Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 26 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx16x5s/
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2le ANNÉE. — Série nouvelle. — N" Î9& Le ntiméro ; 10 Cetrtfmea (5 LUmMKSAIJ FRONT) Mercredi 26 Mai 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION îgtif nu de la Boirsi — LE H4YRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Mrocteur : FERNAND SEURAT Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 28"',riiç do la BoursetLe Havre* LONDON OFFICE: ZlsPanton Street (Broadmead House) LE XXe SIÊCLE ABONNEMENTS Frano» 2 fr. 50 par mois- » 7 fr. 50 par trimo9tra Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimostro Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.0 d. par trimo3tre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres P Annonces 4* page t 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a te monopole pour Paris. iFiiwiiwiiai—g——m iiiiwii i niiinwBuwaaf Quotidien beiae paraissant au Havre IJi nouveau "Livre M»' allemand Les assassins d'Aerschot Louvain, Dinant et Andenne accusent leurs victimes... La n Noi'ddeutsche Allgemeine Zcitung » vient de publier un Livre blanc allemand consacré îi la prétendue guerre de francs-tircurs qu'aurait faite la population belge et qui justifierait, aftirme-t-on à Berlin, les abominables représailles exercées par les troupes impériales. Le Livre bltuic allemand est un véritable acte d'accusation contre le peuple et le gouvernement belges. Il contient des « documents n réunis par une commission d'enquête instituée par le ministère de la guerre allemand sur dos faits "ui se seraient passés à Aerschot, à Louvain, à Dinant et U Andcnnes. Le mémoire accompagnant ces a documents » dit qu'immédiatement après l'ouverture des hostilités, commença en Belgique une guerre populaire sauvage contre les troupes allemandes. Cette guerre, laite par une population en proie aux passions les plus violentes, a sévi tout le temps que les Allemands ont avancé en Belgique. La population civile n'a pas craint de nuire ïi la puissance militaire allemande et de l'affaiblir par des attaques « lâches et perfides n. Ces combats prirent un caractère effrayant dans les villes d'Aerschot, de Dinant, d'Andcnnes et de Louvain, où l'on a arrêté, les armes à la main, des hommes appartenant à toutes les classes de la so-■eiélé, ouvriers, industriels, médecins, professeurs, prêtres, femmes et enfants. On a trouvé do grandes quantités de fusils et de munitions de chasse, de vieux revolvers et de pistolets, et l'on a signalé que beaucoup de blessés allemands l'étaient par de la grenaille ou portaient des brûlures provenant d'eau bouillante et de goudron. Le mémoire affirme qu\>n ne peut douter que cette guerre populaire n'ait été faite en Belgique non par des civils isolés, mais par de grandes masses populaires. D'après 'es rapports, on n'a pas trouvé de chef responsable à la tête de ces civils, et ceux-ci ne portaient aucun insigne militaire. Ces Irancs-tijeurs belges n'étaient donc pas des volontaires, et on eut affaire à une révolte de la population non organisée, mais année. Les troupes allemandes, que l'on accueillait d'abord amicalement, étaient ensuite attaquées à la première occasion favorable. Le mémoire allemand reproche ensuite aux Belges d'avoir assassiné des soldats et d'avoir tiré sur des ambulances. Tels sont les arguments du Livre blanc par lequel l'Allemagne espère justifier aux .veux des neutres les crimes commis par les !trouj>es impériales en Belgique. Il y a là un monstrueux ensemble de mensonges éhon-(és et d'impudentes calomnies. Les enquê-;ies les plus impartiales faites par des neutres ont établi que nulle part en Belgique il n'y eut de révolte de civils contre les soldats allemands ; que nulle part les troupes ne furent attaquées par la population. Une