Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 18 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p399/
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20® ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 127 &3^ï=ïbA^^srt£xaœ£S35a&ttir?iB*B*aBB5yasranittKnttwKn M ,AJ 1 «"■■»■» ■ nmi BB—stgawara—MM—B Le numéro : 10 Centimes Jeudi 18 mars 1915 ■BW—a—■WWgMg RÉDACTION & ADMINISTRATION Z8 ter ™ h la Baarss — LE HAYRE Téléphone: Le Havren° 14.05 Siresteur : F2EMD RUSAT Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 2Sx",rue de la Bourse, Le Havre. LOftQON OFFICE: SI, Pan ton Street (Broadmead Housè) LE XXe SIÉVCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 60 par trimestra Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestra Angleterre.... 2sh.6d. par mois. ■ «... 7sh. 6 d. par trimestra PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés •f communications personnelles : Sur le Continents Les 3 lignes o fr. 59 La ligne supplémentaire..... O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Quotidien fc&eloe j>areis^ent au Havre Ceux qui sont restés La Belgique après huit mois de guerre <W\VVVV,/VVVVVVVVVVVVVVVVVVVl/VVVVVVVV Nous avons eu la bonne fortune de rencontrer, de passage au Havre, une person-ïialité qui, depuis les premiers jours de la nu erre, lia cessé, grâce à sa parfaite con-hjissance ihi la langue allemande et à des circonstances particulières, d aller et ve-•)(/'/■ d'un point à l'autre (tu pays. En psychologue attentif, notre interlocuteur a, vtst-tunt succssiœemenl la Wallonie et la itan-dre rencontrant riches et pauvres, artisans c bourgeois, scruté l'état dd'me de nos limitations. C'est avec une émotion profonde — et faut-il dire que nous l avons trouvée avec lui, qu'il nous É décrit l'attitude admirable, l'héroïsme jMisible, la résolution de nos populations, depuis Auon jusqu'à, la mer, du Limbourg aux confins du llainaut. Sous avons essayé de reproduire ici cet c l'oosé, oui est, eu somme, la conclusion .rime longue enquête. Nos lecteurs ne liront ,i r- sans énrouver à leur tour une émotion profonde, tes constatations faites autant pour nous enorgueillir de l'attitude admirable, de la force d'dme de notre race, que 'four nous inspirer une confiance nouvelle dans l'inéluctable avenir d'une Belgique plus grande, plus forte et plus unie : Pendan t les premières semaines d'août, ce fut l'enthousiasme souvent, ce fuit toujours !'énergique résolu lion de faire son devoir, ce l'ut morne l'espérance de la victoire im-au'jdiatû : sûr de son droit, le Belge ne pouvait penser un instant au triomphe momen-Knê die l'injustice; puis ce fut Liège et son héroïque résistâmes; ce furent les combat: heureux diu début de la compagne, les exploits de nos régiments dont les hauts faits remplissaient les journaux; ce fut l'espérance de voir arriver les Français et de garder la barrière de la Meuse, La chute de Liège, la prise de Bruxelles, l'envahissement des provinces produisirent urne émotion terrible, accrue pair l'invasion des liordies allemandes : plus de communications avec l'étranger; coup sur coup on apprend les massacres de Louvain, de Taurines, d'Andlenne, d'Ethc, de Dinamt... Le pays passe par une crise de terreur : devant le torrent., la population, fuit o'u demeure comme dans la stupeur, n'oisant même pas se demander ce qui va se produire. La peiuir dura cependant très peu. Dès les derniers jouirs d'août le calme est revenu, courageusement chacun cherche à organiser sa vie, s'informe des siens, tache die mettre on sûreté ses biens; partout, de hardiis courriers votïI chercher les journaux en France, «■■n Hollande., à C.amd, ou font le service postal. La chute d'Anvers' (d'imprenablen, après l'espérance die voir enfin les Alliés arriver en forces sur l'Escaut, produisit peut-être une impression plus pénible que la première invasion. Je me rappellerai toujours ces journées du 5 aiu 11 octobre, à Gand : quelle angoisse! Comme l'in se refusait à croire à dl chute des premiers forts! Mais aussi quelle promptitude à reprendre courage! Avec la plus profonde émotion je voyais la population acclamer les admirables derniers it-éiji.ments que j'avais suivis au fera, vers Melle. Et, d la dernière