Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 08 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n58cf9kb4j/
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20e ANNÉE. — Série^ nouvelle.N° 148 Le numéro : 10 Centimes • ■ - f^■+*xasha »Kfcai»a.-t-_a&T.Taar -rr-r Jeu4? $ avril 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION gfltst tue de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n" 14.05 Directeur : FERMD UEBSâï TQJites Tes communications concernant la rédaction doivent être adressées »SUr, rue de la Bourse, Le Havre. london offices 21, Panton Street (Broadmsad House) LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trime3tre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 Signes O fr. G5 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angieterre : la ligne 3 d. Quotidien toeioe ps'ràfss.ant au Havre L'entrée du Prince Léopold Le Roi Albert loue éloquemment devant le front des troupes l'héroïsme du 12e de ligne Xoiïs avons dit que lundi, à 10 heures, a 1 zu lieu i'i présentation au 12® régiment de i 'jgne de *8. A. Il, Mg<r le Duc de Brabant, i ofacé à la suite de ce régiment. < A cette cérémonie émouvante que Leurs 3 Majestés le Roi et la Reine honoraient de 'eur présence., assistaient : Son Altesse Sé- l r&itissime te Prince Alexandre de Teck, le 1 Baron de BroquevïlleyMinistre de la Guerre; le général-major, Jacquet, commandant la d division d'armée; le colonel Jacques, com- « mandant la 2° brigade, le colonel Van B.ol-Icghem, commandant le régiment. Le Roi a prononcé, devant le régiment, le { discours suivant ; Officiera, sou-s-officicrs-, soldats, " Je vous ai réunis anriourd1'hui, «pour vous présenter mon jeune F ils-. • Si j'ai choisi le 12° de liigne poiutr que mon Fils y soi't formé au métier -des armes, c'est parce que ce rôginieiiit s'est distingué entre tous .par sa vaillance au cours de la campagne passée». J'aime a évoquer, devant vous, les bril-Is-nis -étals de service du 12° régiment. C'est sou deuxième bataillon, commandé par le vaillant .masjor Collyns, qui est lté premier au feu. Le <± août, oe bataillon fait une éïiei^ique défense du pont de Visé. Le 5 'août, le 32° de ligne -est vivement engagé entre Eve-gnéo et Bardhon, pendant que le 1er baiaiiiion icfeu 12° combat vers Sart-Til-man.O 12° de ligne joue un rôle important h 3a 2e sortie de l'a" garnison d'Anvers. Les Il et 12 septembre, il exécute une brillante atteique sur H&eclit et Over de Vaart et 11e se retira en formant l'aTiriére-garde de la dli.vision, que par ordre supérieur. Pendant le siège d'Anvers, il concourt h la défense diu 4° secteur, est vivement engagé v u.rs Dreemdonck les 28 et 29 septembre, et dans la t:ôte de pont de Blaesveld du ";0 septembre -au 3 octobre. Lors de ia retraite 'd'Anvers-, il forme l'aride r<vgu.i<4e de la division et contient, le S octobre, Siii "sud de Lokeren, les forces ennemies qui tentent do couper la retraite de l'armée. M-'ais c'-cst à la bataille de l'Yser, c'est h Dixmr.de, on défendant le point le plus menacé de notre position, que le 12° de ligne de va il donner toute la mesure de sa valeur. Le 19 octobre, il occupe la tôte de pont de ï iximi.de. et protège la retraite de la 5e divi-.sion par tes ponts de cette ville. Le 20 octobre, il y est soumis à un bombardement d'une ex brème violence; le colonel Jacques, {blessé une' première fois, conserve son com-i&'fâ'ndenient.Nous arrivons ici ci la phase critique de •Ta déiiemsc de Dixnmde. La nuit du 20 au 21 l(x lutte fu t. ipartiouLiè-rement ardente ; d;e violentes attaques, ve-vnant cfe lîeerst, vinrent se briser sur la solicité des lignes du 12e. Le 21 octobre-, le bombardement redouble d'intensité ; le urave coionei Jacques, consm ruinent au milieu de ses* trouées pour les encourager, blessé une seconde fois, reste à son poste, donnant ainsi à tous un bel exemple de fidélité au devoir. Relevé par le 11° de ligne le.21 au soir, le 12° reprend ses positions dans la tôte de pont -au cours de la nuit du 23 au 24- octobre.La journée du 24 devait être une des plus chaudes die tonte