telle révolte eût d'ailleurs été impossible, la population civile ayant été désarmée par les autorités communales et provinciales dès le premier jour de la guerre. Les fusils de chasse et les vieux revolvers que les Allemands disent avoir trouvés en grande quantité, ce sont précisément les armes remises par les civils aux autorités municipales et déposées dans des locaux spéciaux. C'est là que les Allemands les ont trouvées, et non pas aux mains de civils révoltés. Ni à Louvain, ni à Andennea, ni à Dinant, ni à Aerschot, il n'y eut un seul coup de fusil tiré par la population, et les soldats du kaiser y arrachèrent de leurs maisons les hommes", femmes et enfants, qu'ils massacrèrent impitoyablement. Les prétendues atrocités belges commises sur des blessés et des prisonniers allemands ont été formellement démenties par des témoins allemands eux-mêmes.Pour nous borner à une seule de ces accusations,. rappelons que le ministère de la guerre allemand lui-même a reconnu, dans un document officiel, qu'aucun prêtre belge no s'était rendu coupable de la moindre agression contre les troupes allemandes. Les mensonges allemands, pour essayer de laver l'armée impériale d'une honte ineffaçable, n'auront d'autre résultat que d'accentuer aux yeux des neutres le cynisme qui caractérise la mentalité allemande. Après avoir massacré des vieillards, des femmes et des enfants, on veut couvrir d'opprobre les victimes. C'est par là que l'Allemagne impériale se rend particulièrement odieuse. Bombardement sur le front belge ; Le grand! quartier giéntoil belge commu-ni'qiuie la note suivante : Journée du 21 mai. — Bombardement intermittent sur divers points de noire front, (principalement vers la borne 16 de nos [lignes et la tête de vont au nord de Dix-\inude.t. ARMÉE BRITtKNIOUE •A FESTUBERT ET i ÏPRES 110" j Liondlres, 24 mai. — Communiqué du maréchal French. — Les 16 et 17, lors des combats au nord-est de Festubert, nous avons pris sept mitrailleuses ; il est possible if/ne d'autres soient enlouies dans les tranchées détruites. Aujourd'hui nous avons réduit au silence Irois batteries allemandes, détruisant l'une ' d'elles Var un tir direct qui a tait exploser ses piunitions. A l'est d'Ypi'es, à trois heures du malin, îles Allemands nous ont bombardés avec des obus asphyxiants pendant que le.ur in-janlcrie nous attaquait sous la protection de <ja% empoisonnés ; nous avons été contraints d'égàfiuer quelques tranchées ; les ÏAlfémqnds ont pénétré dans nos lianes en 'deux ou trois points : le 'combat, continue : nous levons replis quelques inrlic* de notre LES FAITS DU JOUR Une dépêche d'Amsterdam dit que la nouvelle de l'intervention italienne s'est répandue. en Belgique comme un feu de p aille et qu'elle y a soulevé un grand enthousiasme. Quels que soient lés commentaires dont l'autorité allemande et les journaux à su dévotion auront entouré cette nouvelle, ils n'auront pas empVclié les Belges de se rendre compte que leurs oppresseurs sont loin d'avoir partie gagnée. La décision de l'Italie les aura réconfortés à l'égal d'une grande victoire. VWiMMH A l'occasion de l'intervention italienne, la déclaration de la reconnaissance de la neutralité suisse a été renouvelée, non seulement par l'Italie, comme on l'a annoncé, mais jfer la France, VAllemagne e.t l'Autriche-Hongrie.k\WlV\V% On annonce que les ministres des affaires étrangères de l'Argentine., du Brésil et du Chili, qui sont réunis en ce moment à Bue-nos-Ayres, vont signer un traité de cinq ans. semblable à celui qu'ils ont avec les Etats-Unis, traité obligeant les trois républiques sud-américaines à soumettre A une commission internationale les différends éventuels pouvant s'élever entre elles, cl s'engageant à ne pas déclarer la guerre ni faire acte de guerre avant que cette commission n'ait terminé son enquête et rédigé un rapport. Ce traité doit