Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1124 0
06 February 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 06 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/251fj2b742/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

i 20e1îl§èS- — Série nouvel Se. — N° 87 Le numéro 10 Centimes Samedi 6 Février 1915 Fraction & administration V $U: ras & ia Bourse — LS 'HAVRE jréléiîitone : Le Havre 11° 14.05 H OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : ,1 l uaton Street (Bror.dmcad Ilouse) tondbn '(S._V,\). ISiîûdsx : FSâSÀKû ïmê&ï An les les communications concernant ■ i-a rédaction doivent rtre adressées aux fcnrcflii.v du XXe SlK< /.c, 2S" , rue (le ■ la l'ourse, Le Havre, avec là mention : I » Rédaction LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS : France 2 fr. 59 par mots. » 7 fr. 50 par trimestra Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh,Sd. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent 1 Les 3 lignes O fr. 60 La ligne supplémentaire o fr. 2S Angleterre: la ligna 3d. PUBLICITÉ COHBSRCIilS i On traite à forfait I OLioficileii beioe paraissant eu Havre in message du roi Albert nu peuple américain La la demande de la presse américaine, le «Albert a envoyé le message ci-après aux L",s-Unis. ■..Vous iiie demandez un message au ma-l:it ci? s'achèvent les six premiers mois ls a sîiarte. Ile ma fais un devoir de saisir celte oesa-Jt-i pour exprimer ma gratitude et ma empathie 'aux Etats-Unis d'Amérique. Ivcc uno générosité et une déiioâtesse vraiment icucsiantes, les citoyens américains lut venus au secours de mc>i pays. c<i:e Iccupstîon aiiemance p'iait plonger dans ■ cléfrsise ïiar des rtetuisitiofts exo: s:.'ias;têa L:ï de proportion avec les ressources des k itante. Sans t'aide fraternelle des Etats-lis, la famine se serait étendue comme it> us* fléau sur mes prcvinscs divs-téss. le peuple fc-sfge. raidi contre les souîSsanses, ! lui en demeurèfa recônna ssant. Aux éminents dipieniates qui se sent dévoués s'our nous a-»-as iasri de soasHutSa dans des cirer . '••• difîf-iSes à ' ■ "> vos .csmpatrictes qw: eni si (sien organisé 'e ravifaiiSeSient, j'ai à coeur de rendre un hommage pu;:iie. Une fois de plus, la grande nation américaine, îitïàia à une tradition séculaire, a voulu s'associer'à une ou-yîc de solidarité humaine, affirmant ainsi devant le monde son idéal de j'usV.se et de lii;erté. Grand çuarîior général de l'armée belge, ie { février 1913. Signé : ALBERT. lit if la pSfssiplie 1 Éilîiriie liiiii fLe geste du cardinal Mercier tient dé ri:»'1- 1 snTo. L'f-IiSfoiïfâ s'i.nci^çra i?espéelueuse viiiit oc prélat de grande culture et ;-;i i eioiindomptab'e,disant fièrement aux 1 m,' de la Bel^i me: « Vous n êtes pas ■uiorilé légitimé de ce pays. Dans le sc-'Hél de nos cœurs, les Belges ne vous doi-Hiti ni allégeance' ni obéissance. » : iLa lettre pastorale du cardinal Mercier, |0 Lui a valu de la pan de ses geôliers, la |ipus al^urcle et la-plus injuste des vexa-n'est pas seulement un « ncfe », niais nn ■ enseignement » doctrinal. Elle est im-lr cfiK'r de philosophie, comme iout ce qui . •'■ori de La plume de cet « intellectuel » aux ■l.V's ri aires, à l-argurhefttiatëon lucide, ori-. serrée. Les 93 signataires du mà-JPjjjk î.'inond n'ont rien vu cl rien su Ces il' > i phi-naturalistes, théologiens, qui cher-rk5T( p" Mer elle pour une erreur minuscule ■!