la J>a.taillc de l'Yser. Au cours de cette journée mémorable, le 1er .bataillon, placé à gauche, sous les ordres de l'intrépide major Van Roliegiiem, arrête par son énergique résistance onze attaques pendant que le 2e batiaillon, qui occupe la droite, repousse quinze assauts des Allemands. Pendant la nuit du 24 au 25 et la journée qui suivit, les bomba.rdements et les atta 1 ques furent continuels. La nuit du -25 au 26, un bataillon ennemi ' parvint à entrer dans Dixmude et à s'avancer jusqu'à Caeskcrke ; bien que tourne, le 12e reste à son poste et le bataillon ennemi est anéanti par nos réserves. Quand enfin, le 26 au soir, le 12° de ligne est relevé, il a perdu à la défense de- Dixmude le tiers de son effectif, mais il a maintenu toutes ses positions et occupé les tranchées pendant 120 heures, ce qui peut être considéré comme un des événements les plus remarquables de la guerre. Le 30 octobre, .il fut encore fait appel au dévouement du 12e pour défendre le centre de notre front. Il relève les grenadiers épuisés devant Pervyse et repousse plusieurs attaques. C'est là où le brave Major Collyns fut grièvement blessé. Après la bataille de l'Yser et jusqu'à ce jour, le 12° de ligne, placé tantôt dans le secteur de Pervyse, tantôt dans celui d'Qoostkerk-e, veille soigneusement sur la garde de nos posiiions, 11e se laisse rebuter, ni par les intempéries, ni par les^bombar-dements et progresse chaque fois que les circonstances le permettent. Voilà les beaux états de service du 12e régiment de ligne. Ce sont ces états de service qui ont valu à ce corps d'élite, la récompense de la décoration du drapeau. En plaçant mon fils à la suite de votre régiment, je suis heureux de vous donner un gagé de mon entière confiance. Les minces doivent être élevés de bonne heure à l'école du devoir et il n'en existe pas de meilleure qu'une armée comme la nôtre qui personnifie héroïquement la Nation. Mon fils ia revendiqué comme un honneur rie porter l'uniforme de nos vaillants soldats.Il sera très fier d'appartenir à un régiment dont les actes de bravoure et de dévouement au pays, formeront une page glorieuse de notre histoire nationale. LESFAITSDUJOUR IVKWWVW 'Une- noté officieuse viennoise dément les ■\b)ncits d'une paix séparée sollicitée pur VAutriche. Ce démenti n'est, à vrai dire, ainsi qu'on le verra plus loin, -pas si catégorique qu'on ne puisse croire qu'il y a i bien eu q uelque chose /IfWWWU Le gouvernement bulgare a répondu aux \rprole s talions de la Serbie par une note accusant les Serbes de tout le mal imputé à ces modèles de ctoucem que sont les comi-.tadjis. C'est très fort, peut-être même un Weu l rop. IWWWM 'A Christiania, le Tidens Tegn dément of-ïffieieusement l'information d'après laquelle nne alliance défensive aurait été conclue centre les trois royaumes scandinuves. (VVWWVVM Les Chambres fédérales suisses se sont ' réunies, mardi, en session extraordinaire, i pour discuter le nouvel impôt unique sur I le revenu, destiné à couvrir tes {rais nécessités par ta mobilisation. Se qu'm dit in âutrishe LES IMPRESSIONS D'UN VOYAGEUR NEUTRE M. de Smit,' qui avait déjà publié dans le Vit Petit Parisien » un intéressant récit d'un voyage en Allemagne, vient de faire pour le même journal'un voyage en Autriche-Hongrie.Du .premier article qu'il en a rappor té,nous détachons deux -passages qui méritent l'attention.Voici ce qu'on a dit en Autriche à M. de Smit des éventualités de paix <: Nous ne ferons pas de paix séparée tant que les Russes ne seront pas £i Budapest, en v oici lu raison : Pas plus que les Allemands ne peuvent avancer en France, pas plus les alliés 11e réussiront à faire sortir les Allemands du territoire français et de la Belgique ; par conséquent, les alliés seront obligés- de conclure la paix et l'Allemagne ne consentira h évacuer la France et une partie de la Belgique qu'à condition que nous ne soyons pas trop amputés et écrasés par une îorte indemnité de guerre. C'est notre seul espoir et notre unique raison de continuer encore la lutte, qui cependant ne pourra durer au-delà de trois à