Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 09 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c82592m/
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' QUATRIEME ANNEE. — N" 2.048 Lie Numéro ; ÎO centimes OTM ANCHE 9 JUTN mq LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS A 3, place des Deux-Ecus, 3 (iir arrond1) — Téléphoné : Centra* 33-04 & PARIS La Démission Ë II. DE BWÏILLE Chef du Cabinet Les journaux quotidiens ont annoncé 1 démission de M. de Broqueville, ministr de la reconstitution nationale et chef d cabinet D'après le communiqué fait à 1 presse, le ministre démissionnaire n'étai plus d'accord avec ses collègues sur le « méthodes gouvernementales ». Formul; on en conviendra, passablement sybiliinî Dans ce conflit de « méthodes », qui a e tort, qui a eu raison ? L'avenir nous i'a{ prendra. On ne nous ôtera pas de l'idé que le moment actuel n'est pas propice au expériences. * * * Député de Turnhout depuis 1893, le ba ron de Broqueville avait été nommé mi nistre des chemins de fer au mois d'aoù 1910. Au mois de juin 1911, M. Schollaert chef du cabinet, abandonna le pouvoir, 1 projet de loi scolaire qu'il avait dépos étant embouteillé à la section centrale d la Chambre et quelques membres de ! Droite, dont la majorité n'était plus que d six voix, s'étant séparés en catimini di gros de leur parti. Il était encore d'usage en ces temps lointains, que la démission d' tous les ministres suivit, ipso facto, cell du chef du gouvernement, qu'il y eût ac cord ou désaccord sur les méthodes gou vernementales. En dépit de certaines sug gestions, le roi crut qu'il ne pouvait fain appel, pour constituer le nouveau minis tère, qu'à un membre de la majorité léga le. Malgré les objurgations de certains di ses amis politiques, qui prêchaient 1; grève générale à tous les mini-strables d la Droite, et après le refus de deux per sonnalités catholiques, M. de Broquevill accepta le « fardeau du pouvoir ». Réduite à six voix, sa majorité parle mentaire était loin d'être unie. Par con tre, l'opposition, compacte et bien entrai née, ne doutait pas de renverser, lors de: élections générales annoncées, dans tou: les arrondissements, pour 1912, un gouver nement qu'elle appelait avec ironie un gou vernement de liquidation. A force de tac et d'habileté, M. de Broqueville sauva soi parti. Sa modération rallia à la Droite k très grande majorité des électeurs modé rés, arbitres ordinaires de nos élections qui avaient abandonné petit à petit, danf les scrutins précédents, le parti catholi que. Après le scrutin du 2 juin 1912, li gouvernement avait à la Chambre une ma jorité de seize voix. Dès le mois d'octobr* suivant, M. de Broqueville, décidé à pré senter aux Chambres un projet de réformt militaire, prenait le portefeuille de'la guer re, détenu depuis avril 1912 par le généra Michel (homonyme du commandant actue de notre Xe D. A.). Il ne lui fallut que quel ques semaines pour préparer son projet qui nous aurait donné, si l'Allemagne nou: en avait laissé le temps, une armée d'au moins 500.000 hommes. Il lui fallut quelques mois pour le fairt voter par les Chambres. Toute la Droite, sauf quatre membres, le suivit, cette mêmt Droite qui, cinq ans auparavant, se cabrait devant le service personnel et une augmentation de quelques milliers d'hommes du contingent annuel. Ce que n'avaient pu arracher à leur parti, depuis 1884, des ministres vieillis sous le harnais, entourés de prestige, soutenus par des majorités de 20 à 40 voix, un jeune ministre arrivé d'hier aux affaires l'obtenait à force de bonne grâce, de savoir-faire, de souriante énergie. La session parlementaire était à peine ouverte qu'il réunissait la Chambre en comité secret. Il parla à ses collègues de l'Europe en armes, de la guerre menaçante, du pays ouvert à l'in-vasio», des sacrifices nécessaires pour sauver l'mdipéB^ance nationale. Est-il besoin de dire qu'îl ne convertit pas tous 'es sceptiques d'une assemblée où, pas plus que dans le pays, tout le monde ne croyait èr-la nnftftihiliffi Ho la 9 | bres seulement, de l'opposition libérale vo | têrènt le projet de loi. Nous ne rappellerons le rôle de M. d i Broqueville dans la question scolaire e ' dans les débats relatifs à la revision cons 1 titutionnelle que pour