avoir pour effet de, rendre toute guerre presque impossible.., dit une note officielle. IWVWWW On mande de Lisbonne, que les troubles reprennent au Portugal. On annonce que des bandes armées parcourent les rues de plusieurs villes en commettant des excès. Du 14 au 15 mai, plus de 500 personnes ont été tuées. On craint de nouveaux troubles pour le 7 juin, do.le à laquelle commenceront les élections. Le croiseur espagnol Espana restera cl Lisbonne jusqu'à ce que la situation soit redevenue normale. fciwiwi-vl Ou ne connaît pas encore la composition définitive du cabinet de concentration que M. Asquilh a foimé avec le concours de l'opposition. Toutefois, il parait certain que lord Lans-downe et M. Walter Long seront parmi les membres unionistes du nouveau gouvernement.On donne aussi comme probable l'entrée dans le cabinet de sir Edward Carson, le chef du mouvement insurrectionnel de l'Ul-ster.Le Times dit avoir des raisons de croire que le motif précis qui amena lord Lans-downe à accepter un portefeuille dans le nouveau cabinet est la nécessité urgente de seconder au ministère des affaires étrangères sir Edward Grey, extrêmement fatigué par le surmenage que la guerre lui a valu. (WVWWW Il est question, en Grèce, de nommer vice-roi T& prince héritier pour l'expédition des affaires courantes. Tout le pays suit avec un intérêt imssionné l'entrée en scène de l'Italie. Le journal Patris consacre son article de fond à l'enthousiasme que ressent le peuple grec de voir l'Italie prendre la décision de combattre, à côté de la France, contre la barbarie, teutonne. « La Roumanie et lu Grèce., dit-il, ne tarderont pas à réclamer Wr place dans cette lutte, à côté des tiens qui combattent pour la liberté des peuples. Le peuple grec tout entier frémit d'enthousiasme et attend, avec une impatience fébrile, la date du 13 juin pour être conduit par son grand chef, M. Vcnizelos, vers sa destinée.» twwwv* La Roumanie, elle,, vient de célébrer sa fête nationale par des manifestations. Les journaux commentent longuement l'importance de l'intervention italienne au point de vue roumain. A Rome. PAgenzia romano a publié line déclaration de M. Radoslavoff, président du conseil bidgare, qui aurait informé les gouvernements de Londres, Paris, Petrograd et Rome que, si la Roumanie entrait dans le conflit européen à la suite de l'Italie, la Bulgarie maintiendrait, vis-à-vis de la Roumanie, la plus bienveillante neutralité. Le ministre a confirmé qu'entre la Bulgarie et la Roumanie un accord avait été signé en prévision de certaines éventualités, il a ajouté que les rapports de la Bxdgarie avec la Grèce et la Serbie sont redevenus normaux.£ej «nfriers klgts j'iMipu? pu Les Allemands essayent toujours, mais en vain d'obtenir que les ouvriers belges travaillent pour eux. A Pont-à-Celles,l'administration communale a dû, sous menaces, engager par voie d'affiches les ouvriers des chemins de fer à travailler. Des salaires énormes étaient offerts et les Allemands s'engageaient a n'utiliser les locomotives réparées qu'au transport des voyageurs et des marchandises "belges. Les ouvriers, malgré tout, ont refusé et préfèrent « se boucler le ventre » que de travailler pour les Prussiens. Plutôt la mort ! disent-ils. Les informations de la presse allemande La « Vossische Zeitung n du 15 mai 1915 publie le plus sérieusement du monde,sous le titre sensationnel, imprimé en gros caractères : « La ci croisade » des Belges » (l?ar fil spécial), l'information suivante : <i Le « Tijd n annonce qu'un corps expéditionnaire belgie serait également organisé maintenant pour forcer le passage des Dardanelles. Les Anglais et les Français, qui avaient d'abord essayé d'amener les Portugais et les Grecs à leur tirer les marrons du feu des Dairdanelles, ont à présent trouvé, pour les pieux Belges, la bello for- DE L'ADRIATIQUE A LA SCARPE ET AU SAN »0« La situation. Mardi midi. Le raid d'aéroplanes et de torpilleurs au- ! fcriohiiens siur la côte d'Italie participe dju ; caractère desi combats d!e patrouilliez & la : frontière : ils- retiennent l'attention du public, éclUiqaient les nerfs du soldat, mais n'ont aucune signification militaire précise. Les Autrichiens ont, dans les replis du 1 littoral très d'écouipé d'Istaie, d'Iiilyrie et de , Dalmatiie, des abris> pour leurs « scouts » ' maritimes et leurs centres d'aviation sont nombreux dans le fcrilatère Trieste-Pola-Fiuime. Atbeuidions-nous donc à une certaine \ activité de leur part. Ils trouveront, d'aiJ-le/uirs, à (jui parler, et l'on sait crue les Ita- \ Mens leur ont déjà donné la réplique» Pour cette guerre d'escarmouches sur les i flots et d'ans les airs, les Italiens sont (( parés »>, — comme disent les gens de mer ; ! iJb possèdent, aiu moins, 126 torpilleurs1 et ' contre-torpilleurs, 29 sous-marins et trente escadrilles de 7 monoplans chacune, sans compter Les escadrilles die biplans affectées tuuLK placesi fortes et aux parcs de siège. *** Dans le Nord), malgré l'intérêt qu'offrent toujours les combats acharnés h nuire saillant d'Y.pres, le meilleur de l'attention resie porté sur la lutte épique qui se poursuit pour la prise des sai-Uiants ennemis de La ûass'ée el de Lens-Liévin. Ail1 nord) de La Bàssée, les troupes britanniques tiennent maintenant les routes et les débouchés d'attaque et leur artillerie couvre do ses feux croisés le village lui-même dont. •Iles Allemands ont fait une citadelle. Plias au sud, préparant l'enveloppement et D'attaque die Lens-Liévin, les trouipes françaises ont achevé, aiu prix des plius héroïques efforts et des (plus cruels sacrifices, la conquête de l'éperon de N.-D. die Lorette et .progressent au nord de NeuviMe-Saint-Va-ast. Au cours dles seuils combats qui eurent la crête et les versants de Lorette pour théâtre, les Français tuèrent plus de 3,000 Allemands et firent 1,000 prisonniers. , Sans do-ufe. diuns l'état actuel des choses, mal avisé serait celiui qui voudrait dès à présent trouver des indications précises sur Les intentions offensives des états-majors et l'on peut croire on-coii-e qu'il ne s'agit que de rectifier heureusement notre front en faisant disparaître la « verrue) « •dio La Bassée et la « oorne » de Lens-Liévin, comme, sans dloute, quieliqnie jour prochain, sera réduite la « hernie » de Saint-M'ibiel, au front de Lorraine. .♦i Nos alarme® pour le front russe ont trouvé diins les derniers communiqués de quoi se cfd'iïœr. Nom s-eutoment à Cbavli, sur lia l>ou-bissn, siiir la Naref et sur la Rawka, — c'est-à-iïre en Courtaidie et en Pologne, — l'armée moscovite contient, repousse ou chasse même devant elle l'ennemi, mais sur l'immense front convexe, qui s'appuie, à droite, à ta, Vistule supérieure, longe lo San et les marais du Dniester et va s'arc-bouter à ce fleuive, l'armée austro-atlemaiwic de l'arehi-diuc Fendïtiand et du général von Mackensen ert réduite à la défensive. Cette armée formidable, qui comptait de trente à trente-cinq corps d'armée, c'est-à-tliire près d'un million et demi de oonibatlant», est donc à bout de sïMiiffle et épuisée de sang. On dit que la « masse de choc » de cette armée avait adapté la disposition miassive die la légion macédonienne, les régiments tenant ici la place des hoplites. Cela lui permit de. presser la ligne russe, de la faire lentement recurer, mais non point de la rompre, oair une teMe formation d'offensive, sans compter qu'ele était exposée à de très meurtriers feux en profondeur, était lente îi se mouvoir et devait singulièrement épuiser les trompe». Auijofurd'hiun, l'événement confirme Iee prévisions. Les communiuués austro-allemands, qui sonnaient la fanfare ces doimiôres se-iwaines, n'en sont pas er.core à battre la ebareade. mai® ils avouent l'arrêt de leur