Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 20 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2rc3m/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 160 T-e nitttiérn 1 10 Centimes Mardi 20 avril 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION Zgitr m« d« la Bourse — LE HAVHE Téléphone: Le Havre n" 14.05 Directeur : FERM8D mUl Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées sSl",rue de la Bourse, Le llavre* v LONDON OFFICE! 213 Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mois. *» 7 fr. 50 par trimestre Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. • .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personriàlles : Sur le Continent: Le6 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire 0 fr. 2S Angleterre : la ligne 3 d. Quotidien beioe paraissant eu Havre COMMENT OSENT-ILS? Comme la diplomatie allemande, la polémique allemande a fait faillite. Celle-là avait .vu une France divisée contre elle-même, pourrie jusqu'à la moelle, incapable de livrer plus d une bataille rangée; une Angleterre en proie aux discordes civiles,, une 1 iRiuissue vaincue par la. Révolution avant de 1 être par lies armées- prussiennes. La res- 1 pons-abiûlité de ces visionnaires dans la catastrophe qui s'achève a de quoi faire frémir. _ i Gellè-ci, pour excuser des horreurs que i cent témoignages précis, concordants et im- : parti-aaix l'empêchaient de nier avait répandu dans le nion/Jie, fi prix d'or, le double romcin des femmes beliges torturant les «blés- j sas et des curés belges conduisant au com- 1 ■bat de saïuivages francs-tireurs. ^ant la fin de janvier, le gouvernement cre Berlin s'est vu- obligé de retirer lui-même de la circulation, par des communications oificieiïl'es à ses légations, oes deux légen- i des, dont révidente fausseté menaçait de ) ruiner le crédit de ses pamphlétaires auprès des rtouAros les moins avertis et les pins i ixenvci'l-lanls. < La stratégie allemande, il n'en faut pas < douiei', subira le même sort. Même si ses I échecs successifs, l'affaiblissement continu j des armées du kaiser et les progrès inin- i terrompus 'des Alliés ne nous annonçaient i sa défaite aussi sûrement que le ralentisse- 1 ment de la circulation sanguine, chez le car- j fflaque et le vieillard; annonce ki mort prochaine, d'identiques.tares congénitales pno- . iionceraient contre elle une condamnation identique. Procédant du môme principe issue du même orgueil, en proie à la même ivresse, également koîossale et également immorale, l'immuable loi de causabilité condamne la stratégie allemande à la même ] banqueroute que celle où viennent de som- 1 brer la diplomatie et la .polémique de l'Em- 1 pure. Tant qoie le monde est monde, les mô- ( mes causes produiront les mêmes effets. j *** ; ; On nous dira peut-être que les aveux de 1 Jjeriin, touchant la prétendue participation ^ 'des p:fetrès belges à la prétendue guerre de ' it.aucs-lireurs, peuvent être l'indice d'un re- ; mords respectable bien que tardif, ainsi que 1 le signe d\in reste de bonne foi. Rien ne f serait moin® fondé qu'une telle objection. Il ( ■est aujourd'hui établi que les tourments 1 ctoiH not-:ie clergé a été l'innocente victime . Ci ; : i i i aaiont un article du code anerrier ré- ->('igo u i usage ue ta TseigHra-cot . officiers et aux soldats allemands par l'état-major de Berlin. Un a priorisme imbécile J ou, si vous aimez mieux, une stupéfiante mécoi naissante de La plus évidente réalité caractérise ce piegramime élaboré par des < bourreaux eii chambre sur des données pu- 1 roment imaginaires. La Belgique est un pays catholique; donc les prêtres y sont partout omnipotents; donc le plus sûr m-oyen icle terroriser et de réduire la population est i de frapper las prêtres... Pour expliquer l'assassinat 'die cinquante < curés et vicaires, et Le oruel traitement in- c iligé à cent, dieux cents, autres peut-être, ■' touinrientés dans leurs membres, leur di- •' gnité, leur pneteur même avec des raffine- < ■menis qu'on pourrait croire empruntés à la savante cruauté des Boxers chinois, on a invoqué le fanatisme Luthérien des