Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx16x8q/
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I ««.. svvuiî — Série nouvelle. — N* 513 «fi r.nt<.i^c ^is nuwTinffP.G an traira M p*«r*i*A A î *C 3 xmm1 lOiA rédaction &administrâti ff ter tds de la Bourse — LE HAVRE Téléphone Le Havre 11 14 Directeur : fERHASDHEKU T/m'c iet communications concer la rédaction doivent être adre, tf,rBe de la bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: I {1, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS I Francs 2 fr. 53 par mois. » 7 ft\ 53 pir t«*ii»3Sire Angleterre 2 sn. S ti. par mois. » 7ih.6J.par trimestre Autres pays.. 3 fp. » P*r mois. » . 8 fr. » par trlmest*"* PUBLICITÉ I S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres /tiriDnces 4* pige: Ofr. 43 la ligne Pdtites annonces** pag3: Ofr.30taligne Les petites annonces sont également reçues à La Société Européona ds Publicité, jo, rue de La Victoirr, Paris, qui en a Le monopole pour l'aris. Ountirin helnfî Daraissanf au Havre heure de Dieu ■ L'heure de Dieu va sonner — et ce nesl I.L3 l'heure du vieux Dieu allemand... ■ Le monstre sanguinaire et sadique qui, » KvdcI de Guillaume II, a projeté, depuis le I » août 1914, so® ombre rouge sur les temps Hfeirdcnies, est gavé de cadavres de-jeunes F-Enmincs de femmes et d'enfants. Mais c< Kvst nas parce que leur Molocli est ressasu I Ee les Allemands n'ont pas faim.. 1 m-ands cris, ils demandent du pain e t Er leur offre, mets illusoires, ces m Bffliises ruées impuissantes contre les lignes M, , : ei nui n'ont d'autre effet appréciable | niLt1 de diminuer le nombre de bouches teu Bmiies f» nourrir. . . ■Dans l'entre-temps, les complices smntcn Amm- ■ Erzeroum inflige la panique à En |'1 ! et Salonique donne des « trau ■bées?à Ferdinand <le Bulgarie... Môme 1. Riat mouillé, eue lève obstinément — à 1< I hviàatine — Constantin de Grèce^s inflécJii tous le v'-nt nui vient du côté des Alliés. [Du coup le magasin d'accessoires hwlo taies renouvelés il l'intention de Grn auuie II rentre dans la désuétude : 'a cou oniic de Cliarlemagne, le turban d Oma " h douante tiare do Ramsès ; et il ne rest le vraiment actuel nue le couteau nui opér-i Dinant et la torche qui fit flamber Lou v3Que les murs de Pctsdam s apprêtent Recevoir le Ma ne Thecel Phares du « gran Hohcuzollern » — et formons le vœu qu V oit Ui> post-scriptum pour le h petit »... C'est la débâcle certaine et proche... Il; rouiues irères aimés de eBlgique, " exili tmâbis par l'exil », sur qui pesa un si Ion k>u«< de terreur et de redira: aspirez Oui blirem'iires brises printanièTes le parfui eWtant die l'espoir et l'arôme réconfortai ite la liberté 1 la Belgique ne nous apparaîtra — qwar p. sera iWnpu le coixie des baïonnettes e: namies — devra ce qu'elle va être, tout « tait qu'il la tenace vaillance de son arme À l'indéfectible fidélité de son peuple. N<* tavnns trop peu de cliose, a noire gré, de -i Belgique du dedans », mais par les nobli et indomptables figures, que, du fond de i servitude-, elle a dressées devant le monit ainsi qae des expressions de son ùme coHe live — un Mercier, un Max, un Tliéoaor ce patin-tique visage voilé de la Libre B( ainiie - ; comme nous sommes sûrs que i Belgique du dedans » a tenu bon énerj jMÔnent et malgré tout, parfois gouaille eement !... Misère d'eux, les Prussiens, av fout leur arsenal brutal, n'ont pas même \ luer l'esprit d'Uylenspiegel ! Broquevillei seuil de l'inVasion l'avait bien prédit tca présomptueux nietzschéens casques «Vaincus, peut-éti-e ; soumis, jamais I ».. Une telle résistance contre une telle tyro ne se comprend que par la création < ■ nouvelles valeurs morales,,, Les Belges i l'avant-guerre étaient- ftprement divisés e lie eux, et c'est sur ces divisions que le nemi a tablé pour asseoir sa. domination 11 v aurait réussi, si les antagonismes naguère no s'étaient fondus au creuset la souffrance commune et si notre natu opprimée n'avait tourné