Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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23 February 1917
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s.n. 1917, 23 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn1209f/
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Eerxsr SIECLE dn 25 Ffrrrfcr ïl Numéro lO Centimes <5 Osntîmes aia Froat) VENDREDI 23 FEVRIER 1917* RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rte Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARIS téléphone : Gutenberg 139-GS BUREAUX AU HAVRE : 28% n# de la Bonrse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n" 64 BEI-CE ——1 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET Im'etster Square, S. W. Bincinr : FERNANO HEURAV LE XXE SIECLE ABONNEMENTS Pfanooi.^. 2 fr.so par moi# * 7 fr.SO par trlmastP» Angleterre. 2-sh.ed. pan mois » , 7 sh, 6d. partrlmestp» Milrospays 3-fr. — par mois » 9 tr. — par trimastr» . PUBLICITÉ . Sïtesf i FtinÉistfâtiOE in Joaraa f ou à l'Office de Londres 8||: Les petites annonces sont également -fCUies à la Société Earopéënco du -ïsiibiicité, 10, rue de la Victoire, Paru, qm en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LE SPHINX DE LA GUERRE OU L'ENNEMI attaquera-t-il? Les craintes italiennes et les précautions suisses (Dans ces journées de lourd recueille- ( anent, avant les grands chocs du printemps, chacun interroge avec angoisse 1© sphinx de la guerre. Mais le» sphinx resta -silencieux. Jamais secret n'a. été si' bien gBPdé.L'Allemagne tentera-t-elle encore de faine de da* « grande guerre », celle de Clausewit2, de Moltke et de von Schlief-$en ou, avec ses forces réduites et son rtàéeir oie. -paix,-se bornera-t-elle à faire ame « guerre ide gages »? Nul ne le. saurait dire. Ceipemlant on lui peut prêter ce raisonnement « Je suis en territoire belge, en 'territoire français, en territoire serbe, en rtterritofPe ^roumain et- en territoire russe. J'y ai bàfci une muraille de 2.200 kilomètres de tranchées et je m'y considère à Q'abri. L'Italie seule, échappe à mon emprise, La plaine piémontaise et (lombarde est. un pays de soleil, de ifruits d'or et de -richesses. C'est à la fois un grenier et <3ïoe usine. Quel gage ! Si je rejetais les ftaiiens au-rctelà ide l'Amo, la « paix allemande » ne sUmposeraiit-elfle pas à mon iJZKmde d'ennemis ? » "I^éCatf-major italien, cfui a les vertus politiques de -sa race, se comporte actuellement comme si VAllemagne se tenait ce'. œaisQnnement. lli a idonc fait de grands préparatifs pour résister à une éventuelle suée dans de meilleures conditions que le < 15 mai 19H>. L'aranée italienne a son armure bouclée. Nos soldats, — vient de déclarer tte général Cadorna, — attendent, ^parfaitement -prêts, îte momenti -de sur-joonter l'effort qui permettra l'accomplissement des destinées inéluctables de notre [peuple, i» Mais lies Italiens ne sont pas seuls à (craindre -ce .pgril et. à faire «tout pour lé conjurer. La Suisse tient deux divisions (Complètement mobilisées et nous croyons isavoir que, même en pays étrangers, les sujets helvétiques viennent, 'de recevoir des instructions qui, le cas échéant, permet- ; tcaient à l'armée fédérale de disposer , de "toutes ses forces, da-ns de moindre défiai. Les meaieures routes qui mènent <d'Allemagne au Piémont et en Lombardie passent pat* la Suisse. Souvarowen jugeait, ■déjà ainsi. , Quoi qu'il en soit, des Austro-Allemands pons construit de nouvelles voies ferrées qui rrelient le front .du Trentin avec leurs cen-fcre.3 de ravitaillement et qui assurent aussi runo reJève -rapide et régulière des nom-B>reus^s troupes bavaroises dont la présente est signalée dans la région des monts Vd'Innsbruck. Le Trentin possédait peu de rvoies ferrées. Les Allemands n'ont; pas hérité à i en pourvoir malgré les difficulté i énormes à surmonter. Ce sont toujours Ees mêmes hommes qui, en août 187C?