Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 09 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4m91835637/
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83» ANNEE. • Série nouvelle.- N° 1020 Xjo Numéro : lo oentimes JEUDI 9 AOUT 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-0*5 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY LE HAVRE 28lei, Rue de la Bourse, 28,ef Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Crise sniislênele Plusieurs journaux ne voient qu'un sujet de raillerie dans les nouveaux ministères de l'empire allemand et du royaume de Prusse. Cela, un gouvernement parlementaire ? Une mauvaise caricature... Et l'on nous prophétise un mouvement d'indignation dans les masses assoiffées de liberté. Que Guillaume II, empereur et Roi, ne veuille, du régime parlementaire entendu au sens français, anglais ou belge, que l'ombre ou l'apparence : il n'y a pas le moindre doute. Mais la question est de savoir si l'opération, telle qu'il vient de la concevoir et de la réaliser, est de nature à resserrer ou à relâcher les liens évidents qui attachent les masses allemandes au trône et au gouvernement. C'est la seule qui ait de l'importance en ce moment-ci. Peu importe le sentiment des docteurs en parlementarisme. dont les oracles ne pèsent guère, en ce moment, dans les balances où oscille la destinée du monde. Remarquons d'abord qu'un ouvrier socialiste devient ministre de l'Empire. C'est M. Auguste Mùller, fils d'un modeste jardinier, qui fut jardinier lui-même avant d'entrer dans la presse et de se spécialiser dans les questions d'alimentation. Il est nommé sous-secrétaire d'Etat et adjoint en cette qualité au contrôleur des vivres. Le gouvernement s'est sans doute proposé, non seu- ; lement de satisfaire le parti socialiste : en prenant un de ces hommes, mais en- < core de plaire aux ouvriers en mettant -un des leurs à un poste important pour ' lequel le désignaient son passé, son expérience, sa compétence. Nous crovons j qu'il y a autre chose que matière à"iro- < nie dans cette combinaison de politique et de spécialisation. C'est la continuation de la politique i inaugurée- par Guillaume II en 1SÔ1 ou * en 1892 —• le temps nous manque pour: ( vérifier. Nous relisions l'autre jour dans 1 O livre si intéressant de M. Ernest Dau- ' det^ l'histoire des débuts de la politique 1 sociale en Allemagne. Bismarck ne f comptait que sur la force pour mater ^ les ouvriers industriels, dont les reven- 'g dications alarmaient les patrons et me- „ naçaient la paix de l'Empire. C'est con- j tre son gré que le jeune empereur con- e voqua à Berlin la première conférence e internationale du travail, point de départ de la législation ouvrière inaugu- ' rée peu de temps après. Voilà la source e première, à notre avis, de la fidélité té- î moignée à l'Empire et à l'Empereur, pendant cette guerre, par le prolétariat r allemand. Fas est et ab hoste doceri ! v Nous n'hésitons pas à dire qu'il y a là n une leçon pour tous les régimes et pour « tous les gouvernements. Nous n'avons d pas peur de déclarer que la révision de J' notre législation sociale s'imposera dès £ le lendemain de la paix, sans parler de c l'égalité politique, qu'il ne sera pas difficile d'accorder avec une bonne et ra- G tionnelle organisation du pouvoir exé-l cutif. Habitations ouvrières dans les e ailles, refonte des impôts, participation » des ouvriers à la propriété industrielle : r que les tenants de la politique nationale f se préparent dès à présent à aborder et à résoudre ces problèmes. ^ Revenons aux ministères allemand et SJ prussien, dont nous ne nous sommes juère éloigné, en dépit de ce détour, £ plus apparent que réel. Si M. Spahn y b rappelle la trahison du Centre