Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1847 0
23 October 1916
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s.n. 1916, 23 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x25b0015g/
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Zr ANNP.E - Sftr'p. ?fntivp1lA , N"° 71- Lnndi 23 Octobre 1^16-i \ i rédaction & admlnistraîioi 28ler ris dî la 3surse — LÊ BAVRL TÉLÉPHONE n-64BELCl BUREAUX * PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3> - no« LONDON OFFICE 21. PAiNTON STREUT Leicester Square,, S. tV. Cirecteur îium SRll fWvVWWWVt lO cent, le PnI° LE XXE SIËCLE A.ÎÎONMRMEWTS F- titioo £ 't. 30 par m«rs » 7 f». 50 par Ai»al«'.9rr«.. S «R. a d. par mol* , » 7 sh. 6 d. par trimestre •uires paya. 3 fr. — par mois > . 9 P»i* trlmetlrt» PUBLICITÉ S'adresser à l'Âdffiiiiistrâtiaa da Jdnrnaî Les petites annonça sont également reçues a la Société Burepeenne si* Publicité, Jt rite de t* rtclâire, Péfif, gui en è U Monopole pour Parte. »0«-—— cent» au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Pari g*"""" " ■■■■ II HEURS CRIMES Le gouvernement belge en possède au Havre des pr uves irréfutables Nous avons dit que lofs de l'attaque <îêi entres d'aviation &t d'aéronautique mdli lires ali.:'mands accomplie à Bruxelles pa es aviateurs anglais à La fin. du mois di sptembie dernier, un certain nombre di ersom-nes appartenant à la popuiat.on civ:l< ruxe-ll'Jise turent tùéeâ ët blessées, et de« ommages 4iiSlï% fntreïU causés à dos ifn îéuMes. La pressé d'outre-Rhin et les organes ê i propagande aMemandle et au pre-mie aftg les journaux embochés de Bruxelle êpandirent aussitôt le bruit qu« cès perte 'exSteftces èt cvï> dégâts éfca ieïrt le tait d a maladresse rt s aviateur® anglais, qu valent jeté leurs bombés à côté du but. Des aviè venus âe Bruxelles, pnr une vOi chapp>ant à la censure, et notamment un orrespondamee très précise du « Belgiscl kagMfttt •» affirm&reïi;Lau contraire qUè te omises lancée pat les aviateurs anglai .vatemA- &tte:nt iêUrr bat, mais qri< tes vi-ati i«s at dommages ttrfistatés étaient impute -les aux tire dis l'artilEérie allemande qi; v-alt ré^lè tes fusées dè biUSifeurs au moins irion de tous ses shrapnells, de telle sort 'u'Sls éclatassent à leur retombée sur le so' L'acte était tellement atroce que, d'aborc I avait naru incroyable même de la pai ieë Allfemands. Mais, demiis lors , ainsi que ficus l'avon ndiepué dans uï*& précédente édition, L: îOUVERNEMENT BELGE EST ENTRE El >OSSËSSïON DE PREUVES MATERIEI JBS OUI CONFIRMENT LA VERITE DE PREMIERS RAPPORTS DE SOURCI iELGE. Ces preuves consistent en plusieurs frai nents die projectiles allemands, recueilli sur place le 27 septembre 1916, et qui eor LC.tuellemeïit diépaèés au Ministère Belge d a Justice au Havre. Trots d?« fragments stœt partôculièremer araictêrtstiquôs. Ce sont d&s êdats d'obus trouvés dans 1 s maison de la famille BricoUlt, avenue Geor- - gés-Hcftri, le 27 septembre 1Ô16, après lé f raid dès aviateurs anglais. Tous les metri- ï bines de cette famiille furent tués. I I LE PREMIER FRAGMENT EST UN MÙR-, | CE AU DE CEINTURE DE FORCEMENT, . 6E QUI ATTESTE, DVNE FAÇON IRREFUTABLE, QUE LE PROJECTILE A ETE 5 TIRE PAR UNE BOUCHE A FEU. II LE DEUXIEME ET LE TROISIEME i ! SONT DES FR.AÛMÊNTS DÈ FUSËËS EIS 5 ALUMINIUM GARNISSANT LA TÊTE DL j PROJECTILE. En outre, coittine préùve complémenteirt <Su« te pm]ectiiè a été tiré par les Aloeffnands | il a été constaté que te mur du jardin pré " sente un trou d'obus à une hauteur d< ^ 1 m. 20 au-dessus du àôi. B La photographia dés frà|mentè d"ft5tïs . sera prochaineineait p<)bldéè. Le dessein de tè ctinve atrooê est évident i II s'ag'i d'ester la populaiion belgè contri ,, les aâièS. d« rèdmnte son