Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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26 November 1917
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s.n. 1917, 26 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06z60x/
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QUATRIEME ANNEE. - Na 2029 Le NtHSéi'o i IQ oentimes LUNDI 26 NÔVEMBRË Î917- —«*" PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ler, Rue de la Bourse, 28ler Téléphone i 64 Beige ABONNEMENTS. France- 2 fr. 50 par mois r — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — . « 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N BU RAY Les suggestions de pi: et Belgique • S'il s agit de lui rendre l'indépendant d'avant la guerre, cest trop peu... • écrit un journal catholique français Nous constatons avec joie que nos a liés se rendent compte de la façon dor se pose pour la Belgique le problèm de son indépendance. Un article qui a paru le 13 noven bre dans la Croix du Pas-de-Calais es à cet égard particulièrement réconfoj tant. Nous le reproduisons ci-dessou in-extenso ; « Ces jours derniers, l'Osservatore R( mano. dont on connaît les attaches ave le Vatican, rappelait c/ue le Souverai Pontife n'a cessé de réclamer, en plu dune complète indemnité de querre, l'évi citation totale de la Belqique avec garar tie de sa pleine indépendance politiqut militaire et économique vis-à-vis de n'in porte quelle puissance. « Il est difficile d demander plus, ajoute Vorqane romain, t c'est ce que veulent tous les Belaes ». A c propos le qrand organe belqc. le XXe Siè cle. fait très justement remarquer qu'-conviendrait de préciser ce qu'on tnten par l'.indépendance de la Belqique- S'il s'aqit de rendre à la Belgique Vit dévcndance d'avant la querre. c'est tro peu. La Belqique a fait trop figure d arande personne pour lui mettre encor des lisières. Sans doute la Belqique ne pev prétendre au rang de qrande puissanc( mais elle peut prétendre à celui — et o doit le lui donner sans qu'elle le demande-de grande petite puissance. Ce Serait SOI veraine injustice que de laisser la Belg que au rang de la Grèce, de la Suisse, d la Hollande ; elle doit passer avant l Suède, la Norvège et même l'Espagne nous ne la voyons pas à sa place aprè l'Allemagne et la Russie ; il n'y a qu'un place pour elle, c'est immédiatement aprè la France, l'Angleterre et l'Italie, nous voi Ions dire à côté d'elles ; dans le conseil fle nations, la Belgique a. droit d'avoir désoi mais non plus seulement voix consultative '■mais voix délibé.ratire>. et iLJant.s'habt tv.fr, dès maintenant, à voir ses homme d'Etat parler avec autorité et sans qu'oi leur en donne la permission. La Belgiqu est majeure et a montré ce qu'elle pouvai faire de sa majorité. L'indépendance d 1S30 est surannée, une autre l'a rempla cée depuis le 2 août 1914, c'est la seule qu doit survivre à cette querre. Après tou l'indépendance complète, absolue de la Bel oiaue. sera le châtiment vennanent d son injuste et odieux aqresseur. Avoue. aue VAllemagne n'aura pas volé cette hon> éternelle. » Nous remercions notre confrère de li sympathie qu'il témoigne à notre pays mais nous le remercions plus encore d poser le problème sur son véritable ter rain. La Belgique ne demande rien qui son droit, mais elle désire quson ne lu conteste rien de ce droit, et c'est pour quoi nous aurions été heureux de rece voir de l'Osservatore Romano des préci sions qui ne sont pas venues jusqu'ici >— Stylo, • 11 1 - -IVUW 1,0— .m.