Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 October 1918
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iOUATRIRMB ANNEE. — N» 2.064 Lie Numéro ; ÎO centimes DIMANCHE 6 OCTOBRE 1918* ■ - — ... . LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS ■& 3, place des Deux-Ecus, 3 (rr arrcnd1)— Téléphone : Centrai 33-04 A PARIS \c tant se pose le luestion bulgare Par Jacques BAINV1LLE L'événement politique le plus important 'de la semaine est la capitulation de la Bulgarie. M. Jacques Bainvilie, un des publi-eisles français les plus compétents en ma. tiire de politique extérieure, a écrit à ce sujet four les lecteurs du XX" Siècle l'intéressant article ci-dessous : Le peuple bulgare est un peuple réaliste, animé par une violente passion nationale. Ces deux éléments réunis expliquent toute sa politiquej ses fautes et ses brusques revirements. Son roi avait beau être venu du dehors, il était à son image, sans scrupules comme lui, du moment qu'il s'agissait de « gagner » et de faire grandir la Bulgarie. h partir du jour où les affaires de la Qaadriiplice tourneraient mal, les Bulgares devaient être les premiers à abandonner la coalition de nos ennemis. Aujourd'hui qu'ils demandent la paix, il s'agit de bien savoir quelle sorte de peuple et d'Etat les Alliés ont en face d'eux. Et d'abord on s'expose à de graves erreurs d'appréciation lorsqu'on oublie un fait primordial : c,'est que les Balkans sont le théâtre des rivalités et des luttes nationales les plue ardentes qui se soient jamais vues et cela depuis qu'ils ont commencé à s'affranchir de la domination turque. La4 politique balkanique c'est la politique des nationalités poussée à sa plus haute puissance. Ce 6ont les conflits et les ressentiments de races s'engendrant sans fin les uns les autres. La capitulation de la Bulgarie devant te Alliés est un acte nouveau d'une longue tragédie. Cette tragédie, les Empires centraux avaient cherché à l'exploiter à leur avantage. Faute de l'avoir compris, les puissance^ occidentales, en octobre 1915, avaient vu, avec une surprise injustifiée, la Bulgarie passer dans le camp ennemi. Battue, menacée d'invasion, n'ayant plus rien à attendre d'une guerre devenue malheureuse, elle a mis les pouces.Pour trai,ter avec elle, pour faire en sorte que sa capitulation serve à la fin victorieuse de la guerre, il importe de ne plus commettre aucune erreur de politique ni de .psychologie. Un nationalisme farouche et insatiable) telle est la caractéristinue dominante de la Bulgarie. Quand elle 'était opprimée par les Turcs, elle savait à merveille apitoyer l'Europe. Gladstone et les libéraux anglais étaient ses grands protecteurs. Alexandre II, le généreux. tsar, l'avait, délivrée au nom de la fraternité slave. Mais, que ce tût la Russie ou l'Angletèrre, quelle que fût la puissance qui voulût dans l'intérêt ' do la tranquillité "européenne; mettre une borne à ses ambitions nationales, la Bulgarie n'avait plus pour elle que de la haine. Ses sentiments étaient les mêmes pour ses voisins. Ici, le principe des nationalités devenait la pomme de discorde. En 1912, la Bulgarie, la Serbie et la Grèce avaient fait alliance entre elles pour achever l'affranchissement de la péninsule balkanique.et briser définitivement îc joug turc. Tout alla bien, et les coalisés, qui semblaient avoir oublié leurs vieilles rancunes. furent unis tant que l'ennemi commun fut devant eux. Les Serbes aidèrent même les Bulgares à prendre Andrinople. Dès cjue la victoire fut acquise, la difficulté commença. invoquant leurs sacrifices, l'obligation lue leur avait imposée l'Europe de renon-w à l'accès de l'Adriatique, les Serbes valurent réviser le traité de partage qu'ils avaient signé avec la Bulgarie avant de Partir en guerre contre les Turcs. Alors les Bulgares, exigeant, au nom du principe des nationalités, la Macédoine entière, se ruèrent contre leurs alliés' de la veille sans attendre aucun arbitrage, Victimes de leur perfide