Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 November 1915
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s.n. 1915, 16 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m63b2m/
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» ' ( T 21'A.NNEE.—Série nouvelle. — N° 57 Le numéro • 10 Centimes (S CSNTIMES AÎI FRI HT 1: KM RÉDACTION & ADMINISTRAI Miti rae de'la Bourse — LE HA7R Téléphone: Le Havre a' 1 Directeur : FEBMD NEUE Tovte$ l'S communications conce la rédaction doivent être adre 98*", rue de la Bourse, Le Havre. UOWDOPJ OFFICE: 21,Fanton Street (Leicester Square) s LEXXeSIECLE XTAUi UI KV A. a \_T Y t . ABONNEMENTS France 2 fr. 5D par mois. » 7 fr. 50 par trimas Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7 3h. 3 d. par trirnea Hollande.. 1.25 florin par mois. d .. 3.75 flor. par trimestre rjl Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimes publicité S'adresser à l'Administration dujouri ad Havre ou k Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la lign Patltesannonces^* page: 0fr.30lall ■S*® Les petites annonces sont êgalcrr reçues à la Société Européenne de pl ^ILCtvCSbOI wijuai v; « Après la victoire^ Flamands et Wallons serontfrères plus que jama Il nous est doux de pouvoir, au joi la fête de notre Roi, constater l'union é qui lie tous les Belges contre l'ennem Nous signalions, il y a quelques j avec joie, un article de M. Gérard 1 attestant, dans le Petit Journal, ia vt des Wallons de travailler de plein a avec leurs frères flamands à la restaui ■ de leur commune patrie. Aujourd'hui, nous voyons le Bel Dagblad (numéro du 9 novembre) appl comme nous aux déclarations de notre frère et en tirer des conclusions ident aux nôtres. n C'est un mensonge allemand, " une calomnie allemande d'alarmer près la guerre le peuple jlamanc langue et son existence propre s. anéantis si l'Entente brise le ma allemand, ce qui ne fait pas de don Flamands et Wallons seront frères plus que jamais, parce que fraternité est née principalement S' champ de bataille commun. 'Une victoire allemande brisera-lien fraternel, asservirait et écraser peuple flamand et sa langue. Car enfin, c'est bien ce que nou seigne l'exemple des Danois du Se wig, des Lorrains de la terre d'er et des Polonais de Prusse. » C elangage fait honneur une fois d« «nu patriotisme et au sens national dl ce lie rut journal flamand de La Haye. I applaudi non seulement par tous les Un hommage francais y « N OUBLIONS JAMAIS, ... Le petit peuple s'est levé, frérn: d'une indignation saiiïte, pour essayer rêter la Grande Barbarie soudaine me: masquée, de l'arrêter au moins q-u< jours, même au . prix d'un anéantissi qui s'annonçait inélutable ! Quelles couronnes assez étoilées l'Hi pourra-t- elle donc aecerner a cette r belge, et à son roi qui n'a pas craint demander de se dresser là comme un< rière ! Le Roi Albert de Belgique, aujourd'h possédé de tout et relégué dans un haï quelles admirations pourrons-nous j-« lui offrir, quels hommages assez digi assez durables ? Sur des marbres sans taohe il nous f graver profondément son nom, pour le assurer contre les oublis de nos mém — qui se sont montrées parfois un peu res, hélas ! du moins en face des séou infamies de l'Allemagne. Puissions-noi définiment nous rappeler, nous et nos çendaats môme lointains, qiue: pour s l'Europe civilisée, le Roi Albert n'a pas te une minute devant ces absolus saci au-dessus des forces humaines. Repoussant du pied les tentantes co: missions offertes par le monstrueux < reur, il a fait jusqu'au bout, avec un quille sourire, son devoir de héros comme si rien n'eût été plus naturel, modestie est si grande, qu'on l'étonné disant qu'il a été sublime. Quant à la Reine Élisaibeth, que cl de nous dans son àme lui élève un aut< des lots les plus redoutables de l'exif des souveraines est d'être condamnées que toujours à régner sur des pays d tion, en exil de leur propre patrie. Or, le cas