vit à-son cousin Georges : £t quoique souffrant mal qu'un Rodenbac ' [préfet 'Au ehant du Scalde Blond la chanson du [Trouvbrt défendait déjà la thèse du Celtisme: Fli m and dans son chef-d'œuvre « Gudroen La vieux Wate, incarnation des ancier Morins. s'écrie synthétisant la thèse : De l'alliance des Vierges Marines et di jeunes et vigoureux éléments du Nord rena fra la Morinie. Nos poètes chantèrent les vieilles légei des Môrines. les héros morins et leur r Freyer qui détendit nos côtes contre li invasions normandes et avait son bourg a « Meetjesland ». {Assenede Fl. Orientale). On a souvent remarqué quen Fland; Maritime, dans le pays d'Hulst et d'Axel, Anvers et dans certaines contrées ds ! Campine et du Brabant, se rencontre ui population dont le type rappelle celui d Midi. — Sa chevéiure noire, ses yeux sor tores son profil antique ; le teint, le co; Jes épaules, le nort ét la forme du cràn la différencient "du .type Germain. La fable Dooulaire y voit les traces' t la domination" Espagnole du 16' siècle. -Cette fable est pour "beaucoup de perso: nés devenue hisloire. Pourtant il est étonnant que cette popul tion au Tvne stimijré ee rencontre just ment là où'se réfugièrent lors des invasioi franques, la population Celte du pays. Les descendants directs des Espagne «ui en ont conservé les noms, tels que Porto Carrero, Oviedo, Martinez, que j connus, n'avaient plus le moindre rappo avec le tywe ancestral. Est-il admissible que les troupes espagn les qui ne furent que quelques milliers qui se composaient au surplus nrincipa] ment de Wallons, d'Allemands, de Suisse d'Italiens, de Lombards ne se soient p fondues, noyées, sans laisser de trace, da; la masse du peuple bel ce ? La vérité histo-nue établit nettement que les types Fl friand Zéelandais, Frison et Brabançon q se rapprochent tant du type du paysan la Haute Antenne, no sont autres que d exemplaires — parfois très purs — de race Celtique. Ouand on examine les célébrités fie r tre" patrie au point de vue racique et q j'on recherche quelles sont celles qui lè vent être classées parmi les Celtes et celles qui eurent le type Germain, la plupart de celles dont on étudie le portrait, les' caractères et les productions se classent nettement du côté Celtique dans la proportion oe quatre Celtes contre un Germain, encore que ce solitaire appartienne plutôt à la branche rhénano-bavaroise qui elle-même, n'est guère exempte d'influence liguro-cel-tique.D, Rosseels. PENSÉES ® ® ^ ÀVENTXJRONS-NOUS A DECLARER QUE LES INTELLECTUELS OU PRETENDUS TEIiS SB FONT DES ÎLLU-SIONS, QUAND ILS CROIENT CONNAITRE LES QUESTIONS PRATIQUES AUSSI BIEN ET MEME MIEUX QUE LES INTERESSES,PARCE QU'ILS ONT LU DES '■ BOUQUINS .1 OU PARCOURU DES possirp.s. LE DANGER FONDAIvTENTAL QU'IL Y AURAIT A REMETTRE LE PAYS ENTEE LES MAINS DES UNIVERSITAIRES EST QUE LA PLUPART D'EN-| TRE EUX ONT UNE INSTRUCTION PUREMENT LIVRESQUE ET PRE3-QUE PAS D'EXPERIENCE DE LA VIE, i IL NE FAUT PAS S'Y TROMPER : SI LES PRODUCTEURS ONT LE DROIT ' DE SE DEFENDRE EUX-JCEMES SANS 1 PASSER PAR L'INTERMEDIAIRE DES 5 — i SPECIALISTES DE LA REPRESENTATION DU PEUPLE, IL EST D'AUTANT PT.TTS DESIRABLE POUR LE PAYS î QU ILS FASSENT USAGE DE CE 3 DROIT QUE DANS L'ENSEMBLE 1 LEUR JUGEMENT EST INCONTESTABLEMENT PLUS SAIN QUE CELUI ® DES HOMMES QUI N'ONT PAS ETE = AUX PRISES AVEC LES DIFFICUL-TES DE L'EXISTENCE ET QUI SONT \ SEULEMENT INSTRUITS. LYSIS. e e (Victoire