Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ns0ks6k84b/
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23o ANNEE.— Série nouvelle. — N*575 Le numéro : 10 Centimes (5 CMTIMES AU FRONT) T,iindi H .Tiiin RÉDACTION & ADMINISTRATIO 31» rus de la Boarse — LE BATHE Téléphone : Le Havre n' 14.0, Directeur : FERHAHD ÎIEUEA7 Tcvlef im comrrvnications concerna ta rédaction douent être adressa a S*",rue de la Bout ne. Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS IFrano® 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 partrlmeatNl # h Si «terre.... S ch. © a. par art*. d .... 7sh.tà. par trlmast» Aatroa paya.. •»» >9Af oral > . 9rr. » par trlmestr# PUBLICITÉ «S'adresser à l'Administration turnal au Havre ou à Londrea Annonças 4* pagos Ofr. 40 la ligne Patit0s»wionoas4* pago: 0f>.30lallgnt Les petites annonces sont également reçues à La Société Européene da Publi-oité, io, rue delà Victoiret Paris, qui en a Le monopole pour l'aris- Quotidien beige paraissent eu Havre Les Allemands en Espagne avant la guerre COMMENT ILS L'A/AIENT MISE i EN COUPE RÉGLÉE j Un écrivain de talent, très au courant de* ] la politique extérieure de son pays, directeur de la ciL/.'responden.cia de Kspana», et cor- , respondant du «D&iîy Telegra^Jh», à l'occa- , sion du voyage de M. Poincaré en Espagne, révéla oertains faits très curieux.Bien qu'ils , n'oient pas été démeintis, je laisse à M. Leo-poido Romeo la responsabilité de leur révélation. 11 me les a d'ailleurs coniirmés de \ vive voix et m'à assuré le savoir de bonne ( source. Les voici. En 1895, à l'instigation de ■ Silvela, il fut très sérieusement question ; d'une alliance entre l'Espagne et 1 Allema- | gne. Tout marchait à ravir et les entrevues ! se succédaient pour régler la question, ( quand à l'improviste l'ambassadeur allemand proposa une condition qui arrêta tout. ( I). demandait ni plus ni moins comme base ( navale les Baléares dans la Méditerranée et , les Canaries dans l'Océan. Devant ces exi- j gences le gouvernement de Madrid suspendit les pourparlers. Alors l'habile diplomate : qu'était Edouard VII eut connaissance du : refroidissement occasionné par les appétits germains, entre Berlin et Madrid. Detpuis . quelques années les prétentions de l'Allemagne à l'hégémonie universelle le préoecu- ' paient.il s'empressa d'offrir à l'Espagne blessée dans sa fierté, l'amitié de 1 Angleterre sans condition. Un double pacte signé à Carthiagène et dont les clauses sont inconnues, exprima la formule de cette amitié. L'année suivante le Rai d'Espagne épousait une princesse anglaise. Il ne restait à l'Allemagne qu'à mettre l'Espagne commercialement et industriellement en coupe réglée. Elle avait commencé depuis quelques années, avec cette patience, cotte méthode, ce sens de ses intérêts qui la caractérisent. Il n'y a pas de grande ville où l'on ne trouve installé un de ces marchands de génie qui, sans en avoir l'air, emploient toutes leurs ressources à tuer les industries locales et nationales. Les consuls allemands les aidaient puissamment. Ils ne sont pas de simples employés aux écritures passant tout leur temps à délivrer des pas- J se-poits ou des formulaires, vivant isolés dams leurs cabinets ou dans la compagnie de quelques compatriotes. Ils se mêlent à la population civile, fréquentant les gens d'importance ; ils cherchent par tous les moyens à assurer l'influence de la Germanie dans j la ville qui leur est échue. Leurs nationaux sont toujours assurés d'un excellent accueil;1 ils les dirigent, ils leur indiquent des affaires commerciales, industrielles, financières à réaliser, leur assurent leur protection, se tiennent au courant de leurs succès ou de leurs déboires. Ils appellent de la patrie lointaine les débrouillards qui sauront se la.ncea- dans des entreprises rémunératrices, ■ et écouler chez les boutiquiers ou les entreposants la camelotte ou les machines ■Krupp. L'Allemagne et l'Autriche avant la guerre vendaient à l'Espagne pour 145 millions de pesetas de marchandises et ne lui en achetaient que pour 69 millions, alors que la Franoe, la Belgique, l'Angleterre, ensemble, lui achetaient pour 562 millions et ne lui vendaient que pour 429 millions (1). Ni