spécia.1 de cette jeune reine ma le lot de l'exil, échu à tant d'autres r doit être une plus intime tortiure,qui s'; è tous les maux endurés, car 1a fatalité 'santé est venue la séparer de ceux qui étaient les siens, même de cette noble f< toute de dévouement et de charité, q sa mère. Ce surcroît de souffrance, elle le suj avec son courage si haut et si calme, < f&iblit jamais. Auprès du Roi, eompag tentive pendant les plus terribles h'< compagne dont rien n'a pu faire bro l'énergie ; auprès des pauvres dévalis incendiés, auprès des blessé;-qui sou ou qui agonisent, compagne aussi, réo tant les plus humbles avec sa simjplicit rable. multipliant auprès de tous ses «exquises, oh ! qu'elle soit bénie, admi] glorifiée ! Et j>our son autel, consacré r-os âmes, choisisssons de très rares e délicates fleurs, qui lui ressemblent ! Pierre LOT de l'Académie Fran COIMUSIQ'JÈ BELGi 14 noveml L'artillerie ennemie a canonné nos tions au nord et au sud de Dixmude. capelle, Costkerke, Caeskerke ont été bardées. Nos batteries ont vigoureuse ennonné nos positions avancées de L< de Saint-PieTre-CappelIe. KOUVELLES BRÈV — Le. prétendu voyage à La Hay MM. Cailloux et d'Estournelles de Cor est formellement démenti par les in fiés. — Le Congrès haïtien a adopté le ratifiant le traité avec les Etats-Unis établit virtuellement le protectorat a cain sur Haïti. — Dans une réunion tenue dimi à, Paris, on a décidé la fondation d'u pue contre les embusqués sans coulet ïit.inue et dont pourront faire partie hommes et femmes ayant un fils au V "Si j'ris été pmiÉnt peAit six team is...» — M. ROOSEVELT FAIT A UN JOURI» LISTE FRANÇAIS D'ENERGIQUE; ir de DECLARATIONS troite i. Dans le « Petit Journal » du 15 nover ours, M. Eugène Boggiano publie le très int larry nuit récit d'une vLsite qu'il a pu faire ùonté Théodore Roosevelt, en son ermitage d' ccord Kamore-Hill, sur le golfe d'Yster-Bay. ation La conversation — il n'en pouvait êtr trement — a roulé tout entière sur la go gisch Des déclarations de M. Roosevelt nous audir "hon6 le passage suivant : , « Vous voulez savoir mon sentrmen 1 l'attitude des Etats-Unis dans cette tel guerre mondiale ? c'est 1>'en ' Ie vous dirai (ïlle j'ai moi-ï , un peu de sang allemand dans les vé qu a- qUe j'étais et que je suis un admirateur , sa vaincu de l'esprit d'organisation admi ;ront de l'Allemagne, considéré par nous, en istre rique, comme un véritable modèle. (e# Mais — s'écrie Roosevelt en levan alors Poin§s fermés et montrant ses belles cette f^e "on — aPrès la violation de la Belg 7 après cette politique d'incendies, d'atre inutiles, d'assassinats de femmes et fants à Dinant, à Louvain, à Reims, . t ce les raids aériens sur Paris et sur Lon ait le après la « Lusitania'»... l'Allemagne a aux pieds avec un cynisme insuppoi ç en- ,es droits des neutres, les conventions hles- na''onales que les Etats-Unis, sous mo mire mini.stration, se sont engagés à obsen ' à faire respecter. Cest une violation < nelïe du droit des gens. Les Etats-Unis, représentés par leur pius vernement de l'année passée, ont coui «a™ n ent manqraé à' la promesse qu'ils a% Fia en la convention de La ! de se dresser pour la défense du dro stand for the right ! . Croyez-moi, si j'avais été président... ia dant iv heures seulement, au mome j\ torpillage de la « Lusitania », ou .des sur Paris et sur Londres contre les pc tions civiles, j'aurais agi. Je n'ai pas à dire de quelle manière, mais je n'aurai .. » hésite ; c'était notre devoir bien clair.Li s:dent actuel a laissé passer l'oceasi ssant jouer un rôle aussi grand et digne que d'ar- de Lincoln ou de Washington. it dé ilques -eut f>o| ANGLAIS! le lui : bar- »o« ui dé- Au banquet du GuildhcM, on a fa i neau. accueil particiUièremen/, sympathiqi ima;s notre ministre à Londres, M. Paul Hyt les et et au ministre de Serbie. Le ministr l'Intérieur, sir John Simon, a rendu ludra deux petits pays un hommage impres bien nant. Citons ce passage son discour oire6 l'assistance a apnlaudi avec un empi légè- '"nent qui augmente encore, notre det laires gratitude à l'égard de l'Angleterre : is in- ... ... ; des- " ai Par'é des cm<l grandes prossi îuv.'r comprises maintenant dans l'Alliance, hési- A!1,!iés ne s°n-' pas cinq en nombre ; ils ■ifices ^P1- L63 deux T1' restent sont de ; Etats. Ils ont prouvé être de grands noro- P'6S — Bel@«îuie et Serbie. Ils sont dans îmne- nos cœurs œ s0'!