Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 07 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w97470/
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Téléphones 3646 et 3688 Instai'-ï&re oznnia in Christo Rédaction et Administration ? 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ABONNEMENT3 Pour toute la Belgique Un an. . fr. 9.00 Six mois . • • .... 4.60 Trois mois , , ... . 2.35 Gr.-Duché do Luxemb. 20.00 Unioo postalo. 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition (minuit) ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . « » 4.00 Faits divers fin. • . » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies .... » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro UNE GRANDE VICTOIRE BELGE E D I TI ON * LEMAN L© général Léman a soixante-deux ans. Il y a quelques mois encore, il commandait notre Ecole militaire. C'est un homme, c'est un chef. Dur à lui-même et aux autres, il était néanmoins adoré à l'Ecole. Nous connaissons des officiers qui ont pleuré à la nouvelle de son départ. Il est cultivé, curieux de tout, instruit de tout. Avant de commander en chef, il fut, à l'Ecole militaire, un redoutable inspecteur des études. A Liège, il interrogeait les étudiants militaires dans la spécialité de chacun.—Vous êtes en sciences, vous? Eh bien, je vais vous poser une question. — Et ainsi de suite pour le droit romain, la construction, l'architecture, tout. Mais cette haute intellectualité, au rebours de ce qui se passe chez beaucoup d'hommes, n'a jamais affaibli sa volonté. C'est le type de 1 homme d'action. Il n'a rien lu-, rien étudié, toute sa vie, qu'en vue d'agir, et de porter au maximum sa puissance d'action. On l'a vu faire 50 kilomètres à cheval, d'une seule traite, puis, rentré à l'Ecole militaire, étudier et discuter avec ses officiers jusqu'à 2 heures du matin. On Va vu rester à cheval, à Beverloo, il y a quelques semaines, toute une journée, malgré une blessure au pied hâtivement pansée. Il se mordait les lèvres de douleur. Le général Léman est un homme admirable et un soldat sublime. N'est-ce pas Joseph de Maistre qui a dit de 1& guerre qu'elle met en mouvement les plus nobles facultés humaines ? Il suffit de regarder le général Léman pour comprendre la vérité de cette parole, trop contestée au sein des nations trop prospères. En défendant Liège comme il le fait, le général Léman sauve la Belgique et l'Europe. Quoi qu'il advienne, l'honneur du pays est sauf. Vive le général Léman! Un ultimatum de l'iliiie à l'ilalifiî Suivant les journaux de Paris, l'Allemagm aurait envoj'é un ultimatum à l'Italie, dan lequel elle exige que l'Italie prête son con cours d'alliée. En cas de refus l'Allemagm déclarerait la guerre à l'Italie. Nous reproduisons sous réserve une information qui pourrait paraître tendancieuse en raison de son origine. Elle est cependant très vraisemblable. Qu'on se rappelle que le traité italo-alle-mand, dans la mesure oii ses clauses nous sont connues, dispose que l'Italie aurait à prêter main-forte à l'Allemagne si elle était attaquée. Or c'est l'Angleterre qui a déclaré la guerre à l'Allemagne. D'après les informations reçues jusqu'à présent, l'Italie ne semblait que tout juste disposée à intervenir dans le conflit européen. Est-ce cette certitude au sujet des dispositions de l'Italie qui aurait provoqué la notification d'un ultimatum ? A la légation d'Italie de Bruxelles on dit ne pouvoir ni confirmer ni infirmer l'iflforma-tion. L'héroïsme belge Le général Léman vient d'entrer tout vivant dans la gloire. Le nom du défenseur de Liège s'égale maintenant, dans l'Histoire, à celui des généraux fameux qui soutinrent les sièges- célèbres : Gênes, Mayence, Plewna, Belfort. Cet homme de bronze a trouvé un champ d'action à sa taille. Liège, l'ardente et vibrante ville wallonne s'est souvenue des 600 Franchim^ntois. L'antique bravoure ne s'est pas démentie. La vieille folie héroïque, endormie depuis la lutte pour notre indépendance, s'est réveillée au cœur de la race. — Quelle est donc cette terre qui enfante des héros? C'est ce qu'ont dû se demander les Allemands qui, la veille, nous faisaient leurs propositions insultantes. Depuis