Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 06 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1c1td9p135/
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20" ANNÉE. ^ Série nouvelle. — N° 146 f mm\ v ii i ^ c-^ga..r«.,-JU^mr^T,i[1 jrA.-warg*-yitaaCMWfrag [,e nninérn • 1(ï C.rntîmr- Mardi fi avril 101 fif;n ACTION & ADMINISTRATION Z8ts' iq6 de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 Birssisur : FEUM MMî Tentes fes communications concernant ta rédaction doivent être adressées s S1", r ue de la Bourse, Le Havre, LOfclDOiVS OFFICE: 21, Fanion Street (Broadmead House) U1 / " LE XXe SIÉCLE Quotidien beige paraissent au Havre j^jacsaa: ii«« H riMnwmw^r<'>co6?ra«tf^t-(agggi0| ABONNEMENTS FrAnoo 2 fr. 50 par mol». » 7 fr. 50 par trimesfrd Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trime3ti»e Angleterre.... 2sh.6d. par mois, s .... 7sh.6d. par trimestf# PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnellesa Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 26 Angleterre : la ligne 3 d. Nous nirons pas au Bois... N n'fo'ods'.pas au Bois. I ■ lauriers sont coupés..'. lil cependant il doit fîiirc bon au Roi» tout fleuri -déjà d'anémones, malgré que la futaie iîc ijfturgoonàe point encore ci, que .l'on ^ .■!(■ t':nir à travers le taillis. Le B-ois ?... Vous savez bien : notre Mois, celui dont les allées s'ouvrent. larges et mystérieuses à la fois, par (le l;i les terrasses vertes des jardins (le la Cambre et les marronniers «le revenue où la sève fait jaillir ilcg hauppes vertes à chaque Iji anche... ■Nous .n'irons pas an Bois... Il fait triste au Bois, naguère si gai, clo-jptiis qu'un soir tragique d'août, — c'était, •nous ( n. souvient-il, le 19 ? — ou s'en vint dire, très tard, trop tard presque, à ces soldats improvisés qu'étaient les gardes civiques qu'ils étaient abandonnés do tous, dans leurs petites tranchées, que la ville, leur olière ville,Allait être livrée à l'ennemi — on entendait déjà au loin, en mettant l'oreille but le sol, le galop sonore dos éclai-T-aurs — et qu'ils n'avaient plus qu'à cher-,'chôr I Hir retraite dans la Flandre lointain®. ■ICes cœurs de patriotes s'abandonnèrent à un désespoir d'entants. 11 y eut des cris cl •des "(Sri ri ce monte de demis. Des sabres furent ib.rèsî-'s, dont, les morceaux jetés au loin firent Saillir dès cailloux heurté® des étincelles... ÎjCs lauriers sont c-ounés. Qu'on garde cependant les gerbes sèches jelt! ce» lauriers. Un jour viendra dont l'aube Jr.it déjà où elles reverdiront au soleil do 3a victoire : on les nouera alors aux boucliers des canons et aux pointes des bâton-incites de notre airmée. Et ce- sera après le eoir tragique, le jour triomphal. Depuis qu'il es't foulé par les bordes grises, le Bois s'est enveloppé de silence. Kilo S'est tue la musique joyeuse de la pelouse, «1 les tziganes ronges do la Laiterie ont fui îes ormes"du Bois pour les orangers de Nice. Seul clianto encore parfois le violon des iguingueltes, — les petites guinguettes blanches c.n bordu-re du Bois et de la chaussée — «Mis son citant est plaiintif comme si le pauvre artiste qui tient l'archet voulait exprimer toute la mélancolie des choses et des lûmes. Le lac est glauque: le Çhùltat Rohinsmi a rlos de planchés ses fenêtres qui s'ouvraient naguère sur ta fraîcheur des gazons et le loiïrbillon blanc des tourterelles de la volière; plus d'autos aux panneaux laqués et «us cuivres éclatants dans la perspective ocre cl vc;1r. rie.la.u, drève » do I. rraiin-c. (Là les pauvres gens sont, venu* «ma ■"««-Vais jours d'hiver couper du tiialfcs cl des SoiHvwK pour les enîagtoter : il fallait bien se chauffer, n'est-ce pas ? et le charbon 'était si cher I On avait même fini r>:* n>cl-■fre la futaie, en coupe réglée, si Uen que ■ bon ordre dut y être apporté. I torôt est grave et solennelle, l'es coi-TwiVs volent, en criant, d'arbre en arbre ri l'on a trouvé des soldats désespéras et lias pendus aux basses branches îles chênes ■ leurs aines ennemies baillent,dit-on.les imvlèrcs des chemins creux cl des 'mares. ;\"ùl bruit. I.e cor ne chante plus sa lanlare Hi !, crorx ries chemins de Grceneuclacl et .l'écho ne. s'éveille plus qu'au son aigre des hiiies scaTidant, fui* la roule de MnW-SaMït-liteau la marche ries compagnies teutonnes, là même où, il y a cent cuis, les houzar-ds ><lc Bliicher sonnaient laéhasse de Lutzpw... Nous '.lirons pas au- Bois... Paul CKOKAF.RT. Les catholiques italiens et la tarte ■UN FAIT DOUBLEMENT