-! et si la mesure de 1 tran- 'e",r ^ ^ mesuredu sacrifice lovai fait à la oause commune, qui disputer) Et sa 'a ®eiWque et la Serbie sont les plus gi an lui 'dle tous ^ <-'es deu:x Paît133 communauté prouvé aiu, monde ffu'il n'y a aucun îarnn trop éle,vé P°r UÏ1 Peuple brave pour >1 Un J1er (aPPl'a uidissements) son indëpend 'tencp 1,8 56 sonit assurés de l'existence à toi '™, mais, chacun, d'eux, et chacun peut ré ^ Paroles du poète à l'heure de son aaop- me . dans rtyre, ,, It matière not how straight the gale, ernes. How. charged with punishment the scri i-joute I am Mie master of my fate, écra- I am the captain of my soûl. » jadis r_ . »mm= '^eu importent les détours du chemin li fut poids de nos misères : ie suis le maître c destinée et le pilote de mon âme.] ^porte » [ui ne wt UNE VOIX ncher HOLLANDAIS mfor- »o« ? ado- pitiés M. Albert Verwey, dédacteur en •ée et d'une des revues les plus vivantes dons Pays-Bas, De Beweging, apprécie co t trVs su.it (numéro de septembre 19151 l'hén de la résistance des Belges, dans un cle intitulé Euiropeesohe Gedachten 1, sées européennesl : £ise « Quand un Etat a subi un sort pai celui de la Belgique, il prend dans l'ii " 'ation des peuples une stature indeet • ble. La Belgique que le roi ALBERT i tient à l'Yser, est une des petites créa les plus indestructibles que l'histoire a mais produites. La Belgique maltraitée tinée, brandissant subitement à l'Yserr >re. dem'er drapeau, et résistant avec suo posi- l'armée la plus forte que le puissant oo; Ave- rant pouvait ônvoyer contre elle, rest« bom- image que l'Humanité ne se laissera pc ment vir. La personnalité du roi ALBERT, e >ke et la Belgique se trouve représentée, e cueille tout le profit. La reine ELISABETH, visitant les bl derrière la ligne et les soignant de ses près mains, ajoute à l'image, des élér Eit> qui ont pris, dès à présent, la forme i gendes européennes. On souhaiterai , tous les Belges, même ceux qui sont ( ®. f més dans le pays conquis, comme dara ant prison, pussent consoler leurs yeux pa teres- vjsjons et en comprendre toute la sign tion. Les peuples belligérants en suii projet la force et elle se traduira, de la pa , qui leuris gouvernements, non seulement méri- une forme poétique, mais dans des dont bénéficieront la Belgique libérée triche dynastie. ne 'i- Ce serait là le rare exemple d'un cas r po- [oésie parvient à exercer son influenc tous l'humanité sensible et accessible à l'û front, nation. » VIVE LE ROI ! m ,W*AA/VW>AA' IMM/VVVWWIiVWWVVVVVV Comme il y a un an, toutes nos pensées vont aujourd'hui à Notre Roi, 3 l'attitude héroïque a suscité l'admiration universelle. Le 4 août 1914, le Roi Albert apparut, en sortant du Parlement où il ibre prononcé d'énergiques paroles, comm e l'incarnation même de cette n ères- valeureuse dont l'existence ne fut qu'une lutte continuelle pour la libert, à M. Trois mois plus tard, il était devenu, pour le inonde entier, le syr î Sa- même de l'honneur et du courage, le champion de l'Occident ! Ce souverain, dont la modestie étonne tous ceux qiii l'approchent, e au- résisté à la formidable armée allemande, était parvenu à échapper à son étr< déta- al°rs Qu'elle croyait le tenir dans Anvers avec ses six divisions fatiguées e gouvernement ; il s'était arrêté pour vaincre ou mourir sur le dernier lan de son territoire et, après une bataille gigantesque où ses soldais épuisés luti •râile un contre six, il avait remporté une victoire qui anéantissait définitiveme