les confins de la mer du Nord jusqu'à la pointe de la Lorraine, depuis Tournai jusqu'à Maeseyck c'est un seul cœur qui a bondi dans sept millions de poitrines pour crier : la guerre plutôt que le déshonneur. Les mânes des ihéros : soldats de Bucquoy, de Verdiigo et de Tilly, Blancs-becs de Kollin et de Hochkirch, gardes wallonnes d'Al-•manza et de Villa Viciosa, sergent de Bruyne et sergent Cassart et tant d'autres, ont tressailli de joie dans leurs tombeaux : les Belges de César sont toujours debout! Les défenseurs de Liège viennent de le prouver. Les Belges ont été les champions de l'Europe contre les Turcs, ils sont maintenant les champions de l'Occident contre la barbarie germanique ; Liège est aujourd'hui le premier bastion de France, comme il est celui de la Belgique. La grande nation sœur est en ce moment couverte par nous; Le David belge a frappé de sa fronde le Goliath germanique.Aujourd'hui, jour anniversaire de la bataille de Werth, 25*000 Belges ont tenu victorieusement en échec 100 000 Allemands. Aussi pouvons-nous entonner la vieille chanson de guerre : Hardis au feu, comme des lions, Quoiqu'ils fussent de quatre nations : Wallons, Lorrains, Flamands et Brabançons. Mais aujourd'hui, il n'y a plus qu'une nation. VIVE LA BELGIQUE ! Maurice des Ombiaux. Le duc de Vendôme dans l'armée française D'après une nouvelle que publie le «Daily Telegraph», le duc de Vendôme s'est engagé dans l'armée française. Les offres de services du duc ont été acceptées par l'état-major. Le prince Philippe-Emmanuel, duc de Vendôme et d'Alençon,est né à Obermais,près de Mérau, en 187J. Il fut officier dans l'armée autrichienne. Le prince Roland Bonaparte s'est mis également à la disposition du gouvernement français. Le chancelier de l'Empire reconnaît l'attentat de l'Allemagne contre le droit des gens Voici un passage significatif du discour-prononcé par le chancelier de l'empire allemand à la séance du 4 août au Reicnstag : « Nos troupes s'étaient d'abord tenues exclusivement sur la défensive, c'est vrai. Mais nous nous trouvons, par nécessité, en état de légitime défense. La nécessité fait loi. Nos troupes ont occupé le Luxembourg, peut-être la Belgique. * » C'EST UNE ATTEINTE AU DROIT-DES GENS, mais nous savions que la France était prête à une attaque, et une attaque des Français, sur notre flanc, vers la rive gauche du Rhin, aurait pu nous être fatale. C'est pour cette raison que nous avons été forcés de passer outre aux LÉGITIMES protestations du Luxembourg et de la Belgique, avec l'intention de réparer, dès que notre bat militaire sera atteint. Quand on est menacé comme nous le sommes, quand on lutte pour son existence, il ne. faut penser qu aux moyens de vaincre. » l'importance de la résistance victorieuse des Belges. Le 10e corps d'armée allemand, qui s'était dirigé vers la France et qui avait fait demi-tour en présence de la résistance inattendue de la part des Belges, marche sur les forteresses. Les Allemands avaient tout prévu... saut ce qui est arrivé. On voit qu'ils sont obligés de modifier leur plan d invasion de la France. / ♦. L'héroïque résistance de l'armée de Licgv a brisé net l'offensive brusquée que les Allemands étaient persuadés >dc voir réussir. Nos soldats ont eu l'honneur ae détruire le plan du grand état-maior de Berlin et celui-ci e3t contraint d'envoyer au secours di"; VTI° corps battu à Liège les divisions qu'i? comptait primitivement jeter sur la France, La Belgique est fière d'avoir revdu ce petit service à ceux qui venaient à son secours. • ^ Le transfert du gouvernement à - Anvers Si, conformément au vœu du législateur en cas d'invasion, la position fortifiée d'An* vers devenait le siège du gouvernement, les ministres s'y transporteront avec le personnel strictement indispensable. Toutes les femmes de ministres sont à Bruxelles. La baronne de Broqueville est de retour de Postal. Ces dames ne quitteront pas la capitale de toute la durée de la guerre, Anvers étant avant tout une forteresse où ne se rendent que ceux qu'un impérieux devoir y appelle. Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera En Belgique, le vent est faible ou modéré d'entre sud-ouest et ouest, et la température est comprise entre 14° et 17°5. Prévisions : vent ouest, modéré; pluie. Liège et sa ceinture de forts —i« i»HMii»oiHi'irrf «ri^ii-tiih^,i ■ii.mii,! j'«ifi «■ 7nicjman-.«rafgw ir. de Cho-drcMU.rw WERVTERS_^i | * \ j/ Xi TT£, Ç UE ^E E.SÉGE a continué JEUjDJT talilausfateiil d'assassiner je gttal Léman Jeudi midi. Des rumeurs inquiétantes ont circulé en ville jeudi matin. On racontait que Liège n'avait pu résister à l'invasion allemande et que la ville était prise. La nouvelle était fausse et nous invitons une fois de plus le public à se méfier de ces nouvelles à sensa-i tion lancées, par des agents provocateurs dans le dessein de provoquer la panique, j Le ministère de la guerre lui-même est I touché par des télégrammes portant la si-' gnature d'officiers belges et qui sont rem-j plis d'indications et de nouvelles menson-, gères. Le procédé est bien allemand. Il a l déjà servi en 1870.Nos ennemis voudraient 1 affoler la population pour la pousser à | agir sur le gouvernement et susciter ainsi initie révolution. I e public nç pourrait donc être assez calme ni assez se prémunir contre les prophètes de mauvais auguré. L'attaque de Liège a continué toute la nuit. Les détails manquent. Les forts tiennent. Une patrouille de uhlans, par un coup d'audace est parvenue à pénétrer dans la ville et s'est portée vers le quartier général pour tenter d'assassiner le général Léman. Celui-ci a été défendu par ses aides de camp et est sain et sauf. Tous les assaillants ont été faits prisonniers et il ! n'y a plus pour le moment un seul allemand en armes à Liège. Le commandant j Marchand, professeur à l'Ecole militaire, ! a été tué dans l'affaire. | Trois divisions françaises marchent vers j l'ennemi en Belgique. JEUDI, 5 HEURES DU SOIR Voici, d'après des renseignements offi-! ciels la situation jeudi, à 5 heures du soir, i Les forces allemandes ont assailli Liège ' avec une violence extraordinaire. A l'heure I actuelle, tous les forts sont encore intacts. ' Aucun de leurs défenseurs n'a reçu une bles-. sure quelconque. Nos coupoles et nos massifs bétonnés sont en état de conservation parfait, malgré les obus torpilles de gros calibre au moyen desquels ils ont été bombardés. Un aviateur volontaire, rentré à l'instant à Bruxelles, vient de rapporter des détails précis sur l'attaque des forts d'Evegnée# Les Allemands, en masses profondes, ont attaqué les forts dans une ruée sauvage, s'avançant jusque sur les glacis. A ce moment les forts, qui sont reliés télé-phoniquement à une batterie de campagne et permettaient à celle-cr de fixer son tir, a donné un signal et cette batterie a balayé le glacis. Les Allemands qui s'y trouvaient ont été littéralement fauchés. Ces attaques se sont renouvelées plusieurs fois et toujours avec le même heureux résultat. A l'heure actuelle il n'y a plus aucun soldat allemand dans Liège. L'agression contre le général Léman s'est produite jeudi, à 2 h. 1/2 du matin. Elle avait été concertée. Des officiers allemands, au nombre de huit, avaient pris place dans une automobile et les passants, croyant avoii affaire à des Anglais, non seulement ne les avaient pas inquiétés, mais s'étaient mis à les acclamer. Ils arrivèrent devant l'immeuble qu'occupait le général Léman au moment où celui-ci allait sortir pour s'établi] dans un autre quartier. A ce moment un of ficier de l'état-major belge reconnut les enne mis et donna l'alarme. On accourut, une courte lutte à coups de fusils et de revolvers suivit, et les officiers allemands furent tuéi jusqu'au dernier. Le général Lema<p étai sauvé, mais malheureusement un des nôtre; était au nombre des victimes. Nos troupes, malgré de grandes fatigues sont en bon état. Il n'y pas eu un mo ment de panique parmi elles. Il est fau: aussi que la population liégeoise soit affolée elle est décidée au contraire, très énergique ment, à la résistance. Actuellement d'importantes forces fran çaises sont en Belgique et déjà fort loin. O n'en peut dire davantage. (Voir suite « Dernières Nouvelles») Le Vlle corps allemand est battu et rejeta en Hollande Nos soldats ont tué 8,000 Allemands et leur ont pris 14 canons JEUDI, 2 HEURES DU MATIN I C'est une victoire, une admirable