Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 10 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rb6vx07624/
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21 ANNÉE.—Série nouvelle. — N° 24Q7 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AP FRONT' Samedi 10 Juillet I91S RÉDACTION &ADMINXSTRATION 281" nu 4s la ïourss — LE HAVRE Téléphone: Le Havren* 14.05 Directeur : FlRMSîD BEBR&7 Poules les communications concernait la rédaction doivent être adressées fi8x",rue de la. Bourse, Le Havre. LOWDON OFFICE: 21 ,Panton Street (Bro&dmead House) . . nn-ninm 1 —|-"'TT LE XXe SIÉCLE Quotidien bekie Daraisâsnt Havre ABONNEMENTS Franco 2 fr. 60 par mof9. » 7 fr. 50 par trlmostr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. i> par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimestr» PUBLICITÉ S'adressor k l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* pages 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4# page: 0fr.30ia ligne Les petites annonces sont ègalcnir.n reçues d la Société Européenne da publicitéi, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. La Faillite allemands en Egypte 'M Firmin Vanden Bosch, président d tribunal mixte de Mansourah, vient de re venir d'Egypte. Notre distingué compte iriotr. a bien voulu écrire pour le M bw «te lieux articles sur ce qu'on peut appele ïananl-rJ'.iMTre allemande en Egyptel Or verra dans ce récit, vivant et animé à sou hait une nouvelle et évidente preuve. 4e l préméditation du gouvernement de huit tourne U. En Egypte comme dans ïAfnqu, du Sud l'agression allemande, saoarnmen préparée pendant la paix, surprît en plein tranquillité et en pleine confiance J Angle terre sur qui des feuilles stipendiées es 'soient de {aire retomber la responsabihl 'de la guerre européenne. I L'Egypte tut, dans cette guerre, une de Grandes désillusions do l'Allemagne. E cette désillusion fut d'autant plus cuisante <iuo l'Allemagne pouvait légitimement ta bler pour la réussite de ses desseins, su jjme'longus, savante et sournoise prépara comme ailleurs, l'Allemagne abus* (le l'hospitalité, et derrière le paraven 'd'entreprises financières et commerciales d'oeuvres ^'instruction, d'institutions d «hàrité,voire de missions scientifiques, pra tiqua une tenace et méthodique propagajid d culturelle », dont l'objet fut de dénigrer de rabaisser et d'él'miner tout ce qui, intel lectuellement .et matériellement, ne portai pas l'étiquette du « Ma/Je in Germany ». Cette sorte d'étroite franc-maçonnerie qii caractérisa partout l'action allemande, groi; pait, en un faisceau compact d'influences e H'intrigues, les sujets du kaiser; et tous, d plus notoire au plus modeste, dans 1 sphère de leurs relations, faisaient font tions do commis-voyageurs en germanismf La <( Deutsch Orient Bank », par ses f£ çons tantôt complaisantes, tantôt impitoyE fcles, glissait ses tentacules dans les grosse et petits entreprises; la main-mise teutonn se faisait de jour en jour plus puissante s plus serrée sur le marché du coton, et t< grand cotonnier célébrait l'an dernier 1 prospérité de sa maison en un somptueu banquet, où, toutes les notabilités étan conviées, un toast dithyrambique à Gui] ïaume II fut jeté en défi à! la tête des Ai glais présents à la fête I Les hôpitaux allemands se livrèrent con 'tre les hôpitaux anglais et français a de campagnes hypocrites et la réclame de Ccoles allemandes se distinguait par un égale absence de scrupules. Il n'y avait pa Jusqu'aux archéologues allemands, dont 1 prosélytisme scientifique ne s'assigna sui tout pour but la déconsidération au prof des méthodes allemandes, des initiative françaises des Maspero et des Legrain. Et tout cela, ainsi ,n'avait rien d'une cor Currence loyale, faite de saine émulatior mais visait, par des moyens obliques, i faire pénétrer dans les mentalités l'exce! îence sous toutes les formes du « Deutsch Hum ». a*. . Entretemps l'Allemagne, par des procédé Identiquement ténébreux, agissait dans le coulisses de la politique égyptienne. Les me jaées nationalistes furent, depuis l'origin (le l'occupation, un des grands soucis d l'Angleterre en Egypte; les différents cor suis généraux britanniques, Cromer, Gorsi Kitoliemor, .eurent à compter avec elles; c l'ut comme un feu intermittent que tant d [ois on crut éteint, alors que, couvant dan la cendre de l'indifférence, il se ranimai périodiquement sous un souffle mystérieux Que dans ces offensives régulières, i faille reconnaître l'intervention — mêm monnayée — de l'Allemagne, la preuve e Gât