Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 30 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bv79s1mk8q/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION iiïitt rue is la Boarse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11" 14.05 Sirecteur : FEFJMD MUl Toutes tes communications concernant ta rédaction doivent dire adressées a8ttz,ruc de la Bourse, Le Havre. LONDON. OFFICE: 21, Panton Street (Broadmead t-Souse) ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestps Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. pan mois. » .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personndlles :■ Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Quotidien fbeio*© paraissent eu Havre L'ipiiSfl OÈIHlig et la Belgique EST- CE UN COUP DE SONDE ? —O— La presse paagermaiiiste se dêchalae II- y a quiinze jours à peine, lie gouvern trient allemand faisait défense à l'opinic pubîlquje die se livrer, touchant l'est cond tioraa 'de paix, à des discussions ip.tem.pe tives et dangereuses. Dans l'Allemagne e la discipline et du kaiporalisme, il a été dé obéi tout die suite, et en premier lien par presse pangermanisme, c'est-à-dfore celle q se flatte die représenter en to-ute chose jptoint die vue die l'Emipi/ne et de l'Em.pereu La pnasse allemande discute depuis que «quies jours, et non sans âpreté, La questk die FévaouabL'on et de l'abandon de- la Bel£ qiue. Obéirtaiit-elle à uin ■ m'oit d'ordre ? Quai on sait de quelle façon elle est manœuvri pa;r le pouvoir, le pe>u d!e liberté dont el jiouLi, cl l'iofluence exercée sur presque toi ses 'organes, môme en temps de paix, p< Ta. ellirecbion de l'Office impéniial de la piress cette hypothèse n'est pas invraiseanblabl M. puos-, qui. sait sa l'état-major allemand, i renid/airVt enfin, comnte de l"îmiposs|i\bil-:fté ( sont: les armées allemandes de percer liront fTiapco-anigMis et dn danigier auquel trouverait exposée l'armée allemande le jor où elle devrait Mine à travers la Belgiiqu s ou si la pression des aillirés- vi ctorieux, un rapi/dle retraite — qui sait si Pértfat-major e lemandi n'a pas suggéré au gouverrueme urne manœuvre de presse en vue die prép rer l'opinion- à l'exécution de ce dessein ? Quoi qui'il eni soit, on a vu avec étomn ment, aux environs du 20 mars, Le pub caste' Pau/1 Rohirbach publier, dans la Hilf d'e prétendues suggestions d'une revue a jgjlailse (dJomt il ne citamt pas lie nom) a tenne desquelles la Belgique pourrait êt considérée comme une monnaie d'échan, jpoujr lai restitution à l'Allemagne de oeil de ses coïomes qui sont occupées par l'e nemi-, M. Rohrbach est le diinectieiur des broch res périodiques La jslus grande Allemagn la revue Iiilfe a pour directeur Frédéric Na man, le chef démocratique bien conmu. S'o" le couvert de cette revue anglaise dont serait intéressant de connaltine le nom, .tii'I ési.te pais & puiser t«.<j.uês-fcrcm ck? savoir l'Allemagne ne ferai:'t pas une bonne affai en. renonçant à la Belgique contre la res tu lion de ses- colonies. Contre cette- proposition, deux organes Hfâcha-ta&renlt tout de supte : la Correspo dance National-libérale et le $rand journ id'es agraniiens : Deutsche Tageszeitung. Ev e.uor la Belgique leur semible une folie.L'ildi de lâcher ceite proie les fait hurler de f B*ôur. A qjuod- bon un empire colonial al manuel tant que l'Angle te me est maîtres des mers ? dit en résumé la Deutsche Tage zeifoing. Pour que nos colonies vaiiïlenit qui que chosie, il faut que lia mer soit libre; po-que la mer sont libre, il faut que l'Allem gme soit maîtresse d^ 'a Belgique, d'Anver de Calais... Aiinsi- s''aoprorhent à leur rê de domination or*?»m: lieuse ces pangerm ndstes 'assoiffés de Admiration uni verse' Èlonit l'hystérie o rrvV'ipifé 1 "Europe da cette guerre époiuvnn t n M o .'«Mémo quand lie patrie est au bond d^ l'aibime, ils ferment 1 yeux à l'évtrd'we, persil a d*és qu'ils- peuvei là force d'entêtement, domnter enfin La v: tcfyre. Car La Dentsrh'7 Taqeszeitung n'e pas isolée dîair«s la nresse conserva;triee.To •les journa.ux de ce'narhi. avec des variant - inisiin/ifLantes, souf-iérin^nt que la Bolgiq et mémo une partir dh lia Fraruce doive être annexées purement et simiplement l'Emporte. m. DERNmmr» k *>e rendre LA BEI filOïJE MaiiS' veliei bien une autre affaire. Dirna elle 28 marss les journaux inouïs apportaàe l'éc.ho de curieuses déclarations faites a Ëtats-Unjis, la semaine passée, sur ce1 question même de l'évacuation de la Belj que, par M. Dern.bura. ' M. Dernburg n'est certes pas le premn Alienrairiid venu»; il fut jadis mimistre d colontiies et l'uni dès principaux chefs de, poiliitcjquie de son pvi-ys. Dwpuis le début de guerre, il est au'x Etats-Unis l'agent le ni1 actiif de la caim-p/i,"- 'acharnée con'tre 1 Belges et la Be'i.olque. Or, M. Dernbu viierut die dléclarer o- -•'>!