Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 22 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0rv64/
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LE XXe SIECLE Téléphones 3B46 et 3580 Znstani-are omnla in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité. 4, Bruxelles ABONNEMENTS Pour toute la Belgique On an. fr- 0.0® Six mois ..••••• 4.C0 Trois mois .••••« C.SS Gr,-Duché de Luxemb. 20.0# <hkui poiul». ..... JO.Ot Directeur Fernand NEURÀY Editiez Jf** (6 h. tair) Edition-**; lB*.«olr) Edition —(minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite hgiwi . 0.40 Séclames (3* page), la ligna. 1.50 Faits divers corps • • » 4.00 Faits divers fin. • « » 2LO0 Séparations judiciaire* » 3.00 nécrologies • • • • » 2t00 Los annonces sont reçues #u bureau du journa' 5 centimes le numéro LES Elections espagnoles lO" Une vue d'ensemble sur les résultats de la batailla Correspondance particulière dit XX" Siècle Madrid, le 18 mars. Nous avons maintenant assez de faits pré-| cis pour pouvoir jeter un coup d'ceil d'ensemble sur les élections pour les Cortès et sur [ leurs conséquences probables. C'est surtout, i et peut-être même exclusivement, les grandes [ villes qui donnent, en Espagne, une significa-| tion aux consultations électorales. Voyons | doue ce qui est arrivé dans les principaux centres de la péninsule, à Madrid, à Barce-I lone, à Valence. A Madrid, vous le savez, les monarchistes I mauristes et priétistes avaient présenté cha-[ cun leur liste, pour protester contre la liste • de concentration monarchiste, appuyée par I le gouvernement. Grâce à cette division, les républicains ont pu avoir cinq candidats élus i sur huit. Si les mauristes seuls avaient fait I le sacrifice de ne pas avoir de liste à part, tous les candidats monarchistes triomphaient. Malgré leur succès, dû à cette déplorable manœuvre, la journée du 8 mars, à Madrid, marque un recul et un échec pour les fractions républicaines. Aux élections de mai 1010, que fit Canalejas, leurs listes I avaient réuni 42,000 voix. Maintenant, en f joignant les suffrages des radicaux, à ceux [ delà conjonction républicaine socialiste, ils [ n'arrivent qu'à 22,000 voix. Ils en ont aonc f perdu 20,000. [ A Barcelone, cinq régionalistes de la droite f ont triomphé et seulement deux radicaux! I nationalistes-républicains. Un écfaec très [ commenté est celui du fameux Lerroux, le f eheif du parti radical en Catalogne et dans I toute l'Espaigne. On l'attribue à son alliance I avec les nationalistes républicains. Beaucoup I d'éléments anticata-lanistes de son parti ont I refusé de sanctionner l'alliance et se sont abstenus. Il faut d'ailleurs ajouter que le ■ chef radical, qui, sans doute, n'était pas très K sûr de son fief de Barcelone, se présentait I en même temps à Posadas, dans la province [ de Oordoue. 11 a été élu à la très faible majo-I rité de 130 voix, et encore cette majorité n'est due qu'à la division existant entre les membres d'une famille très influente du pays. ; Dne partie de la famille a voté et fait voter pour Lerroux pour empêcher leur parent d'être député. A Valence les candidats monarchistes, qui : présentaient une liste unique, ont tous été l élus. Les républicains ont mordu la poussière | et, dans cette importante capitale où ils [ avaient la majorité, ils n'ont plus aucun I député. ! ^ A S ©ville, à Malaga, à Saragosse, OÙ ils i faisaient auparavant la loi, ils ont subi une déroute pareille. i Une des principales caractéristiques de [ ces élections est donc le recul incontestable i du républicanisme. Comme