plan sur lequel le kaiser ei son état-major avaient fondé de si grandes espéra îême /.c vainqueur de l'Yser était entré tout vivant dans l'histoire, ines. Depuis, les vertus de stoïcisme et d'à bnegation qrt'il n'a cessé de mo con- l'ont haussé jusqu'à l'épopée. Dans la légende des siècles il apparjitra comn rable héros antique, comme un de ces grands croisés qui vouaient leur vie Amé d/élfense d'une cause sacrée, comme le Charles Martel du xx' siècle de chrétienne. lenU ^e R°i-S°ldat, le Roi-Chevalier, le preux sans peur et sans reproche ique" nom glorieux et pur retentira dans la suite des temps et rayonnera cc >cités Vévocafion même du Droit et de In Justice, pçrte en lui les espérances d'en- Patrie ruinée mais plus vivante que jamais. iprès La Belgique du dedans, comme la Belgique du dehors, une et indivi dres, lui a donné tout son cœur, tout ce qui lui reste, le cœur de son cœur. Elle 1e"1!® elle acclame en lui les cruels sacrifices qu'elle a consentis pour la dé i °f - de la civilisation contre la barbarie la plus odieuse qui ait jamais menacé „ vers. Confiante en son Roi héroïque comme en son bon droit, elle attend ■er ej crainte l heure marquee par la arimi- £fen( LA SAINT-ALBERT A PARE laye, r Die grande cMnoii | Mgeàlotre-I î pré- ——»o<» 'celui UN ELOQUENT DISCOURS I PERE JANVIER (De notre correspondant particu , Paris, le 14 novembre « L'an dernier, à l'occasion de la fête et de la Reine des Eelgev le_Père ■ diu hauit de la chaire de t un « la cause du Roi et du 'e à tyrs de la justice et de la foi jurée, lans éievés au suiprêmc degré de l.écht e de raie. l'auditoire d'élite répondait à aux pel en versanit dans l'aumtoière de sion. dtueshesse de Vendôme plus de 25,00( î que pour les éprouves die Bruxelles. esse- Cette année, c'est pour 1 couvre di le de du Soldat belge m a solicité la générosité des catholiq risiens. Le cardinal-archevêque d; rnces présidait la cérémonie qui était re Les die la présence de la duchesse de v< sont quêteuse, inlassable; du baron de Jetits ville, ministre de la Guerre ; du bari peu- laïutmp, ministre de Belgique a fa tous nombreux dépuités et sénateurs, de p a va- centaines d'officiers et de s0'™;8 qu'il diu monde de la littérature et des ar i que Le président de la République, le ands dents dtes dieux Chambres, M. B™®1 s ont aiuitres membres du gouvernemenit prix eu la délicate attention de se faire issu- senter officiellement. ance. C'était en vérité un bel auditoire ] it ja- isrand) prédicateur et pour un ma; péter sujet. , ago- Le Père Janvier a parlé de nos vis-à-vis de nos soldats. Naturellemi exalté leur héroïsme. Mais en quels t )B Qu'on en juge par cette citation : « Les balles, les obus, les soulèvement les courants de l'air empesté par les p{ par la fumée, le bruit infernal des canoi et le déconcertent pas. Leur sang coule • °.r © ma tend dire : « J'ai la blessure que je désn à l'ennemi, un jour de victoire »j; atteii tellement, ils murmurent avant dexpm suis heureux d'offrir ma vie à mon Etoeu < navs. » i nénoanène plus surprenant! L suerre où la patience joue un rôle auss tant que la bravoure, ils ont trouvé le : « ten:r ». A moitié enterrés, ils coupent Egnieté la longueur du temps, ils.aMieni trépidité capable de tout entreprendre, stance canable de tout endurer. L ardei tueuse, là ténacité inébranlable, 1 auda souplesse caractérisent leurs initiatives chef ieurt; résistances. Jama'S nous n'avions des ,m pareil spectacle, à un Dareil dénloier mme nerffie, de courage, de persévérance, d iïsme humeur au milieu du danger. arti- Il faudrait les accents d'Tsaie ou de I fPeu- Ivre d'Homère ou de Virale, la vo'x d de Shakespeare ou de Bossu et pour ch: -, ornement les inoubliables explo ts dont n< a j^es depuis quinze mois les témoins. Il nagi- nne mnse hors pair comme les événeme ruciv miels nous assistons, une muse c»paf>le < nain- sous des inspirations divinement huma r tions raconter l'immortelle et sançflante épt it ia- '''est déroulée Lîéffe. de Namur. àe t!