quatre mois maximum. Quant aux Russes,voici ce qu'en disent les Autrichiens : n Ils conviennent que le peuple i usse, à'en juger par les prisonniers, n'est pas méchant, et ils réservent leur an-imosiié pour les gra-nds-ducs, qu'ils: accusent d'avoir con-.Xluit- la Russie h la guerre. A leurs dires, l'in fanterie russe ne vaut rien, mais leur artillerie est formidahle. Que de fois, au cours de mon voyage, j'ai entendu cette réflexion, que je cite textuellement : — Si nous avions leur artillerie, nous serions, à l'heure actuelle, ù Saint-Pétersbourg, et s'ils avaient notre infanterie, ils seraient -sûrement à Vienne et sur la noute de Berlin. » Et voici -enfin comment on juge là-bais les Belges et les Hollandais : 11 Naturellement, selon les Autrichiens, les Belges ont- eu tort de ne -pas laisser passer l'armée allemande. J'ai pu, sans difficulté, réfuter cetle théorie absurde que les Français et les Anglais auraient -envahi la Belgique si les Allemands 11e l'avaient pas fait les premiers. On ne croit pas que l'Allemagne consentira à rendre la Belgique ; quant à nous autres. Hollandais, les"Allemands nous auraient réservés pour la bonne bouche. Quoi qu'il arrive, nous sommes v-oués, paraît-il, à entrer de gré ou de foree dans la confédération germanique, car les Allemands ont besoin de nos ports. (Avis à MM. CoJ t van der Lindin, président, du conseil de ; la Hollande et à M. Tredb, ministre des Finances.) » _ | Pour Iss réfugiés m Masds > ' l u match sensationnel s'est dismiié. au billard, il La Haye, au profit des Réfugiés belge;--, croire MM. II.-A. Miuller, le plus Wt amateur die Hollande, et Th. Moons, de nationalité belge, champion du monde de 3me 3 classe. " 1 Le match se jouait en i-00 points, au grand 3 cadre. Après un. jeu extrêmement passionné, Moons l'a. emporté brillamment-. Il a laissé 3 Mu lier à 264. La. victoire du champion diu monde fut -ac-ooeillie par d'intenminabîes acclamations. ; line médaille, spécialement frappée pour la circonstance, lui a été remise par le prési-t dent du Comité des Réfugiés. ! Cette sensationnelle « entrevue » a été clfl-, turée par u-ii-e séance où -celui qui en -assuma . la charge se couvrit de lauriers. M. Do . Schepper, de Cand, fit une démonstration _ dont lui seul a. le secret et la puissance en . exécutant les coups les plus étonnants à Pai-çle -des doigts exclusivement. Son succès fut extraordinaire. Telle a été cette journée qui constitua également une sérieuse aubaine pour les réfugiés. @8 jjeiaiMia! m èim genân qis$ I© îSFI'riiSSi on I PiHf ®B ABg2et®W?8. Vive le Roi! ¥ Né le 8 avril 1875, le Roi Albert accomplit aujourd'hui sa quarantième année. Il a, de cet dge de maturité et de force, les vertus essentielles qui font grands les hommes, les citoijens et les Rois. Son lier profil, tracé net comme celui des médailles, rappelle ie maintenant;, avec plus de frappante ressemblance encore, celui de son grand aïeul Léo-pold 1er, dont la quarantaine s'illustra aus-; si par de grandes actions patriotiques. p11" L'aïeul dut, au milieu des orages, bdtir la patrie belge ; le petit-fils doit, lui, dans la dé- P^us furieuse des tempêtes, la reconstruire. Mais la robuste volonté de celui-ci ne faillira air, vas là où réussit la ferme sagesse de celui-lète h'- ■ Ht sacrilège serait le Belge , qui doule-oc- rail que demain, grâce à luit la Belgique sera indépendante,plus grande et plus forte. 'lus Ce 8 avril 1015, il y aura au Grand Quar-lier Générai de Vannée belge? en campagne }qv- UU concours d'hommages et de vœux com-mti" rno ii cn vil lamais général victorieux ou nzè 10i ùiàùguré. C'est que le pacte entre la qui dation et le chef de l'Etat est sacré, de par i/uts l'épreuve commune, de par les larmest de par le sang, de par toute la sainteté die la née plus belle des causes, — la noire, celle de tta l'Honneur cl celle du Droit. Tous les ministres, vernis là-bas en Flan-emi dre, ont exprimé officiellement au Souve-an- rain les souhaits de la Nation. Celle-ci, dont >n^' le cœur n'a jamais, battu si fort que depuis que sa vie est en piéril, est aussi là, à ce