> n.se aai récent dl ociurs de sir Edward Grey qu'il ne ser<« '/pa.s d'une sage p/Wnii" dp la part de IV iemagine d'annex-cr- 'a Belgique. « Sâr Edward G" y. dit M. Dernburg. parlé de lia restau ration- de la Belgique, ne puâs :pa& pairler avec autorité sur i poïinit, bien que je sois d'avis que ce n • jamais été un avn' p -ur u.u niay= «• d'' valer » des- parcelles de territoires habité pair un peuiple dif race, die lan^foe et de m ni ère de penis-er différentes. Si .sûr Edward Grev réalise le progra.mr qRi/':il a fcriaeé, il n'y aura plus-pour l'Allem gne .nécessité dJe d^tem-'/r la Belgique. » Que veut dire ce !».-> -vc?»1 di'ffArent oe oue nous a vans» en tendu jusqu'ici ? Plusieurs je; 1": ; une tentative des Allemands de prése'nt oonime un acte spr» >• v.-! i i Belgique ix laquo'1.^ ' • a-, - ?. , D'autres y voient la desse'iiri prémédilté flaiire de la Belgique une monnaie d'échan; contre les col' comte Drrrjstorff • t ,\i. D^r-nbuirg n'adaru tenit 'pas la possibilité d\me défaite alll mande, maiiis l.e Duil'i Télégraphelit ten.ir source autoriisée qu'en réaliité ni l'uni ni l'a tre ne emiemt tirés sincèrement à la v toire de leur jxiys e-l au'ils concentrent to leurs efforts' en vue d'obtenir les condiitio: d.e paix les moins sévères possiibles. Q'Unô qu'id en sniU quip.M. Dernburg i été officiellement chargé par s-nn gouve>rn ment' de sonder, fia.r l'intermédiaire de l'o] nion américaine, la Triple-Entente et l'oy ftiion interniationale: qu':l se soit proposé < savoir si la Triple Entente consentirait ouvrir des négoc' ,: d'une part^ les troupes allemandes évacue la Bel'inue et que d'autre part, l'Allem gne renilire en possession de ses coloni ^perdues; ou qu'il a.it vouliu tout simpleme effacer chez les-neutres l'cffpl d-cs dcV-lar tions férbcemen.t 'augeir'^anTsip'- .v presse agra-rienne, ses déclarations n'< oonstiiluent ikù ; I• i.. ... plus haut intérêt. Où sont les fanfares d'autan? Encore il y .q. dieux mois, la presse panger-manisite donnait le ton à. tous les organes •de FEmipire. Victoires, conquêtes, annexions : il n'était question que de lauriers et de profits, tous les jours, diaus les gazettes allemandibsi. Voilà M. Derobur^1 qui parle, non plus de prendre, mais de rendre. Signe des temps-... Crialion d'une section É clrain de fer de caipape n En France, le personnel des sections de i_ ohemin die 1er de campagne est soumis à 5_ toutes les oblûjatLons dû service militaire; il [e. jouit db touiS' les droits des belligérants cl 3_ est assujetti aux règles du droit des gens. a IL est recruté parmi les ingénieurs,employés j.j el ouvriers attachés au service des cinq grandes compagnies et du réseau de l'Etat. r soit volontaires, soit assujettis au servicc mjiliitadre par la Loi de reorutement. in La oonis totintion de sections de chemin de ■[_ fer de camipagne militaires est facile er id France par-ce que le service miliitaire y .es] je général et que la plupart desi agents du obe-[e imita de fer font partie de l'année. 1S 11 n'en est pas de môme en Belgique, où l'iineanporati'on de soldats dans les sections p de ahemdns die fer de campagne auirait poua e' effet d'affaiblir l'armée combattanle; d'ur iautre côté, il es-t.douteux qu'un nombre euf-^ fisant d'agents non assujettis actuellerneail ie aux loiis m.ol'jtaires eonsentent à s'y soumet-je tre volionitairement, ciurtout que l'expériencc jr a permis de constater que ces agents onl e un certain effroi des tribunaux et des mesu res de répression miiiitaires. i Dans ces conditions, M. Segers, ministre -jt des Chemins de fer, a décidé de créer dief a. sections de chemins de fer de campagne. composées d'agents non militarisés des clie e_ rni.ns de fer de l'Etat belge Les agents qu [,j_ les composeront ne seront d'onc pas justi e fiables des tirjbuna-ux militaires' pour ce q.u conceirne Leur service; mais ils souseriron ,u un engagement spécial et seront soumis t 're un régime disciplinaire assez sévère. y{} Ces agents travailleront dans la zone def lanmiées," mais ne pourront être astreints c q. opérer dan,si la zone die feu. A titre de compensation et pour avoir le u_ certîtuidie de disposer en tout temps d'ui e. nombre suffisant d'agents, il leur sera ac u' cordé des suppléments de traitements oi jg de salaires. . . U Une seule section!, composée de trois bri jl gades — unie briigade de voies et travaux n.np ibrigiewle traction et matériel et une bri re ga.dfe c^opioiii'Qti'on. — <?or« -i.nppilé.