contre le seul agi f scur, en un faisceau compact, ses énergi hier dispersées et contraires !... Ne croyc vous pas que la violente querelle scolui d'antan ne doit plus guère intéresser d Sens qui ont risqué -de la voir résoudre p la sclilague du balourd pédant, allemand ? Et la question des langues ?... Ah ! s ils ce tuassent les palabres de certains caban de La Haye et d'Amsterdam, qu'ils doive , donc les juger insanes et criminels, ces } rents wallons et ces parents flamands o pleurent, là-bas, dans le silence de 1 esc vage, leurs fils tombés côte & côte, pour àSfense d'une seule et même patrie, devo te forts de Liège et sur les rives de 1 Yse lit en quelle méprisante pitié le pays — vrai pays — no prendrait-il pas — s il s ■voit — tels politiciens qui seml-bent se endormis à la veille du 2 août 1914 et c viennent de se réveiller avec cette mental posthume d'électoralisme dont la çaractei liqur est « <le n'avoir rien appris et ri Oublié ». , • i De même que depuis l'ocouipation Ql mande c'est de la Belgique du deedan que nous vint l'exemple, c'est d'elle au qu'avec la libération du territoire, ne viendra la leçon — et cette leçon sera t impérieuse leçon d'union. Là s'est_ cime: dons la douleur un bloc d'énergies co rentes dans lequel il sera interdit de ton de glisser ù. nouveau les néfastes dissolva anciens. Toutes les volontés doivent conv |er vers le seul objectif de réédifier mater renient et moralement la Patrie. Et p< cette œuvre qui ne sera pas l'œuvre d jour, il faudra accepter la discipline d chef qui fut à la fois et avec ime égale Ctoouvante autorité, le Roi de la Belgn glorieuse et de la Belgique souffrante. J ores ses directions ne sont pas équivoqiu 11 veut l'utilisation de tous les dévoue me utiles. Il répugne à l'ostracisme de n .porte quelle activité sincère. Fions-nous à Lui aussi pour, assurer t personnalité reconstituée de la Belgique garanties plus nettes d'indépendance e: rioure. La neutralité, je 1 ai écrit un je fut une défroque dans laquelle nou-s faillii mourir. Il importe que u°us la rejeti dédaigneusement loin de nous et q^ue n .reconquérions la liberté de nos. ollian^ Nous savons ou furent dans 1 effroyî crise, nos amis ; nous devons pouvoir, toute franchise, continuer à nous appi su,r eux. Quant Ci l'autre —le parjure e bouiM^eau — nous réclamerons le droit cultiver à son égard cette haine sainte •bienfaisante à laquelle Jules Le Jeune p< «n jour un toast. "Retournons contre les cuteurs des pensées de Nietzsche le préc ïftônïe (Le leur prophète : a Mes frères, soj durs ! ». Ainsi nous noue préserve! de la duperie de tous les internationalisa l'internationalisme de l'oubli et l'interne nalisme du pardon !... L'heutrc de Dieu va sonner pour 11 Magne et pour la Belgique ; mais ce ne ni la même heure, ni le même son : là-b< «las ; ici la résurrection ! Firmin VAN DEN bosc. Des avions belges bombardent des cantonnements esnt 3 avl 8 avril. — Peu d'activité de l'artillerif le front de l'armée belge. En représailles du bombardement Dunkerque par un Zeppelin, nos av ont, de concert avec des aéroplanes bombardé des cantonnements c i Leurs victimes —%%%— 1 L'EMPRISONNEMENT DES PROFESSEL'H HttUERlCQ ET P1RENNE Ll e Nous avons dit que les Allemands on s arrétô et interné en Allemagne les profes s seu/rs Frédéricq et Pirenne, de l'Universit c de Gand. Le motif de ces nouvelles arrestf (. tions n'est autre que l'échec des tentative ,, allemandes pour diviser les Belges en « 11< :t mandisant » eu plutôt en <i bochisant » l'Un u- versite de Gand. s Peu de faits pourraient mieux que la rt e sistance qui vaut aux deux savants ganto] i- de faire connaissance avec les geôles oll< mandes démontrer la solidité inébranlaD; it de l'union de tous les Belges contre l'ennem i- M. Frédéricq était un des chefs du mouv i- ment flamand. M. Pirenne était un des s te vants belges les plus appréciés en Ali< a magne où il comptait avant la guerre d1 ii Ux>iies amitiés. Nul doute que les Bociies i soient promis d'obtenir aisément leur coi 3- cours ! Une fois de plus, ils se sont grossi 1- reanent trompés : i» tr » C'est la politique des Allemands, aujci te d'hui, écrit à ce propos M. Chartes Bernard do a V « Echo belge >>, d'insister sur le contradicto: de notre caractère national. Ils exploitent plus moins habilement la querelle des langues, à opposent le Flamand au Wallon, le Germain !