Quartier Général, Wallons, Flamands, Bel-)ix- 'ies 0PVrnaés et Belges réfugiés, tous en-I a fants de la môme 'terre sainte, représentés ipé par ce qui leur est plus cher que l'existence : qui l'Armée, dont les acclamations seront celles ine- de la Belgique entière. Le XX0 Siècle. au jjdges avant tessf ! —O—■ ÎjÎVCOIrE UiXÉ PROTESTATION CONTRE LES TENTATIVES ALLEMANDES DE DIVISION Nous avons eu l'occasion de signaler plu-siejiÇs protestations énergiques de chefs du. mouvement flam.ind contre les tentatives faites par les Allemands pour diviser les Belges contre eux-mêmes. Voici à l'autre pôle, une déclaration que nous sommes tout aussi heureux de souligner. Elle est de M. Roland de Marcs dans le « Temps » du lundi 5 avril : M. Roland de Màrès 'constate lui aussi l'échec de toutes les machinations allemandes et il en donne les raisons profondes : <t Les Flamands, écrit-il, apportent la même vaillance et le môme enthousiasme à défendre la terre belge que les Wallons ; leur iiaine de l'Allemagne et des Allemands n'est pas moins implacable que celle qu'éprouvent leurs frères du sud. Nulle part, chez les populations des provinces septentrionales, l'envahisseur n'a trouvé de criminelle complaisance ; nulle part il n'a. rencontré cette complicité moraïe sur laquelle il comptait pour asseoir délinitivoment sa domination. Afin d'essayer de donner le change, la presse allemande en est. réduite à reproduire quelques arlicles publiés par des organes, llaniands créés à Anvers et ailleurs au lendemain de l'occupation et qui, rédigés le plus souvent par des hommes dont les attaches allemandes sont connues, consentent à paraître sous le contrôle prussien ; elle en est réduite encore à faire état de déclarations de personnalités sans mandat, sans notoriété et sans responsabilités, <rue les chefs reconnus des groupements flamands ont formellement désavouées. Tout ce que les Allemands peuvent entreprendre pour diviser les Belges, pour les dresser les uns contre les autres, pour réveiller ou attiser les vieilles querelles de races et de langues ne troublera pas la conscience nationale. Ils n'ont pas compris que malgré leurs lointaines origines germaniques, les Flamands sont totalement étrangers à la mentalité allemande, que mille années d'histoire commune avec les Wallons et l'influencé directe de la civilisation latine leur ont donné une physionomie propre, où les traits caractéristiques de la personnalité germanique s'atténuent jusqu'à l'effacement. Il a fallu les douloureux événements de l'heure présente pour que la réalité de l'existence d'une nation belge s'affirmât à tous les yeux. Il serait tout aussi impossible maintenant de séparer les Flamands des Wallons que de' séparer, par exemple, les Alsaciens des Lorrains. Les deux races se trouvent constiluer vraiment une race unique, chez laquelle subsistent sans doute certaines dissemblances et certaines oppositions, mais- qui n'en présente pas moins les caractères essentiels d'une parfaite unité nationale. L'âme belge a été longtemps niée ; et en Belgique môme, on n'avait pas assez de sarcasmes pour ceux qui les premiers la devinèrent et prédirent son épanouissement. C'est l'àme belge, faite du meilleur de l'âme flamande et du meilleur de l'âme wallonne, qui a permis à un petit peuple d'écrire une grande page d'His-ioire ; c'est de son élan qu'est née toute celte vaillance qui, de la Meuse à l'Yser, a fait se dresser tout un peuple pour défendre la patrie en danger. L'Ame belge s'incarne toute dans ce roi qui a compris que le sentiment du devoir est ce qui ne meurt point et dont le geste glorieux a réalisé l'unité morale de la na- j | lion. La formule des « deux Belgiques » ,que l'on invoqua si longtemps, est "désormais mensongère :1a Belgique est une et indivisible. Elle sera libérée tout entière ou ton! entière elle périra. Elle ne périra pas. En douter, c'est douter de la victoire dos alliés, car la France et l'Angleterre ne déposeront les armes nue lorsque la. Belgique sera rétablie dans la plénitude* de sa souveraineté. Il n'est point dé manœuvres allemandes