obstination pati-io e fciqtie en lui faisàftt èpti*oûver lès pk'es hor .. i reurs de la guerre et iJ s'àgit en mêm< temps d'emriéctor les avion» alMés, par lf t ôrainte de ces représailles contre une popu Mon innocente, de continuer à détruire cî s Beigicrue tes établissements militaires alile 3 mands. »j C'est une nouvelîe manifestation de 1< guerre allemande ésrate à elle-même (k-pue g deux ajis dans m barbarie. Incapable d-U vaincre par tes amies des ennemis qui lu livrent (Ses combats ïnywux, l'Altemagme ton'irnuio comnïe aux p^vm.i'è-res hWires il-!• VMVaëkm ô sè sèfvip des popudaliofts «ivi s tes en guise de bouclier. ^ On n'imagine pas ptas de cnw.uté dart nlius de lâcheté et le fveuple qni érige en sys 'ème de paimlîes pratiques a moins qile KW) ,1 autre le droit d'être traité en natiotà miii lîfê : il fte mérite pkife qnîe te fnéprts et te; S bâtiments dus aux bandes de brigands. Nouvelles de la Patrie Belge 'VWVWWVWWW A BRUXELLES Une exjiosiUon artistique Une exposition d'art, organisée par les s âstea de vvotuwé, au prmu de lUiuvre c Sou de le commune, sest ouverte aveni le Tervueren, o-'S, samedi ? octobre derru€ Y se ont exposées les œuvres des pet ■jêo ■ ijiu\uu.u.<.i3, fjieugelniuns, Buissert WMe Cala s, Counhaye, oeuia, Frisch, Ho jeis, Canule Lanu>ert, Ahue L<indy, Ueino in, Le^s, Aiph. Langeuani, Alarcede, Mo ia»d, Pley, Hu&i&s, Lfu s Tilz, Van Haect Des souup.eurs : Cauneel, MasérJ, Pansai Des architectes : barnurd, (ihobert, Ra ai«rckÂ, VefDUrt. Des ue^-orateur» : Ml Roos. Onthe.et et Haos. L expo-it.on est a cessible tous les jours de 11 à 6 h. •*—»{>«»— A ANVERS La métropole commerciale sous l'occup tion allemande. — La garnison et son tnorai, — ua vie cnére. — La confiance de nos compatriotes. Un de nos- compatriotes, nous envc i'Anvers, Uuiio Uij.e teure datee de la n sepieuture, atîs nouveues U'es tnietessa ;es : « ije moral de la population, nous écr i, esi. trej uon, uiu.0.i! la cUetté cruio&an ie la vie, au reOaiurs de ce qui se pas itiiis its ifouu^s u oucu^iaitun aitematiues. i_*.a papUittwon attvefooise vtt satis neu ivec les At.einanuo, en ce sens qu eue i ignore et va a ses petites atianes sans s e -ujjcr u eux. tn u aVciiture on leur pane, < :es onitnd conter leurs vtc<oues nnagm; [■0s oLiyj' les r raiivu-io. sur ies rtiigicuo, t> tous les fronts. Ils parient aussi de 1 a mee o^ig , puur dire qu etie est très boni et que notre arunttc*e surtout est ae pi QiiC'ie iOxCe. Chose curieuse, malgré leurs rodomon! des ils oaraent d'un repli éventuel des £ tnées allemandes ce sera, disenl-iis, u retraite volontaire vers une ligne fortifi plus soâde. I,a réouisition sévit sous toutes les f< mes ; on paye sur-le-chamn mais à d prix du O'ius haut, ou ûlutût du pius b arbitraire. Bien crue les forces d'occupation et surveiilance de la région frontière soie très réduites, il est très difficile, sinon i! possible de Dasser en Hollande. Il v a énormément 'e sans-travail ville. Deouis quelques mois les Aiteman ei • m.es ies machines et les trai portent chez eux. r r «ont à des nrix fous, surtc |a viande de bœuf (8 fr. le kg.) et le pc (12 ii. te kg.). Le beurre s'achète, qua: on en trouve, è 8 fr. 50 le kpr. ; le suc vaut 3 fr. 50 à 5 fr. Le reste à l'avenai I s* n»;} i n reste à 43 centimes le kg. On AWVVWWVWWWVWV au lour le jour • il n'y a nulle part de ré serves de vivres, ùl ce oue le comité natio nai de secours et d alimentation fait distri buer le matin est chaque iour consonirnë i"-- On voit très fréquemment des zeppelin in sillonner le ciel ; à chaoue raid sur le sui 16 de l'Ang.eterre il y en a qui survoient An i'- vers. En fait d'aéroplanes Ceux qu'on ; [î" vus sont des ayions alliés principaiemen , des Anglais. A'inèi