Saxoms, de? Pomaraniens, (les Meeklembourgeois, île tous ces barbares du nord qui ne peuvent 1 pas voir, môme chez eux, une soutane de :pirêtré catholique sans chercher les pieds de Bouc en dessous. Assurément, il élait impossible de trouver, pour un pareil dessein, un , meilleur instrument Mais l'emploi de ces ■Ixubares en Belgique, alors que les soldats (tes provinces catholiques étaient dirigés pour la plupart vers d'autres parties diu tbéà'tre 'rte lia g"uenre n'a d'autre source à •notre avis que ce syllogisme si parfaitement prussien dont la bouffonnerie ferait rire s'il n'avaiit fait oouter tant do sang. C'est pourquoi le premer ôla-gp arrêté, dans la plupart des villages, a été le ouiré; îa première maison d'ésignée aux pétioleurs lo presbytère. C'est pourquoi l'on a vu sur nos grandis routes des prêtres raflés pair paquets, puis réunis en cortège, les menottes aux ma-ina, et obligés de faille, à pied, vingt-cinq, trente kilomètres, sans manger, acoaWés de menaces et de coups, alignés deux ou trois fois en chemin devant un mur, le long d'une haie comme pour la suprême osécu-tion. En Belgique, ara lieu d'accélérer la soumission, ces horreurs ont attiré la haine. A l'étranger, elles onit soulevé contre l'Allemagne des consciences catholiques qui inclinaient à s'endosmir sur le commode oreiller do l'indifférence. En Allemagne même, les catholiques, moins par solidarité redMouise, hélas, que par peur de la guerre confessionnelle que n'aurait pas manqué de leur attirer,s'il avait pu être établi,Ie déchaînement des prêtres belges-contre les ar-,mées de leur paya, ont fmi par s'émouvoir. 'Pour éviter, à l'étranger, parmi les avocats •de sa mauvaise oaaise, des défections nou-raPes et, à l'intérieur, des déchirements dangereux, le gouvernement allemand a dû je résoudre à avouer, dans un document officiel, l'innocence des .prêtres condamnés d'avance pair les chefs de son armée et exé-àurtôs par les oins impitoyables <<••: t>r-< sot ;i?ut~. ■ *. & Ht Nous refusons de lui en suwi; s Il ne Va pas fait exprès. Ceat h la peur qu'il a obéi, non pas A la justice. « La nécessité ne connaît pas de loi » disait leur chancelier au Rci'chstag, pour expliquer la -violation de la neutralité belge. Si fait, elle en connaît. La nécessité où s'est trouvée l'Allemagne d'endiguer le débordement do l'indignation universelle provoque par sa soldatesque lui a fait une loi d'humilier son orgueil et de foire amende honorable à quelques-unes de ses . victimes* « Le gouvernement allemand est •persuadé ■que c'est précisément le clenjé belge qui a essayé comme conducteurs, de ramener le peuple & la raison et de lo décider A renoncer A attaquer ses soldats n lit-on dans le document reproduit par le XX' Siècle du 2 avril. fié ! vous auriez pu vous en avison un peu plus tôt, politiques,de Berlin.C'est avant de les torturer et de les assassiner qu'il aurai! fallu vous inquiéter des mérites de nos ,prêlre.s. Vous les avez condamnés comme s'ojs avez coptlamné la fiekuroe, sommni-renient, brutalement, sans leur permettre de se ([•ieudre ou même de s'expliquer. 1 vous voilà à genoux devant, leur» tombes " et devant leur mémoire, obséquieux et bas, aussi maladroits dans le med ciUpâ que vous l'étiez dans le mensonge et la bnuta-lito.En réhabilitant les prêtres belges, vous condamnez votre état-major, vos soldats, - vos pamphlétaires, vos méthodes de com-t bat, vos avocats et vos bourreaux. Vous dé-, montrez une fois de plus, devant le monde - qui vous juge, que l'intérêt est votre seule - loi et votre unique lien. Quand l'Allemagne s croit que son intérêt est de maltiaiter et de e fusiller les prêtres, elle en immole cin- - qualité, sans plus de scrupule que de j'uge- - ment, et elle fait insulter leurs cada- - vrcs par tous les journaux de l'Empire. Quand elle a sujet de croire que son intérêt 3 est de flatter le clergé et les catholiques - belges, elle proclame l'innocence do nos prê- - très et elle rend hommage à leur esprit paci-3 fique.I! ne faudrait pas presser beaucoup le - ; goiwernemantTte Berlin, pour l'amener à tra- - duire sa contrition dans la pierre ou dans le bronze, à