victoire. Le VII0 corps allemand est complètement re jeté au-delà de son point de départ ; chacune des dépêches qui parviennent au ministère de la guerre confirme le triomphe de nos soldats.LES ALLEMANDS ONT LAISSE SUR ; LE CHAMP DE BATAILLE HUIT MILLE DES LEURS, FRAPPAS A MORT PAR LES BALLES BELGES. NOS SOLDATS LEUR ONT FAIT DE NOMBREUX PRISONNIERS ET LEUR ONT PRIS QUATORZE CANONS. NOS ENNEMIS ONT BEAUCOUP DE BLESSES : QUATORZE CENTS ENVIRONS. C'est la 11e brigade de l'armée belge qui a engagé l'action contre le VIIe corps allemand. Après une vigoureuse contre-attaque, elle s'est lancée dans une offensive irrésistible, a culbuté les rangs des ennemis, et les a poursuivis avoc tant d'acharnement que le généirfj belge, craignant que nos soldats ne s'aventurent trop loin, s'èst vu dans l'obligation de leur commander halte et demi-tour. Les pertes de l'armée belge sont très minimes. Les Liégeois apprennent la victoire La population de Liège avait entendu la grande voix des canons des forts avec anxiété pendant tout le jour. Dans l'après-midi, la nouvelle que les Allemands pliaient se répandit avec rapidité. L'enthousiasme grandissait de minute en minute, parce que, a tout moment, des nouvelles arrivaient, précisant les détails de la victoire belge. Quand on apprit le soir l'étendue du triomphe, ce fut un enthousiasme irrésistible. Pas de manifestation, naturellement, puisque l'état de siège ne les autorise pas. Mais la joie était peinte sur tous les visages ; on s'abordait entre incconus avec des paroles de triomphe. C'est un délire... Les Allemands se réfugient en Hollande De nombreux blessés allemands se sont réfugiés en territoire hollandais. Plusieurs personnes affirment avoir entendu le bruit du canon dans la direction du Limbourg hollandais ; l'opinion générale, à Liège, est que l'armée hollandaise a livré bataille aux débris du VIIe corps allemand et les chasse de son territoire. Mais rien n'est venu jusqu'à présent confirmer cette supposition. * On mande de Maestricht que des quantités de chevaux, sellés et briaés, sont entrés sans cavaliers dans la ville, où les habitants les ont capturés. 5,000 Allemands non combattants, mais en fuite, ont passé par Maestricht d'où ils ont été expédiés à Aix-la-Ghapelle par chemin de fer. L'ambulance d'Eysden est pleine de blessés. L'attaque de Liège continue L'attaque de la position de Liège, commencée mercredi matin, et avortée dans le secteur Nord-Est (entre la Meuse et la Ves-dre) dans les conditions que nous venons de rapporter) se continue dans le secteur Sud Est. Elle est menée par le X* corps aile inand. Les forts de Boncelle et de Chaudfon . taine y sont principalement intéressés, et le; obus allemands sont même arrivés jusau'ai fort de Flémalle, sur la rive gauche ae h > Meuse. Nos troupes sent favorisées par un beai clair de lune ; les phares des forts fonction ' nent à merveille, nos obus portent, et l'on i ' l'espoir que l'attaque des Teutons échouer,' * complètement Un Zeppelin détruit Il se confirme ou'un Zeppelin qui se disposait à survoler la position de Liège a étc atteint par le feu des obusiers d'un des forts situé près de Battice et s'est abattu à proximité ae la frontière. Pas plus de chance en Belgique qu'en Allemagne, les pôvres 1 Le courage de nos soldats Au combat de Visé nos troupes, ainsi que , nous l'avons dit antérieurement, n'hésitèrent à obéir que lorsque leur chef leur donna l'ordre de la retraite. Mercredi encore le général à la tête des troupes qui infligèrent une sanglante défaite : au VIIe corps allemand, leur tuant et blés . sant près de 10,000 hommes n'éprouva de dif ' ncultés que lorsqu'il donna l'ordre à no: soldats de cesser la poursuite. Alors qu'à un signal du sabre tous noi hommes s'étaient lancés à la baïonnette su: les Allemands, il fallut employer tous le: i moyens et faire sonner à plusieurs reprise les clairons pour empêcher nos vaillants fan tassins de poursuivre jusqu'en Prusse ceu: qui avaient cru que « Veni; Vidi, Vici ! » prononcé à l'allemande, avait cours en Belgique... Un Prussien ahuri Ces Pri^siens ne doutent décidément de rien ! Hier mercredi, un officier prussien est arrive en parlementaire à