Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 23 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pn8x922m46/
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QUATRIEME ANNEE. — N" 2;050_ Ee Numéro ; lO centimes DIMANCHE 23 JUIN' 1918^ iT. ■ » . .1 ."i » m ■ r Mi-.ru LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS ■& 3, place des Beux-Ecus, 3 (l" arrond') — Téléphone : Centrai 33-04 A PARIS D'abord, penser... i — On a fait observer plus d'une fois dans ■ les colonnes de ce journal combien notre ■ époque souffre du manque d intelligence. | Jamais, il n'y a eu autant de gens ins-I traits, jamais il n'y a eu moins de vérita-I Me culture chez les hommes à qui elle est s nécessaire. Insensiblement, le niveau intellectuel I s'est abaissé au point de transformer les ■ universités en hautes écoles professionnel-I les et d'assurer un peu partout le règne I primaire. I'I n'en va pas autrement dans le domai-I ne de l'art et Péladan vient d'en faire la ■ remarque dans la « P^ejvue Hebdomadaire » I du 8 juin à propos du Salon ouvert en ce I moment au Petit Palais. V abaissement du niveau, intellectuel I dans les Beaux-Arts% écrit Péiadon, s'ac-I centue d'une génération à Vautre. Un I Puvis, un Hébert lisaient beaucoup et les I belles choses ; leurs successeurs lisent peu I et des livres médiocres. " I Vraiment, nos artistes ne sont pas très B intelligents ; je ne leur demande yas cette I malice aiguë qui a déjà fourni aux quatre B volumes des Cahiers d'un artiste de J.-E. i Blanche, ni qu'ils soient littérateurs. S'ils I comprenaient les sujets, les personnes et B les conditions de ces sujets et les caracté-P ristiques de ces personnes, les maîtres n'en I firent pas plus. L'explication de cet état ■ un peu niais de l'école française, c'est l'in-I croyable paresse qui y sévit. Certes, ils I couvrent de la toile, jeunes et vieux, ils ■ vroduisent et s'applaudissent de rester si ■ semblables à eux-mêmes. Est-ce bien là ce ■ ouon serait en. droit d'attendre ? L'œuvre ■ d'art véritable a un caractère d'être ou de m -paraître unique au contemplateur et non ■ ceWi d'un duplicatum. On ne donne rien 1à la réflexion. Le pinceau court sous la | conduite de l'œil, sans participation du i cerveau. Et cela, ce n'est pas l'œuvre de l'artiste, mais simplement de Y art if ex qui étend de i la couleur sur une toile. L'art exige autre chose qu'une main ha-| bile et une rielhe palette. L'art est la re-[I cherche du beau, du beau qui procure à II l'âme, à l'àime de l'artiste d'abord, à celle des spectateurs ensuite,le plaisir d'une contemplation désintéressée. Comment attendre ce plaisir d'un pinceau si lia bile qu'on le suppose, du moment où ce pinceau est : au service d'un cerveau fermé, grossier ou ; vide? Gounod, ce Gounod à l'art si simple et qui n'a rien d'hermétique, mais qui vit dans l'âme du peuple parce qu'il atteint la véritable beauté, Gounod avait déjà attiré l'atTention de ses contemporains sur la vérité que vient de leur rappeler Péladan. Dans un rapport aux membres de la commission du Conservatoire de Paris que le Gaulois a publié le 16 juin à l'occasion du centenaire de l'auteur de Faust, Gounod demandait la création d' « un cours de doctrines destiné à donner aux élèves raison et conscience de leur vie d'artiste ». Il insistait sur la différence radicale entre un artiste et un virtuose et .il montrait, lui aussi, la part principale de l'esprit dans la réalisation de l'œuvre d'art. Il est curieux de comparer aux réflexions Je Pélatan devant les tableaux du Petit-Palais les considérations de Gounod au Conservatoire : « L'enseignement n'est pas tout entier fans la révélation et dans la culture des j Procédés qui constituent l'exécution méca-| tique, écrivait le grand compositeur ; il ! Peut et doit aller plus loin et plus haut ! but de l'art est dans l'âme, dans le sen-""ment, dans l'intelligence. « Là où man-We l'âme, dit Proudhon, il n'y a point \ "Mt. U n'y a que du métier ». Qui donc osera soutenir