^ a l'acti . j. viité; les autres sections ou brigades, consti tuiées d'ès miaintenant ne sueront appelées i 5<3 l'activité qai'au fur et h mesure des< besoins n Lorsque les agents des sections de che aî mins d'e fer de campage éprouveront die: difficultés- à sie- priocuirer de la nourriture / " ils pourront être ravitaillés par l'armée, i y. lueurs frais ,dans les mômes conditions que e_ les solidlats. î Leur orgueil ir _o— l~ <( L'ALLEMAGNE DOIT ETRE LE CER f' VEAU DE L'EUROPE ». DIT UN Dï a_ LEURS SAVANTS. 1^ Encore un extrait suggestif de l'enquête is de m. Ibtanez de Ibero publiée dans l'«Eclie ir fi- paris». Cette fois (numéro du 28 mars) es c'est le chimiste Ostwald qui va nous dire it, ce que veut T Allemagne. : 'C- « Avant 1870, me dit-il, l'Allemagne ne possédait pas une organisation uniforme lis c'était partout l'individualisme qui pré va es îa't; srrâce à Bismarck, elle est arrivée à n,( ie former qu'un corps; c'est lui qui, en abo nst lissant la confédération germanioue. r à donné à l'Allemagne la force dont elle dis pose aujourd'hui. L'Angleterre est parvenue à rendre l'Europe aussi impuissante que l'était h confédération germanique. En mettant er avant l'idée de l'équilibre européen, le n- Grande-Bretagne a réussi à maintenir le n-t reste de l'Europe dans un état d'infériorité ix afin d'étendre partout sa supériorité mari te time. ri_ » Il faut venir à bout de Vindividualisim européen et créer une Europe organisée et s,r un seul corps. » ps Nous v voilà. M. Ostwald va définir S£ la conception de l'iiégémonie allemande appli la quée à l'Europe. Ecoutons-le : uis (( A cet effet, un organe central doit ôtn es fondé et celui-ci, le cerveau de VEurope rg ne pourra être e^e !'A!8ema',rMo car e!3« ,<5- possède seule !e secret de culcure orga uiit nisatrice. » i\. •• T'eus envie. {e l'avoue, dit M. Ibane: rlo Tbero lorsque M. Ostwald lança cette phrase colossale dun ton dex;toral, de lu Ta poser quel au es auestions foudrovantes. Je me ..otius. Cela n'eut servi de rien. Je n'j ajouterai maintenant que deux réflexions" a 1° Au cours de cet exposé, follemen' n" ovrneilLeux, M. Ostwald m'a paru sin 05 cère ; a" 2° I^e même M. Ostwald est considéré dans certains milieux de l'Empire, comme 1G un patriotp un peu tiède. <a" » Je me demande ce qu'il leur faut: » L'ipifiituÉ augmente esi ÂutfloSîe-Hsopiïï . —o— - L = RETOUR DU COMTE TISZA Le comte Tisza est arrivé à Budapest ve :t- nnnt de Vienne où il eut plusieurs entre e- tiens "avec les membres du gouvernemen ie autrichien sur l'attitude luture' de la mo u- narchie. Les. chefs des différents partis po c- liliiiues ont conseillé au comte Tisza de Je retourner à Vienne pour persuader l'Em le [ pereur de la nécessité de conclure la paix Le comte a refusé. lit ! La situation devient de plus en plus in e- ciuiétante et les milieux politiques entre->i- voient l'entrée en scène immédiate de l'Ita >i- lie. le Le comte Andrassy ne dissimule plus sor à inquiétude. M. de Bethmann-Hollweg se montre inflexible au sujet des sacrifices do nt l'Autriche pour conserver là neutralité ita-a- lienne ; il a renoncé à son voyage à Vienne îs en raison de l'attitude inébranlable de ît François-Joseph. n- D'autre part, des nouvelles inquiétantes i.n rie Bucarest causent une véritable panique ■n dans les milieux politiques hongrois qui e- visàg'ent l'existence de la monarchie r.nnime sérieusement menacée. |I. Vanierveie d les socialistes anglais SL FAST LA LEÇON M.?X PACIFISTES ET AUX GRÉVISTES Nos lecteurs savent, qu'un différend avait surgi entre M. Vandcrvelde et NI. Ilyndman au sujet de la convocation à Londres de la Conférence des chefs socialistes des pays alliés, M. Ilyndman lui ayant reproché de n'avoir pas tenu