du 7 juin). :t un cri d'alarme allemand „ —o— 11 mu faut des csloa:iss... e n n nous faut la restitution de notre a grand empire colonial » s'écriait, il y a deux jours, au Reichsta-g, M. Basserm&n e dans sa réponse au discours du chancelier, s Le leader national-libéral traduisait ains: s une des préoccupations les plùs vives de 1- beaucoup d'Allemands, do ceux qui lors->t qu'on les invite à eonsuiterjes cartes exa-l_ minent après la carte de l'Europe celles d: :e l'Afrique et de l'Asie et en voient avec effro: 1 disparaître l'une après l'autre toutes les co ' lonies de l'empire. Le 15 avril déjà, un membre du Landta? ? prussien, le professeur Richard Eickhofî ? de Remscheid attirait l'attention de ses com patriotes dans le « Dusseldorfer Anzeiger > sur la perte cruelle que fait subir au com h merce allemand la disparition des colonies e La même thèse était encore développé! ces jours-ci dans la et Koelnische Volkszei tung » (n° du 2D mai) par le Dr Lcessler qu ' s'attachait à démontrer, surtout par de: t- chiffres, la nécessité pour l'avenir economi 0. que de l'Allemagne de posséder des colo 16 nies. n II faut qu'on soit mis en garde, é«rivai ■5 ie Dr Loessler, contre ceux qui prétenden -- avoir trouvé dans notre "expansion ver; l'Autriche et l'Orient le remède pour sup primer toutes nos misères économiques, ï L'Orient nous permet d'entrevoir un bru " lant. avenir, mais avant qu'il puisse être ou „ vert à une exploitation convenable il faut \ réaliser des travaux considérables. Beau .„ coup de temps et d'argent seront nécessai | rcs... On ce peut prévoir quand 1 Orien n nourra remplacer nos colonies et nos re'a P tions commerciales avec les autres pays.. , L'opinoin que l'Allemagne agrandie ver , l'Est et l'Ouest pourrait couvrir à ! avenr ï tous nos besoins est complètement errçj p née Eiî» est ."aossa déjà rien que pour 1 aJi mentaiioxi... Pour notre industrie, cela n i«. nous serait d'aucun remide en ce qui con _ enrne les matières premières et les denou 3- chés. A l'Ouest, nous ne trouverions que di minerai de fer. à l'Est rien que du bois, d' 3, chanvre et du lin; en outre, en Belgique e Q. en Pologne il existe des industries qui ' 1* sont très développées Par elles-mêmes. Il NOUS FAUT DONC. DES COLONIES noi 1«, nas n'imnorte lesquelles, mais des colonie ■ qui répondent à nos besoins et qui puissen ai être efficacement .défendues. » '' Il nous faut donr des eolonies... Ces ps o rôles rendent un son tragique au momen et où les télégrammes de l'Est-Africain siSno e- lent presque jour par jour l'agonie de F s, dernière colonie allemande. Mieux crue le is fanfares nar lesquelles la presso aoutre îs Rliin célèbre la « victoire navale n dn Sks •i- ger-Rr.ck, In prise du fort de Vaux ou 1 a- mort de Kifcbener. ces cris d'alarmes de ui financiers et des économistes de I Allem? le tfne nous édifient sur létat réel de es faires. , . _ la L'Allemagne a besoin de colores. Il n lui en restera bientôt plus un pouce, voll o- la vérjté qui doit nous errpêcher de_ nou je thisser hypnotiser par la vue des territoire u- qu'elle occupe chez les Alliés. L'espoatioa Raemekeis -x-nOK —— Le Havre a la bonne fortune d'avoîr en ee moment une exposition Raemaekers. Le grand artiste expose à l'Hôtel de Ville les caricatures mordantes qu'il a dessinées depuis la guerre. M. Raemaekers nous intéresse à plus d'un titre • d'at>ord i cause de la valeur artistique de