Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 07 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kd1qf8km39/
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21ANNÉE- Série nouvelle. Tfl I ■mil I ii—innm—irrri ii-mr-»-i t.N« 26S1 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRÛMT) Samedi 7 Août 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION j JJtK nu de la Bourse — LE HÀYRE Téléphone : Le Havre a* 14,05 Birectsar : FERfiAND S1U8AÏ Toutes les communications concernait Sa rédaction doivent être adressée9 aSUr,rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE! 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE Quotidien foelsse paraissant au îiavre ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimostr# Hors Franoa.. 3 fr. » par mois. •» .. 9 fr. » par trimestr# Angleterre.... 2sh.6d. par mois. 7 sh. 6 d. par trlmostr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrai' )n du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: 0 fr. 40 la ligne Petlte6annonces4* page: 0fr.30laligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruedc la Victoire, Paris^ qui en a le monopole pour Paris. Lss Etats-Unis, la Belgique etja guerri M l.éon Van (1er Vssen, professeur d'hh ■'loite Ci l'Université de Louyain, a passé plt 'sieurs mois aux Etats-Unis où il a défend avec énergie et talent les intérêts et / hor ncur de la Belgique. . Le distingue professeur a bien vont \écrire pour le XX' Siècle quelques artick sur les sentiments de la grande republiqu 'à l'endroit des Alliés et de noire payi Qu'il veuille bien trouver ici l'expression d noire gratitude. i L'on peut'partager les Etats-Unis en troi régions si l'on veut exprimer adéquaternei ■ce ciue l'opinion publique pense de la pr< sente ffuerre. LîEst et le Sud sont, a pe ^l'exceptions près, très sympathiques au \Alliés• le centre ou Middle West, compri tuant 'les Etats d'IUinois, Ohio, Wisconsi ,Bt Miehigan, renferme de larges conimi nautés allemandes et est le théâtre d un propagande très active de la part des ches américains; le Far West et la côte d Pacifique sont souverainement înduli renls. Ici l'on .est plus près de l'Asie que cl l'Europe et l'Exposition de San Francise et la question japonaise occupent plus l'a ' tantion des j ou maux oue le terrible confl iyui ravage l'Europe. New-York est un des centres où l'on syn < pailiisc le plus franchement avec la caus * des Alliés et tous les grands journaux qi se publient dans la grande cité, le « Hi riUd la « Tribune », le « Tintes », 1' « Evi iiing Post », le « World », le « Sun », i cachent point leur préférence pour cou qui mènent la lutte contre le militarisir "prussien. Ils ont parfaitement compris qc la guerre présenté décidera si c'est l'ai toçratie la plus abjecte ou la démocrat qui continuera à régir le monde. Même le grands financiers de là-bas, qu'on se repn sente assez facilement comme des « chai seurs de dollars ».se sont laissé gagner po l'idéal pour le-quçl les Alliés se battent i l'organe de la Bourse, le «Wall Siroet Jou Mal », publie des éditorials qui feraiei honneur au u Times » de Londres ou a « Figaro », Le « Nèw-York Sun » a de temps e temps, il est'vrai, des crises de neutralité et ouvre largement ses colonnes à, des art r> « ! tloi >ëtatqpxe où le général Von Ben hardi se laSiénié de ce que I on ait si m; ctuiipris ses livres, et affirme, avec toute i solennité et la pédanterie d'un Herr Docte uidesque que c'est l'Ang'eterre qui a con menée et que la Belgique l'y a honteusi -ment aidé. N'allez pas en conclure que ! n Sun » est m'o-alleman-d : Von Bernhard c'«st un nom, tout comme Sarah Ben ■hardi, et si la célèbre comédienne voula envoyer demain un article pour défendi la cause des Alliés, le « Sun » gérait ci chanté de le publier: cela fait marcher ! < business » du journal. Mais il faut que ' correspondant soit a quelqu'un » : il ne su fit pas de s'appeler Monsieur Zoetebeek o van Ganzenwinkel. À propos de l'article de Von Bernhard publié dans 'e « Sun » et dans la « Tr «une » de Chicago,il s'est passé un incider hautement significatif. Quelques Amér coins — et non des moindres— se «ont raj peiés que. au cours de l'année 1913, e même Von Bernhardi avait visité les Etati Onis. faisant une tournée clans les comim mautés allemandes pour y réveiller au bi soin le patriotisme endormi et l'attactn rcïMit au « Vsiei'land ». Le « 26 mai 1913 ; !Vo«. Bernhardi s'en fut à San Francisco i là, devant un auditoire composé de 300 A lomands-Américains, expliqua que l'aimé suivante on assisterait à une grande gue re européenne, guerre au cours de laquei] la Belgique serait envahie par les armée allemandes.L'apÔtre du régime de la te: rour fit les rnemés déclarations aux chei Loches de Saint-Louis et de Los Angeles. Des Américains, qu'on regardait corrur germanophiles, furent invités à ce3 réi nions secrètes. Et c'est ainsi que dans i New-York Times Magazin - » du 15 (o i;vj ?) février 1915, le chancelier de la L 1 .