—,■ f JP ©rasé e s Chacun se croit capable de publie, iin journal et de devenir un homm> d'Etat sans apprentissage ni expé Tience... Lloyd GEORGE A la Chambre des Communes séance du 19 novembre 1917. W - WWW . I L'attitude du peuple lirlliiis K Aucune tendance révolutionnaire » Londres, 25 novembre. M. Romen, ancien consul général <L l'Uruguay à Berlin, a déclaré, au cour: d'une interview : « A Berlin, la joie provoquée par le nouvelles du front italien a été trè 'bruyante. Mais la paix continue à faix l'objet de toutes les conversations. « Toute la classe ouvrière aspire-à li fin des privations auxquelles elle est as freinte et des souffrances que lui cause 1 régime alimentaire. « Je n'ai observé, toutefois, aucune te® dance révolutionnaire. » — (Radio.) » 1 ■vuvvl ■ ! ■ Celui qui livra Battiste est aux mains des Italien! Brescia, 24 novembre. Dans une des dernières actions au Va îli Ledro a été fait prisonnier, blessé gra vement, le renégat, soldat de l'armée hon groise, qui reconnut et arrêta le marty: triestin César Rattisti. Il a été transport dans une ambulance du front. C'est ui maréchal des logis de cavalerie, désoré di plusieurs médailles parmi lesquelles eell. en or, que lui valut la eapt.ure de Battisti Elle lui valut cinq audiences de Tempe Teuir. Ce renégat est né en 1893 d'une mèr vénitienne. Il éclata en sanglots quand ell luit mise en présence de son fils. ■ il WWVfc - . .. — On annonce de Madrid la mort subite di général oomte de Serrallo, qui était capitaine général de la ville lors des événements di mois d'août. i L'Allemagne doit craindre LE BOYCOTTAGE ÉC0N0MIQU1 dit le professeur Forster f La « Mùnohner Neueste Nachrichten publie une longue réponse du professer Forster au discours dans lequel l'amir; von Tirpitz renouvelait sa demande d'ar ■ nexion de la Belgique. Le pacifisme d L" professeur Forster n'a pas grande influer 't ce, mais dans le journal munichois il mair e tient que ses amis et lui poursuivent leu campagne non pa3 dans un but simplemer [- théorique, mais en s'appuyant sur des me it tifs réels et matériels; il fait à ce propo un tableau intéressant de la position écc s nomique de l'Allemagne. Après avoir ir sisté sur le fait que la guerre durera ar core des années et que, vraisemblablemeni i- la Russie renouvellera son adhésion à l'Er e tente, si l'Allemagne n'abandonne pas n bref délai la Belgique, le professeur F or' s ter dit ; Même si la continuation de la lutte pendar des années aboutissait à nous maintenir déf nitiveinent en Belgique et à nous laisser e - possession des immenses ressources éconc e rniques de ce pays, en quoi tout cela non •t servirait-il, si le reste du monde civilisé es e résolu implacablement à nous fermer toute ses portes et à refuser toute cominunicatio i morale et économique avec*nous, sautf 1 ' commerce de quelques produits indisp'ensE ® blés à chacun ? Supposons même que nou arrivions à conquérir toute l'Italie et tout la Russie et à conserver, en plus de la Be p gique, le Nord de la France tout entier comm g indemnité économique et comme base d'opt ration contre l'Angleterre, comment tout çel nous aiderait-il à refaire notre industrie mor •' d'iale, quii dépend entièrement des énorme 'j marchés du Nouveau-Monde et de l'empir 1 colonial britannique ? C'est en étant porté sur le dos* de l'empir . mondial anglais que nous avons acquis no très grandes richesses ; c'est seulement " l'aide de cette puBsante exportation que nou e parviendrons à payer les matières première 2 qui nous sont indispensables, par exempt les laines que nous importons crAngleterr s pour une valeur approximative de 450 mi] e lions de francs par an. ' s L'erreur fondamentale de notre puissant école de politiciens consiste en ce qu'ils n se rendent pas compte de cette simple vérité « Pour faire de l'exportation il faut être deux Aucun explosif au monde ne nous mettra : , même d'obliger un homme ou une femme d - .Manclwstpr, Ovîonfï.'al. de Chicago, i'i s Caire ou de Bueno--Aires à acheter une seul 1 paire de bas d,e Chemnitz. Si les cœurs de 0 peuples nous sont fermés, leurs magasin. 