dans les masses populaires, ni parmi ses dirigeants, l'Allemagne n'avait des sympathies profondes. Elle comptait cependant parmi ses admirateurs quelques prêtres,des intellectuels et des officiers. Des membres du clergé, après l'Encyclique « Rerum Nova-rum », s'étaient mis à étudier les questions sociales, pour résoudre les problèmes oui se posaient chez eux, avaient découvert ses organisations, en particulier son « Volks-verein ». Un jésuite qui lavait visité eut l'idée de l'installer en Espagne. CiKix qui connaissaient le tempérament national, lui prédiront un échec certain. Jamais un amda-îou n'accepterait la direction d'un catalan, ni un basque celle d'un castillan. L'archevêque de Tolède conseilla publiquement de rte pas trop imiter l'étranger, si l'on voulait que les œuvres sociales réussissent en Espagne. . . Les intellectuels comprenaient des professeurs, des avocats ou des ingénieurs que l'Etat, ces dernières années, avait envoyés achever leurs études dans les universités allemandes.La réputation d'anticléricalisme, méritée ou non, des centres français d'enseignement supérieur, empêchait d ordinaire ces envois d'étudiants chez eux. Certains d'entre oes intellectuels appartenaient à des écoles nationalistes et irréligieuses, comme celle de Goner de los Rios de Madrid, où le culte invraisemblable dont a joui Knanse dans la Péninsule, a trouvé un dernier refuge. Ce fait explique pourquoi quelques éléments libéraux et libres-penseurs 6ont favorables à l'Allemagne. Mais c'est peut-être dans l'armée qu elle a trouvé le plus d'admirateurs. Ses victoires de 1870 lui avaient obtenu un prestige con-sidéraileï Ses méthodes étaient étudiées dans les grandes écoles militaires dont les recrues viennent de familles aristocratiques et conservatrices ou même carlistes. Seul le corps du génie, à tendances libérales. n'avait qu'une médiocre estime -pour ces méthodes. En ce moment il est plutôt favorable aux alliés. Il 6'en faut d ailleurs que tous les corps d'officiers des autres armes leur soient hostiles. Ces admirations clairsemées, pour 1 Allemagne. dont 99 espagnols sur 100 ignorent la langue, étaient discrètement entretenues par certains personnages du Palais Royal, gravitant autour de la Reine même. La pression de la cour était plutôt autrichienne et bavaroise qu'allemande. La nuance avait son importance avant la guerre. J'entends encore la vieille reine dire : « Qui eut pu croire que les vaincus de Sadowa combattraient aujourd'hui près de leurs vain-onièuTS !» , L'influence de l'ambassadeur, le prince de Ratibor, était médiocre : on lui reprochait «de manquer de tact. En une occasion, il avait fort indisposé 1= Roi et son entourage, en se présentant à une réunion militaire, en tenue de général pruiïskii. Luis MOLÎNA. (1) La conveniencia ospanola la guerra europea, par D. José Engerrio Ribera, p. 51. Jnitiatives regrettables Il v a quelques jours, nous signalions un manifeste invitant les socialistes belges présents en France i^se grouper en une organisation de parti. Ce manifeste ne portait pas de signature et nous n'avons plus entendu parier de la fédération politique dont il annonçait la constitution. Mais depuis lors, a été lancé un nouvel appel, si- , gné par un député et plusieurs syndica- m 1 listes socialistes notoires, qui invite les ne u,r travailleurs belges résidant en France à n\ "" s'affilier à un syndicat constitué sous les s0 a" auspices de la C. G. T. française. q Nous tenons cette initiative pour regret- lls table. Il se peut que l'intérêt des ouvriers m belges résidant en France demande qu'ils ,)a soient groupés, mais s'il en est ainsi il faut les réunir sur des bases plus larges 1( ( et sous un patronage moins particulariste. m "e Faute de constituer un organisme qui puis- j m se accueillir tous nos ouvriers, quelles que a" soient leurs opinions politiques, on va pro- „ es voquer la création d'organisations dont la diversité, pour ne pas dire la rivalité, est ^ , regrettable en temps de guerre. Au moment 1 "• où le salut de la patrie 'réclame l'unanimi- té de la nation, il faut s'abstenir soigneu- « fl sement de tout ce qui pourrait faire re- «j tl_ naître les cruerelles de parti. Nous avons