> (constatant Tengorgement de la gare de irW'iBsemibourg, construisaient, en 36- joui-s, rune nouvelle ligne .de 36 kilomètres pour : ^doubler la voie existante. L'armée allemande est encore nombreuse; eile possède un Immense matériel. Il-«n'empêche que 'les Alliés ont sur eflle la-supériorité. Celle-ci doit s'affirmer et s'affirmera au printemps. Paul CROKAERT„ v >l< L'ALLEMAGNE .sacrifie son cheptel •sette nouvelle est officielle. MENT CONFIRMEE * Berne, 22 février. —. Le ministre 'de ^Agriculture, M. von Schûrlemer, a fait le ISO février, à la commission du budget, du ÉLandtag de Prusse, d'intéressantes "déclamations.f Paç- suite du manque de fourrage, le bé-pail seTa abattu dans une très grande proportion et le prix en sera abaissé. Mais fil-ne faut pas se dissimuler que cette ine- ' jsure aura pour conséquence la diminution j W.9 la production du beurre et. du lait, ain- i (si que celle des engrais naturels. f Dès à présent, lé ravitaillement en beur-fre et en lait se fait .plus mal que. l'on était pondê îlé supposer d'après te chiffre de la» ^production. >-*- »-«-«—■ » LE COMITÉ INTERNATIONAL des Associations antigermaniqnes t/ Hôte!l> des Chambres Syndicales, 10, rue ide Lancrv, se réunira le samedi 24 février jà trois heures, au Cercle Commercial et ►Industriel de> France (20, boulevard des •Italiens). La séance sera présidée par H abbé W.etterlé, président de ce^te fédération interalliés qui unit pour la lutte contre les. Allemands envahisseurs pacifiques espions devant-guerre, les deux fédérations anrtigermaines de France (la Fédéra-fÇon des Ligueô N ationales et Ûa Fédération des Ligues anti-allemandes de l'Est et 'du Sudi-Esî). la Fédération des Ligues Italiennes d'action anti-allemande, l'Union ■de l'Empire britannique, plusieurs associa-ftioçs antigeimaines de Belgique, la ligue •J1 ranco-tchèque et la Ligue anti-allemamde <port ugaâg. LES "ACTES du cardinal Mercier pendant la guerre De nombreux journaux français ont bien voulu signaler à leurs lecteurs Sans les termes les plus sympathiques la publication que nous avons entreprise des lettres, mandements, protestations et allocutions du cardinal Mercier pendant l'occupation allemande. Nous remercions bien sincèrement de ce houveau témoignage d'amitié la Libre Parole de Paris, la Liberté du Sud-Ouest de Bordeaux, l'Express et le Salut public de Lyon, l'Express de l'Ouest de Nantes, le Télégramme de Toulouse, l'Alsace de Belfort, l'Eclair de l'Est de Nancy, le Patriote Orléanais d'Orléans, le Courrier du Centre de Limoges, les Tablettes des Deux-Cha-rentes de Rochefort, l'Eclair comtois de Besançon, le Nouvelliste de laSarthe du Mans. La place nous faii défaut aujourd'hui pour reproduire leurs articles si cordiaux, mais nous tenons à leur dire, sans plus tarder, que nous leur en sommes profondément reconnaissants. Rappelons que le volume contenant les « actes » du cardinal Mercier sera mis en vente dans nos bureaux à 1 franc l'exemplaire ; 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires ; 60 francs le 100 au delà de 1.000 exemplaires ; 60 francs le 100 pour les commandes plus importantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton Street, Londres, S. W. Envois franco aux prix suivants ; 1 exemplaire 1 sh. : liv. st. île cent jusqu'à 1.000 exemplaires ; liv. st. 2.15 le cent au delà de 1.000 exemplaires : liv. st. 2.10 le cent pour les commandes.plus importantes. * Les soldats grecs île Ooerlitz sent mécontents .Salonique. 