compte des groupements autres que ceux apparte-nant à V « Indepen-dent Labour Party ». Le leader socialiste belge vient d'envoyer à V Humanité, l'organe officiel du parti socialiste français, une lettre jorl intéressante et qu-c nous reproduisons. Il répond aux reproches de M. llijndman et s'explique au sujet de son attitude ù la Conférence de Londres, mais, de plus, il adresse une mise en demeure aux socialistes anglais pacifistes de ne pas entraver pur une propagande intempestive l'effort de l'immense majorité de la classe ouvrière anglaise pour mener avec l'unani- ■ mité nécessaire la lutte contre l'impérialisme allemand : « -l'ai Lu, comme tout le monde, les deux lettres de notre camarade Hyndiiian à M. Georges Clemenceau. Ces lettres sous-ewaluent l'importance de 1 une des fractions principales du socialisme britannique. Biles contiennent à l'adresse de mon ami Vaillant et à mon adresse des reproches parfaitement injustes. Elles ont le tort aussi de porter notre querelle chez l'adversaire, au lieu de la vider dans la presse ouvrière et socialiste. Mais ce sont là choses- accessoires. 11- importe avant tout, de savoir si I-Iynd-1 man a tort ou a raison. Or, force m'est de lo dire, l'attitude de ■ certains éléments de La classe ouvrière anglaise, depuis la Conférence do Londres-, ne laisse pas d'expliquer, sinon de justifier, la mauvaise humeur de Hyhdm'an. Pour nous, Belges et Français, qui subis- - sons en ce moment le plus dur de l'agres-s-on allemande, ce nous est une douleur et un étonne ment do constater qu'aux yeux • d'une assez notable partie des "travailleurs organisés de la Grande-Bretagne, La guerre - eictuelle ne paraît pas avoir bcaucouii) plus J d'importance qu'une expédition coloniale. D'ans nombre de lecaiités, en effet, les ouvriers se comportent, exactement, comme si l'Angleterre n'était pas engagée, au môme titre que nous, dans une lutte pour la vie. Les uns se mettent en grève. D'autres se tr-o£ui»ont & fairo do* heurta atnppK iijr.n-' ta ires. On me rapporte même que dans ccr--tames fabriques d'armes et de munitions, • ou il y-a-des Belges et des Anglais, les An-g-ais conseillent aux Belges de ne pas donne]- leur effort maximum, pour éviter une ■ exploitation trop intensive de leur force de L travail. ! De. tels agissements ont leur raison d'être en temps ele paix. S'ils persistent, à l'heure actuelle, c'est e vide miment parce que tous les ouvriers anglais ne réalisent pas au môme degré la gravité de la situation. Mais on peut se demander s'il n'y a pas , autre chose : s'il n'y a pas, chez certains, quelque mauvais voutoir ; si la propagande en faveur du. pacifisme quand môme n'est i pas, en partie,. responsable d'une crise que . londi Kitehftnèr déplore et que M. Lloyd Ctennge dénon.c)e avec vigueur ? - ^r>U3 posons la quinsticm, très sérieuse-rr.en-i, ft nos camarades '.d'e l'Intennationai ! Labow Party,. à Macdo.naM, à ICeir Hardie, ; ii Aiftderspn ct-ù leurs amis. Us étaient avec nous à la Conférence de . Londres. Ils ont prqposé d'es. amenidem'ants . ù la résolution flnaie; aniienidements que rmq avons aoceptés, pour obtenir un vote • «nanime. C'est sur la pro.position de Mac-donaW lui-même que le texte suivant à été : adopte : « L'invasion de la Belgique-et de 1a France L par les armées germaniques menace l'exis- ■ 'IVc.e ^e.nationalités iniclépenda.ntes et porte . atteinte .1 la foi des traités. : « La victoire, de l'impérialisme nermani- - que serait la défaite et l'écrasement de la liberté et de la démocratie en Europe. » : Si^ ce ne sont point là de vains mots, ils 1 impaiiquent^ pouir ceux qui les ont prononcés un devoir impérieux. ' , Pour emoécher te défaite, pour aissurer . In d'e la HWlé et de la .démocratie on Buiropa, MacdonaM et ses amis doivent » faire avec nous, ce qjii est humainement possible. i Ou ils parlent aux travailLeurfs anglais . des conditions de la paix future, des ^aran-lies a réclamer pour qu'elle soit solide et ; juse nous sommes d'accord, et nous l'a-. von s. dit.. i M'v:* avoiûs dot aussi, >t ils ont dit ) o\cc nous, qu'au préalable, Fimnérialisme ■ germanique doit ôtne v-ainçu, que'la guerre : doit être menée jusqu'au bout ; Or ••ïtv-ont^hfement. l'attitude actuelle • de oerta«ns ouvriers anglais porte un p.ré-jujdic.e r.;el à la oau.se commune. T ' ' 1 r flni^.T.|-.^ cm t;. 