il v a une quinzaine e* lors du raid sur lés chantiers allemand ll_ de Hoboken. A noter, à oropos dè ce l'oid a~ que les bombes sont tombées à côté du bu' ]• il V a eu 6 Allemands et 2 Belges tués. C'est égal, ici comme dans toute la Bel i*' gique on reste plein d'espoir dans la pre Ie chaine délivrance. » (3- —»o«— DAVS LE CONDROZ Les récoltes. — Le ravitaillement. — La vi chère. — Lo moral est excellent. з, | Un ami nous- communique ces nouveUe intéressantes, qui portent la date du 23 ser tembre : La moisson est terminée, tes récoltes son ie très belles.Les avoines et froments sont rcr u- très à temps. Les pommes dé terre ont moin u- b'en réussi par suite-des fortes pluies de ce derniers temps. La population condruzienn it- peut se suftire avec ce qu'elle a. Les cafés ie savons, pois et haricots sont achetés au se magasins du ravitaillement. Ceux-ci fon< tionnent très bien. i't Les Allemands commencent à réqulsitior eo ner les chevaux à grands coups, mais ils or ,c- promis de ne pas toucher aux troupeau? )U Que vaut cette promesse ? и. Il faut rendre cétte justice aux autorités t ir aux notabilités de la ville de Huy et du car j. ton qu'elles ont parfaitement organisé tou e les services de ravitaillement, nont jamai •e- perdu la tête dans les pires circonstances < se son! d'nensées sans compter pour te bie a. des familles. ,r. A Huy même la vie est bien chèrô : 10 f; ae le kilo de beurre, lô fr. aussi le kilo d ée viande, 70 centimes le kilo de pommes d terre. >r_ En dépit des privations, le moral de tic es compatr'otes reste inébranlable ; on atteo afi avec impatience l'arrivée des armées alliée et le jour de la Victoire. On supporte toi [je parce que l'on est sûr d'une victoire écri n,j santé. J. D. n- —-»o«— S DANS LE HAINAUT LS- A Chatelet ut rc Le magasin d'alimentation de Châte-tet, qi ad avait escompté un rendement de près c re 300.000 kilos de pommes de terre, sera fo it. tement déçu. 11 paraît crue la récolte de vit ville ne dépassera pas 125.0ÛÛ kilos. ■«i—i mu—Il m—k ,ai La victoire des Belges en Afrique allemande —-»o« UN BEL ÉLOGE D'UN liRAWt) JOUKiNaL ETHANGEli Ainsi que nous le disions thier, la « Gazettf ae Lausanne » a purnié en tète dé son nu .iiéro Ou ZU ocUjoi'e un l>t>t éloge de la vail .ance des troupes Uelges qui a-i.neVLittt en c« xioment U couquète de l'Airique orientait allemande. Citons la partie principale de cet articli -ù M. P. Gamme aliimie une fois de plus s; jyinpathie eftVefs la Belgique et son armoe « i.a yuerre un-posée aux t-tt»upes be-iges a qui le yoUv-enieuient oiclondia h Ue prenun •oates les mesures militaires pour ia ae*eus< j'u teiiiioire o^l^e » est mat Ooiiftue. j -ongo est trop oOigné de nous, tes commu aiques ofiicdets svtU trop rares et relaten souvent des taits ue guérie avec un retan .a constitltti'afiiië que ie puoiic ne se rend pa , ^xaiCiement eomi|ve des pna^es de la campa 0në, des ditlkwôB v alloues et de 1 irnpj. larice des succès remportés par les sotuat neiges en Afrique. » uïs «liiiicu.tds étaient immensès, car i JelgiqUe nè pouvait compter dans ses eolc ! iiiôs que sur uue torce année ayant euoor ano organisation dé temps de paix et don! 1> - tdche «Jiait de maaitenn- toraie. Uivisœ e. • compagnies, épaipiiioe sur un immense tel ritoire, cette « rôrce puniique i> se irou\a> oien niai pi'épat ée pour se uelendre, d un part : au nom-ouest, au confluent oe l'Uoai glii et dè la bonaye et au conliuent de 1 Mngti et du fleuve Congo et d'autre par 1 dans lest, le long des irtX) kilomètres c' i routières qui séparent 1e Congo beige d 1 list africain allemand. » La campagne comre les troupes alleniai ! dés dû GanieroUm, bien que les Belges lui 1 sent plus particulièrement en liaison ave - tes