Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 08 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dz02z13s6k/
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LE XX SIECLE IÉDACTION & ADMINISTRATION ÎJtn ras ds h Esarse — LE HâYRÎ Téléphone: Le Havre n" 14,05 Directeur : FEPÂHD HEUHA7 Tentes tes communications concernait la rédaction doivent ■être adressées g8u'f rue de la Bourse, Le Havre. LGNDON OFFICE: g1, Panton Street ABONNEMENTS Frano® 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestr© Anglotorre.... 2 ah. 8 d. par mois. » .... 7sh.Qd. par trim®stPe Autres pays.. 3 fr. » par mois. ► . 9 fr. d par trlmasire PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du jourmt au Havre ou à Londres Annoncos 4' pagex Ofr. 40 la ligne Petitesannonoes4* paga: 0fr.30laligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européen'e da Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a te monopole pour Paris. Quotidien belge paraissent au i~lavre fmaœBXum — LA GUERRE VUE DE LONDRES Les 18 Londres,- 3 avril 1916. Tout est une question d'optique. La guerre même, affreuse et fonmidatiK qui devrait n'évoluer pour tous qu'une idlée, dhange d'aspect suivant l'endroit d'où on la regarde. Certains objets ne prennent leurs proportions véritables pour l'observai eur que dans, l'éloignement. 11 en va tout autrement de la guerre.C'est 6ur le front, c'est dans la première des tranchées de première lign.5, qu'on se rend le (mieux compte de ce qu'est la guerre, des situations qu elle crée, des néoessités qu'elle impose, lit on sen rend compte si bien qu'on en parle à ptine. PJus vous approchez de l'arrière, au Cv.fi traire, plus vous entendez parler de lu guerre. Chaque café de province récèle .<u moins un btratégiste, qui coranalt tout • ■ sauf le brait d'une balle qui vous miaule aux oreilles. Chaque partie de billard a son diplomate attitré. Il n'est pas de soir où, è. l'arrière, ces Messieurs n'aient « continué « la Marne ou ne se soient allié la Bulgarie.Londres participe d'un état d'esprit à peu près analogue. L'Anglais qui, sous son apparence froide, cache des trésors de sentimentalité, se nourrit d'illusions avec une facilité extraordinaire. 11 simplifie les questions jusqu'à l'enfantillage. Entre le blocus de l'Allemagne, déclaré, et l'Allemagne affamée, il n'y a pour lui qu'un espace intime: i-aHioureuseonent, l'espace est celui de la réalisation. Cest ici qu'on a le plus cru. pendant longtemps, à l'eSftcacité totale du bloouç. Cest ici qu'on a le plus compté sur la « guerre économique », le plus prédit la 1-évolution en Allemagne, le plus fait la distinction byzantine entre le Kaiser et ..on peuple, le plus parlé de la paix « dans les tranchées de l'Yser ». C'est ici enfin, dans la patrie de Gladstone, que jusqu'au dernier moment, la Bulgarie a trouvé les plus confiants, les plus dange-re"x défenseurs. amusez..— © 9 * * Si je suis ejitralné a rappeler fous ces lieaux rêves, en tout ou en partie démentis par la réalité, c'est que l'esprit public est en train de galoper une nouvelle chimère et s'emballe à fond sur ce sujet : le discours de Basse au Reichstag et la sécession « des. dix-tait ». Est-ce à dire qu'il faut en diminuer l'importance et l'intérêt ? Nullement. Ce sont ides indices, extrêmement révélateurs, et tirés'utiles à connaître. Mais rien de plus. Ils prouvent qu'on veut la paix en Allemagne : ni plu6 ni moins. Nous, nous voulons la victoire. Ensuite, nous parlerons de paix. Nous devons nous mettre dans la tête une