progression. L'assaut ennemi est veniu mourir dievant Rrzemysit comme il mourut na-giuène devant Varsovie. Paul Crskaert. & brigandage en perse UN NOUVEL ATTENTAT Ispahan, 21 mai. — Hier, le courrier qui se rendait à Téhéran, a été pillé. Le contrôleur des finances, M. Paquet, qui avait été sauvé par miracle au moment de l'assassinat du consul Kaver, était parti, hier, pour Téhéran ; les brigands qui avaient pillé le courrier, malgré les gendarmes qui l'accompagnaient, ont assailli M. Paquet et ont criblé de balles sa voiture. M. Paquet, son fils et lo gouverneur général qui voyageaient avec lui, sont arrivés soins et saufs au poste de gendarmerie où on expédie des secours.Ispahan fourmille de brigands ; le chef de la crendarmerie a posté dans les nies des mitrailleuses et des canons en l'absence du gouverneur génénaî. M. Paquet ost Belge ; il appartenait à l'administration des contributions en qualité de commis de direction, quand il est parti, il y a deux ans, pour la Perse avec d'autres fonctionnaires belges. Le contingent de 1915 lin raison des retards apportés dans la publication de l'arrèt-é-loi dans certaines localités, lie délai d'inscription, pour tous les Belges nés entre le 1er janvier 1890 et le 91 décembre 189fi, 9 été prorogé jusqu'au 10 juin prochain. — Alexandrie, 21 mai. — Lo sultan est arrivé ce matin à Alexandrie, venant du Caire. C'est la première fois depuis son avè'uem.enl au tréne que le souverain visite la ville. 11 a décidé d'y passer la saison d'été. La populal on a fait au sullan DERNIÈRE HEURE Gommimiquê ofUcisl français Paris, 25 mai, 14 h. 40. Nuit assez agitée ENTRE LA MER ET ARRAS. EN BELGIQUE, à la suite d'un bombardement violent, une attaque allemande a tenté de déboucher sur la route de Lange-marlc à Ypres ; elle a été arrêtée net. AU NORD D'ABLAIN, les Allemands ont attaqué deux fois et ont été repoussés, AU NORD DE NEUVILLE, il s ont prononcé quatre attaques qui ont été arrêtées par le feu de notre artillerie. L'ennemi, dans ces diverses tentatives qui ont abouti pour lui à des échecs complets, a subi de grosses ptrles. Sur le reste du front, rien n'a été signalé. LES SUCCÈS DES ALLIÉS DANS LES DETROITS Athènes, 25 mai.— Les Alliés ont repoussé tous les assauts des Turcs et après avoir reçu des renforts, ils ont repris l'offensive. Le bombardement des détroits continue. !IO« UN TÉLÉGRAMME DE M. POINCARÉ AU ROI D'ITALIE Paris, 25 mai. — M. Poincaré, au cours de son voyage aux armées de Lorraine et des Vosges, qu'il trouva pleines de courage et d'entrain, apprit la participation do l'Italie h la lutte contre l'Allemagne et l'Autriche. 11 télégraphia immédiatement au roi d'Italie : (1 La France entière se réjouit à la pensée "fC iT/rj" drUA"naWtm>( ODCiurp vont luUoa<, uno fois de plus, pour la défense de leur civilisation et l'affranchissement des peuples opprimés, n M. Poincaré envoie ensuite au roi ses vœux les plus fervents pour la victoire des vaillantes troupes italiennes, avec lesquelles les armées alliées seront fières de lutter jusqu'au bout contre les ennemis de la justice et de la civilisation. Enfin, le président de la République souhaite ù la noble Italie l'heureuse réalisation de ses aspirations nationales. • 000 I,'AMBASSADEUR D'ITALIE QUITTE BERLIN Amsterdam, 25 mai. — On mande de Berlin au u Telegraaf n que l'ambassadeur d'Italie, le personnel de l'ambassade et le consulat ont quitté Berlin mardi, dans la matinée. La dépêche ajoute que la déclaration de guerre de l'Italie a été accueillie à Berlm avec calme et indifférence. »o « UN TAUBE SUR ECOUEN Paris, 25 mai. •— Un tfinhe a survolé Ecouen, ce matin, £t 6 heures 30. Il mis en fuite nar la v*uuiu*aùu u-.