2 nous seront fermés également, » # ; Le professeur Forster expose ensuite qui - ne discute pa3 les dangers d'un boycottagi 1 officiel. Son argument est que le boycot t tage non officiel de l'opinion publique es - infiniment pins désastreux, et qu'aucuni a victoire militaire, quelque part que ce soit ! ne permettra à l'Allemagne d'empêcher ci ; boycottage, — i l *• Lire en Dernière Heure f » LES DOCUMENTS SECRETS J DE PETROÛRABE ECHOS Six cetjls evfaijls belges font partie du dernier convoi de rapatriés qui est arrivé hier matin en Suisse. Les prochains convois n'arriveront pas avan le 10 décembre, à cause de la fermeture d< la frontière germano-suisse. IVtVH Le ÏJoi vient de décorer de la Croix de Guerre avec citation à l'ordre du jour de l'armée les militaires français suivants qui se son particulièrement distingués alors qu'ils si trouvaient en service sur notre front : Fernand Baudinot. téléphoniste, griève anent blessé.; Pierre Ferry, eanonnier agent de liaison, tué ; Armand Maze. bran cordier, blessé en allant*au secours d'ur homme très grièvement blessé ; Emilf Gesslar, téléphoniste, blessé; Maurice Ri baud. eanonnier, grièvement blessé ; Lan rent Haurel, eanonnier, tombé en brave André Huguet, eanonnier, blessé. J IWVW% Un service solennel a été célébré dimanche matin à l'église dt 3 Sainte-Adresse, par If^j soins du Souvenii î Belge, pour le repos des âmes de nos eom 8 patriotes militaires et civils morts du faii de la guerre. Aux premiers rangs de le i nombreuse assistance l'on remarquait les - ministres Cooveman, Helleputte, Hymans 3 Poullet et Renkin, représentant le gouver nement ; le général comte de Grunne, re - présentant l'armée belge ; le général Ni' cholson, représentant l'armée britannique plusieurs officiers de l'armée française, etc. Le ténor Wilde ot le violoniste Bras seur se firent entendre pendant le service e'est M .le ebanoine Kempeneers qui réeite les absoutes, après lesquelles l'assistanct } écouta avec recueillement la Brabançonne wvvv» L'honorable scrapule 1 En annonçant le prochain recueil d'< ■ noèmes de Marcel Vanderauwera, nous - atons appelé l'auteur « poète-soldat ». r Notre confrère nous écrit : « Déclaré plu-i sieurs fois inapte à tout service armé poui i motifs de santé et réduit à faire mon très > humble devoir dans les services auxiliaires je ne veux pas m'emorgueillir d'un titre qu< ie n'ai malheureusement ni 1 honneur, n - le droit de porter ».M. Vanderauwera nous 3 perii!! ttra cle voir, en ce très louable scru 3 pule, -uelque exagération. Il n'y a pas d< soldais qu'au front ; notre«estime et notr< respect vont, comme il est juste, aux com battants d'abord. Mais ceux crue des rai 1 sons fondées retiennent à l'arrière fon' . leur devoir aussi, et ce n'est pas nous qu: i leur défendrions d'écrire, fût-ce de le guerre... Une attaque française au nord de Verdun ** » l Nos Alliés enlèvent deux lignes de positions sur trois kilomètres et dem j d'étendue — 800 prisonniers r 2 heures. t Au nord-ouest de Reims, deux tentative i- de coups de main sur nos postes avancé s n'ont pas réussi. i- Sur la rive droite de la Meuse, après l i- violent bombardement signalé hier, les Ai lemands ont lancé sur divers points d ,t