fois pour toutes que, la victoire, ce ne sont par des extraits de jprnaux qui la donnent 113 des séances tumultueuses dans un parlement bochfi, ni des lettres désolées trouvées sur des morts ou des prisonniers : pour vaincre l'ennemi, il faut lui prendre ses tranchées, le chasser, l'écraser ; et ' pour cela, nous devons lancer sur lui plus d'hommes et plus dvibus qu'il n'en possède, mettre à la disposition de nos troupes plus d'armes, de matériel, d'artillerie qu'il n'en peut offrir aux siennes. Que lie jour où nous aurons triomphé de la sorte on découvre que toutes les rumeurs sur l'état désespéré de l'Allemagne étaient fondées ; qu'on trouve qu'elle était à la veille de la famine, de la banqueroute, de la révOT lution ; qu'on montre que si nous ne l'y .avions pas forcée par les armes, elle devait se forcer elle-même à une paix honteuse, — rien de plus vraisemblable, et à cet égard tous les éléments recueillis depuis plusieurs mois doivent attirer toute notre attention, tput notre espoir. Mais avant que tout cela nous serve, avant que nous utilisions ces précieux matériaux pour notre œuvre d'après la guerre, une seule idée importe : vaincre. Et vaincre, au sens courant, matériel, écrasant dw mot : être les plus forts. *** C'est pourquoi ce serait folie .de surévaluer l'intervention d'un Liebknecht, d'un Haase ou de leurs caudataires dans la politique germanique. Ces gens-là ont TOUS voté les crédits de guerre en août 1914. Et l'excuse invoquée par eux est pitoyable : ils ont été leurrés, tenus dians l'ignorance des faits... Or, depuis des années, ils affectaient de combattre la politique militariste et impérialiste, se plaignaient que le gouvernement travçstlt les réalités et voulût les cacher au peuple I Ils étaient donc avertis. Je le repète, et on ne le répétera jamais assez : ces gens-là ont TOUS voté les crédits de guerre en août 1914, quiand le triomphe de l'Allemagne semblait assuré. Et ils n'ont pas eu un rtiot d'indignation, de regret, de pitié pour la Belgique violée. S'ils changent d'avis maintenant lorsque l'insuccès de leurs armes commence à devenir plus flagrant que jamais, la raison n'est pas malaisée à découvrir: la oraànte du gendarnje est le commencement de la sagesse. La débâcle commence. Ventre affamé n'a 'pas d'oreilles : mais il se paie — lorsqu'il s'appelle Haase — le luxe tardif et vraiment utile d'une conscience ! C'est une sinistre plaisanterie, et il fau-diraï avoir perdu la raison pour s'y lais-serJaa-endre. Le plus grand honneur qu'on pui&Te faire aux « 18 », c'est de croire que tout cela n'est pas une comédie arrangée d'avance entre eux et leur Kaiser de commère, pour préparer la paix nécessaire. Encore, ne le croyons pas trop : ils nous en ont joué bieij d'autres. Et ils ont Tous voté les crédits de guerre de août 1916 I Cette histoire est vieille came le monde. Elle se renouvelle depuis qu'il existe des bateaux, et des rats. Quand le bateau fait eau, les rats s'en vont. Le rat Liebknecht est parti au moment où il fallait de bons yeux pour découvrir la voie d'eau. Le rat Haase et sa nichée s'en vont, à présent que la brèche est large. Ça prouve que le premier est plus malin que les seconds, ceux-ci moins aveugles que ceux qui restent. Mais tous ces rats, partis ou restés, demeurent uniformément de bien sales bêtes. GUTT. £e manSement h Cardiaal Quand nous disions gue la presse soi-disant catholique de Cologne et d'ailleurs achevait de se déshonorer en réclamant du gouvernement impérial des mesures de rigueur