21 février — Le fameux colonel grec Hadjopoulos, qui livra si héroïquement son régiment- et son artillerie aux Allemands, a dû quittée Goerlitz (Silésie), pour se réfugier à Vienne, afin d'échapper à la fureur de ses soldats, qui l'accusent maintenant de les avoir trompés. Les soldats grecs internés à Goerlitz mènent une vie intenable, au point que la colonie grecque d'Allemagne a dû ouvrir des souscriptions pour leuç venir en aide. NOS INTERNES EN SUiSSË — x — Obsèques d'em oîîieie? belge à Laasanûe •Nous lisons dans la « Gazette de Lausanne » du 22 février « Les obsèques du lieutenant belge Offer-geld, du 33* d'infanterie, décédé à Lausanne, ont eu lieu hier, au milieu d'un imposant ap-•pareil militaire. Les honneurs étaient rendus ipar une comnagnie de soldats suisses. De nombreux officiers belges, ïrançais et anglais, ainsi qu'un grand nombre d'internés, avaient tenu à accompagner la dépouille de •leur camarade et de leur chef. La Fanfare ►des internés de Leysin, à la levée du corps, joua la « Brabançonne » ét prit part au cortège.Le service funèbre eut lieu dans la matinée, à l'église catholique de Rumine. L'ne allocution fuï prtffioncée par un aumônier belge. L'après-inTdi, à une heure et demie, le cortège imposant se mit en marche et se dirigea vers le cimetière de La Sallaz. Là encore, les honneurs militaires furent, rendus et des discours furent prononcés par M. le curé de Rumine, le major Massart, un lieuté-nant-colonel français en traitement à Leysin et par l'ancien commandant de. l'école des pupilles d'Aiost. » Même es Mongolie, les Allemands intriguent Marseille, 21 février. — On signale d£ T2ieritsin, au Courrier saïgonnais l'infit traïion graduelle en Mongolie de vérita bles colonies allemandes, qui abandonner la Chine proprement dite pour s'imstailei sur -les zones les plus rapp-rochées ides territoires russes et créer là toute une œuvn de .propagande nouvelle. La fabrication des munitions en Suisse Berne, 21 février. — Le Conseil fédéral sur llia .proposition'«du département politi que, a repoussé aujourd'hui la requête d'une société ide la Suisse allemande ten dant à interdire la fabrication de muni tions pour les pays belligérants. — A Salonique, sont arrivés de Vieille-Grè ce de nouveaux et importants contingents di volontaires — officiers et- soldats — venan rejoindre Tannée nationale hellénique. Une mesure le iustic et de loi sus Recourons aussi à la compétence des ouvriers On apprend de temps en temps que gouvernement belge a chargé une Coi mission d'étudier l'un ou l'autre d problèmes de l'état de guerre ou d'aprt guerre. Excellente méthode qui perra de faire appel en dehors des cadres l'administration à des gens compéten Une lacune, cependant, nous a frapp dans la constitution de la plupart de c organismes nouveaux. On y rencontre, c'est très heureux, des parlementai des fonctionnaires, des officiers, des : dustriels, des commerçants, mais poi quoi donc n'y voit-on jamais d'ouvrier ! Nous avons cependant en France, Angleterre et en Hollande des ouvrit | belges authentiques dont le bon sens l'expérience pourraient rendre des s< vices très précieux. La plupart des qui tions proposées à l'étude de ces çomm sions intéressent directement la clas ouvrière agricole et industrielle qui coi titue la partie la plus nombreuse de nol population. Pourquoi ne pas recourir l'avis de ceux qui connaissent le raie sa vie et ses besoins ? Faute de cette n sure de simple bon sens, on risque d'abc tir à des solutions académiquement pj faites, mais pratiquement inapplicables inefficaces. On a vu jadj^s dans des exj sitions universelles des maisons ouvrièi et des fermes-modèles merveilleuses... c n'avaient que le défaut de ne pouv< convenir, à raison de leur prix ou de le conception, à leur destination préci Craignons d'aller au-devant de pareil déconvenues en écartant de l'étude c problèmes d'après-guerre ceux qui sont plus directement intéressés à leur so tion. L'appel d'ouvriers au sein des Co missions chargées de leur étude nous ] raît une mesure de justice , et de b sens. Nous demandons au gouvernera* d'y songer ù l'occasion. i Hindenburg et Verdun ! Le Maréchal estime que ses ; soldats se rendent trop vite j| , Londres, 21 février. — Le correspondant de l'Agence Reuter au quartier gé- n" néral en France signale qu'un exem- es plaire d'un ordre de Hindenburg est ■s- tombé entre .les mains d'un officier bri- | et tannique. ; le On y lit les passages suivants : l,3- « Les opérations de Verdun, d'oc- er' tobre à décembre, constituent de graves j, es et regrettables revers. " et « Il faut soumettre les officiers à ti ■s' une surveillance et à une inspection a~ continuelles, éliminer les incapables ?