notre front des attaques partielles. Ai . nord de la côte 344 notamment, une viv ^ lutte à la grenade s'est engagée qui s'es i_ terminée à notre avantage. L'ennemi < subi des. pertes sensibles sans obtenir d résultat et a laissé des prisonniers entr nos mains. Devant Beaumont et sur l [j front du bois Le Chaume, nos feux on i. empêché l'ennemi d'aborder nos lignes. s Nuit calme partout ailleurs. ;t s 23 heures. ™ Activité marquée des deux artillerie , dans la réaion au Nord du Chemin de s Dames et au Nord-Ouest de Reims. e .SUR LA RIVE DROITE DE LA MEUSE e APRES UNE COURTE PREPARATIOI - T)'A VtTTT.T/FTiTR MOTIS AVHKQ VYVrTl TE, CET APRES-MIDI, UNE OPERA s TION DE DETAIL AU NORD DE L/ s COTE 344, MALGRE UNE VIOLENTI TEMPETE DE VENT ET DE PLUIE. SUI . UN FRONT DE TROIS KILOMETREi. e CINQ CENTS ENVIRON, ENTRE SAMO i- GNEUX ET LA REGION AU SUD DE L/ [ FERME D'ANGLEMONT, NOS TROUPE! t ONT BRILLAMMENT ENLEVE LEi : PREMIERE ET DEUXIEME LIGNES AL e LEMAN DES, AINSI QUE LES ABRU \ PBOFONDS ORGANISES PAR L'ENNE MI SUR LES PENTES SUD DU RAVIï DU BOIS DES CAURES. LE CHIFFRE DES PRISONNIERS AC TLELLEMENT DENOMBRES DEPASSl 5 HUIT CENTS. Dans les Vosges, un coup de main enne mi sur un de nos petits postes du secteu ' de Sondernach (Sud-Ouest de Munster) es 1 resté sans succès. _ A o-innnrilo'n nir<n In rws\n4-n /-7-11 •fmr.m 4 a : vmsm œmâ tsav bois de mumv s 1 Total des prisonniers : 9,774 2 3 [Ufjietel bru.) Après-midi. Dans l'après-midi et la soirée d'hier, l 3 lutte s'est poursuivie dans le Bois de Bou, s Ion et aux alentours arec la plus grand : opiniâtreté de part et d'autre. L'ennemi . contre-attaqué à plusieurs reprises. Dan i la nuit du 23, de violentes contre-attaque ennemies nous contraignent de nous ret J- rer du village de Bvuriovi que nous avion j pris au cours de notre première avanct l De bon matin, le 24, une puissante contrt attaque ennemie, plus à l'Est, nous fa ^ quelque peu reculer sur la crête dans l , llois de Bourlon. Plus tard dans la mat [ née. une heureuse contre-attaque nous pei met de rejeter l'ennemi de la crête et, avar, ; midi, nous rétablissons notre ligne sur l ' lisière Nord du Bois de Bourlon. La lutt ; continue l'après-midi. Au crépuscule, l'er ' ntmi attaque de nouveau avec des force importantes qui avaient été massées a Ncrrd-Èst. Nos troupes sont contraintes d se replier légèrement à l'angle Nord-Ei du bois. De bonne heure dans la nuit, no unités s'élancent- de nouveau, rentrer dans le village de Bourlon qu'elles enh vent après une lutte acharnée, au cours d laquelle des groupes ennèmis résisten avec obstination dans des emplacement fortifiés. Le villaae de Bourlon et le bois dans s presque totalité, y compris la crête et l'in lérieur du bois, sont entre nos.mains. Au cours de ces opérations, des batail , Ions anglais, gallois et écossais, appuyé par de la cavalerie à pied, ont déployé l : plus grand courage et la plus, grande téna ; cité à la fois dans l'attaque et dans la de fense. 21 heures. La lut le a encore été vive aujourd'hui > l'Ouest de Cambrai. A midi, l'ennemi > violemment a,ttaq\ié dans la région d [ Bourlon et a réussi à déloger nos troupe ■ d'une partie du village ; nos positions dan le bois. Bourlon et sur les crêtes sont m tactes. Des combats ont eu lieu égalemen . dans la tranchée de soutien de la lign Hindenburg^a l'Ouest de Mœuvres. LE TOTAL DES PRISONNIERS FAIT: 1 DEPUIS LE DEBUT DES OPERATION: ! (MATIN DU 20 COURANT) ATTEINT AC ■ TUELLEMENT NEUF MILLE SEPJ ; CENT SOIXANTE-QUATORZE, DON', CENT QUATRE-VINGT-DEUX OFF1 CIERS. Le 24, • plusieurs reconnaissances cmt ét ■. faites par nos