contre le cardinal de Matines, nous n'avions pas encore lu l'admirable lettre pastorale qui a paru dans le « XX* Siècle » du 6 avril. De quel nom faut-il appeler à présent l'action des catholiques dégénérés qui ont. osé fonder sur une homélie aussi parfaitement religieuse une instance publique en vue de faire condamner et emprisonner, du chef d'agitation-politique, un prince de l'Eglise romaine ? Le déchaîne-mont d'un Julius Bachem fait songer aux hurlements des Pharisiens qui, dans le pré-, toire de Pilate, accusaient le Christ, prétendant à la seule royauté spirituelle, d'avoir voulu se faire couronner roi dos Tuifs. Dans ce discours à la fois simple et élevé, et qui a l'accent familier et auguste de l'aJ-Inm'inr^ d'un pére à ses enfants, pas une seule lois le cardinal n'attaque, môme indirectement, l'Allemagne qui a subjugué son 'pays, et le Gouverneur, allemand qui onnrï-me et martvrise ses compatriotes. Piété ardente, indomptable énergie, intelligence parfaite de l'âme contemporaine : ces trois traits, qri cômnosent l'essentiel de la physionomie morale du cardinal Mercier, résument aussi son mandement de 1916. Saint Augustin, exhortant se'g Africains, au nlus fort de l'invasion Vandale espérer dans le 'seoours de Dieu. devait parler sur ce ton, et île *»>sn'ere. C«>mme l'évênue dTTin-pone, r>otre car<D?iri), le.? yeux au Ciel et les pas sur la terre, excelle à insérer dans le cadre de la religion les événements humains. c Le patriotisme est une dépendance cle la vertu maîtresse dv. christianisme : la chnrîfë dit-il rniatmifl^iT^'Ant dan* s>a tel Ire pastorale. Heureusement, au rebours de ce qui arriva dans l'Afrique du v« siècle, les Vandales d'aujourd'hui ne camperont plus Ion ftemps dans notre pays couvert de leurs ruines. On comprend oue la confiance du cardinal dans la victoire d.es Alliés, ainsi que les assurances qu'il a rannortées de Rome, exprimée nour ainsi dirp la barbe de M. von Bjssing, aient irrité les Allemands.Vingt feuilles embochées. distributeurs actifs (mais non automatinuesï de poison alle/-mand, s'emploient tous lies jours, depuis vinert, mois, à désespérer le peuple belge. Voilà ruinés, en un seul iour, tous les fruits de ce coûteux travail Adieu veaux !... c'est 1p cas de le dire. Le cardinal arrive de Rome. II a vu le Pape, qui a écrit de sa miRiin au bas d>e sa photographie : « Votre cmixo p<tf rnn cause ». T1 a vu la Belgiaue honorée, n-cclaméb partout dans la personne de son archevéaue. grandie devant le monde entier par sa fidélité à l'honneur, sa patience et son énergie,» enfin conoué-rante et Glorieuse. Il a vu nartout. des signes n<m équivorrues de la délivrance prochaine. Tout ce rru il a vu, il le rapporte aux Belges, et sa parole aura retenti à l'oreille et dans le cœur de la nation comme retentissent, dans une galerie où agonisent des houilleurs emprisonnés nar un" eoun de grisou. les bruits annonçant l'approche des sauveteurs. Oui. nous cnnwenonis l'irritation des geôliers de la BelGiaue. Quelle réoons-e. anticipée mais péremntoire, aux fanfaronnades dp M. von Bethmann-Hollweg qui dievait nrénarer laborieusement, au moment môme où la lettre du cardinal était lue dans nos églises, snn nitovable discours du 5 avril, destiné à illusionner les Allemands, les rpi-ges. le monde entier, .mais stérilisé de fond en p/imWe, si l'on nput dire, par la tranquille affirmation du cp^ir.aJ 'de Malines ! Nous comnrenons von Bîssins et ses gazeittes de Colocm<* Pt de Francfort, d.e même en-onre rvif dp la u R^iehno^t » rmî. crovant ou fpigna-nt de croire rme le cardinal erhn<r-tsit ips Rp'lges à emnoisonner en^ prona-Geant dp« énidé.mîes. toufp l'armée allemande. évornait bouffonnement « la mo-rpiu d°s borgîa » • 71 -n'v a rrn'nne pbo«e nue nous ne comprenons nas. Ou plntAt: si fait; nous la rom-nr^nons à misent T1 y a dpu'x ans. eettr* in-t,pH\<?ence, avouon^-le. nous manquai t. Nous crovïons encore, il v a deux ans, a l'exis-r\n fnfhnlimipc; niHem.ands. p'pst-ri-Hïre d'individus înennnbles, dans oueîrrue pa.vs mip ee d'on^lîer cp rm'ils doî-^ent n la solidarité religipnsp. Mais MM. ■RnrhPm ot nous ont de cette ilhisîorj. .Anr^ avoir sacrifié le Droit et la .Tu^tipp au cha*^n"nîsme. prussien, anrés avpjr insulté ]&c; s pt les nrA^rps beÎGe« assassmés nn.r ^p<î soldats allemands. Tes voilà oui d^si-dnenf aux Gendarmes Te cardinal de Mali-nes. onnaNe de n^Arhpr eu nennle belGe Iaq M; rfnc mii d^eonVnt ^p l'T'va.ngiliP pf nui qnnt fa fenr de la civilisation ca.tholimw. Ainsi* est démontré, upe foie de nlus. mi'il v a nnp différenpe entre un cnthnlioue allemand et un Allemand catholiaue. Avinns-nnns ra.îson. i,l v a un an. de nous méfier des chattemittprips dp ces Messieurs de Co-loGne. oui voulaient en pe temns-là répnnpi-lipr. nour l'amour de Dieu, les catholiques allemands avep leurs « frères » belGes î D'aucuns nous ietaie.nf alors la nierre. Rs-r>^nns qu'ils nî)us rendront justice aujourd'hui.Fernand NEURAY. beige 6 avril. — Dud d'artillerie assez intense dans les régions de Dixmude et de Steens-traete. 8@ Au Roi Albert ^ Pour son anniversaire. Puisque c'est voire fête, Albert, premier du nom, Roi des Belges, ce soir c'est- aussi notre fête. Te Deum ! Au géant vous avez tenu tête, Vous avez, à la force, osé répondre : « Non ! ». Vous avez déclaré : n Je ne veux pas de maître ! », Malgré le fer, le feu. l'horreur, le désarroi. Vos peuples ont perdu leur cher pays, peut-être, Qu'importe le pays 1 Vos peuples ont un Roi- Us ont un roi pareil aux plus grands de l'histoire, Les nations l'ont vu, la fronde dans la main. Ce David a visé le Goliath germain, Ge jeune front royal s'est couronné de gloire. Son souvenir, un jour, rejoindra les héros, Que l'on voit figurer sur les belles images. Il ira se mêler, un jour, aux personnages, Qui vivent, fabuleux, dans l'éclat des vitraux. Roi de Légende, au loin la France carillonne, La France chante et pleure, et s'exalte pour vous, Et la France est flamande, et la France est wallonne, Car vous l'avez aidée à foncer sur les loups. Elle sait que c'est vous, dressé comme une barre, Qui l'avez préservée en offrant votre corps, Et que ses ennemis, horde à jamais barbare, Ne se sont attardés qu'en passant sur vos morts. L'amour se simplifie au feu, comme la haine, En cette heure de gloire, en cette heure d'effroi, La France, Albert premier, cette Républicaine, Vous crie à pleins poumons, ce soir : « Vive le Roi ! ». Lucie Delarce - Mardrus. r«nrîiri#r^nriePWiriflrvi*^#nr!(ri9r^^,9pr)n(^iwi.vv«r»ri LESFAITSDUJOUR •——ncxx Le groupe socialiste Haase-Ledebour avait déposé mercredi au Reichstag, après le'discours du chancelier, la motion suivante : « La guerre sous-marine doit être effectuée en observation des prescriptions du droit des gens, c'est-à-dire que le torpillage sans avertis s emennt des navires marchants, paquebots neutres ou ennemis, ne doit avoir lieu en aucun cas. )> Le Reichstag exprime ravis que le chancelier, en entamant rapidement les négociations, amène une entente avec les neutres, n L'assemblée a repoussé cette