-nd Stanford Universïty de San Francisci Je professeur David Starr Jordan, rappel n u public américain les déclarations de Vo Bernhardi, qui ne cadraient pas précisi ijient avec la lourde homélie publiée par : i Sun ». Il y eut, natarellement, gran onioi dans le camp boche : avec leur effroi • 'rie ordinaire, les Allemands nièrent tau Meus le professeur Jordan tint bon et v iccrijirlc à son secotîrs un collègue, M. Ri i md Ussher, professeur à la Washingto University. auteur du beau livre « Paa i vermanism » et un homme qui a percé bie des complots tudesques. M. Ushcr confirm ■ie point en point le témoignage de son co ! gue concernant les conférences de Vo iSernhardi aux Etats-Unis. Il est intéressant de signaler qu'un a< journaux de New-Yont qui est des plus f; ivorables à la cause des Alliés, l'a Eventa I Post », a comme rédacteur un homme d'< irigine allemande,Oswald Garrison Villari 4 i>lui-ci a publié un livre qui a fait sensi riori, « Geiraany embattled », où il at-taqi j.violemment le parti des hobereaux pru 'siens qui ont entraîné l'Allemagne dax | uno si .épouvantable aventure et où il e: i prime l'espoir que l'Allemagne de GoetI I et cto^ Schiller finira par rejeter l'AlIemagi rie Krupp. M. Villajd ne manque jama ! l'occasion de publier des articles? extrêm ment sympathiques pour la Relgiqus, et llettî-e pastorale du cardinal Mercier et l'a i rivée en Amérique des professeurs de Loi [vain lui ont inspiré des commentai ri [qu'aucun Belge ne lirait sans vivo ém (tion. I II y a donc,cela va de soi, des Allemand ! Américains qui possèdent le sens do l'hoi neur et de la justice. Mais leur nombre e dépassé de loin par ceux qui, quoique c toy«ns américains, ont épousé dès le débi là cause du Kaiserisme et ont approui hautement toutes les horreurs du régim Ceiix-là ont leurs journaux allemands, r digés en allemand imprimés en ces cara tères gothiques si désagréables, et orguei Uimsement intitulés « Staastzeitung ». Ch; i'TUO Etat américain' est affligé d'un journi ue co geme : ii y a l'u Illinoi- Stnatszc tun? », ic « Nev/ York Staatszeituntr ». cl C'est surtout le «New-York Staatszeitutngn i qui mène fa danse, sous 1 adirection très énergique de Herman Ridder, un écrivain très influent et assurément plein de talent. C'est un agent très actif de la propaganda , allemande, une espèce de patriarche de j tribu boche en Amérique, homme dangereux s'il en fût, alliant l'astuce a la violence la plus b:smarckierme. Dès le début de la guerre, ïlerman Rid-dar a essayé de mobiliser les Allemands»-[. Américains,de leur faire comprendre qu'ils [t formaient un Etat dans l'Etat, comme les protestants de La Rochelle an temps de Louis XIV. ïlerman Ridder junior, son fils, u parcourt les Etats du Middle West, armé s de films cinématographiques, représentant e las gloires des armées allemandes, com-. mentant ses « rnoving pictures » avec une g habileté consommée. Le peuple américain désire dos « faits » pour se former une opinion : Ridder leur ©n apporte, en veux-s tu en voilà ! Et les représentants des Al-t liés, dignement renfermés dans leur tour i- d'ivoire. « la sainteté et la justice de leur n cause », ne bougent pas : les pamphlétal-s res allemands leur en sont très reconnaia-:- sants. a L- e Il en. est des revues et des magazines u comme des journaux Les principales re vues américaines, l'a Atlantic Monthly », '0 « The Ontlook », la « Current Opinion », le 0 « The Wor'd's Work », le a Literary Di-t geet », le a S.aturnay Evening Post », sont [t toutes pro-alliés. La Belgique les préoccupe particulièrement et le roi Albert et la ^ reine y sont l'objet d'un véritable culte. 