jadis signalé le danger d'une IV initiative analogue en Angleterre. Nous vi ?,u v insistons, persuadés d'être les interprê- ai • tes de l'immense majorité des Belges de 'a 11S tous les partis. ta- . tu s LÉS FAITS DU JOUh s à le m- " ))0(< a\ 11+ Coup sur coup\ la situation s'éclaire de bc quelques bonnes nouvelles d ordre militaire, ck •rP C'est d'abord la confirmation de la mc'-n.e y w navale britannique dans la merldu4]^' (l ..L i *J, I des vertes énormes subies par la flotte aile- d>i V monde qui aurait été anéantie n eLe n cvo.it oc Vo tiris la fuite. C'est ensuite l arrêt de ta forte to îip offensive autrichienne dans le rrend'i <•: îlf qr_ des contre-attaques de l'armée turq-ie en ét jr< Arménie. p IWVWWWVM ( qi l Le général Sarrail, dans un but purenyrd f0 militaire, a décrété l'état de siège à Sa,', m- Se , que et dans toute la zôae occupée par les p( ,f" i troupes alliées. ai 1«S tWWWWWXJ O] lie la La commission sénatoriale française e.U oc m- venue à récipiscence sur là question l a- m aïs nance de l'heure et a accepté le texte sut- * ux « Jusqu'au 1" octobre 1916 et à partir g 3x1; ! d'une date qui sera déterminée par décret, M ai- l'heure légale, telle qu'elle i été fixée par :u vi nés loi du 9 mars 1911, sera avancée de 60 minu- n se tes. 111 rie £ LE CHANSONNIER S i DU SOLDAT BELGE l ItWVWvWV. L de . . , • "I be. ^oict un petit volume qui réjouira bien p la des cœurs belges. el m- Soigneusement imprimé sur papier de o ne luxe et coquettement présenté sous une ^ couverture ornée d'un joli tableau du pein- m- tre Pa-ul Mathieu, le « Chansonnier du sol- mt dat belge » aura auprès du publie belge un ^'es accueil dont est garant le succès que son ^ édition populaire a obtenu dans les Iran- E es- chées. les ..Un de nos aumôniers militaires, M. l'abbé ®r'r Th. Q.. y a réuni une centaine de chants de ç eu[ chez nous, chants de Flandre et de Wallo- qui nie. dont les accents langoureux ou alertes C lui suffisent à porter dans le plus lointain exil da" une bouffée d'air du pays. Les paroles de ces chants sont accompa- ,je giées de leur notation musicale et le volume o lait ne coûte que 1 fr. 50. Il sera envoyé franco p, Es- contre toute demande adressée, avec un bon . _ postal de 1 fr. 65, aux bureaux du XX» Siè- ri lue cle, rue de la Bourse, 28t"r, Le Havre, fés 1 n ^ Les neutres ravitaillées £ an- r< iai- »o« à i"® QUELQUES CHIFFRES SUR LE RAVi- „p TAILLEMENT DE L'ALLEMAGNE „ "g PAR LA HOLLANDE ^ nse Dans un article très diocumenté consacré si re- à l'approvisionnement de nos ennemis en il aes vivres, le Daily Mail publie une série de te fa- chiffres qui montrent le rôle impartant c< joué par la Hollande dans le ravitaillement et e a d'e l'K'ltemagne. b 1168 « Les statistiques de février montrent — 911" qu.e les Allemands tirent encore de la Hol-?es lande des stocks énormes d'articles alimen-,.s taines. Les chiffres ci-dessous en font foi : Eltl- Févr. Févr. Févr. :ra- 1914 1915 1916 fa_ Farine de p.. de terre. 3,366 21,316 12,689 urs Beurre 622 1,219 1,421 •res R'iz 4,312 272 4,013 P' Fromage 1,010 3,221 6,299 a lie- Café 4,357" 11,185 23,073 P ■ent Margarine 107 159 308 e: ues Sucre 347 — 11,277 P' ,'al, Thé 123 509 786 » La Poisson 5,923 9,104 9,336 3' ine Viande 925 8,138 9,710 ?' /ait Fruits divers 1,888 999 7,4.^5 le nds Fruits divers 1,188 999 7,485 P'1 » Outre ces stocks fort respectables, l'Ai- ;e v>t- lemagne a déjà reçu 12,000 tonnes de pom- (,i im" mes de terre sur lés 90,000 tonnes que doit toi envoyer la Hollande. De grosses quanti-tés de lég.umes frais sont envoyées de l'Ile je de Voorne, et il y a lieu de croire qu'il en t> , 11 vient aussi de beaucoup d'uratres localités d !!ra" des Pays-Bas. En deuî: jours, vers la fin h ire\ d'avril, il est parti d'une seule station hollandaise 1,500,000 œufs à destination de éi L. l'Allemagne. En fait, ce drainage des pro- P ■ — duits de toute espèce a pris de telles propor- s rra tions que les Hollandais eux-mêmes com-.51. mencent à avoir des inquiétudes au sujet -de leur propre ravitaillement. » Villes meurtrien de Belgique > ))0« ANVERS, MALINES et LIERRE, par Emile Verhaeren. BRUXELLES et LOUVA1N, par M. Dumont-Wilden (1). Comprendre Bruxelles parmis