avions en dépit du mauvaî • temps : des bombes ont été lancées dan la zône de bataille et les troupes ennemie , ont été attaquées à la mitrailleuse. Dan , l'après-midi, la violence de la tempête < ; rendu presque impossible le départ de avvareils. Un de nos aéroplanes n'est pa ■ rentré. LES VILLAGES QUI BRULENT Londres, 25 novembre. — Il semble qu les Allemands aient évacué Fontaine-Nc ! tre-Dame, et Inehy-en-Artois qui brûlaien 1 avant-hier soir dans la nuit. Les aéropla I nés ont signalé sur les routes à l'est d Cambrai des mouvements de troupes con sidérables et des colonnes d'évacués. La prise du bois Bourlon, en effet, me nace non seulement Cambrai directement mais encore la fameuse ligne Quéant-Dro , court, qui protège le sud de Lens. HINDEN^URG VA SEVIR ' Genève, 25 novembre. — Le « Basler Zei 1 tung » apprend qu'Hindenburg va prendr 1 de sévères mesures disciplinaires contr ' deux au moins des généraux impliqué | dans la défaite. LE BUTIN. — CAMBRAI INUTILISABLI Londres, 25 novembre. Le correspondant de l'Agence Reuter s?u ■ le front britannique en France télégrapbi ; le 24 novembre : i J'apprends à chaque instant que de nou i veaux canons sont trouvés dans les bois les carrières et les maisons, oareni Jescuel des canons de campagne de 59 et des oim a siers de huit pouces. Le point le plus extrême de notre avanci e est situé à environ deux milles do Cam a birai. Une ligne de tranchées à, moit! s achevée nous sépare de la ville ; l'ennem s yvi massé de nombreux canons. Que nou j. attaquions Cambrai pu non, la question ; s pft'i 'l'importance, _vtj qye tes Allemand , ne peuvent pas faire usage de routes e de chemins de fer vers Cambrai, tant qm l nous maintenons nos positions actuelles e Comme centre de ravitaillement ou com i. me embranchement de chemin de fer .. Cambrai n'a maintenant pour l'ennem t pas plus de valeur que si nous occupion a la ville. e LE BILAN DES OFFENSIVES BRITANNIQUES l{ Londres, 25 novembre. — Les héroïque, e ^rouPes de sir Douglas Haig ont avanc ,t dans les diverses offensives depuis juille s 191G : de 9 kil. 700 de Boesinghe à Pass t ohendaele; de 6 kil. 500 du sud de Saint, Eloi vers Comines; de 8 kilomètres d'Ecj e rie-Roçlincourt à Çeppy-Vitry; de 41 Kil t d'Albert aux portes de Cambrai. S ' " 1 —a^wwW*,—,— , „. ' AU FRONT BELGE ' s PARTIS ENNEMIS REPOUSSÉS ; Dans la nuit du 23 au 24 novembre, de - reconnaissances ennemies aui avaien tenté de s'approcher d'un de nos petits jjos tes de la région de Kippe et de notre têt, l de vont au Sud de Dixmude ont été com j plètement dispersées par nos feux. ? Les journées de 24 et 25 ont été marquée par une légère activité d'artillerie sur tou le front. L'AVIATEUR ROBERT OISELET f EST MORT AU CHAMP D'HONNEUR Un de nos meilleurs aviateurs, Rober , Çiselet, vient de trouver au front la mor > des braves, en accomplissant le devoir sa ■>' cié. Il était parti en patrouille, ainsi qu . quelques-uns de ses camarades, malgré da , conditions atmosphériques très détavoia r, ;,.s- A l'altitude de 1,000 mètres environ Ciselet rencontra un Allemand et voulrj aoattre. Il prit de la hauteur pour att.fi quer et se p-erdit dans les nuages. Trois a,p s pareils ennemis l'avaient suivi; il en ren s contra probablement encore d'autres au s dessus deis nuages. Ciselet fut abattu : s u°nps 5e mitrailleuses : atteint d,e deu: ç Dalles dans la tête et d'une troisième er l plein cœur, il fut tué net, s Ses obsèques ont eu lieu vendredi matin s au cimetière d'A-dinkerke. Le colonel Ber ger, au nom du Roi, a épingle sur le dra peau tricolore qui recouvrait le cercueil la croix de chevalier