0 Dans ioes î-evues, des correspondants de ti guerre américains racontent au public la j. lutte héroïque de nos soldats sut l'Yser, las difficultés qu'ils ont à surmonter, le '0 courage qui les anime, 1a. valeur des offl-x ciers et la gaîté d©s subalternes. La gaité e du soldat belge, son calme méprisant sous 0 la pluie de « trains express », ses héroïques , extravagances — une correspondante de e guerre américaine se vit offrir le plaisir a d'aller capturer pour elle et de lui remet-i. tre comme souvenir une sentinelle alle-h mande — sont devenues légendaires.Le roi r Albert est appelé « le plus erand héros de ;t la plus grande guerre » et « l'étoile qui guide une nation de braves ». Les Boches américains en font une ma-u ladie. D'abord abasourdis par ce concert de louanges à l'adTesse des Belges, ils se n sont vite ressaisis et tous, professeurs, 1 pamphlétaires,instituteurs, ministres, pro-[' testants, moines catholiques, juifs plus ou L_ moins tarés, ont essayé de noyer l'honneur .i de la. Belgique darfe un tor.ant de bou». a iniiouiu.er comment, cette propagande fut lt organisée et comment elle est près d'ê- cliouer,ce sera l'objet d'un prochain article. Léon VAN DER E8SEN, e Professeur à l'Université de Louvain, i> • tes beiges en ^CoUande 6 [- »0C J LES RÉFUGIÉS DE MIDDELBOURG ; VONT ETRE TAXÉS i- Le Conseil communal de Middelbourg it vient de décider d'appliquer les taxes com- i- munales aux rélugiés belges. Le bourgmes- >- tre et un conseiller socialiste ont déclaré e que la présence de ceux-ci dans la ville s- n'est plus profitable au petit commerce. i- !- LA FLEUR DE LA REINE Plusieurs « Journées de la Fleur de la ,2 Reine », organisées en Hollande, ont ra,p-i. porté jusqu'à présent la somme de 4.3&i fr. 8 37. I LES FAITS DU JOUR .8 tr " La Vosisische Zeitiung attribue à l'entou-u rage du cardinal Mercier une information v suivant laquelle le Pape, après la décision '» des événements de Pologne, entreprendra 3 directement une action pour la paix auprès " des chefs d'Etat, afin d'épargner par-dessus tout une campagne d'hiver aux belligérants. Le Tijd du 30 juillet signale, dans une L correspondance de Budapest, deux tenta-t tives de prélats hongrois auprès du Pape jj afin d'obtenir sa médiation en faveur de la paix ^ La première fut tentée, avant l'entrée en scène de l'Italie, par Mgr WUhelm Fralc-~ noi, évéque titulaire et inspecteur général des musées et bibliothèques hongrois. Elle .a vient d'être renouvelée par Mgr Giesswein, jl chef du parti social-chrétien hongrois. Chaque iour nous apporte ainsi la nouvelle de quelque tentative des Auslro-AUe-mands inspirée par le désir de la paix. Inutile de souligner l'importance de ces symptômes en face de la décision, affirmée par les Alliés avec plus d'énergie que jamais, £ de pousser la guerre jusqu'au bout. ° On trouvera à notre quatrième page les j" message et discours oit MM. Pomcaré et ' Desclmnei ont proclamé cette résolution ^ irrévocable de la France. De son côté, l'empire britannique tout 3" entier a élevé la voix pour affirmer à la is face, du monde « qu'en ce jour, anniversaire c" âe ia déclaration d'une guerre injuste, l'em- * pire proclame sa volonté inflexible de pour-suivre jusqu'au triomphe final la lutte pour f la défense de l'idéal de liberté et de justice a constitue pour les Alliés une cause commune et sacrée». r' Tel est le texte de l'ordre du jour unique voté à l'unanimité par tous les Anglais dans chaque ville, chaque cité, chaque bourg, > clw.que village, chaque hameau des lies tôrila.nniques, du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'Egypte, du Sud-^ Afrique, de partout enfin où flotte le pa-? Villon britannique. il iWWWVV* é s. Le gouvernement américain enverra très i- prochainement à l'Autriche-Hongrie une 3- réponse à. la note autrichienne demandant 1- de mettre l'embargo sur les exportations i- de matériel de guerre destiné aux Alliés, >1 Celte réponse dira que Ut mise dr. l'em- i- hargo constil'irrail' w rhhition dir./éle de In ventral!!.1 des '-T » | Excellantes iéclarations ie plusieurs chefs du mouvement flamand « LA BELGIQUE AU-DESSUS DE TOUT » Bonne, excellente nouvelle pour tous les Belges, Flamands et Wallons. Il y avait lieu de craindre, ii y a une quinzaine de jours encore, qu'un certain nombre de chefs du mouvement flamand ne se laissent aller à discuter d'irritantes questions linguistiques dont le roi a demandé, dans .son télégramme