- Ir: Jpour une virgule déplacée, ont don-M o /informations do l'agence Wolf un p)'i: -seing qui les déshonore et les désho-liK :r - jamais : Ils rougiront quand ils ■a.iront. ï.e cardinal Mercier, lui, a vu ; il Si!.- do- i'aits ; il donne sur la réalité de ces I fei! s sa parole d'honneur et il les ..flétrit et ! >" >ndi;:ïine. ■ il condamne aussi la doctrine philosophi-inn (1 :t s'inspire le monstrueux militaris- Sbir qui a couvert la Belgique de ruines et baignée de sang : la (la'-oric de l'o.m.'iipo-|o ce et de la divinité de TEtaî. 9|« I.'Ktat n'est pas un dieu Moloch auquel K on doit tout sacrifier. Il n'a pas sa raison naTen hi-mèmo, en dehors des individus qui ■ lo composent. Il n'est pas l'incarnation H d'une entité divine ». HC'o t lo « panthéisme » allemand qui est ■Psp.-'i!tsable de ces aberrations,le panthéis-Iïv cl.'vergondé de Fiehto, de Schelling, de pOgel, qu'on trouve aussi chez Gœthe et ilxioul v : uf le romantisiïie allemand au mi- i du XI. siècle. JL "-"v 'i'esi pour rien, ou pour peu de cho-[ï ' l'es-.'ï- du p;i ri éisme, car ce n'est ■n'en, tordant le cou h certains de ses prin-ïii)e les plus chers qu'on put arriver à pareille mentâjité. L'homme, selon Kant, a fc.nc valeur personnelle, intellectuelle et worale : en-d'autres mots. Kant est à cent .'■loues du panthéisme. Ce n'est pas dans la ■ doctrine de l'Etat » qu'il a déposé son ve-Ki ". mais dans la » doctrine do l'individu » voue au subjeetivisme de la connais-■anoc et à la sécheresse du cœur. ■ Ceux qui font remonter à Kant la pater-Wpi1 iniellecluclle des principes dont se ré-I « lniti • le militarisme allemand, oublient, que Iptant s'érigea en apôtre de la paix. Par une ■rf'iv • s choses, à la veille e'e la guerre, 11' -. i• !î!;ï répanidiaéènt en wliiions populaires la célèbre brochure dô gKnr' - sur la paix éternelle » (Luni Ewi- I I îjm l-'riede). On m'en adressa des exemplài- ■ dans les derniers jours de juillet. ■ L'Allemagne moderne, celle qui mène en U[ ''Unent la luTîe titanique dont- elle atfen-■Bait i < domination mondiale et oui la mène-Wa à In ruine, no date que do 1813. Or, de Si?< h 1870, les historiens et les philosophes n'ont cessé d'accuser la «trinité panthéiste» le Fichle,; de Schelling «t d$ ITég-M, de tra-h'1 ' les principes purs du Kantisme. Pour des raisons capitales, mais différen-t' il faudra .-que Jes peuples latins en finissent une bonne fois avec Kant et avec Fich-tc. Qu'on les jette par-dessus bord ! La cultuîv âlleman.:1 n'ost pas notre civi-Bsatlon. La îjbért^ individuelle et la dignité morale de la vie, don' les peuples latins et bnglo- . xons apprécient maintenant plus que jamais la "valeur, ne peuvent fleurir que dans un état social oui met en honneur I»': }>!i!!osephio nntJ-pânthéiste. Je dirai ■ir.ur.-nirii un autre jour. GRAINDORGE. 'DtiR LES SOLDATS BELGES I T/liivrr en; 11 inu e à être rignu.! erv. La I krnnde partie drs \«'-! n-n nN en-v^és pré-[■"u.eininent aûx soldais se sent u.sés, troiiés '''• 0!l1 où être jetés. Auss-i, lirus ]'.r.->.ns un ; ' p'" >an| à la cliai'i ! ■' (.! à i des uames françaises^ en vue d'obtenir de .cha-d l- '■ IV 'nu-ee qu'un eh:-: • 'ai:.-"', : que : oeliarnos, chaussettes, pas.se-mon-ia,2i/e, chandails, mit aines, etc. cigarettes. 