faite aujourd'hui, surtout pour la pi riode qui prit cours à la mort du jeune bouillant Moustapha Kamel, qui apporta la causo de « ''Egypte aux Egyptiens » : ï'Olief d'une personnalité de chef, désir téressée, séductrice et entraînante... Mais quand disparut cet Elie du nation: lisme, son manteau échut à de médiocre Elisées, gens sans consistance et sans sert jpules, dont la mentalité uniquement fai tieuso et l'équivoque situation privé conviaient au jeu secret des subsides et fe cilitaient les manœuvres des agents de pri yocation. Pour cette besogne d'enveloppement de chefs nationalistes, l'Allemagne dispos pendant-plusieurs années, d'une sorte d'an bassadeur marron, sans caractère offici avéré, et (fui se faisait appeler le baron vo Oppenhoim... C'était une manière de Ni bah, menant grand train, habitant a Caire une maison fastueuse, où se mult pliaient les dînera ot les réceptions. A I t'aveur de cette brillante vie mondaine, bon apôtre, sous des allures dégagées t. touriste, se renseignait et se documentai tenant une comptabilité exacte des relatioi de ses hô'ues, de leurs opinions et aussi r leurs besoins, il parvint à capturer les mei talités ind:gènes dans un réseau d'inti gues et de sujétions qui s'étendit même ju qu'aux satellites du trône khédivial. Un journal de langue allemande, « Aegyptische Nachrichten » soutenait, dai 4a note sournoise qu'il fallait, la politiqi tortueuse du baron von Oppenheim. Et par cet espion d'envergure, fut c-ntr tenue et activée, dans les hautes régioi égyptiennes, une atmosphère de défiance de discrédit vis-à-vis de l'œuvre di i'Angl terre aux bords du Nil. *** Entretemps une nuée d'agents moindr travaillaient la foule des « fellahs »; ils e ploiiaiejit chez elle ce double sentiment q forme comme l'essence de l'àme musi marie : le culte de la force et le fanatisn religieux ! Devant ces cerveaux frustes, simples crédules, la puissance politique et militai d© l'Allemagne fut habilement érigée coi me la force souveraine de l'Occident, cette force, grâce à l'amitié :1e l'Allemag: pour la Turquie, fut représentée cornu mise au service de l'Islam. Et Guillaume } l'empereur casqué de domination et tloire, prit peu à peu, dans 'os imagin ons d'Orient la place occupée jusqu'ici p le grand fantôme de Napoléon. o4 acquit prestigo d'un lieutenant du khalife. Aujourd'hui encore, quand les indigènes parlent entr'eux du kaiser, ils rappellent Mohammed Guillaume 1 Il n'est pas étonnant, après cela, qu'au début de la guerre européenne, les sympa Uhies de l;a majorité des musulmans d'E gypte, eai idiépit dies graodls souvenirs que la France Laissa diams ce pays, en d'épit de la bienfaisante action' civilisatrice de l'Angleterre, alilasseoit aux armées du Ho 1 henzoLlern dont on disait couramment que pour se mettra à la tête des Turcs, libérateurs de l'Egypte, « il s'armait du ciime-tenne d'Omar » i A côté de cette propagande idéologique, Les agents alilemandis ne reculèrent pas devant dles excitations précises du caractère 1 le pliuis crimiineil : en vue die l'attaque tur-" qute. Le 3>r»uât éjtait répainidlu jusqlue d'ans \ les moindres v-ililages', que si les troupes \ ottomiaines pénétraient en Egypte, elles dé-' truiraient tout d'abord les bâtiments des ju-ridlictionis mixtes où sont conservés- les * tnibres des créatrices et libéreraient ainsi dé-' ftnitivement le peu/pie de toutes ses dettes v-isnà-vis des Européens. TeL'Ie était la situation des esprits en Egypte, qwairijd) éclata le gigantesque confiât européen. ? Je dirai d'ans un autre article _ comment et pourquoi lia laborieuse et astucieuse pré-] paination die l'Allemagne vint à échouer ' pitoyablemienit. ; Firmim VANDEN BOSCH. i LA SITUATION ! MILITAIRE , ■ - ))Q(( t Vendredi, mifli. 1 Un ami, revenu des tranchées belges, nous i dit : cc Pourquoi ne presci'it-on, comme cure - de santé morale, aux gens qui s'intoxiquent t de pessimisme, un séjour au front ? Pas J n'est besoin d'y demeurer longtemps : deux 1 ou trois jours suffisent pour guérir l'humeur ■ la plus noire et la îplus rebe'iile. Qa vous pro- I duit l'effet d'un bain de soleiL La foi dans * l<a victoire est là-bas absolue ; or, comme ce ■ sont les gens de là-bas et non ceux d'ici quii £ doivent nous la donner, la victoire, on ferait a bien de tirer sur leur vaillance ot îeur foi * une leWre de - crédit. » Ce n'est point que '1 les lignes allemandes devant notre fromt bel-i ge se taisent : bien au contraire, mousquete- * rie et artillerie ne cessent de lancer leurs t feux d'artifice ; mais oe