à l'égard les catholiques belges, du christianisme v. même et de la civilisation, deux bourg- cl îiestres, celui de Cologne notamment, G f apportent l'expérience et la compé- Tf ience d'une longue carrière administra- *c ;ive. On sait ce que sont les bourgmes-ires allemands : tout le contraire de po- jC .iticiens. Choisis par le pouvoir central d-;t chargés des plus lourdes responsabi- q ités, ils ont été, pour une large part, B es artisans des progrès matériels ac- E somplis, pendant ce dernier quart de siècle, dans la plupart des cités d'Outre-^hin. ,, tr Que la composition des nouveaux mi- fi listères ne contente pas le monde par- si ementaire allemand, cela non plus ne ^ ait pas l'ombre d'un doute, l'idéal des " mrlementaires consistant, dans tous les " )ays du monde à posséder en propre la p, lubstance du pouvoir, à former à eux rn euls des cabinets dont la féodalité des >artis politiques interdit férocement les je ipproches aux citoyens non consacrés >ar l'onction électorale, fussent-ils des Fi îommes de génie. Mais la question est P iniquement de savoir, encore une fois, f, e qu'en pensera le peuple allemand, to 'il se sentira mieux ou plus mal gou-e-rné qu'auparavant, plus ou moins fi- ca lèle, plus ou moins enragé, malgré ses l'î irivations, pour la lutte. ra Dieu sait si nous haïssons les bour- ™ eaux de notre pays, depuis leur empe-eur hypocrite et félon, convaincu, hier ncore, par les révélations de l'ambas- ' acteur américain, d'avoir prémédité dès u uillet 1914 l'invasion de la Belgique — usqu'aux sycophantes du Centre et aux sclaves cupides de la Sozialdémocratie mpériale. Mais, nous ne les vaincrons [u à la condition de regarder en face le ^riJ nue constitue nmir l'Enrnne leur barbarie organisée. Il faut que les En fants de la Lumière, selon le mot d( l'Evangile, soient aussi avisés que Les Enfants des Ténèbres. Pour que notn Droit ait enfin la force à son service il faut analyser, décomposer leur force, et nous conduire en conséquence. FERNAND NEURAY. -.i ■ ii ■■■ .1 i —«WVVW ' « Nous, finira ds, jurons de reconstruire la Beljiijufi... » Un écho de la visile de la Mission belge à Chicago On nous écrit de Chicago : La visite d eLa Mission Belge à Chicago a été courte — une journée — mais elle a produit un excellent effet et les fruits que la Belgique en récoltera seront nombreux. Après la visite de la Mission Française avec <( Papa Joffre » comme on appelle ici le vainqueur de la Marne, eit de la Mission Italienne, l'arrivée de M. le baron Mou-cheur. accompagné du général Leelercq, du major Osterrieth. des lieut. comte fJ'Ursel, Edgard Dangoise et Maurice Fhonnart, a été chaleureusement applaudie.Alors que la .première mission belge enrayée à Chicaeo en 1914 avait dû agir ivec prudence et diplomatie, à 'cause de ia proportion excessive d'Allemands dans a population de la grande cité du i Mididle West », la mission de 1917 (et irrivée en pays allié et l'enthousiasme a ité des plus vifs Le maire de la ville, M. William Thomp-ion, souhaita la bienvenue aux envoyés >elgas au bancruet qui leur fuit offert au c Congress hôtel ». Un serment C'est à ce banquet que l'avocat Edgar îancroft, le même qui déjà dans une mire circonstance, avait prononcé' un mouvant discours contre les déportations lelges en Allemagne, parla éloquemment lu rôle prépondérant de la Belgique dans a guerre. Il déclara que les Etats-Unis se ont joints aux .i&lliés, pour libérer la Bel* ;iqiue de l'qppression allemande et veiller . ce qne tous les dommages dont elle a ouffert et souffre encore soient réparés : We Americans are pl-edged to rebuild ielgium. (Nous, Américains, nous nous ngageons à rebâtir la Belgique), dit-il n terminant. Un autre Américain, de descendance lelge, celui-là, l'avoaat