j'aime à être sincère, à ne pas me pa.yer de mots et à voir Les choses comme elles sont, je crois dévoir affirmer que ce [ recul est dû d'abord aux divisions profondes | qui existent chez les républicains. Leurs di-t verses fractions se font une guerre acharnée. [Il convient d'ajouter aussi, et tous les jour-[naux le confessent, que i attiude du roi a I contribué beaucoup à refroidir l'exaltation | antidynastique de plusieurs des chefs les plus [annés et estimés du républicanisme modéré : et par conséquent de leurs troupes. Azcarate, IMelquiadez Alvarez n'ont pas craint d'accep-Iter d'entrer au Pa-'lais, de partir avec le sou Iverain, de lui exposer leurs desiderata. Al-iphonse XIII a semblé vouloir se laisser éclai-| rer par eux. En sortant de l'audience, les I deux leaders firent le plus vif éloge du mo-Inarque, vantant son dévouement aux inté-Irêts de la nation, son impartialité et son sens 1 réaliste. Ces déclarations furent recueillies I avec stupeur par les républicains. Mais, peu [ à peu, les angles s'arrondirent chez les moins ■ passionnés et le contact s'établit avec la Imonardhie. Aujourd'hui on parle de l'entrée t de Melquiadez Alvarez dans le giron roya-|li6te. En tout cas, l'attitude de ces chefs n'a |pu que jeter -le désarroi dans les troupes, et Il ç'a été autant de .gagné pour les partis dynastiques. Il paraît donc que le roi n'a pas ! été tout à fait étranger au triomphe de ses Ifidèles. Je crois aussi, pour ma part, que l'homme 1 très équilibré, très sage et très ouvert qu'est M. I)ato, représente très exactement la men-rtalité de la grande majorité du peuple espagnol, aussi éloigné de l'intégrisme conservateur que du républicanisme radicaL [ Que seront et que feront les futures Cortès? On ne peut encore rien prévoir. On [ignore quelle sera l'attitude de Maura dont le mutisme ne peut vraiment pas durer. On annonce qu'ill ne serait pas opposé à une entente au moins tacite avec le gouverne- : ment, surtout si celui-ci consentait à se débarrasser du ministre de l'intérieur. M. Sangliez Guerra. Je suis convaincu d'ailleurs que i Maura ne songe pas à jeter des bâtons dans les roues du enar qui porte M. Dato. Il a le cœur trop haut et il a trop le sens dos diffi- j jcultés et des responsabilités du pouvoir. ] Mais ses partisans imiteront-ils sa réserve? : : Sur le terrain religieux et social, il leur sera facile, en s'aâliant aux carlistes et aux inté-(gristes, d'attirer l'attention sur eux et d'ennuyer le ministre. Officiellement les « mau; nstes » ne sont que douze; mais on ignore si d autres députés élus sous l'étiquette conservatrice net-ae joindront pas à ce noyau. Pour que les lecteurs de ce journal se fassent une idée exacte des futures Cortès, je vais leur donner les chiffres_ des députés élus Je 8 mars dans chaque parti, à quelques unités près : > Conservateurs gouvernementaux .« 227 Conservateurs mauristes ...j 11 Urlistes ..........s 4 Intégristes 2 Régionalistes (monarchistes) 12 [ Libéraux romanonistes ...s 78 libéraux priétistes ✓... 28 «épjtyliçains radicaux 19 , ! Républicains réformistes et socia- phstes il j : ^atholiques indépendants 2 < > °iei quelle était la composition des an- ( rennes Cortès : Libéraux romanonistes ......151 i J^eraux priétistes 71 ] Conservateurs 108 épublicains réformistes et sociables 24 * Républicains radicaux ! 