<] Gallo-Romain. Ils usent de la méthode simpli •jj du primaii'e dont le cerveau ne comprend ri aux fusions qui s'élaborent dans le creuset l'histoire et qui s'obstine à ne voir dons l'allia ^ que les métaux simples. Cependant, demandez yt territorial du Brandebourg, de la liesse ou qq Hanovre s'il a reconnu un frère dans l'habitant m Gand, d'Anvers ou de Bimelles qui se détoui sur son pas âge ? C'est égal. Tout en continu* à fusiller quelque peu ces frères quand l'occasi n<j s'en présente, on s'efforce de les flatter par ,n_ moyens les plus grossiers et à les persuai IU_ qu'ils n'ont jamais eu d'autres ennemis que 1 abominables Weîches que le peuple allcma: 'Ui! élu de Dieu, s'est Juré d'exterminer à la glc du Germanisme. , Les Allemands ont trouvô Jacob, De Qer a Léo Picard, menu fretin dont le cousinage n j pas précisément pour leur faire honneur. M ' quand ils s'adressent à Paul Fredcricq, ce I I mand qui connaît l'histoire, qui a du bon senf , du Caractère, celui-ci leur répond : Qu'est-ce q • " y a de commun entre vous et moi ? Je sais, J- n'est pas la première fois que vous êtes ve: f1' ici, la dague levée, nous demander de clio j / entre la fraternité ou la mort. Le procédé d6{ ® à l'un de nos princes, Jean Ir, le bon duc. Il P fit vos hordes barbiii>cs à Wocringen et cha °V vos reîtres et vos lansquenets i grands coups H pertuisane dans les reins. Ils sont revenus 3 "• corc une fois, depuis, aux gages cette fois roi d'Espagne. Et ils n'ont pas laissé dans ,11_ villes et nos villages un fort bon souvenir. Al <|c vous-en, d'abord. Après, peut-être, nous dif "e terons. -n" Le raisonnement déplut. Freïfèricq fut emb -n" pour l'Allemagne, histoire de lui donner une Jv* plus exacte des choses. Quant à Pirenne, cnx une fois, son œuvre, sa personnalité sont d protestation constante contre la chimie boche on consiste à dissocier ies éléments constitutifs ^s" notre nationalité. Certes, on ne supprime ■ies l'idée en supprimant Phammc. Mais c'est d ez- Vhomn"« seulement qu'il est possible de faire ia'e lence à l'idée. En emprisonnant Pirenne ils é les lent un témoin gênant et dont eux-mêmes < >ar naissent la valeur. ?... L'auteur de 1' « Histoire de Belgique » est on- connu en Allemagi.c, plus même qu'il ets connu chez nous.Il avait suivi les leçons des n ent leurs maîtres allemands, et, sans verser d pa- l'excès de leurs méthodes qui ne l'eussent « qui duit qu'à dresser un catalogue, ce sont ces ila- thodes pourtant, dont les Boches ont assez ■ la clamé l'infaillibilité, qu'il a rigoureusement a' ant quées pour arriver aux conclusions qu'on î 21* I Ceci rie laisse point d'être gênant pour les ■ - le mands. Impuissants à le contredire, ils le i sa- tent au cachot. Pirenne a de la philosophie, itre renne a une constitution robuste de sanguiï qui supportera ce fâcheux traitement avec bonne litô meur, se souvenant sans amertume du temp1 ris- il déchiffrait des archives dans une Allemr •ien qu'il s'imaginait encore procéder de Kant e Gœthe. Bref, nous sommes tranquilles su lie- sort de Pirenne. En somme, pour nous expri is » familièrement, il ne lui manquait que cela issi grand Belse n'en sera que plus grand. Et qi ous il reviendra du fond de la Silésie pour réocci une sa chaire à l'Université de Gnnd, est-ce un 1 înté derickx ou un Augusteyns qui ren cm^êchero! )hé- ~ ~ S SDR LE FRONT BRITÂSSIf riel- >>o<" tour , l'un ZJn succès h Snint-Eloi l'un e et UN AVION ALLEMAND ABATTU r>È3 Londres, 3 avril. — 0jjiciel. — Hier ui pa • nos aviateurs a abattu un avion allcm •nts dans