motion. lAA-VVVW/WW A la Chambre des communes, M. Asquith a déclaré jeudi que le gouvernement britannique fera connaître avant Pâques la décision qu'il aura prise au sujet du servie militaire*iwvwwwwt Le nouvel emprunt de guerre anglais sera émis à bref délai et les demandes sont reçues d'ores et déjà, pour une quanii'A illimitée de rente 5 pour cent amortissable dans un délai de dix à vingt ans. AWWVWWMM Le bruit court qu'une crise ministérielle pourrait se produire en Suède, à cause du projet de loi destiné à empêcher l'organisation d'un contrôle privé sur les marchandises importées par 'mer. Les libéraux et les socialistes» q\d sont d'accord pour trouver que le projet confère au gouvernement des pouvoirs excessifs, ont la majorité dans la commission qui discute le texte gouvernemental. Les journaux libéraux engagent le gouvernement à ne pas insister sur le vote de son projet. . L'arrestation de M. Ghenadieff et des chefs de l'opposition en Bulgarie, sous l'inculpation de haute trahison, a produit une émotion extraordinaire. On dit que le roi Ferdinand, craignant un mouvement révolutionnaire, a donné liberté entière d'action à M. Radoslavoff pour briser toute> tentative d'opposition. Il apparaît de plus en plus que M. Boose-velt sera le candidat du parti républicain à la présidence dœs Etats-Unis. La réconciliation des deux fractions — les progressistes et les conservateurs — du parti est chose faite, et M. ftoosevelt vient déjà de faire acte de candidat en déclarant publiquement; » Le peuple américain ne doit pas me désigner comme candidat à la présidence, à moins, toutefois, qu'il ne veuille un prési- ' dent qui protégera la vie des citoyens américains, qui défendra l'honneur des Etats-Unis dans le monde entier et qui permettra aux Américains d'être fiers de leur patrie. » Le colonel Boosevelt a ajouté : « Je déteste la, guerre. La préparer, c'est l'éviter. »• — i — Une ligue vieint de s£ fonder sous la présidence de Jean'Richepin et sous le titre : « Sou venez-vous ! » Elle a pour but * le perpétuer le souvenir des cruautés com- 1 niises par les Allemands dans <Hte guerre. Son 6iège social est rue Montmartre, 167, à / Paris. — La « London Gazette » annonce la ( création d'une nouvelle décoration, dite . ( Médaille militaire », réservée aux sous-)fficiers et soldats pour faits de guerre. . —• L'académie française a décidé de ré- ( server tous les prix de 1916, aux morts f le la guerre, aux bfèssés et aux combattants. UiJ isC* CA3 iyCb LfcS *C5 tX3 OEVMBM LA SITUATION Vendredi 7 avril. I>s Français ont dû abandonner les mines du hameau d'Hau-court, 6ur la rive gauche de la Meuse, un peu aiu sud de Ma-lancourt. Ge point n'aviait (yu'une Importance relative, car il est, comme Malan-court, dans le fond du val où coule le ruisseau de Forges et il est dominé de toutes {varia par le feu des traaichées et des batteries françaises. Par contre, les Français ont eonefuis près1 d'Avocourt, les taillis du Bois-Carré et, sur l'autre rive de la Meuse, ils ont gagné du terra:,! sur le plateau dé Douaumont Pertes et gaàis de terrain sont le jeu habituel dt« batailles ; do plus, elles ont ici une très médiocre valeur au regard de l'ensemble du front. Seule, une grande attaque en masse, précédée d'un détoge d'obus, pourrait sérieusement compromettre les positions françaises, derrière quoi, d tel-leurs, toute une armée Intacte est massée. ' P. C. TROIS TACTIQUES EMPLOYEES EN VAIN En un tmois et demi, l'était-major aile-roand a épuisé trois tactiques contre Verdun : d'abord, du 21 au 26 février, l'attaque brusquée, soigneusement préparée, et d'une puissance de choc dépassant tout ce que l'on avait pu concevoir jusqu'alors. Ensuite, du 2 au 15 mais, la tentative d'enveloppement par les ailes. Enfin, à partir du 20 mars, l'essai de conquête des deux principales positions avancées, de l'armée française :. le Mort-Homme, à l'ouest de là Meuse et le plateau de Douaumont, à l'est du fleuve. LE 3« ZOUAVES On annonce que le 3" zouaves a été cité i l'ordre du jour pour sa vaillante conduite k Verdun. Ce régiment a un passé illustra Ge fut lui qui se couvrit de gloire à Palcstm. priant la guerre d'Italie, en 1859. C'est da ce rôgimerjt que le Roi Victor-Emmanuel II reçut le grade de caporal En 1870, le 3° souaves défendit héroïquement, le 6 août, i la bataille de Wœrth, le bais de Nioder wald où il fut décimé. DEUX GENERAUX ALLEMANDS TUÉS Le '< Berliner Tageblatt » annonce fus Ifiux généraux de division : le général vol. ftorner et le,général von Schœnberg, m > >uer«nbé aux suites de leurs blessures.Le jérkénal von Domer commandait une division wurtemborgeoiv. Les Belges en Ecosse V GLASGOW. — MANIFESTATION EN L'HONNEUR DE SA MAJESTÉ LE ROI ALBERT La Fédération des Sociétés belges de Jlasgow et Paisley prie tous les Belges l'assister : l°A.u Te Deum qui sera célébré dans la aMiédraJe catholique de Glasgow. Great llyde street, par Mgr M'Jsjuire, archevêque le Glasgow, le samedi 8 avril, à 3 heures le l'après-midi. Le R. P. Ru tien y prendra la parole. 2» A la cérémonie solennelle qui aura lieu mmédiatoment après le Te Deum, au )ueen's Park (allée principale), Victoria ;ate. Le Secrétaire, Le Président, Ed. Noël. Germain Spée. Bocks 9e Suisse ■ '■ ■ »0(("- ■ 1 ■ Nous ne voulons pas juger les catholiques de Zurich sur les journaux qui paraissent leurs organes, mais ils nous permettront au moins de les plaindre bien sincèrement. Nous savons quelle amertume apporte à nos carapa-triotes la lecture des feuilles boches affublées d'un titre belge et nous, devinons qu'un sentiment «analogue doit naître dans l'âme des catholiques suisses à la vue des exploits des « Neue Zurdher Nacbrichten «> ou de la « Neue Zurcher Zei-tung ». Comment croire que des catholiques éprouvés dans leur foi et passionnés de liberté comme nos coreligionnaires de la Confédération helvétique, après avoir affirmé comme Os l'ont fait leur sympathie pour la cause, belge, puissent voir sans rougir l'attitude prise par ces deux journaux coiir tre le cardinal Mercier ? Le courage patriotique du primat de Belgique a forcé"l'admiration des neutres les moins bien disposés à notre égard. Les rédacteurs des deux journaux de Zurich n'y voient, au contraire, qu'une occasion nouvelle de servir l'Allemagne et s'efforcent, à cette fin, de ravaler le caractère de l'illustre prélat et de diviser les Belges unis autour de sa grande figure. La « Neue Zurcher Zeitung » n'a t-alle pas imaginé (n° du 31 mars) que toute l'attitude de l'archevêque de Malines n'a qu'un but électoral ? I Les « Neue Zurcher Nach richten » de leur c6té, ne feignent-elles pas de croire que le rôle du cardinal Mercier est sévèrement blâmé ptar le Pape ? Sans doute, ces journaux se flattent-ils ainsi d'aliéner au cardinal la sympathie des Belges de toutes opinions politiques. Ce sera peine perdue, car leurs ficelles portent la marque de fabrique. La « Neue Zurcher Zeitnug » n'écrit-elle ptas que « si ce n'est pas un but électoral que poursuit l'arche-vêcrue, on ne sait vraiment pas de quelle u.tilité peut être son attitude, ni pour lui, ni pour les Belges. » Cela n'est, pas catholique, cela n'est pas suisse, c'est boche tout simplement. E3NT ARMENIE Les Tsro ssat partout rgpeusgâs Petrograd. 