minute, lorsque, le dimanche soi'r, ils partirent vers Bruges, noire d'e poudre, englués de sueur, ils furent acclamé:» avec frénésie, surtout dans les quartiers populaires. Le lendemain l'entrée ce l'armée allemande se. lit au milieu du silence complet, presque dans le désert : exprès j'ai lait plusieurs l'ois le trajet du pont Saint-Michel à la porte d'Anvers afin de noter l'élat d'esprit et la tenue de la population : les troupes allemandes firent leur .embrée en masse au pats de parade, sans .qu'il y eût grand monde pour les regarder, et les Gantois, tout comme les Bruxellois, affectèrent de les ignorer; à regarder les passants on eilt dit qu'ils ne voyaient pis les soldats qui remplissaient les rues * îfc D'une façon générale, si le Belge a eu ses moments de dure dépression, ce ne fut jamais du vrai découragement. Ce fut plutôt la douleur qui faisait rentrer en elles-3 mimes les âmes de ces descendants d'es i-.ciimuniers d'autrefois. Dans ce repliement liés fier et tirés douloureux, dams ce mu-iisme habituel à la race, les esprits oubliaient les ruines extérieures^ laissaient périr avec les maisons leurs rivalités et leurs multiples discordes politiques ou sociales : chacun dépassait ces points de vue et, souvent pour'la première fois, chacun allait jusqu'au vrai fond de son ânue, jwsqu. a: 'plus pur sentiment patriotique. Celui-ci, loin de se laisser écraser par le désastre de l'heure, prenait conscience de lu'i-mcime, e quand, au bout die peu. de jours, l'ensemble des à nie s eut trouxé son équilibre définitif, celui qui fait la splendeur de la Belgique actuelle j'entendais sans cesse des paroles comme celle-ci : ii Nous aurons la victoire; notre bon droit aura le dernier mot.» Et, unanime-ment, d'uin bout à l'autre du pays, deux résolutions indéracinables sont prises: la vengeance; ou juste et totale réparation du droit lésé, puiis la grave et forte résolutio de se remettre a,u travail avec énergie poui refaire rapidement une Belgique prospère 'e ■unie. D'OU L'ALLEMAND SERA RADICV LEMENT EXCLU — ce dernier article dr programme patriotique est farouchemen' voulu nar tous. Depuis sept mois j'ai parcouru notre belle natrie belge, de Gand à Arlon, d: Liège à Monis; allant it pied -ou en vicima' do ville en ville, de village en village, j'a. observé et fait parler des centaines d"hom lires de toutes les classés et de toutes lei régions. De toutes ces ilmcs, prises une à une ou réunies en groupes se dégage ur état d'esprit très net. Pour décrire cette psychologie nouvelle, il faudrait note: l'union 'incontestablement plus forte qu s'est faite entre les diverses fractions du pays : il n'y a plus de partis politiques. — sinon chez quelques rares politiciens enragés ou chez de bas individus ■ qui assouvissaient leurs haines par des dénonciations anonymes envoyées aux Allemands; et encore est-ce là plutôt de la basse politicaille de clocher, des questions d'ambitions personnelles, — il y a des Belges de Belgique, et c'est tout, des Belges connaissant mieux-leur patrie, ayant* _nimr elle l'élan de tendresse pas'-V ~>c'aurait un entant qui pour la première fois e! à cause de lui, verrait souffrir sa mère. Wallons et Flamands, catholiques et libéraux ou socialistes, tous sont de plus en plus franchement unis pour tout ce qui concerne la vie nationale et les résolutions d'avenir; cette union a déjà parte ses fruits dans. les régions où la lutte et les dlivisions sévissaient 1e plus fort il y a huit mois. Cette union des Belges a eu un autre effet, peut-être plus important Le plus grand défaut du Belge était un manque d'idéal. De son ancien esprit communal il avait gardé un amour trop uniquement restreint à son clocher; il s'usait se tin visait en de multiplies querelles ou rivalités locales; la vi etendait à se limiter aux questions de personnes; l'égoïsme se développait; les çtuestion® d'intérêt général paient incon'tesfcableiment négligées, les l idées Sériâtes n'intéressaient pas. — c'était i le poiinit. table le plus évident de la culture belge. En unissant tout le pays dans son armée, en cependant le sanig de tous les1 Belges sur tous les points du territoire, en obligeant tous les cœurs, toutes les familles il suivre avec angoisse ces soldats oui se