SIGNIFICATIF Nous lisons dans une correspondance de Mîcioc .7 mars, au « Corriere dHhi Sera », numéro du 28 mars 1913, l'intéressante information ci-après : \ propos des récents ordres du jour en faveur de la liberté et do l'indépendance de la Belgique, votés par l'Union Populaire et par les dirigeants de l'action Catholique, J ai ctr-iu-te coite particularité : au sein de l Union l'opulaiio, s'était manifestée l'intention, de la part de certains, de ne pas voter l'ordre ,1,1 jour, par suite de leurs sentiments germanophiles. Mis au courant de la chose, llenoit XV s'est exprimé en faveur du vote de l'ordre du jour en faveur de la, Belgique, vote que. l'on lit tout de suite connaître aux : journaux.» " L'information du « Corriere delta Sera » csl intéressante à plus d'un lilre. Nous nous étions douté, et nous l'avons 'dit. «ne ce n'était pas sans l'agrément du l'ape, pris préalablement, que les membres du ('.'imité directeur de l'Action populaire avaient présente au vote et voté les deux ordres du jour que nous avons donnés en faveur du maintien des principes de la civilisation chrétienne et. du droit international et en faveur du maintien de l'indépendance de , la Rcigique. Notre présomption s'appuyait notamment sur le fait que M. Tonioio, le vé-inénajjîe président de l'Union Populaire,avait ,'tè rècu pat' le Pape le soir même du jour !où le Comité directeur avait émis ces deux i voles. 11 n'en est que plus étonnant que. rendant (■Compte de la séance du Comité directeur, d Oîservatore ltornano » ait systématiquement éliminé de son. compte* i endu toute mention, toute.trace môme, de celle premie-Ve alfirmalion officielle du revirement des Ieatholiques italiens organisés, or. laveur de |.td cause belge. 'UNE OBNFEREKGE INTERNATIONALE * DES FEMMES S0GIALSSTES 1 —o— ■ On. télégraphie do Berne à 1' Humanité». •— Du 25 au 27 mars a eu lieu, à Berne, une r .« ontércncc internationalo extraordinaire des ( ïcrnmes socialistes. Mlle a été présidée' par : ttUaffa Zelkiuôi La Hollande, l'Angietérre, ia Ttussie, l'Italie et la Suisse étaient rejirrsen-fées. Une militante française assistait au> iiétibérations. On a adopté une résolution et i un manifeste constatant le corwtfcre impe-.rialisie rie la guerre et la vioRStiou du droit < <les peuple- cil Belgique. t i £a iffinss dtpmdc ] M mtmln cn« Bois noire envoyé, social au iront : e lii .I-.» Revue des Deux Momies a publié un que icmarqué de la part glorieuse Jffiiao Le P".1- '"igadie des fusiliers marins Iran- t ■.eliii 'l'o.défense de laFlantlre et notamment 1 sté- ; 1 !1 x furieux . combats de Dixmudc où plu- : sses s>ours corps allemands se ruèrent en co- t nar- '0,lncs ]profondes pour pereei" la ligne mince f illir "■'? ,nns, troupes-. La presse a fait à co beau •' ]e récit l'accueil qu'il méritait et en a. rejpro- 1 da'it de larges extraits. 1 die- .'! conviendrait cependant que no s'accré- i lait Point cette erreur historique d'après " vint quoi les fusiliers marins auraient été seuls 1 sol- <l"x Pon's rilo Dixmude, et certes, ces fora- ' c'ivi- vos " n'i-n'souins » seraient les premiers à r ous se plaindre de pareille injustice envers les f ille' al,'ll'cfi dont la poudre cl' le sang se sont I icmi aux 'eurs. ' < l'0. H .v avirtl là, dans cette fournaise de Dix- < [•lai- m!!|de, à cûté des fusiliers marins, les liéroï- i'iw. ques 11° et 1.2e de ligue belges, dont tes dira- ' ine I!c'a"x furent décorés de la" croix de l'Ordre ? ^ (Se Léopold,' cl aussi des baitleiiies belges ' _ c'( dont les ïïiux croisés étonnèrent, par leur / rent ' "'naeiLé et leniti' procisron, des génénaux ' u-nl français, présents à l'action et dont, pins tard, nous pourrons citer les noms cl invo- '" quoi- le témoignage. i •hes ' P1"8 noble et la plus étroite fratier- I l ibe 31i'^ d'armes s'est nouée pendant ces jours I de ''ragiques entre soldats belges et marins < wmi français el leurs mains s'unirent... Que nos f ton- t-éfii|s ne les sépar.