Liège, demandant à voir le général Léman,commandant la place, pour exiger la reddition de la ville. Cet officier fut conduit les yeux bandés de nos lignes avancées jusqu'à l'état-major de la place. — Je viens vous-demander de nous livrer Liège, dit le Teuton au général Léman. — Je me refuse absolument à accéder à votre demande, répond "Léman. — Comment! s'exclame le Prussien, mais quand je suis passé tantôt dans la ville, que je n'ai pas vue puisque j'avais les yeux bandés,je n'ai cesse d'entendre des acclamations enthousiastes sur mon passage. — Tiens donc! lui répliqua l'officier qui l'avajt accompagné rvn croyait que yous étiez prisonrçier-1 Voici des*«ietaii3 our l'arrivée du parlementaire allemank-A Liège : Mercredi matin; de Fléron, on voyait descendre vers Liège. "u:i«>automob2ie arborant an grand drapeau blanc. A l'intérieur se trouvait le commandant Rrinckman, ancien attaché militaire allemand à Bruxelles. Il était en tenue d'officier allemand, de couleur grise, et coiffé du casque à pointe. C'est un solide gaillard, à la mine éveillée, la figure barrée d'une moustache noire. Il était accompagné du capitaine d'infanterie Lebbe, officiçr d'état-major. Environ quarante gendarmes à cheval disaient escorte à l'automobile. Le commandant Brinckman a été reçu par M. H. Del-vaux de Fenffe, gouverneur de !a nrovince. L'entretien a été assez long. Il a pris fin à 1 heure de l'après-midi. A peine rentré dans l'automobile, M.Lebbe a bandé les yeux de M. Brinckman. A la sortie du palais provincial, quelques cris hostiles ont été proférés. Le drapeau blanc du parlementaire allemand était fabrkiué au moyen d'une nappe et d'un manche abalai. Le Limbourg et ie Luxembourg infestés de uhlans Sachant que nos troupes n'occupent ni le Limbourg ni le Luxembourg des èavaliers allemands paroourent ces deux provinces en petits pelotons de dix à quinze hommes. A plusieurs reprises nos genaa-mes et nos gardes les ont fait déguerpir. On signale leur présence à Durbuy, Laroche, Marche, Jemelle notamment. Bravo les gardes! Cinq uhlans ont tenté de franchir la Meuse au pont de Huy. La garde hutoise veillait. Un cavalier ennemi fut tuéA un autre blessé, un troisième fait prisonnier. Les deux autres courent encore. Le commandant de Menten de Horne mortellement blessé Le commandant Camille de Menten de Horne, à la tête de son escadron de lanciers, faisait mercredi une reconnaissance entre Plainevaux et Esneux. Il se trouva tout à coup en présence de la cavalerie allemande comptant 500 uhlans avec des mitrailleuses. Les lanciers, leur commandant en tête, firent face à l'ennemi. Une véritable pluie de balles s'abattit sur eux. Le commandant tomba mortellement blessé. Une trentaine des nôtres furent frappés à , ises côtés. Le reste de l'escadron décimé se replia dans la direction de Boncelles, pour chercher du renfort. Les uhlans ne les y suivirent pas et se retirèrent sur Esneux. Un contre cinq Au cours de l'attaque du fort d Evegnée, un détachement d'une cinquantaine d'Aile mands a pénétré dans une tranchée où dix soldats fouillaient le sol de leur pelle. Ils ont tiré sur des soldats du lie de ligne et en ont blessé 4. Nos soldats s'étant ressaisi ont lâché leurs outils, pris leurs armes et baïonnette au canon, ils ont refoulé l'ennemi cinq fois supérieur en nombre. Le? blessés comme les \-alides, ont pris part à cette action d'éclat. UNE FAUSSE ALERTE ' Un journal bruxellois donnt: ces détails sur J la matinée de jeudi : I Depuis hier soir 11 h. 1/2, le canon n'a s'cessé de tonner autour de Liège. Aucune pa-•! nique cependant durant la nuit, mais les Al le-. J mands ayant réussi à entrer dans l'enseinte • du fort de Fléron, dirigèrent le feu sur Brcs-' I soux, dont maintes maisons furent abimees , ' on incendiées. Exode général des habitants de ' j Bressoux sur Liège y annonçant l'arrivée des ; Allemands en ville, d'où panique générale, 5 i vers 4 h. 1/2 du matin., > i Autre cause de panique : un détachement • de uhlans a réussi avec, une audace inouïe a i se faufiler dans Liège, jusqu'à la rue Sainte* VENDREDI 7 AOUT 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 219

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