battaient die Liage à Nannur, de Wa.vme à Anvers ou à, 1 "i sec, la guerre a subitement imposé à tous des horizons plus larges, à toutes les ; âmes des passions ardentes et nobles, à i toutes les bonnes volontés l'obligation de se , coaliser et de s'entendre pour défendre les . intérêts communs. Par le fait les basses - passions des partis, les querelles locales, - 1 egoisme de clocher se sont trouvés pres-i que supprimés. De ces âmes approfondîtes!, die ces éner- - pes merveilleuses mises en emploi pour ; la première fois, de ces- souffiraincres atroces ■ qui ont jeté les cœuirs les uns vers lies ■ autres — les admirables générosités, le patriotique comimiuinismie de ceux qui possèdent, .l'enitente d'ans les comunsis, qui le L dura. est née une elgi'que nouvelle plus 1 grande, plus généreuse, plus idéale que celle - que nous connaissions. Il y a Dlus, comme i trop souvent autrefois, cet amour du mé- - dioere, cette crainte et même cette envie ' mauvaise s'exerçant si volontiers contre t tout homme do valeur un peu excepfijoin-; nelle. Nous qui aoiïnaissons la Belgiqjie, î mous n'avions pas- osé espérier une pareille transformation. C'est pourquoi, aujourd'hui, ' le grand souffle des victoires prochailnes aidant, nous espérons, nous ciroyons fermement que la Bel'^iicfuic se z-coc^.is[.l-uCj .l j-apl-: dément, fa,et les énergies y sont puissantes, - et tant l'tdîéal nationale suibsiste intact, nius , net, beaucoup plus- nleit qu'auparavant. 9 * ik i Ceux qui. doutent, les pessimistes ou tes j médiocres, qui critiquent ou qui dénigrent, - je les invite», si la chose ne leur paraît pas - trop incommode, à aller faire une prome-> mute à Bruxelles,ils y verront non seulement i les gamins, au nez dies officiers allemands, i jouer à iiParade^marche et Paris-marche», ! ils toumeiront une population, tout entière i admirablement digne, implacable dans son s mépris naur l'ennemi qui la tient sous la ; menace de ses régiments, aussi dédaigneuse : des' avances que flore devant la menace. , Ils verront , dans nos trams, la petite jeune t fille empiler clans un coin les soldats al'le-s mande qui la gênent et leuir mettre sous les 1 yeux le portrait du Roi qu'elle porte tou- ' i jours fidèlement piqué sur la poitrine, bien i : qu'on l'ait avertie maintes fois de l'enlever, i sous peine die s'exposer à des désagréments, i Ils verront las hommes" enrager véritaWé- - ment ot, partout, affciotar d'ignorer, de mé-• priser ou du moins d'éviter le. soldat ou le i civil allemand, Allez h Mous ou dans le Borinage, au , pays de la faiim, là où, malgré l'admirable s organisation américaine, on meurt encore ' de faim, de faim lente, par iœuffisance de noumturo : la colère et Je mépris sont visibles dans les yeux des jeunes gens comme dans ceux des femmes, et les Allemands déclarent ouvertement redouter beaucoup la i retraite à travers ces régions; aussi, au 1 moind're mouvement, ils y feront des exemples terribles. Allez à Arlon, allez à Na.mur, tout le long ! lu grand calvaire belge, dans ces Ardennes si martyrisées : les populations se sont remises au travail, et là même où elles souf- ■ frent, elles gardent l'espérance invincible - a confiance entière. Cette union die tous s'est faite autour d'un : un m que parsone ne discute plus, dont tous - parlent avec l'émotion la plus sincère, au-l ouïr du Roi. Comme ils l'aiment passionnément, leur roi, les Belges dê là-bas! Quel culte d'idéal et d'affection ils lui ont. voué! Comme ils lui sonlt reconnaissants de leur ivoir révélé leur îlme et de l'avoir fait vivre à noblement en lui-même! Quelques autres noms encore sont placés i.u-diessus de tous les. autres : la Reine, I. die Broqueville, le cardinal Mercier, le bourgmestre Max... Ceux-là mentent qui disent qu'il y a en Belgique un parti qui aurait voulu, livrer le lajsa.ge aux Allemands. Nous qui avons larcouru tout le pays, et non quelques sans de .politiciens ou quelques bureaux 'usiniers plus ou moins récemment belges, ous pouvons témoigner que cela est totalement faux : le pavs est fier, de ce q.ue son ■oi et son gouvernement ont décidé] de ce une lui-même a fait, malgré tous les malheurs.La Belgique actuelle est belle à voir, et -aux quii'samt restés là-bas sont vraiment -s