-ul pas. A. M. .4 s le * " es . » < ■ i !i Une manœuvre de rAîîemagne peur pf§?cqiîer en FraBce un mouvement pàciSstè l.i' « Sccolo », numéro du fil mars 1015, publie la dépêche suivante de Zurich, 30 mars au soir : On sait que le gouvernement français a édicté des mesures pour que les journaux étrangers soient retenus pendant 21 heures à la frontière suisse, afin do donner aux censeurs le temps d'en l'aire une lecture attentive.A ce propos, le « Journal du Jura » publie la note ci-après : it 1 .e giiuvcrmiinom irfrmjwirj 1— depuis quelque temps d'une entreprise dont les origines ne son! pas claires cl qui sem-i bto avoir pour but de provoquer un mouvement dans l'opinion publique en faveur j d'une paix prématurée. Ouelques associations de pays neutres se sont prêtées de bonne foi, et sans en connaître les buts cachés, à celle propagande, qui s'étendrait surtout grâce il l'intervention de pays neutres. Une association féministe d'un pays neutre s'est déjà adressée à la Ligue îles femmes françaises en invoquant des raisons humanitaires pour tenter de provoquer en Franco un mouvement en faveur rie la liai?;. Celte tentative a été démasquée.» U'ailtres tentatives du même genre se sont produites par l'intermédiaire d'organes d'une Vesse socialiste, on par le moyen de brochures répandues à profusion et d'articles publiés dans des iournaux et introduits de celle manière en France. Le gouvernement de la 1 république a acquis la preuve qu'ils sorlcnl d'une vaste organisa-lion qui a pour but; soit d'exercer une pression sur les belligérants en provoquant une interv iil.ion eu faveur de la paix, soil de l'aire plier la fermeté des soldats et du peu-pic fiançais en leur faisant entrevoir, par des nouvelles tendancieuses et une propagande artificieuse, la perspective d'une très prochaine cessation des hostilités. Il est ' donc possible que le gouvernement français soit prochainement amené h prendre ' ries mesures pour empêcher l'infiltration, i venant rie pays neutres, de cette propagau-■ de habilement conduite, et qui a ses origines en Allemagne. La presse française a i déjà été luise en garde contre les agents : rie cette entreprise allemande, qui clier-I client à s'assurer, en invoquant des pré-i loxies humanitaires, la bienveillante colla- 1 horation de la presse et des associations té-:: légrapliiqucs étrangères. .» 2 T.e n Seco'.o » fait suivre celte nouvelle - des commentaires ci-après : « La note du « Journal du Jura » touche 3 un point oui est vraiment digne d'attention. > Celte prétendue propagande pour la paix, ï qui n'aurait, même dans les limites de sa faible efficacité, d'autres conséquences que » d'affaiblir la France en face de l'agression et, rie l'invasion allemande, part do quelques s cités suisses et se répand spécialement dans i la France méridionale. Il ne s'agit pas cn-b eoro d'un péril grave, ni d'une action de - propagande qui puisse d'aucune manière, ^ étant donné là légitime défiance qu'elle sus-. cite, atteindre le résultat d'entamer ou do diminuer la ferme unité morale dont le peu-I pie français donne l'exemple dans l'épreuve „ terrible que lui inflige la sauvagerie do l'é-tranger, mais il est bon que la tentative soit dénoncée. Nous n'avons pas à rechercher !: si dans l'accomplissement de l'œuvre ton-danciouse dénoncée par le « Journal du Ju-ra », se trouvent en nombre plus grand les 'i agents allemands ou les internationalistes mvopes, ou les idéalistes surpris en leur ' bonne foi. Il importe plutôt do relever le ', fait une la tentative de créer en France une r- agita lion en faveur de la paix se traduit e pratiquement en un bénéfice pour l'Allema-■- iioe, oui est dans l'impossibilité d'envoyer s directement les circulaires, les appels et e les mandements humanitaires pleins do fer veur, en France, et où les premiers fiym-tùmes d'affaiblissement de la résistance - française, même causés par l'exhortation dés ornes à la paix, n'auraient pour effet que d'intensifier contre la Franco les opé-rations de guerre. » — Le roi de Danemark a été opéré pour uia mal intestinal. Suivant le bulletin médi-i-àl son état général est bon après l'opération. _ Ss iouraal se psst être vsjesîh m BEMTIMÊS ei? S PÎNW* sa âsglsêerre. isr'tiiiimilrtte" "Le Roi Albert, aparté 3* (fit te " Waderland ", la cause esi entendue " un ~o~ mise Nous avons dit, que le général Prinis avait ran- publié dans le Vatlerland de La Haye des | rent lettres étirâtes au front allemand et" où il plu- s occupait du fameux document Barnardis- co- ton. Nous avons mis les choses au point, inec Notons cependant, que le Vaderlanit, qui «au avait déjà dit que le général Prins avait pu- [*ro- bbé ses lettres sous sa propre responsabilité, revient sur le sujet (numéro du 30 mars) «ré- à propos de l'intervhv du roi Albert accur- jrès '"tic au reprôsenitant du, New-York World:. culs II expose le débat, e>n un article do fond do bru- trois colonnes et demie el. conclut comme •s à suit, après avoir cilé la déclaration que le les souverain avait fait