■ lr* san- pitié. c s- « Les prisonniers son! plus nom- v en bretix qu'à l'accoutumée pour les % rs troupes allemandes. Nombre d'entre j cl eux ont évidemment capitulé sans of- j 'r_ frir une grande résistance ni subir de grosses perles. IS_ « Cela montre que le moral de cer- se iains soldais engagés dans l'affaire 1S" était bas. Il faut rechercher de la façon re la plus minutieuse les raisons de ce à fait. H faut faire renaître l'ancien 0 ux esprit dans l'infanterie en instruisant î ie- les hommes et en les soumettant à un {' ■u- entraînement et à des exercices d'une r >r" façon plus rigoureuse. » OU _ -u 10- " —' " >"t ' d fr Comme on les trompe: 1 ur _ se. les' L'EMPRUNT ANGLAIS... ET LES . " ^ ALLEMANDS lu" On peut lire dans la Gazette de m" Francfort du 18 février (page 4) un t ,a_ télégramme de La Ra3'e, publié en gros t on car actère, qui annonce. que .l'emprunt r '"t britannique a donné, au maximum, un milliard de marks d'argent frais ! T I P Nouvelles de la Patrie Belge LE miE SES DEPORTES On reçoit, de Belgique occupée des inlor-' mations précises suivant lesquelles le samedi 30 décembre, onze déportés sont rentres à Aersçhot, venant de Westphalie ; ils voyageaient depuis le jeudi précédent. C'étaient de véritables spectres dont l'apparition a. jeté dans une indicible émotion cette petite.ville si éprouvée au début de la guerre. Depuis leur départ, au début des déportations, ils ' n'avaient pu écrire à leur famille ni en rece-i voir des correspondances. ,t Les hommes meurent comme des mouches oht-ils dclaré. Ils périssent de laim, nous avons laissé fênbas des malades intransportables qui ne reviendront plus. \ oici ce qu'on nous donnait : le matin, un peu 'lô bouillie de maïs, claire 'comme l'eau ; à midi, un chou-rave cuit à. l'eau, sans assaisonnement ni préparation ; a 4 heures, ia même bouillie de maïs que le matin ; en outre,, un peu de pain. Pour couchette, nous avions des déchets de bois étendus sur le sol. » Dimanche 21 janvier, des déportés sont revenus à Anvers : un homme conduit à i'bôpi-tal v est mort av.vit le soir. Le nommé Fastenackels, demeurant a Eraine-le-Chàteau, est. revenu d'Allemagne c mardi ?3 janvier 1917, au soir, dans un état complet d'épuisement. Il est réduit à l'état de ■ squelette s'alimente très difficilement. Au camp où il se trouvait, on lui a rasé la tête ainsi qu'à plusieurs autres, et on a pla<-é ces hommes, sans veston ni casquette, , exposés au froid, pour les obliger à travailler.16 ouvriers de Tubize, sur 21 qui sont revenus son;, atteints de phtisie pulmonaire. Parmi les déportés de Nivelles, envoyés en Vemagne le 8 novembre 1916. \ sont morts r > Quinet, 23 ans : Gauthier, 23 ans ; Hermand, ■ 23 ans ; Claes, 51 ans. 1 De toute? parts les mêmes récits-arrivent. A ANVEHS t Les Joies du départ Le -6e régiment, de landsturm a quitté îo-• caserne de FaAcon. Cette unité était restée [longtemps dans la métropole. Lorsqu'ils par-t tirent pour le front, plusieurs soldats et- officiers pleuraient, à chaudes larmes ! Accidents de navigation L'allège « Drie Gebroeders » a dû quitter Tamise, par suite des glaces qui menacèrent - de briser la coque, et a dû chercher un refuge dans les bassins intérieurs d'Anvers. Au cours des opérations de remorquage de trois allèges, le câble du remorqueur 6e brisa et les bateaux furent entraînés par le cou-rant-, dans la direction d'Hoboken. Trois