frères et les sœuirs cteis soldats qui combattent héroïquement à l'Yseir.ear ceux-là ne -'-vent pas seulement des lettres héroïques ■nvoyées de Fumes ou Nieuport, lettres me i'on se passe sous le manteau et .gue haque famille garde comme des reliques glorieuses, — il est tel de ces récits qui se r.juve maintenant dans toutes les familles. '1s vivent die leuir âme propre, de leur esprit •ui, ayant, vu le devoir d'aujourd'hui, l'ac-■epfont avec un merveolle.ux courage, de : t.c cœur plus grand toujours que les "c.fuv€8 qui semblent parfois devoir le sub-"ergor : incçnidies, ruines, réquisitions, Voi.ils, ignorance de ceque sont devenus ■ soldats partis depuis sept mois, pré- o..: odieuse de l'ennemi Lue àaiire chose, en plus des journaux ça.is — assez faciles à trouver —, sou-'•-ni beaucoup à l'heure actuelle : toute la . Belgique, sauf Liécje, entend le canon. On •îeii'l deviner l'intérêt que tous mettent à ■ ir.vre sa voix n-'i d!l l'arrêt des Allemands, ' l'espoir de la délivrance. , UN HÉROS Le général Léman refuse la liberté sur parole s Comment exprimer l'admiration que m6-,r rite l'héroïsme du général Léman î !S Voici qu'un journal parisien annonce que à les Allemands ont offert la liberté au glo-£ rieux défenseur de Liège, à la condition y qu'il s'engage à ne plus porter les armes contre l'Allemagne. Le général Léman a ré-t, pondu que le premier geste qu'il ferait dès sa mise en liberté serait d'offrir ses services n à la Belgique et au roi. i- Dans une lettre qu'il faisait parvenir à un i- de ses amis, le major du génie L..., le géné-it ral Léman annonçait que sa blessure au i- pied était enfin cicatrisée. x e- * îl | Su comité elsiil psur les réfugiés belges î das§ les Pays-las h v à Le (i Moniteur » .publie un arrêté royal, ;e contresigné par MM. les ministres Berryer IS et l>avignon, instituant à La Haye, un Co-:a mité ofliciol qui sera un centre commun 3 pour îles nombreux groupements d'ass'stan-ce muluell'e des réfugiés belges en Ilollaintle. Voici le texte de cet arrêté : t». (( Article 1er. — Il est institué à La Haye îr un Comité chargé de veiller, d'accord avec -s les autorités officielles et les institutions pri-s vées hollandaises aux intérêts des Belges ré-le fugiôs en Hollande. « Art. 2. — Ce Comité prendra le titre de e « Comité officiel belge pour les Pays-Bas »> [S (« Oiflicieel Bellgiscli Komiteit voor Neder-[e land »). ie « Il aura seul le droit de -prendre ce titre. 5- « Art. 3. — Sa mission sera d'aider, sous i«e la haute direction de la légation du Roi, de *e toute façon utile, les nombreuses organisa-î- tions qui se sont formées ou se formeront 3, oncore pour l'amélioration de la situation le imo aie et matérielle des Belges en Hollande, i, <c Son rôle sera principalement consultatif. !S II n'aura pas à se substituer aux institutions > officieliles et orivées hollandaises qui doivent i- .conserver la direction oc leur aculm o- ..c.-v 5, quelles ii n'aura qu'à prêter, si elles font is appel à son concours, uine collaboration dont le «présent arrêté a ipour but de consacrer la compétence. « Art 4. — Sont nommés membres de ce Comi'tS : w <( Messieurs : Abbé Bruynseels ; Buysse, t, membre de la Chambre des représentants ; is Comte de Baillet-Latour, sénateur, Gouver-3- neair honoraire de la province d'Anvers ; i't Delhez, président de l'Union belge d'Ams-5, terdam ; Dierckx, ancien clief du cabinet du », Ministre de l'Intérieur et de l'Agriculture, e commissaire de l'arrondissement d'Anvers; n Dupont., avocat, président du Comité local a des réfugiés belges h La Have ; Filécluet, ie industriel, ancien membre de la Cliambn» 3. des Représentants ; He rm ans - Au si oos, sé-& nateur suppléant, de 'l'arrondissement de 3-1 l/ouvain ; Baron Peers, aipiçulteur ; Raem 'S : donck, m«emJ>re de la Chiambre des Repré-i- ! sentants : Albéric Rolin, professeur hono-n | raire de l'Université de Gn.nd. secrétaire 'le r. rinstitut. de droit internationail ; André Si-3- monis, industriel ; Terwagne, meimbre de la s- Chambre des Représentanls ; Van Cauwe-laert, membre de la Chambre des Représente tants : Van Damme, mem]>re de la Chambre des Représentants ; Vanden Wouver, prési-u dent du Comité local des réfugiés belles à Ic La TTave; Van