1" tabac et le chocolat se-■ ■ 'n ai-gent à Mlle Chjv-iia.no Lauwers, mi-! ''-'ri la guerre belge, Saintc-Adiesse. La Belgique neutre et loyale. UNE GONVERSATION HISTORIQUE ENTRE LE BARON BEVEÏ33 ET M. VQ?J JAGOW J.r (c Journal <Je Genève » publie, d'après un livra qui va paraître, la u lji-lgique ncelre et loyale d, un rccil inrdil de r entretien qui eut iieu au moment de, l'ouverture des hostilités entre M. von Jagow. le secrétaire d'Elat allemand, et le oaron Beyens, ministre de 'Belgique, à B-'rlin. Il prouve que l'Allemagne, le 3 août encore, ne trouvait rien à r<:riroeher à la Belgique. Le l, pour expliquer, l'invasiov. de er pays, le chancelier de Bellimami-Hollweg l'accusait d'avoir conspiré avec la France et avec l'Angleterre. C'était le lundi 3 août, le lendemain de . l'ultimatum allemand à la Belgiqitë. De bonne heure, le mi^Mre du roi Albert I01' avait d'Omandé par li-lOplione à êtr.■ reçu par 1.3 secrétaire d'Elat ; l'audience fut immédiatement accordée. Le ministre de Belgique avait, à geine pro-]ionc-ô quelques mots que M. von Jagow s'écriait : — Croyez bien que. c'est "lo mort dans l'âme que l'Allemagne se résout ù violer la ■îia-ulraliié de ta Belgique et personnellement j'en éprouve les plus poignants regrets. Que voulez-vous1! c'est, une question de vie ou de mort pour l'Empire. Si les armées alleman-' des ne veulent'pas être prises entre reii-ckune et le mortean, elles devront frapper un grand coup du ertté de ia France pour se retourner contre la Russie. — Mais, fit le baron Beyens, les frontières die ia Frêne e sont, assez étendues pour qu'on puisse éviter de passer par Ja Belgique.— Elles sont (ro'p fortifiées. D'ailleurs que deman/tons-nous? simplement de nous laisser le libre passage,, <!a ne pas détruire vos chemins de fer ni vos tannete, et de nous laisser occuper les'places fortes dont nous avons besoin. — 11 y a, répliqua aussitôt le ministre de Belgique; une façon bien facile de formuler la seule réponse que cette denïandle puisse comporter, c'est de vous représenter que la' France nous ait adressé la mémo invitation, et qje nous ayons accédé. L'Allemagne n'aurai l-cllo pas dit que nous l'avions lâchement trahie ï M. Von Jagow ne répondant pas îi cette première question si précise, le baron Beyens compléta sa pensée : — Du moins, interrogea-t-il, avez-vous qacxjue chose à, nous reproeher ? N'avons-1 nO'iis pas toujours, depuis trois quarts de :rempli vis-à^vis de l'Allenangne, coni-me dp toutes 'es grandes puissances garaji-tes, tous les devoirs de notré iéutralil.i '? A ùvons-nous pas d mné à 1 Allemagne des emofig,nages de loyale amitié ? De quel .prix .Allemagne veut-elle payer touit cela? Eu fei fant icfc ,a Bergique le champ de bataille de l Europe, et Ion sait.ee. que la guerre! nioderne entraîne de dévastations et de ce-lamiles...L'Allemagne ne peut rien reprochèr à la Belgique et l'attitude de la Belgique :u lou jours clé d'une correction pat laite. — Reconnaissez donc, reprit le baron Beyens, que la Belgique ne p eut pas vous Jaire une autre réponse que celle qu'elle J°us a faite, à moins de p, i .ire l'iitonneur-Il en est des nations comme des individus et 'I n y a pas pour les peuples une autre espèce cl honneur que pour les particulier Vous devez le reconnaître, pressa le baron Beyens, la réponse devait, être ce qu'elle -,3k '« ^connais comme homme privé, l" n'ai aucva _ ilpfîs îfe BQis k perr« Le Times écrit d'ans son éditorial d'hier matin ; 11 - a aujourd hui six mois que la Grandc-Jiretagnc a déclaré la guerre à l'Allemagne: Lest la perspective d'un insuccès complet et îrroparabie qui apparaît maintenant çlevan, j Al-iomagne. Elle se rend compte ait-jû-Ud-d lnu de son extrême aJ'faiblissemênt, ce qui la .pousse 0 fonienter parmi le peu-pie unn explosion de haine contre