tendant à faire se souvenir les Belges de ce qui les divisait hier qui puissent ébranler la confiance d'un peuolc qui n'a pas désespéré de son propre effort, qui a ^tpïquernent tout enduré parce r/u'it savait que. dans les plaines des Flandres et les vallons de Wallonie surgiraient a son aopéf les défenseurs du droit et de la liberté. » Le patriotisme belge est un roc qu'aucun effort allemand ne réussira à entamer, i Dernières Nouvelles tastmifié officiel français Paris, 7 avril, 15 heures. Vu détachement allemand■ avec trois mitrailleuses avait réussi à passer sur la rive tliiueiie de l'Yser, au sud de DRIEGliACH-TKN; il a été hier attaqué et enlevé par lus troupes belges. A L'EST; Di. i HRDUN, line attaque dans la direction d'Etain nous a rendus maîtres des cotes 219 et 221,des larmes du Haut-Boys et (te. l'hôpital. AUX K'PAHGES, nous avons gagné du terrain, maintenu nés gains et (ait une soixantaine de vrisonniers dont trois officiers. DANS LE BOIS D'AILLY et dans le BOIS BliULE, nous avons repoussé toutes les contre-attaques et réalisé d nouveau quel-nées progrès. Il en est de même au BOIS LE PRETRE. DANS LE BAN BE SAPT, ù la Fontc-nelle, nous avons fuit sauter ù la mine un ^Mprar/e ennemi. LE ÎÏOI ALBERT PRÉSIDE UN CONSEIL DES MINISTRES —o— Le Havro, 7. — Officiel. — Le Conseil des ministres s'est réuni mardi matin, au grand uuarlier-général belge, suus la présidence, de S. M. le Roi. CE QUE VALENT LES COMMUNIQUÉS | ALLEMANDS Paris, 7 avril.— Un.communiqué allemand j prétend que les attaques françaises avec des / forces importantes et une nombreuse art.iil-I:\i-ie, paès di'Alzey, Apremonl et Fliray, ont été repouseées et qu'une petite partie des tranchées avancées, sur la partie orientale des Hauts de Meuse, où l'ennemi pénétra, a été -reprise. Lu lutté continue sans succès pOiW l'ennemi. Une forte attaque menée à l'ouest de Bois le Prétne a. échoué-. Le communiqué ajoute-que" malgré de lourdes perles, les Français, on raison d'une nouvelle redistribution de leurs forces, ont continué leurs attaques, d'autant plus que cel.fes- teft-tées en Champagne ont échoué. Le communiqué mentionna enfin l'insuccès des allnques russes près de Kalvarja et Augiuistovo. Le communiqué allemand -annonce : 1* que les attaques françaises entre la Meuse et la Moselle ont été repousséee ; 2° que ces attaques vont continuer, ce qui indique que ces attaques ont réussi. Cette contradiction, comme aussi l'imprécision voulue de ce communiqué allemand, appointe la meilleure des confirmations aux détails circonstanciés que le communiqué français du G avril,23 heures, donne sur les succès obtenus dans cette région par les troupes françaises. ! NOUVELLE AV.-VIVCÉE RUSSE DANS LES CARPATHES ( Pétrograd, 7 avril (officiel). —- A l'ouest du Niémen, le 5 avril, combats de détail aux ■environs de Mariampol-Ludpinoff-G-alparia. Dans les Carpathes, le -i, nous avons progressé avec-succès sur tout le front de la région nord, dans la direct!» de- Barsfeld, jusqu'à la région d'Ujok. Au cours de cette progression, nous avons considérablement avancé dans la région de Rostod. aux' environs duquel nous avons conquis un secteur très important do la chaîne principale. Nos avant-gardes ont passé sur le versant sud de cette chaîne, occupant Smolinck et Drozrouska. Toutes les tentatives - autrichiennes pour entraver notre offensive dans les Carpathes ont échoué avec de grosses perles pour l'ennemi. Les Autrichiens, dans leur retraite, incendient les ponts cl les dépôts de provisions.