élever un monument expiatoire en t l'honneur de nos prêtres-martyrs. N'avons-3 nous pas entendu dire qu'il s'était déclaré p:lH :'i donner de l'argent, pourvu qu'on le lu idemandât pour relever les sûmes de l'Université de Louvain ? On n'a répondu, à ces avances que par le plus méprisant silence. Que la Prusse garde son argent, ses excuses, ses aveux forcés et ses regrets hypociJtes. Les Belgies n'attendent réparation que de la victoire des Alliés et die sa défaite à elle. Son argent, nous le lui prendrons. Ses excuses, nous avons la certitude qu'elle les fera à genoux, vaincue, humiliée, le couteau du vainqueur sur la gorge. Fernand NEURAY. ERRATUM -»0« Une erreur typographique nous oblige à revenir un Instant sur l'article consacré, en tête du (t XXe Siècle » du 17 avril, aux balourdises allemandes, relatives h l'attitude de certains milieux anglais vis-à-vis des affaires congolaises. Les mots « conventions Barnardiston » avaient été écrits deux fois dans cet article avec des guillemets qui devaient rappeler en même temps que l'mven-, tion allemande sa fantaisie et sa fragilité. L'inattention d'un typo a laissé de côté ces . guillemets. Malgré cette lacune, le lecteur aura certainement donné à ces mots leur , véritable sens et nous n'y insisterions pas, ; si nous ne devions craindre la mauvaise foi des poémistes allemands prompts à tirer argument de la moindre inattention. Leur ïïôïïfëâïï duxîïï ils mettent la main ; sur les polices d'assurances .»OU — l Quand donc oessoront-ils de mettre la ; pauvae Belgique en coupe réglée î Après les pillages, les razzias, les réquisitions, : après avoir volé le© ohevaux, le charbon, le . cuivre, le sucre, le froment, le cuir, les voilà maintenant qui volent., los polices des as-' surés et les portefeuilles des Compagnies . d'assurances. i Un de nos amis, directeur» d'une impor-i tante compagnie d'assurances, a reçu, de Bruxelles, le texte d'une circulaire alle-' mande communiquée à toutes les adminis-t I rai ions de Compâghàes. > La voici : - Le commissaire général i près des banques en Belgique 3 28, rue de la Loi 3 « Bruxelles1, 20 mars 1915. i i » En vertu de l'ordonnance du gouverneur t général en Belgique, en date du 26 novem-il bre 1914 (Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, du 30 no-, vembre 1914), nous avons été nommés, par s; le commissaire général pour les banques eh s Belgique, comme surveillants de l'entreprise r qiue tous représentez. i- » Donc, en vertu des droits que nous con-s fère le susdit décret, nous ordonnons ce qui i- suit : . ', » I.—A partir de ce jour,il vous est interdit s de conclure pour la Compagnie représentée \ par vous des assurances nouvelles ou de :*e-e nouveîer <3es contrats d'assurance arrivés à cxoiralion. » Les clauses éventuelles dans les polices î- en cours ,aux termes desquelles l'assurance se renouvelle tacitement, si un certain r- temps d'avance une déclaration cont.fcire le n'a pas' été faite jkiî' l'une des parties, ne Lo vous donnent oas le droit, si ce délai n'a té pas été observé par vous, de maintenir l'as-'e S'urance au delà de sa date d'expiration ; le pour ne pas exposer les assurés au danger t- de rester un certain temps sans assurance, r- il est reeommandable (lê tes avertir sans r- retard de celte situation. ts „ il — Vous voudrez bien averti ', le plus i- tôt possible, de cette ordonnance, les autres ^ représentants de votre Compagnie connus M do vous dans les parties diu pays occupé ;î- et nous dire ii l'adresse ci-dessus si pwwîle -S communication leur a été faite et nous don-é- ner l'adresse de ceux-ci. '1- „ Nous taisons expressément remarquer qu'en yortu de l'ai t'ele V de ro:*ionu»:ince citée ci-ha.ut des infractions contre les ordonnances et les instructions à donner par les surveillant'--' sont punissantes d'une îe amende jusqu'à 50,000 francs et d'un empri-a sonnement jusqu'à trois ans ou par une de le ces peines. , ', iu » \ voire réponse, veuillez ajouter lamenta tion " concerne affaires d'assurances ». » (S) Dr von Liebig (S) Dr Wegehot. » "n Le but p< niisuivi nous parait clair ; il m s'agit d'apporter aux Compagnies