qu'elles brisent et ■ ce qu'elles broient, nos soldats le réparent et - si-, notamment, Les Allemands s'imaginent qu'en tapant dur sur les écluses de ,I^jeuport. - ils vont obUMi'ir ot- iiiiurd.rn-twajrr&mulv ue 9 la ire nai sser les inondations de i Ysoi au s pc int d'a-voir des gués, ils se préparent d'a-0 mères déceptions. a En contraste violent s'offrent û nos yeux e les opérations du front occidental et celles- du front oriental. Ici c'est la stagnante « guerre t de position et de siège », là la libre » guerre s de .mouvement », féconde en surprlises et en dramatiques péripéties. Un enitique anglais autorisé disait ces jours-ci : « Des armées qui manœuvrent comm'e font les armées vus-\ ses sont loin d'éta-e défaites. Elles ne sont même pas entamées. » La preuve nous en îesit surabondammewt "administrée aujouir-d'huii'. Alors que d'aucuns donnaient déjà à entendre que, peut-être, en Pologne, le saillant de Varsovie devrait être -a-bandonné et que le front général devrait être rabattu à ^ l'est sur une ligne jalonnée diu nord au sud par Ossowiec-Brést-Litovsk-Sokal, voici que ,détrompant oes sombres prévisions, au sud de La voie IBerréei Ivanigorod-Lubliiit-C-holm, c'est-à-dire sur toute l>a partie rnéri-dionale de l'énorm'e saillaut de Varsovie, les Russes, qui ont fait front, portent aux ® Austro-Allemands de terribles coups de bélier. Particulièrement, entre Krasnik et Lu-> blin, soir les rives de la Bystrzyca, où l'ar-j mée moscovite est tombée d'ans le flanc d.roit ■ des colonnes ennemies' en marche, elle re-foule celles-ci en leur infligeant d'énormes ® pertes : 10,000 prisonniers ont été ca.pturés ; en une sente journée de bataille. C'est donc 'j. le centre die l'offensive anstro-allemande ar-}. l'été net. Comme, d'autre part, la gauche de d l'ennemi sur La Vistu'e semble contenue et que sa droite, sur le Bug, ne fait pas encore L" parler d'elle, il est à espérer que nos alliés pourront infliger un éohec très grave, peut-L être décisif au centre emnemi avant que sa s droite, fort en arrière, ne sont arrivée à sa ]' hauteur et ne puisse 'entrer en ligne et ma-nreuvrer sur le flanc. On est donr- par tout e ceci incité à. croire que les Aus-tro-Allemands L ont été surpris par la résistan.ee 'inattendue '* des Russea sinon la Liaison aurait été rrr'eux établie entre leur centre et leur aile droite s 'H surtout 'ils n'auraient poinit accepté le a combat avant que leur droite ne fût en. me-L' sure de .'es appuyer. Comme dn'spositif de ^ m-arche, on compi^nd certes que les Auslro-n A Uem'a nds, s'avançant sur «des rou les parai-L" l&1es, aient placé leur ai'le on reirait d-e leur u reratire, ce qui couvrait celui-cL, mais comme II dispositif die Inliille, rien ne pouvait être a plus gros de d'anigers. A la vérité, l'état-rna- * jer alleiTan 1 n, sans doute, péché là par ,e "excès d'espriit d'offensive et. par mépris té- ! méraire d'un ennemi -en retraite1. Pris en ; La flagrant délit de marche par un adversaire i * en Ligne de bataille, il a payé cher sa faute. ' ! En toute oeou-renicc et. ces succès russes l' dnissent-ils être sans .JendemaTm, ils nous 5" prouvent une singulière résistance physique et morale des troupes nfoscoviteis, une gran le de promptitude de coup d'ceil et une remar-iS qu-able habileté m^no-uvrière de leur état-. 10 major. e. Paul Crokasrt. î Les fipyaytês en Belgique 2S x- Une dépèche d'Amsterdam dit que les au- ni torités allemandes ont donné l'ordre à tous il- les vieillards et enfants de la ville de Garni le de quitter cette ville. Le même-ordre a été-donné à un asile de trois cents aveugles qui t a dû faire évacuer ses pensionnaires dans ro un déiai de douze heures. t)- Les Allemands ayant refusé de fournir et à l'administration ' de l'établissement les le moyens de transport nécessaires, les infor-ib innés aveugles ont dû faire seize kilomètre^ I, ;ï, pied pour se rendre dans une ville voile sirie. a- —» ir — Le Vésuve est en éruption. Plusieurs a -ec.ousses sisirriffues ont été ressenties dans i le s'id de la péninsule. L'horrible tragédie de Wïiiisai (AOUT lSli) On témoin dss atrocités alternants nous fait de celles-ci un récit détaillé Au mois d'août, à Neufchdteau, la cc guette cité des Ardennes belges, les Aile niands ont commis des alrocités dont nou avons déjà parlé à plusieurs reprises, s an avoir pu jusqu'ici en publier un récit con plet et autorisé. • Or, voici qu'un de nos amis, qui a ét témoin, ou plutôt victime, de la tragédie d fteu[cHdtea-u, vient de nous apporter l témoignage qui manque encore