- Sur le front des Carpalhes, nous avons fait, au cours de la journée, une vingtaine d'officiers et 1,500 soldats prisonniers. Simple fusillade sur le reste du front. înpis le pew o EN RÉSERVE ...La nuit a été calme. Elle n'a été troublée que par une lointaine canonnade, d'ailleurs peu vive. Dans leurs caves voûtées, dans leurs abris protégés par d'épais parapets, les ho-mmes, étendus sur l'a -paille, la tète sur le havre-sac, la couverture roulée autour des jambes, ont -pu dormir sous la garde vigilante des sentinelles. Le jour paraît. Une légère brume flotte ; elle est bientôt dissipée, et la vue s'étend ' bien .loin sur ia plaine flamande. Des alouettes s'élèvent en chantant, éperdûm-ent ; des moineaux et des sansonnets tournoient en bandes serrées et piaillent à qui mieux mieux ; les corbeaux, qui trouvent sur le front une pâture surabondante, ne sont pas moins nombreux. Toute cette gente ailée anime la -campagne1, qui déjà reverdit. C'est que le printemps s'annonce : les bourgeons gonflent, prêts à s'ouvrir, et les premiers nids se construisent. Mais c'est hélas ! tout ce qui anime les champs dépeuplés d'êtres humains, où les fermes opulentes l'an dernier ne sont plus que d'informes et branlantes carcasses, et où la terre n'a été labourée que par les obus... Les soldats dissimulés en seconde ligne sont là pour servir éventuellement de renforts à ceux qui occupent 1-e-s tranchées avancées, si ceux-ci étaient attaqués. Ils ont pour consigne de ne pas se -montrer, et ils l'observent prudemment, car, en iface, il y a des vigies attentives, armées de puissantes jumelles, et si l'ennemi découvre la présence de troupes dans un endroit plus ou moins vulnérable, celles-ci s'en aperçoivent bientôt en entendant siffler et éclater des obus et des slirapnells qui leur sont envoyés, mais qui, heureusement, n'arrivent que rarement à leur adresse. Il n'y a donc rien de -mieux à faire pour les hommes que de se cacher tant qu'on n'a pas besoin d'eux. Et, en attendant l'occasion d'abattre des Allemands, si elle doit leur être offerte, ils tuent le temps... Assis ou recroquevillés dans leurs trous, ils s'occupent diversement, selon leurs gôûts, leur tempérament et... les -circonstances climntériques. S'il fait froid, par exemple, et si l'on n'a pas la chance de pouvoir improviser un brasero avec un seau Iroué et des morceaux de bois recueillis à droite et à gauche, oh n'a guère que la ressource de s'envelopper dans sa couverture et de somnoler tristement en tapant de temps en temps des pieds pour les réchauffer. Mais si la température est supportable, les bavards se livrent à des dissertations sans fin sur l'issue probable de la guerre, racontent leurs exploits et leurs aventures, .évoquent des souvenirs de elle", eux ; d'autres, pour lesquels les cartes ont des altrails particuliers, se livrent à d'interminables parties ; d'autres encore, se plongent dans lu lecture de bouquins achetés ou empruntés pendant les repos à l'arrière, et qui s'échangent- et circulent, entre les amateurs ; enfin, il y en a qui trouvent moyen de dormir à volonté et s'en donnent tout leur saoûl. Les repas se prennent avec les vivres emportés au départ : d'ingénieux lascars parviennent à se faire une cuisine passable grâce à des réchauds de fortune fabriqués à l'aide de morceaux de stéarine mélangés de bouts de paille dans le fond d'une boite à conserves. Cela flamlbe à merveille et permet non seulement de réchauffer, le « pla-ta » dans la gamelle avec un peu d'oignon et d'épices ou de sucre, niais aussi, à l'occasion, de réussir une omelette. C'est ainsi qu'on arrive à la chute du jour. Lorsque l'on peut sortir d s abris et refuges sans risque d'être vu par les observateurs ennemis, on en profite .pour... se délester et pour effectuer rapidement l'indispensable corvée de propreté qui permet de faire disparaître daus les trous « ad hoc n les détritus variés, reste d'aliments, boîtes vides, vieux papiers, etc., que l'on recouvre de terre, après les avoir saupoudrés de chlorure, si "cela paraît nécessaire. Puis, à l'heure fixée pour la relève en prenrère ligne', les hommes mettent sac au dos, se groupent, et, sans bruit, sous la conduite de leurs officiers, se. glissent on silence dans l'obscurité vers les 1 ranefiées qui -marquent la limite de la Belgique non occupée et au-delà desquelles sont déployés les soldats du kaiser filou et traître, oppresseur et massacreur des faibles.... J. N. I Le Pape et les Belges UNE LETTRE DE S. S. BENOIT XV A Mgr KEVLEN S. G. Mgr I-îeylen a reçu du Souverain Pontife la lettre suivante : ii /I notre Vénérable Frère Thomas-Louis, Evûque de Namur. BENOIT