Hal, (président du Conseil pro-^ vimcia.l d'Anvers. « Art. 5. — M. le comte de Baillet-Latour '• remplira les fonctions de président ; M. Al-le bérk Rolin, celles de vioe-président ; M.Van is Cauwela.ert, celles de secrétaire. <( Art. 6. — Notre Ministre de l'Intérieur ^ et Notre Ministre des Affaires étrangères sont chargés, chacun en -ce <mi le concerne, ^ de l'exécution du présent arrêté. » ;s ^ f. [o II n'y aura qu'une voix, parmi les Belges, pour reconnaître que ce Comité est., dans n son ensemble, bien composé. Toutes les ig personnalités qui en font partie se recoin-imandent, soit par leur compétence, soit par leur situation poli tique ou sociale. ^ L'une d'elles, M. le député Raemdonck, Il bourgmestre de Lokenen, a même joué im i',". rAle dans un des incidents les plus spittores-nues sinon 'les pQus glorieux de la guerre. Nous nous flattons de contribuer, en le rap-;S pela'nt, h une documentation nécessaire. 3 C'était, si nos souvenirs nous servent fe bien, un dimanche de la mi-septembre. Des partis prussiens ayant passé sur la rive ,n gauche de l'Escaut, se répandirent dans le [e pays de Waes et coupèrent même la voie kS ferrée entre Anvers et Gand. Leur audace devait être de courte durée ; mais elle suffit x à répandre l'alarme dans toute la région. 5 Lokeren ne devait pas être «plus épargné ce jour-là que les autres villes de la rive trau-n che par l'invasion allemande. Seulement., :c voilà" : cette invasion ne fut représentée que 1- par un simple « gefreite » prussien, — comme qui dirait un brave petit caporal d'infan->t terie. Ce (f gefreite ». audacieux et roublard, it se présenta, sans drapeau blanc, sans tam-i- bour, ni tromipette, tout seul, à l'hôtel-de-e ville de Lokeren et y fut reçu par le premier s magistrat, de la cité qui manifesta à l'égard s de ce représentait de la puissante armée e allemande une déférence qui dut paraître à s celui-ci bien extraiordinaire. On dicênta t 0 l'on tomba enfin d'aeeord. T,e u Gefreite » 5. avait le visage serein lorsqu'il quitta l'hôtel-it de-ville de Lokeren : i.1 nvait en poche un pnrri->rvmin communa.l. dûment siffrié et cs-e tampillé, lui donnant libre parcours dans s la eiilé, et. d'autre part, le poste de /mrdes-i- civiques qui barrait les ponts, minés la Irvnvte. recevait l'ordre de s'en aller a.préc? s avoir mouillé le* mi nos Mnis on avait com.n-!- fé I»1 flair du ca^ita.inp du poste : nolui-ci niobéit r?n.s h l'ordre, de l'auîorité eommu-x paie : il en référé à ses ehofs : ceux-ci lui inf^rrii'^nt fômne.lliment d'abandonner son. n ipo^to. Rien plus, on envovn, d'Anvers li 1 r»^nri.W,«,n<3.<;n,o r>rvor enindiu'vA dovnnt l'fliifï*'-- ^ foi"' rr>; i ; t «vi tv» rpni^iir do ce rrne les anriinles ' , ^ " ^^^ont «peut-être la « Red-j 1 dition de Lokeren »". Dernières Nouvelles Osmmumquê ofïlsid français -o- 17 mars, 14 h, 50. SUR L'YSER, l'armée belge a réalisé fie nouveaux progrès et a repoussé une contre-e.ltaque allemande. SUR LE FRONT DE L'ARMEE BRITANNIQUE, ii y a eu canonnade asez violente. AU NORD D'ARRAS l'ennemi a tenté, sans succès, à la fin de l'après-midi, une nouvelle contre-attaque sur les tranchées de l'é:peron de Notre-Dame-de-Lorette. SOISSONS et REIMS ont été bombardés. Deux obus ont atteint la oathédrale de Reims. EN CHAMPAGNE, au nord de Mesnil tt à l'ouest de ta. croupe 196, nous nous sommes emparés sur un front d'environ 500 mètres, d'une crête importante tenue par l'ennemi.EN ARGONNE, plusieurs contre-attaques allemandes entre Bolante et Four-de-Paris ont été repoussées. Duel d'artillerie EN WOEVRE. Un de nos aviateurs a bombardé les casernes de Calmar. LES PRISONNIERS DU <i DRESDEN » Buenos-Ayres, 17 mars. — Trois officiers et douze marins, blesséis à bord du « Dres-den » lors du récent combat, sont arrivés a Vaïparaiso. Ils ont déclacé que trois des leurs ont. péri au cours du oombat. Le commandant et 330 marins sont débarqués à Juan Fernandez, où un transport ira. les chercher. LES BONS INDICES - Amsterdam, 17 mars. — Plusieurs journaux allemands, avec inquiétude, parlent de la hausse du lait, causée par le renchérissement des fourrages. Ils demandent la fixation, pour le lait, d'un prix maximum. -Beaucoup de négociants ont institué des « journées de la vente en or », où tout client payant avec une pièce d'or de 10 marks reçoit comme prime un mark-papier. La pièce de 10 marks est vers'ée à la Banque impériale. La conséquence de cette mesure est une dépréciation du mark-papier. 