à cette pag de l'histoire de nos malheurs. Nos lecteur liront ave.c un intérêt douloureux ce réc, vivant et sincère ; notre ami n'y a rien mi que ce qu'il a vu ; il a entendu le récit d bien d'autres actes de cruauté que ceu dont U parle, mais il s'est défendu exprei sèment de rien dire en dehors de ce qu'il contrôlé personnellement. Le document ainsi toute la valeur d'une pholographi exacte de la vérité. Pour la lui conserva nous n'y avons pas changé un mot. La première bataille de Neufchâleau Les premières atrocités Sachant que l'état-major allemand éta à Bastogne, tandis que les Français se cor centraient à Fiorenville, nous avions pass une triste quinzaine. Le 18 août, un détachement cycliste du Gi de Trêves, déboucha en ville, emmena 1 doyen et le bourgmestre et ailicha qu'il fa lait remettre toutes les armes, faute d quoi l'on serait fusillé ! La population, déj terrorisée, tant par les brutalités et les m< naces que par la nouvelle des atrocité commises au pays liégeois, remit même le armes les plus saugrenues. Le 20, la cavalerie française surgit de pai tout, avec de l'artillerie et un bataillon d'ir fanterie. C'était une heureuse surprise ( nous nous croyions sauvés. Mais tout coup le caïion tonna : c'était la premièr bataille de Neuf château. Quand les Français se furent retirés d( vant des forces par trop supérieures no rfronrlo >v~"- - "tu. mands se répandirent partout : chez mo par exemple, ils enfoncèrent la porte oi verte, emmenèrent mes parents pour que ques heures et firent alors tout ce qu'ils voi lurent. Toutes nos provisions y passèrent, ainf que tout le linae, le tabac, les bijoux, le cartes géographiques (même au 600,000e). Il salirent tout ce qu'ils purent, cassèrent d même et partirent. Les principaux notables furent conduil en Allemagne, forcés de faire la premièr étape à pied et maltraités continuellemen Deux jeunes gens, réquisitionnés le 1 pour porter les armes à Bastogne, et qui r< venaient avec leur chariot vide et un laisse: passer régulier, furent massacrés. L'un de deux eut d'abord les doigts coupés d'un cou de baïonnette. Un enfant (le seize ans massacré. — Le incendies dans la campagne. — Les catk vres clans les brasiers. Etant de service d'ambulance, je pari: au soir à travers les lignes allemandes pou rechercher ies blessés français. Je vis d'j bord une flaque de sang devant la maiso G... et deux trous au mur : un gamin ci seize ans venait d'y être assassiné. Pifl: en grimpant la côte d'Hamipré, je vis Loi glier s'allumer dans la nuit. Les contours c la vieille ferme historique se détachèrent u instant dans le feu. Plus à l'ouest brûlait ' hameau de Semel ; et, par-ci par-là, dai: la lande, brillaient des incendies. En ei trant à Hamipré, je vis la maison Pierr< achever de flamber ; d'abord, je distingua un cheval mort devant la porte, puis je v deux corps humains. Les vêtements calc nés par la flamme, des lâches noires si la peau grillée, du sang sombre sur le chairs brunes et verdâtres ; les deux hon mes étaient raidis en une torsion crispé' Le cheval allemand tué par un éclat d'obi français était la cause de l'affaire. Un tre sième homme et une femme avaient trou"\ la mort en même temps. On m'a dit que 1( corps étaient dans le feu. Rentré à Neufchàteau après bien des difJ cullés, je fus garde nocturne à l'ambulanc Pendant la nuit, j'entendis une trentaine c coups de feu. Or, Français et Allemânc n'étaient nullement, en contact, je le sa. de la manière la plus sûre. De plus, il n ?ivai : plus aucun feu dans la campagne les détonations ne provenaient donc poia de cartouches éclatant dans des effets qu'c brûlait. Les paysans ont toujours prétenc que les Allemands achevaient des blessi français, et plusieurs blessés m'ont appor des précisions très graves. D'ailleurs, je r puis expliquer autrement ces coups de fc tirés à l'intérieur des lignes allemandes, si l'ancien champ de bataille. Le 21, nos ennemis passèrent conlinuell ment, sans incident ni cruauté. Le 22, la bataille s'engagea sur Grapfo taine et Nolinfaing. Les Allemands fûrei un instant rejetés dans la ville, puis ava cèrent de nouveau. Mais ce recul passager fut le signal d< meurlres et des incendies. On tue au hasard ei on brûle. — L'enlerr ment de cinq victimes. —- Scènes atroces Ivres de rage et de peur, gorgés de vii volés, persuadés par cl.cs chefs crimirie que les civils tiraient sur eux, les bandi envahirent toutes -es maisons. Le premi quartier renconlré, "près de la route de FI renville, fut brûlé, et les hommes trouv furent tués. Ceci