\a iusfpi'à l'Yser. Ho ratais jusmi'à Re • ^1C" TrortUn iusou^ p^l(?rade et jusmrft Vnr son brumeuse TViUîqye nù le soleil s'enr -ès ,a auVmx ebam-ns de Rnbvlnne où n se îqué i7.ilP dovrnif montrer bion puissent* une vnuliif resfAr- -s in hmi^enr s ra- fpputant. na^ ^ q qui --mpvpv au-dessns d'ell«-mftme pour ne ; n rp. TiîniiPr U dP h «»rbfts air f>oo"bi'5e. non^ims. tr^nnés • „ nar un ndver.e:'>,''*^ fnrm^dflblp o^* r*r>r>r\ ss&e5: lod émoh'nns dpf^UHr. r>nt son^oH. PTO- mnî«; onf do \'o« "lent-- ^ n*scé les i;^t.es dn «jitbUrnp mu» V le lé- lWnrnwTicp pf la nnés-'p r t Cp''A ortf fr,rrf> fa Vpr»rw*TY"' f :j^fer- InncriH* nrfirtRrn^nrt. sOr ; une ^^s. He sec s'av^nrnU ni/.fn r ces r,QTI** "rnmntfiif fa nnn.q terrasser ifiod- somnfne'ï <*f an se ionant. n ssent Ces admirables soldats onit le dro rt je ger quie l'uinité soit parmi nous com dans est parmi eux. Ils nous maudirais actes raison si, par nos discordes, nous et sa otïions leur action d'aboutir à la vie l'union sacrée n'était au'un vain m o» lo Arrière d'onc les ambitie^ix, les ; sur mistes, les politiciens de bas étage. < nagi- auix foules désintéressées qui don ans pouvoirs publics de commann Providence. LE XX' SIECLl i grouper, d'orienter les esprits tour: par les mômes inquiétudes, les cccun ses par les mêmes douleurs, les v 8 tendîmes vers le' même idéal, les a impatientes de coopérer aii salut nati Une! est le meilleur moyen de i: notre dévouement aux souverains i ÎSlFlO d adopter teurs soldats comme i a* soldats sont obligés de combattr répétant — avec quelle ungoisse et que il! onri 7 que leurs sont dévasl 'U leurs demeures sont peut-être détruites, q femmes, leurs mères, leurs v.eillards ex tous les outrages et à toutes les misères enfermés dans le cercle de fer et de lerre j;rT \ ■ ennemi. Seuls les Alsaciens-Lorrs lier.) {,a"îais ,ne se sont résignés a l'annexion 1915 f séparés de nous en les déchirant, seuls IpnaLs dont lo âooiir a hn.f{n h r du Roi sont plus à plaindre que les Bel ianvier, contraints, par une nécess'té bar e plai- Îiîf Jf8 uns sur.es autr€s pendant que ii' mar- ?st, llvréc '1u ,cu ruiné i» ?™t cï z dé<ï)u™r le Secret de secourir et se sont soler ces deux populations, depuis si loi lie mo- victimes sanglantes et .martvies de la son ap- Mais aujourd'hui l'altent on d"e votre ohai Mme la référa sur nos frères si malheureux et si i francs 'es soldats du roi des Retires. Vous riche I admirablesfils du peuple, vous, América i « Sou : fm™™s dont je ne pourrais trop soul linicain vous', Angla's, frfondafc ,lp!î na. pers fie toute lan<nie et de toute nation, v Paris 'T™? s*ns C0I™"CT dans les miiins de i» duchesse de Vendéme et de sa fille. 1 îaussee princesse qui l'arcompagnera, l'aumône ndôme, de vos larmes et, nénëtrée par le parfum Broque- sentiments fraternels. Demain, nu jour' m Guil- fête Elisabeth et Albert, de Relsrîaue rf ris ; de un bouauet dont les fleurs d'or seront d 'Usieurs " "^r,orer leurs personnes et à secour le l'élite arm6es-ts. Madame, s prési- Monsieur le Ministre, 3 et les Excellence, Des liens divers vous attachent à votr repax;- à votre reine . diles à Leurs Ma]-estés q avez vu sous les voûtes séculaires de no! jour uti ligue nationale une immense assemblée Tnifiqoie d'émotion et de charité. Dites-leur que ( semblée, en leur offrant, ses vœux, atte devoirs autant d'espoir mie d'impatienoe le jou ,n+ y a Relcinue, portant au front les marques prrnes 0 ses Profon^s blessures, renaîtra 51 * cendres, le jour où vos souverains, préc( leurs fiers drapeaux, escortés par leurs si: ; du sol, rciT,t aclamés nar tout l'univers. Ce jour lisons et c^- l'en suis convaincu, son soleil \ is ne les P°rte l'agrandissement de votre territoire les en- Potion des ruines, la Tuér'son de vos m ais face «venrr plein de paix.plein de gloire.r>lein îts 'mor- Périté oui transmottra aux générations. »r * « Je ^uvenir de vos héroîmips mmlités. les it à mon désormai's immortels d'Elisabeth et <TAlb fimnnr- L'appel du Père Janvier a certnr ïecret de ^ ©ntenidlu, car, d(am.s les a.umAnièi par leur ^^-éteuises, il y avait plus dte billetf ,, à Fin- pièces blanches quie de gros soiis. la con- a. VI ir impé- ôe et la nomme assisté à A l'église de la mission flaman lent d'é- e bonne un « Te Deum » a été oélébré dir .. , matin, à 11 heures, en l'église de la r » Dante, amande, rue de Charonne, 181. ] m ter di- était richement pavoisée aux coulei ius som- ges et d-es alliés. Le «Te Deum» a été faudrait par le chœur des « petits chanteui nts aux- croix de bois ». La « Brabançonne le vibrer chant « Vers l'Avenir » ont été inte es-par M. Douffet. un artiste beilge, di ^rwnflnî tre Molière. L'abbé Moeyersoen, dii fort du mission, a célébré l'office. :nviê. de remarquait aux premiers rang lorf ius- nombreuse assistance : la duchesse c réve:l1p. dôme; le baron Guillaume, ministre ! si _ elle gique, entouré de tout le personnel d rpii oe- gation: M. Carton de Wiart, ministr devrait j-uistiec: le général d'^rjo de Marcho rteres ou ronrésentant- le ministre de la gw , r^més Belcicrue: le sré<niéra.l de Selliers de j ii fr»"»ps ville: la baronne Bevens, femme du a-fnnisé. tre des affaires étrangères par inté: çrvif^ofc comtesse Van den Steen de Jehay. *énv> de d'honneur de la reine: Mme Le Ghai einc: is me l'ancien ministre betee à Paris pr no sa ° en cruel- L1RE EN 2* PAGE : :<t d'exi- me elle La sîtua"on militaire. nt avec Sympathies espagnoles pour la emp£- que :oire, si 3t. Un témoignage américain sur It pessi- cités allemandes en Belgique, f gloire 1 t Ï O V U C/ | Un télégramme • des Ministres au Roi ——o>w Les membres d>u gouvernement < dont adressé ce matin le télégramme suivant Roi : avait A Sa Majpsfê j# R0i des Belges au, Quartier Général de VArm ibole Les Ministres du Roi saisissent, avec i l'occasion que leur apporte la fôte pat nale de Voire Majesté pour Lui exprin avait leurs vœux les plus ardents ainsi que V nnle, surance de leur respectueux et inaltéra t son slévouûmenl. Dans les cruelles é-preui ■beau que notre Paine bien-aimée subit pour aient défense du Droit et de l'Honneur entre nt le nations, rien ne contribue mieux à qran • la Belgique aux yeux du monde, non p • qu'à entretenir, en même temps que vaillance, de noire armée et l'endurance ritrer noS populations, la flamme de nos co ie un munes espérances que l'exemple d'hére à la rae et de sérénité constamment ren l'ère veM pw un Roi dont notre Nation est c. que jour plus fière. dont Smé : mme DE BROQUEVILLE, CARTON . de la WIART, D AVIGNON. BEYEI\ BETtRYEP,. POULLET, V ANL cible VYVER. HELL1PUTTE, HUBE1 ,êtc' SEGERS, RENK1N. fense. * LESFAITSDU JOU %/WVWVWW S'il faut en croire la Tœglische Run chan la censure allemande interdit me nentés tenant out article relatif à la paix et c s bles- buts de la guerre. Montés Elle a cependant encore laissé pas ïtivités dans. la Zukunft du 6 novembre un art onal. où Maximilien Hœrden faisait l'éloge rouver Bismarck... qui sut arrêter à temps elges ? guerre de 1870 pour obtenir une paix ut ios en- De Rome, on dément de source autorii la nouvelle donnée par le Corriere d'Ila e en se suivant laquelle le Kaiser aurait écrit Ile dou- PaPe pour lui demander de s'interpoi ôs, que auprès des puissancese de la Quadru\ ue'leurs Entente, en vue d'obtenir une trêve a posés à {l'entamer des négociations de paix. S restenï vant la même nouvelle, aujourd'hui dém jr tracé tie, le Pape aurait vosé comme condit ins qui à son adhésion l'évacuation immédiate ?es p6S la Belgique. urnssra UA^-M ges. car Dans les Balkans, l'heure 'est de n* ipiÏV? veau à la diplomatie. A la veille de la e Vous site Venus Cochin et de lord Kitc de con- ner- 011 a vu aTriver à Athènes une n igtemps s^on extraordinaire allemande qui a >i guerre, mandé au gouvernement grec d'exiger ité s'ar- rembarquement