les villes meiti'tries de Belgique, c'est forcer une note qui est dléjà asez chargée. Bruxelles n'a subi aucun dommage matériel, elle n'a souffert et ne souffre que de l'occupation. Gala n'enlève évidemment rien aiu mérite littéraire de la description qu'en fait M. Louis Dumont-Wilden. En quelques pages élégantes,notre sympathique conirère en trace la physionomie et le caractère : « Claire, gaie, confortable et propre, largement aérée et sillonnée d'avenues bien plantées, mêlant les souvenirs du passé aux témoignages de la prospérité présente, Bruxelles était, selon tous les étrangers qui y ont vécu, une des villes d'Europe les plus agréables à habiter. On n'y trouvait peut-être pas te fine sociabilité parisienne, non plus que cette sorte de griserie intellectuelle qu'on ne ressent guère qu'à Paris, mais on n'avait pas de peine à y découvrir quelques-uns des agréments essentiels de la vie de Paris, et quelque chose de différent, avec, en plus, une sorte de bonhomie et de facilité qui n'existaient que là. Les mœurs y étaient fort libres et sans aoslérité inu-, tile, les théâtres nombreux et brillants, la société généralement hospitalière. Quand à ba vie matérielle, elle y était particulièrement facile; c'était une capitale ayant toutes les commodités d'une capitale, mais qui avait gardé quelque chose de l'antique bonhomie provinciale d'autrefois. Selon son désir ou le hasard des relations, on pouvait y vivre comme de bons Brabançons paisi-: bles d'il y a cinquante ans, ou s'y amuser du monde mêlé et changeant des* salons cosmopolites. Et les Bruxellois, les autoch-: tones avaient pour elle un attachement dont ils ne soupçonnaient pas la puissance et qui était plus profond que le sentiment de ces agréments. Dès qu'ils avaient séjourné à l'étranger, ils voyaient très clairement à quel point la sagesse de leurs pères et les ' forces mystérieuses de la vie les avaient servis. Ils comprenaient qu'aucune ville ne : pouvait être mieux auaptée à leurs besoins, au genre de vie poiur lequel ils étaient faits, aux nuances de leutr sensibilité, un peu s courte, un peu bourgeoise, mais admirable-. ment saine et merveilleusement équilibrée. . Au sortir des hôtels les plus "confortables ou des plus somptueux appartements des • grandes villes de l'ancien et du nouveau , Mtande, ceux qui avaient voyagé retrou-t vaient avec une sorte d'ivresse leurs petites - maisons, d'une disposition un peu banale, mais si claires, si confortables, si bien aménagées pour la vie familiale, si joliment ■ égayée d'un petit jardin soigneusement fleuri. Nulle part on ne disait avec un ac-oent aussi convaincu' qu'à Bruxelles : ci On 1 n'est bien que chez soi ». Nui ne convient mieux qu'Emile Verhae-' ren pour célébrer Anvers, Malines et Lierre. Le grand poète a passé dans leurs envirortg une partie de sa vie. Né à Saint-Amanid-Lez-1 Puers, sur l'Escamit, il y passa son enfance et mie grande partie de sa jeunesse. Cette ; contrée lui a d»nné ses meilleures inspira-, tions, comme il le dit lui-même dans ce petit ouvrage : T'ai-je adoré durant ma prime enfance ! j Surtout alors qu'on me faisait défense De manier 1 Voile ou rames de marinier - Et de rôder parmi tes barques mal gardées. Les plus belles idées 2 Qui réchauffent mon front, ^ Tu me les a données : " Ce qu'est l'espace immense et l'horizon [profond, s Ce qu'est le temps et ses heures bien me-l [surées, Au va-et-vient de tes marées, Je l'ai appris par ta grandeur. B Verhaeren nous montre, avec une grande " opulence d'images, les trois villes abîmées pair les obus allemands. i Saint-Rombaut, visé et frappé avec fu- - reur est resté debout. « Et de même que les obus prussiens n'ont pu réussir, malgré leur acharnement, à renverser l'immense colonne de pierre, de même la haine teutonne n'a pu réduire ni tuer le pays. Il vit et continue à vivre. Il souffre par les mille blessures, par les mille brèches qu'on a faites dans ses richesses, ses réserves et ses ressources, mais il reste vaillant, patient, volontaire, tenace. Vaincu pour une heure" il i sait que l'heure suivante lui appartient e' 1 il la cueillera, de sa main encore sanglan-: te, parmi le bouquet d'heures dorées que t continue à tendre au nord, au sud, à l'est t et à l'ouest la tour mutilée mais formidable de Saint-Rombaut. » t ! : Nos listes de prisonniers a vwwvvwu 1 L'accueil fait par le public à la liste des 3 prisonniers que nous avons publiée naguère 3 a montré qu'elle répondait à un besoin. 