de l'Ordre de Léopolc et la Croix de guerre. ■ — ■-■"*-*- - 4- En Macédoine Une attaque ennemie échoue contre les positions britanniques Activité d'artillerie sérieuse de part e d'autre dans la région de Doiran, ver: Mayadag, et à l'Ouest de Monastir.' • Vers lirastali, à l'Ouest du lac de Doi ran, un fort détachement ennemi, aprè: , une préparation d'artillerie violente, ave t 3 emploi d'obus, à q<az, a prononcé une atta j que qui a complètement échoué, et laisst ^ des prisonniers uux mains des troupes bri tanniques. *"' WVW\ | — Les journaux allemands décrivent Ion guement les travaux' de préservation entre „ pris à la cathédrale de Strasbourg, notam a ment pour que les déplacements violents d'aij - n'abîment pas les vitraux- — On fait prévoir à bref délai la fin de 1< - disette de tabac à Paris, causée principale ment par la perturbation des transports à 1; s suite de l'envoi de troupes en Italie. LA TRAHISON MAXIMALISTE L'armistice aurait été proposé i Ce que l'Allemagne exigerait Le général Doukhonine ayant refusé do négocier avec l'Allemagne, le commissaire bolchevik Krylenko, généralissime de fortune, hier encore so>us-officier, s'est chargé des offres d'armistice. Les Allemands ont répondu qu'ils ne reconnaissaient pas le gouvernement maximaliste et n'entameraient pas de pourparlers tant qu'il serait au pouvoir, connue les dépêches suivantes l'annoncent : Zurich, 24 novembre. D'après une dépêche de Vienne, la Nouvelle Presse libre annonce que le nouveau Généralissime russe a fait une vroposition formelle d'armistice aux commandants en chef des armées allemandes et autrichiennes.PéXrograde, 24 novembre. Le maire annonce que les Allemands ont refusé de recevoir les parlementaires en-' eoyés par les commissaires maximalistes. Les Allemands ont déclaré qu'ils ne voulaient négocier la paix qu'avec la Constituante et ils ont fixé comme condition i préalable, pour entamer les pourparlers, I me les Russes se retirent à 100 kilomètres et laissent les Allemands sur leurs posi-'ions actuelles. Par contre, la « Strassburger Post » du ^5 assure qu'à Berlin on n'a reçu jusqu'à présent aucune confirmation de la nouvelle d'un armistice. LENINE S'ENTOURE D'AGENTS DE L'ALLEMAGNE... ET MEME D'OFFICIERS BOCHES New-kork, 24 novembre. Le « Chicago Daily News » reçoit une ; dépêche de son correspondant spécial à - .Stockholm relatant une interview avec M S David Soskice, secrétaire particulier de M. i Kerensky, dans laquelle M. Soskice déclare s qu'il n'y a pas de doute que Lénine est en-i tièrement entre les mains de l'Allemagne 3 ot à la solde de cette .puissance. La preuve t ,;n est que des officiers allemands figurent 3 actuellement dans l'état-major particulier . <e Lénine. M. Soskice signale également - que tous ceux qui, de près ou de loin, , avaient été impliqués par le gouvernement i provisoire dans des complots allemands i ou dams des affaires de trahison viennent tous d'être graciés et pourvus d'avancement par Lénine. C'est ainsi que le commissaire nommé par Lénine pour la Finlande n'est autre J que Kelevskv,qui fut récemment condamné ' -Ï trois mois de prison pour complot avec 1 l'Allemagne. Soykice ajouta qu'en parve-" nant à la frontière suédoise il croisa un " voyageur qui se rendait de Stockholm à " Petro'grade et dans lequel il icconnut le ■ nommé Radek, citoyen autrichien, qui avait été expulsé par Kerensky pour complicité avouée dans les complots Hoffmann et Grimm. LES DEUX RUSSIE. — L'ACTION DE KALEDINE ET DES COSAQUES Londres, 25 novembre. Autant qu'il est permis d'en juger par ce que l'on connaît des événements, la > Russie