mettre l'attaché mili- yoiiit taire allemand au courant des conversations entre le chef de l'élal-major belge et l'atta- Dix- clié militaire anglais : irol- Apres ces déclarations royales, auxquelles dr'a- nous attachons une loi 'inconditionnelle, rtdre puisqu'elles ont été lattes par une ligure Iges aussi honorable et aussi noble, que le roi leur Albert, nous considérons l'incident des do- aux arncnls de Bruxelles comme clos à minais. plus Evidemment ! ivo- . Mais nous pouvons ajouter ciue jusqu'à ce jour, aucun des principaux organes de la ter- presse allemande, qui avaient fait état de iras l'opinion du général Prins et. des sentiments tins "e la presse hollandaise à son égard, n'a nos fait part, à ses lecteurs ni des précisions et ,1. ■reolilicotioiis d'u général lui-même, ni de —■ «eues du Vadertand et des aulres journaux ■néerlandais. 'SB " n'y a Pa? ':l 1U0' urn,s étonner. Nous I savons que mensonge el mauvaise foi sont l'oi-senee niême Je la presse allemande. Encore. faut-il constater les faits chaque lois Au Congo LA LIGNE DES GRANDS LACS ATTEINT t LE TANGANYKA : A ors la ohi-mars ôcouléô, le rail du chemin . de fer de Kabalo au Tangajiyka, la ligne des : Grands Lacs, qui kinge la Lukuga, relie le . fleuve Lvolaba nu Lac Tàngianyka, était arrivée «au kilomètre 2<j7, c'est-à-dire son point . de vue {ermintus. C'est, une date dans l'iiis-et c'est de plus un cx-t l'a'èiKiV'-iiQCTlî" *ue~ CTt-WJ .t.v . »w .. daller en nioiins de sept joum des Stanley . Fadle au Tanganyka. e * ^ I : la " Francs iootbIIb s i 6!h»amspliBS'M i i t (De notre correspondant parisien) toij ■} I Co litre n'est pas de moi. Je 1 emprunte à <jn< . M. Lafferre, ancien ministre radical-socia- iu liste, ex-grand maître (1e la franc-maçonne- j;8 c i :,:. dans le Parlement et l'opinion. csf La guerre nous prépare donc une France i , niornelle. Une âme française va naître, « qui eu ■- crèvera, la fragile en\ eloppc des fonaations eût i- politiques actuelles ». M. Lafferre résume ,, - toute sa pensée et tout son article d'ans cette' n, formule : « Il y a deux éléments de.disso- ^ - lution que la guerre actuelle éliminera : flci :- la guerre religieuse et la guerre des clos- a„ e ses ». puf e Sans doute, après cet aveu dénué d'artli- ,( i- fices, le député rie l'Hérault essaye un peu r de se reprendre. Les pirulfe' de « domination j-j| i- reKfl'reuse » se trompen.l, s'ils s'imaginent m s tirer bénéfice do la guerre actuelilc. Leur Wo t fêihlesse, c'est do se manifester toujours à (vu r- contre-sens d.e l'opinion, u La seule rna.ni- 0 j, e feslation vraiment puissante db l'idée reli- qU. '■ gieuso a été celle de la presse catholique, gj, !" Jorsquc, sous l aplume d'un de Mun, grand t écrivain et croyant sincère, le plus pur pa- pU ° triotismè arrivait, par un prestige de l'art, .jla f ù se parer des couleurs de la foi religieuse ,pp [" et à so confondiro presque naturcU'cment di) j" 'avec elle. » Cet hommage à l'admirable Français que jjk nous pleurons encore n'est vraiment pas ja, mal. 11 me rappelle co mot que l'on a prêté Vo le à M. Viiviani, président du conseil : « Le foi comte de Mun nous rend autant de servi- va ic ces qu'un commandant d'armée. Chaque ] i. matin, il plongé les- Français dans un bain m t. de patriotisme ». la ia Vous pensez bien que. M. Lafferre blâme ,au ic « l'Eglise romaine » qui n'a pas su « pren- ra n dre une attitude d'arbitre », qui a hésité Le 's icnlrc les belligérants. Pour lui, cette neu- pu IS tralilé « conjure définitivement la main- l'ii mise do l'Eglise romaine sur notre société civile à la faveur do la guerre ». Mais il 1er c> Sonstate un renc*u.veau inténisc du senti- .le s- nœn l religieux. Les termes do cet aveu sont co 10 à citer : de ?" e La vivacité dm sentiment religieux, si sa naturelle au milieu de tant de deuils et de rie V" tant, de larmes, n'est, pas seulement un cri n !