3 Pour satisfaire au désir qui nous en a été s exprimé, nous nous sommes vus obligés de 7 procéder à un tirage supplémentaire. Ce C tirage est naturellement réduit et nous enga-^ néons tous ceux qui désirent se procurer i cette brochure à nous envoyer sans retard ^ leur souscription. - Rappelons quelle contient, en VINGT-3 QUATRE PAGES DE G H AND FORMAT, ■ les noms de quelques milliers de militaires - belqes dont les noms sont compris entre la t lettre A et DE T inclus. Cette brochure, dvn si grand intérêt.pour 3 les Belges, sera expédiée franco, contre l'en- 1 voi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau 3 du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Le i Havre. Pour l'Angleterre les demandes doivent î être adressées à n.Are London Office, 21. - panton Street (Lelcester Square) London - S. W. Joindre 6 pence. m Chez l'éditeur Van Oest. Paris. LagmniiÉÈi L'OPINION BRITANNIQUE ET LA FUTURE CONFERENCE DE PARIS Dans un leader, le « Times » recomman de au gouvernement britannique d'adopter à la Conférence de Paris une ligne de politique commerciale nettement définie et coniorme au sentiment des milieux industriels et commerciaux du Royaume-Uni. « Le gouvernement, dit-il, ne saurait ignorer le mouvement d'opinion qui s'est muni les té en faveur d'une politique commerciale positive. Les retards successifs apportés à cette conférence, qui aurait dû tout d'abord se réunir en mars, ont permis au monde des affaires d'exprimer son sentiment. M. Hughes, qui a des idées très nettes sur la question, a été reçu avec enthousiasme dans les grandes villes industrielles et commerçantes du Royaume-Uni. » L'Association des Chambres de commerce s'est prononcée en faveur d'une politique commerciale énergique après la guerre. A Manchester, les partisans du libre échange ont essuyé un échec. Une déclaration a été votée par la Chambre de commerce de Manchester pour demander que les pays ennemis ne puissent, après la guerre, profiter des clauses accordées aux Alliés et aux neutres. » Ce sont là des symptômes qui ne trompent point. Les gens d'affaires en Angle terre approuvent.la conférence et ils espèrent qu'elle aboutira à un résultat. Personne sans doute, ne désire que les délégués britanniques n'engagent d'avance Ja Chambre des Communes et ne formulent des principes qui la lient à une politique commerciale positive : m.ûs. d'autre part, personne ne désire non plus que les délégués adoptent un point de vue négatif et persistent dans une attitude d'obstruction en vue de ne point porter préjudice .aux vieux principes éoonomiaues du parti libéral. " , ,., „ Un échec de la conférence • aurait s il était dû à une telle action, d inévitables conséquences. Le pays a. en effet, fait comprendre son opinion avec une incontestable clarté. » Pour le ravitaillement de la Belgique ■»o« En réponse à une question qui lui était adressée par le colonel Yate, d&pùté de Met-ton, <sir Edward Gréy a déclaré à la Chambre des Communes que les fournitures concédées à la Commission de Secours à la Belgique avaient été augmentées à la demande du gouvernement belge. Cette augmentaition a porté surtout sur le lard et le jambon, oir Edward Grey a ajouté que de nouvelles mesures avaient été prises pour assurer aux seuls belges le bénéfice de ces envois. ECHOS —»Ck<— Décorations Le lieutenant colonel Génie, attaché militaire français en Belgique, s'est rendu, il y a quelques jours à Saint-Pierre-Brouck,pour décorer deux braves sous-officiers de gendarmerie attachés au ministère de la guerre: l'adjudant Gevers et le maréchal des logis chef Boon. . Le Lieutenant colonel Génie a remis à oes deux braves, en présence diu baron de Bro-queville, ministre de la guerre, l'Etoile noire du Bénin. .