lit unç. douzaine de vie mes. Le vieux F... et sa sœur, concierg " à l'hôtel de ville, furent fusillés. Un bouch fut fusillé parce qu'il venait de recevoir m première balle allemande au bras, alo qu'il était caché chez lui. Tous nous étioi dons les caves, et les Allemands tiraie parlout. au hasard ou dans les vitres et 1 portes et dans les soupiraux des caves. Pu ils arrachèrent les gens des caves. Qui ques-uns furent fusillés : tout dépendait la chance, car on tuait au hasard. Presq tous, nous fûmes emmenés comme otage avec les menaces les plus spirituelles à manière allemande, et les moins rassurantes.Hommes, femmes et enfants, parqués dans une petite cour, attendaient dans l'an- Igoisse, quand on vint chercher quelques hommes. Je fus du nombre. On nous mena place de l'Hôtel-de-Ville, et nous vîmes cinq corps humains baignant dans une énorme flaque de sang. C'est ici que j'ai vu de très près les atrocités allemandes. Nous fûmes obligés de porter ces corps. J'essayai d'en prendre un par les bras, mais un bras était brisé par une balle et pendait comme une loque sanglante. Enfin, nous les emportâmes. Le mien avait une balle ou un coup de baïonnette dans le ventre et les entrailles sortaient sans cesse. Il fallut les traîner dans une côte presqu'à pic. Nous les faisions descendre en les traînant par les pieds, dans " les ronces et les chardons. Si, parfois, exlé-■ nues, nous nous arrêtions, une baïonnette s ou une crosse nous remettait en marche. s Dans cette descente affreuse, le veston " des morts se relevait en frottant. La chemise sortait et se tordait, et le corps n'était ^ plus qu'une masse de sang, d entrailles, e d'habits souillés et de chair sanglante. Les e assassins regardaient avec le plus grand e flegme et grognaient des menaces. s Nous enterrâmes leurs victimes à 35 cen-1 timètres de profondeur, dans un jardin. s Quand ce fut fini, nous crûmes que nous e allions être fusillés sur place, mais on nous 1 épargna. a Trois jours et trois nuits d'angoisse ei de ? douleur. — Le système allemand de f répression. Replacé parmi les otages, je fus emmené dans une grange avec 150 hommes, jeunes ou vieux, femmes et enfants. Une même quantité resta en plein air. De chaque côté, nous passâmes trois jours t et trois nuits ainsi. Après la première "nuit, l- les femmes et les enfants furent lâchés, é Mais cette première nuit ! Les bébés fleuraient et les sentinelles essayaient de les 1° faire rire ; mais ces petits (beaucoup ne sa-e vaient encore ni parler ni marcher), n'°n 1- hurlaient que mieux.Moi, j'étais couvert de e sang et d'entrailles et je sentais horrible-k ment. Parmi ceux qui dormirent en plein air. s plusieurs vieillards et malades sont morts s cet hiver. Après le troisième jour, nous fûmes menés en prison, où on nous laissa trois jours sur le béton. L- Voici quelque chose à retenir : un jour, t nous arrive un officier disant qu'on àvail ^ tiré sur les Allemands et que, si les cou-e pables n'étaient pas retrouvés, dix d'entre nous seraient fusillés. Donc, s'ils s'imagi-naient réellement qu'on avait tiré un seul s coup de feu, ils avouaient avoir tué vingt-six ;; personnes innocentés, dont deux femmes, - chose pour l'indemnité : il fallait leur payer i- 50,000 francs, faute de quoi le reste 'de la - ville serait brûlé, et les otages fusillés. Un autre jour, ils firent tambouriner que ;i s'il se produisait quelque chose en ville, des s représailles seraient exercées contre la ville s d'Arlon. e Que venait faire Arlor dans cette affaire 1 Je me souviens d'une affiche, signée von s Berolaingen, qui annonçait que les soldats e français cachée, chez un habitant seraient - fusillés en même temps que celui-ci. ». Une population im>ecente. — Pas de francs-r tireurs. — Les causes de la tragédie s Je n'ai rien exagéré. Il n'y a ici aucun P « on dit ». J'aurais pu citer des témoignages sérieux et formels. L'intérêt du récit y au- s rait gagné ; mais je ne voulais écrire que ce que j'agis vu, et je pourrais répéter sous serment tout ceci et bien d'autres détails. Et qu'avait fait la population ? Rien, abso- s lument rien. Ils avaient donné du café à des r soldats allemands exténués ; la vieille con- i- cierge de l'hôtel de ville, poussée par la pi- n tié, avait commis le crime de cacher deux e uhlans cernés dans sa cave, du temps des >> rencontres de patrouilles. Personne n'avail i- une arme ; celles qu'on n'avait pas livrées e étaient enterrées loin des maisons. J'ai ac- n quis la certitude absolue que pas un coup e de feu n'avait été tiré par