troupes françaises, dura bcizô moi i t'iiie fut ioftguè et,pénible, se déroulant dan . un pays parsemé de marais malsains, cot vert de loréts épaisses ét detendu pied pied avec ténacité par 1 ennemi, Les combat que les ueiges ailreiit livrer — ne posseuai ' qu'uii contingent d infuntorie avec de l'uni Ï iét-ie et Un vapeur armé qui appuyait i m i tion des troupes sUr la pallie navigable d la rivière Satiga — prirent une violence « , traordinaire e,o Afrique comme en Evv&M ki tâche des Belges et dès Français fut d a ' racher à leurs ennemis de nombreux ouvn ges défensifs, protégés par tous lés travail s et une guerre moderne, souvent au prix c . lourds sacrifices. La guerre en Afrique,^ t t présentait pas seulement le danger des ba les èt des OBUS. Il fallait encore lutter coi tre lè climat de ces contrées peu hospitali 3 res, contre les journées torrides et l'humid té froide des nuits sans abri, contre l pluies torrentielles de l'Equateur, contre lt forêts impénétrables et les marais fétide Et, comme le remarqua le général qui dir gea tes opérations contre le Cameroun, lf soldats souvênt manquaient de Vivres, c munitions, i.e possédaient plus de vôl ments. Cependant, il fallait atteindre le bi que les autorités milita-if-es s'étaient fix Aussi, malgré tous tes obstacles dont not avons parte, les soldats du roi Albert, aidd de leurs fidèles alliés, manifestèrent ur opiniâtreté admirable, livrèrent les comba de N'Zimu, Lomie, Monjo, Assobam et - °8 janvier 1916 entrèrent triomphalement - Jaundé capitale dé guerre du Càmerou ' allemand, à plus de 100 kilométrés dè lev • point de départ dé la frontière du Conj. 5 tei?é. 1 » Ce n'était là qu'une première étape de ! - guerre aux colon'es, oar une tache Lmrnèris i r-shft à acromplir : La crtliquête de l'T7.1 { africain allemand, aulôud'hui aux ma.ir des Alliés, après une campagne épouvante ; lia semaine a été tare pour noire artillerie et notre infanteri PLUSIEURS COUPS DE MAINS HAROl e ONT PERMIS DE FAIRE DES PRTSONNIERS « Communiqué hebdomadaire du Grand '* Quartier Général Belge, du 14 au 20 Oot. t Pendant la semaine écWlée, l'action si ' le front belge s'est manifestée par des lu | tés ifilirlillerie de campagne et de tranchc e qui 6nt eu pour théâtres principaux les se, leurs dé Ûixmude ët de Sleenstraat. Les ba * teries belges de tout calibte ont exécuté avi succès des tirs de destruôtiùn sur les orgi i- nisations défensives allemandes. L'ennen ;t n' a risposté que faiblement ; parfois son a " tillerie n'a même pas réagi. ■t DES COUPS DE MAIN EXECUTES PA i- NOTRE INFANTERIE AU NORD D 8 DIXMUDE ET DANS LA REGION DE L 3 MAISON DU PASSEUR ONT PERMIS n PLUSIEURS REPRISES DV FAIRE DE PRISONNIERS. DONT UN OFFICIER D '■ CORPS DE LA GARDE DE RESERVE. e LE REPAS DES ANIMAUX s d Les fauves du jardin zoologique de Leipz s ont eu dimanche dernier un jour sans viand it H avait été impossible de leur procurer de l- viande de ohev&l à laquelle ils sont accout més. Plus heureuse a été la ville de Berli qui a su épargner jusqu'à présent à son ja din zoologique de telles épreuves, en ass rant elle-même à l'établissement la livrais( de la viande de cheval nécessaire. Il peut être intéressant de noter que viande de cheval coûte à présent 3 m.50 ou ■m. la livre. Cette viande a empoisonné, le ji octobre, 2 léopards, 2 pumas, un ours et ui Le ' zibeline. t- Les Journaux affirment quolle avait è [a soumise cependant à l'examen le plus scie tifique. Nos convalescents A. CAISTJNTES ■ ■ »fl«—— A'u grand soleil méditerrânéên, parmi les painiier6, les mimosas, tes cactus, let aaoBSj ,es tiguiers, sur cette admiraote coté de Cannes iqui se déveioope eil arc ue cercle (ie l'Esterel au goiie de Juan, da«iK une auno^paère d