XV, Pape. Vénérable Frère, salut et bénédiction apostolique. Ce que n-.o-irs savions déjà de la situation laimcmiaMe où une guerue atroce et très er 'oi'l-o a réduit les affaires belges en général, nous venons de le voir coiniirmer pour le très cher diocèse de- Naurur «n pa-r-ticùlier pan votre récente correspondance. Ce que vous nous dites est de (elle natu-re que certainement tout qœur doit on être profondément ému. Que dire o.lors de nous qui ire-mplissoms le -rôle d'un Père, et d'un Père que tous tes intérêts de ses fils trouvent ■pl-ein de sollicitude et d'amont» ? Que sii- la pitié eit l'amour d'un père apportent une grande consolation à ses fils affligés-, votre cœur et ceux de vos fidèles ont sujet die reprendre force et courage, car nous avons pris part et nous ne cessons point de p:<en>-dire part à eies calamités et à ces épreuves dont nous avons la très amère douleur de vous voir accablés, et nous -éprouvons pour vous une affection -et une bienveillance spéciales.Aussi, rien ire mous lient plus à cœur <jue .de vioir enfin 1-e tesme do ce-t-te immense épreuve. Tous nos fils qui -pleurent, et tout spécialement tes fils die la très illustre nation belge que nous portons dans notre cœur pour 1a manière dont ils- ont-, depuis éd longtemps, mérité de la religion catholique, nous les reaom-mandons instamment à Dieu, seul Tout Puissant ! Du fond d,e l'Ame, mous Lui iJeimnïdons qu'il fasse luire enfin le joui' d'une paix si" ardemment souhaitée et qu'il dlaigne, dams Sa souveraine clémence, accorder les fruits abondants et -préc-ieux de la paix à vous surtout qui avez souffert tant de m:aiux. Combien notre bienveillance vous est acquise, nous l'avons déjà témoigné en d'autres circonstances et nous voulons, de nouveau, le prouver on vous accordant avec beaucoup d'amour dans le Seigneur, à vous, Vénérable Frère, S votre'clergé et à votre peuple, notre -bénédiction apostolique, gage des faveurs- céte-ste-s. Donstué à Rome, près de Saint-Pieïre, le quatrième jour -de février 1915, de notre Pontificat la première année. BENOIT XV, Pape. » UNE ATTENTION BÉLIBATE Une -dépêche de Rome à la Liberté de Fri-iboung dit que la palme offerte au Souveraiim Pontife pour le dimanche des Rameaux, a été envoyée, cotte année-ci, par Benoît XV, à la fille du nouvel ambassadeur de Belgique près le Vatifcan, Mlle Van den Heure!.m _n._ L:I_. HoiwellBS déclarations germanophiles t Sven Hedin L'explorateur suédois Sven Hedin a oru idev-oir se sendre au- quartier général autrichien. Bien qu'il n'eût aucune mission et. 1 ne fût mémo autorisé -par personne, il crut 'devoir faire de nouvelles déclarations ger-man'Ophiles, encore accentuées, et se donner comme interprète des sentiments de -tous ses compatriotes : « Comme vous savez, a dit Sven Hedin, la Suède est neutno, mais la neutralité n-'em- : pêche pas que tout vrai Suédois se sente ! ami do l'Allemagne, ami de l'Autriche, et pour dire plus juste, se sente Germain. Je 1 suis Germain, corps et âme, et ma radia- ' lion de la Socdiélé géographique de Londres 1 lie m'a pas causé le niî'in.ilre souci.' J'en suis mille fois rfico-mpohsé par l'amour, l'amitié, les cordialités qui me sont prodigués j en Allemagne -et en Autriche. Nous autres, j Suéi as, notis" avons déjà, pendant la guerre < de Trente , ans, combattu pour le germa- 1 nisme et aussi longtemps qu'il y aura une 1 Suède, nous sentirons, penserons el agirons en Germa,iiïs. » Sven Iledin abuse en prétendant parler 1 ainsi au nom de son pays, (in sait que les i î-anl'o-res germanophiles ont déjà soulevé en; 1 Suède pins d'une protestation indignée. >.-■ ■ ■ -—g- ■■ —o ' — Un député français, Al. Georges Cliai-j gne, lieutenant d'infanterie, vient d'être tué i < dans l'Argonne. Il représentait la Gironde à I < Une visite aux Belges réfi!