6 avril. — Officiel. — DANS LA REGION DU LITTORAL, les Turcs ont tenté de nouveau de nous attaquer ; toutes leurs tentalivcs~oi}t éclwué grâce à notre {eu et aux grenades à main. DANS LA REGION DU TCHOROK SUPERIEUR, rns éléments ont délogé les Turcs de positions fortifiées et ont progressé à l'ouest. DANS LA VALLEE DE TERDJANE, l'ennemi a attaqué sur un front étendu et il a été partout repoussé. LES BELGES H LH GUERRE D'AFRIQUE AVEC NOS SOLDATS AU CONGO BELGE ■ i" ni Un historique des opérations militaires du Kivu écrit sur place par un rédacteur du « XXe Siècle » {suite et tin) . laient Bnana Tchawi. Il a été enlerrd à Lu- yjj m vungi avec les honneurs militaires. Nos pertes avaient été de 6 soldats tués, ■ «Mnnm!rn, r»iri «n ° lî',sl>arus et 10 blessés. Ceux-ci furent soi- L HEROÏSME SEL5E &nfs Pondan' l'action même car Madame tu iititiWihïiiÉia 6#4aMSsiM Delvaux, la femme de l'agent militaire, qui An t pircï!«ïiMaij«35SB noa a se 'J*°uvait à Luvungi et dont on se plait à LÂ DEPENSE DE LUvUMGrï vanter autant le courage que le dévouement «Si faL.feSa «ni tsavUMWt comme ambulancière volontaire et impro- . »o<( ■ .. visée. "Notez que parmi ces blessés il y en avait qui avaient été atteints et mutilés par Le' lieutenant Lallement met balles explosibles. Mais les Allemands ' , . . nen sont plus à compter leurs infractions I ennemi en déroute et meurt aux lois régissant 'a guerre entre nations On pleine victoire. civilisées. Il es! vrai que la Kullur et la Ci- r vilisaUon sont aux antipodes l'une de l'au- # « « tre... Vous savez oue le 10 octobre 1914 les Al- LA BATAILLE DU 27 SEPTEMBRE 1915 lemands avaient détruit le poste de Luvungi sur la Ruzizi, près du confluent de la Lu- r, „ _ , vungi avec cette rivière qui descend du n^ai-ement le plus important de la Kivu vers le Tanganika, Luvungi, situé à r"8"™ a présent, est celui qui fut moitié chemin entre les deux lacs, entre , ,,, septembre dernier à_Luvunf:i : Nia Lukemlâa, le poste belge au Nord di1 f;? Allemands attaquèrent avec un millier Kivu, et Uvira, le poste belge au Nord du d nommes de troupes régulières, dont de Tanganika, était inoccupé alors et l'exploit , "ombreux blancs; ils. furent mis en des Allemands n'avait rien de oarticulière- Jjl! perdirent plus du dixième de leurs ment brillant. Le lieutenant-colonel Henry r y rémondit — car il ne faut nas témoigner de . -s Allemands avaient préparé leur or-faihlesse aux yeux des indigènes — par la JJPgîïf 'ongue main. La compagnie de destruction du ooste allemand de Shangugu Kasuntla. sur la rive droite de la Ru-en fare'de Nia Lukomba, sur la rive gauche V7A ?n °e Luvungi, et celle de Malade la Ruzizi ' ka.mbo. un peu plus an nnrd. avaient été renforcées de deux eomnaanies venues d'U- UN PREMIER SUCCES OTffl NOTRES snmbura, d'une <Mmnaf>n?e de Kisoma et f) u^e romnnrrrve d T'Mi'-dn. He nlus Depuis le 10 octobre, le poste nvait été re- unités de soldats indignes comprenant 150 construit et occupé. Le 12 janvier 1915, les J^^mes chacune ^nendrés de nombreux Allemands lancèrent à l'attaque 200 soldats i Européens, a.vaient commp noyau une com- n-oirs et de nombreux auxiliaires indigènes pacnie de 100 blanrs nr>r>Hée de Dar-K?-Sa- armé$ de fusils rayés, commandés par J,n.