soin œuvre ; à cause, aussi, de la haute signification de cette œuvre, et ensuite, à un point die vue plus restreint, parce efu'ïl emploie pour notre cause un talent dont, il se plaît à le reconnaître, il a senti l'éveil chez nous. Il nous rend au centuple ce que nous lui avons donné. Raemaekers aime à raconter qu'il vint tout jeune S Bruxelles ; il y rencontra le peintre Blanc-Garin, ami du grand Cormon, et suivit ses conseils. C'est alors que s'éveilla réellement soin sens esthétique, c'est atouts qu'il se trouva oriente dans la voie où il a si bien réussi. Il est incontestable que le parti qu'il n pris pour la Belgique, sans la moindre hésitation, dans le grand conflit actuel, a créé un courant en notre faveur dans l'opinion hollandais.? si lente à s'émouvoir et qur: le prestige de son crayon a créé entre le peuple hollandais et l'Allemagne une barrière difficile à renverser. Raemaekers n'a pas TOulu rester neutre: ce Hollandais placide, doux et loyal, a 1" conscience hu^t placée. Devant Vise, Antienne, TarrlTnes, Dinant, Louvain, les horreurs commises par les barbares, le torpillage du Lusitania, les seppelins sur pari? et l'Angleterre, l'assassinat de mies CaveU. il est entré passionnément dans l'action. I n'est personne parmi nous, les victimes, qui ait trouvé de plus âpres accents poui stigmatiser les bourreaux. A lui seul Rae maekers a fai tplus de propagande qu'ur bataillon de propagandistes. Ses œuvres sont tellement connues de par le monde c«f nous ne ferons pas à n°s lecteurs l'injun de les leur rappeler. Il faut aller voir cstl< exposition frémissante de colère et d'hor reur pour se retremper dans une haine sa lutaire. Les gens qui n'ont p«s souffert dan; leur chair et dans leur cceur ont une ten dance facile à oublier ; l'envie qu'on a d' rentrer chez soi pousse l'un ou l'autre i souhaiter, dnns son for intime, une pai: qui ne nous garantirait pas assez contre 1: retour d'une pareille catastrophe. A ceux là, comme à tout le monde du reste, je con seille d'aller voir l'exposition Rscmaekers Ses pages poignantes, pleines d'une âpn éloquence, nous rappellent que nous ne nou vons pas avoir de repos tant que n03 frère: ne sont pas vengés, tant que nous n'auron pas assuré à n^s successeurs une paix du rable, pleine d'honneur et, de sécurité. L'art de l'artiste hollandais n maroné l'Ai leana^nc Tune flétrissure ineffaçable. 0 épi^oguera peut-être encore longtemps su la légende des francs-tireurs, on exhumer des petits papiers, des découpures da jour 'n.aux et des extraits de lettres, on échnfau dera des théories sur les responsabilités ' uin dessin de Raemaekers détournera l'a. tention de tout cela et emportera l'opinion d'autant plus qu'au bas de chaque dessin s trouve une phrase 'riessive et lapidaire qu ajoute comme un soufflet à l'ironie d'U trai On l'a dit avec justesse, Raemaekers est 1 Jurânal diu crayon. M. t>. O. L'appsl des hommes de 18 à 40 e La commission ministérielle chargée i l'élaiboration de l'avant-projet d'arrèté-1 pour l'appel des hommes de 18 à 40 ans," tenu une nouvelle réunion, sous la prés dence de M. Berryer, mirnstre ds* l'intérieiv Celui-ei met sur pied les détails du proj , dont les grandes lignes ont été admises ■ qiui seront portées à l'ordre du jour du coi sril de cabinet qui aura lieu dans une qui) iraine. 1 II parait certain qu'une commission con ' posée mi-partie de civils, mi-partie de dél gués du ministre de la guerre, sera appel. 