-s forts. LA SANTÉ DU ROI DE GREGE Athènes, 24 mai. — D'après le bulletin de santé, le roi a passé une nuit calme. Jusque i heures 30 du matin, la température est descendue à 35 degrés. Le roi a transpire beaucoup. Ses extrémités étaient froides. Dans la matinée, la situation s'améliora. Le souverain éprouva un certain bien être. Actuellement la température est de 36,8.L'amé-lioration continue. ——no» LES PIRATES Londres, 21 mai. — Lo vapeur norvégien « Minerva « a été torpillé dans la Mer du Nord par un sous-marin. Léquipage a été sauvé. Feu? iss petits bolgss Nos lecteurs se souviendront que M. Day, sous les auspices du Comité pour le Commerce avec les alliés, a,au cours d'une causerie faite récemment, entretenu les membres de cette association de la question brûlante d'actualité de la réforme du Petit Crédit en Belgique. Les nombreuses marques d'intérêt reçues depuis lors prouvent qu'il est nécessaire d'étudier, d'examiner avec soin tout ce qui se rattache à cette que-itnn. C'est pourquoi le Comité pour le Commerce avec les alliés a cru nécessaire de fonder dès maintenant une section du Par.it Crédit qui sera indépendante du comité lui-même, mais à qui le comité accordera sa protection.Le but du Comité du Petit Crédit, pour 'e moment, osl de grouper toutes les bonnes volontés, tous les concours, afin de jeter dès maintenant les bases d'un groupement, qui, une fois la Belgique évacuée, tentera de faire accorder à nos petits commerçants ot, on entraînant ceux-ci à suivre une méthode de travail qui permettra h nos institutions de crédit de leur accorder leur confiance.Que tous ceux que la question intéresse veuillent donc s'adresser au comité belge « Pour le Commerce avec los alliés »>, section du Petit Crédit, Shoe Lane, 43-44. L'Italie contre l'Autriche Les premiers faits de guerre a^xwvwwvvwiwvvvvvvvvwvvvvvvvvv LE PREMIER GOHHSHIQtâ ITALIEN LA GUERRE S EST OUVERTE SUR MER ET DANS L'AIR Rome, 24 mai (officiel). — On prévoyait qu'aussitôt la guerre déclarée, les actions offensives se produiraient contre r.otre côte de l'Adirialique, visant à produire un effet moral plutôt qu'à atteindre un but militaire ; mais on avait pourvu à y faire face et et à rendre lour duirée très courte. En effet, de petites unités navales ennemies, spécialement des oontre-torpilileurs et des torpilleurs, ont, dès le 24 diu courant, entre 4 heures et 6 heures du matin, tiré des coups de canon sur nos côtes de l'Adriatique en même temps que des aéroplanes tentaient d'attaquer l'arsenal de Venise. , Les navires ennemis après un très court bombardement Curant forcés par nos torpilleurs de s'éloigner. Les aéroplanes ennemis ont été bombardés par notre artillerie antiaérienne et attaqués pair nos aéroplanes et par un dirigeable survolant l'Adriatique. Les localités attaquées sont : Porto-Cor-sini, qui répondit immédiatement et obligea l'ennemi à s'éloigner aussitôt; Ancô-.ie, où t'attaque dirigée particulièrement sur la ligne die chemin do fer dans le but d'interrompre les communications, a causé das dommages légers, facilement réparables ; Bartetta, où l'attaque fut faite par un explorateur et par des contre-torpilleurs qu'un de nos navires, escorté par des torpilleurs, mit en fuite. Enfin, à Jesi, les aéroplanes ennemis lancèrent des bombes sur un hangar, mais sans atteindre leur but. Toute autre nouvelle suir les opérations de cette nuit est dénuée de fondement. (L'attaqiue autrichienne s'est produite sur presque toute la longueur de la côte italienne orientale ; Venise est au nord de l'Adriatique. En descendant au sud, on trouve d'abord Porto-Corsind, qui est fi la hauteur de Botogne ; on trouve ensuite Ancône, qui ost un purt important de rel&ehe et qui est la tête de ligne Fiume-Ancône. Jesi est dans les terres, à 22 kilomètres dans l'ouest wiifto, lïaifctta.,„est àji sud du golfe de Manfredonna, a 40 Kilomètres, m suivant la côte, dans le nord-ouest de Bari.) ONZE BOMBES SUR VENISE Rome, 84 mai. — D'après des renseignements complémentaires, les avions ennemis qui ont survolé Venise dans