1 r-q /Mi/.'rier^ Tlç. ) ont plus die chances d'être écoutés, ciuo d'autres. Leur devoir, <ia>,s ces conditions e«t de .parler, de faire ap.i>el à toutes ies énergies, d'e montrer a:ux travailleurs qu'à n-mui^ ,v-t.wie tout doit être .subsidiaire au saint public. Nn.is [p tenr dteniianoVms, au nom d'e la : Belgique martyre, au nom de la France, envahie. Leur devoir est clair. Ils n'y fo-'Jli-ront pas. Emile Vandervehle. ; lin sc-fflritate Î8 fearnitares : militaires en finkkh Les journaux autrichiens annoncent qu'un grand scandale vient de se produire, à propos' de'chaussures de mauvaise qualité ..toi . ont été' frauduleusement livrées à l'armée De •iorribreuses arrestations ont été c-pé-. rées parmi des industriels on dos négocinnU connus. On cite parmi les personnes incarcérées les propriétaires de la maison viennoise Seêman et Rosenbaum, les propriétaires'de la maison Rosenblatt et fils, le codifier Itado, les frères Moritz et David Baar de Weissldrchen (Moravie), etc. Des arres tations ont été faites aussi en Bohême et ;n Hongrie. Un certain nombre de personnes compro-n ises avouent les fraudes commises et croient s'excuser en disant que les prix f'>é3 pt,r l'autorité militaire étaient trop bas pour *u?rmettre de livrer de bonneœ marchondises Depnièpes ^oai/elles Communiqué efûeisi français Paris, 29 mars, 14 liA5. JJANS LA REGION D'Y PRES nous avon fait sauter à la mine un poste-écoute allt mand. AU . .EPARGES l'ennemi a cherché à n prendre les tranchées qu'il avait perdues i 27mars. Après un violent combat, noir gain a été maintenu dans Vensemble ; l'ei nemi a pris pied dans quelques éléments a ses anciennes tranchées et nous avon d'autre part, progressé sur d'autres point, ACTIF BOMBARDEMENT • DES DARDANELLES Athènes, 29 mails. — Des aéroplanes c nationalité inconnue ont survolé dans 1 matinée les Détroits. Le bombardement des Alliés a commenc principalement dirigé contre Calvert Chi lik. L'escadre s'est divisée en deux groupes. Lo premier a contourné Sedil Bahr et bombardé indirectement Gallipoli, achevant la destruction des défenses turqueîs. Arak Chiflik a été aussi bpmbardé . s Le deuxième groupe a bombardé un ras-ï- semblement turc ' Yend Cheix. f LA FLOTTE RUSSE ATTAQUE LE l BOSPHORE ® Petrograd, 29 mars (offiiaoïe). — La flotte russe de la mer Noire a bombardé les f^rts '* extérieur^ et les batteries du Bosphore. Sur les deux côtes, selon des observations, les obus sont tombés exactement. Dés aviateurs russes, survolant les bat-e termes ennemies, ont exécuté des reconnais-a sances. Ils on tlancé des bombes avec succès.i, Des torpilleurs ennemis qui avaient lent: f- de sortir des Détroits sont rentrés sous 110 tre feu. Un (juatre-nicUs ennemi a tneté de forcer l'entrée du Bosphore. Atteint par nos obus, il s'est fait sauter. VICTOIRE GOMPLETE DU GOUVERNEMENT JAPONAIS SOR LES PARTIS D'OPPOSITION Tokio, 29 mars. — Le 28 mars, les élections générales se sont terminées par la victoire complète du gouvernement et par la défaite du parti Seyinkai, très puissant jusqu'alors. Ce parti a perdu 73 sièges, dont 33 gagnés par le nouveau parti Doshinkai, fondé par le prince Katsura et dirigé actuellement par ie baron Kato, ministre des Affaires étrangères. Le Gouvernement s'est assuré une majorité de 40 voix sur tous les autres partis. Le Gouvernement préconisera des relations amicales avec la Chine, la préservation de l'intégrité territoriale de la Chine et la stricte observation des traités conclus avec d'autres puissances. t La grande pitié S des églises ne Plandn !(*~ Le requiem des altière? collégiales de Lou , vain, d'Ypres, de Dixmude a été chanté pa des voix puissantes et tous nous pieu non. n~ leur trépas, comme cc'ui d'êtres chers. Dêj ^ les architectes révent de restaurations futu ires — mais rien ne pourra effacer, dan's no cœurs, l'image, douloureuse de la %ouillur IS" teutonne. ^ Qu'est à côté de ces malheurs illustre 1X riillustre misère des petites, églises de yï. ,rs Lage ? Elles ont servi de cible autant à l'ai re tillerie alllémiaindè, qu'à la nôtre : hélas LIS nous devons eai canonner tous les jours, ca leurs clochers hardis conviennent aux guet eg leurs vigilants. n- Les pointeurs allemands, sachant d'autr au part, que souvent les nets étaient hospitr la lié res dux soldats fatigués ou blessés, s firent un plaisir barbare d'y lancer de se