—>J Fiançailles Sont officielles les fiançailles du . comte Louis de Licbtervelde^ secrétaire particulier du baron de Broqueville, cihef du Cabinet et Ministre de la Guerre, avec la comtes se Emilie de Briey, fille du comte Charles de Briey et de la comtesse née de Peneranda. Le comte de Lichtervelde est le plus jeune Cils de fffu le comte Gontran de Licliten'elde, ancien ministre de Belgique à Washington et à Berne, et de la comtesse, née baronne de Sjpangen. Le général Marchand aux funérailles du général Galliéni. Nous lisons dans la Liberté : n Parmi les groupes qui assistaient jeudi auK funérailles du général Galliéni, on pouvait voir, modestement perdu au milieu de civils, un soldat en uniforme bleu horizon, qiue rien, au premier abord, ne faisait remarquer, mais que, cependant, plus d'un assistant a reconnu. C'était, sans galons, sans étoiles, sans décorations, hormis la croix de guerre, le général Marchand, revenu pour rendre les derniers devoirs au grand n Africain » que fut le général Galliéni.. Le général Mnrchand, bien que ses cheveux et sa moustache aient blanchi, paraissait en excellente santé, et si assurée était sa marche, si ferme son attitude, si clair et si vif son regard, si coloré son visage, qu'il fallait fairg un effort de mémoire pour se rappeler qu'il a été. il n'y a que quelques mnis, lbessé très grièvement. Un de nos collaborateurs s'étant approché de lui pour le saluer, le général lui a ciit gaiement : — Quelle drôle d'idée ont eu les journaux anglais de me faire mourir ! Comme vous le voyez, 'je me porte tout à fait bien et même mieux que jamais. » —o— Quelques définitions. tirées d'un journal des tranchées : Président Wilson. — Un bloc-notes. Roi Constantin. — La Grèce figée. Grand-duc Nicolas. — Un monsieur bien poli ; il fra.ppe à la Porte... en entrant. Général Cadorna. — Très soucieux de sa toilette. Adore les cols très hauts... (dans les 2.000 mètres). Ferdinand le Boulgre. — L'Homme qui assassina. Les Roumains. — La chanson des Blés d'or. 1 La victoire navale britannique LES PEETES ALLEMANDES SONT PLUS LOURDES ENCORE QU'ON NE L'AVAIT BIT Si la flotte de von S cher n'avait pas pris la fuitt elle aurait été annéantie. est ... 1 — m- 'fs Les dépêches de Londres, au fur et à me-sure qu'elles se succèdent, font mieux com-lis prendre l'engagement naval du 31 mai et :n" lui restituent son véritable caractère. C'est '®s une victoire britannique, une grande vic-Jn" toire ; elle aurait été décisive si la flotte al-J?" lemande de haute mer avait bravement ac-m- cepté le combat contre le gros des forces na- i m" vales de la Grande-Bretagne au lieu de prendre une fuite aussi rapide que peu glo-,.a lieuse. Mais le vice-amiral von Scheer, qui -commandait du côté allemand, en avait as-~ sez de vingt heures de combat contre l'hé-. poïque division du vice-amiral Beatty : , déjà affreusement maltraité, il n'osa pas se mesurer contre les puissants dréadnoughts ;UX de Jellico8.Il se réfugia derrière Héligo-„ tond, puis ses navires rentrèrent à WU-hem s lia v en en désordre considérablement réduit en nombre, et montrant tous de se-er_ rieuses avaries. lé- N0S fti.ués DESIRAIENT UN ENGAGEMENT DECISIF in» L'Amirauté britannique a i..formé 1 Asso-rt aki/ted Press quie les derniers rapports des lié- amiraux JeMicoe et Beatty causent un sen-et tiraient de joie; ils se résument ainsi ; on « Nous a7)ons pénétré dans les eaux terri-ux too-iales allemandes dans le but de provo-li- quer un engagement. Notre escadre, quoique inférieure, a attaqué toute la flotte de guerre s'il allemande, l'a contrainte â regagneras les -ports et à renoncer à toute entreprise qu elle m- pouvait avoir en vue. ble „ Sauf le Marlborough, toute la flotte britannique de cuirassés de première ligne fai- — sait du charbon et se préparait à servir de nouveau en mer quelques heures après son 6 retour aux ports. » UN MESSAGE ELOGIEU : DU ROI GEORGES V L'amiralissime anglais, - John. JeJli-lGl" coe avant envoyé au roi Ge vrge, à 1 occa-im" sion de sa fête, les salutations de la grande I flotte, le roi vient de lui adresser la reponse " I suivante : « Je suis profondément touché par le mes-sage que vous m'avez envoyé au nom de la nC_ grande flotte. Il me parvient le lendemain îux d'une bataille qui, une fois de plus, a fait ressortir la splendide vaillance des officiers et des hommes sous votre commandement. — » Je pleure la perte des hommes braves, dont beaucoup étaient mes amis personnels, qui sont tombés pour la cause de leur patrie. » Je regrette encore plus que la flotte de haute mer allemande, malgré ses pertes élevées, ait pu réussir, grâce au temps brumeux. à échapper aux pleines conséquences d'une rnconlrg qu'elle a toujours prélen-s du. désirer, mais qu'elle n'a moniré aucune disposition à accepter quand l'occasion lui ï1 en a été offerte. 