alleman- p, des d'assurances la clientèle (les Coin.pa-"■n.ios installées en Belgique. , " Nous n'avons pu savoir jihmjh ici si la „ circulaire visait tous les genres de police. i„ Mais la oirculatre n'en est pas moins sug- „ «estive et confirme bien les procèdes de ra- 'lê pin es mis en vigueur en Belgique par le •ta plus od'ieux spoliateun jn I,® général français Maunoury qui, nt vtk-ïi'm-ent. fut grièvement, blessé dans les u- c-îrrr'—{■«nccs qu'«îri se nnnpr-ile, vient de os recevoir du prince A. Ir- flonnaught la ne •-'•}•;> nd'eroix d^ Saini-Michal et Saint- ii- Georges que lui a conférée le roi a Amrle-iro terrer L'état du g&v'ral est aussi salisfai-r. sant que possible. L'œuvre de la Belgique dans le salut de l'Europe Un bel hommage français La Revu-e des Deux Mondes publie dans son raiméso du 15 avril un bel article de M. Victor Giraud sur « Le miracle français ». Nous en détachons cet hommage à la résistance belge : « Escomptant certaines complicités, jugeant les autres d'après elle-même,habituée à ne jamais spéculer sur le sentiment de l'Itohneur, l'Allemagne était convaincue que la Belgique n'oserait pas lui résister, et qu'elle se contenterait d'une platonique protestation. Mais la Belgique avait un roi digne d'elle, un roi dans les veines d<U[Uel coulait d'ailleurs du sang français. Le roi Albert déclara qu'il détendrait énergique-ment la neutralité de son pays. El l'Allemagne étonnée, furieuse, relardée dans son élan, mit quinze jours à briser cet obstacle imprévu et, piyur nous, providentiel. Ce jut ?n ellet pour la France le commencement du- salut. Que serait-il arrivé si, dès les premiers jours du mois d'août, en pleine mobilisation jrançaise, la horde barbare, traversant librement la Belgique, avait pu joneer oresque tout entière sur noire frontière du Nord, ? Aurions-nous pu soutenir assez longtemps le premier choc pour permettre à nos innées de l'intérieur de se concentrer et i'accourir ? Ce qui est sûr, c'est que l'admirable et si méritoire résistance belge, en ralentissant l'ojlensive allemande, en ache-oant d'imprimer du « mauvais coup » tenté oar nos ennemis le caractère odieux dont ils le parviendront pas à se laver, nous donnait, avec un nouvel allié, un répit précieux, 'A, par contraste,nous dressait, aux regards lu mande civilisé, dans la posture, moralement la plus souhaitable et la plus belle; -.elle du peuple champion du droit, gardien le la loi jurée, représentant incorruptible de 'a justice étemelle. A cet égard surtout, 'histoire travaillait bien pour la France. » LESFAITSDUJOUR Un chiilic qui montre bien Venthousiasme uir 'ov),OUO nominv* oïl ' nés dans le comté de Sussex, il s en est en-/âge 47,000. Le fail a clé mentionne ?>ar le lue de Norfolk, lord-lieutenant du comté, à •occasion d'un meeting convoqué en vue l'encourager le mouvement du recrutement Mlcnlairé. AUU V VI wvww Le correspondant à Rome de l'Agence i'oumier est en mesure de confirmer que 'Italie a rompu toute conversation avec l Al-emaane cl l'Autriche-Hongrie au sujet des ;oneessions territoriales que celte dernière ouisscince aurait pu être amenée à faire a l'Italie. , On peut donc considérer la mission du mince de Bùlow à Rome comme virtuellement terminée. Dans les milieux politiques romains, on attend et même on désire que l'Allemagne et l'Autriche adressent au gouvernement italien un ultimatum au sujet des mesures militaires extraordinaires que celui-ci a prises. Ce serait le meilleur prétexte pour sortir de la neutralité. A la Consulta, on a déclaré au correspondant de J'Agence i'oumier que le baron Mac-chio, ambassadeur d'Autriche, n'y avait pas paru depuis quarante jours. L'ambassadeur a depuis longtemps envoyé à Vienne sa famille, ses papiers et ses rr. cables. Il vit ù, Home absolument seul,avec un domestique italien, les fonctionnaires de ''ambassade étant déjà partis, à l'exception d'un, secrétaire et du chancelier. Quant à l'altitude du gouvernement italien, elle reste toujours indécise. Plusieurs j'0!H/?«!