des troupes alliées Àe aimés : ionique. Le gowïcmement aurait décU s, vous, ne pouvoir accueillir cette demande. ins ma- D'autre part, on mande d'Athènes < Vénizelos. en présence des obstacles dus ver- toute "nature qui sont opposés par le q Mme la" vernement à la propagande du parti l a jeune ra^- a décidé de renoncer à la lutte p tremnée les prochaines élections. de vos II protestera contre les illégalités ci de leur mises contre lui et ses amis, notamm ■cevronî contre la décisions que. le gouvernem en esfin^s prise de rétenir sous les drapeaux des T leur! putés sortants et les principaux agents parti libéral ; mais il juge superflu d'affr ter un combat truqué. WWWWVM . Le ministre des Affaires Etrangères upwii^ lien a envoyé aux gouvernements neu\ re basi- une communication s'élevant contre le vibrante filage sans préavis de i'Ancona, lequel :ette as- lani à Neu)-York, ne contenait aucune c id avec trebande de guerre. r où 'a Le ministre a souligné la cruauté de l gîor'eu- riemi qui, après Varrêt de VAncona, co de ses nua à le cartonner pendant le sauvetc f tuant ou blessant de nombreux passait est r>ro s0umel au jugement des neutres ous ap- conduite de l'ennemi qui agit contra 5 la ré- ment à tout sentiment de civilisation. aux. un "wvwvw* ïveo°îe comilé central de l'action interv nomP tionniste à Rome fait savoir dans une t îrt T". » elamation envoyée à ses membres que peuple italien ne tolérera pas, sous n' lemont porte quelle forme et à n'imnorte quel ; ■es des ment, le retour du giolittisme et des gic i et de liejns au gouvernement parce au'ils s déjà convaincus de trahison envers la SEY. trie. Ce Comité a décidé de siéger en t manence pour que les comités d'acti dans les différentes villes puissent recel à, temps leur aide et leurs instructions. «wvwvwvw ïattche Suivant la Gazette de Francfort, les"é nission lions dans le grand-duché de Luxembo ..'église vont avoir lieu « pour ou contre la c ts bel- ronne », qui est accusée de vouloir sub chajité tuer le régime personnel au régime pa ■s à la mentaire. » et ie ^ rprétéf recteur VOLEURS AT ŒUVRE ^e'von': QUARANTE MILLIONS PAR MOIS !. télégramme de Broxeffles annonce e de la « Le gauivemeur général de la Belgiqu i^lette. frappé la population belge d'urne conlribut rre de de guerre mensuelle de cjuarante millions vfnran- francs pour sa participation aiix frais ir minis^ taires et civils et à l'administration des t •im- la ritoires ocoupés. ()Ame » L'argent devra être versé le 10 de e t fera- Ç11® mois, tout ou partie en monnais a 'Ptc miamde au change de 80 marks pour 100 1 ' fouîtes tes provinces sonit déclarées solidai du. payement de cet impôt. » , Déjà, on s'en souvient, immédiatem après l'oecupation de Bruxelles, le gou'v neur général allemand avait frappé la E gique occupée d'une contribution de gue de 4S0 millions à payer par verseras Belgi- mensuels de -40 miMions. Le vol continue donc... s atro- * — Le prince Albert, deuxième fils du George, souffrant d'une gastrite chroniq ^ <-y doit rester à Londres plusieurs semair pour suivre un traitement spécial. DERNIERE HEURE = iisiaa »Q« Il CpmmuEiqïâ sfficisl. français ieT Paris, 15 novembre 15 heures. 35- ble EN ARTOIS, au Labyrinthe, la fusillade )es et les combats à la grenade se sont poursuit- la t)is sans interruption pendant la nuit. Il se les confirme que les pertes de l'ennemi, an dir cours de l'action du 14, ont été très élevées* [us EN CHAMPAGNE, les Allemands ont ai- la terqué à coups de grenades les barrages éta* de bliis devant nos postes d'écoute de la butte m- de Tahure. Ils ont. été repoussés. iïs- EN WŒVRE, au nord de Cireyl'explo* iu- sion d "une de n os mines, accompagnée duo ia- tàr très nourri dîe nos engins ae tranchée^ ont bouleversé les organisations et les travaux de l'ennemi. ?SB ARMEE ÎVORÏENT E- Pendant la journée du 12 novembre, nous, \T, avons progressé au nord de Rabrovo, dans la direction de Kosturino. — Les