12 ] ! jW.ona'hstes 9 ! ^'stes 9 {"«pendants 9 ™t^gnstos 2 i Luis MOlina« 3 ê EDITION * Les légendes du « Peuple i ;«(>&>&)« —— Comment notro moniteur socialisé « arrange » l'affaire Caiilaux Le -«Peuple», se félicitant chaudement d< sa loyale attitude, considère avec angoisst là? crise que traverse le radico-socialisme ei France. « Nous y apercevons, quant à nous, écrit-i samedi, singulièrement aggravée et pathétisée une récidive de l'affaire Dreyfus. C'est le mêm< retour offensif de tous les louches cléments d< régression. » En l'occurrence, les louches éléments de régression sont tous ceux qui ont entrepris de nettoyer les écuries d'Augias. Le «Peuple» n'est pas seul à évoquer l'affaire Dreyfus. L'dndépendance» fait auss: le rapprochement, mais d'une tout autre fa çon et ses réflexions sont d'autant plus dignes d'attention qu'elles viennent d'un dreyfusard notoire, notoirement anticlérical : « Aujourd'hui, écrit dans 1' « Indépendance > du 21 mars son correspondant parisien M. Jear Bernard, on semble recommencer en sens in verse. Pour sauver la femme qui assassina ur journaliste — pour des motifs qui n'ont rien i voir avec la politique ni la polémique, on lt verra bientôt — on organise une autre campagne où on commence par le mensonge et poui laquelle on mobilise de braves gens fourvoyés, égarés, induits en erreur. Pour Dreyfus, c'étaii la presse cléricale et chauvine qui menait k mouvement contre l'innocent. POUR Mm« CAPLLAUX, ce sont DES JOURNAUX REPUBLICAINS ET DES GROUPEMENTS RADICAUX QUI SE LANCENT DANS LA LUTTE APRES AVOIR PRIS UN MOT D'ORDRE DE CEUX QUI SCIEMMENT, DELIBEREMENT, MAQUILLENT LA VERITE. En faoe de ce départ en campagne pour l'erreur voulue, pour le mensonge prémédité, on demeure confondu et impuissant. Ces instigateurs de la pire des luttes pour le droit à l'assassinat ont une excuse, de bonne foi ils croient bien servir la République battue en brèche par la foule des violents et des révolutionnaires de droite qui trouvent dajis une cause détestable un moyen de livrer un nouvel assaut à la République. LA BONNE FOI DES RADICAUX qui veulent couvrir le crime odieux, prémédité, de Mme Caiilaux N'EST PAS SOU-T.ENABLE. Ils savent qu'ils trompent et ils éprouvent une sorte de volupté à se tromper — leur bonne intention n'est pas douteuse. Très sincèrement ils s'imaginent qu'ils servent utilement la République en se rangeant autour de la femme qui frappa l'adversaire de son mati. Ils obéissent à cette loi de salut pu'blic, à une sorte de raison d'Etat qui ne leur permet de voir que le but à atteindre sans se rendre compte de la monstrueuse perniciosité-des moyens. Eh bien non, su début même de cette lutte que ie prévois douloureuse, d'une violence propre à bouleverser le pays, dangereuse pour la mora-lité politique de mon parti, je ne peut m'empê-cher de me souvenir de là forte parole de Louis Blanc : « Il n'y a pas de raison d'Etat qui puisse prévaloir contre la justice ». Ce n'est pas la raison d'Etat que le «Peuple» et ses amis veulent faire prévaloir contre la justice et l'honnêteté, c'est l'intérêt du parti radicaUsocialiste qu'une succession d'infamies, aujourd'hui dévoilées, va jeter au gouffre. Contre cette accusation, le pauvre «Peuple» essaie de protester. Le parti socialiste, s'écrie-til, n'a pas d'intérêt à défendre M. Caiilaux. Ecoutez-le : « Nous croyons nous rappeler, en effet que, depuis le congrès international d'Amsterdam, le parti socialiste français n'a Gesse d'affirmer, chaque fois que l'occasion s'en est présentée — et cette année^ encore au congrès d'Amiens — qu'il repoussait toute collaboration au pouvoir, qu'il entendait rester un parti d'opposition à toutes les fractions de la bourgeoisie. Alors, comment M. Caiilaux pouvait-il rendre aux socialistes français un pouvoir dont ceux-ci ne voulaient pas? » Quelle défaite! Les socialistes français ne veulent pas du pouvoir ! Ils ne veulent pas do portefeuilles, - soit; mais c'est l'appoint de leurs voix qui constituait la majorité de M. Oaillaux. Trop peu nombreux pour constituer à eux seuls la majorité, ils s'étaient alliés à la concentration des débris du bloc formant ainsi le groupement radico-socia-tiste, dont ils tiraient les ficelles. Et c'est M. Jaurès qui préside la commission d'enquête.