un civil dans toul s le canton de Neufchâteau. J'ai la certitude i- morale aussi grande que pas un acte hostile *t à l'ennemi ne s'est produit clans toute la û province. Le vin, la rage et la peur affolées s des combats, des instincts barbares et cri- i- minels, une confiance aveugle et fanatique r dans les suggestions et les affirmations des ;s chefs suffisent à expliquer ces crimes, i- Le général von dei Gollz n'a-t-il pas dit - qu'un pays terrifié est à moitié conquis ? s Ce sont ces méthodes dont le député du i- Centre Erzberger a /ait jadis l'apologie. é dans le Tag en déclarant que la guerre, doil ;s être le plus dure possible pour pouvoir être courte... i- ! |s La vérité sur les incidents ? de Malines " LA MESQUINERIE DSS ALLEMANDS E g L'£GA.U'0 EU CARDINAL MERCIiiR 'c Nous recevons d'une source tout à fai u sûre une lettre qui met définitivement ai ir point les informations variées publiées dam la presse au sujet des incidents de Malines e- <( Les ouvriers de l'arsenal des chemins v de fer de Malines, avant unanimement re ^ fusé de reprendre le travail pour ne pas fa voriiser Les opérations militaires de l'enne mi, l'autorité militaire allemande intardi iS toute circulation des véhicules. Avant ei connaissance de cette mesure, le c.ardina Mercier fit demander au kreisdïef, comman e" dant le district de Malines, si elle s'appli quait aussi à l'auto de l'archevêché. La ré panse avant été affirmative, l'archevêquii is prit le parti de circuler à pied. ls La veille de la l'été du Sacré-Cœur, soit 1< ts 10 juin, le cardinal quitta l'archevêché vern u* 5 heures du soir en compagnie d'un vicain 0- général et de M. le chanoine Vrancken, sor 3s secrétaire particulier, pour se rendre à Bru 1- x elles et y célébrer le lendemain à 7 heure! îs i une messe pontificale. Cette messe devai ?r i être chantée ce jour-là dans toutes les ville: îe où se trouve un collège ecclésiastique à l'in rs iention de la jeunesse des collèges. Les élè îs ves du petit séminaire de Malines et du col rit lège sSai-nt Rombaut savaient que le cardina îs devait se rendre pour cette cérémonie à Bru is xelles ot ils avaient appris epi'il ne pourrai ïl- s y rendre qu'à pied. D'où, la présence d'ui le certain nombre de personnes oe soir-là su re le parcours de l'archevêché à la porte d s, : Bruxelles. Toutes ces personnes saluaien / ' l'illustre prélat avec respect mais silencieu sement, beaucoup d'entre elles s'agenouillaient pour recevoir sa bénédiction. A la porte de Bruxelles, se trouvaient environ deux cents personnes désireuses sans doute de savoir l'accueil qui serait fait au cardinal à sa sortie de la ville. Elles se tenaient sans bruit à quelque distance dû pont du canal. A l'arrivée du cardinal, un soldat se posta en travers du pont et demanda au vénéré prélat avec une insolence voulue sa carte d'identité. Ce geste arrogant provoqua de la part des assistants quelques cris : « Leve de iKardinal ! » et quelques applaudissements. Aussitôt, un sous-officier commanda une charge à la baïonnette, les soldats distribuèrent des coups de crosse et une dizaine de personnes hommes, femmes et enfants, tombèrent sur le pavé ou dans la poussière, tandis que M. le chanoine Vrancken s'efforçait de protéger la foule inoffensive et d'arrêter ces brutall-tés.Pendant ces incidents, on vérifiait les papiers du cardinal qui put enfin poursuivre son chemin jusqu'à Eppeghem où il trouva une voiture qui le conduisit à Vllvorde. Voule/.-vous savoir quel fut l'épilogue de > cette affaire : le gouverneur général^ infligea à la ville de Malines une amende de 20.(X)0 marks, parce que l'autorité communale n'avait pas fait connaître à l'autorité militaire l'intention du cardinal d'aller à pied dans la direction de Bruxelles et n'a donc ni empêché ni aider à empêcher la démarche extraordinaire du cardinal ! » Quant aux mesures d'interdiction que Ion avait déclarées perpétuelles, elles furent retirées dès le vendredi 11 juin au soir, sans qu'un seul ouvrier de l'Etat eût repris le travail. Une affiche fût placardée annonçant qu'un nombre suffisant (!) d'ouvriers ayant repris le travail, la circulation normale était rétablie. La résistance admirable de nos ouvriers et la fermeté digne du cardinal avaient eu raison de la force brutale et infligé un nouveau camouflet au « Deutschland uber ailes. » [fies les socialistes da Mm ENCORE UN TRAIT (EDIFIANT C'eût été dommage, vraiment, que le « Vorwaerts » eût définitivement cessé do paraître. Depuis qu'il a repris sa publication, il a rendu déjà a la cause allemande plus d'un service méritant la faveur impériale i Signalons, à titre d'exemple, un article du ! Hcrr Doktor von Liebig, emprunté avec empressement par le « Vorwaerts » aux k Ber-liner Neueste Nachrichten », organe dont le< liens avec l'usine Krupp sont bien connus Le'bWôii'voiî JLierng, professeur de cfiimie 1 à l'Université de Giessen, s'occupe dans cet article des- besoins de l'Allemagne. 