que l'interprète d'une œu-vje d'intelligence et de sentiment doive fatalement condamné à l'insensibilité métier pur et sir/ple ? Cela répugne sens commun. La hauteur d'un arbre e,st en raison de la profondeur et de l'étendue de sés racines. La question capitale, suprême, dans l'éducation des exécutants, y donc, comme partout, « l'enseignement | une vérité » ; car l'intelligence a son hy-Qiene aussi bien que le corps, et on la dé-par la lumière comme on développe « organe en l'exerçant. Il faut enseigner, ttst.Q.dire wndre évident à l'élève que la formation de l'instrument n'est pas tout ; que c'est le limon d'Adam qui, pour devenir une âme vivante, attend le souffle d'un esprit supérieur. » Mais combien d'artistes ont jamais réfléchi à. touit cela ? Combien consentent à réfléchir à n'impoirte quioi ? Boileau demande avec raison à ceux qui veulent écriire d'aipprendre d'abord à penser. Il est permis de croire que cela n'est pas moins nécessaire à ceux qui veulent peindre ou sculpter, mais combien s'en avisent parmi les hommes habiles .à manier le pinceau ou le ciseau ? Taine, qui a bien quelque autorité, en la matière, s'était déjà plaint de ce mépris coupable de l'intelligence : Les trois quarts des gens — évrivait'-il dans « Le positivisme anglais » — prennent les conceptions d'ensemble pour des spéculations oiseuses. Tant pis pour eux ! Pourquoi vit une nation ou un siècle sinon pour les former ? On n'est complètement homme que par là. Si 'quelque habitant d'une autre planète descendait ici pour nous demander où en est notre espèce, il faudrait lui montrer les cinq ou six grandes idées que nous avons sur l'esprit et sur le monde : cela lui donnerait la mesure de notre intelligence. Taine écrivait cela il y a quarante, ans. Depuis lors, l'art a vécu, comme disait Renan, de l'ombre d'une ombre. Que dirait aujourd'hui l'auteur de la Philosophie de l'Art sd son habitant de Mars ou de Saturne devait entrer au Petit-Palais pour chercher la mesure de notre intelligence, il faudrait dire : « Tant pis pour nous... » Ajax. L'EGLISE 1914 ! Elle était paisible et calme la petite église de village. Sa tour pointue surmontée d'un coq doré indiquait aux vuysans la demeure hospitalière du Bon Dieu. Ce n'était point une cathédrale majestueuse, pas de voûtes grandioses, point de vorche aux bas-reliefs antiques : une simple église de village cachée derrière l'ombrage des grands arbres. Là venaient s'agenouiller, la besogne finie, les rudes artisans; les femmes y faisaient bénir leurs enfants et chacun en passant devant le tabernacle élevait son âme en una fervente vrière. 1915 ! Plus d'église ! les obus Vont rasée, sa tour pantelante gît lamentable, son christ décapité tend encore ses bras dans un peste de bénédiction, il assiste meurtri à la négation de sa grande parole : Aimez-vous les uns les autres ! Pourquoii est-tu silencieuse aujourd'hui sanctuaire divin, toi dont la musique joyeuse ou triste présidait aux destins de ta iace ? Cloche qui chantais pour les baptêmes et les mariages, qui sonnais le glas pour les enterrements : réveille-toi et pardonne ! Petite église de village, poignante dans l'agonie, tes pierres meurtries et tes cendres pieuses renaîtront, mais tu porteras toujours en toi la mélancolie de tes ruines. Comme un cœur brisé tu vivras, essayant d'oublier, mais Vhc-rreur des deuils assombrira ta vie. et tu ne garderas à travers les âges que la douceur d'avoir vécu jadis humble. oubliée mais heureuse. Socx, le 3 juin 1918. Marguerite Léman. A À 4 A A A A AA 4*«2. A *1» *2* 4*A •*. «2. M Le XXe Siècle hebdomadaire constitue une revue complète des questions intéressantes de l'actualité. De nombreux lecteurs, désireux d'en faire réunir la collection en un volume, nous demandent d'adopter une pagination suivie permettant l'établissement éventuel d'une table des matières et facilitant les recherches. Nous commençons aujourd'hui. La première page du présent numéro, le neuvième, de la série nouvelle, aura donc le n" 