la matinée ont lancé onze bombes sans causer de dommages graves. La défense rapidement et efficacement organisée les a mis en fuite sur le champ. Les légers dégâts causés à la voie ferrée par l'attaque des navires et des aéi'oplanes ennemis sont déjà réparés. Un vaneur allemand qui se trouvait dans lo port d'Ancône, lors de l'attaque ennemie hier matin, a été coudé. EXPEDITION FRUCTUEUSE D'UN CONTRE TORPILLEUR ITALIEN Rome. 24 mai. — Ce matin, un contre-torpilleur italien est entré dans le port de Buso et a détruit l'embarcadère de la gare et ceuui de la caserne. Il a coulé en outre tous les canote automobiles mouillés dans le port. Le contre-torpilleur n'a subi aucune perto. L'ennemi a eu deux tués. Nous avons fait 47 prisonniers, dont un officier et 15 sous-officiens, qui ont été conduits à Venise. LE DEPART DES DIPLOMATES AUSTR3 ALLEMANDS DE ROME Une déipêche de Rome annonçait lundi soir que l'ambassadeur d'Allemagne avait écrit au ministre des affaires étrangèr s qu'ayant reçu une communication aux termes de laquelle l'Italie se considérait dès ce jour-là comme étant en état de guerre avec l'Aiitriche-IIongrie, il était chargé de faire aippel à sa courtoisie pour obtenir la remise de ses passeports. Une demande analogue fut 'aite par le ministre de Bavière . Mardi matin,une autre dépêche de Rome a annoncé que les ambassadeurs d'Autri-che-Honerie près du Saint-Siège et du Qui-rinal ainsi que le personnel des deux ambassades étaient partis par train spécial lundi, à 8 heures du soir. LES AMBASSADEURS DES PU1SSAM CES BU CENTRE PRES BU VATICAN ONT QUITTE ROME. On .envoie de Rome à l'« Echo de Paris » cette dépêche qui confirme nos prévisions au sujet du cas des ambassadeurs austro-allemands près le Vatican : « Avec le baron Macchio et le prince de Biilow partiront les représentants diplomatiques des empires du centre près le Vatican. Ces derniers quittent Rome spontanément et, sans que le gouvernement italien, fidèle à l'esprit de la loi des garanties ait pris la moindre mesure pour suspendre l'immunité diplomatique des ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège. Cette auestion des relations diplomatiques entre le Vatican et les puissances belligérantes est donc résolue à l'amiatule et sans provoquer le conflit qu'espéraient les empires du centre. Le bon accord entre le Saint-Siège et l'Italie n'en sera nullement troublé, ii L'ESPAGNE EST CHARGEE DES INTERETS AUSTSOA1.Î.EM AM3S Madrid, 21 mai. — Officiel. — Los ambassadeurs d'Autriche-Hongrie et d'Allemagne près le Quirinal et le Vatican ont corùfié h l'ambassadeur d'Espagne la représentation de leurs nationaux. —o— M. D'ANNUNZIO S'Ei>!SAGE SÎAN3 j LA MARINE M. D'Anmmzio, après avoir été reçu par In ministre do la marine, i c ofirrri" aux journalistes qu'il ne reprendra pas son grade d'officier de cavalerie, mais qu'il s'engagera comme volontaire dans la marine. Il aura pour compagnon d'arme son fils aîné Mario, breveté capitaine au long cours. Do ses deux autres fils, Vepiero est capitaine d'artillerie, et Gabriellino, jeune premier dans une compagnie dramatique, va obtenir le brevet de sous-lieutenant. L'ENTHOUSIASME CHEZ LES ALLIES A Paris, dans la soirée do lundi, de nombreux groupes italiens ont parcouru les boulevards en chantant la « Marseillaise » et les chants nationaux italiens.