remorqueurs réussirent enfin à reprendre les , -allèges. DANS LA CAMPINE Pour avoir des engrais ? A partir de maintenant, on prend des me' > l sures, dans la Campine, pour remédier au ï manque d'azot^ un engrais- rare -et-cher. La Société belge u Boerenbond », de Lou-vain, procurera à nos- cultivateurs des âemen-ces de « Serradella », de lupin", etc. la (c Serradella » jouera, cette année, un grand rùle, aussi' bien comme alimentation que comme engrais. Car, semée en mars, elle pousse avec les céréales, enrichit la terre d'azoté durant sa végétation et augmente la valeur nutritive de la_paille. Après cela, elle grandit, et l'on a une bonne coupe de fourrages, ou bien on peut l'enfouir comme eno-rais vert. Nos paysans campij^ois en ont-fait un grand usage l'année passée; mais ils en sèmerôni encore plus cette annCe. Las lignes fortifiées des Allemands contre la Hollande On mande de Turnbout r Sur trois lignes différentes de Turnhout ù Anvers, lignes prolongées vers l'Ouest on étend Je s travaux de défense. •Le camp de Bever-loo est évacué. DAHS LES FLANDRES Contre l'exploitation Lo tribunal de S&int-Nicoîas n'a pas prononcé moins de 68 condamnations, allant de uni a. neuf mois de pn-son, contre des Commerçants peu scnvp^rleux qu faisaient payer à la population dès -prix beaucoup trop élevés, 'ûa ne saurait, se montrer assez sévère \is-à.vis de ces mdsûvid'nus sans foi ni ioi. Des produits d'Allemagne.., L etappen-kornmandant von Wick a publié l'avis suivant. : « A partir de ce jour, îl est loisible de faire venir d'Allemagne un grand nombre de produits, à des prix modérés. Le Wirtschaft-Ausschus donnera un certificat, à l'acheteur de Jia -m-aroliandise a la demande de celunoi. Ge certificat, prouvera que -les objets ne seront pas réquisitionnés par les .autorités militaires. Le Wirtschaft-Ausschus donne tous les renseignements utiles quant aux endroits où la 'marchandise peut être achetée. » On tirera, de cet avis, la conclusion que les Boches ont besoin d'argent. Mais quels sont, remarque 1' « Echo Belge », ces « produits vendus à prix modérés » ? Von Wiicla reste mystérieux et ne le dit, pas. Probablement, sont-ce des objets « réquisitionnés » en France et dont les Boches veulent se débarrasser avant la signature de ila paix. Pareillement, nous apprendrons à quelque temps d'ici qu'en France -un étappen-kommandant a publié Ile même avis et, cette .fois, ce seront les objets « réquisitionnés )> en Belgique qui seront mis en vente dans les territoires envahis de notre alliée. Chacun sait., en effet, que l'Allemagne n'a pas de produits à. exporter en Bèlgique. La houille que l'usine à gaz de Liège avait, demandée — pour ne citer qu'un exemple — n'a pas . pu être expédiée. D'autre patrt, avec les territoires d'étapes les moyens de communication et de trans-porf soht, très compliqués. On ne voit pas bien ce que «les Boches exporteraient. Des vaches, des veaux ou des cochons ? Du blé ? Du pétrole ? il ne isaura.it en être question. Mais, des pianos, des penaule's, des tableaux, des meubles anciens, — tant, que . vous en voudrez. U suffit d'y mettre le- prix. LE CONFLIT GERMANO-AMÉRICAIN E PÉISEIX M ferait M i min fiiltairc itérai La guerre est à ia merci d'un incident Washington, 22 février. — Le président 7ils(m a eu hier un long entretien avec secrétaire d'État à ia guerre, sur la né-?s$itè d'<as'trerridre d l'entraînement m'di-iire tous les citoyens de l'Union. A la suite de cette enlvmte, le ministre annoncé qiC il .soumettrait un projet dans ? seiifS au- Congrès avant la fin de ta. se-i aine. Des mesures- ont été déjà prises ar VétaUrnajor général ; *■: l'oji affirme lté le président est décidé à établir le arvice militaire tobii-g,attire « Etats-'iris.LES ETATS-UNIS RECLAMENT DE NOUVEAU LA LIBERATION DES MARINS DU « YARROWDALE » Washington, 2-1 ■février. — Les Etats-Unis nt envoyé lundi une note à l'Allemagne, ar 'l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Es-agne à Berlin, demandant la mise en berté des Américains retenus prison-lers à bord du \Yarrowdaile. Cette note a été enivoyée parce qu'au cu-e réponse satisfaisante n'a été reçue à la eman.de antérieure. La note ne fixe aucun délai pour la mise n liberté des Américains retenus- prison-.iere.