agression, ils la payèrent chèrement à la paix de Bucarest. C'est leur revanche de 1913, leur revan-™e contre la Serbie, la Grèce et la Rou-ffianie que les Bulgares ont cherchée en » coalisant en 1915 avec les Empires cen-Rien d'autre ne les liait à -Vienne LES CONQUÊTES DE NOS SOLDATS Une visite à Dixmude délivrée Dans des ruines de mines. La semaine de victoires que vient de v vre notre armée restera inoubliable. « Vous ne -pouvez vous figurer Venthoi troupes de la proclamation du roi ! », nou écrivait la veille de l'Offensive un de no correspondants. Ce fut du délire ! Partout dans les cantonnements les hon, mes chantaient et dansaient !... De vieu pianos mécaniques dans les cafés se m rent de nouveau à jouer des airs d'autre fois ! Bref, c'est un sentiment de joie pur et grande qiii nous a tous étreints. « En avant ! » avait dit le roi. En avant et personne ne doutait du succès de Vattc que ; car si la foi en son chef, est la pre mière et la meilleure qualité du solda; quel soldat au monde a plus de confianc en son chef que le Belge en Albert Ior Et si les hommes manifestaient ainsi leu enthousiasme, Une atmosphère de , joie e de confiance régnait partout. Jusqu'aux c; vils de Flandre entrevoyaient enfin la libe ration du pays par les Allemands et cell de leurs foyers et de leurs granges par le Belges. A laube, nos troupes magnifiques s lanceront à Vas saut /es positions advei ses ! Dans les cantonnements règne u mouvement fébrile. Autos d'E.-M., off ciers, casqués, porteurs de cartes et de j% melleSy circulent en tous sens ! Sur la can pagne règne un silence solennel, comme la nature comprenait que quelque chose d grand, d'unique, se prépare ! Partout l'espoir immense gonfle le cœurs. Dans la campagne, un chien aboie fi rieusement. Au clocher du village, l'Angt Us tinte, argentin ; tout semble respire la paix alors que la Flandre recèle en c moment les engins de mort qui dans que ques heures cracheront la mort et la m Iraille, pendant que l'infanterie foncera e avant irrésistiblement ! Il est onze heures ! Je rassemble carte et papiers, car dans une heure une aut me conduira sur le champ de bataille, su le champ de victoire, nous en sommes ce/, tains. Le roi nous a dit : « Partout l'Alh mUnd recule ! » et nous sentons que dt vant nos soldats aussi il reculera ! Au loin dans un cantonnement un cla ron sonne « la Retraite » !... Les note tristes s'égrènent dans la nuit et non avons l'intuition que c'est bientôt la « I?< traite » allemande qui sonnera ! » Ce fut, en effet, la retraite allemande jusqu'où nos soldats les repousseront-ils Voici, du même correspondant, le réc. d'une visite aux ruines de Dixmude : Nous sommes arrivés à l'Yser, dans u secteur désert ou .presque : la retraite c l'ennemi a fait avancer nois troupes a delà du fleuve. Nous voici dans notre ancienne tôtr> ( pont au sud de Dixmude ; le terrai boueux n'est qu'un "chaos d'entonnoirs i de trous d'oibus. Dans le fond, au dalà c , l'ancien « no man's Jand », s'ap-erçoivei le château et la première ligne ennemie.I. paysage est lugubre : un vent affreux lin luln plaintivement, pendant que s'abat ur x Feu la redoutable minoterie :- pluie torrentielle. Le ciel a une teinte d|e plomb Nous avançons au prix de mille difilcul-s tés à travers la plaine; marécageuse. Glis-s sant, trébuchant, pataugeant, nous abordons ce qui était encore, il y a 48 heures, la première ligne allemande. Nous - voici à la butte du Château. Elle aussi, r a été savamment pilonnée par notre ar- - ; tillerie. Quelques taches grises, sur le sol - chaotique ; oe sont dos cadavres alle-e mande. Nous longeons la première ligne enne-■' mie ; partout les abris sont bouleversés ; - des tracos de combats affreux se, révèlent. Derrière nouj, les canons grondent, et malgré la clarté du jour on voit les flam-e mes d.'e leurs coups de départ, brusque-■' ment déchirer l'horizon. Voici, enfin, Dix-r mude. Quelques brancards nous croisent, t qui reviennent de