11 y » Bien que la retraite de l'ennemi, aussl-our tôt après 1'cniverture du combat général, ^n" nous ait pirivés d'une victoire décisive, les rre; événements de mercredi dernier justifient 'S13 pleinement ma confiance dans la vaillance et dans l'efficacité des flottes que vous com-ces mandez. ir°- » George, R. I. » >ire L'AMIRAL JELLICOE REGRETTE LA FUITE DE LA FLOTTE ALLEMANDE : PAS UN SEUL SE SES NAVIRES NE SE-s RAIT RENTRÉ. Tiite Un haut fonctionnaire de l'Amirauté a lier déclaré à un correspondant du Herald que t et le seul regret de l'amiral Jeïlicoe est que le roi- temps brumeux ait sauvé la flotte allemande 'iey die la destruction. « Nous avons perdu un certain nombre de vaisseaux, a déclaré l'amiralissime, mais lue, ji résulte de la première grande bataille na-ton vaje qu'une partie d!e la flotte britannique 11116 s'est trouvée en présence de toute la flotte allemande, dans les eaux allemandes et l'a contrainte à se réfugier vaincue dams ses ports. I » Le communiqué allemand fut le premier publié parce que les navires du kaiser ont pris la fuite, tandis que nos vaisseaux à udi nous avaient 400 milles à traverser avant ou- d'arriver au port, et toute la nuit ils balade yèrent la mer à la recherche de fugitifs on, ennemis. rel » Le ajpitaine Prowse, de la Queen Mary, 'un dit que l'amiral Hood a mené sa division de croiseurs à l'action avec un oourage admi-an3 rable, entouré de cuirassés allemands; ce le fait explique nos pertes sérieuses. ies » Nous avons «rencontré tes Allemands ,ue dans leurs eaux. Si la bataille avait eu lieu dans les eaux anglaises, avec 400 milles en-hg. tre les Allemands et leur port, pas un seul jjs_ navire ne serait rentré. Cela n'est nullement [ait une vantardise, mais un fait évident. » * et u'il aes | Lss grandes ligais de k bata'lie iro- i a A la lumière de ces déclarations, en se re portant d'autre part aux récits de maviga-iux leurs hollandais et danois que l'on trouvera >us plus loin, an peut .se représenter assez faci-et icment la physionomie de la bataille. Le mercredi 31 mai, dans l'après-midi, la flotte de bataille allemande précédée et encadrée de croiseurs et de torpilleurs, fut '■ brusquement aperçue au large de Dogger Bank, comme elle faisait probablement route vers la côtc anglaise, par l'escadre de oroiseurs de bataille de l'amiral Beatty. ien L'amiral engagea immédiatement la lutte, ;. mais ne tarda pas à se trouver en grand dan-de ger, en raison de la supériorité numérique us considérable des naviros allemands. Il aurait pu prendre la fuite, car ses navires sont qui supérieurs en vitesse — cinq nœuds en moyenne — aux navires allemands ; mais, liés soit que la retraite lui.ait été coupée par l'en- - orocher i ennemi â tout prix, il continua S - se battre avec une vaillance à laquelle lee t Allemands eux-mêmes rendent hommage t dans leurs communiqués. La bataille se poursuit ; l'une des plus - grosses unités de Beatty, le « Queen Mary t - sombre sous le feu concentré de l'ennemi - ! Beatty ne désespère pas et lutte toujours 3 contre djas forces d'une supériorité écra. - santé i Vers 17 heures, il reçoit du renfort ; lf - division de croiseurs légers de l'amiral Ho- - race Hood arrive à toute vapeur. Horaa : Hood trouve son oollègue en vilaine posture1 e ! il fonce follement, témérairement, sur lee s cuirassés allemands, les force à ouvrir leui " cercle, perd des unités, mais rétablit 1< " combat. 