est actuellement coupée en deux 1 — la ligne de dém&iBKion des deux ré- - glons massant, en allant de l'Ouest à l'Est, - par Mohilef, Kalaega, Riazan et*Gim- - iurck. Le Nord est sous la domination des maxi-5 malistes, qui se débattent parmi d'inex-t tricables difficultés que leurs folies criminelles dissimulent de moins en. moins. Tandis que Lénine et ses comparses déclarent la guerre à la guerre et dénoncent les traités, le peuple n'a plus ni pain ni vêtements t ni moyens de chauffage. Les troupes de t l'armée du Nord-Ouest consomment en ce - moment leurs dernières réserves de biscuit 3 et de viande de conserve. Dans quelques s jours plusieurs centaines de mille hom-. mes n'auront littéralement plus rien à manger. Et ils- ne sont pas davantage pro-l téaés contre les froids qui commencent, car . les maximalistes, pris au dépourvu pour . le ravitaillement, se contentent d'envoyer . aux troupes affamées et gelées des « émissaires pour l'armistice ». l Le Sud est à peu près indemne, sauf c quelques îlots de population cosmopolite, du virus maximaliste, et jouit d'un calme relatif. Le général Kaledine, grand hetman des cosaques, assisté de M. Karaoulof, hetman du Terek, est solidement établi près de Kharkof, d'où il surveille l'armée du Sud-Ouest et contrôle la production des : mines de charbon de Donetz. Il tient là 1 main avec une rigueur inflexible à ce au aucune miette de vivres ou de combustible ne parvienne à Pétrograde, à Moscou et dans les régions du Nc<rd. Il réquisitionne tous les vivres et tous les combustibles nécessaires pour assurer le ravitaillement des ®rmées du Sud-Ouest et de l'armée roumaine. NOUVEAUX COMBATS A PETROGRADE ? f Lausanne. 25 novembre D'après le Berliner Taqeblatt. la révolu- ■ tion a repris à Pétrograde, fomentée par ; les élèves de l'école militaire. ; Le prix des vivres y est fabuleux et on - ne trouve presque plus rien. — (Sous ré- ■ serves.) LES SOCIALISTES DU KAISER SONT .CONTENTS DE LENiNE Berne. 25 novembre. Un des premiers actes des socialistes al- - lemands après la constitution du prétendu ; gouvernement russe a été de lui faire parvenir leurs souhaits de bienvenue et leurs promesses de bon concours. i Cette manifestation s'est faite par l'in-L termédiaire des socialistes pacifistes de Stockholm. (Temps.) L'ESPAGNE ET LA GUERRE Un discours du comte Romanonès Manifestations pour l'amnistie Madrid, 25 novembre. Un banquet a été offert par le parti libéral au comte de Romanonès. Plus de neuf cents invités y assistaient. L'ancien premier ministre a prononcé un discours qui a été souligné par de frénétiques approbations, notamment les passages concernant la nécessité pour l'Espagne de suivre une politique orientée franchement vers les pays de l'Entente. M. de Bomanonès a déclaré qu'étant donné les circonstances de la politique intérieure, il croit qu'il est nécessaire de . e-courir à une convocation immédiate du Parlement, soit des Chambres actuelles, soit d'autres Chambres. Il juge cependant que la dissolution des Chambres est un problème qui présente des dangers, puisqu'il affectera l'avenir politique de l'Espagne. Au moment des élections, il est indispensable que le pays jouisse de la paix morale; c'est pourquoi il faut accorder immé-diatemeit l'amnistie qui est un acte de justice, ou tout au moins d'humanité. En ce qui concerne la politique 'extérieure, M. de Romanonès a dit : L'intervention serait un crime de lèse-patrie, mais je répète aussi ici ce que j'ai toujours déclaré : ce que je demandais, cédait que la guerre ne puisse éclipser, même momentanément, nos relations internationales, qui