onas- Dans îe-Me é^Viso du a VcUrne Ambacht ' -1'- ciViquante chasseurs français furent tué: !S, par une ,seule marmite cjui éveutra la voûte Aùs'si en est-il beaucoup dont il ne rest •n- que des tas informes de moellons, de bine qjues et ele plâtras, avec quelques pans d de la toiir, -qui* se découpent dans le ciel cornm la s'iilicuefct'e drun arbre décharné. D'autre* :re grâce à une fortune singulière, ont garde presque intactes, leurs tours massives.!7.Ile 'st dardent vers le ciel, tels d!es fors de lan.ee m- [g, ooq de leur clocher. A travers les pertu-: lu étroits ele leuirs lucarnes les yeux inquiet des veilleur/s, comme aux temps ancien? as senutent rhoiw.on. Mais seul le ve.nt chant i»s, mélln.neoliiefuement à travers leurs abat-son■? de Aux Pâques prochaines,les cloches silèneiei ;st ses ne somneront pas la résurrection d' ne Sauveur... A leur pied., c'est la nef c ventrée, les ton" *bes bouleversées des humbles cimetière f 5e: ies maisons aux fenêtres béantes et au :aï toUs écrasés, c'est l'agonie... Car dans le Le» villages les plus éprouvés, il reste des he 'bitants, résignés aux bombardements, toi ^e jours renouvelés, attachés à leurs maison its ^uijiiées e.t à leuir glèbe ou ils cultivent sou ue la mitraille. »te Les grands arbres des routes eux-meme >c- ont souffert, abattus ou fauchés par le fe ité l'artillerie et les prairies s'étoilent d grands entonnoir remplis d'eau. •ce II est des églises qui avaient gardé que' îf" -que chose de leur humble parure : boiserie sculptées d'un ciseau rustique, chaires na . veinent historiées, autels baroques dor q}~ l'anachronisme ingénu détonait moins pa-i la mi les arceaux gothiques, que la baloui .. dsvse pédante dus pnoduilts ele beaucoup el îj5 modernes fabricants de mobiliers religieu ;3' pour paroiss'es prospères. ,nr, ! Rien ne manque mieux, à mon sentimenil fil la continuité ele la foi, que ce disparate se ' 1 youreux q-ui donne à nos églises de Flandr un charme pittoresque et coloré. Il me sen ble qu'il doit être difficile de prier oans uin ,a de ces églises où la recherche artificielle d f l'unité de stvle a tué toute vie, toute âme. I : Chaque génération a accumu'lé dans le églises ce que selon ses moyens, elle cons a" : dirait comme le plus beau, comme le pfn ... digne du Seigneur. I.es hommes nont guèr Z le droit de toucher à ce qui, au veoir de ZI donateurs, ne leur appartient pas... I-Ielas le temps et les malheurs de la guerre s m chargent à merveille de cette besogne. •Jl Mais oe- n'est, pas assez. Quod non fecc runt Barbara, fe'cerunt Borberini. ris En I'opcuronce les Barberm.i ce sont n-o u- braves soldats, nui, avec un manque de vei .yf aoffne. bien pardonnable, « déboisent ;> iTo ;r. égiîises pour siè construire de sommaires pc i'à lais — ou pour se chauffer. re Nul n'est en. droit, de le leur rep-rocher -nécessité fait loi —. Mails ce qui est plm la ^ra.ve, et je Tes-père, non sans remédie, ces n- <tiu^ or-ci semble 'parfois 'se faire « par ai li- dre » J'ril vu dernièrement une cem-pagni de travai-llenns qui « nettoyait » une églis et oui l'a deVbarinassa.it (3e tout ce qu a.va,: — épargné lu l.- 'iiïhe. On m'a élit que les de riûÉnieS aliaient aux abris des tranchées. Avec ua' srfàt loumble, le ; mii^s-tre de Sciences et des Arts s'est intéressé au sa. \'étiâge" des "œuvres d'art de la. région el ' l'Yscr. .Sa sollicitude' ne pourrait-ei!^ pa e'étend'ile ù. ce c?ui reste — je h'emplbi» ;.in pas le mot. pompeux ele îjtonument — ele témoins' si émouvants du passé de noir !11 mère' Flandre? Un mot à son collègue d la Guerre forant merveille. One la noûvëlle fjùfc. nous : re construirons ni é soit ne ■. u n e Be .raïqiio tout v neuve. ' Après tes", vandales, viendront le ! WFfcvnraHi» et j'en frémis déjà: Oh le vilaines 'petites ôs'Kses b&n propres et d ar " pur » slijlo rjoliiiqua que cela ruous pno ■s met ! :n Sdiuvons autant que nous pouvons du vi an.oie.ni ele la patrie, avec ses odes o- avec ses cicatrices — sécuteinas et récente et afin que nos entrants n'oublient pas tro^ és vite les souffrances de nos pères et les nC très. v Rem©mibe<r. ï- Un c/ion allemand abattu dans tes lignes belges ï Le communiqué officiel du Grand Quiar- ' tier Général belge daté de dimanche soir j dit : r La tutte d'arîilîene continue à l'avan- I ^ tage de sios plècss. i Un avion aHemanti a été abattu