97. Dans la mesure du possible, nous tenons à la disposition des amateurs la collection complète des huit premiers numéros. Le prix en est de un franc, franco, par la poste, Voulez-vous connaître nos écrivains eî nos artistes du front belge? lisez le XXe SIÈCLE CROQUIS DE L'ILE DE FRANCE I, Un vieux Monsieur L'ombre de la charmille tremble sur :es . tables du buffet ; deis convalescents servent des cerises et des limonades. Par-dessus l'épaule du ministre, nous admirons un petit vieux, vêtu d'une ample redingote, coiffé d'un gibus démodée Sous son col à pointes < cassées, une vaste cravate blanche fleurit, -s'étale et papillonne, piquée au centre d'u ) ne pierre gravée, les coques s'enfilent, les < pans larges volent au vent : — Lance-t-il la mode ? interroge un. lieu- > tenant chamarré de décorations. ' L'aumûnier,- très .parisien : ' — C'est quelque mannequin de Paquin ' ou de Liberty. 1 * i ** i Pendant la cohue des maires et des conseillers municipaux, le petit vieux mon- ^ sieur s'en vient vers nous, l'index pointé. ■ A-t-il entendu ? Non, il désigne les feuil-lets et le crayon qui m'ont trahi : — Je suis heureux que cette inaugura- ' tion me vaille le plaisir de voir un confrère ?... Je me présente, et lui : — Malet. Monsieur Malet, ancien conseil- < 1er municipal de Paris, juge de paix de < l'endroit. Et journaliste aussi, pendant 1 trente-cinq ans... — Vous êtes un de nos aînés : < Je n'y ai point mis malice ; le vieux re ] dresse sa taille courte : — Certes,. Monsieur, dit-il. Je fus au i « Rappel >), le journal de Vacquerie et de i Victor Hugo .. i : r « i * * i Le rustique autobus nous mène A la j gare ; .il grince, tressaute, brinqueballe et : fume à plaisir. Sur la route, de longs con- , vois défilent, conduits par des charretiers en bleu-horizon ; la plaine s'étend, doucement vallonhée, semée de.boqueteaux et de 1 villages gris aux toits rouiges. JL<e confrère j d'Hugo et de Vacquerie est du voyage avec sa femme, belle encore dans sa robe de soie à. ramages et son long manteau noir, agrafé d'un camée. Elle tient à la mjain quelques lourdes roses ; et son vieux mari, eu termes choisis, l'entretient de la cérémonie, et de nos soldats mutilés. Tout à coup, il élève la voix par-dessus le bruit de chaudrons heurtés que fait l'autobus : — Vos soldats sont braves, monsieur, me dit-il, votre peuple admirable. Ce petit journal clandestin... ' — La Libre Belgique ? — C'est cela ! Ï1 paraît donc toujours ail nez et à la barbe des Allemands ? Ah ! que voilà, monsieur, d'héroïques confrères, et la gloire de notre corporation... * w Les tams-tams et les gongs de l'autobus nous forcent au silence, autant que la poussière et la fumée entrant par-dessus les carreaux baissés. Je regarde mon vieux monsieur : par-dessus sa belle cravate, ses lèvres frémissantes, une grande flamme s'est allumée dans,, ses yeux. Je songe tout ù. coup que les Allemands, par cette même route, pourraient .venir. Le juge de paix serait parmi les notables, parmi les otages. Quelque prince, ivre ou malcontent, le ferait fusiller, peut-être... Je gage que le vieil homme ne faiblirait pas. ; qu'il irait à la mort d'un pas tranquille, ayant noué les coques de sa cravate blanche, et pâle un peu de penser à sa femme. Je suis sûr qu'il ferait cela ; et j'ai voulu rester découvert devant lui, prétextant qu'il faisait trop chaud dans la voiture... Julien Flament. ** Humeur britappique Le philanthrope. — Monsieur, je fais une collecte pour l'hôpital des poètes. Vouilez-vous me donner une contribution ? L'éditeur. — Avec plaisir. Venez ce soir avec une ambulance, j'aurai am (poète tourt prêt. (lit-Bits.) ★ * * Une servante se présente dhez l'épicier et lui demande une demi-livre <le thé. — Du thé noir ou. du thé vert? interroge le commerçant. — N'importe lequel, répond la servante. Ma tatr.onne est aveugle. (Judge îolrc Histoirepiioaale etia Question^ Lasgu» f n'y a pas, en réalité, de différence dt races en Belgique Nous avons reproduit dans le