11 ne s'agit pas de farine, de blé ou de pièces d'or, mais des conditions nécessaires i pour que l'Allemagne devienne « un peuple i mondial dans le sens de puissance mondial-?, i On va voir quelles sont les opinions du Dr von Liebig à ce propos. En premier lieu. l'Allemagne doit avoir une frontière facile i à défendre, et piéparer des forces militaires ; capables de protéger les intérêts du « peuple i mondial » clans toutes les parties du monde, j Bien entendu, il faut renforcer en proportion I la marine allemande. i Après cela, l'Allemagne doit entrer en pos session d'autant de territoire que le requièrent les nécessités de l'agriculture. Si Le Gouvernement, cédant à la pression qui s'exerce sur lui de toutes parts, a décidé -'e | conserver le territoire principalement indus-i triel et commercial que ses armées occupent ! ! maintenant, il doit en outre acquérir des ! ' territoires étendus où les Allemands puis » sent s'établir. | Après cela, l'Allemagne doit avoir ses co-; lonies à elle, et pas seulement des coins de ! l'Afrique Centrale. ; Quatrièmement, i! faut à l'Allemagne des s : territoires d'où elle puisse tirer ses matières ! ! premières, particulièrement le coton et les j minerais. Le professeur von Liebig ajoute : « La cinquième condition nécessaire pour ,) devenir une puissance mondiale est l'ac-! » quisition d'un rivage ininterrompu, d'un » accès libre à la mer mondiale. Une base » navale isolée, si forte soit-elle, n'est pas » suffisante. La mer du Nord n'est évidem-i » ment pas la mer mondiale: oe n'est qu'une , » mer intérieure que l'Angleterre peut fer-» mer à plaisir, ainsi que cette guerre nous » le montre. » C'est, on le voit, le programme impérialiste dans toute sa beauté. Le « Vorwaerts » a reproduit cet article sans uno ligne de commentaire, sans un mot de réserve. Aussi bien pour les socialistes du Kaiser, ce « Liebig » ne doit-il avoir rien de trop fort ! Kncore n'était-il pas mauvais d'en avoir l'aveu... UNE POLEMIQUE CURIEUSE Txï « Vorwaerts » a eu, depuis sa réapparition une curieuse polémique avec ia ;< Koelnische Zeitung ». Nous avons dit que les socialistes hollandais combattent les projets militaires lu ; gouvernement et que M. Troelstra semble ' avoir réussi à les faire échouer. | 11 y i quelques jours, la « Koelnische Zei-| tung » attaquait violentaient le leader socialiste à ce sujet et l'accusait de manquer de . patriotisme. ! Le « Vorwaerts », à son tour, s'étonne de voir l'organe des grands industriels rhénans . i prendre une telle attitude. : « Quel intérêt, dit-i.l, ce journal peut-il [ avoir à combattre ceux qui ne veulent pas [ augmenter l'armée hollandaise ? On sait bien que ceux qui, en. Hollande, poussen1. aux armements ne nourrissent aucune sympathie nour l'Allemagne et qu'au contraire , leur principal argument est qu'ils veulent se prémunir contré le prétendu danger a.lle-. mand dont la menace serait prochaine. » i Succès complet [ dans le Sud-Africain Le Cap, 9 juillet (officiel). — Le colonel - Myburg est arrivé à Tsumeb, ayant capturé, - en cours de route, 600 prisonniers et plu-1 sieurs canons. Il a délivré les prisonniers britanniques t faits par l'ennemi. i Le colonel Bruts» faisant un détour par r l'Ouest, a capturé 250 prisonniers. ? La capture ou la reddition du reste des t ennemis n'est plus qu'une question de peu - de temps. DERNIÉRE HEURE Communiqué ofjltisl français D—• Paris, le 9 juillet, 14 h. 45 DE LA MER .4 L'AISNE, on ne signale «u cours de la nuit qu'une action d'artillerie assez vive autour de Souciiez, un bombardement lent mais continu d'Arras et une canonnade violente entre l'Oise et l'Aisne sur le plateau de Nouvron EN CHAMPAGNE, lutte de mines et, EN ARGONNE, fusillade et canonnade, mais sans actions d'infanterie 1NTRE MEUSE E T MOSELLE, nuit mouvementée : entre les villages de Feg-en-Ilaije et le Bois Leprêtrp, nous avons, par un combat de grenades, reconquis environ 150 mètres des tranchées perdues le 4 juillet A la Crmi-des-Ca.rm.es, l'ennemi attaqua dans la st iree sur un front de 350-inètres, après un bombardement à coups de torpilles aériennes et des jets de liquides