|* de détresse adressé à une sorte de pufa-n sance éternelle, c'est aussi un appel à la "" justice idéale en faveur do la patrie qui défend la plus juste et la plus sainte des causes. Ne nous plaignons pas do cotte éelo-siîon de l'idéalisme religieux : il jaillit '<lp m IC la même source que les sentiments plus hu- lî< moins .et plus universels auxquels se re- tii ,;t treimpent nos âmes de patriotes et de de a. républicains : la foi dans la justice et dans 'lit er le droit pour lesquels la France a toujours . bc et tiré l'épée. » ve le Que restera-t-il rie la guerre des classes, et u- ce " corollaire théorique de l'intematio- _lc ce nale ouvrière, après le côte à eûte de la pi >n tranchée, qui a confondu tous les rangs et et mélangé toutes les classes' ? M. Lafferre lu é- répond : « Il restera toujours l'égoïsme humain et ta persistance du moi, singulière- pc mont corrigée et épurée par le souvenir des se - souffrances communes et. l'obligation clair te lr renient, aperçue rie reconstituer ensemble et 11 le pat.nimoine national. » ce n. Cet articlc," où M. Lafferre fait preuve do beaucoup* de perspicacité et de quelque n' a franchise, aippellora.il de longs commentai- l'e res Je me contente rte le signaler comme un a\ H curieux indice do l'esprit nouveau, et de ré- pélrr après lui : u Tant pis pour qui s'olis- — n ,*tincra dans des attitnil'e.s égoïstes ét dans ■des iniHliodcs usées I L'avenir est h ceux <jv Dernières Nouvelles m.-Mrmnrn " GemmiïPiquè officiel français Paris, 5 avril, 15 heures. es Piten à signaler depuis le communiqué il d'hier soir. s- L'autorité militaire iranç.aise a reçu des it. renseignements précis sur les résultais du ui bombardement eUcetuâ en BELGIQUE, le u- 20 mars, par les avions de l'armée britan-)i- iiii/ne. Ces résultats sont les suivants : Le ■s) hangar à dirigeables de Bcrchem-Sainle-ir- Agathe a été gravement endommagé, ainsi A que le dirigeable gui y était abrité; à Ilobo-:1c lien, les Chantiers Anversois de conslruc- ne lion navale ont été incendiés; deux sous- le marins ont été détruits cl un troisième o été li- endommagé; quarante ouvriers allemands :1k oui été lues et soixanle-dcux blessés. ~ ^ ^ ^ ' SUCGÏjS SXliSSES GONSlDEUAnLES - -o-- Petrograd, 5 avril (officielle). — A l'ouest du Niemen, les combats se développent très favorablement pour nous. Le 2 avril, entre Cavania et Suwalki, la cavalerie russe ia sabré de nombreux ennemis ©t elle a fait des prisonniers. En outre, elle a cliassé les Allemands de toute cette région. " Dans les CarpatHes, le 2, nous avons remporté des succès considérables entre Mezoc-Laborez et Latowiska. Nous avons fait plus de 2,100 prisonniers et pris 3 canons et 3 mitrailleuses. Les attaques autrichiennes dans la région de Zaleszikow ont été complètement repous- Les irons du Coup neige ; battent les Ailenfls sur le lin Une dépêche du vice-gouverneur généra de Kalakga, le commandant Tombeur, os parvenue lundi malin au Ministre des Coici nies. 11 on résulte que les Allemands ayan tenté une nouvelle attaque au nord du lai Kivu, au Mont Hehu, ont élé re.pottssés ave, do fortes portes par les troupes du Congi ; Belge qui les ont poursuivi sur leur terri | ia® ba l'Italie ? I do- — Préparatifs militaires, enthousiasme populaire îa et expectative diplomatique <10 —o— rats . , cc n'a Le journal officiel italien vient encore de cr i r;t publier deux décrets importants où il est cc de permis de voir des préparatifs de guerre, gr nix '-0 premier crée la charge de. sous-chof de, l'état-majôr rie l'armée; le second consiiiliue re 3ns une calégprie do capitaines en premitc. tri ont I.es lettres •privées venant d'Italie en dû En- Suisse signalent, une foule rie petits faits in- ;0js diquéiit une situation extrêmement tendue, (o Un jeune officier écrivait le 30 mars à son gc père que dans tout, le corps des officiers à co 'Milan on so prépare à devoir partir d'un da jour à l'autre pour ta frontière; on refuse la les congés demandés même pour quelques sic heures seulement; on travaille très active- iia ment à l'organisation des services auxiliai- do NT res et surtout du service sanitaire. se Plusieurs villages du lac de Crime ont été r.t nin invités à faire des préparatifs propres à des fournir des signaux de nuit ou des points de fa i le repère aux hydravions. fli ?r" En communiquant par lettre ces infor- I'J^ mit. mations alarmantes à son (ils qui so trouve " ' '•s- à Ltigano, une mère ajoute ; « Désormais, ^ cx_ nous sommes prêts. » ioy italienne pour •s'installer —j Chiasso. . ., . ... Le consul allemand à San-P.erno. imitant l le prince do lirilow qui, d'après M. 1 io.ni: lia-zin, aurait engagé une grande daine allemande à quitter Home,a conseillé a de nom- b.reux sujets allemands habitant ou ville- ■ 5 giaturant dans la région do quitter le terri- nf U 'boire italien. . , . K/. Faut-il conclure que l'Italie a renoncé a tout espoir d'entente avec ses alliés rimer l L'Allemagne, elle, semble vouloir tenter e à encore un essai désespéré, car on annonce cia- ta. visite prochaine à Home rie M. Dertnburg. inc- L'ancien ministre des colonies pourrait bien essuyer là le môme échec qu'aux Etats-Unis, ace Le travail diplomatique de llbalic semible, qU'i effet, pour l'instant, orienté plutôt du ^ on S' côté de la Tiiiple Entente. 