rAng'.ielerre, a 1 intervention de laquelle elle attribue l'écroulement de s c s plans. En cela, elle exagère noire puissance. La vi'-oe cause de son insuccès est çjaiè sés pldus étaient 'irréalisables. La dévastation 3eâ vilie.s beiges lui a al1énè"Ies sympathies des neutres-, ce qui causera la perle des ambitions allemandes. Le vent a louriV : l'issue do la guerre a 4té krévocaMeiîi^ït ivgiée le jour où le^ foi'Gôs franco-an.i.'iaiscs çbnîmeriçièpent à re-puusser les arar-'. allemandes au delà de la Maj-;ie et de i'Aisne, et il ne s'est rien p: fduîi depuis qui art diminué ce succ-V. G'est à ee rilometit que le sort, de l'Allemagne s'est décidé. La red SIî!©a d'Envers Le récit de M. E. de Bom • dans te " Nleuwe Rotter Js:nsche Courant '' Le'« Xicuwe Ro£tc--rda.n.êche Courant » du 31 janvkr, qui vient de nous parvenir, publie une ieitre daiéo d'Anv- . s !e 1G ja.nvier et qui émane ..ni cc-rr'.spundani ordinaire de la l'c-uiile !. :. iaîi'dai -e, M. rinimanuci de liom, couse; valeur de la Bibliothèque communale.L'a date-ce la lettre, le '1G janvier, cou carde avec le centième jour de l'en h ée dos troupes, .allemandes à Anvers. Le récit e-i caiiin-osé au moyeu de ren. ei-gncmêijils pu i.. es à des svnree ; d'V. 1 s; s. Le .ccrriisp'urdi'iïjt l'écrit dès a nouvehui ,•an-ce _ qu'il' ct>nsieère corn 11 ie uru'uû cl i- 'c•une — « d-rir-girujcd.ig » — pour de îiombreu-se- raisons — u N'eier;- -i r a -a n —. que les faits s :\nt pl-acé?;- dans ! u:- propre j- ur non falsifié — « in hua on-veivalschi deg-1 i eht ». Il paraît que l'on rocon-te c^rinine:- eho-c^ à propos des évé.m -nieuin d.j la rcdeiiîon d'Aiivei s et de ceux qui y jouèrent un rôle, ci, le corrv.rpendanf! du u m&ùwe ilotterdam-sc-he Coui-ant » se sent le devoir de..publier sa lettre qui esU do Vhlsfaiïe : « wat lie hier neerscliriji is hk-ioeic ». Ce n'est pas-la première rélalion du bom-barden;ent et de la reddition : d'Anvers qui nous tombe ste.is Les- yeux — et. ce ne sera certes pas la dernière. Tous les récits que nous avons lus jusqu'à présent: sont co-neoniants entre eux sur certains points, divergents Rrar d'autres. Le rôle joué par certains hommes y est diversement apprécié. Noos ne crayon..:' pas qu'il soit possible cent jours après l'entrée des AMemands à Anvers d'écrire déjà de Vhistoire, même quand M. Emmanuel de Bom tient la plume, même-quand son récii est publié darîs le ù Nieuwe Rotterdam se hé Courant » — et surtout parce que les Allemands n'ont pas encore quitté Anvers. Rangeons donc la correspondance de M. E. de Bom dans notre dossier sur la guerre à la subdivision Anvers. Non pas cependant sans fixer ici, à titre documentaire, quelques précisions- auxquelles l'auteur semble prêter de l'intérêt. La retraite de l'armée de campagne commença le lundi îi octobre. Le mardi G octobre, à (0 beurres du soir, communiqué .du général Déguisé annonçant que le in '.,— è ... t p;hadn, communiqué inséré dans les journaux le mercredi matin 7 octobre. Mercredi 7. octobre, à 11 heures, le boni-bardemeiit commence. IL; continuait encore -le vendredi matin 9 octobre, lorsque l'ad-mims'trat-io-n communale, réfugiée dans la grande cour de l'Hôtel de Ville « qui date de l'a Furie espagnole », entend, à 5 heures, sauter le pont de bateaux sur l'Escaut. On line/ rapporte que l'armée avait quitté la ville avec giénéirali en chef et état-major, ne laissant que les diôlachements occupant les torts qui n'étaient pas encore tombés. L'ad-ipindstration communale