>;£ ont signalé des incidents de frontière qui auraient mis aux prises des soldats italiens et des sohlats autrichiens, mais ces infoi nuilions ont reçu un démenti de Rome. wwvww Un télégramme de Triesle au Secolo alliance que le gouvernement autrichien avait présenté des demandes instantes à Home et à Bucarest pour obtenir des vivres destinées aiu; r.opulalicMs civiles de l'empire. Les deux gouvernements ont fail connaître que l'état de guerre dans lequel se trouve l'Autriche ne permet pas à l'Italie et à la Roumanie d'ouvrir leurs frontières. KWWWW 'Dans les Balkans, l'incertitude continue. Le bruit circule avec persistance à Aihè-ves que la Bulgarie préparstait de nouveau une mobilisation sans qu'il soit possible de sa voir dans quel but. Un télégramme de Sofia annonce que U ministre de la guerre a déclaré h un journaliste. à l'issue d'un entrelien avec le rni : n Nous voulons à tout prix la Macédoine, jusqu'à Oclirgda et CavaUa. Quant à la thrace et à Andrinople, nous les prendrons tôt ou tard. » M. Savinski, ministre de Russie à Sofia, a eu une longue entrevue avec M. Rados■ lavof, président du Conseil. D'après un- télégramme d'Athènes au Gior iru'ile d'ïtàilia, les gouvernements de Nisch e, il'Athènes ont renouvelé leurs accords rr ce qui concerne la défense mutuelle dei deit.r États contre toute agression. Il s'agit, évidemment, d'une entente con due contre- la Bulgarie, et en j.hévision dt nouvelles attaques de comitadiis. Le prin cine de celle entente serait le maintien d i tralé de Bucarest de 1913. Selon toute nppa rince, il n'est pas question d'une inlerven lion h cl (éhiq lie contre l'Autriche. i. certaines informutie,::v, ;,•.«■ Etals ! ••••„■ \wruieni fait savoir à la Chine qu'cll L outrait pus compter sur leur appui mo ml dans les négociations sino-iapona-ises exprimant en .même, temps l'avis que h Chine aecordtH satisfaction au Japon. O'n dit aujourd'hui que la gouvcrneinen -1rs Khtts-l'iiis n'aurait envoyé ù son minis 'lie ù Pékin aucune note dans ce sens; mai il lui aurait fait parvenir une déclaration con lidcntielle pour servir éventuellement. Les intrigues allemandes pour la paix ACROBATIE DE JOURNAUX ITALIENS A PROPOS DE L'INTERVIEW DU PAPE Les exécutants de la manœuvre de sauvetage combinée par l'Allemagne au moyen (le l'entrevue du journaliste américano-allemand Wiegand avec le Pape, sont tout désorientés (l'avoir été si tôt démasqués. Emportés les uns par leur zèle germanophile, les autres par une austrophilie mai entendue, ils ont mis, on le sait, le Saint-Siège dans une fausse position et se sont attiré de sa .part une rectification officieuse qui sonne comme un blâme. Leur embarras pour accorder leur exultation d'hier avec ce désaveu pontifical, offre un spectacle comique. Croirait-on, pourtant, qu'ils- essaient malgré tout de poursuivie leur manœuvre? Ces aveugles volontaires ne veulent pas se rendre compte qu'en s'ohstinant à prêter au Pape l'initiative insolite d'un message adressé aux Etats-Unis par la voie journalistique, ils risquent de compromettre dan-gei ousement le prestige du Vatican non seulement auprès des Alliés, mais auprès de l'immense majorité de l'opinion publique neutre, que les forfaits do l'Allemagne ont profondément indignée et qui, pour fette raison, subordonne, dans ses vœux, le désir de la paix aux exigences do la justice ■et de la sécurité européenne. Le k Momento », r« Italia » et les autres iournaux du Trust de la presse catholique d'Italie (dont l'attitude en toute cette affaire contraste de nouveau singulièrement avec celle de la majeure partie des journaux italiens), se distinguent dans ces exercices d'acrobatie. Obligés d'enregistrer comme une sorte de rétractation les précisions officieuses du Saint-Siège, ils tombent dans les plus amusantes contradictions en essayant de maintenir simultanément à 1 interview la portée première qu'on avait pensé lui donner. Ils s'étendent d'abord avec complaisance sur l'émotion joveuse provoquée par cette interview « où le Pape aurait renouvelé n ses vœux pour la paix avec une invitation n expresse aux Etats-Unis de s'employer de " félicitations dont on ne sait pas '.'..