« On a voulu, écrit 1' « Indépendance », monter que l'homme politique était la victime des nenées d'adversaires sans scrupules et on essaie de parer la meurtrière de l'auréole des iusticiers. Oh a crié bravo I Elle a frappé non e polémiste qui, usant de son droit, critiquait es actes, les opinions, les attitudes du ministre, nais celui qui insultait la femme, l'épouse, en-publiant les secrets intimes du foyer et de 'amour. Voilà la légende créée de toutes pièces, mise m circulation avec ifne rapidité extrême et icceptée avec empressement par ceux-là mêmes ]ui n'y croient pas, mais qui s'emparent de :ette arme faussée pour défendre — beaucoup e croient — pour défendre la République qu'ils incarnent dans le ministre en qui ils avaient s Dlace leur confiance et leur espoir. » Cest le «Peuple» qui chez nous répand îette légende et c'est lui qui met en M. Cail-;aux sa confiance et son espoir. Après ça, ibre à lui de soutenir que ses amis ne sont 3as en cause 1 —-» Le Moniteur (21 mars 1914) PRUD'HOMMES. — Des élections complé-nentaires auront lieu le dimanche 5 avril, pour a désignation de deux membres suppléants :hefs d'entreprise au sein de la chambre pour mvriers et d'un membre suppléant chef d'en-Ti'eprise au sein de la chambre pour employés lu i&nseil de prud'hommes d'appel de Mons. ORDRE JUDICIAIRE. — Est désigné pour emplir les fonctions de juge d'instruction près e tribunal de première instance de Tongres, >endant utn nouveau terme de trois ans, prenant ours le 1er avril 1914, M. Schaetzen, juge à :e tribunal. EXPOSITION DE 1LYON. — Ont été nom-nés au commissariat général du gouvernement >rès de l'Exposition internationale urbaine de ^yon, en 1914 : Secrétaires : MM. Jourda de Vaux, cominis-aire du groupe XV à l'Exiposition universelle :t internationale de Gand, en 1913, à Bruxelles; an den Corput, licencié en sciences commer-:iales, secrétaire de la commission supérieure [e patronage de l'exposition universelle «t în-ernationale de Gand, en 1913, à Bruxelles. Trésorier : M. Hillaert, chef de bureau au ninistère de. l'industrie, et du. travail, à B*u-elles. BULLETIN POLITIQUE La question du « Home Rule » en h i lande entre évidemment dans une phas .inquiétante. Après la séance de jeudi o tous les partis se sont cantonnés dans Vin I transigeance, on ne voit plus guère com ment la question pourrait encore se réson dre dans l'accord, à la faveur de conces sions mutuelles, de prétentions contra j dictoires. Tel est au moins le sentimen : des protestants de l'Ulster qui paraissen i se préparer à jouer leur va-tout. Le gou vernement, très exactement renseigné su l la situation, prend les mesures nécessaire 1 pour assurer le maintien de l'ordre et se ! représentants déclarent qu'il sera fai emploi, le cas échéant, de la force publi que pour assurer le respect de la loi. — Voici qui suffirait à souligner la gra vite de la situation en Albanie : d'aprè. une information de la Neue Freie Prcssi de Vienne, au dernier conseil des minis très, Essad pacha a demandé de mettra 2$,oco hommes J ur le pied de guerre e. de les diriger vers l'Epire pour prendn