diu li juillet, l'ajournement. Grâce au ciel, ie bon sens et le patriotisme ont prévalu. Les Flamands ne veulent rien recevoir de l'ennemi de la patrie ; les Flamands méprisent les avances des Allemands et de leurs acolytes ; les Flamands n'attendent que de la Belgique délivrée et d'un gouvernement national Les réformes qui leur paraissent justes et nécessaires : tel est le sens des différentes déclarations faites en Hollande, au cours de la dernière semaine, par tous les chefs, sans exeeplson, dm mouvement flamand. Ferme, catégorique, éloquent même dans ses affirmations concernant le patriotisme des Flamands et leur mépris pour les avances et les promesses jie Berlin, le manifeste publié il y a une dizaine de jours sous la signature de MM. Franz Van Cauwelaert, Buysse, Hoste, Deswarte, Ducatillon, etc., ne nous avait point para parfait ù tous les pointe de vue : ces messieurs ne nous en voudront point de le leur dire franchement-Si nous avions reproduit ce document, nous aurions dû en discuter certains passages, particulièreanent les derniers. Nous avons mieux aimé nous taire. C'est le cas de dire que le silence est d'or, car nous voici magnifiquement récompensés. Les déclarations de M. Franz Van Cauwelaert dans le u Tijd » du 29 juillet nous ont comblé de joie. Le beau, l'énergique, le clair langage ! Ombra,m fugal verilas ! Nous ne résisi-tams pas au plaisir die publier in extenso la lettre de M. Van Cauwelaert au grand journal hollandais. Le jeune et sympathique député .répond à un Hollandais. germanophile, M. Geiritson, qui voudrait rapprocher, on douceur, les Flamands de l'Allemagne, par l'intermédiaire du « néerlandisme ». PAS DE (I HOME RUI.E », PAS DE SEPARATION ADMINISTRATIVE, ECRIT M, VAN CAUWELAERT AU n TIJD », « M. Gerritson écrit, de sa garnison de Wil-lemstad à la « Toekomst » (voir n» 17, page 342) qu'il est mécontent de son ami M. J. D. Domela Nieuwenhuis Nyegaars, ministre protestant à Gand. Il le trouve maladroit, — et il l'est en effet. — En étalant de façon si franche ses sympathies pro-allemandes, on ne parviendra point à (attraper les Flamands.» M. Gerritson veut l'essayer en douceur. D trouve plus effica/ce de compromettre les Flamands ; mais je dois l'avertir que son succès sera aussi minime que celui de son congénère par trop zélé. » Il voudrait notamment donner l'impression que le but du mouvement flamand, professé conjointement par les Flamands et les Hollandais, est le « Home Rule pour la B'ian-dre » ou la séparation administrative entre Wallons et Flamands. Seuls, * quelques représentants de la vieille école, — il peut, dit-il, les compter sur las doigts d'une seule main, — des politiciens qui dépendent financièrement et personnellement de la forme de gouvernement actuelle, sont d'une autre opinion, et par un tour d'adresse, mon nom et six mois de moi, arrachés de leur contexte, y sont ajoutés pour faire naître l'impression que j'avais également témoigné des sympathies pour le mouvement séparatiste. Que M. Gerritson trouve le courage de nommer un peu les politiciens dont il a une si pauvre opinion 1 Et qu'il, parle, en honnête homme, avec un peu plus de précision, de la dépendance financière et personnelle dans laquelle ils vivent... » Mais dans l'entre-temps, je dois l'exhor-fer à plus de modestie et à plus de véracité. Un article peu heureux du DT A. Kuyper et le bon plaisir du sieur Gerritson ne représentent pas, pour autant que je sache, l'opinion unanime de toute la Hollande, et le mouvement flamand n'est pas engagé par les paroles irresponsables de quelques jeunes gens Gantois. » J'ai eu l'avantage de rencontrer dans les derniers temps différents Hollandais connus et influents, amis de notre mouvement flamand. Tous jugent que les jeunes hommes d'Utrecht feraient mieux de s'occuper de leurs, livres de classe au lieu des intérêts politiques de la Belgique qui sont au-dessus de leur expérience et en dehors du domaine de leurs droits, et ils regrettent qu'il se trouve un petit groupe de Néerlandais plus âgés pour encourager ces escapades déplacées d'étudiants. » Les dirigeants du u Algemeen Neder-landsch Verbond », los représentants de l'«rt et de la science hollandais à nos congrès flamands ou communs, nos amis d'avant la guerre, se sont abstenus de la façon la plus rigoureuse de toute immixtion publique ou couverte (M. Gerritson considère cette dernière comme permise) dans_ nos affaires politiques intérieures. Us sont d'avis que le mouvement, flamand n'est pas un sujet d'intervention intea-nationale et que la lutte pour les réformes politiques qui sont nécessaires pour la 'régénération de notre énergie nationale flamande doit être laissée à la sagesse et aux soins des Flamands eux-mêmes. » M. Gerritson et ses amis, dont l'intérêt spécial pour la Flandre date du temps de la calamité de l'oocupation allemande, ont à leur tour à respecter notre droit d'être maîtres dans notre propre maison. Et il pourrait en même temps montrer son respect pour les droits de la vérité. Car M. Gerritson dit le contraire de la vérité quand il affirme que la presse flamande et les leaders flamands sont partisans de la séparation administrative ; et il cherche à faire croître un malentendu terrible, lorsqu'il veut faire accroire cru'il y ait de l'union possible entre la politique flamande d'hommes comme Jules Hoste ,Tr, Slreuvels et De Zwart, et colle du sieur Picandi. » La séparation administrative n'est pas une exigence du mouvement flamand, et je démontrerai ceci dans un aiutre article. Et entre le point de vue des directeurs responsables de ia n Vlaamsehe Post » et les signataires et adhérenis du manifeste flamand fin..' i'ens la faceur d'êire un des rn-nVI.-. i tours, il y a un abîme infranchissable. El si M. Gerritson a quelque influence sur les messieurs du « Post » gantois, qu'il raninw chez eux le sentiment de l'honneur politique qui doit les emnêcher d'entretenir n'importe quel rapport avec l'ennemi, et qu'il les ramène par amour pour 1a Flandre et poui eux-mêmes sur le seul chemin de la loyauté flamande, « le chemin de la fidélité inébran-d lable à notre patrie commune ». » Mais M. Gerritson me répondra que, comme Hollandais résidant en Hollande, ii n'a pas à s'occuper PUBLIQUEMENT de nos affaires politiques. Soit. Mais qu'il me réponde du moins à ceci : « Que veut dire » M. Gerritson quand, dans une phrase in-» cidente, il laisse échapper qu'il approuve » bien cette immixtion publique de la pari » de Hollandais n POUR AUTANT QUE Il CES MATIÈRES TOUCHENT EN MÊME » TEMPS UN INTÉRÊT POLITIQUE DE Il LA HOLLANDE ? » Ces mots n'y ont paï été mis seulement pour la forme. Ils signifient que M. Gerritson a une arrière-pensée. Eh ! bien, ce n'est pas le moment, par les lomps présents, de nous contenter de conjectures. Si vous ne désirez pas de malentendu, nous voulons de la clarté et je répète avec insistance ma prière à M. Gerritson qu'il dise 1111 peu franchement de quelle façon "une .direction politique du mouvement flamand touche l'intérêt de l'Etat néerian àais et rend souhaitable ou tolérable uni immixtion publique des Hollandais dans les affaires intérieures de l'Etat belge. » Lorsque M. Gerritson aura répondu, je prévois que nous aurons encore quelques mots à nous dire l'un à l'autre. « Frans VAN CAUWELAERT, » Exécution des « sieurs » de la u Vlaamsehe Post » et de la .diemi-douzaine de jouven ceaux de l'Université d'Utrecht qui, du hau de leur « biberon », voudraient dicter la lo au peuple flamand tout entier ; désaveu d'ui article de M. Kuyper dont le « XX" Siècle 1 a déjà signalé la dangereuse papelardise engagement aussi net que solennel touchan l'appeau du « Home Rule » flamand manœu vré par le susdit M. Kuyper : l'article d< M. Van Cauwelaert a vraiment tout ce qui faut pour réjouir le cœur de tous les Belges M. DESWARTE AUSSI I M. Deswarte aussi a fait un bon article Peut-être M. Auguste Dewinne et son ba article du " XX* Siècle » sont-ils pour quel que chose dans cet heureux événement. Mai. pou importe. Dans -la n Vlaamsehe Stem du 29 juillet, M. Deswarte fait une profes sion de foi patriotique à laquelle on ne sau fait reprocher que d'être un peu longuette I.! est pantois, Beige avant tout, aaverealn de l'autonomie politique de la Flandre, et i convient franchement que tout n'était poin parfait dans l'organisation de la dernièri l'été anniversaire des Eperons d'Or, que Ii 11 XX' Siècle » a été obligé de critiquer. Noi pas que la cérémonie ait été organisée con tre la France : M. Deswarte s'en défen< avec vigueur. Quoi qu'il en soit, l'année pro chaîne, si la Belgique n'est pas libérée le 11 juillet, M. Deswarte veillera lui-même à ci que la fête des Eperons d'Or soit belge ■ exclusivement belge, depuis la musique jus qu'au drapeau inclusivement. Ce touchant u meâ culpà » mérite, seloi nous, absolution complète et indulgence plé nière. Le a XXe Siècle 11 est heureux d'offri; ses félicitations, sans réserve d'aucuni sorbe, à M. Albéric Deswarte. FUROR TEUTONICUS Ces heureux symptômes n'ont pas échap pê, comme bien on pense, à l'attention di la presse allemande, qui s'était flattée di rompre l'union patriotique de tous les Bel ges à l'aide de la question des langues. La « Gazette de Cologne » du 27 juille écume littéralement de fureur. Quoi ! Tan d'encre, tant de simagrées, tant de mark: dépensés en pure perte ! La feuille de Golo gne imprime gravement que les Flamand: de Hollande se méprennent grossièremen sur les intérêts et les droits de leur peuple Que ne consultent-ils M. von Bissing et l< (i Gazette de Cologne » î... Même antienne, ou à peu près, dans 1: « Koeinische Volkzeitung ». Nous nous don nerons le plaisir de parler plus longuement un de ces jours, de ces lamentations, qu metlent le comble à notre joie. u Mon bien d'abord, et puis le mal d'au trul.. », comme disait le poète. Les ALLEMANDS et le CARDINAL MERCIEF L'ARRESTATION ET LA CONDAMNATION DE M. LE CHANOINE VRANGKE» Une agence communique aux joumau; parisiens la déoêche" suivante datée d'Am sterdam. 5 août ; « Une dépêcha de Bruxelles, reçue vi< Berlin, dit que le chanoine Vrancken, se crétaire du cardinal Mercier, condamné 1 un mois de prison pour désobéissance,lors que les soldats allemands dispersèrent, 1 Malines, les manifestants belges à l'occa sion de la visite du cardinal, a été graci. par le gouverneur général. La dépêche ajoute que toutes autres non velles relatives à ces incidents sont con trouvées. » Cette dépêche tend visiblement à fairi croire à la générosité allemande et à em pêcher la lumière de se faire sur les inci dents qui ont provoqué l'arrestation de M le chanoine Vrancken. Sur le premier point, on sait à quoi s'ei tenir. Quant au second ,nous ne tarderon sans doute pas à être fixés complèteman malgré les précautions allemandes. Ce que nous savons, c'est que lorsque l cardinal Mercier sortant à pied de Mali nés au début de juin fut acclamé par h foule. M. le chanoine Vrancken intervin pour nmpêcher Iles soldats de témoigne] leur dépit en rudoyant des gens inoflen sifs. Voilà ta a désobéissance » pour laqueili le secrétaire du cardinal Mercier a été pun d'un mois do prison. [ En réalité, c'est le cardinal Mercier lui ! même epi'on a voulu atteindre en le pri vant d'un de ses plus dévoués collabora leurs. On reconnaît bien là la mesquineri s llcmnnrle LA SITUATION MILITAIRE Vendredi, 6 août, midfi. L'impression est aujourd'hui très vive que les Russes hâtent le resserrement délibéré et méthodique du front de leurs arrière-gardes sur tout le saillant polonais. Il faut en conclure que l'évacuation des bagages et du matériel et les destructions s'accompUssent suivant -le vœu de réjat-major et que la re-tiraite du gros de l'armée moscovite s'opère en. bon otdre. Varsovie est abandonné à l'ennemi et Ivangorod doit aussi avoir subi le même sort. C'est très douloureux certes: mais une seule chose importe cependant : , c'est que l'armée du grand-duc Nicolas, son artillerie et son charroi, puissent s'en aller occuper les nouvelles positions à l'est, sans . être entamés, coupés, v|:tmcus. Celle vail-. ton,te armée a réussi jusqu'ici à échapper à oette mauvaise fortune; qu'elle y réussisse quelques jours encore et die opposera à l'en. . nemi sur une ligne, celte foie droite, et plus : courte, à l'abri d'immensesi marécages sut . une vaste étendue, derrière des cours d'eau : mufUtiple» et profonds, un mur d'acier, der-, rière quoi rayonnent plusieurs chemins de fer qui pourront lui apporter les obus, les : caatouches et les gros canons, indispenla-1 bles à une future reprise d'offensive. Comme tout saillant, celui de Pologne coiv stitue pour une armée réduite à la défensive la plus vicieuse des positions puisqu'elle . peut être prise à parti sur tous les points . de sa convexité et que les offensives et les ; feux peuvent s'y croiser. Cette vulnérabilité [ du Saillant Polonais> est telle que l'état-ma-! jor de Petrograd considérait tes places de ls 1 Vistule comme virtuellement déclassées ; depuis cinq ans et était résolu à évacuei ; ce saillant au début de