« IL EXISTE UNE PUISSANCE COR-iOMPUE CONTRE QUI NOUS DEVONS LUTTER », DIT L'ANCIEN PRE-S1BENT TAFT New-York, 22 février. — L'ancien présï-ent tait, qui, hier encore, dirigeait les ra-vaux de la Ligue pour la paix, a pro-ioncé hier un discours où il a dit : Nous ne sommes pas encore arrivés ù une ériode de l'histoire du monde où . force eut être condamnée. 11 existe une puissance orroxnpue, contre laquelle nous devons lut-;r; rien ne pourra empêcher la justice d'em-loyer contre elle la- force. Si, a la veille e Voir éclater la guerre, nous savons que .ous avons- le droit de notre côté, nous allions tort de nous croire obligés d'appliquer ;s vieux principes de Washington et de Jel-arsoo déconseillant les alliances. Ces prin-ipes étaient bons autrefois. Les conditions ctuelles sont totalement différentes de ce u elles étaient alors. COMME AVANT LA GUERRE HISPANO-AMERICAINE . ■" Londres, 22 février. — A propos de la. 'ésolution soumise au Congrès américain, ,e Times s'exprime ainsi : « Il est. significatif que la .motion soumise it la commission judiciaire sénatoriale -demandant au Congrès des pouvoirs pour le président WLlson, reste dans la tradition constitutionnelle des ■ Etats-Unie avant une déclaration de guerre. Cette procédure fut celle des préliminaires de. la guerre hispano-américaine. » Deux cargos américains entrenl dans la zone dangereuse Le représentant à Paris de la Kéri Steamship Compagnie à laquelle appartient le ttachester, a déclaré à un rédac teur du jSeiv-Yorl; Herald que ce bateau parti de New-York le 10 février entrerai dans la zone dangereuse d'ici à quarante huit heures. ;Le Rocheister est un bateau de 050 ton nés. Il est commandé par le capitaine Ko kritz. Quoiqu'on ne 'puisse -pas dire exac tentent combien il y a d'Américains i bord, on peut dire toutefois qu'il y en i d'inscrits sur les rôles de l'équipage. Le Rûchester et l'Orléans navigueront ils de conserve ? C'est peu probable, le pre -mier ayant- une vitesse, bien plus grand» que le second. Celui-ci est autant qu'on sa che. tin bateau de 1.GG4 tonnes, apparte nant à la « Merchants and Miners Compa ny », ayant Baltimore -comme, port d'atta cÈe. LA PRESSE ALLEMANDE DECLARE QUE LE » ROCHESTER » ET L' u ORLEANS » NE SERONT PAS EPARGNES Londres, 21 février. — On mande d'Ams terdam : (t S^lon la Gazette Populaire de Cologne (l'attente est que les sous-marins feron tout pour couler les- vapeurs américain Rocitester et Orléans. « Si le Rochesier etl'Orléans passent de Tant le tube lanee-torpilles d'un .sous-marii 'allemand, leur sort est clair ; il import peu que ces vaisseaux transportent ou noi de la contrebande. 11 serait absurde,aprè les déclarations officielles allemandes qu iméme, dans une seule occasion, on s'in quiétât d'éviter un conflit avec les Etats Unis. » LES RELATIONS DES ETATS-UNIS AVEC LA TURQUIE Londres, 22 février. — On mantte d Washington que le Département d'Eta publiera sous peu une note de la Turqui ■aux Etats-Unis, exprimant le désir de 1 Porte de maintenir des relations amicals avec l'Amérique. U ne semble pas que la rupture avec I Turquie soit à. craindre pour le motnep LE » SCORPION » N'A PAS ETE COULË A CONSTANTINOPLE Zurich, 22 février. — Une dépèche de source allemande, venant de Constant > nople, dément la nouvelle suivant laquelle le croiseur américain Sco-r/zion, stationné à Constantinople, aurait été coulé ou cour fisqué pat-les.Turcs. LES PRODUITS ALLEMANDS BOYCOTTES AU BRESIL Rio^de-Janeiro, - 22 