et est tombé dans nos Signes au cours de Sa jour- 1 l née. ! LESFAITSDUJOUR r Ils sont bien nombreux aujourd'hui les faits qui nous montrent nos ennemis accu-e lés à la défaite. Hommes politiques et iour-naux allemands tiennent un langage où on 0 ne retrouve plus rien de leur espoir dans la g ^victoire. En Autriche, c'est une véritable panique et les progrès continus des Russes dans les Carpathes obligent des icurnaux of-^ {'icieux comme la, Reiehspos-t à avouer que le ' péril est grave. e 1/WI/VVIA1 e L& situation diplomatique ne cause pas e moins d'appréhensions à Berlin, à Vienne et à Budapest que les - événements militaires, -, On n'y a, en effet, plus guère de confiance s dans le succès des négociations enlreivises !, par le prince de Bûloio pour s'assurer le con-S' cours de l'Italie. Une assemblée tenue à s Rome avec le concours d'une centaine de i, | sénateurs el députés a réuni onze mille per-e .sonnes qui ont acclamé, aux cris de « Trente et Tries te », un ordre du jour invitant le - gouvernement italien ù étendre <c par les 1 armes, les frontières et la grandeur de l'Italie ». Le revirement constaté depuis quel- _ ques fours dans la presse semble indiquer J que le gouvernement italien serait mainte-x nant orienté dans celle voiv. s Ce changement d'attitude coïncide avec _ les efforts sérieux fa.ils par t'Angleterre pour reconstituer la ligue balkanique. Ces s efforts sont appuyés par l'Italie et des dépé-s ches de Rome, de Sofia, de Bucarest et d'Athènes , représentent comme prochaine s une action commune, aux côtés de la Triple- 2 Entente, des puissances qu'un journal mali-q cieux appelait hier... la <c Triple-Attente ». tvwwwt Notons encore comme un des faits les s plus graves de la situation actuelle le mé-' contentement causé en Hollande par les 1 agressions répétées de l'Allemagne,' agrès-siems qui semblent révéler une hostilité déli-bérée. Nous signalons longuement ailleurs e l'énwlion des milieux hollandais à ce sujet. £ awtvww Du côté turc, l'affolement continue à gran-' dir. On mande de Cons tan linople que le co-Q mité jeune-turc, formé d'étudiants et d'anciens diplomates, a adressé un manifeste e au sultan, lui demandant d'offrir la paix e aux alliés et de se soustraire définitivement à la tutelle allemande, a Toute la nation, dit s le manifeste, approuvera celte décision et la Turquie aura la possibilité de reconqué-g rir l'estime des alliés. C'est, la civilisation ; c romaine qui. a favorisé l'évolution de la Tur-g quie el c'est, le militarisme allemand qui a i causé sa chute. » Q CWYVVVV1 Excellentes nouvelles du JajXon. Les élec-_ lions générales qui viennent d'avoir lieu donnent au gouvernement une victoire com-s plète sur le parti hostile à la guerre. Avant •_ les élections, ce parti avait à la Chambre s line force suffisante pour empêcher le cabi-. net de gouverner. Aujourd'hui., il a perdu 73 sièges el le gouvernement a sur tous les autres partis une majorité de i-0 voix qui lui. permettra de continuer librement la ï politique qu'il a adoptée depuis le début de la guerre. 3 t La liquidation des réquisitions —o— 5 La liquidation des réquisitions de toutes " espèces, faites pour notre armée, se poursuit" 3 aussi activement que les circonstances le ? [enmeltent. 1 Les recherches qu'il y a lieu de poursuivre 3 en vue de réunir les documents nécessaires, 3 sont, dans la plupart êtes cas, très loborieu-B ses, souvent malaisées, par l'absence ,l'-:-i ,j.ièqes originales délivrées -par les autorités - communales.et les difficultés d'entrer en re-3 lations avec elles lorseju'eUes se trouvent en s yays envahi. 5 Ceux de nos compatriotes qui espèrent la 3 liquidation du montant des fournitures fai- - tes par eux faciliteront, considérablement la tâche dos services du Département de la - guerre en leu.r soumettant ies pièces qu'ils , possèdent. i Pour le surplus, tous .nuiront sagement en > s*armant d'un peu de patience,assurés qu'ils - peuvent être que les dits services font ce qu'ils peuvent pour hâter les liquidations sollicitées si* .sa| llllip li-Sl IIS» Ji ill! î le gouvernement et l'opinion se montrent très émus en Pays-Bas —o— Est-ce une nouvelle querelle d'Allemand ? Depuis epielque® jours, les Hollandais se demandent avec anxiété ce que projette à leur égard le cabinet de Berlin. La liste s'allonge des bateaux hollande;'t