XX- Sièclf lu 9 juin un très intéressant article où H. Léo van Puyvelde ,démontrait qa'on ne. leut parler d'une nationalité flamande que', lans une acception très large qui ne met' utilement en qiiestion l'existence d'une na-ionalité belge commune aux Flaman ts et lux Wallons. On lira aussi avec intérêt m extrait d'une conférence où M. le sé.na-eur Halot, parlant naguère devant un luditoire suisse, démontrait qu'il n'y a las à vrai dire de véritables différences de 'aces entre les membres de la communauté )clge liée par tout leur passé. La Belgique a été amenée par sa sïtua-ion géographique et son histoire à parler leux langues. Elle est placée au confluent} le deux fleuves importants de l'Occident; le l'Europe et elle a l'inestimable avan^ âge de posséder line côte maritime très léveloppée pour son territoire exigu. Au point de vue moral aussi, elle est an :onfluent d,i?s deux grands courants de la. .'ivîïisation occidentale de l'Europe -lans 'histoire, la civilisation française et la civilisation germanique. Il fut une époque >ù les peuples de Belgique se trouvaient) presque en dehors du .mouvement euro-)éen par leur éloignement des côtes méri* lionaîes ; mais à partir de Charlemagne ît du déplacement de l'axe de la culture iuropêenne par la création de son empire,, es provinces, de Belgique furent au con-raire au centre n^ême du progrès inteJlec-■Ufil et commercial. Aussi les langues employées dans le pays sont-elles un résultat' îaturel —de l'histoire et des voisinages*— % nullement une question de race. A l'époque de César, la Belgique entier» îtait peuplée par des Celtes, les habitants» le la Flandre ou du Limbourg étant aussi! Jeltes que ceux des Ardennes. Comme le: lit. Pirenne, notre «grand historien natio-' rai, un voyageur .qui, à cette époque, aurait suivi la lisière de la forêt charbon-.: uère (qui, plus tard, forma la frontière inguistique) n'aurait'pas trouvé de différence entre les peuples demeurant des-leux côtés de cette ligne au point de vua le la race, des mœurs ou de la langue. Mais les Germains de la rive droite dii, Rhin exerçaient une poussée vers la iGanileji longtemps contenus par les garnisons ro-: uaines, ils purent enfin forcer le passage; Lorsque la puissance de l'Empire eut di-; uinué ; ils se répandirent alors dans les Dlaines de Belgique, s'emparant des terras vacantes et se mêlant à la population celti-, :jue dans les parties habitées du territoire.; Au sud de la forêt charbonnière ils furent tout à fait romanisés et adaptèrent le langage latin ; au nord de la forêt, au contraire, l'idiome germanique resta plus influent, mais dans toutes les pa.rties de la) Belgique la ràce fut le résultat d'un mé-' tange dès' divers éléments désormais ery présence. * * Une fois de plus dans l'histoire, c'est la une question de langues et. non pas de races, car il est fréquent dans le monde de1 voir des gens de même race parlant de3 langages différents, comme inversement,, de voir des populations de race différente parlant la même langue. , Pour ne citer qu'un exemple, rappelons-^ nous les habitants des comtés anglais de Cornouaililes et d'Essex dont les premiers sont des Ceiltes et les seconds des Saxons, c'est-a-dire des Germains et qui parient également l'anglais ; et inversement le^ habitants de la Cornouaille et ceux de Ja Bretagne qui sont de même race celtique et dont les premiers parlent l'anglais, lan-, gaie germanique, et les seconds le français^' langue latine, parce.que l'histoire les a rat-, tachés à des groupes politiques différents, 11 ne faut pas dramatiser ces questions de langues en y mêlant artificiellement une question inexistante de races, car le résultat d'une pareille erreur est d'empoisonner la discussion et d'empêcher la solu-i tion amiable de problèmes résultant des conséquences inéluctables du passé et que' l'intérêt pratique et la liberté de chacun/ doivent faire résoudre. Aussi bien crue le Suisse est Suisse qiueil*

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