février. — Dçs télé* grammes parvenais de Recife annoncent que la population de cette viBe t résolu de proclamer .le boycottage des articles aU 'temands. TRENTE CONSULS AMERICAINS QUITTENT L'ALLEMAGNE 'Lausanne, 22. février. — D'après les Dernières Nouvelles de Munich, trente agents consulaires américains ont quitté l'Allemagne mercredi. Ils ont été accompagnés ius-qu'à la'frontière suisse par un officier. SIX GERMANOPHILES ARRETES AUX. ETATS-UNIS Londres, 22 février. — L'arrestation; de 'deux collaborateurs de Hearst, l'homme de lia presse germanophile aux Etats-Unis,'en a amené six autres. LINE MANIFESTATION FRANCO-AMERICAINE A PARIS A Paris, jeudi, place d'Iéna, devant la Btatue de Washington, a eu lieu une manifestation franco-américaine. M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, et M. Albert Thomas, ont- prononcé des discours éloquents.Les Américains appellent le 22 février la « Washington day », jour anniversaire de l£(. naissance du premier Président, La situation militaire L'atîaque allemande sur Nieupcrt Vendredi matin, 7 heures. Le mauvais temps étant général, l'activité ! reste assez faible sur tous les fronts. Il n'y q eu, au cours de la dernière journée, que des petits engagements. Toutefois, en certains points, l'artillerie a bombardé assez violemment les positions de l'ennemi. Sur le front tenu en Belgique par le e corps comfnandé par le général Balfourier, les Allemands ont tenté d'aborder les lignes françaises au nord-est de Nieuport. L'ennemi, immédiatement dispersé par les feux d'artillerie et de mitrailleuse n'a pu remplir la mission qui lui avait été assignée. Des pertes sérieuses lui ont été infligées. Strr Verdun, l'artillerie allemande et l'artillerie, française ont engagé une lutte assez viVa dans le secteur de la côte du Poivre. Sur le front britannique, les Allemands ont essayé vainement d'exécuter des raids à l'est de Vermelles et au sud de Neuve-Chapelle. En Italie, échec complet de plusieurs contingents autrichiens qui, à maintes ^prises, ont tenté de faire irruption dans les lignes de no$ Alliés dans la zone du Monte-Zebio. En Roumanie, depuis l'a frontière russe jusqu'à la mer Noire, ia situation est maintenant bonne pour nos Alliés. Le front a été aménagé et l'artillerie qui s'occupe activement gêne considérablement l'ennemi. Nulle part* ■ celui-ci n'a tenté de franchir le Sereth. En Moldavie, il n'a pas gagné un pouce à* terrain depuis plusieurs semaines. En Russie, rien à signaler. En Macédoine, l'artillerie s'est montrée très" active sur tout le front, de raûrae que l'aviation.Dans le secteur de Doiran, les Anglais on réussi, plusieurs coups de main. '' ' M. DE JCZIEES. I. w—— — ■■■- ; Charles I" lait saisir les biens ' lie la sœur du rei Albert On mande •d'Amsterdam, que la « Neufe Freie Presse, n annonce que le gouverneur de Moravie ri ordonné la saisie et la mise spus-séquestre d'une propriété, située à Fui- . nik (Moravie) et.appartenant à la duchesse' de Vendôme, sœur du roi Albert, Le ministre de l'agriculture autrichien" serait, responsable de cette mesure,qui fut , sanctionnée, par l'empereur, t - ^ EN MACÉDOINE l i:i î 1Activité ÎVaTllUer'te sur tout le front. ^ Actions de patron/Mes près de Sérès 'ei. 5 sur le front- de Miohukovo. lin raid rut Urest, j/rùs dw 1-ac DoiraUf " o. 'permis de faire' des jrriswimier-s. Deux ' co\ntremattaques 'ennemies, ster, le mêwA point ont été repcnossêes. L'aviation i a. été très active. Elle a & 'tiré plusieurs combats heureux et réussi des bombardements sur des eolormes, ew nemies, -près ide Sérès et de M'elkuk, e t e a — A Bordeaux, le jeune André Castero ma> o nlpulait une grenade qu'il avait trouvée, lois» que soudain l'engin explosa. Le inaîheureŒî enfant a été tué sur le cooçp; sa sœur Odette, a ! blessée grièvement, a été transportée a t.

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