^'i>'si elle s'adresse au seul sentiment généreux qui a fait parler le Pape ou bien à la signification équivoque prêtéo à ses paroles, ils font remarquer que, dans cette interview, en somme, il n'y avait absolument rien de nouveau ni d'extraordinaire, ii qu'il n'y avait pas d'inviiât'nn aux Etals-Unis », que ce reporter allemand-américain a été l'eçu comme n'importe quel visiteur, etc., etc. En vérité ?... U n'y avait dans l'interview rien de nouveau, lien que de vingt fois dit par Benoît XV ?... Mais alors, quelle était la raison de la subite exultation d'hier, célébrant l'entretien du journaliste avec le Po.pe comme un événement historique ? Le reste do l'interview, non contesté dans son ensemble par l'uOsservatore Rr mano», était ce qu'il est encore aujourd'hui. Il n'i pas changé. D'où vient la volte-face des commentateurs ? La preuve est donc faite que cette presse indiscrète avait. réellement voulu induire le public en erreur, même aux dépens du prestige de la parole pontificale. Le bout de l'oreille perce, du reste, encore ailleurs. « Le Pape, disent les journaux du Trust, en parlant de paix, n'a pu, en tout cas, vouloir parler que d'une paix durable, basée sur le respect de la justice »; mais ils interprètent aussitôt ce mot en ajoutant : u ... sur la justice et sur la reconnaissance des droits et devoirs respectifs (des belligérants). » Vous entendez : les droits RESPECTIFS (les belligérants. Donc aussi les droits de l'Allemagne et do l'Autriche ! On ose insinuer qu'il existe îles DROITS respectifs au profit de ces deux empires qui ont déchaîné la guerre sur l'Europe ! On ose réserver les DROITS de ceux qui ont attaqué la Serbie, violé los neutralités beisre et luxembourgeoise, les DROTTS do l'Allemagne qui occupe encore la Belgique, le Luxembourg, le nord de la France et oui signifie tous les_ jours, par sa presse officieuse, sa volonté de garder ces territoires !... En d'autres termes, on nous fait enten' dre que nous avons à reconnaître des droits aux agresseurs et au parjure !... Et nas un mot exprès n'est dit en faveur de rindéocndanco de la Belgique à rétablir !... Ah! certes, les catholiques belge? ne sont nas près d'oublier cette attention exouise des iourna.uv du Trust, et des mitres fomen-tateurs neutres de naix immédinte, envers l'ambition et la rapine allemandes. Fernand Passeiocq. LA NOTE DE L u OSSERVATORE ROMAND » Vo'ci le texte de la note do IV Osserva-tore Romaïlô >! à propos do l'audience accordée par te Pape à M. Wieganil : u Dans la conversation, qui eut lieu à l'aidé d'un interprète le Pape ne fit que répéter son vœu 'vos ardent pour le rétablissement de la paix dans le monde,disant qu'il adressait ses prières quotidiennes pour ce noble but. n Lorsque les puissances neutres, parmi lesquelles les Etats Unis occupent sans doute la première place croiront arrivée l'heure propice pour déployer leur action en faveur de la paix, le Pape sera certainement lioureux de placer toute sa haute influence morale au service d'une cause si noble et si sainte. En dehors de cos idées, tout le reste que certains ont prétendu voir ou deviner dans les paroles du l';'ne doit être attribué à la forme que le correspondant a cru devoir donner à l'exposé de la pensée pontificale, exposé sur la fidélité duquel 1e correspondant lui-même a cru. devoir faire des réserves opportunes on disant : « Si j'ai bien compris les paroles du Pape ». UNE VOIX ANGLAISE : u IL N'Y AURA DE PAIX QU'APRES LE TRIOMPHE DES ALLIÉS » Au cours d'une réunion organisée par le parti unioniste à Birmingham, M. Chamberlain a présenté une motion approuvant l'appui donné au gouvernement par les chefs unionistes pendant la période actuelle de péril national, exprimant l'espoir ' que la guerre sera poursuivie vigoureusement, coûte que coûte, jusqu'à la victoire complète, seul fondement d'une paix européenne.Cette motion a été adoptée. Dans le discours qu'il a prononcé, M.Chamberlain a fait remarquer que l'Angleterre .est engagée dans la lutte pour elle-même autant que pour la France, la Belgique ou m'importe quelle autre des puissances alliées. « Il y va de notre \ie ou de notre mort, a-t-il apouté ; si nous n'aboutissions pas à la victoire, nous