1 ' sî l'fVV I V v !? ';,T Î A NOTK ANGLAISE SLK LA f\AVIGATIOi\ DES NEUTaES —o— Washington, 17 mars. — Les membres du Cabinet ont délibéré longuement sur la noie anglaise. Le président Wilson a refusé d'exprimefl son opinion. J Ul\!^^IRE ALLEMAND interne dans UN PORT ESPAGNOL S'i£CIlAl>l>Ii Las Palmas, 17 mars. — Le charbonnier allemand « Macedonia », ravitailleur de corsaires dans l'Atlantique, amené à Las Palmas en octobre dernier par le croiseur espagnol « Cataluna « a profité de l'absence du croiseur pour partir dans la matinée avant laube. Son départ est vivement commenté. SUCCES RUSSES DANS LE CAUCASE Pelrograd, 1C mars. — Communiqué dé 1 etat-major de 1 armée du Caucase • .Le ,u mars, sur le front de l'armée, on signale des combats partiels sur les positions avancées des deux adversaires. Nos t loupes exercèrent sur les Turcs une pression couronnée de succès. ri'ji. j« ■«wTTan... ■■ ■ Le bombardement de Poperinghe par des “faubes" 11 bombes ont éclaté sur la ville —0— IL Y A EU HUIT MORTS ET DE NOMBREUX BLESSES Comme une dépêche .nous l'a appris ven dredi après-midi, de deux heures à quatn heures et demie, onze bombes ont été jetée: sur Poperinghe. Le ciel était couvert. Vers deux heures on aperçut un avion allemand. L'a popula (ion, au lieu de suivre les bons conseils don nés par les autorités et de se retirer dan: les maisons, s'amassa dans les rues et su la Grand'Place. La. leçon fut, dure : il y eu î ..j»- m/vMn ni rln n.rvmihrvMiv hlpswéf* La première bombe tomba 'dans i& rue uci Flamands, sur une annexe de l'école de des sin, où Victor Lomaire, d'Vpires, et une fem me qui venaient s'inscrire comm'e réfugiés furent blessés. La deuxième bombe éclata prés du trot toir, sur la Grand'Place, en face de la mai son de M. Jos. Notredlamc-Van Eeckhoutte où les vitres furent brisées et où les plafond» furent fendus. Deux hommes, une femme e un enl'ant furent tués sur le coup. Il y eu aussi plusieurs blessés. La troisième bombe tomba dansi le jardii de M. Henry Tlier.y, boulanger, rue de Fur nés ; pas de dégâts. La quatrième bombi éclata dans le carrefour .Notre-Dame, où uni autod'ambulance.anglaise fut détruite et u.n< autre endamimagée;les vitres furent brisée dans les environs ; pas di'accidents person nels. Lia cinquième bombe,une bombe incendiai re, tomba dans le jardin de M. Gioemaere curé de Notre-Dame ; la sixième, dans li Jardin de M. Van den Bulclce, Petit Marché la septième, dans le jardin du Collège, pré: de l'hôpital ; la huitième, qui n'éclata pas sur la brasserie de M. Bataille-Monearev la neuvième, dans la rue St-.Iean, entre l'é glise et le couvent des Pénitents ; la dixiè me, dans la môme rue, devant la maison di M. Maurice Capoen-Piettijn, où tout fut dé trait, mais où personne ne fut blessé ; lf onzième, dans le jardin do M. Banckaert curé de S'-Jean. LES MORTS Voici la liste des morts : 1. Henri Techel, 5 ans, rue des Dix-Com mandements, Poperinghe ; 2. Julien Roetymck, 16 ans, Poperinghe ; 3. Henri Cayzeele, 13 ans, Vojelhoek ; 4. Emma Descamps, épouse I-Iaveyseeme Westroosebeke ; 5. Maurice Back, soldat à la 45" compagnii de travailleurs, Wondelyhcm ; fi. Georges Gosset, soldat à la 85» compa .gnie de travailleurs, Charîeroi ; 7. Gustave Dewuf, 20 ans, rue du Pont Poperinghe ; 8. Fii'min-Beheyt, Wootslede. LES BLESSES Voici la liste des blessés : Désiré Dehttlster, de Staden ; Auguste Yvens, soldat à la 4" compagnie de tirai! leurs ; Victor Timiporviïle, U a,ns, rue d( l'Epine, Poperinghe ; Hector Timperville. 