doivent subsister malgré tout, conformément au document que j'ai produit en avril, et dont je ne retire aucun mot, puisque les faits postérieurs ont démontre que je pensais justement et ont ratifié toutes mes prédictions- Nos amitiés internationales continuent à être *et seront toujours au-dessus de la volonté des hommes. Quelle que soit l'issue de la lutte politique internationale, l'Espagne devra toujours être en rapport avec' les pays occidentaux La politique inaugurée en 1902, développée! en 1904 et brisée en 1907 est le point de dépare de nos relations internationales. C'est poua cela que lorsque M. Maura a demande la collaboration des libéraux dernièrement je la lui prêtai, parce que les problèmes internationaux étant pour moi la partie _ la plus essentielle de la politique espagnole je tenais compte du .fan que les actes de M. Maura comme directeur de la politique concordaient a\*ec mes convictions sur cette matière Je demande qu'au moment ou devront être abordés les problèmes internationaux qui sa posent pour l'Espagne, ceux qui devront le faire s'inspirent de l'intérêt supreme du pays. POUR L'AMNISTIE Madrid, 25 novembre. La manifestation en faveur de l'amnistie a réuni une très nombreuse assistance. Elle a commencé dans la matinée par un défilé conduit par MM. Lerroux, Melquia-dès Alvarez, Iglesias, Domingo et par les autres leaders des gauches. L ordre a été complet. ,, , A Barcelone, Saint-Sébastien, Malaga, Saragosse et dans tontes les grandes villes de province, des manifestations analogues se sont déroulées avec le même calme, INCENDIES SUSPECTS Madrid, 25 novembre. Un grand incendie a dévoré ce matin le palais Medinacelli et la plupart des riches collections d'art et d'histoire quil renfermait. Du magnifique édifice, il nie resta plus que les quatre murs. On est parvenu à sauver la collection d'histoire naturelle d'une grande valeur 'dont la plupart des pièces ont été rapportées par le duc de Medinacelli de ses nombreux voyages à traversée monde._ Cet incendie était à peine terminé qu'un nouveau sinistre éclatait dans un autre quartier de la ville, à la brasserie El Agui-la. A six heures du soir, on, n'était pas encore maître du feu. ii itM Le sons-marin allemand ensilé par les Américains Quarante hommes d'équipage ont été capturés Londres, 25 novembre. On mande de Washington que le sous* marin allemand annoncé hier comme coulé avait 40 hommes d'équipage qui ont été capturés. Les Allemands eurent un blessé* un mort ; un autre se noya. . •WWW ■■ ■■■ ' ■ ■ ' LES tTÂTS-llHIS ET LA GUERRE LE LOYALISME DES OUVRIERS Londres, 24 novembre. — On télégraphié de Washington au « Times » : Les chefs des quatre grandes associa» tions fraternelles .des employés de chemins de fer ont donné à M. Wilson l'assurance qu# ces associations soutiendront patriobi-quement le gouvernement et qu'elles ont pris l'engagement d'éviter tout arrêt, même momentané, des moyens de transport. —< (Information.) LES ENVOIS DE TROUPES New-York, 24 novembre. — Le ministre de la guerre M. Baker a autorisé la presse à publier que les troupes américaines continuent à arriver en France conformément a'u plan du ministère de la guerre américain. Il a déclaré en outre qu'il ne pouvait, pour des raisons militaires, donner aucune précision sur le nombre des soldats américains déjà arrivés en France mais il a ajouté : « Il y a maintenant de l'autre côté de l'Atlantique exactement le nombre de soldats dont nous avions prévu l'envoi dès les premiers jours. »

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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