souligner la modé ration de la politique suivie par cet hom me d'Etat habile et avisé qui s'était mani festement proposé, dès son arrivée au pou la voir, de réconcilier la majorité des Belge: re dans une politique nationale. Passions e lu intrigues du temps de paix, que l'invasioi la a bannies de la Belgique occupée, puissiez it vous attendre un peu de temps avant di ;s reprendre racine dans la patrie délivrée e, Alors déjà, ce n'est pas seulement de se: e. adversaires politiques que M. de Broque :u ville devait redouter les embûches ! Plu: p- attentif aux périls de ses amis qu'aux'sien: >e propres, il soutint avec autant d'énergi< [>: que d'adresse, en 1913, M. Renkin, minis tre des colonies, vivement combattu par le: missionnaires congolais et aûx prises avei de graves difficultés budgétaires. Catholi que croyant et pratiquant, libéral au sen: V étymologique du mot, habile, mesuré e '■ fin, démocrate avancé en matière sociale j1 hardi en matière fiscale, homme de tradi '■ tion et de progrès, M. de Broqueville in ? -aniait avant la guerre les espoirs, bien t-i mides encore, des Belges qui rêvaient alor: e d'une Belgique nouvelle en souhaitant H a fin de nos querelles religieuses et la récon 13 filiation, autour d'un programme natio 11 liai, des bons citoyens de toute croyance de toute classe et de toute opinion. Il incarne depuis le premier jour de le .. guerre, après le roi, l'indomptable résis tance de la Belgique vaincue, occupée, as , servie, insoumise et rebelle au vainqueur 'e II n'avait pas perdu un jour, après le vot-f de la loi militaire, pour armer nos forte resses, augmenter le matériel de guerre, porter au maximum la force de notre ai a mée. La mobilisation de nos troupes, h e semaine qui précéda le cataclysme, fu r_ une merveille de précision et de rapidité f II n'a jamais désespéré, pendant la guerre du salut ni de l'avenir de son pays. D'ac cord avec le souverain, il g, réorganisé après l'Yser, une armée glorieuse, mais dé !" nuée de tout, sans souliers, dépenaillée sans munitions et quelquefois sans pain s (1 a préparé, dès 1915, dans tous les domai ; nés, la restauration nationale. Si la lu mière'n'est pas faite sur la valeur de ses !' méthodes de gouvernement, ce que nous croyons savoir de ses idées à ce sujet nous n permettait d'avoir confiance dans son in j1 telligence et dans son instinct s'il avaii voulu se décider à aborder de front cer '■ taines résistances irréductibles par la seuls s courtoisie. Pendant son court passage aus ~ affaires étrangères, il a osé, il a agi. Entre e ses détracteurs et lui, les événements, à ■" notre avis du moins, ont déjà prononcé, fi Nous aimerions mieux, au jour du débat public, sa place que leur sellette. Il n'est f ni orateur, ni écrivain, et il ne se pique pas de l'être. C'est un homme d'action. I! sait se décider vite, agir résolument, ris ' quer de se tromper plutôt que de laisseï passer, en prolongeant la méditation, Foc- • ca-sion fugitive. La guerre actuelle n'est " pas faite pour nous ôter de l'idée que c'est J des hommes de cette trempe que le pays a besoin. e Les lecteurs du XX" Siècle savent que • M. de Broqueville est remplacé, comme s chef du cabinet, par M. Gérard Cooreman, • sénateur catholique de Gand, et ancien pré- - sident de la Chambre. M. Cooreman fut s ministre du travail, en 1899, pendant quel-> ques semaines, puis il se démit d'une ■ charge acceptée alors, croyons-nous, à ti-51 tre provisoire. Son tact, sa bonhomie, son - impartialité lui avaient conquis l'estime et ■ l'affection de tous ses. collègues. Il n'a ,ja- 2 Biais appartenu à aucune coterie. Catho-1 nque de nuance modérée, il était naturellg- - ment désigné pour remplacer M. de Bro-1 eu ! («ville à la tête d'un cabinet composé - d'hommes politiques exclusivement. Nous r souhaitons sincèrement que le plus parfait ■ accord s'étàjxlissr promptement, pour le 5 bi?n du pays, ou! : c -, - méthodes et celles 3 d-:- in ■ mj'.ii-ùres duut il va diriger les ' -.i trav: -x Rome sans Canossa... . C'est un. signe des temps que l'accueil sympathique fait par l'opinion, française au livre y de M. de Monzie. Ce livre, • feJ " ® lûi seul' est d lilleurs un pe-P tit événement. Il n'est pas d'un ~ dilettante, mais d'un homme . politique d. extrême-gauche et il n'est