Streyckmans, qui st à la tète du barreau de Chicago, a en-uite rappelé ce que l'Humanité doit à la lelgique et à son Roi. Des cérémonies comme celles , données en honneur de la Mission Belge, dans une ille comme Chicago (vraie citadelle aUe-lande livrée à la propagande prussienne vec sa calomnie et ses mensonges) pro-uiront un sentiment de sympathie tou->urs croissant pour la Belgique et feront omprendr© à ceux qui ne sont pas en-ire convertis que la cause belge est sapée.eux qui travaillent pour nous à Chicago Cette propagande pour la Belgique est Qtretenue à Chicago par ses deux con-•îfs, M. Moblâert et M. le docteur Verme-în. ce dernier considéré comme notre pôtre par la Colonie Belge qui l'aime et i vénère depuis un quart de siècle. A ces insuis se joignent des hommes comme t. Sitireyckmans, dont tous les instants I >nt consacrés à notre cause, M. Boneroft ont la propagande parmi la haute so-.été de Chicago a déjà rapporté des som-las énormes à nos compatriotes restés en elgique. Et maintenant voici que Mme Horta ent de s'installer à Chicago où elle prê-le pour son œuvre des « Orphelins de la uerre » et des « Enfants tuberculeux » iunies sous le nom de « American Aid r Belgiian Homeless Children », sous le itronage de S. M. le Roi. M. le baron Moncheur Drofita de son sé->ur aux Etats-Unis pour payer un tribuit j reconnaissance à Herbert C. Hoover, li dirigea la distribution des vivres en elgique avant l'entrée en guerre des : tats-Unis., Les membres de fa mission belge Le baron Moncheur gagna les sympa-lies du public par la déclaration qu'il ; dès sa descente du train, le train pré-dentiel de M. Wilson, mis à la disposi-on de la mission, soit dit en passant : Les Belges préféreront mourir que de ■sser de se battre avant d'avoir recon- . lis leur indépendance. » Ces mots furent \ ibliés par les journaux et avec les corn- , erutaires les plus flatteurs pour nous^. ( Un autre membre de la mission, le ma-r Osterrieth, fut tout de suite populaire •œoe à sa petite chienne « Nellie » qui ; accompagnait partout : « Elle êtait'avec oi dans les tranchées, déclara le major , un journaliste, et fut blessée deux fois. » u coup, « Nellie » eut son portrait dans us les journaux. Ne rions pas de ce petit incident. Le .ractère américain est ainsi fait. Un rien imuise, l'intéresse. Si ce rien a un ca-.ctère sportif, l'Américain en fait un onde. <c Nellie » a fait beaucoup, pour itre cause... ; Edmond MIGNOT. ; — ■ -www ■ c RE EN 2" PAGE : Les Echos ; S La ville d'Armeniières inondée d'o&us asphyxiants ; Les révélations de l'ambassadeur Cé-rard, ; Il manœuvre île SMifiiiu La manœuvre de Stockolm a exercé en Angleterre comme en France son action dissolvante et après les manifestations du ministre socialiste Henderson, on vient d? voir le comité parlementaire des Trads-Unions émettre un vote favorable à la conférence chère à M. Huysmans. Cependant, les parlementaires trade-unio-nistes subordonnent leur approbation à la condition que le comité exécutif du Labour Party décide également de participer à tf \ conférence et que le congrès ouvrier du 3 septembre ratifie sa décision. Or, ces adhésions ne sont nullement-certaines. L'opinion travailliste semble divisée, mais diver ses manifestations affirment l'importance du courant hostile à l'entreprise pacifiste Une grande démonstration est organisée aujourd'hui à Londres contre, le voyage ( f: Stockholm et à cette occasion, le député O'Grady, président d'une fédération qui représente plus d'un demi-million de tradô-unionistes, a publié une déclaration où Ï1 i affirme avec force qu'il ne peut être queâ- ' tion de compromis ni de paix boiteuse,seule raison d'être d'une rencontre avec des représentants des puissances ennemies, «p