possession du pays. Essad pacha aurai, déclaré que si l'on ne procédait pas à brej délai à une action énergiqut dans le^ suc, de l'Albanie il serait contraint de démis sionner. — La Downa de Russie vient de vote; un projet de loi réformant complètemen. le Sénat impérial, cette antique institu tion remontant par ses origines à l'époqm de Pierre-le-Grand, simple conseil de ré gence ait début, qui était devenu une cou; suprême judiciaire et administrative D'après les termes du projet, les séna teurs seront inamovibles, mais c'est le Sé nat lui-même qui désignera à l'Empereu les personnalités dignes d'en faire partie Doléances Le Roi à l'Exposition des Machines agricoles I j Sa Majesté a visité jeudi le stand du Comptoir Belge du sulfate d'ammoniaque ' Le Roi s'est beaucoup intéressé au développement considérable que la production de cet engrais a prise dans ces dernières années. Au point de vue national, l'emploi du sulfate d'ammoniaque par nos agriculteurs, offre le grand ava/ntage, que l'argent dépensé par son achat reste en Belgique.Nos cultivateurs devraient donc, ne fût-ce que pour cette raisoit, don-' i ner la préférence à cet engrais au lie» de payer, tous les ans, un tribut énorme à l'étranger-important des produits concurrents d'autres jjayfc* l Les dépositions des magistrats (devant la commission Rocheffe sont écrasantes j pour MM. Monis et Caiilaux I L'incident de la lettre du général de Cfeu {ninck à M. le député Monviile inspire i "fl'ir Etoile Belge» des réflexions pîiiîoso e i phiques. y. ( Fi^-urez-vous que c'est le gouvernemen _ ? qui est responsable de l'affaire. C'est lui qu J donne le mauvais exemple en répondant avec acrimonie aux députés qui critiquent se* - actes. Et comme la mauvaise humeur esl - contagieuse, les généraux écrivent des lettres _ vives aux députés qui ont, £ la Chambre, . raconté des absurdités à leur sujet. Et voilà 1, pourquoi c'est la faute au gouvernement. t j Ali ! qu'il sied bien à ces braves politiciens - j d'opposition de parler de méchante humeur r et d'acrimonie ! ! Nous ne savons ce qui adviendra de l'inci-j dent de Ceuninck-Monville. Mais nous ne r 1 pouvons nous empêcher de penser que MM. t, les députés libéraux sont bien chatouilleux. . A l'abri de l'immunité parlementaire, ils prennent publiquement à partie des citoyens qui n'ont aucun recours contre eux. Ils ra-' î content à leur sujet des choses absurdes ou r. dommageables. Et quand i'intéressé ieur ré-ï1 pond par une lettre privée, ils accourent , pleurer dans le gilet du ministre, lisent la lettre à l'a tribune et stigmatisent l'attentat ', dirigé contre la dignité du Parlement.^ • j Si la, dignité du Parlement est mise en ' cause par une lettre personnelle, c'est uni-' \ quem^nt à raison de la publicité que les Buyl : ! et les Monviile croient devoir donner à celle-r 1 ci. Il leur conviendrait de sangloter moins , fort et de geindre moins haut. ■ j II leur conviendrait surtout, s'ils ne veulent ! pas qu'on leur réponde, de garder plus de , ] mesure dans leurs attaques personnelles. Vn bon placement La province du Hainaut va devenir le débiteur de la Centrale d'Education ouvrière. ^ On sait que grâce à la générosité de M. Ei-nest Solvay, le parti socialiste a obtenu pour cette œuvre une somme d'un million remise f directement par l'industriel libéral^ au ci-, toyeu Vandervelde. Celui-ci va prêter ce million à la province du Hainaut dont l'état ■ des finances exige un emprunt de dix-huit cent mille francs".La Centrale obtiendra pour , ' ce placement un intérêt de 5.80 p. c. amortis-. sem°nt