1 à élaborer des dispositions organiques et,p? : suite, à régler la mise en application de : 1 loi. i . L'âme de la France jugée par nn de ses ennemi ' Reproduisons sans y changer -un mot & ■ extrait de l'autrichienne « Reichspost » : « La guerre fut pour la France une foi taine de Jouvence. EÛe y retrouva des foret , in soupçonnées. La place qu'occupe la Fran< dans le conseil des nations n'est pas deven' mauvaise, même si, comme c'est probabl I elle doit se soumettr à notre volonté. La lut ^ virile soutenue par elle, ipour son existenc n'aura pas été menée en vain. Ceux qui dii \ cent en réalité les opérations sur tous 1< . fronts sont Français et ce peuple est le se' qui ait réussi à créer derrière le front ut organisation très satisfaisante bien qu'el , ne soit pas comparable à la nôtre, La Frani ^ est devenue l'ennemi que nous devons vai: cre et que nous vaincrons d'une façon déc J sive pour arriver à la paix. , L'àme populaire française s'est. fortifi< t dans sa lutte contre nous et a été sauvf , d'une décomposition certaine. » ; USE DEsMlFiisïT ' DE PRISONNIERS BELGE: t NOUS VENONS DE METTRE SOL - PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE FR i SONNIERS BELGES CAPTIFS EN AT.T.l 3 MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DI - NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO COI i TRE L'ENVOI DE 0 fr. 60 (SOIXANTE CEI 3 TIMES) EN UN BON POSTAL.A BUREA - DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 28te - LE HAVRE. NOUS NE DOUTONS PAS QUE CET! 9 LISTE OBTIENNE AUTANT BT SUCCI i QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONi s NOUS CEUX QUI DESIRENT SE LA PR< s CURER DE NOUS ENVOYER SANS R] TARD LEUR SOUSCRIPTION. notes du front ^ Maman Tack - C Une octogénaire qui a vécu le siège de Paris « habite toujours sa maison, en première ligne, c sur l'Yser. »—— Il faut vraiment le voir pour le croire. ? Une coquette petite maison genre villa, si- j . tuée en bordure de l'Yser, en toute première i ligne donc, dans une.zône bombardée à neu c près journellement, est encore habitée par sa propriétaire. Et, celle-ci, Mme Favarger, : < plus connue sous son nom de jeune fille, ( Mme Tack, est sur le point d'aîteindre s.i , quatre-vingtième année. Elle ne paraît • 1 guère son âge. Il faut la voir trottiner aux i environs de sa maison, alerte et vive, tou- . < jours habillée avec un brin de coquetterie : joli 'ictit tablier de fantaisie sur une jupe violette, un fichu rlnir autour du cou, belle tête grise de grand'mère au teint frais, aux yeux vifs, au nez aquilin, au menton volon- ' taire. Tous les soldats la connaissent D'une ; famille de soldats, elle aime de tout cœur 1 poc braves piottes. Elle n'a rien h leur re- : . fuser. Son notager. ?a rave mêm<\ leur sont ; ' ouverts. Elle ne demande, en échange, de temp'ï rn temps, qu'un bol de bouillon puisé i dans la marmite d^ la. troune. i 1 ' Son chien, un griffon, naturellement, et ! •nrt n*rr<vmet. du Congo, comme il sipd", lui tiennent toujours compagnie. Encore j , rnrnWfr. ni-je dit: nn pbotpffrflpbp lui avant ; demandé de pouvoir faire son portrait, elle ; réplirma ; j — Ouï, je veux bien, mai» un moment. . • ,7'nf n"n h/>lTp f( taille » er» co,-e brune... .Tnu-| tilp-de dir^ qu'on ne lui laissa pas 1^ temps ( de la chercher, rpi'on ses traits, assise daps sa bprpi^rp. le rrîffnn sur le* t?enoux. ! [ le pcrrorçupf h «es cAt^s dans sa ca0p._ avec " fond dp trnppbéps, tell/5 mi'on la voif tous ^ les jours. Fi! avec la « taiH#» » en poiv brune, [ . ep ne sera H plus « Mme Tnck » de nn« snl-rlnf-ï TVaîllonrs miarid le Poi et In Peipp °t, \ le A^îpistrp dp la Guerrp sp sont nrri**^ nour | vous dire hopïour ou cruand 1p 绣p£tti1 vient vous voir, l'avez-vous votre beîîe : ff tnillp » brup-e? Par coptr^. np coppnlt si j bi^n votre « taille » aux aiguillettes de soie ; verte. # , A ^ 3 i Plusieurs obus ont frappé sa maison; - quatre 77 ont atteint la chambre où nous causons, mais les nombreux souvenirs ds - famille que possède Mme Tack — elle est i d'une des familles les plus notoires de la r région — ont été mis en sûreté, à part une i armoire en style flamand qui a été réduite - en et tes. La maiso® n'est plus munie que i du strict nécessaire, mais maman Tack dé- ; niche encore dans sa cave une bouteille d'un - excellent vin blanc et dans ça cuisine quel-: ques verres dépareillés, et trinque gaiillard?-e mont avec nous. Puis elle entrouvre pour i nous son armoire 'i souvenirs. Elle parle de - son frère, le capitaine Tack. mort en 1888 s au Congo belge, l'un des premiers de nos compatriotes ayant traversé l'Afrique de Zanzibar au lac Tanganika. Eut-il jamais osé rêver que moins de trente ans après, les troupes belges, avec l'aide des troupes an-„ glaises, marcheraient ii la conquête de cette h vaste région où Von Wissmann venait de planter le drapeau allemand? Puis elle évoque la mémoire de sa bl-saîeule, « la belle Espagnole » qui vivait à -,j l'époque où fut élevé au confluent de l'Yser a et d<* l'Yperlée le fort de Knoeke. Le souve-i_ nir de cette beauté célèbre, Emma-Thérésa Diaz, subsiste encore dans le pays où l'une des plus pitlorescrues fermes de La région est connue sous le nom de Ferme de la J. Belle-Espagnole. Elle évoque ensuite les journées tragiques du siège de Paris qu'elle a vécues avec son mari, un Parisien. Elle ne quitte jamais un jeton de présence en bronze de la grande deur d'une pièce de deux francs, portant lt [T nom de son mari, M. Favarger, à- qui il fut a remis alors. Puis viennent, les souvenirs plus récents, la longue bataille de l'Yser, l'héroïque dé-"" fense, suivie de la prise de Dixmude, la destruction en novembre 1914, par l'artillerie française, de la tour de l'église de Woumen, c qui servait d'observatoire aux Allemands. Bien que j'aie vu tomber plusieurs soldats près de moi, nous dit-elie, ce fut un ît des spectacles les plus émouvants auquel j'aie assisté — le commandant do 1a. batterie française m'avait prévenue — que *a ' chute sous les obus de la tour de cette ^ église de VVoumen, où j'avais fait ma pre-mière communion. Cela me fit mal, comme ae si les fondations de l'église avaient reposé ^ sur mon cœur. *» i. * « ^ Maintenant Mme Tack doit songêf à dê-ménager. Sa maison a été trop de fois tou-chée par les obus. Oh ! ce ne sont pas les ; projectiles qai l'inquiètent. Non; ce sont les :t' nombreux courants d'air qui passent par V tous les trous et qui rendront certainement la maison inhabitable dès les premiers . froids. ; Ele a fait remettre à neuf le petit tonneaa e qui servait jadis à ses promenades. Et, tra.lnée par le petit âne gris, au ventre rond - et au museau blanc, qui maintenant se vautre, sans souci des coups de canon, dans l'herbe épaisse elle s'en ira vers l'un oa j l'auire de? petits villages encore intacts du