Un autre leader travailliste,. M Hyndmtta le doyen des socialistes anglais, écrit à la " Morning Post » qu'il espère bien-que les Anglais et les Américains feront Bientôt cr^- t tendre une véhémente protestation contée ■' les intrigues pacifistes, et que les gouverne-' * ments des pays alliés refuseront les pass'#-' ports pour Stockholm. Après la longue conversation — dit-il notamment, — que le député 'Troelstra,,du comité liollando-scandinave, eut ù Berlin avec M. Zimmermann, secrétaire d'Etat aux , affaires étrangères, après les voyages dos majoritaires allemands Ebert et Scheidemann a Goipenhagua et à Stockholm, personne ne saurait douter que cette conférence ne sdït organisée sous l'influence des Allemands et ' en vue de servir les intérêts allemands. je i ne comprends pas que les socialistes français soient aussi desireux de rencontrer les socitî?fi listes allemands qui approuvèrent les atrockh tés commises en Belgique et en France. Wv A Melbourne aussi, M. Hughes a évoqué i l'image de la Belgique poùr faire voter par I un grand meeting une résolution affirmàn-la détermination inflexible des Australien? i jde poursuivre la lutte jusqu'à la vicèoit c â* 1 cisivè. « Nous devons, a-t-il dit, nous oppo I ser au voyage de Stockholm et répondre d< < ferme maniéré à ceux qui par intérêts de '• parti, parlent de la paix sous n'importe '• quelle forme. » ; Voilà ce que la pensée du martyre de la Belgique dicte à des socialistes anglais et I australiens. Pourquoi n'aurions-nous pas ' ledroit de nous étonner de l'attitude si dif- t ferente de M. Camille Huysmans ? — Stylo. f r -VWWV-" t £ Les Boches continuent c a déponiiler la Belgique Rotterdam, 8 août. Les Nouvelles de Maastricht rapportent que les Allemands ont entièrement dépouillé les usines de Ouç/rée, de Mari- c bage et les aciéries d'Angleur et Cocke- g rill de tout leur outillage. Celui-ci a été f expédié m Allemagne. (Radio.) q r — * WWW Pli [MITEE £ SIS SQ'SATS ' ! LMmmniïïïra! t Le ministère belge des Sciences et des -Arts organise, avec le concours de l'Ecole Pigier, rue de Rivoli, 110, Paris, l'ensel- > gnement des langues vivantes par corres- t pondiance. Les langues actuellement enseignées sont le français, le flamand, l'anglais, l'italien, le russe et l'espagnol. Cet ensetlgnefnent, qui aura, aux vœux d du gouvernement, un caractère essentiel- d lennent pratique, permet à nos soldats de c 3e préparer à la lutte économique qui suc- t cédera à la grande guerre : de l'une comme a de l'autre, la Belgique doit sortir victo- ^ rieuse. Les cours peuvent être suivi.s par tous " les Belges (officiers, sous-officiers, caporaux et soldats) qui remplissent ou ont d rempli leurs obligations militaires. Droit d'inscription : pour les officiers, i, t franc par leçon ; pour les sous-officiers, , :aporaux et soldats, 0.35 par le^çon. Un J. :ours complet comprend vingt-cinq leçons; ^ es inscriptions doivent être prises pour v luatre leçons au moins, payables d'avance. l>a première inscription ne peut être prise *" lue pour une langue. Les adhérents de-/ront en outre se procurer le manuel exigé Dour l'étude de la langue qu'ils auront choisie. Ce manuel coûte environ trois 'rancs. Des facilités de paiement peuvent :tre accordées, en certains cas, aux cffi-:iers, sous^officiers, caporaux et soldats. L'on peu't, dès aujourd'hui, adresser les nscriptions nt. la correspondance au « Mi- V îistère des Sciences et des Arts », (direc-non de l'Ecole belge) 110, rue de Pivoli entresol) Paris, 1er arrondissement. P! - pi P. S. — L'œuvre de la « Lecture du sol- P' lat » fondée par le XX0 Siècle, a reçu de te lombreuses demandes d'ouvrages divers tour l'étude des langues vivantes. Nous lr erons heureux de rendre service à nos cc