l'avant. Dixmude ! De- - vant les ruines de. qui' l'œil au créneau, - pendant quatre fins nous avons monté la e garde ! Dixmude qui cachait en ses dc-s cambrés tous les engins de mort, dont l'ennemi disposait : on ne pouvait lever e la tête au-dessus du parapet, sans tom-ber foudroyé par une balle. Et nous som-!l mes dans là place, maintenant, et nous y " sommes les maîtres ! Malgré la résistance, elle fut arrachée à l'ennemi par l'héroïsme et le « cran » merveilleux de nos soldats ! ® Dans ce. qui reste des rues, (pans de murs lézardés et ruines fumantes), par-tout des armes brisées, d'es casques allemands, des flaques de sang. Dans un an-_ gïe, un cadavre ennemi, accroché à un ._ chleval de frise, semble implorer secours ; r la cervelle a jailli sur un mur, à plusieurs e pas ! Les rues sont barrées de défenses, lr dans un hérissement inextricable, et c'est i. dans ce chaos, d'obstacles, que nos troupes n sublimes durent livrer assaut ; après une longue lutte, Dixmude resta entre nos s mains, aux honrra'h ! de? soldats, fous 0 d'enthousiasme ! r Nous traversons la cité-martyre, quand •- soudain au Nord, éclate une canonnade sauvage ! Nous grimpons sur un monti-cule dans la berge de l'Yser. Notre artillerie tire sans répit, les explosions se suc-cèdent sans cesse, progressent toujours ! s C'est donc une attaque nouvelle des r.ô-* très ? L'affaire très violente est un nou-veau succès pour nos troupes admirables, car en un tour de main, elles ont enlevé . les Fermes Violette et Terstille, au Nord-t Est de Ramscapelle. Cela s'est passé sous nos yeux, et n'a pas duré un quart d'heure ! Soudain, je tressaille : Le monticule sur lequel je me trouve, c'est... la minote-n rie ! La fameuse minoterie dont les mi-e trailleuses nous embêtèrent pendant près u de i ans. Le mastodonte de béton est <n-fin vaincu. Quelques balles sifflent, cai e l'ennemi tient toujours au Nord do la n ville. ■ I Et, par le même chemin nous avons re e joint la route ; dans un éclabousscmeni it de boue, l'auto a démarré, vers cetto au. e tre conquête de l'armée belge : la Forêt i- d'IIouthulst. e ' C. S, et à Berlin. Ils ont donc abandonné l'Aile magne et l'Autriche dès Qu'ils oni. compri qu'elles n'étaient, plus capables do les sai: ver d'un désastre et que " l'existence et ie intérêts de la Bulgarie étaient en jeu. On voit combien la situation reste con plexe dans les Balkans. Même après qu la Bulgarie s'est retirée de la lutte, il es malaisé de départager ces peuples et d 'fonder sur la justice un ordre durabli Une chose, toutefois, est certaine. Le prétentions inconciliables, les ancienne querelles et les rancunes des nations balk! niques étaient devenues un diangeir poij l'Europe, parce que la politique austro-a lemande, les envenimait.. Cette force mai vaise avait fait échouer autrefois tous lf essais de conciliation, imaginés par le ma heureux empereur Nicolas. Tant que le po son germanique ne sera pas éliminé d coiips européen, un bon règlement de ! question balkanique restera précaire et i lusoire„ Rien ne sera fait tant que la puissance allemande n'aura pas été brisée : personne ne s'en rend petit-être mieux compte ; l'heure actuelle que le président Wilson Son dernier discours est, à cet égard, d'uni netteté absolue. La question allemande est la qu'estior centrale par rapport à laquelle toutes le: autres doivent être envisagées. II fau d'abord que l'Allemagne soit battue et pri vée de ses moyens de domination que lu ont donnés son unité et son organisatioi politiques. La capitulation de la Bulgairi doit donc être regardée comme un pas fai vers l'isolement de l'Allemagne, conditioi de sa défaite. L'exemple bulgare enseigne ra à la Turquie efâ l'Autriche qu'il n'y i pour elles d'issue possible qu'en se sépa rànt à leur tour de l'Empire allemand Tant que cet Empire, le fléau du monde subsistera tel quel et dans sa force, c sera cheroher la quadrature du cercle qu de vouloir résoudre la question d'Orien ou toute