pas I sans intérêt de voir un sous-secrétaire J d'Etat d'hier qui est sans doute un ministre de demain, demander aux anticléricaux de son pays de renoncer à leurs rancunes et à leurs préjugés et de renouer avec le Saint-Siège les relations diplomatiques rompues il y a quinze ans. M de Monzie répond d'avance à ceux de ses amis qui objecteraient qu'un rappr» chement n'est pas possible avec Benoit XV d raison de la mentalité observée par le Saint-Siège à l'égard du. conflit' européen. Citons sa réponse :. Mais, à la vérité,' la sympathie ou la ran-■une n'ont rien à voir dans cette affaire. Nous ut sommes étrangles dans le carcan de notre sen- m t.imentalisme ; ill'aut nous en libérer. Sa.ns gf reprendre à notre compte le « soyons dur « <ji cynique des Allemands, il faut violenter, do-miner notre pauvre cœur français. 11 faut rai- ^ sonner et calculer. Un pape francophile n eût . été d'aucun secours à nos armes ; il eût, sim-Plifié notre propagande parmi les catholiques "J du monde. Mais, par contre, il eût été inha- ue bile à. toute médiation, même de bienfaisance; ce Benoit XV, ami' déclaré de la France, n'eût de pas rapporté à notre cause les quelques avan- de tages que son intervention a procurés a noc prisonniers de guerre. Ses manifestations en notre faveur eussent, déchaîné l'enthousiasme des uAtramontains de France, qui n'eurent point manqué de les exploiter en vue d'une « Renaissance religieuse ». N-^us aurions eu. co sans doute, une croisade d_e » ultramontanis- èt me. Quelques « Pius Vereih. », à l'instar de à la célèbre association née à Mayence e-n 1849, te eussent été fondés pour exalter le pontife et la papauté. j'à Les républicains auraient réagi : la vieille dispute aurait récommencé, et nous n'aurions pas le droit d'envisager, du seul aspect de l'in- ne térèt public le rétablissement des relations sa avec le Vatican. de , • gr M. de Monzie ne veut pas de l equivoque dr qui consiste à entretenir avec Borne des ru relations officieuses sans oser rétablir de pc rapports officiels : tri n£ Si le Vatican n'a pas d'importance poui Fi nous, qu'on désavoue définitivement la diplo- co rnatie officieuse et la - diplomatie oblique. ne Qu'on invite même les évêques de France à çQ n'engager avec le Saint-Siège aucune polémi- ' que sur la guerre — si respectueuse et filiale v5 soit-e.lle 1 Malgré tout, le cardinal Amette, bon ac Français, engage un peu de France quand il re élève la voix pour appeler sur nos ennemis L'anathème de son chef spirituel, ma.is il n'est ni renseigné ni appuyé. La secrétairerte d'Etat ' a toujours le droit de lui'répliquer comme à ^ M. Denys Gochin : « Connaissez-vous tous les documents qui sont dans nos archives ? » Non! ur le cardinal Amette n'est pas au courant, la se France" n'est pas au courant : nous ne sommes ve pas en état de discuter, ne discutons pas et.ne laissons pas discuter en notre nom. Il faut aUer jusqu'au bout de nos opinions, en cela — i :omme en toutes choses nationales — prendre un parti et le suivre. La Papauté noùs indiffère sincèrement ? ! Alors ne lui cherchons pas querelles .sur ses de préférences internationales et sur la qualité de es ses condoléances quand la barbarie allemande ce: met o du sang sur les prières ». no Au contraire, nous ressentons, comme au- trefois, lés contrecoups, de la politique ro- pa maine ? Alors prenons nos précautions, sa- T • chons nous prémunir et organiser une cléfen- sive française sur le front du Vatican. mc Le tout est d'interroger notre conscience col- lective après avoir supputé notre intérêt géné- ne i ral. d't j si' Certains opportunistes disent : « Que le tiq Pape commence d'abord... S'il faisait un do Teste de solidarité, nous ferions peut-être gic un geste de courtoisie... » M. de Monzie à '.cur répond : et Nous en avons, jugé autrement à l'égard des ce! naximaiistes russes. .■Vprès le. traité de' Brest- or' Litovsk, M. No'uîens avdit; délibéré de quitter r, | la Russie et de se porter en Finlande loin des 1 commissaires du peuple dont, il n'avait plus pa rien à espérer : il. est rentré.