le voisinage de Lem. Un autre a :i«i- leur a attaqué et chassé cinq avions enm après un combat à courte distance avec c ■s ici d'entre eux. . . ries Ce matin de bonne heure, u Saint-i •xté- nous avons attaqué un cratère que les j i>ur mands tenaient depuis le 30 mars. Le mes 1ère a été capturé et notre ligne est éli ions au delà. Nous avons lail 8-i pnsonmei ious 'i officiers. ices. Dans toute cette réQiOfti l artillerie a able active des deux côtés. , en " ffi LES FAITS DU JOl s et »o« lorta exé- La grève de la Clyde est complétéi :epte terminée. On est persuadé en Angle yons qu'elle était due à des manœuvres ix>ns mandes. On a arrêté plusieurs indivi&i nés : nationalité douteuse, dont plusieurs po ia.tio- des noms allemands. Uargent venait ci nement d'Allemagne. Aile- AAAAAAAAAA/VLl Le ministre des Etats-Unis à Berlin a senté une nouvelle note demandant si ■n un sous-marin allemand qui a coulé le ' chester Engineer. L'opinion américaine parait disposée rupture. IWWWWWWl Les pirates allemands ayant coulé l ipeur norvégien Ino, la presse norvég• fil. se montre très émue el demande l't e sur d'une protestation énergique. /vWWWVWW1 ;ions° Le nouvernement allemand a lait de fra*!- cuses o Ridelles au gouvernement s ennie- pour le raid des avidtcurs allemand - —a—-.- -M £a campagne allemande contre ' le Cardinal Jfecier s L'ATTITUDE ODIEUSE DES FEUILLES i- EMBOCII1ÏES DE BELGIQUE i- Fidèles au rôle ou quoi elles se sont cou S- damnées, les feuilles K. K. de Belgique l'on s écho aux mensonges de la presse allemandi contre le cardinal Mercier, c , Aujourd'hui, c'est la » Gazet van Brussel i i. qui attaque le primat de Belgique. Déjà, le 3- u Vlaamscbe Nieuws » du D' Borms avaien i- publié contre lui un article odieux que 1 <i Vlaamsclie Post a s'était empressée de re é- produire. On y traitait le cardinal Mercie: !« de courtisan et d'ennemi haineux des Fia i- mands et on exhortait le clergé' flamand i è- se révolter contre lui. I) n'en va pas autrement dans les feuille K. K. écrites plus ou moins en français. , r- preuve cet entrefilet publié par le « Bruxe as lois « des 28-29 mars. Nous le reproduison re textuellement Ju ils A propos de l'arrestation du seerétair a:u privé du cardinal Mercier. .. BruxeUei ^ 27 mars. — Comme on l'a déjà annonC, cardinal Mercier a protesté contre la perq'i ge sition domicdliaire opérée chez soi s'cr au taire privé Loncin. II est établi maintenu que cette perquisition domiciliaire était pis llc que justifiée. Il en résulte que le sécrétai] ml privé du cardinal o joué un rôle prépond °n rant dans l'organisation de l'oeuvre du n Mi '2 Soldat », une institution qui était Pinte ,es médiaire, en uilisant des adreses chiffrée id, danis l'expédition des nouvelles non autoi ire séea entre la Belgique et le front enncmi.I'e sonne ne sera donc étonné, exception .k; egj peut-être pour le cardinal, que son sécrétai ais privé a été maintenant arrfité. la- ; et Et c'est dans cet esprit que toutes les feu u'il les embochées de Belgique traitent toutes 1 ce affaires relatives aux rapports entre Belg îus et Allemands. istr Faut-il que nos compatriotes aient ui ilut forto santé morale pour résister ft l'empi dé- sonnement par ces gaz asphyxiants 1 ssa. de ♦ on- ^ A propos de Baerle-BuG eu- »o« 1116 La création d'une mire frontière et d'ui vue 13 ^ douane belges s'impose qui —q— de pas On se souvient des informations que no ans avons publiées au sujet de la situation rio- Baerle-Duc et des observations et mesur 'ar- qui en furent la suite. on- N'en déplaise à certains dont 'a devise f ratt être : « Pas d'affaires ! » et qui ont n Ws pliqué cette devise an point de laisser viol tait iea droits de la Belgique en certaines c ieil- constances, — ce dont nous rappellerons ans mémoire en temps opportun, — la eampag -on- du n XX* Siècle » n a certes pas été inuti mé- une letre que nous avons reçue de Baor n'a- Due nous en apnorte une preuve nouvelle ■Pli- nous pourions dire : suraliondante. mit. itle- u Tout ce que le n XX° Siéfïle » n dit de "et- situation faite aux Belges ù Baerle-Duc é' Pi- riconrensement exact, — nous écrit nol i. H honoa-able correspondant, — et, si une én bu- voquo a été créée, c'est parce qu'on a.jo ; où <.lir ]eg dates. C'est rt la fin décembre et #?nc janvier que les autorités hollandaises p ! de rent les mesures s: îu«tement critiquées. " 'c cannnasne du « XX" Siéele « et une visite mer notre dévoué bourgmestre M. Gilse aux i Ce torités de l.a TTaye produisirent un nffef i "nd médiat Cependant il faut vo'ller, car d'au M ■per mesures peuvent être prises et il s'agira 1 'en- contredire. Déjà, la situation du chemin 't? » fer donne liçu i de justes critiques. » rp *** WU Sur cette situation du chemin de fer ( cette lettie nous signale sans toutefois préciser, voici re que vient de publier le c ! respondant belge de la n Croix » deParis n Nions aprprenons,d'une source absolum 1 -ûre. que la contrebande au profit des A i de mands continue ^ s'exercer à la front.i and hollando-belge. C'est ainsi que, tous les jo via- ou presque tous les jours, sur la ligne mis Hpir>;i>s df foy holla.nnla.is/' qui traverse 1' '.eux clave belge do Baerle-Duc.pasient des tra dont des "-avions eonf.iennent des graisfi^: iloi. du oaoutchoac. Ces trains entrent en Bo 1 Ile- que, et on comnrend quel profit doit en t cra- l'armée allemande. iblie » Un peu plus de vigilance de la part s et ceux qui ont, en Hollande, la défense des îér^ts des Alliés serait de mise. été » Les démentis hollandais officieux ou tr"s, onposés jusqu'ici h des faits pate: ne peuvent suffire. Des mesures et des st , _ tions s'imposent. » ' H Nous n'entendons pas faire tvûtrc d tous et chacun de ses termos cette infor tiion, mais il est certain qu'il y a quel chose de très critiquable qui se passe chemin de fer de Baerle-Duc. Le remède ? „ rfl Créer ft Baerle-Duc une ga.ro belge f Lit douane belge. Cette gare et ce service , . ma'traient d" surveiller é'roi.ement r trains journaliers allant de Hollande en itwjiie oeeuiiéé et dnnt le contenu est vent suspect. Ui Belgique est souveran r>ré- Baerle-Duc et doit le rester. u est d'autre part, inadmissible oue ïrZm Cbomins de fer hollandais émettent la : veille prétention d'exiger pour les envoii i„ transit fi destination de Baerle-Duc un " mis d'imiiortation délivré nar le gouve ment allemand de Bruxelles, sous le texte que, la Ralsinne ne nos-éfiant nias » va- cane gare frontière, les marchandises enne vent suivre la voie Bosendael-Essehen •nvoi vers-Turnhout-Baerle-Naissau. dont les mins de fer hollandais veulent faire dé dre Baerle-Duc. T.a création fi Baerle-Duc d une gare 1 s ex- et d'une douane belge — ee nui est ineoi uisse tablement le droit de la Belff'oue. — î sur trait également fin è cette prétention i .—.i.. Viclîa(ndaLs_ 1 IhliSalIlSlSl" en marche... " ■—IIOII H n'y a, qu'une explication à l'acharnement déployé par les catholiques allemands contre les catholiques des pays alliés en général et contre le cardinal Mercier en j particulier. L'aveuglement et la chaleur de i la lutte ne suffisent pas à donner la raison i- ' de la campagne menée depuis le début des it hostilités par les chefs et la presse du Cen-!e tre allemand contre leurs coréligionnaires i de France et de Belgique. 11 doit y avoir à » I l'origine de ce déchaînement d'injures un •s autre sentiment et ce n'est pas, croyons-it nous, 6e tromper nue d'" voir la hantise la d'un second Kulturkampf. »- Dès les premiers mois de la guerre, les ■r catholiques allem-ands ont prévu qu'elle se-a- ratt comme celle de 1870 suivie d'une persé-à cution religieuse. Un de leurs plus hauts personnages, dont le zèle patriotique est >3 cependant peu suspect, ne confiait-il pas A un jour à un neutre que nous poumons îl- nommer sa satisfaction de la victoire fraîn-îs çaise de la Marne ? Oh I ce n'est pas qu'il en attendit la défaite de son pays. Sa confiance dins la victoire allemande restait, re au contraire, entière, mais il redoutait s qu'un triomphe trop foudroyant el trop I .' complet des armées impériales ne fût le 61-'.