cesserions de cornnter parmi les grandes nations. Il ne peut pao v avoir do paix avant que la Belgique, libérée, ait reçu une compensation aux torts amers et cruels soufferts par ses citoyens. Nous ne pouvons pas avoir de paix avant que la France ait regagné la liberté et le droit de penser, de parler et de sourire à la vieille province d'Alsace-Lorraine ; avant que la Serbie héroïque ait recueilli la juste récompense de sa constance et de son courage; avant que La Russie ait reçu satisfaction pour ses champs ravagés, sa dignité foulée aux pieds et pour les insultes qu'elle a subies. » Donc les Alliés sont bien d'accord. Après avoir engagé solennellement leur signature de ne pas conclure de paix séparée, ils proclament, par la voix de leurs représentants les plus autorisés, que la paix collective ne sera accordée qu'à des ennemis obligés aux réparations "de leurs fautes, c'est-à-dire vaincus, terrassés. FRANÇOIS-JOSEPH ET BENOIT XV AURAIENT ÉCHANGÉ DES LETTRÉS Lo nGiornale d'Italie» dit savoir d'une façon certaine qu'un échange de lettres a eu lieu entre le Pape et l'empereur d'Autriche.Le journal romain dit que le courrier impérial est arrivé à Rome dimanche dernier^ et a quitté la capitale italienne samedi, en emportant la réponse du Souverain Pontife. M. DERNEURG FAIT CONNAITRE . — ojcç /tnMni*ran\ic ne q a i v annonce que, dans une lettre qu'il '• ierit de lire en guise de discours, M. Dernburg déclare qu'un libre passage sur toutes les mers et un débouché à travers la Belgique pour le commerce allemand (assureraient une paix permanente. M. Dernburg ajoute que l'empereur d'Allemagne ne cherche aucune acquisition de territoire, mais il faut que l'industrie allemande jouisse d'un libre essor. Il conclut : « En ce qui concerne la conquête de la Belgique, payée par le sang allemand, elle ne saurait être restituée aussi longtemps que ce pays sera sous le contrôle de l'Angleterre.»Voilà la paix « conforme aux droits respectifs des belligérants » ! LA PROPAGANDE PG'JR LA PAIX EN ALLEMAGNE Elle continue. Le correspondant du «Daily Mail» à Rotterdam note qu'un fort mouvement en faveur de la paix so répand en Allemagne et que la censure ne semble pas s'opposer beaucoup à son extension. « La haine de l'Angleterre, dit-il, propagée par ordre,paraît avoir atteint la limité extrême. Une réaction s'opère en sens inverse. Le fameux « Dieu punisse l'Angleterre », qui accompagnait les formules de salutation, est considéré maintenant côm-: me l'expression de sentiments fanatiques ■ plutôt que comme une prière fervente.» Le iiKreuz Zeitung», journal semi-offi-- ciel, dit que des influences sont à l'œuvre pour amener une réconciliation avec l'Angleterre, réconciliation basée sur ce prin-i cipe que l'Angleterre atteindrait dans cette i guerre les buts visés. i Voici, d'autro part, ce que dit 1e «Vor- g ! waerts». dans ses commentaires sur les ru-1 i meurs de paix qui ont récemment couru : g i ii Nous serions satisfaits si les influences i pacifiques qui sont à l'ouvrage avaient t pour but d'amener une entente avec les • Anglais. » L'approbation de cette tendance ne ferait pas défaut dans les masses profondes ■ du peuple allemand.» 5 Le «Kreuz Zeitung», journal conserva- g teur. fait des commentaires dans le mêmes " esorit. t Les Communiqués belges -—non 5 Samedi soir. — Situation le 17 avril : Journée relativement calme. 1.'artillerie a été. itcu active, sauf au sud de Dlxmude, où elle'a tiré sur la ville de Loô. 'NÔS aviateurs ont abattu, à la mitrailleuse dans les lignes allemandes un avion ennemi. Dimanche soir. — Situation le 18 avril : Bombardement habituel sur tout Je Iront de l'armée belge. Noire artillerie de campagne et lourde, a exécuté de nombreux tirs, \ heureux. Grande activité de nos avions dont 0 qu-elques-uns ont effectué des reconnaissan-. ces il grande distance. î Informations r " )>CM( a Paris. 