iiaen. S. A. R. Madame 1 la duciiescye de Venuome a eu la délicate pensée de fonder un asile pour, les so.aau [ convaiescen/is. Line Vilia Répondait adinua-; oiement a cette destination une vilia prin- - ctère, celle du comte dé Paris ; la ptm-t cesse de Belgique l'Obtint pour y abriter ' des blessés beiges durant leur ConVâies-' cenco. i>n connaît le dévouement dorit Ont fail , preuve envers nos blessés le duc et La du ; ebeese de Vendôme. L ambulance qU ils ; ont fondée à Calais est un modelé du gen s re. L'hôDiktl de Cannes suscité la même - admiration. C'est que lô couple princier t ne se conierne pas de créer des œuvres et i puis de laisser leur destin s'accomplir S non, i1 veiLe à leur développement é't - à leur bon fonctionnement avec Un zèle - qui Ue fléchit pas un seul instant. Ouanu 3 les princes Sont à la Côte d A2iul, dans leui villa Saint-MicJuel, ils s'ocCapent activent ment à leur fondation. Il arrive souvent à la duchesse d'" Venir àvée un de ses e enfants, prendre le petit déjeuner ; elle i cause longuement avec lès convalescents, i La villa Saint-Jean est admirablement située oour v abriter nos blessés en voie 1 de guérison. Le cômie de Paris qui était e féru de végétations exotidués y avait ras- - semblé des plantes rares des arb.r.ês d'es-a pècôs variées. Pour avoir de beaux Câmé--, lias il avait fait vênir de Flandre ou de e Hollande quelques boniHs couches de tef-é reau. C'est danfi unè sôrte d'Ëdeft que nos héros achèvent de sè guérir en se chauf-fant comme des lézards au bon soleil, s- chanté nar Paul Arène. Ils ôlit, dans là c claire et riante villa, tout le confort que > l'on peut souhaiter : bon gîte et bon cou-* vert et de vastes a.ppai'îemertls où Ils cir-i- culent comme chez eux, jouent ét font de à la musique. Dans le jardin, des jeux de s quilles et des escarpolettes les attendent, 't Le commandant Barriat èt l'aumôtiier 1- Snieders veillent sur eux- avec un soin at-ï- tentif. ils les Promènent dans le pays ; c une des excursions les plus en faveur est celle de l'île de Lértns à l'antique anbave N des Cisterciens qui défendait autrefois la côte contre les incursions des Sarrazins, »■- Les bons moines ajoutent encore quelqut f chose à leui- hospitalité traditionnelle, poui e accueillir les blessés belges. e Bref, les distractions ne iflanquênt pas 1- aux pauvreé exilés Dans ces tenfips extra i- ordinaires celui qui n'est nas à sa tâch( -- s'ennuie quelque scit le lieu où il se trou i- ve. Mais à CannéS, à la fondation dè S. 's A. R. la duchesse de Vendôme cette cons-:s tatation ne trôuve pas son application 3- tant ceux qui sont à la têtê de l'œuvre s« i- consacrent à la rendre aussi parfaite qu< s possible. Des conférences des causeries, e ries cours mêmes, dés concerts, des repré sentatdons de pièces bouchent ce qui pou ;t restéi1 de trous dans la durée d'un séioui de convalescence et entretiennent une cèif s taine intélléctualité chez des hommes qui a pendant deux ans, ont vécu de la vie 1e e plus rude. s Au début, officiers et soldats étaient hé -e bergés à la villa Saint-Jean. Mais biéntô à on reconnut qu'il était préférable dê leui n donner à chacun Son chez soi et les offi !r ciers émigrèrent à la villa Anastasie toU lo té prochô. Des dames de Philadelphie «'étaient du reste offerte» à aide.r la du a ches°e de Vendôme dans cètte defnièr< :e création ftui, poui' être moins intéressante (rue l'autre téMoiïiie de la même sollici B tilde envers lès hôtes convalescents. '' Et 'hiver, quand les mimosas sont or - fleurs le duc et la duchesse Invitent leî dèux ma.'sormÀe'S de Saint-.Tean ét Anas tasie à des fêtes qu'ils donnent dafts leui parc vraiment féérique de la villa Saint Michel. _ , , , T i princesse aime à se souvenir