11,10 ' Abondant dans le sens de la note du mi- lu ette" inistre seiJbe k Rome signalée ici, les jour- miamx italiens publient un communiqué ol- r;( : ficiel de Petrograd, qui tend, à mettre fin d.. las" aux polémiques engagées entre les presses (l. . russe et italienne, au sujet de 1 Adriatique. îirtli- ,(-e communiqué «lit que la Russie nourrit j Peu les meilleurs sontimeiïts à l'endroit _ rie lion l'ualic I^e gouvernement du tsar est prêt a îcnt re, onnallre la légitimité de certaines prôtan- . <eui' ti0IÎ3 du cabinet de Rome, môme en dehors . 's à (iii domaine pur des notionalités. Il désire H a.ni- 0M ie règlement du problème de l'Adjrwti- reli- ôUe s0jt tel qu'aucun conflit ne puisse sur- ,• lue, gjj. dans l'avenir, entre Italiens et Slaves. 1111(1 On voit que comme nmis l'avons dit de- pa- puis longtemps, la question du Trenlm est '• 'art, -passée à l'arrièrc-plan. C'est un champ bien iuse pius vaste qui est, ouvert mamtenant a la ^ i.ent diplomatie italienne. il. I.es vacances do Pâques ont en ce mo- que {ment dispersé les membres du cabi.net Sa- pas fondra. Les milieux politiques îiawens y ; ■rêlé voient un indice que le. gouvernement s est . Le fait une opinion sur l'attitude que 1 Italie ^ irvi- va adopter. ,, , . „ u rque L'opinion publique, elle, semble de, moins jain en moins d'hésitation. L'enthousiasme pour ; la guerre contre l'Autriche ne se borne pt,s âme aux provinces du Nord. A Cutané et. à by- ( j l'en- raouso, des conférences do Mit Deslree et |- ^sité I.orand viennent encore de déchaîner dos ^ neu- niaviifostetions imposantes en laveui de ^ Bin- l'intervention. . , „ ... . -, « lié té le secret rte T'avenir reste pointant ail- rs il leurs et il n'est, pas interdit rie croire que nti- .Je canon des alliés dans les Dardanelles sont continue à parler le plus efficacement « dans les conseils des politiques itahens.Pour : si savoir co qu'on fera à Rome, continuons > t rie rione à obseï ver ce qui so fora à Conslarati- ^ i. cri nople. ot ÎUIÎS- vWVAWi tl lI l a epii ECHANGE DE NOTES c( ,'clo- -Rome, 3 avril. — Le correspondant a Ro- I' t 'rie me du journal u U lteslo del Carlino », de e liu- lîologne, dit apprendro de source diploma- i re- tique que l'Aulrichc-Hpngrxe sest.mquietée a t de dos manifestations qui ont eu lieu en Ita- Sans 'Ue6™a demandé,'par l'intermédiaire du ; ours baron Macchio, son ambassadeur h Rome, • vers quel but tendaient ces manifestations 1 «es, cl qu'elle était la signification ries nouve.- ; alio- .les dordro militaire publiées, dans la 1= •s et l'cette demande, dit n H Resto del Car- '< erre lino », était conçue en termes très courtois, liu- M. Salaridra, président du Conseil, a rç-ièro- pondu immédiatement que les mesures pri- ^ ries <a>s par lo gouvernement avaient un carac- ( Clai- tère do précaution cl ne constituaient en ublo au ruine façon uno menace envers qui que ^ e do C^"'correspondant, ajoute que l'Autriche < Iquo n'a nas fait de démarche ultérieure dou liai- l'on pût inférer si la. repopse de 1 Italie lui • ' un ava.it ou non donné satisfaction. ^ obs- ^ . ~T7. [[ l,a.ns — T.c sultan de Turquie a notifie aux le- ti ïeax (Vératicns commerciales iaillcmaiHt^S( « qu'il se wee rompt toutrs relations avec 1 industrie tex- n v' i ilr> nnfrlnise. ». (' L'Autriche aai alsis l' : Elle demande grâce à la Russie qù "Pi 0 Cl'-- (.'offensive russe dans les Carpalhes pro- [ cède i vigoureusement et avec un succès cx ■- croissant. Les troupes autrichiennes des- j -,,V i- cendent 'précipitâm-ment le versant hou- ,, ] 8'rois . , me Le dernier communique public a \ icnnc sH1 : reconnaît pleiri-'inenl ce mouvement rie re- ,,,i traite, qui ouvre définitivement aux troupes j i du Tsar l'accès ries plaines de la Hongrie. „u Aussi, no faut-il pas s'étonner que l'émeu- ,'[j . (e gronde à Vienne et à IJudapest.Dès voya- * l gervrs arrivés en Italie assurent que les i conditions do la vie deviennent impossibles r ,j' t dans tout l'Empire. La Zcit reconnaît que i la pénurie du lait cause une mortalité coi> , i sidérable chez les cnfaii.ls.Le Giornale d'Ita- , ■ iia assure que le ministre de la guerre vient / • de publier un ordre aux familles de dé.po- '' , se-r tous les métaux qui ne leur sont pas i nécessaires. ', ; i A Vienne, on manifeste constaminenit en : faveur de la paix et il y aurait eu des con- ' ; flits sanglants avec morts et blessés. La £"• plupart des journaux autrichiens .publient . dos articles très pessimistes qui semblent ,L'. ' vouloir préparer l'opinion au pire. s-*» poi 1 pour conclure fj": l parée. I ; L'existence de ces tentatives est mainte- *-nant établie quasi officiellement. Le nousskoie Slovo publie une note disant, que l'Autriche a fait pressentir le gou- m, vcrnomenit unisse, par des intermédiaires de neutres, en vue de la conclusion -d'une paix en . séparée. dé i On ajoute (pie cette démarche est faite a lei , l'insu de l'Allemagne el que l'Autriche scm. co; ; l ie être animée d'intention-s sincères. Ho Ces ouvertures, croit-on, n'ont été faites i [ qu'à ta Russie. gn L'empereur François-Joseph, anxieux de nu ' mettre fin à la guerre avant sa mort, a de- les ! mandé au pape d'agir comme médiateur à lei Berlin, afin d'ébranler l'obstination rie soi l'empereur Guillaume h vouloir continuer la lutte sans souci des conséquences,et si cette tentative échouait de flaiic agir sa médiation! à Petrograd en vue de la conclusion ! d'une paix séparé© entre la Russie et l'Au- ''9 5 triche ; la monarchie dualiste, prétend-on, ;. consentirait,, pour obtenir la paix, à céder / , lu Bosnie, l'Herzégovine el la Galicie. r lin signalant cet article du Rousshoié Slo- >>'< vo, le correspondant du Corriere délia Sera ") ' à Pélrograd ajoute qu'on croit que des offi- !" * ciors de Przeniyst ont tàté le terrain après u0 la. capitulation rie la forteresse et qu'ensuite une commission d'hommes politiques autrichiens et, hongrois très influents ont passé de 1 la l'iontière militaire pour se. rendre au les l quartier général du général Ivanoff. ra : n II faut en tous cas, conclut le cocos- vii , pondant du Corriere, exclure le fait que des n0 négociations directes -.ont eu iieu déjà entre Ici) gouvernements autrichien e! russe, " et l'on doit gaixlcr un certain scepticisme Ut ." sur la possibilité d'arriver à une conclusion ta; t pratique. Car si vraiment l'Autriche agit fit „ à l'insnj de l'A-llom-ague, on aie voit pas su comment elle pourrait par la suite agir in- ail s riépendamment de l'alliée pluB puissante j, u elle et qui a établi sur l'Autriche une pr s pn'.dominanco effective. Si d'autre part, de l'Autriche agit sur ie conseil rie l'Allema- vo t g.ne dans le" btit de préparer des accords av 'g successifs, l'Angleterre et la Franco vou- ni, 0 riront ceriaincment. mettre à co premier ac- rh ■ oord des conditions ei- onéreuses pour la cii [. partie adverse, que cel'e-ci no pourra pas e tes accepter pour lo moment. » pi s Dans les milieux militaires de Pélrograd, ré t écrit ù ce propos le correspondant du f — y mes, on ne croit pas que des propositions i s de paix émanant do Vienne puissent abou- ip j. tir à.aucun résultat, tant que, les armées austro-allemandes confondront leurs forces et quo le plan rie campagne dans les Carpalhes sera dirigé de Berlin. I.e Iiousstçoïé Slovo, lui, est revenu sur ce sujet- pour indiquer les conditions qu'on i. pourrait imposer à l'Autriche au cas où ijr c elle demanderait à traiter séparément. la Ces conditions comporteraient la cession qn e à la Russie de, la Galicie, de la Bucovine le ,. et d une partie de la SUéâie. En outre, la de L, Bosnie-Herzégovine et la _ Dalmatie so- . raient ràiiises par l'Autriche à la Russie, de g qui les rétrocéderait aux Serbes, suivant le to: précédent créé en 1866 pour la cession de ci' a la Yénétie à l'Italie. pa Il faut -naturellement laisser au llouss- pa .. lïOié Slovo la responsabilité de son opinion, lui ;■ *** pe [_ Aucune autre information ne permet jus- rie 'tu'ici de croire que les démarches de l'Au- toi triche aient quelque chance de succès au- m: e près des Alliés décidés à no consèiilii' rien mi qui puisse les empêcher d'abattre compte- M, e cillent te militarisme prussien. ve -, L'Autriche voudra-t-ello et pourra-t-elle on i; ,<aire les sacrifices indispensables pour sau- qu ver une partie rie ses biens do l'incendie 60 qu'elle, aiullumé? Nous ne savons, mais ses^ gr - tentatives sont singulièrement significa- un ■_ tives : il faut quo la situation de l'Autriche éti 1 soit vraiment désespérée pour qu'elle re- re nonce à la Galicie, un pays riche plus éten- 1 tiu cl aussi peuplé que toute la Belgique ! lie l'appel des Belges ils 18 à 21 ans L'on s'étonne vivement-el de divers côtés que le Décret-Loi n'ait pas encore été lois en application et que les