à Vologda, d'ordre 501 de M. Clemenceau, avec .tous • ses collègues, de sans qu'au préalable Trotsjty, et. ses pôrégents Lo lui aient donné cfes'apuisenicnLs ou notifié des ïl i'xcuses. Pourquoi ce changement.' Parce qu'il Sai semblait Unprud'ent de livrer la Russie, au ca. bibet, de Berlin.. Parce qu»?.,'si l'aiblc que soit V; j la cihànce île résister, elle doit être tentée, i Parce que flT. Francis. ^mbassacliiuï'deV Etats- ^r£ Unis était resté a ,vn poste, la "France devait associer la fortune de sa politique à celle d'un tre de ses alliéfc dei ■■g— .i .JiiJIiiJi Kawp—ppr Ces raisons valent pour la Vatican corum^ elles ont prévalu pour la Russie. ' Et M. de Monzie conclut. : « Nous a vomi intérêt à aller à Home. Allons-y donc tov£ de suite, servir n>tre intérêt. » ( Et cela n'a pas semblé si ridicule. jV'avions-nous pas raison de dire auil y et dans tout, cela un signe des temps ? aans wui ceia un signe aes temps ? : £«►£< — HENRY COCHIN ET LA Civilisatioii septenlrlsnsis Celte civili.alioo... a un mérite unique elle est saine. — TAINE. Un Français du Nord d un ami Belge Mon ami, nous ne sommes pas de ceux qui, fatigués d'entendre Aristide appelé le Juste sur les places publiques et auprès des temples, l'envoient en exil Nous aimons honorer avec la vertu le talent, et lo génie. Nous nous plaisons surtout à ren. dre hommage à ceux qui nous ont précédés dans la voie amicale où nous sommes engagés. Nous qui appartenons à l'Amitié de France et de Flandre, il nous plaît de nommer M. Henry Gochin parmi nos prédécesseurs, glorieux cortège - où éclatent comme autant d'étendards de pourpre et de soie les noms de Rubens, de Watteau, de Verhaeren. * * Je ne vous retracerai pas la carrière dei l'écrivain des Deux guerres ■ Vous la connaissez, vous avez été de ceux, peut-être, qui ont entendu sa parole éloquente à Bruges ou à Tournai quand il allait porter à la Belgique le salut et la sympathie de la France. Nul comme lui n'a connu' l'âme de votre pays avant qu'elle fût révélée à tous, au monde entier, par les événements de cette guerre. Parisien de naissance et d'origine, — vous vous souvenez de ce que l'art de notre XVIII» doit aus graveurs Cochin —, mais député des Flan» dres par surcroît, il fallait ^ien qu'il con» nût l'âme flamande, e^ cette âme-là entre pour moitié dans l'âme belge. Pour l'autre moitié, l'âme wallonne, si proche de lai nôti;e par son essence gallo-celte, quell Français ne la connaîtrait du premier coup ! L'âme flamande, plus mystérieuse^ ne se livre aisément qu'à un amour profond tel que celui d'Henry Cochin. Il en! est d'elle comme de ces rares créatures qui donnant beaucoup, exigent beaucoup eiï retour. Tout compte fait, les magnifiques hérédités que les vôtres, hérédités doubles, mort ami, qui avez l'honneur d'être Belge ! lit que justement l'on a vu danë la Belgique un microcosme de ,1'Occident,. elle qui rassemble les actives vertus du Nord et les vertus nerveuses du Midi ! * •* * Henry Cochin est un italianisant dé, marque en même temps qu'un amoureux de la Flandre. Seul s'en étonnerait un esprit superficiel. De telles fécondes alliances se rencontrèrent toujours ohez les plusi nobles esprits ; et que va louant notre' A mitié de France et de Flandre, si ce n'esO l'accord du génie du Nord et du génie Latin ? Si nous fûmes mal compris, duj moins n'y eu-t-il pas de notre faute. Nous' entendons remelire en honneur les disciplines qui ont abouli chez vous à la formation d'un Rubens, être magnifiqûe de toute lai sève du Nord utilisée par le moyen des antiques secrets méditerranéens. Nous entendons de la sorte refaire, aussi, bien en Belgique qu'en France, un équilibre. Combien à nos yeux, Rcbens qui voyagea en Italie et vécut en France, l'emporte sur Téniers I Henry Cochin a compris la fécondité d» ces alliances, lui qui publia à côté d« Boccace et de Jubilés d'Italie, les Tableaux Flamands. J'allais écrire : il n'est pas si dédaigneux que Louis XIV, m« souvenant du mot cruel sur « les magots » de Téniers. Mais ne ^ croyons';'pas 'que Louis XIV ait mal jugé tous les Flamands,' Il était bien trop imprégné pour cela du sang du Nord, du sang des ancêtres francs, les premiers rois élevés sur 16 pavois. J'ai dit ailleurs et maintiens tout ce, que la création du Versaillc- doit aux Flamands» Je ne i icrirui pa» ici tant de noms illus} très, des sculpteurs Marsy au peintre- Van-j dermeu'leu. Parmi les flamands,Louis Xlj|

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