J pays de Furnes, à moins que d'ici deux on trois mois, avant la-fin de fété, l'ennemi nj soit chassé et reconduit la baïonnette dans S les reins, vers l'Est, par delà la Meuse, par I- delà le Rhin. 3- Elle voudrait lant qu'il en soit ainsi, la S brave maman Tack, nar amour pour les braves « fieu3 » qu'elle voit au labeur et au î- péril depuis tantôt 20 mois et un peu aussi j- — un petit peu seulement — pour jpouvoir U dire : J ai fait le siège de Paris et j ai vécu r. l'Yser.pendant deux ans. Et puis elle tient tant 5 son habitation, E dentelée par les obus,mais toujours gentille, !$ fraîche ei avenante comme elle... 3- n Je pense que je ne vivrai plus long-)- temps, une fois partie d'ici », soupire-t-ellë. j 3- A. MATAGNE. j i'SFAITS DU JOUhj La Deutsche Tageazeiinng reçoit de Bu- irest la nouvelle que le grand-duc Michel g s Russie arrivera \prochainement dans la fl ipitale roumaine. On affirme que le but de f ; noyage est d'inviter la Roumanie, au nom c s toutes les puissances alliées, à îa^Te une ( éclaration et à prendre des engagements ( ïlativement à son adhésion à VEntente. j £ LWVWYWV/V*» - Le Vorwaerts nous apprend qve, outre le ^ arti de l'union et du travail, présidé par f 'aase, vingt-deux autres députés socia- y ste de In majorité ont voté contre les cré- ( Us de guerre. j fin rcuii:r. cela représente un troisième f ourant d'opinion dans le parti socialiste Ueman/l, et par conséquent une troisième ( cission. ] — La Diète de Prusse s'est ajournée, con- f irtnémcnt au dessein du gouvernement, du , juin au 14 novembre. , On mande d'Amsterdam que le grand uartier général hollandais a publié «n com- J WRiqué déclarant que l'armée néerlandaise < st entièrement prête et équipée, et qu'on 1 leut envisager avec confiance la possibilité ' l'une guerre. ; J Celte communication rappelle, par son mprivu, l'alerte vécue en Hollande U y a ] 'nclques semaines, et l'on saura sans doute trochainement à quelle nouvelle manœuvre j illemande elle correspond. wtvwvvwv A la Chambre italienne, le député républicain Chiesa a déposé une motion, appuyée wr les socialistes officiels. demandant un '■xposé de la situation militaire en comité îccret. Il Va tout de suite retirée après des '■ observations de M. Bissolati, socialiste ré-'ormiste, et de M. Salandra, président du ( Ions cil. A !a suite de manœuvres de neutralistes ' 'A d1 ultra-conservateur s contre M. Salandra, '.es budgets n'ont été votés qu'à de faibles majorités. Pour le budget de l'Intérieur en particulier, les chiffres sont de 121 non et . 190 oui. w1awwvvw La lutte est circonscrite, à la Convention républicaine de Chicago, entre le colonel Roosevelt présenté par les progrèssisTés à j la candidature présidentielle, et M. Hughes. ■ membre de la Cour suprême, qui est Thomme des conservateurs. lAMWVMMU Le Telegraaf apprend que le gouvernement hollandais sera interpelléi, à une prochaine séance de la Chambre, afin de faire connaître la situation exacte de Taffaire du Tubantia. k propos d'usé retraite La « Neue Zurcher Zeitung » vient de eon-acrer dans son numéro du i juin une lon-ue correspondance de La Haye à la re-raite de Mgr Tacci Porcelli. L'auteur dû ette lettre se donne beaucoup de mai pour léinontrer que loin d'être une disgrâce, ette démission est au contraire mie >onse du Vatican à une conspiration du ;ouvernement belge et du cardinal Mercier dont l'inîluence à Rome, assure-t-il, est