oldats, dans toute la mesure des moyens ?! lont nous disposons. ni vc ■ 'Wivvi», I I ■ .1RS EN 4* PAGE : Là vie dans nos campagnes sous l'occupation allemande : des nouvelles <iec communes de Oh et de Mousîîer-sur ► £aml)re. v'C IXfttsiKN Fliire B Trogrès français au nord de Bixsciiooîe COMMUNIQUÉS FRANÇAIS L 14 heures. L Au début de la nuit, activité très marquée J111 des deux artilleries sur la plus grande par- tes tie ciu front de l'Aisne. ^es Des détachements ennemis qui tentaient £e.' d'aborder nos lignes à l'est de Vauxailion et à l'ouest du plateau de Californie, ont . été repoussés par nos feux. "ei Au nord de Saint-Mihiel et en Haute-AI- " sace, des coups de main ennemis ont com- ^or piètement échoué. "aÇ Nuit calme partout ailleurs. luti de 23 heures. " Action d'artillerie assez vfôlente uun» ia fe^s région Panthéon-Ferme La Royère ainsi c}7e que sur la rive droite do la Meuse dans le gj0I bois des Caurières et ie secteur de Douau-m°-it. ^ Aucune action d'infanterie. ]eV( COMMUNIQUE BELGE Au cours de la nuit, l'artillerie ennemie de a pris activement à Partie nos ccmmunica- rés( tiorts et tiré avec une moindre intensité sur con nos organisations de première ligne. La (Ra matinée a été caîme à part quelques bombes devant Dixmude. L'après-midi a été ^ marqué de quelques tirs peu importants. R COMMUNIQUES BRITANNIQUES min gne 13 heures. S< Des coups de main, effectués avec suc- mel cès, la nuit dernière, sur les tranchées ai- ' lemandes vers Lom&aertzyde, nous ont per- rel0 mis de ramener un certain nombre de pri- dan sonniers et une mitrailleuse. 0 1 'artillerie ennemie a montré de l'aoti- m6r »iîé, cette nuit, à l'ouest et au nord 'S'Y- à c* jres, notamment vers Wcetschoeck et la bre /oie ferrée d'Ypres là Staden. Cou 20 heures 55. La piuie a reoommenoé de tomber en -ibondance. Nos alliés ont effectué aujour- ' i'Siui une nouvetîe avance au nartr-c jesî de îixschoote. Des coups de main ennemis c-nt Ité repoussés la nuit dernière et oe matin lu nord de Rœux et vers Oppy. L'artillerie tileniande continue à montrer une grande I activité à l'est d'Ypres. Il" Hier, malgré le brouillard et les nuages >ersistants, nos pilotes ont bombardé "ries 'Oies ferrées, voies de garage et trains jus--|u'à 60 kilomètres au-delà des lignes ennemies. D'importants dégâts ont été occasion-lés. Un train a déraillé. Un autre a été déduit par une explosion.Des bombes avaient tô jetées la nuit précédente sur un dépôt le munitions allemand. de 1 Un de nos appareils n'est pas rentré ble dre „ part L'ENNEMI SE RENFORCE ?,a" EN VUE DE NOUVEAUX ASSAUTS ^ns dsts Front britannique, 8 août. so,li( L'ennemî réorganise son front dans le lans acteur où il s'ost vu battu le 31 juillet. On tille: , do bonnes raisons de croire qu'iJ a ren- chef 3rcé ses effectifs; en tout cas, il est certain torù u'il continue de distribuer ses forces en belle rofondeur suivant les prescriptions 'es taie, lus récentes du haut commandement, afin un e pouvoir, le cas échéant, répondre à nos un ; ■ttaques par des contre-attaques immédia- trog îs. Son artillerie se montre très active plus rincipalement vers le flanc droit de l'atta- ,dev£ ue. On estime à douze divisions les effec- Turl ifs que l'ennemi a dû relever devant no- se s ce front depuis le 31 juillet. gere Gi i. aaaa/tat , cet ut en i fa hommage au bourgmestre Mas rS Ind( Une belle manifestation s'est produite #ad( ans la salle des audiences solennelles ans e la cour d'appel de Bruxelles, à l'oc- Aus: asion de la réélection des membres du "ra! arreau. Ceux-ci, à l'unanimité, ont iu bâtonriier de l'Ordre, M. Adolphe : lax, avocat à la'cour d'appel et bourg- Ji1"; lestre de Bruxelles. Amc Le résultat du vote a été accueilli par loff e longues acclamations. man