autre question européenne. «Jacques Bainville. ' ... Corneille, les Flandres et l'Allemagne Au moment où l'assaut victorieux» de nos soldats illustre d'une gloiret nouvelle la terre des Flandres, on lira avec un intérêt particulier cet article où un ■ de nos collaborateurs), rapproche de l'épopée actuelle le SOIU venir de Pierre Corneille : Il peut sembler, au premier examen, pË& radoxal de placer un livre sur Pierre Corneille dans le cadre de l'actualité. Pas tant que cela ! D'abord, des rapprochements s'imposent entre plusieurs des lié» ros volontaires et sublimes, tout enveloppés de là rigide atmosphère du devoir et quelques-uns qui, au milieu des événements .présents, ont porté si haut le sens intime de l'honneur, l'orgueil du devoir, la respect de la conscience et de la foi jurée, la passion des vertus austères qui sont lesj mobiles supérieurs de la tragédie cornélienne. Qui .pourrait, par exemple, ne paâ\ songer à tout ce que représente, aux yeu» du monde, de grandeur d'âme et de signi-> fication morale le spectacle de celui qui! n'est plus aujourd'hui que le roi de « quel-crues arpents de dunes arides», mais dont; l'attitude simple, loyale et noble est, à ellei seule, devenue un réconfort pour son peuple et l'humanité. Et quelle situation pathétique aussi que celle de la reine Elisabeth ! . La réalité ici, comme il arrive, diépassei en intensité le théâtre. Ah ! les admirables protagonistes que ce couple royal et d'un drame combien plus émouvant que celui' de « Pompée », « Sertorius », « lîodogune » où Corneille s'exaltait ! JS» On trouve dans la vie même de- Pierreii Corneille des motifs et d'es instants où,i assez indirectement à la vérité, il s'est intéressé à l'histoire d'un pays qui, de-toujours a été, en quelque sorte le champ] de bataille des nations. Voilà qui justifiei déjà ce titre fait pour surprendre : Corneille et les Flandres. D'ailleurs, une biographie écrite, sous les graves préoccm. pations du moment et an surplus par unf homme du Nord, devait forcément s'orienter dans ces directions nouvelles (1). Or, M. Auguste Dorchain. qui vient de> faire paraître ce monument de ferveur: et d'enthousiasme d'un pocte pour un. (poète. est un septentrional. Il est de cette région de France meurtrie comme la Belgique et comme elle réduite en esclavage., U est né à Cambrai dont les derniers habi-. tants écoutent, à cette heuire, avec une joia anxieuse, se rapprocher le canon de la) délivrance. Au fronton de l'Hôtel de Ville, • il a dans son enfance regardé Martin cti , Martine, les deux géants de bronze (<pjn les Allemands ont volés) alterner leur mar-. teau pour sonner les heures. Ses premiers , sommeils furent bercés au rythme de lal . « canohon dormoiré » dci Desrousseaux, eru vogue dans tout le Cambrésis et le Hai-naut et jusque dans le Borinage et enl Wallonie et qui est comme le chant de FaW liement des exilés lillois : Dors, min .p'-tit quinquilï Min: p'tit ipouchin, miu. gros rojia 1 II y a plus, en cette année aaTflouïouSaj ; de 1870, Auguste Dorchain a fréquenta ! l'Athénée Royal do Gand, petit réfugié deç France en Belgique, parco quô lçs Aile-, 1 mands menaçaient alors ,1a Normandie eti | que Manteuffel approchait de Rouen. La.1 ' Belgique devançait alors cette amitié d'au- : jourd'hui et donnait sûr son sol libéral.eti 1 dans ses écoles à ceux que la guerre chas-, 1 sait de leur foyer cette hospitalité que îai" ! France rend maintenant. Et M. AugusteJ 1 Dorchain se souvient que c'est par un pros 1 fe'sseur belge qu'il entendit pour lia. pre-i^ " mière fois commenter Corneille. IL. évoqiW 1 ces soirs de province flamande où « sousa ■ ffabat-jour de la lampe unique, entrasse» • petites sœurs que gagne' le sommeil > mère qui cherche Anxieusement des'nouJ . 3 velles de France dans la .dernière édition* (i) pierre Corneille, par Auguste DorohalM Parts, Garnier 1313,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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