|ili en Fraooe Interview de M. de Paeinv CM du cabinet civil du Ministre de la Guerre —0— M. Léon de Paeuw, chef dw cabinet civil du ministre dc~ la Guerre, est rentré il y a quelques jours, d'une tournée chez las quelque vingt, mille Belges réivgiés dans une quinzaine de départements de l'Ouest, du Sud-Ouest et du Centre: Nous a,vons cru intéressant de lui demander les impressions qu'il avait rapportées de son voyage. M. de Paeuw a bien voulu nous répondre et nous donner des renseft-gacmciits extrêmement intéressants sur la vie de nos compatriotes et les sentiments qui les animant dans leur exil : C'est, nous a -dii-t M. de Paou.w, sur les ordres du. baron de Broqueville, nui se iprâocUupe constamment du sort de nos pauvres compatiriotes' exilés,- que j'ai entrepris mon- tour do France, lequel a duré exactement cinq semaines. Pendant les .dtix premiers jours- j'ai, eu le plaisir de voyager avec M. le député Auguste Méldt, de Namur, agréable compagnon de route qui m'a quitté maJ'heuircusé-ment à Pau, parce qu'il avait promis de pot» 1er la bonne parole à-Nancy et que la date-fixée était là. . Le XX0 Siècle a dit le suc-cès éclatant que M. Mélot a obtenu à Nantes à la grande réunion de charité organisée par l'Union Belge où il -a parlé avec une rare éloquence -du devoir à l'heure présente C'es-t à cette occasion que nous avons en le plaisir d'être -présentés à M. le préfet Talon qui vient d'être appelé par le Gouver-inoment de la République française au poste dé Commissaire général auprès diu Gouvernement belge. Ce sont MM. le président SoboHaert et le ministre -de l'Intérieur Berryer qu-1 nous avaient tracé notre itinéraire les départe-oieiiits de rHle-et-Vilaine, de la Se-ine-lnfé-mieure, de la Vendée, de la Gironde, des Lan,des, des B-asses-l'yrénéffs, des Hautes-Pyrénées-, de l'Ariège, de la Haule-Gar-c-njne,, d;o l'Hérau-lt, du Puy-de-Dôme, de l'Aliter, die. la Nièvre, dm Loir-et-Cher. Je vous dfefd tout d'abord que nos compatriotes ont été reçus avec la plu-s grSilfle -(îoadialîté ipar tes "populations' françaises.' Les préfets avaient eu soin de réunir ieuirs mai ires et, lies avaient changes, de montrer à leurs administrés dans ■quél-le situation, privilégiée ceux-ci se trouvaient on comparai-son des pauvres Belges et de lcu:>; compatriotes du Nord chassés de leurs foyers pair l'invasion et ayant dut tout abandonner paap échapper aux Allemands. Le peuple français a compris cette situa--f lion et, demis un ac'fmiira'ble élan dé générosité, -ili a accueilli nos réfugiés. _Pa:«-jut, .même dans certains dép-nrlomemls pauvres du Midi, siors qu'il n'éttaiit pas encore question dos aliocations- de l'Etat français, nos ■compaitaiotes -ont été hébergés, nourris et vêtus grafafitement, il s'est créé partout tfes" comités d'e soeo-u-:les muniiciip-aliités otâ4 voté des sailbvemtiens, les conseils généraux se sont -montrés partie u -î i o re m e n-' g,»- léreux. Il y a. en au. -début quelques tiraiSe-menls, quelques frottements prove.na: I au . .i,e ki nourrituffie, les façons de faire étaient différentes de -celles de chez nous. Pui-s, beaucoup do Belges croyant à une conclusion mpide -de la- guerre, refusaient de travailler; mais petit- à petit, grâce aux autorités départementales, les préfets et loi sous-pré-t'ets, tout cela est rentré dans l'ordre. - Les ouvriers industriels ont été dirigés gratuitement vo.ts les centres où l'on pouvait uii-l'sar leurs services-. Les ciultivateuî's se sont laissé embaucher el rendent de grands services à l'açiticiititure française. II n'y a qu» certaines'-couches de la population-'des petites villes, vivant du commerce, petits boutiquiers, marchands ambulants, etc., etc., q-ui éproO'veàrt une certaine répugnance à se mettre au travail de la terre. Puis dans certaines contrées du Midi, où foutes les terres sont plà-rstées en vignes, et où !-<s i'.afoelit-r.es eux-mêmes no iravail-! -ni que i :r i ou;. ', 1 ■ ' p e ta \ ;© n'exige <1"S ; as qn';', ■ 1 ■ i0, ,i ■ !c l'année, nos ré-l'ogiés 0.- ■' , ■ vi\ • ''-s oP-iealrons dp l'Ktat frar.i.-ais et de ta gé.-. m'rosité des h 'riants. Au débul. -ne cornpal :: ■■ ■ il i- . i-coup trinqué avec leurs hôtes à la gloire de la Belgique. Mais cela n'a pas beaucoup d'importance, car suivant le mot- d'Edouard'

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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