* gnal de l'hallali contre les « papistes ». M- C'est à cette crainte que les catholiques -é- allemands ont sacrifié avec leur dignité, la nt vérité et l'honneur des catholiques belges. Us se sont imaginé que ces abdications ga-116 rantiraient leur patriotisme aux yeux des fe sectaires brûlant de leur courir sus. Peu-lé- vent-ils eaicore garder quelque illusion à qj cet égard ? Cela semble bien difficile, à en-tendre les cris d'alarme que poussent leurs organes les plus farouchement impérialis-». tes. ri- ?r~ ;t Nous avons déià eu l'occasion de citer ici , >. des écrits et des faits qui montrent que la ire frvte an tien e est Outre-'Rh'Ti ^His acerbe que jamais. La « Kœlnisclie Volks-zeitun» » vient de nous apporter à ce pro-lil- po« deux documents singulièrement signi-les ficatifs. »es Pan« son numéro du 15 mars, le journal j catholique de Cologne dénonçait un ouvrage ne pu.h''é récemment A Munich par le T")' Kurt iOi- Miller sons le titre : Le But. — Appels à l'activité intellectuelle : « Nous y relevons entre autres buts, écrivait la « Kcelnischc Voîkszeitung », « Affranchissement de tout amoiur n — « Nationalisation de la pro-% création d'enfants d'après dns principes eugéni- 4 ques » — « Lutte contre l'Eglise aussi longtemps qu'elle continuera à contrecarrer la volonté de l'esprit ». pes revendications sont défendues avec une passion qui peut nous donner un avankgoûfc ne des luttes intensives après la guerre. » TI est.nécessaire par conséquent que. d'ï côté positif et chrétien, on se pr6f>are dès main'er>anf aux chaudes luttes d'idées, qui nous attendant après îa guerre, avec la plus grande certitude ». )U Le 26 mars, la Krrlnische V'olkszHtunq se g ' vivait obligée d'élever rne n^uv^He nrnlAR-r es tation contre une propagande accomplie par i la. Ligue érvan* liane nrr>testvinfe aan*» la pa- • ^e Mag-debourg et de Haïiberstodt nu ' .: moyen d'une brochure contenant le texte jer d'un sermon du suiperintendiant Brnssau. ,jr_ Ce sermon, intiln-l^ : « La première page ' ja dTiistoire ecclésiastique protestante », a été me Pr<nnoncé le 25 jmllet 1014. donc, immédiate-ij0- mentf nrvant la guerre, mais c'est en décem-îel i bre 1915 qme la Lign/e évangéli^ne l'a fait , réimpiimer et c'e^f n.près dix-huit mois de guenre qu'elle le répand. On jugera du ton général de ce pamphlet la par ces extraits que" cite le journal olle-'ait mand : •tre « Même tm catholique peut être un homme mi- pieux, mais il n'a pas besoin d'avoir une con-Tué science. en r.c prêtre et l'Eèlise lui en tiennent lieu, pri- Le prêtre lui dit : Fais-nous ta promesse, ton T a offrande, paie ponctuellement, paie docilement et de sans marchander jusqu'à ton dernier soupir, nous nu- te procurerons le reste auprès de Dieu, im- o Pendant la vie tu es le débiteur de l'Eglise Tes après la mort tu iras nu ciel.Unc conscieive qu. d'y se sait responsable devant Dieu n'est donc pas de nécessaire. « M'*me un prêtre catholique peut être un hon nôte homme, m«is il n';» pas besoin d'nvoi«* un< conscience. Sa conscience c'est le Pape, oui, ci tout, absolument en tout, lui dit ce qu'il peu que écrire, dire, penser et ressentir. ; la n 11 est très facile de vivre en cathoTioue. ^a: seir- au fond, on peut faire et omettre ce nue l'oi : veuf, du moment oue l'on observe les « comman dements de l'Eglise » et ou'on remplit vis-ô-vi i^nt do celle-ci ses devoirs religieux. dJe- „ L'horizon politique de notre patrie s'est obs curci. Nos ppn«ées s'ar^'fent devant V> rrT>n'u' >ars question : « Guerre ou p^ix « ? Pemnin noue \ de pdi*tera fa rfnonse. ft.e sermon fut pfonou^^ ' jours avant la gnerrel. Vais nous savons d'nre EUns pf, ni)(. in guerre oui viendra sera en fî" rt ;.