enflammés ; après avoir réussi à prendre pied dans notre organisation de première ligne, les Allemands en ont été re\etés par une cor,Ire-attaque immédiate.Ils n ont réussi d se maintenir que dans quelques éléments de notre tranchée la plus avancee r,?Aa!ScLE,S >V°SGES> dans région du Ban de Sapt, à Fontenelle, nous avons rem-porté un succès marqué. Après avoir chassé t ennemi de la partie de notre ancien ouvrage qu il nous avait enlevé le 22 juin nous nou? sommes emparés de toutes les organisations défensives allemandes depuis la colline au sud-est de Fontenelle jusqu'à ta roule de Launoi à Moyen-Moutier Le gain total représente une avance de sent cents mètres sur un front de six cents mètres. Anus avons fait prisonniers 19 officiers, dont un chef de bataillon, et 7G7 hommes non blessés, appartenant à sept bataillons différents. Nos ambulances ont recueilli un officier et 32 soldais allemands blesses. En outre, nous avons pris un canon de M, deux mitrailleuses et plusieurs lance-oomes, et des munitions en grande quantité. Depuis le lever du jour, l'ennemi ca-nonne violemment les positions qu'il a per-aues.ERRATUM. —- Au communiqué du 8 juillet, 23 heures, lire : Sur la rive droite, dr l Aisne, d-ans la région d'e Troyon... AUX ETATS-UNIS New-York, 9 juillet. — Les autorités recherchent les complices de I-tolt. Des détectives ont élé envoyés h Washington pour rechercher d'où provenait l'argent dépensé par Holt, qui achetait de grandes quantités d'explosifs. On croit qu'il était en relaiions avec un groupe de germanophiles qui voulaient empêcher l'envoi de munitions aux alliés. RETOUR DE M. THOMAS Londres, 8 juillet. — M. Albert Thomas, ministre français des munitions, est reparti pour la France, après avoir pris part à un lunch offert en son honneur par MM. Lloyd ucuiije et vvmôtun v_aiui (.nui. LES FAITS DÛjÔÛR D'après une dépêche officielle de Washington, le gouvernement américain, pressenti eiu sujet de la réponse allemande, aurait fait savoir à Berlin cju'il s'en tient, quant à la guerre des sous-marins, aux principes déjà, exprimés et quHl ne pourra se jyrèter à d'autres négociations avant ejue l'Allemagne ait dit clairement ce qu'elle pense de ces principes.Les journaux améiicains s'élèvent avec énergie contre toute abdication : ils rappellent que le président Wilson a affirmé solcn-nellement les droits indiscutables ,des citoyens américains en mer et expriment la confiance que le président ne cédera pas. En attendant, le gouvernement américain s'est empiird du poste radio-télégraphique de Sayville, par ce que le personnel allemand violait la neutralité américaine en envoyant des télégrammes chiffrés. Sayville était la seule station connue reliant encore directement l'Allemagne à VAménque. WWVVWVi En Allemagne, plusieurs journaux attaquent violemment l'ambrai von Truppel, ancien gouverneur de Kiao-Tchéou, coupable d'avoir dans un article de Der Rote Tag fait ressortir le danger d'une rupture avec les Etats-Unis et demandé si vraiment, la guerre dr sous-marins menée contre le commerct britannique pouvait abattre la Grande-Bretagne.UWv<VVWWl Une dépêche de Rome dit que la reine a reçu en audience le ministre de Jïidgarie, M. Stancioff, qui a conféré avec M. Saïanclra et a fait une visite aux ambassadeurs de France, de Russ;e et d'Angleterre. Une autre dépêche de Milan signale d'après le Corriere délia Sera des déclarai ions feiles par M. Radoslavoff à la National Zeitung de Berlin. Le premier ministre bulgare aurait exprimé à ce journal une admiration sans réserve pour l'Allemagne et l'Autriche et une confmnee complète dans leur victoire. U aurait ajouté qu'il y a lien en Bulgarie des russophiles, mais qu'ils sont peu nombreux r,'. n'ont aucune influence. IVVY'X'VWVVI Il convient de signaler une note aussi intéressante qu'officieuse de la Gazette de L'Allemagne diu Nord qui s}efforcc d'expié quer à la manière allemande les polémiques de la presse socialiste d'outre-Rhin concernant les conditions éventuelles de la paix. D'après l'organe, officieux, ces polémiques ne prouvent qu'une chose, savoir la confiance absolue dans la victoire de l'Allemagne de tous les socialistes, convaincus ; que les succès militaires actuels de l'Empire décideront bientôt las Alliés à solliciter la • paix. Donc, ce sont les socialistes allemands ; qui prient les premiers de la paix, mais i ce sont les Alliés gui la désirent : logique parfaitement allemande.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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