qui ont eu à souffrir d'agressions ailerïiarx des. Le Zaunslroom et le Batavier-5 capï tu.rés, le Zevenbergen attaqué par un ! aéroplane, le u Meciacmbourg Vcarùmné, le 1 (t Môdéa » détruit par un sous-marin après avoir été canonné trois quarts d'heure durant, on avouera qu'il - a de quoi justifier I l'émotion de l'opinion hollandaise. A la suite de l'attaquo du vapeur hollandais « Zevenbergen », le 21 mars, par un ! aéroplane allemand, le ministre cîe Hollande à Berlin a.transmis au gouvernement allemand les représentations de son gouvernement sur le danger qu un pareil pro-cédé fait courir à la marine hollandaise et h ses (Vruioages, et il a prié, le gouvernement allemand d'ouvrir une enquête. D'autre part, une enquête officielle sera ouverte à La Haye au suîet de la conduite de l'Allemagne à l'égard du vapeur « Meck-lenibur°' ». Lo ministre des Pays-Bas ' Berlin avait également demandé au gouvernement allemand des explications concernant la capture des va,peurs hollandais u Zàanstroom » et cc Batavier-5 ». Il vient de lui être répondu ~ue l'encfiicte ouverte à ce sujet n'était pas encore U-r ai-née. Le gouvernement allemand a envoyé à Zeebrug&e un fonctionnaire chargé de ladite enauête ; i'I convient d'attendre son rapport.Te^ miiailstre des Pays-Bas a encore présenté"; au "ouvernement allemand une autre demande d'explication,s, relative à la destruction du vapeur u Médéa ». En attendant ces explications, la- presse-liiollandaise est- unanime à protester contre les procédés allemands. Le <( Tijd », que l'on ne peut accuser de germanophobie, élit : - Si la destruction du « Médiéa » s'est produite ainsi que l'annonce 1'nmiratttë britannique, ele constitue une offense sérieuse à nos droits de neutres et une simple explication de la part de l'Allemagne sera à peine suffisante. » De son côté, le journal « Het Volk » écrit r <( La eîestruction du « Médéa » nest pas due à un accident, mais à un acte voulu, commis en pleino connaissance de cause en ce qui concerne le propriétaire ët la nationalité du bâtiment. C'est l'application d'une tactique qui, avec la violence la plus extrême. empêche tout commerce, même de la part des neutres, alors crue les Anglais se La destruction db b'ûtiments neutres en saisie conditionnelle de leur cargaison, tout au plus en en prononçant la confiscation. La destruction de bâtiments neutres en pleine mer, sans aucune formalité, est une nouveauté de cette guerre et constitue' un acte sans précédent. » Le « Vaderland » déclare que l'Allemagne ne peut avoir intérêt à faire baisser encore de quelques degrés — en approuvant l'attitude de sa marine — le3 sympathies de la Hollande envers F Allemagne, sympathies que la violation de la neutralité belge a déjà c onsid éraMement amoindri es. Le « Handslsblad » ne peut comprendre quelles apparences de droit pourraient être invoquées pour justifier les derniers procédés dont un des partis-belligérants a. usé envers la marine marchande néerlandaise. (( Le « Médéa » transportait des oranges un article que l'on ne peut même pas classer parmi les marchandises de CMitrabar^o conditionnelle. Le blocus effectif ele î'An-^lieterre n'existe pas. Chacun sait que ies services réguliers avec l'Angleterre ont été maintenus et que le transport des marchandises est aussi actif que jamais. Si l'on considère la situation à ce point de vue, lie fait de couler le «Médéa » est un acte violent et arbitraire qui ne peut être considéré,comme les autres cas de torpillage de navires neutres, comme une méprise re-gretttable. » D'après le « Nieuwe Rotterdamsclie Courant », l'événement le plus grave de la semaine est certainement la destruction du « Médéa ». coulé après que les autorités allemandes, qui ont assumé la responsabilité de cette destruction, eurent examiné les papiers de bord et se fuient assurées, par conséquent, de la nationalité du navire.» Il ne peut donc être question ici de méprise. Ce rrui est certain, c'est qu'un navire hollandais a été coulé sciemment. Il est facile de comprendre que cette action a provexrué dans le pa^s une impression des plus pénibles, et nous sommes persuadés que notre gouvernement se fera l'inter- Le numéro ? 10 Centimes Mardi 30 mars 1915 20° ANNÉE. — Série nouvelle.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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