la guerre, en ca« . d'attaque brusquée et pressante des Austro > Allemands. S'il n'en fût point ainsi, c'est è [ raison des heureux événements de l'été et de l'automne de 1914 qui portèrent les armées russes en Prusse Orientale et en Gaticie, s bien que la Pologne cessa momentanémert d'être un saillant stratégique. Elle l'est re devenue aujourd'hui et, dès lors, sa desti ■née doit s'accomplir. C'est dans ces oircon stances qu'il faut chercher l'explication de la constance d'âme de l'opinion russe et présence de l'insuccès actuel; on peut auss-trouver à cette résolution des caractères uni raison d'être dans le fait que Pologne es un bien mince territoire au regard "de « fou tes les Ruasiès ». N'est-elle pas moins en. core que le minuscule pays d'Arion au re J garcl de toute la Belgique ? ' Les Russes entendent ne point se laisseï J diotar conduite par l'ennemi. C'est ainsi que ; la poussée allemande, tout au nord dans ! la région du golfe de Riga, étant devenue 1 passablement inquiétante, iils ont foncé droi r sur les colonnes ennemies et les ont bous oulées vers la rivière Ekau. C'est ainsi en ; core qu'en (Pologne, dans le secteur du Bug ' moyen, qui constitue pivot de manœuvn pour -les années russes, en retraite, des divi ^ sioras moscovites ont, d'une ruée, enfoncé e rejeté les Austro-Allemands qui devenaien trop pressants. Des autres fronts de guerre, peu ou poin ; de nouvelles et cependant le feu est partout ; en Afrique orientale, autour d'Aden, en Mé sope>tamie, en Asie-Mineure, (ausi bien qu'ei GaHipoIi, dans les Alpes et sur notre fro» où grenadiers, mineurs et canonniers s'a chaînent. Paul Crokaert. ■ Le comte de Flandre à Etor t On télégraphie de Londres etu n Journal 1 ) de Paris ; " a Un des directeurs de la grande écot . anglaise d'Eton va partir pour la Belgique , où il aura un entretien avec le roi Albert " dont un des fils, le seconet, sans doute ii comte de Flandre, qui est âgé de douze ans i recevra son éducation en Angleterre. L'eco le d'Eton est, comme on sait, un établisse ment qui prépare aux études des universi J tés d'Oxford et de Cambridge. Le système est surtout différend de cehi . des écoles françaises en oe que les élève; logent chez les différents professeurs. Il e s probable epue le petit prince belge sera pla - cé élans la maison du Docteur Lubbock, o< se trouve déjà le prince Henri, troisièim fils du roi d'Angletenre. » ' M GRAND CONCERT FRANCOmaï [ —»0«——I Le Comité Franco-Belge, sous la prési dence d'honneur de M. le contre-amira Biard. erouvern»ur du Havre, organise di manche prochain 8 août, à 15 heures, dam les jardins du Square Saint-Roch, au Ha vra, un "rand concert au bénéfice des bles sés militaires français et belges de Is i guerre. Le programme de ce concert, le plus bril lant de ceux que nous auroDs eus, compor tersi, outre les plus beaux morceaux di répertoire de l'Harmonie Maritime, dei poèmes dits par Mme de Rissac (des théâ > très de Bruxelles) : « La Veillée », de Cop - pée, et « A nos Morts », d'Alb. Herren - schmidt; — Mlle Lily Delivet (des théâtre: . de Paris), nous chantera l'air du « Rossi gnol » des « Noces de Jeannette »; — M 1 David, ténor de l'Opéra Comique, chanter! 3 une mélodie u Je te Verrai » et son granc t succès « Les Poilus », de Fiquet; — M Vany Aldorès, baryton de la Galté Lyrique i chantera l'a Angélus de la Mer »; — puis - Mlle Lily Delivet et M. Vany Aldorès noui l donneront le duo d'à Hamlet ». De plus t nous aurons un clou : Un Ballet patrioti ■ que, par les Enfants de la Société « Lî - Jeune France ». Cette fête est organisée par un groupf » d'heraimes dévoués qui consacrent leurs ef i forts les plus générera au soulagement 't nos prisonniers de guerre. Nous espéron; - que la population du Havre et les Belges - epri y sont réfugiés répondront avec em ■ pressement à l'appel qui leur est adressé ; Que le temps soit beau et il y aura fouh dimanche anrès-midi au parc Saint-Roch DERNIERE HEURE Goasmumquô officiel français Paris, 6 juillet, 15 h. EN ARTOIS, combats de gremide autout. de Souciiez, pendant presque toute la nuit i devant Neuville-Sainl-Vaast, tentative d'attaque Allemande, facilement et rapidement enrayée. EN ARGONNEi, la lutte à coups de bombe et île pétards, appuyée par des actions d'artillerie, a repris plus d'intensité pendant la nuit, particulièrement autour de la cote 