et e n proclamer qu'elle est Bél?e et qu'elle es D la sœur du roi qui S'est Concert de gloir* en respectant !a parole donnée et en af frontant 1e oo-lossé gèrmanirrue pour dê e fendre les droits impre^ritt'iBlèS dê la ci vilisetiort. Depuis là &uèrre elle n'a pai passèr la plus petite occasion de s< dévouer à Seë compatriotes et à son pays d'orîiVîPé : la grandie sœur d'autrefois f prodisrué à son roval frère les trésors d un-aftV'-t'.rin crtW tes circonstances rendaien. PartiCU'Mèrèment précieuse. Le dite de Vpp dôme l'a aid^e et encouragée, dans se« feuvreè de miséricorde. â*eC un Wêt 1»«T t- f.,if pt 11r1 dévouement dont la sincérité dé e cun'ait le prix. L^urs nil.»ssè§ vovflles -ont frOnvê dari< 1, commandant Barrint l'aumônter t- ^i0rC! „» tes 'c qu'il fallait *ôur donner à leur fonda i- tion la perfection humaine. '' Maurice des OMBIAUX. \ |.E CHANS^MNicR DU SOLDAT BELGE u uu< " Voici un petit volume qui réjouira bien des cœurs belges. '7 un de nos aumOnhrs militaires. M. l'abbé là Th 0--. U a riuni nne G3n,nine de chants u" de chez nous, chants de Flandre et de Wal. r'. lonie. dont les accents langoureux ou alertes u- suffisent à porter dans le plus lointain exil ,n une bouffée d'air du pays. la L es paroles de ces chants sont accompa• 1? u nées de lâur notation musicale et le volume i& ne coûte que 1 fr. 50. Il sera envové franco fpntrc toute demande adresée, avec un bon ^ posta' de 1 fr. fi") aux bureaux dn XX* Slfc-ax rue de la Bourse, 23ter, Le Uavre. LA GUERRE EN AFRIQUE Avec nos soldats victorieux en Afrique allemande0* La victoire de Kato et l'occupation de Muanza Un duel entre le major Rouling et la commandant Gudowiu: A 15 heures, l'ertnùmi menace de tourne] *io tre gauciie. h tant donne noue latbiesst .ituiiériuua, il n est pas possioie d'etendr< notre li-om. un quart d'heure après lés Allemands ar «vent a 30 tiietre-s de noire position. iv6 major ivouiing qui a eié Sturmiaoie — c'est ie seiUiment un a aime de tous tes ac leui's du ftriiuint combat do Kaio — tan couune chef oua comme solaat, voit deVan -ui un officier qui le vise, du milieu de ls bataille —- incident homérique ! un due au pistolet s engage entre tes deux coni iiiunuafits, Car 1 tiuomaou ôtuit Guuowiua Une bailé frappe le m al or Rounng a 1, jamne uroite et tua enieve la jannueie gan iui faire de blessure. Lne autre oalle.iu u-averse ie pajua uni, frôlant la cuisse gau eue, une trois'eme oalle i atteint à ia mai; gauche. Une quatrième balle, â la mai; uro'lle. Une Cinquième balle lui traverse 1 lèvre supérieure, le nez, la joue, faon Visag ést tout eusuiigiantt). Plus d'une heure ii veste àinsi, refusât] de se laire évacuer pour ne pas enlever u fusil à ia ligne de l'eu, encourageant la combattants, disant aux «aidais, en Kiswï mii : « i\e vous occupez pas de moi. Cont. nuez. Travaillez bien. Faites votre d< voir ! » Gudowius lui, était blessé â la téte t à la hanebe. Nous l avons retrouvé par 1 suite à i ambulance allemande et il est n< tre prisonnier. La bataille faisait rage. Un iléchLssemei menaçait de se produire dans notre lign réduite oar les perlés subies. Le coinmai dant Hubert remplit d'admiration tous ceu qmi le voient à l'œuvré. Ne songeant nulii nient à se dissimuler, sa seule préoccupi lion est de guider ses soldats. Il les appell ■ par leur nom. Il leur indique let enctiu: otl ils doivent se placer. Il les félicite ou i« ) réprimande individuellement pour leur ti: alors c}ue les balles pleuvent autour d lui. Le moment décisif ' Dé 15 h. 20 à 15 h. 30. l'ennemi rèste hi ai tant sous l'intensité de notre feu. A < moment arrivent du Nord le ■ sous-lieuti ' nant Campé et les mitrailleuses du son lieulenant de Beughem. Cotui-ci é6t âviî ! de la faiblesse