compris. * Cette opération a été négociée, au nom de | la Centrale ouvrière, par MM. Vandervelde ! et Barnrch, qui font là figure de bons capi-: talistes... s Mort de M. le représentant : Victor Delporte 3Ç>«— Us-s pénible nouvelle nous viont du Bori ■ nat^e Vendredi soir, est mort, à pour, frappe 1 daiiiTla force de l'âge — il n'avait que 59 ans - — par un coup que rien ne faisait prévoir, ■ M. le docteur Victor Delporte, représentant t catholique de Tarrôndissement de Mons. • | (Entré au Parlement le 27 mai 1900, après une brillante victoire catholique préparée en i grande partie par son dévouement, il échoua a quelques voix en 1904; à la suite d'une ; furieuse campagne anticléricale. • | Mais la confianco des ouvriers borains le i rappela à la Chambre le 24 mai 1908 ; il y , siégea jusqu'à sa mort. Il y défendit av-ec une belle vaillance les intérêts des ouvriers catholiques auxquels il avait prouvé son dévouement par la création de tant d'œuvres sociales aujourd'hui prospères.• Celle qui lui fait le plus d'honneur est cette Fédération catholique boraiue, justement célèbre dans tout le pays par le zèle intelligent i de ses chefs à défendre la cause du peuple, j Le docteur Delporte jouissait à la Oham-•bre d'unanimes sympathies. Au pays borain, il était extrêmement populaire et la nouvelle éle «a mort y a été accueillie avec autant dp douleur que de stupeur. Nous prions Mme veuve Delporte et sa famille d'a.sjréer l'hommage de nos dhrétien-nes condoléances. M. Victor Delporte sera remplacé à la Chambre des représentants par M. l'avocat Edouard Servais, de Mons, le sympathique jet dévoué secrétaire de la Fédération catno-| lique boraine. Au Palais de Laeken Le Roi fait restaurer et aménager le peti : théâtre Qui existait au château de Làekei dans l'Orangerie et qui était fermé depui: trente ans. Lors de la visite à Bruxelles du roi et de 1; reine de Danemark, il y aura, sur cette scène une représentation théâtrale. Au Conseil supérieur de l'agriculture La prochaine session s'annonce avec l'exa men dè questions' importantes étudiées paJ les seetioits. La première de celles-ci, prési dée par M. K. Francotte, a terminé ses tra vaux ; son ordre du jour porte : Enseigne ment agricole (rapporteur, M. Van der Lin den); crédit agricole (rapporteur, M. le ba ron d'Otreppe de Bouvette). Il en est d( même de .la deuxième, présidée par M. F, Goossens, avec des études sur le contrôh du lait au point de vue de la sélection (rap porteur, M. Hansoulle), des chemins a^rico les (rapporteur, M. le baron de Mol!arts), la destruction de l'œstre cuticole (rapporteur. M. Limage), les clôtures en fils de fer, distances à observer (rapporteur, M. Everard). La troisième section a entendu une communication de son président,, M. Hubert Bru-neel, sur la suite donnée aux vœux formulés par le conseil. Elle a terminé l'étude de , la réglementation de la tuberculose bovine ' (rapporteurs, MM. Braffort et Hansoulle, la destruction des rats (rapporteur, M. G. E.ve-■ rard). Il lui reste à examiner les rapports i de M. Hubert sur la question betteravière et de M. le baron délia Faille d'Huysse sur i l'hygiène du bétail. Elle sera convoquée dès que les travaux des rapporteurs auront pu être publiés. i L'assemblée générale se tiendra à la fin d'avril. I Aujourd'hui, à 2 h. 30, au n° 16, de l'avenue Saint-Augustin, à Forest, « Saint-Pierre ou leî premiers temps tle l'Eglise ». Places à 5, 3, 5 et 1 fr. LES NOUVELLES Du sans et de la boue Mt Éociial »o« QUELQUES PRÉCISIONS (De notre correspondant particulier.") Paris, le 20 mars 1914. Dans