19 avril. — Lo prince Georges de e Grèce est arrivé à Paris ce matin, à V h. _ Selon raie dépêche de Stuttgart s l'agonce Wolf, le roi de Wurtem : . . st e retourné au front occidental. •4 _ interviewé par le corresponds!.:I ifc la 1 Tribuna. M. Motla,' président de la OnrffjKs .. . • .. /I A-til.fi roi rm/i 1 fi TVO-1 Hil'.'t.l it.fî DERNIERS HEURES Communiqué ofisisl français Paris, 14 h. -15. Les troupes britanniques ont enlevé hias EN B'ULUIQUE, PRES DE ZVARTELEN, 200 mètres de tranchées allemandes. Malgré plusieurs contre-attaques, elles ont ç_on-servé le terrain gagné et consolidé leurs positions.13N ALSACE, progrès sensibles. Notre avarice se poursuit sur les DEUX RIVES DU FECIIT. Sur la RIVE NORD nous avons occupé la Crète de Bur-gkorptle. (Au Sud-Ouest de Schilleckerwasscn qui commande directement. la vallée). Sur la RIVE SUD, dans la REGION DE SCHNEPFENRIETH, nous avons notablement progressé, en marchant dm sud au nord dians la direction de la Fecht et da Metzeral, Nous avons occupé notamment une .- éria de hauteurs dont la plus septentrionale commandle le COURS DE LA FECHT, face au Burglcorpfle. Au couru de celle action, nous ayons pria une section d'artillerie de montagne (dieux canons do 74) et deux mitràiTjlciuises. Les avions allemands qui ont survolé Bel* fort ont jeté quatre bombes qui ont endom< magé deux hangars et mis "le feu h quel* ques caisse» de poudre. I] n'y a eu ni acci« dents de personnes ni dégâts sérieux. »o« \ LOURDES PERTES AUSTRO ALLEMANDES DANS LES CARPATHEJ Petrograd, 19 avril (officiel). — Sur touV le front des Carpathes, du 19 au 22 mars, dans les Carpathes, dans la direction de Rostok. L'ennemi, malgré de fortes pertes, a produit des attaques infructueuses sur les hauteurs que nous occupons à l'est do Té-iépetche.Nous nous sommes emparés, dans la nuit du 17, des hauteurs au sud-est da Pélén. Nous avons fait de nombreux prisonniers.Nous avons repoussé toutes les contre-attaques' ennemies pour reprendre cette position. Piien à signaler sur le reste du front. UN AVIS IMPORTANT DE L'AMîRAUTfi ANGLAISE Londres, 19 avril (officiel).— L'Amirauté annonce qu'il n'y a pais eu d'action navale dans la mer du Nord pendant le mois de mars. U n'y a pas- eu non plus d'action dans les Dardanelles, en dehors d'un bombardement local et des reconnaissances opérées isolément par des navires, depuis le 16 mars, jusqu'au moment présent. Il n'y a eu que trois hommes atteints dans les Dardanelles. Aucun navire français ou anglais n'a étâ perdu ou endommagé. Tous les bruits insinuant le contraire sont dénués de fondement. a î a ^naîiinr m une arsino Le général-major Cuveliers. commandant H>érieur de la place belgie à Folkeslone, a en voulu accorder son haut pat'.onage à ne oeuvre qui mérite toute notre admiration îtte œuvre a pour but. d'ériger, au champ es morts à Shorncliffe, un monument à la orieuse mémoire des soldats belges déçois on> Angleterre des suites d» leurs Wk-ires.Tous les Belges ont le cœur serré en son-?amt à C£g bravos, morts en. pays étranger loin qu'ami,.tain des leurs, et qui n'ont pas !.ôme l'honneuir de jouir dm repos éternel ans lo ' sein du sol natal tant aimé, pour quefl ils se sont si généreusement saerir ês. Tous voudront rendre hommage à ce» aillants qui ont tenu haute la renommée elge et que le hasard d'unie lutte sains pré-idient a choisis comme rançon- du maintien e notre indépendance. H ne faut pas que de lois héros restenS ubliés dans un coin d'un immense pays. San, il importe qu'une pierre commémora-ve sappeùo toujours au .passant leur conv ageuix et utile sacrifice. I/es militaires réunis à Folkeslone se so.nl éumis dans cette noble pensée et se permef-»nt de faire appel à la générosité du public J'en do réunir les fonds nécessaires à la rôa* safcion, de leur projet. Tous les dons, quelque minirmes un ils oient, seront recueillis avec reconnaissance tar les soins de l'état-major belge à Follces-one, Sandgate Road, M. Première liste : Vente de cocardes tricolores fa-if e le jour te l'annivers'aire de S. M. le roi Albert : Mime la vieomlesse de Baré de C.omogfie, ,nio S. De Itneck. Mme I,. De Rudder, Mlle ,1 Gnvspeerdt, Mme Paul Halot, Mme M. lu.wart, Mlle Gh. M. Monnoyer, Mlle (i -•lanekaerl, -Mme P. Preud'homme ; to •» i sh. e p.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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