1 Von Scheer se rend compte à cet instam' " que la victoire qu'il escompte ne sera pai aussi facile à atteindre qu'il se l'est sans doute imaginé. Les forces anglaises son! • encore inférieures en nombre et en puissen ce, mais nos alliés luttent avec une tell* " détermination, une telle vaillance et un te 8 bonheur que la bataille se prolonge.indécise, A la tombée du jour, du renfort arrivl encore aux forces britanniques. Ce sont des - tornilleurs et d'autres petites unités, don1 '- l'action est très efficace sans doute, puisqu« e un cuirassé allemande au moins a été couK e par les minuscules destroyers. s Jusqu'à 11 heures du soir, c'est une mô e lée générale. Mais à ce moment les zenpe lin» envoyés en éclaireur ont signalé à Vor - Scheer l'arrivée de l'escadre de l'amiralis - sime Jellicoë. e Jellicoë, à toute vapeur, descendait le n long des côtes de Norvège pour couper i l'ennemi, successivement, les deux ligne; de retraite sur lesquelles il pouvait comp ter : le Cattegat et Heligoland.Déjà sa puis santé esut-Jre, quittant les brouillards df i- Norvège, était en vue de la côte du Jutlanc i- toute ébranlée du fracas de la. bataille; en e core un peu et elle se glissait entre le Schieij e wig et le théâtre du combat, virait veri l'Ouest, et coupait la flotte allemande de si î- base d'Héligoland. a Von Scheer eut peur : il donna l'ordre d( n battre en retraite.Laissant face aux forces d Il Beatty et de Hood ses plus vieux navire: "s pour couvrir l'a retraite, il dépêche ses tneil leures unités vers le Sud. C'était la fuite, i< ; fuite sans gloire, èt qui ne va jamais sam qu'on sacrifie de ses forces. Il fît « donner / ses torpilleurs et ses vieux cuirassés — c'es ;é alors que le « Pommera » fut torpillé — pou arrêter l'ardente poursuite du vainqueur Le 1er juin à la pointe du jourt ses navire j. ralliaient Wilhemshave.n, tandis que Jellicoi j. pouvait féliciter, sur le champ de bataille e Beatly et Hood victorieux, avec deux esca ii dres, de toute la flotte allemande de haut' mer. i- —-»o « 's Les pertes des deus flottes -.e —»o«— l" LES ALLEMANDS ADMETTENT LA PERTE DU DREADNOUGHT « WESTFALEN » Un radiotélégramme adressé de Berlin : .• l'Associated Press et qui a été interceipt dit que les Allemands admettent la porte, di cuirassé « Westfalen ». a [Le « Westfalen » faisait partie d'une ie rie postérieure au dreadnought. Lancé ei le 1908, il déplaçait 18.900 tonnes, était arm le de douze canons de 280, douze de 150, et sei ze d® 88.j e LEUR CROISEUR » ELBING » EST is EGALEMENT COULÉ Les pertes de la flotte allëmande s'aug |e mentent en outre du croiseur léger « El ;e bing », dont aucun communiqué n'a parle a Quinze hommes et trois officiers, survivant 's de l'équii>a.ge de ce navire, ont été débat qués à Ymuiden. ^ L' « Elbing » était un croiseur rapide d 4.000 à 5.000 tonnes, ayant un équipage d a 450 hommes. Il avait été lancé récemment " Les causes de sa perte ne paraissent pa avoir été exactement établies. Suivant le 's uns, les obus anglais lui causèrent des ava ries telles, que le commandant du navire ji le capitaine'Madlung, qui avait été 9iuvé I® fit ouvrir les vannes de façon à couler soi vaisseau. Suivant les autres, le croiseur x très endommagé par l'ébranlement caus par le tir de ses propres Dièces, faisait eai 's de toutes parts, quand il fut abordé par ui u autre bâtiment allemand qui accéléra s: 1_ perte. J.1 DE PLUS. UNE VINGTAINE DE LEUR1 TORPILLEURS AURAIENT ÉTÉ DETRUITS Selon le récit de matelots allemands re cueillis nar un navire suédois et débarqué g à Aarhus, la retrsite de la flotté allemand' ° a donné aux amiraux britanniques l'occa sion d'accomplir un exploit peut-être uni nue dans les annales de la guerre mariti 2 me. Les forces britanniques ont réussi à cou ? per une flottille allemande d'arrière-gar 1_ de et à la diriger vers un champ de mine; établi par l'ennemi lui-même. Dans la préci a pitation de la retraite, les capitaines de ce: petits navires n'ont pas su naviguer avei 11 toute la prudence nécessaire, et une ving ;r ta in e do torpilleurs allemands auraien l" sauté. 6 ET HUIT DE LEURS UNITÉS ONT Dl SE REFUGIER DANS LES EAUX DANOISES e Le bruit s'accrédite, dans les. milieux îef it plus autorisés de Londres, que huit navires it allemands avant échappé aux escadres bri n tanniques se sont réfugiés dans les eaus i, territoriales, danoises. i- Le délai expirant le 3 juin, à midi, I( ministre de la Marine danois© aotifié auï

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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