Bulgares ont violemment attaqué svr tout le Iront de la rive gauche die la Cerna. RIls ont été repoussés avec de grosses pertes* )10« LES FRANÇAIS EN SERBIE Athènes, 15 novembre. — On mande de ds- Saloniçue à FHestia que l'aile droite frao-in- çaise opère, par Rabrovo, une large mou-,ux vement enveloppant pour couper ies communications dfes Bulgares avec Kostorino. ser cle »0(i-ï— LA POLITIQUE GRECQUE ET W M. VENIZELOS , ' Athènes, .15 novembre. — Les industriels ,?f' d'Athènes et du Pirée ont demandé à M. Ve^ nizeloa de ne pas s'aibstenir de particii>er au amx élections. M. Venizetos a répondu qu'il croyait pré-'} ' férabte de rte pas y pa,ticiper, car il était ' . persuadlé que les libéraux revenant à la Ghamtxre, môme ave<. la majorité, seraient r1' dans l'inupossibi'Iité d'appliquer leur pro-ic'n gramme. • "e II a diéclaré néanmoins que le parti libéra! ne prendrait pas die détîsion avant quel- ■cpjioa Jcmi o. m- "" vi- le bombardement de dedeagatcd he- Athènes, 15 novembre. — On mande de "S- Salonique que le croiseur italien iiViemonte'n ' ie- a détruit vingt wagons et des travaux de le fortifications au cours du bombardement de Sa- Oédéagatch. iré nu, LA MAIN-NOIRE ALLEMANDE de AUX ETATS-UNIS New-York, 15 novembre. — On a arrêté, cinq minutes avant le départ du transaNan-tique « Saint-Louis », un nommé Cin.mings, porteur de deux bâtons de dynamite. Il a déclaré être mineur -l retojrncr ei , Angleterre après un séjour ie cin^j ans at:v '. ? mines de Pensylvanie, ajoutant que ces bû-tons s'employaient pour le travn'' dons lea ffi" mines. on- ita- I-ia ! Saint-Albert nti- en pranec AU HAVRE en- —V- »ro- . ^ Le draipeau belgie flottait, lundi ra-atiin, dlès im~ la piremière heure, à de nombreuses mai-nP~ sons du Havre et dans, tout Sainte-Adresse. M- A défaut die soleil, ses éclatantes couleuirs ont égayaient la digne de Sainte-Adresse, devant Va>- le ministère de la Guerre, où la cérémonie )er~ doi drapeau- fut particulièrement impression-)ns nantie. >oir Vers 8 heures et demie, venaient s'y ranger les réformés dîu dépôt de la rue du Ma-|~ noir, sous les ordres "du commandant De-irâ ^rolLX' ^es compagmies du dépôt secon-" daitre d»u Havre, cominaji-d'es oa.r le capi-y-." laine commandant Vanderminnen. \ " Dans la cour du ministère, autour d*u co-laneï comte de Grunne, "de nombreuses per-sonn/alitès avaient pris place — et notaire —• «aient le lieutenant général Juin0)kiih, ad jumelant géniéral de la maison du Roi ; le contre-amiral Biard1, gouverneur 4u Havre : le préfet Talon, commissaire général du gouvernement finançais près dut gouverii^men* toelge ; M. Benoist, sous-préfet dm Havre ; le général de Lallement, le lieutenant des Gâchons et de nombreux officiers français et anglais de la place du Havre. 5 a MM les ministres Berryer baron Bevens, IlolLeputte, Ren-kin ; les- ministres d'Etat .de C.ooreman, compte Gobteb d'Alviella -et Lio-i"- baert; les députés Rôval et Giïlèa; 1« baron cr_ Gaiffier; le commandant Biaise et le capitaine Dupont,du cobinét du miinstre de la ^a" Guerre; M. le secrétaire général Buisaeret; hg- m. de Paeuw, chef du cabinet civil; le colo-'r-! ncl dkxîteur De Pa§e; le major docteur rss Smeets ; le colonVan Driessohe; l<*s docteurs Goris et KuJ'ferath; tous les officiers înt belgos de la pl'ace du HavTe. tous les foncer- tionmaires et employés du département de ;el- la Guerre, de nombreux fonctionnaire» et rre employés de divers autres départements et nts la fou'le de tous les Belges du Havre, auig-meriitée de nombreuix arhis français, éatient là. Le colonel comte de Grunne ayant commandé « Au drapeau ! », les clairons des roi sencBarmes, qiui à l'entrée faisaient le ser-11 ôj \nce d"honneuir, sonnèrent aux champs, tan-gs, dis quie devant les officrers au port d'arme et les ci-vils nu-tôte, la bannière tricolore

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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