inie ». Imaginations hoches d'un informateur antaisiste qui vient précisément de rece-roir un démenti romain pour avoir prè-endu que Mgr Tocci Porcelli avait porté S. a reine Wilhelmine une lettre du Pape en aveur de la paix. Ce simple fait suffit à donner la mesuré lu sérieux de ses informations et nous ne eur accorderions même pas une allusion, i leur auteur n'avait jugé bon de mêler a toi roinan-feuiileton le nom du « XX0 Siè? :1e et de nous accuser d'avoir mené con-re Mgr Tacci Porcelli une campagne systé" natique. Nous n'avons mené contre le nonce dti 'ape i Bruxelles aucune campagne d'au--une sorte. Nous nous sommes an contraire 'ait un devoir do souligner lo dévouement nis par la nonciature jiu service de bcau-:oup de Belges pour proléger leur vie on eurs biens contre la brutalité allemande. Il l'a pas dépendu de nous que nous puissions a louer autant d'avoir pri3 ou encouragé a défense de notre honneur. Nous avons signalé impartialement des faits bien établis ;t de l'ensemble de ces îaiis 11 résulte que a sympathie des représentants du Pape en Belgique à l'égard de notre pays l'est traduite par plus rie crainle qne d'audace.f nrs-jue nos évèques se sont levés pour défendre l'h'inneur du-peuple belge e! protester eontrr» de- crimes ."ne l.« Soù\'*rair P^ntifft a solennellement dénoncés, le nonce du Pape ne le' y a pas. < ue nous sachioj. encouragés. Il redoutait, plus le mai nouveau que pourrait faire l'Allemagne qu'il n'appréciait l'utilité des protestations du cardinal Mercier et de ses collègues. Si nous soTiinjes bi>n informés, c'est Mgr Tacei Porcelli qui s'efforçait un iour de décourager une initiative du cardinal Mercier en lui disant : n Eminence, songez à la tache qui souillerait votre pourpre, si on vous arrêtait ! » Les catholiques belges, enx, en auraient trouvé plus belle encore une pourpre déjà glorieuse et rien ne pourra les empêcher de regretter que Mgr Tacei Porcelli ne l'ait pas compris. N'en déplaise au correspondant Inventif de la «Neue Zureher Zeilnng », le n XX* Siècle » continuera à croire que cest leur droit. fi L'QGGASISN DE LA FÊTE DE L& PENTECOTE, LE « XX' SIÈCLE » Ng PARAÎTRA PAS DEMAIN. rojfensfoe russe continue en Voihynie et en galicie LES RUSSES 0MT FRANCHI LA STRYPA ET ATTEINT LA ZL0TA=LiPA En 5 jours nos alliés ont fait 65.S Pelrograd, 9 i vin.— Officiel. — La bataille en Voihynie et en Galicie continue. Les Allemands tentent d'arrêter le développement de notre offensive dans le front percé. On a remarqué l'arrivée d'éléments allemands de la région du nord. Parmi les prisonniers faits, o)} signale beaucoup d'Allemands. .. d MALGRE LA RÉSISTANCE OBSTINÉE DE L'ENNEMI, PAR ENDROITS, NOTRE OFFENSIVE CONTINUE SUR TOUT LE FRONT DU PRIPET A LA FRONTIERE ROUMAINE. Dans beaucoup de secteurs, notre cavalerie a eu l'occasion de charger C ennemi. Parmi les épisodes de combats, on signale que, près de Soussk, à l'est de Loutsh, un escadron de cosaques a attaqué l'ennemi établi derrière des fortifications et s'est emparé de deux canons, de huit caissons et deux cents caisses de munitions : près dr Boriatino, au sud-est de Loutsl-, nos éclai-reurs ont pris deux pièces de dix centimètres. 