213, dans la région de La Fontaine aux Charmes et vers Saint-Hubert ; à l'ouest de la cote 215, les Allemands ont essayé de déboucher de leurs tranchées, mais ils ont été aussitôt arrêtés par notre feu. DANS LES HAUTS-DE-MEUSE, à Bois-Haut, l'ennemi la attaqué par deux (ois, sans succès ; les assaillants ont été repous-sés il coups de grenades bt par des feua d'infanterie. EN LORRAINE, les Allemands ont bombardé pendant la nuit le village d'Ember* menil et nos positions autour de Reillon. Deux avions allemands ont jeté, à Fraize [vallée de la Meurthe), une dizaine de bombes qui ont tué deux femmes et un soldat . Nuit calme dans les Vosges. LE NOUVEAU COMMANDANT DE L'ARMÉE FRANÇAISE D'ORIENT Le général Sarrail est nommé 'commandant en chef de l'armée d'Orient. On, sait que 'le général Sanrail commandai^ ; jusqu'en ces temps derniers une armée ; française sur le front. L?ALLEMACNE FETE LA PRISE DE VARSOVIE Amsterdam, 6 août. —• Uno dépêche de Berlin signale que les journaux du soir ' publient sur la chute de Varsovie, de ■ longs articles, dans lesquels, relevant l'in* portance de la place forte russe, ils rem, dent hommage aux exploits des chefs et des troupes austro-allemande?. Berlin est pavoisé. Les cloches sonnent continuellement. ' La population ne cache pas sa joie in» 1 tense. »o« LES GRÈVES ALLEMANDES AUX ETATS-UNIS ; New-York, 6 août. — 1.500 ouvrière des usines Remington à Utaica e>nt déclaré la I grève générale. , On croit qu'avec une augmentation des salaires elle sera, solutionnée prochaines j r.uent. ; La crise alimentaire et le peuple allemand ——non UN DOCUMENT SIGNIFICATIF Le comité directeur du parti social-d& mocrate et la commission directrice des syndicats allemands ont publié, le samedi 17 juillet, l'appel suivant que nous repror , duisonis sans commentaires i Contre l'agiotage sur les. vivres 1 Le renchérissement de ia vie pèse tou-, jours plus lourdement sur les couches los plus pauvres de la population. Les prix dë la viande ont monté, sous l'exploitation éhontée de la pénurie du bétail et des porcs, de presque 100 p. c. et ils montent encore. De vastes milieux de cette population qui travaillent lourdement se trouvent par là presque complètement exclus de la jouissance de cette nourriture impoo-tante.Presque toutes les autres denrées, et notamment celles qu'on recommande d'ordinaire en compensation de la viande, corn* me les légumes, le poisson, les œufs, lo lait, le beurre, le fromage, 1e sucre, etc., sont chères hors mesure et les prix en haussent incessamment. Sur le marché dei pommes de terre, on constate de nouveau un agiotage inouï. Les pommes de torra retenues on magasin pendant des mois, I dans un but de spéculation, devaient 6tra I livrées au printemps dernier et arrivaient à des prix très bas en possession des commerçants. Mais ceux-ci retiennent maintenant de nouveau leurs marchandises et n« les cèdent qu'à des prix de revient de 200 1 à 300 p. c. Or, on apprend maintenant epie le Conseil fédérsil voudrait hausser encore le prix maximum du blé, prix qui est pourtan* déjà de 30 à 40 p. c. plus élevé qu'en temps de paix. Donc le pain, denrée alimentaire importante, deviendra plus cher encore pour le peuple. Nous, cependant, nous exigeons un règlement énergique et une protection effective du peuple contre l'agiotage sur ces denrées. Nous exigeons que des prix maxima raisonnables soient fixés pour toutes les denrées alimentaires, sans qu'on prenne em considération les bénéfices des producteurs et des commerçants. Ces prix doivent ètra fixés de façon à assurer suffisamment l'alimentation du peuple et à exclure tout enrichissement aux dépens de la nourriture du peuplio. ]La détention des provisions dans un but d'agiotage doit être empêchée au moyen de la saisie et de la vente forcée. Nous faisons un appel aux camarades dans le pays pour qu'ils s'opposent pan tous les moyens dont ils disposent à l'agiotage sur les denrées aPmentaires. Et ne>-tamment, les représentants ouvriers aux Diètes et au "conseils municipaux doivent employer toute leur influence pour sauvegarder la provision de vivres du peuple Si des prix abordables. Berlin le 16 juillet 1915. Le comité directeur du parti La commission générale des syndicat® o,,emands.'

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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