une précédente correspondance, j'ai i relevé, d'aprè3 1'«Officiel», ces graves pa-j rôles prononcées par M. Barthou à la tribune I de la Chambre : « Eh ! Messieurs, si j'étais mis en cause à • ;"occasion de certaines campagnes, je ferais \ appel aux souvenirs personnels de M. le président du conseil et je lui demanderais, si, sur le désir qu'il m'a personnellement exprimé, je ne suis pas intervenu pour empêcher des campa-, gnes qui auraient pu sortir du domaine de la ■ i* ■ 1 ■" Cette dépêche fut déchiffrée et communiquée à M. de Selves, qui en conçut la plus légitime indignation. On l'appelle au quai d'Orsay le « Document vert ». C'est à ell« que faisait allusion M. Clémenceau, quand, à la commission du Sénat chargée d'examiner l'accord franco-allemand, il prononça cette terrible parole : — C'est une affaire de haute trahison et M. Caiilaux est justiciable de la Haute Cour. •C'était à la fameuse séance de la commission qui décida de la chute du ministère Cailt laux. i Après cela, faut-il s'étonner de trouver . dans le « Beriiner Tageblatt » cet éloge da , l'ex-ministre des finances : « La sympathie et la pitié du public allemand i vont à M. Caiilaux qu'on voit avec regret dispa- 5 raître de la scène politique. M. Caiilaux était du . petit nombre des personnalités françaises dont ? le nom éveillait en Allemagne un écho favora- » ble... Pour la masse allemande, il plaisait parca - qu'il était l'adversaire de la loi de trois ans... i Sa retraite soulève ici des regrets d'autant pk* Les funérailles de M. Gaston Calmettô i politique intérieure et provoquer des consé-^ quences fâcheuses ». " Ce n'est pas seulement à la demande du , président du conseil, mais aussi sur les instances de M. Caiilaux, epie se produisit l'intervention de M. Bartnou auprès de M. Gas- i ton Oalmette. Elle eut lieu le 15 janvier. j l>e quelles pièces craignait on la divulgation 1 Les documents dont il s'agit établissent que M. Caiilaux, pendant la crise qui suivit le coup d'Agadir, songea à négocier avec le gouvernement allemand, en dehors de M. de Selves, ministre des affaires étrangères, et de M. (Jambon, ambassadeur à Berlin. Pour la clarté des explications qui vont suivre, rappelons le texte de la lettre de démission adressée par M. de Selves, non pas au président du conseil, mais au président de la République : c Monsieur le (Président, Après L'INCIDENT PENIBLE qui a marqué aujourd'hui la séance de la Commission du Sénat, j'ai l'honneur de vous adresser ma démission de ministre des affaires étrangères. Je ne saurais, en effet, assumer plus longtemps la responsabilité d'une politique extérieure à laquelle font DEFAUT L'UNITE DE VUES ET L'UNITE D'ACTION SOLIDAIRE. Désireux de conduire à bonne fin des négociations « officielles » difficiles et d'en assurer l'approbation par -le Parlement, j'avais cru de-I voir conserver mes fonctions. Mais le double | souci que j'ai de ne pas trahir la vérité et de ne pas manquer cependant à la correction que i ma situation m'impose ne me permet plus de i faire partie du cabinet. Je me rappellerai toujours la bienviellance S dont vous m'avez honoré dans des circonstances / a délicates » et « inoubliables » pour moi. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, les assurances de mon plus profond respect. (Signé) : J. de SELVES ». L'«incident pénible » auquel faisait allusion M. de Selves, c'était cette question qu'avait posée M. Clémenceau : « M. le ministre des affaires étrangères pourrait-il nous dire s'il exisce des pièces établissant que notre ambassadeur à Berlin s'est plaint de l'intrusion de certaines personnes dans les relations diplomatiques franco-a-lllemandes ? » La question demeura sans réponse, M. de Selves ne voulant ni mentir ni se faire l'ac-cusateur du président du conseil. La preuve existe-t-elle des négociations se crètes de M. Caiilaux? M. Gustave Téry, lans l'«Œuvre», répond affirmativement et donne de curieuses précisions. Au cours des nrparlers après Agadir, l'on aurait inter-eopte, entre l'ambassade et la chancellerie Jlcmandes, une dépêche chiffrée recommandant de ne pas poursuivre les négociations avec M. de Selves, ministre des affaires étrangères, mais de s'entendre directement avec M. Caiilaux,président du conseil,qui se-j rait beaucoup plus accommodant. Et la dépêche indiquait, d'après notre confrère, six points principaux sur lesquels M. Caiilaux était plus particulièrement disposé à tran siger. Après quoi, elle enjoignait expressément au destinataire de ne pas mettre notre ministre des affaires étrangères au courant de ces négociations sec.r^tPR §- grands... qu'elle met les adversaires de la !dî de trois ans dans une posture difficile ». u Les pontifes de la rue de Valois n'igno-5_ raient pas grand-chose du passé de M. Cail-1_ laux lorsqu'ils allèrent le chercher pour en faire leur onef. Quant à M. Gaston Dou-mergue, il n'ignorait rien lorsqu'il constitua l" son cabinet. Etonnez-vous après cela que les 't « Valoisiens » se solidarisent jusqu'au crime 1_ avec le « démagogue ploutocrate ». ;C . . . **■* f- Le «/Figaro» d'hier s'étonnait que des per.-qu-isitions au domicile de M. Caiilaux n'aient pas été ordonnées aussitôt la constatation it du crime. Il ajoutait : s « Le geste de Mmo Joseph Caiilaux peut ca-t cher un terrible secret que sa victime ignorait et que nous ignorons tous. I'I est du devoir de la justice de le connaître s'il existe. C'est pour cela qu'on aurait dû perquisitionner le soie même du crime et qu'il est peut-ctre encor« - temps de le faire ». u A (juoi pouvait bien faire allusion notre confrere ï A. Virey. ï — ; Les travaux c DE LA ; Commission d'enquête s »Oi Premières lueurs Il y aurait exagération à dire que par le fait des dépositions recueillies vendredi jîar la commission, la vérité est faite sur les ac-1 cusations du procureur général Fabre. Tout de même, certains points sont acquis. 11 est acquis, moins par les affirmations de t M. Fabre que par l'aveu de M. Monis, qu'en e mars 1911, celui-ci est intervenu auprès de .. M. Fabre pour lui demander de faire remettre l'affaire, en faisant valoir eles raisons d'ordre politique. 3 Cet aveu prend une signification toute par-" ticulière si on le rapproche des déclarations faites par M. Monis à la séance de la Chaxn-•- bre des députés du 17 mars. Car, oef jour-là, '» aux accusations de M. Fabre, dont M. Bar-t tîhou vient de donner lecture, iM. Monis ré-s pond ceci : « J'oppose à TOUTES les affirmations Q contenues dans ce document le démenti le • plus net, le plus complet. ® s s Ce qui est encore établi, c'est que M.Monis t est intervenu dans cette affaire à la demande - de M. Caiilaux. iCela, c'est M. Caiilaux qui - le reconnaît, et sur ce point sa déclaration * se rencontre avec celles de M. Monis et da s M. Fabre. :- Enfin il est établi que si la remise de l'af* e faire, une première fois refusée par la cham-t bre des appels correctionnels, fut ensuite accordée, c'est par suite d'une intervention L'UNION PANS L'ACTION DIMANCHE 22 MARS 191/ VINGTIEME ATSIITEE - rJ° 0T

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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