arrêtés royaux annoncés n'aient pas encore paru. Notre confrère Gérard Ilarry s'attache à expliquer, dans le « Petit Journal », que -i: Décret-Loi aurait eu -simplement pour but de u notifiér la décision » prise par le gouvernement, accordant ainsi n un dernier délai u aux jeunes gens en âge de service. Cette hv poljicsc est toul à fait infondée. En réalité, te Département de l'Intérieur, qui a l'applicalion des lois rie milice dans ,se-attributioiis, doit pour mctlrolc béciet-Lf.r en vigueur, obtenir le concours ries gouvernements alliés et l'on attend la décision du Ministère de l'Intérieur de France et crite du Foreign Office anglais. A'oilà la eeule raison du rclard. .apporté ri-ans la j ublicalion des arrêtés annoncés pâr ta Décret. Ces arrêtés sont prêts depuis le jour où parut te Décret.. Souhaitons que les formalités administratives puissent marcher prompte-mont. Ainsi, l'honorable député de Pari," cari, vendredi dernier, au Parlement, so p ' ; -, gn-ait de voir se promener dans Paris (Ici jeunes gens dans la force rie l'âge, et igu -. rait certes, en faisant allusion au 'ncmbrs rie jeunes Belges, les raisons du retard apporté dans leur incorporation ! — aura salis faction. LESEAilbUUJUUK Ainsi que nous le, montrons ailleurs, il est maintenant avéré que l'Autriche implore de la Russie une paix séparée. On ne sait encore rien de l'accueil qui sera fait à ses démarches, mais le. seul fait qu'elle les ait tentées et renouvelées montre qu'on rend compte à Vienne de ta gravité île la silua-lion.Ces signes d'une lassitude que l'AUema-gne manifeste elle aussi bien que dans une moindre mesure sont fails pour coiiiUiner les alliés dans leurs espoirs et aussi dans leur volonté d'assurer à l'Europe, une pai • solide. luiunl L'Italie continus à s'armer el à attendre, mais il est visible que son activité diplomatique est orientée muinle.vui.nl vers la Triple Entente el observe attentivement ce qui se passe dans les Détroits. C'est de ce côléAà qu'il faut attendre tes grandes décisions, ■mais les nouvelles de Pélrograd montrenl que dès maintenant la conciliation des intérêts italiens avec les intérêts slaves es! en bonne voie. WIWWW tin incident de. frontière vient de mettre de. nouveau des Bulgares aux puises avec les Serbes. On prétend, que tout est défit arrangé, mais cette nouvelle manifestation de vieilles cl tenaces rancunes mérite l'attention.ivwwwui On sait que le gouvernement des Etats-Unis a fait remettre au gouvernement, britannique, cl communiquer au gouvernement français une longue noie relative aux mesures prise par les Alliés contre le commerce allemand. La note américaine examine les mesures prises av. point de vue du droit cl des précédents, avec la préoccupation particulière de. voir respecter le commerce des Etals-l'ni; avec les nations neutres, et de faire indemniser, quand il y aura liev.Jcs citoyens américains qui s'estimeraient lésés par les décisions de l'Angleterre el de. la France. La note est conçue dans les termes les plus courtois, cl ses conclusions sont inspirées d'un esprit franchement amical. Les Se?msns ds M. l'abbé Julie», grohiprêire de Ilsire-Same du Karn M. l'arcliiprêtre de l'église Notre-Dame du Havre, cédant enfin aux instances d'un grand nombre do ses amis, s'est décidé à taire paraître en volume les allocutions qu'il a prononcées chaque dimanche, depuis io commencement do la guerre, à la messe de U h. 3/i. U eût été dommage qu'il ne restât rien de cette prédication d'accent si noble, de ton si élevé et de formesi pure, à la fois civique et religieuse, également bienfaisante par les hautes pensées qu'elle suggérait et par le rare plaisir dont, elle comblait les fidèles. Deux fois, M. l'abbé Julien a bien voulu permettre du XXe Siècle de publier le texte de son discours dominical. Tous nos lecteurs ont donc pu se faire une idée rie sa manière, si distinguée, si simple, et si vrai-nien (française. La lecture du volume de M. l'abbé julien augmentera, en le renom vêlant, leur plaisir. Quant aux Belges qui ont passé a uHavre ce mémorable hiver cl qui considéraient la messe de Notre-Dame comme un article obligatoire de leur pro-, gramme dominical, ce livre sera pour eux un souvenir durable d'émotions qui 11 auront été ni les moins profondes ni les moins heu-. reus.es de leur exil. O11 souscrit (3 francs) chez M. 1 abbé lit-lien, rue d'Estimauvitle, 23.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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