russ Tous les Belges applaudiront à ce bel du ommage rendu au vaillant bourgmes- fast( •e déporté depuis près de trois ans et dais ont nulle injure des Allemands n'a pu de 1 aincre l'admirable patriotisme. l'aili clée —— -ia/ww-m- gare fut Four nos jeunes médecins nais sie vînt On nous écrit : rU5S com « Un tout petit coin de vos colonnes, s'il Ma/.i >us plaît, en faveur des jeunes médecins cess; î notre armée. Il en est beaucoup parmi tiqui ix qui sont au poste depuis le mois d'août au 1 14 et qui n'ont pas obtenu depuis lors ven •and avancement. Cela leur est d'autant rêvé uis pénible que des étudiants en droit, en naît îilosophie et lettres ou autres, n'ayant récif is achevé leurs étu-ies ont pu pendant ce intéî mps-là conquérir des grades enviés. déda Je me fais l'interprète de mes jeunes con- cour ères en demandant à l'autorité de leur ac- de h rder à l'entrée d'une quatrième année de c'est terre une satisfaction un peu moins plato- Broi que que la 5e brigque dont ils vont pou- à so: iir orner notre manche. tion Merci de votre aimable hospitalité. 'ie. ? Veuillez agréer, etc. iui_i Un vieux major. » rr}a.1' victc Nous recomm-'indons volontiers à l'at- ti^n ntian de rinsî^ection Générale des Servi- hnm s de santé et du ministre de la guierre un eu cnii nous pai'ait tout à fait lfeitime. Kere n LA aplicité fle l'Allemagiii A RESOLUTION DE PAIX NE FUT QU'UNE FEINTE ondres, 8 août. '— S'il pouvait subsiste doute au sujet de la duplicité des récer déclarations de l'Allemagne, concernar buts de guerre et les conditions de pais ioute serait levé par l'aveu que vient d ■e M. Fahrenbach, chef des catholique 'instigateur de la résolution de paix f-' chstag le 10 juillet dernier. Dans un discours qu'il a tenu à Augs rg, dit le « Daily Express », M. Fehren h a déclaré ouvertement que cette résc on ne représentait aucunement les vue ceux qui l'ont votée. La raison pour laquelle cette motion ; sé s'explique clairement par le fait qu socialistes, dont M. Scheidemann est I f, sont arrivés au Reichstag à la ses i d'été dans un état particulier d'excita i, au sujet de la paix, car leurs man ts leur avaient donné la mission de sou sr cette question. On s'était arrangé d< >n à rédiger un texte anodin afin d'obte le vote des socialistes pour les crédit: guerre. Il était bien entendu que cett, >lution n'engagerait personne et serai sidérée comme une simple feinte. » -dio.)DEMENTI RELATIF LA CONFERENCE DE POTSDAM otterdam, 8 août. — Von Kuehlma.nn istre des Affaires étrangères d'Allema , est arrivé hier à La Haye. în adjoint, von Stumm, a démenti for lement, dans une interview accordée i Hollandsch Nieuws Bureau », le réei .tif à la conférence qui eut lieu à Post i le 5 juillet 1914. ri remarque que von Stumm a simple tt oublié que le? informations relative; t entretien ont été publiées dès septem 1914 par le « Nieuwe Rotterdamsche rant » et n'ont jamais été démenties. ■ ■ 'WWW m ■■h" UN SELF-MADE MAN EHERAL1SSI1E KOHÎlOFf i nouveau généralissime russe Korni-est né en 1870, dans un village perdu a Sibérie occidentale, d'une très hum-famille de cosaques ; dès sa plus ten-enfance, sous ce dur climat il dut ager les rudes travaux des siens. Pen-; les longues soirées de l'hiver russe, udtait seu] et sans maître ; il parvini i à entrer à 13 ans à l'Ecole des Ca-, où il passa six années, acquérant de Ses cannaissanc/as ^wrtvoujh dans les ues étrangères. Admis au collège d'ar-:'ie de Pétrograde, il en sortit en 1892, de promotion. Le jeune officier, his-:n et linguiste remarqué, avait de :s perspectives d'avenir dans la tjapi-Son besoin d'action lui fit préférer ;ommandement au Turkestan. A part Dref séjour à l'Ecole de guerre de Pé-rade, dont il sortit encore avec les belles notes, la