®t ooTTinte la lutte sprn'nel^ du protestantisme ntte f^l^î- rnand contre le caf.hrvliefcme sla.ve ef rrvm°ir \ rer pent-^tre aussi la semi-relifion angîf>-saxonr,( car l'Angleterre n'a ia/mais été protestanfe-évar t de gélîmie dans notre sens. 3 in- »> Par le fait m^me nous connaissions finale de celfe puerre : T.'esnrif du au- tisme allemand est vaînoueur fi^nq îTTistol^e " mts, monde. Luther et les siens triomphent. » anc- m A :U u Voilà, écrit la « Kœlnisclie Voikszeï tos tnng )», ce qu'on ose encore oi{iïr, en 191* Tnn- aux catholioves d'Allemagne et <V 1 >lque Voilà, ajouterons-nous, ce qu'ont obien ; au leurs misérables comiplicités avec les b >ui reau-x et les oadomnialeurs de notre peu.uh Ce sera, croyons-nous, leur pire remords 1 avec jour où ils seront accablés sous les coup per- qu'ils avaient cru conjurer. Ils en 6eroi les réduits à nous envier le sort qu ils non Bel- avaient fait, au temps où il ne nous re: s ou- tait rien d'autre que notre honneur, ne à Puisque aussi bien ils so£ivt trop enfonce dans leur crime, bornons-nous à dMitv le i les lamentable exemple aux méditations <'( non- quelques catholiques des pays neutres qi is en s'obstment à voir dans l'Allemagne le ch n ner- pinn de 1 Eglise contre la coalition de : erne- fm.nc - maçonnerie, de l'hérésie et <1 nré- schisme. I... 5 ~CHEZ NOS ENIVEIVIIS /lie- ——>J0<« :P™" DE NOUVELLES EMEUTES & BERLIN 5,^ Aucun voyageur n'a pu venir de lierl.n meV Copenbuguc, le 31 mars et le 1er avril ; « des dit qu'il vient de se dérouler à Berlin de no velloa émeutes. LES BELGES A LA GUERRE D'AFRIQUE AVEC NOS SOLDATS s AU CONGO BELGE en ______ en ^ Un historique des opérations militaires ^8 du Kivu écrit sur place par un rédacteur . 15» - - — - -s . , „ .... xrteernMtre TTT.A tJr.ftTOW nTft fîOMRATft OITT Rr. fiONT T.TWBisc «is gcma, kissegnies, et la region des nord du Encore deux Mkts laits d'armes L'incendie de Kissegnies et l'occupation de Lubafu V (1) 1 La saison sèche était arrivée sur ces entre- I foires et elle était particulièrement rigou-s reuse aiii mois de mai. Les mares où les soldats allaient puiser l'eau destinée & leur cui- ? sine aussi bien qu'à leurs àb.'Ui.ions, t-i» .u-rii " desséchées II fallait envoyer dps s au lac Kivu, distant de quelque deux heures . de Kiba.ti. Ces. à »... • vées d'eau qu'eut lieu le combat de Kisse-u gnies. ii le combat de kissegnies r Le lieutenant Chaudbiir, qui était ai-rivé 1( " 18 avril, venant d'Europe où il sétai tdistin-î" glu- sur le front et qui commandait ici le dô rS taclicment des mitrailleuses,avait été chargé le ïs mai, u escorter les porteurs d'eau ai ^ la<- Il était .accompa:|né du sous-lieutenan aaes et de l'agent militaire Orianne. Il dis ~ posait d'une mitrailleuse et de 75 soldats ™ Arrivé à Cîoma, sur le Kivu, vers 10 b. 1/. i! du matin, il envoya une patrouille sur s: p dToite vers la frontière allemande. Cetti patrouille fut accueillie à cowps de teu. Un. p' reconnaissance offensive fut ordonnée ans a! sitôt et il 11 h. 3/4, noue étions maîtres di poste de K.issegiiies 'une staiton vaste et d-,P <cnstni<:tiori récente où s'étaient établis plu n. sieurs commerçants'!, tandis que 3 Aile lu mainds et 350 soldats se retiraient dans I fortin situé à l'est et au-dessus dn poste, C' ils arboraient le drapeau impérial. Ce fort:: est .protégé par la rivière Sebea çui descen i" des monts Kama et vient se jeter là dan fi- le Kivu Nos homunes prennent position t " long de la rivière, il 700 mètres du fort, ( >n ouvrent un feu intense ù quoi les Allemand r- ripostent par de la mousqueterie et o; C. moyen de deux mitrailleuses. La station e; le incendiée. C'est une nécessité tactiqne. Le is hùthnents et les paillottes pouvaient 11011 I" cacher les mouverfients de 1 ennemi. I is combat est mené très activement A mut s- le lieutenant Rmvet vient renforcer 1 jjrnu'Tie chandoir au moyen d'une mitrai és tonPC \ 17 b ^r'. arrive le lieutenant Boi ton- avec les pelotons commandés par ! es «lo^fi-lieiitenant Crisniels et les a-ipnts nul ni tiaires Galli et Miseon. Le lieutenant Boyto n- iwrend