4 officiers et 160 soldats ; près de Dou-brialsno. sur l'Ikva, en aval de Mlvonoff, nos soldats se sont emparés d'un canon de dix centimètres et de trente-cinq causons. Dans un secteur, nous nous sommes emparés notamment de trente ballons réservoirs de gaz asphyxiants. Les éléments les plus jeunes de nos troupes rivalisent de vaillance avec les vieux et hardis régiments. Des régiments d'une division (ormée d'éléments territoriaux, dans une attaque- impétueuse, ont, refoula l'ennemi sur lê Styr, et. le talonnant, ont forcé la tête de pont près du bourg de Rojitche, ont fait environ 2.500 prisonniers allemands et autrichiens et se sont, emparés de mitrailleuses et ITun riche butin. NOUS AVONS TRAVERSÉ LA STRYPA ET NOS ELEMENTS ONT ATTEINT LA RIVIERE ZLOTA. Au. cours de noire offensive, le général Mikouline a été grièvement blessé. Le nombre des prisonniers augmente toujours ; outre les prisonniers déjà signalés, s'élevant à 958 officiers et plus de 51,000 soldats allemands et autrichiens, nous avons fait, au cours des combats d'hier, 1S5 officiers prisonniers avec 13,714 soldats, formant un tolal, jusqu'à présent, de 64,714 soldats. >»€» ■ S8 prisonniers dont 1.444 officiers Samedi, 10 juin., Le communiqué de Pétrograd est un nouveau bulletin de victoire et de trophées • mais il est toujours fort sobre de détails sur les opérations tactiques et straiegi; ques. Le principal intérêt continue à se concentrer Eur le seotcur de Voihynie car 1 offensive continue. Allant encore a plus vivo silure que les autos-mitrailleuses et les ohe-vaux de cosaques, les imaginations se rê-7 présentent déjà Leniberg comme menacé. Mêlions-nous autant que jamais de la « folle du logis » : elle nous a valu déjà tant d'inutiles déceptions. Débouchant du triangle de Voihynie foT-mé par les places de Loutsk-Doubno-Rowt no ei passant sur ia rive gauche de l'ïkwa et du Styr, les Russes ont à se garder sur l'extrême-droite de leur ligne d'attaque, dans la direction de Kovel-Lublin-Br-est Litowsk. Il leut faut donc renforcer le « masque » en « crochet définitif » que constituent maintenant leurs positions dti Styr. Les positions sont déjà d'importancé et l'on peut apprécier à leur juste valeur les étions que les Russes n ont cessé de faire du côté des têtes-de-pont de Tchartorisk, de liolKi et de Sokal. La possession de Loutsk complète puissamment ce «crochet d«[inuif » et couvto toute l'avance russe, qui dépasse 30 kilomètres en profondeurt' Le point ds direction de l'attaque russi par ît bien être Sokal et Lemberg et rien ne fiait encore croire qu'une autre offensi-. c do.ve èu'e dirigee vers Kovel et B.est-Litowsk. malgré 1 immense intérêt qu'il y aurait pour nos alliés à se saisir ae ces mouds essentiels des communications en> nemies. Ce serait là des efforts divergents-, puisque l'offensive Loutsk-Lemberg est et) direction sud-ouest, tandis qu'une offensive vers Kovel serait en direction nord-ouest.En Galicie, l'opération russe est aussi heureusement menée qu'en Voihynie. Le bulle* tin de Pétrograd nous apprend que la StrS* pa est franchie et Zlota-Lipa atteinte. La Zlota-Lîoa est, eomme la Strypa, un af: fluent de gauche du Dniester qui coule du nord au sud parallèlement à la Strypa et à la distance moyenne d-e 25 kilomètres do celle-ci. C'est donc un bond énorme qu'ont accompli les troupes russes qui ont fran-chi la Strypa au sud de Buczacz. Ces progressions des différentes masses Dimanche 11 et Lundi 12 Juin 1916 Le numéro i 1© Centimes (5 CE WIKSS âU 23* ANNBE.— Série nouvelle. R* 579-580

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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