carrière de Kornilofi dt désormais se dérouler en Asie. Au iestan, en Perse et en Afghanistan i] Sgnale par l'accomplissement de dan-uses missions. âce à sa connaissance des dialectes lo-:, il lui arrive souvent de se déguiser ndigène au cours de l'une ou l'autre dition secrète. Lorsque la guerre o-japonaise éclate, on le rappelle des ts où il est en mission scientifique et ui donne le commandement d'une bri-î en Mandchourie ; le général de 35 fit merveille à la tête de ses troupes, îi après la guerre il est appelé au id état-major russe et visite pour se 1er, toutes les armées européennes. De à 1911, il est attaché militaire à Pé-En 1911, on lui confie le commande-t militaire de la région du Tran3-ur. A la mobilisation de 1914, Korni-amène en Europe les forces qu'il corn-de et qui deviennent la 49° division e. Les hauts faits de» ces troupes et jeune général compteront parmi les is militaires russes. Korniloff les con-it à la conquête de la Galicie et lors i retraite de 1915, il sauva avec elles ; droite russe en danger d'être encer-sous Tarnow. Blessé, il tint l'arrière-.e avec les derniers de ses hommes et fait prisonnier. Son évasion est célè-il la réussit encore grâce à sa con-sance des langues. Son retour en Rus-'ut un triomphe et sa popularité de-immense. En avril 1917, la Révolution é donna à cet enfant du peuple le nandement militaire de Pétrograde. i le soldat n'avait pas la souplesse né-lire pour se plier aux intrigues poli-:s. U redemanda un commandement ront. C'est son armée qui, dernière-t prit Halicz et Halusz, et Korniloff s'y la un chef de premier oredre. On con-sa lettre au gouvernement provisoire imant la restauration de la discipline rrale. Ses origines plébéiennes et son .in pour une carrière facile près de la dépravée des Romanoff, écartaient îi toute suspicion réactionnaire. Aussi à lui qu'on s'adressa pour remplacer issiloff. Les conditions qu'il a posées n acceptation, et auxquelles la Pvévolu-russe a souscrit, font bien augurer :on énergique commandement. Avec 1 y aura une discipline ferme et hu-îe sans laquelle il n'y a ni armée ni ire possible. Espérons que la Révolu-.russe qui semble user bien vite les mes, saura garder celui-ci à côté de T'fre conducteur d'hommes qu'est nskv. LA belgique etla «prochaine guerre» Les « intellectuels » allemands ont déjà rendu de grands services à la cause des r Alliés ; l'orgueil et la suffisance que les ca-" ractérisent les ont souvent poussés à dire f ou à écrire des choses, qui nous rensei-> gnant admirablement sur les idées qui rè-e gnent parmi les représentants des ciasses s supérieures en Alemagne. L'écrin de ces 1 aveux vient de s'enrichir d'une perle, due à l'historien Johannes Ziekursch, de Bres- ■ lau. Cet « intellectuel » explique, dans un - livre publié à Stuttgart par la « Deutsche • Verlagsanstalt », quel doit être « le sort fu-5 tur de la Belgique ». Il est presque superflu do dire que M. Ziekursch préconise la 1 main-mise, par son pays, sur l'organisa- - tion militaire et le système de voies et 2 communications belges. Cette « solution - mitoyenne » lui paraît satisfaire à la fois " les Anglais, les Belges et les Allemands ! Ne nojis arrêtons pas à cet échantillon - de la psychologie de l'historien. F.mpres-5 sons-nous plutôt d'attirer l'attentiDn sur " un passage de son livre, où cet « intellec-5 tuel » allemand découvre sa vraie menta-5 li'té. M. Ziekursch estime que si la Belgi-l que recouvrait son indépendance, les rap- - ports des Allemands avec les Hollandais en seraient « empoisonnés ». Parfaitement. Et en voici !a raison. La Belgique restaurée dans son indépendance pleine et entière deviendrait un s'mple instrument , aux mains de l'Entente. Elle deviendrait ■ an pays dangereux