le oonwiandement au heiitenaj la fihnwdoir el pomirsu.il le combat jusqu lu ?0 11 30. I.es mnnW'Hl? faisant ordonne de rentrer ii Goma, quoique le bel —■ tenant Ciiaudoir eût conseillé un assaut la baïonnette, A Goina, le lieu-tenant Boy b reçut du cimmnndiant Pauwels 1 ordre < remniduii-e ses troupes à Kibati. En s^mme, au prix de tmis moirts et < cinti blessés nous avions détruit Kissegnr i à et obligé les Allemands à se retirer d«u n" (tl Voir le XX' Siècle des 1er, 2, 3 è avril. ; combats qui se sont livrés au lac kivu. leur fortin, ce qui était une atteinte à leiil prestige aux yeux des indigènes do Rwanda. De plus, depuis ce jour, nous avons fortifié le mont Goma (les Allemands avaient incendié le poste belge établi à son pied, au mois de septembre, quoique sans garnison) et una Imirrière a été opposée ainsi à des raids éventuels des Allemands le long de ta rive sep» tentrioniale du lac Kivu a l'assaut du mont lubafu Une autre reconnaissance du lieutenanl Ghawtoir aboutit, le 15 juin, ù l'occupation du mont Lubafu. que le lieutenant-colonel Henry considérait comme la clef des positions allemandes à l'est du lac. Alingi Tumba (ii celui qui aime la guerre » — c'est le nom donné pur les soldats à M. Chaudoir) était parti avec les lieutenants Ruwet et Claes il la téte de 70 hommes. Il arriva au pied du Lubafu qui n'était pas organisé très fortement par les Allemands. Il saisit l'occasion propice et se lança ii l'escalade. Il parvint ii atteindre la crête et, des renforts lui étanl parvenus de Kibati, il s y installa. Depuis lors, nous n'avons plus quitté cette position importante qui est maintenant puissummenl tenue par les nôtres. L'ennemi, lui, occupait fortement les crêtes situées au sud de la rivière Sebea ef > ses avant-postes étaient en contact avec ' les nôtres, ce qui ne nous empêchait pas da ■ faire des reconaissamces sur son terrain, notamment d'ans la direction de la mission ' de Nion-do, à gauche du Lubafu. Le sous-i lieutenant Grispiels s'était avancé vers lil la i 17 juin, avec une dizaine d'hommes et un i missionnaire, un Allemand, avait déchargé - son revolver trois fois dans la direction des ' «oldats Eo e!t Ba.amasi qui formaient la î pointe d'avant-garde. Quelques jowrs plus - tard, le lieutenant Chaudoir, le Ueutenanl - Arrhénius (le blessé du 4- octobre 1914, qui ' avait demandé à reprendre du service aussi-i tôt rétabli) et d'autres avaient poussé jusqua i Niondo et y avaient, trouvé deux Pères hoi* 1 landais ; l'Allemand, le Père Knoll, avail s pris la fuite dans la nuit à l'approche de la c reconnaissance belge. Enfin, dans la nuit du * 5 au 6 juillet, eut lieu un combat au oourg s diuqnel nous perdîmes un soldat manquant u et trois soldats blessés. Le sous-lieutenant Crispiels fut blessé d'une balle à la main s droite el y perdît deux doigts. Il fut etM ù s l'ordre du jour par le colonel Tombeur, com-e mandant en chef des troupes belges sur lu i- frontière orientale, « pour avoir enlevé i la e » biïonnette. è la tête de son peloton, pto !" » sieurs tranchées ennemies >> et « féliciw » vivement pour le courage et l'énergie dorf e n il a fait preuve et qui peuvent servii « d'exemple aux troupes sous mes ordres a î! Mais ce n'étaient 16 qu'escarmouches, car, » tout en faisant aippel à l'esprit d'initiative, n !fe lieu.tenant-colonel 'Henry, commandant des troupes du Nord, interdisait formelle' î ment toute action offensive non ordonnée pai ,, lui En effet, les attaques isolées, accomplies ii en' dehors du plan de campagne, sont sou, vent plus nuisibles qu utiles. La dlale d( le l'offensive, disait-il aux officiers sous ses 's ordres, sera déterminée par le c^mandart I en chef, et i! leur imposait 1 obligation di _ I ne pas devancer cette date et denepas con et , trarier les desseins du commandant en pro voquant dos rencontres inconsidérées, ni

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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