de notre aile gauche et s' ' rend avec une pièce de sa section. Il ouvi le feu. Un « raté ». Il veut, arranger La m ' caniqoie. II tombe îrûppé de déux balles e J pleine poilrine. Le sous-officiêr BaUwerlinck, qui l'a ■ compagne, prend sa place. Lui aussi e tué. A ce moment toute la garnison du cam est rassemblée en un gïoupe que l'ennen 1 entoure sur trois faces et qu'il cherche " enlever, mais le feu parfaitement, discipl né dé fiOs soldais retient les Allemand? .t.hteune de ictirS tentai)nves de progrès ' siom nonvelte. Entrefernjis te commanda.! Lescamez, btes&é au pied vers midi, a cours de son mouvement de rabattemien ; mais qui avait marché déchaussé dans 1 ; brousse, est arrivé. î.attaque en di ployant ses hommes esi tiirtij&urs. C moiîvemènf fut superbe au témoignage m ; me des Allemands, dont un Prisonnier d ; par la suite : [ — Vos askaris sont dés troupiers extr: ordinaires. Jè les ai vu avancer sous Ac balles oomrte s'ils marchaient à la mi nceuvre J i A 16 h. ?0. un mouvement de recul e | remarqué chez l'ennemi. Nos hommes avai cent aussitôt. Le sous-lieutenant Liild tedt. oui s'.ei<=t porté h l'attaque de la gai che allemande est blessé à la hanChe. C'e la dernièrè vietîme de la {Ourïlée chi [ nous. Maintenant l'ennemi bat en retrai ' et ne s'occupe plus que de sauver les débr de sa colonne de bagages. Nous avons eu i morts : le sous-lieuti ] nant Charles de Beughém d'Houthem, li sous-officiers Armand Danken, Bauwe linck et De Zifter. 5 blessés • te mal or Boulins, le commai dant Lescornez, te sous-lieutenant Lirid têdt tes sous-officiers André Domkeji i De Becker. Lôs Allemands ont eu 5 morts enterr» par nous : le lieutenant Gîldeméister. h sôuS-officieTS Gotzenbër®, Hânsen. Sonag Lan (tué 1e i juillet au cours de la pou suite} ; — 5 blcs^S que nous avons pris : Commandant Gndowius. Je feldwehe! Mi lôgh. 1e vétérinaire Richter, les homnn de Landsturm Johannes Graeve et Li mann. D'autréS prisonniérs ont été faits : lé Hei tenant Danrnenher» le landsfurm Jeremiî ITorst, 1e Gefreiier Fritz Ralkeuobl. fiant vérnti« «.à rendre : le« docteurs Pe fv-itas et Heidsteek, tes infirmiers Voh< Baumaa.rdt. Lauth et Keitel. ■Le succès avait été dur à obtenir et rivi l'avions oavé chér, mais la dMt46re et 1 nlus imnorlanfe des colonnes al1em".nde en marché du I?araçv/e vers Muanza, 6is en d^-.'nute, f.es Allemands comptaient plr de morts et plus de blessés que nous. 7 avaient laissé 52 des leurs en nos main Nous venions de combattre un contre d: d'aboTij. un contre six encui'.e t,« combat de T\ato nui <'a na^ii mise dès alliés t»ur le di-trict de Bukob restera comme un d.e-s *nt.«odes p-pyrieux ( la campagne bclç'e d'«.n^ l'Est Aîic-rain. Le coTïtwf Dîchftl'va. L'a^upaîîc da Moaura Le yrt du Ruan.lr, dé l'Ummî? du îït kcba ô^-At régte. le éu.tt venu ij «nous occuper du district de Muanza., qui , s étend au sud et à l'est du lac Victoria ei Û'jni le cliel-iieu, le ûentl-e ai.emaiia ie plus . L'" t«tri,5,ni de cette région de l'Afrique, est . situe sur la rive droite à l'entrée d une baie . qui poite »on nom, au fond du golfe d« Speke (».-E. du lad), Do Muanza 11 y a une route directe vers Tatiu'ra. ia capitale de l'Est Africain aile-. mand. et en temps normâl on pouvait s'y . rendre en 17 étapes. i au coiti s de ut><.phase de nos opérations t offensives, la participation anglaise dêVieni elfecWvê. 