à attaquer. Car M. Ziekursch est assuré qu'il y aura « une ■ nouvelle guerre ». Au cours de cette « pro- . chaîne guerre », il deviendrait impossible 1 ■ de lancer les troupes allemandes à l'atta- ■ que à travers le territoire belge. C'est donc par la Hollande que devrait ■ se faire l'invasion, et, avec assez de logi-: que, M. Ziekursch en conclut que les rap- ■ ports entre la Hollande et l'Allemagne en • souffriraient gravement. Que l'on ne dise pas qu'il s'agit ici des élucubrati'ons d'un individu isolé et irresponsable. La censure allemande a permis , à l'historien de Breslau d'imprimer cette énormité. De plus, la solution de l'annexion déguisée que M. Ziekursch suggère est bien celle-là même que préconisent les partisans de la « paix allemande » et, notamment, le parti militaire et les gros industriels pangermanistes. Ces éléments-là n'ont point perdu leur influence en Allemagne, comme l'a montré le dénouement de la dernière « crise » à Berlin. L'aveu est dès lors précieux. Il importe! qu'on en souligne l'importance. Au moment où les illuminés de Pétrograde et les pacifistes impénitents comme Ramsay Macdonald, Snowden, etc., en Angleterre, parlent de désarmement universel et de république inter-européenne, il y a un parti influent en Allemagne qui songe à « la prochaine guerre ». Ce parti craint de voir une Belgique restaurée, forte et désormais protégée d'une manière efficace ccn-' tre toute nouvelle invasion. Aussi longtemps que nos dirigeants et les alliés en général n'ont pas de i reuves positives que ce parti conquérant et annexionniste a été réduit à l'impuissance par les éléments plus modérés de la politique allemande, il est de leur devoir, de faire tout ce qui est possible pour constituer cette Belgique forte et inattaquable, qui fait si grand peur à M. Ziekursch et au parti dont il est le porte-parole et le représentant. L'aveu est précieux; épinglons-le. VWWl « Au front britannique PMK»£S r> u • Une victoire aérienne des pins nettes a précédé l'attaque tie l'infanterie anglo-française (De notre envoyé spécial) En Flandre, août 1917. L'aviation anglaise secondée par quel' ques-unes des meilleures escadrilles françaises s'assura une suprématie très marquée sur l'aviation allemande durant les journées où la préparation d'artillerie fut la plus intense. La maîtrise de l'air appartenait à tel point aux Alliés que du 25 au 30 juillet les Anglais ne perdirent pas un seul appareil de réglage, taqt les avions de protection faisaient bonne garde autour d'eux et tant les escadrilles de combat faisaient la vie dure aux formations ennemies. Un jour, l'aviation de chasse anglaise reçut l'ordre de « nettoyer le ciel ». Ella remplit sa tâche avec un tel succès que pendant près de huit heures il fut impossible, jusque bien en arrière des lignes, da trouver un seul appareil ennemi. Malgré Le travail exécuté au front, l'aviation de bombardement, sous la protection de machines de combat, alla jusque fort loin à l'intérieur de la Belgique lancer ses projectiles sur les aérodromes ennemis et sur ses dépôts et baraquements. Un biplan descendit jusqu'à moins de 200 mètres au dessus du hangar à zeppelin de Berchem-lez-Bruxelles et lâcha deux bombes da 50 kilos. Les Allemands essayèrent au moyen da raids sur l'Angleterre d'obliger un certain nombre d'escadrilles de combat destinées au front à rester outre-Manche. Ils espéraient que le public anglais céderait à la nervosité et exigerait le rappel d'un certain nombre de pilotes. Leur calcul criminel était trop grossier pour réussir. tt A Pour donner une idée des prouesses réalisées par l'aviation anglaise, je ne peux

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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