-Une foula nombreuse a acclamé nos nouveaux alliés Un peu partout, les édifices publics ae sont pavoisés en l'honneur de l'Italie et à l'hôtel de ville du Havre comme à l'hôtel de ville do Paris, le drapeau italien a été arboiré près des couleurs françaises. De Belfort, on annonce que les cloches ont sonné lundi après-midi à Belfort et sur tout le front d'Alsace. Une dépêchie de Petrograd dit que la déclaration de guerre de l'Italie à l'Autriche a produit dans toute la Russie un en tiiousiasme indescriptible. Des manifestations grandioses eurent lieu lundi après-midi et parcoururent les rues de la caoi-tale en acclamant la nouvelle nation alliée. Une dépêche de Copenhague au « Daily Tielegraph » donne ces détails sur l'émotion produite aux Etats-Unis par la nouvelle de l'intervention de l'Italie : ii De toutes les villes des Etats-Unis arrivent do nombreux télégrammes applaudissant à la décision de l'Italie. Au premier appel des volontaires,100,000 hommes seront prêts à s'embarquer ici dans le délai d'une semaine. Les financiers américains sont, d'avis que l'entrée de l'Italie en scène constitue un facteur extrêmement important. D'au ira part, ils persistent à croire, en se basant sur des dépêches envoyées par les grandes banques d'Europe, que la Roumanie, la Grèce et la Bulgarie suivront l'exemple de l'Italie. » m. DELGASSE FELICITE AU QUAI D'ORSAY PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES EXTERIEURES La commission parlementaire français» des affaires extérieures, des protectorats et' des colonies s'est rendue lundi après-midi au quai d'Orsay, où elle a été reçue par M. Delcassé. Au nom de tous ses collègues, M. Albirt Rozet. président, a adressé au ministre des affaires étrangères les félicitations cordiales de la commission pour le zèle patriotique, l'habileté avisée et la persévérance dans le dessein, qui ont présidé aux négociations (rue M. Delcassé vient do terminer si brillamment. UN JOUR DE CONGE AUX ECOLIERS DE FRANCE M. Albert Sarraut, ministre de l'instruction publique, a adressé la dépèche suivante aux recteurs de toutes les académies : a Afin d'honorer l'heure mémorable où notre sœur l'Italie entre avec nous et nos alliés dans la lutte glorieuse pour la civilisation et 1e droit, j'accorde à toutes les écoles da nos trois ordres d'enseignement un jour de congé qui s'ajoutera à leurs vacances nrésemtes. Je désire que tous nos élèves, empressés avec vous à pavoiser des nobles couleurs italiennes les foyers do notre commune culture célèbrent dans la joie le nouveau moment de l'histoire où nos frères latins reprennent le grand combat contre les barbares. Albert SARRAUT, » —'—non DU COTÉ DE L'ENNEI!!! MESSAGE DE FRANÇOIS-JOSEPH A SES PEUPLES Genève, 24 mai. — L'empereur François-Joseph adresse au comte Sturghk, président du conseil des ministres d'Autriche, le message suivant, qu'il le prie de porter à la connaissance de ses peuples : Vienne, 23 mai. n A mes peuples, » Le roi d'Italie a déclaré la guerre. Une trahison, telle que l'Histoire n'en connaît pas, a été commise par le royaume d'Italie envers ses deux alliés. Après une alliance de plus de trente années, pendant lesquelles elle a pu accroître ses territoires et prendre un essor magnifique, l'Italie nous a quittés à l'heure du danger et s'est rendue, drapeau déployé, dans le camp de nos ennemis. « Nous ne menacions pas l'Italie. Nous n« voulions pas porter atteinte à son prestige ni toucher à son honneur et à ses intérêts. Nous avons toujours rempli fidèlement nos devoirs d'allié et lui avons -accordé no-tie protection lorsqu'elle entrait en campagne. Nous avons fait plus : lorsque l'Italie jeta des regards de convoitise par-dessus nos frontières, nous, pour maintenir le pacte d'alliance ainsi que la paix, nous étions prêts aux plus grands et aux plus douloureux sacrifices, à des sacrifices auxquels notre cœur paternel était particulièrement sensible. Mais les convoitises de l'Italie, qui a cru devoir profiter du moment, ne pouvaient plus se satisfaire. » Que le destin s'accomplisse ! « Mes armées ainsi que celles de mon eminent allié ont, au cours d'une gigantesque lutte de dix mois, tenu lète au puissant ennemi du nord. Le nouvel ennemi vers le sud n'est pas pour elles un nouvel adversaire.» Les grands souvenirs de Novare, Mor-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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