1 A au kilomètres au nord de Mûaiiaa sô 1 tiouve ki giatide Ue ô'Ukereve, dont la population est évaluée à 3u.00Q habitants et 4<A l les Allemands tirent des quantités considé-u rables de riz nécessaires à la nourriture de» ,j indigènes du district. L'occupation d'Ukere-. ve se recommandait pour un motif doublé, l t. île constituerait, contre Muanza, une ex» ^ oellente base d'éventuelles opérations par ie a lac. De plus, il fallait empêcher le ravltaille-e ment dè l'ennemi. C'est celte dernière considération qui dé-t termina la date de l'opération, car la nou-;î vellé étftit parvenue que la récolte du ris s (Haît presque terminée et que te transport aî-L_ kit comiîienoer, l- Le 6 juin, tes Anglais, qui ont. la maîtrise naVo-îe sur ie Viwtoria, ccirtéentrent dés. tr«> poa dans une lié, à 30 kilomètres a l'Est-t Sud-Est de Bukova et le 9 lui,n ils déiKtr-a quent à Ukereve. L'occupation en est ter-mi-née le 15 juin, sans effort extraordinaire, LèS Allemands se disposaient è défendra lile, mais léurs préparatifs étaient à, peiné e entamés. Les Anglais font prisonniers sept i- Allemands qui étaient accompagnés de devis X femmes et de trois enfanta, ils s'efnparenl >- de deux canons de 3.7 cm. qui venaient i- d'étrè amenés de Muanza, de vingt grenadej e à main et d'une torpille fabriquée sur plicé. b Calle-c-t consistait en une petite piro.ç.iï :g rertforréé de fer blanc. î'avartt, on àvas1 r placé un grand cylindre ayant servi à tebrt. a quer de l'eau gazeuse et qui devait recevoir une charge d'explosifs. A l'arrière se trovi-vait un télémoteur avec gouvernail à a Me* Verticales qui pouvait être rendu fixe. Cel ï- engin ne pouvait être employé à plus de c.em >e mètres «e distance. U* devait, être ament s- sans douté dé fiuit â proximité du navire i 5' « torpiller ». ié (A suivre.) Ernest HENRION. y ECHOS Sr —HO«— Sympathies espagnoles. Madame Maria de Echarri a consacré dans ûn récent numéro de la «Sernana catholicaa espagnole un article très aimable au H on* du soldat de Sanvic. Nous remercions Madame de Echarri de la sympathie qu'elle y té moigne â nos vaillants soldats. L'appel dés Belges. MM. A sou, membre de la Chambre, Hans quinet, De Cùyper et Kleyer, sont- nomméi respectivement présidents suppléants de! commissions de recrutenîeût n05 1, 2, 3 et < de Paris. --a— t Les Anciens Elèves du collège Saint-Michel Sur l'initiative de l'adjudant Albert Hel-lemans B. 179, un « Bulletin de guerre des anciens du collège Saint-Michel de Bruxelles » vient de paraître sous le rtoœn d< « Saint-Michel ». Le but : faire se retrouver les vieux ca marades de collège et leur apporter des nûu velles des uns aux autres et à « faire par à ses lecteurs de tous les faits d'armes ot ils se seront distingués. » Cueillons uans ie jj'emier numéro d< « Saint-Michel n cette première liste dee élèrves du vieux collège morts glorieusement pour la Patrie : Beumer, André, 10e de ligné, mort d« se: blessures à Namur. 1914. Delacave, Georges, mort fin 1914. Donn-av de Ca-steau, Emmanuel» tieuî® nant aux grenadiers, tué à Steenstraete «ac 1915. De Woufers, Guy, tué à Bon inné. le 25 août 1914. Dufour adjudant, tué à Bœsinghe, aoràl 1916. D'Lîr&d f Comte) Wolfgang. 2* Guides, tôt à Budingén, août 1914. Oœmare, Henri, tué à Stvpe, le 6 octobre 1914. Lenoir Jules, tué à Dixmude, 1.914. Mercier. Alfred brigadier, tué devanl Dixmude 29 novembre 1915. RasSe Eti.qène, tué devant l'Yser. S^op Fei^and mort de ses blessure», à Calais, 1" juin 1915. Smiiv André, aviateur, tué à, La Pann« le 13 mars 1916. —o-— Durand et Daponf <k*î4 des noms propres très... communs m WW3 de, langue française. Eû Angleterre, c eïi-t « Drayson >t, s! nous en croyons a faii-divers récent : Dans une looaiitë de l'East Anglia, un^ collision s'est produite entre une automobile li une bicyclette^. Le propriétaire de l'alite s'appelle Dmyson ,1e diaurfeur Drayson également, <* te malheureux cycliste, — car c'est lui qui édapa, — porte aussi le nom de Daraysoû

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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