15 ans, son frère ; Haveyseerne, de Weshoo seheke, dont la femme a été tuée ; Paul De-eommeere, de Oostnieuiwkerke; Gérard Van belle, rue de Dumkerque, à Poperinghe : ur soldat anglais qui a eu les deux jambes bri sées ; un officier anglais, qui a une balle dans lie genou : Irma D'emey, de Lange marck ; François Bagein, qui habitait che. M. Jos. Notrediame-Van Eeckhoutte et qu se trouvait suir le seuil de la maison, reçu plusieurs balles dans le dos ; Léoai Bagein, son frère, qui était à l'intérieur, fu.t blesst à la tête par des éclats de verre ; Jules Pit-lelivem. de Poperinghe, qui fut blessé à lu poitrine et. qui eut les poumons perforés : Maurice Ca.poen, 13 ans, rue Waion, Poperinghe ; Julie Gaulier, de Oostnieuwkerke : Victor Lemaire, d'Yipres. LA MORT DE DEUX HEROS Les deux soldats Maurice Back et Georges Gosset sont morts en héros. Maurice Back était le planton de l'officier I d'administration qui habite c.hez M. Notre-dame-Van Ecckoutle. Il se trouvait sur le seuil de la maison, qua nd la deuxième bombe .éclata sur l'a Grand'Place. Il eut les deux jambes fracassées. L'amputation immédiate était nécessaire. Me l'abbé M. Jaegher lui administra t'extrèmé-ohetion, « Vive la Belgique ! » cria, 'Maurice Back. ian.dis qu'on le transportait à l'ambulance du Collège — où il mourut tandis qu'on l'amputait. La deuxième bombe tu.a aussi Georges Gosset qui passait à bicyclette Grand'Place. Terrassé et bleSsé, à un officier qui se précipitait à son. secours, Gosset dit : n J'ai des oi>dres urgents à transmettre, qui s'en chargera ' » LES FAITSDU JOUR Le Parlement: anglais s'esï ajourne au 14 avril prochain dans les sentiments d'une corifian-ce complète. Lord Kitchener a annoncé que, depuis le début de la guerre, la Grande-Bretagne a intensifié jusqu'à 300 p.c. sa production de munitions, laquelle augmentera encore. VWWVWt ? On ne sait encore exactement quel accueil VAutriche {ait aux propositions de M. de Biilow. On mande de Vienne au Messages qu'au cours d'une réunion chez le baron Burian, à laquelle assistaient les anciens gouverneurs des provinces irrédentistes, les propositions de M. de Biilow ont été l'objet de protestations vives et unanimes. Le Daily Teftegrawh prétend que le cabinet autrichien est prêt à se rallier aux propositions allemandes, mais V Echo de Paris assise que ni /'Autriche, ni Vlatlie ne les mionhuM: MMM'iHn prétend que la France, pour obtenir le concours de l'Italie, a offert à celle-ci... la Corse! IWVWWM La Ilestia, d'Athènes, prétend que des conversations diplomatiques se poursuivraient entre la Triple-Entente et la Bulgarie en vue d'une action bulgare contre An-diinople.JWVWWVl Nous avons signalé la tension des rapports entre la Chine et le Japon. Une dépêche de Pékin dit que Yuan-Chi-Kaï s'inquiète beaucoup d'e l'envoi en Chine de 27,000 soldats Japonais. Oc Tokio, on assure que ces troupes sont destinées à la relève des garnisons de Manclchourie, mais le gouvernement chinois craint d'autres desseins et on assure qu'il va laire omet à l'Angleterre.VWWVW1 Une preuve éloquente de la rigueur du blocus exercé par les Alliés contre le commerce allemand : Une dépêche de Neiv-Yorh dit qu'à Vexception de la Wilhelmina, détenue actuellement à Falmoutli, pas un vais-beau■ changé d'approvisionnements n'a quitté les -oHs américains pour aller en Allemagne pendant ces soixante derniers 2 ours. iwwwwi La guerre actuelle aura mis toute l'Europe en armes. D'après El Miundo, l'Espagne a, pendant, ces sept derniers mois, mis 500,000 hommes sur pied de guerre et fabriqué des armes et des munitions en quantité. Les Eusses et les caihcliques m Ëalisig Certains journaux d Italie et de Suisse ayant accusé les Russes de persécuter les catholiques de Galicie, nous avons demandé à S. E. le prince Koudaoheff, ministre de Russie près le lloi des Belges, ce qu'il fallait en penser. Le distingué diplomate nous a répondu : — Les autorités russes en Galicie, loin de poursuivra les catholiques, ont au contraire pris toutes les mesures pour sauvegarder leurs droits et leurs intérêts, oe qui est entre autre clairement démontré .par la circ i-laire du gouverneur général de la Galicie, rédigéî dans un esprit de toléranoe et de pacification. Les mesures administratives prises à l'égard de quelques uniates et entre autre le métropolite Cheptizki, ont été dictées jar des considérations d'ordre politique, les autorités impériales ne pouvant admettre dans une province occupée l'agitation politi que tendant à provoquer la séparation des provinoes -peliles russiennes, dont ces quel-q ips ecclésiastiques se sont fait les ustiga-tc-nrs.Des moines catholiques de 'nationalité belge, habitant la Galicie et invités par leurs .supérieurs à quitter la province vu les