°'n L artillerie de cette armée — nour l'A- 7 Européens et apnuvés d^ ° mitrailleuses, frym" Centrale c'en était nnp — était for- Le lieutenant Stensbach-Davidsen, qui midable aussi nour le pavs. F/lle comur^nait commandait à Luvungi. disposait de 160 sol- '7;n ^^n^n d^ 7.7 cm,, trois canons de 3,7 cm. dats; il avait comme adjoints les agents mi- et S mitrailleuses. litaires Delvaux et Van Moer: il possédait transmrvrfpr Cnttn masse importante une seule mitrailleuse. L'action fut chaude. l'autre cAté de la Ruziri. sur la rive <?au- E'ile dura huit heures et se termina nar un <*he tenue nar le* RWffes. tontes Ipc nimfn-.es succès complet des nôtres. Non seulement dont Ie« Allemands avaient nu S'emparer les Allemands furent repoussés anrte avoir ^ur la rivière avaient été mnrentrées nrès en ? Na.n-cs e< T) noirs tués et de nombreux r^*-q dp Ka.hutu et d^ «n blessés,mais lrur retraite fut tellement pré- de Nia Kasnnda. et nrès du 'mé r\» Mata- cinitép ou'ils abandonnèrent -'"r le terrain kambo. au Nord. De pjn.s, rîy errandeq pj- plusieùrs cadavres des leurs,notamment ce- remues avaient été amenées du lar T^n«?a- lui d'un Européen, dont j'ignore le nom nika^ nar voie de terre rt au^nrîy d'efforts mais que les indigènes de la région appe- considérable a dans ffe régHon mn-nta- r— «nence. T1 v avait même en du retnrd dans 'Voir le « XXe Siècle » des 1, 2, 3, 4, 5 et l'arrivée de" ces embarcation* c\ lec tronnes 7 avril. arrivées du Sud avaient attendu trois jours Un nouveau mensonge allemand A PROPOS DES PERTES ENNEMIES SOUS ANVERS Ce n'est pas sans surprise qu'on a lu, dans l'armée belge, certaine statistique des pertes allemandes, dressée par l'historien Karl Bleib'tren, dans la « Neue Zurcher Naohriohten » et que plusieurs journaux français ont citée. On y lisait, en effet, que les pertes allemandes pendant la « bataille d'Anvers » avaient été de 1.100 hommes et celles, durant la première bataille de l'Yser, de Ï8.000 hommes. Va pour les 28..000 hommes de l'Yser,s'il s'agit des Allemands tués. Mais les 1.100 hommes d'Anvers I Cest de la plaisanterie. Par n bataille d'Anvers », J' « historien » allemand enitend, sans douté, le siège proprement dit de la' forteresse, la rupture du front sud et l'assaut donné au front de la Nèthe. Il y eut là de furieux et sanglants combats, des contre-attaques, des reprises . de positions et, partant, de meurtrières hécatombes.Les 1.100 hommes de la « bataiille d'Anvers », c'est une nouvelle manifestation —• *t peiut-être la plus audacieuse, — du parti-pris allemand de réduire à l'extrême le rôle de l'armée belge. Heureusement les faits parlent plus haut mie le mensonge allemand, oelui-ei eût-il mille voix. Nos listes de prisonniers AWVVVVWWVl L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a été ex" primé. nous nous sommes vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit et nous en• gageons tous" ceux qui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VINGT-QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires belges dont les noms sont compris entra la iettre A et DET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 8 fr. 60, en un bon posta!, au bureau ! cîn journal, rue cfa la Bourse, 28 ter, Le , Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent « être adressées à notre London Office, 21, Panton Street (Leicester Square) London 8. w. Joindre 6 pence. 22e ANNEE. — Série mmvelle.—N» 5î6 . Le numéro: 10 Centimes (I TOTiMES M F1S0HT) Samedi 8 Avril 1916

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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