dangers qu'ils pouvaient courir en temps «la «>7erre, ont refusé «le suivre ce conseil -ii salit qu'ils se trouvaient très bien en Galicie et préféraient y rester pour continu, r leur activité en pleine sécurité. Nous sommes heureux de ces assurances et nous avons confiance que les faits y ré pondront entièrement. II y a quelques jours, Monsieur Urbain Gohier s'occupanl de la question des races et des religions en Galicie, exprimait le vœu de voir respecter le culte et la langue des catholiques ruthénes. | ' (t va sans dire qui nous nous associons de tout coeur à ce vœu. 1 LEUR INCONSCIENCE APZES AVOIR MASSACRE LES PARENTS, ILS S'OFFRENT A RB CUEILL/R LES ENFANTS! Après sept mois die guerre, nous somme» encore chaque jouir stupéfaits et effrayés du ™ qiie ?0tts découvrons dans l'âme aile, mande A envisager les choses le plus froi. diement, loin de toute exagération et. de toul embattement, nous nous convainquons de plus en plus que c'est bien "une race et urne civilisation différentes des nôtres qui s'affir-ment dans la conduite du peuple allemand <je peuple ne sient pas comme nous. 11 nç peut se rendre compte de ce gui doit néces. sacrement rjous froisser. 11 tient pour toute* naturelles et même méritoires des propositions gui ne peuvent pas ne pas nous faire bondir. Nous avons un bel exemple de cette inconscience dans une lettre d'un aumônier m Ce c.oiiresipondant déclare q.ue l'évôque de Paderbcir.n a fait coniiuaître au gouverneur «rénéral von Bissing que la Société d éducation caHiboliaue diu diocèse de Pa,der-born s'offre à accepter des enfants belges pour les placer d'ans des familles catholiques allemandes.. Le chef d'u ceircLe militaire die Turnhou't a fait part die cette invitation à l'aumônier pour qu'il s'occUpe de cette affaire et ce dernier s'est mis en raijït iport avec des curés des villages environ* niants. Il s'est heurté à un refus, motim ■comme siuiLt : les enfants ne voudraient pas (quitter leurs parents et ceux-ci ne consentiraient pas non plus à se séparer de leurs enfants. Pourtant l'aumônier a bien remarqué que ce n'était pas là la raison principale diu refus. Cest la crainte des Allemands, crainte que le correspondant appelle une crainte folle. « Les Beiges, dit-il, quand on leur parle d'un transfert en Allemagne, s'imaginent qu'il s'agit d'une véritable déportation en Sibérie. » Et le correspondant s'en étonne, et l'évôque de Paidiemborn s'en sera étonné, et avec lui tous ces braves gens d'Outre-Rhin s'en seront étonnés en s'écriant que les Belges sont décidément bien étranges. Le peuple allemand, voyez-vous, est sî bon. Il ne nous en veut même pas de nou° avoir massacrés!... La guerre anti-religieuse C'est [sur rap anti-catholique u:, les ali.ïiiasids ont asservie sur le clgryé belgi —0—. UN TÉ MO! II QUI N'EST NI BELGE, NI CATHOLIQUE EN APPORTE DES PREUVES Dédions aux catholiques des pays neutres qui hésitent encore à juger comme ils le méritent les crimes de l'armée allemande, le témoignage d'un savant qui n'est ni belge, ni catholique et qui a vu de ses yeux tout ce qui'il raconte. M. L H. Grondys est hollandais et protestant et a été professeur à l'Institut technique de Dordrecht. Ne pouvant croire aux accusations de cruauté portées dès le début de la guerre par la presse belge contre les soldats allemands, M. Grondys est venu en Belgique pour voir et, savoir.' La brochure qu'il vient de .publier dans la collection « Pages d'histoire n (1) serait à' reproduire toute entière. Nous nous bornerons à en citer ici quelqu.-s extraits qui montreront que c'est une \c,;ie rage anti-catholique qu'ont assouvie en Belgique les armées du Kaiser. Ecoutez l'aveu d'un soldat catholique : « M. van Ussel lui fait remarquer que son régiment a maltraité et fusillé des ecclésiastiques, qu'il fait la guerre contre ses coreligionnaires. L'homme se met à pleurer. H répond que l'esprit militaire est si fortement développé chez eux et que la discipline rend (1) L. II. Grondys. — Les Allemands en Belgique — Loavnin êt Aerschet. — Notes d'un témoin hollandais. — Librairie Berger-Levrault, rue des Beaux-Arts, 5-7, Plaris. — Priv • n fr m.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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