était sans nouvelles de l'autorité militaire. On délibère. Fau'i-il attendre les événemenls et permettre que lie bombardement se poursuive ? Faut-il « agir'au nom de la seule autorité présente à Anvers, l'autorité civile » ? MM, De vos, Louis Franc'k et Ryckmans, accompagnés de M. le coiiisu-l général d Espagne, partent en automobile vers les lignes allemandes. Par Matines, ils arrivent à 10 heures et demie du matin à Thiklonck, sur la route de Louvain. Première entrevue avec le général von Beselcr, qui s'étonne de n'avoir devant lui que dies » autorités civiles ». Et l'arruée, '? WAWVvUW.VVlV Les autoji.tés civiles ne répondent pas. Le générâl von Besoin- leur donne rendez-vous à Coniieh, pour 1- heares. Reprise des pourparlers, ^nature de 1-a con\enlion dite « de Cont'ca ». Cependant entie midi et une heure, au moment où les par hum n.niircs'al-hn ie n l rveudrer le général von Béseleir à 'i'hiioonck, les 'tr.ru.pes allemandes étaient entrées dans Anvers. A 7 homes du soir, rentrée en ville, où les S'Ojdais îoti-nmiUe.nl dans les rn.es aoandon-n j . s n u- les 1 ia bi tant s..Ré uni on (lia-col lège échevina'li. qui approuve la, convention ce Conli'-eh (deuil M. E. de Bom aurait bien" dû publier ie texte complet et authentique pour m,.'tire fin à certaines de.: nua urs auxque1-les i! fait !ui-mè:no ailûs^&n); t; union cCê la GoumiissiOai in.lt reonnwrna'o p uir prendre :■ - mesur; 5 en vue de satisfaire aux réqui-sôt.ions allemandes. A 10 1: are...- ; s..hr, M. Louis Franck part p -ai.-.' sien., dont ie fort résisle encore. 11 y arrive à l lieue du malin. Conférence avec le eeimnamiant du fort cl son adjoint : les fo'i -s u aal ph s de rôle utile à jouer ; impassible de retenir davantage l'armée allemande Les deux officiers répondent qu'ils vouit s'en tendre avec les Gffioiers desauires T ris du nord ; ils ne veulent, se rendre que dans le cas d'absolue nécessité. A -i- héu'i-es c-t demie du malin, samedi 10 oi iobre, rclour de M. Franck à l'Hôtel de \ ' ie. A 5 heures, réunion du collège éche-\ ina.l e! de lia commission, int-.-reommunalc pour désigner les- 'ne-tables a n versais qui, en vertu de la convention de Coniieh, ac-com-pag.uoroivt ks oflieiers aHieman'dS allant réclamer la reddition' des forts d»u nord. Les cffl i rs alkmând-S; sont présenta,. Les dispositions sont prises ce commun accord. Lés délégations vont partir. On annonce l'ai rivée du général Wcrbroeeîc,. chef d'état-mâjor du général Déguisé, et d'un «autre officier belge. Ils viennent de la r.ve gauche de l'Escaut, ce sonWleux p an cm en-t aires que le' général Dcgui.se envoie pour connaître lies conditions de la reddition d-e la position- fortifiée d'Anvers, la résistance ayant as-sez dhiré. Le baron, von der Lancken, désigné la vci-ile pur le général vo.n- Beseler pour pour-suè re les négociations avec les resn'vrii-i-: la ville, en rrésence.du,général, baron von Schatz, nonimé commandant de la p-Lace, donne lecture de la convention de Contich. Le général Werbroeck la ratifie pour 1"ensemble de la position foriifiée d'Anvers et la signe au nom du général Déguise. Le général Werbroeck remet aux officiers allemands, qui partent avec i -s notables an-versois dont ci-desc us, des on.n.s de reddiction pour les commandants belgeé dos forts diu nord. — Mais on apprit ensuite que les forts avaient été mis hors de service ci que les troupes les avaient abandonnés avant l'arrivée des officiers allemands. Le général Déguisé se rendit aux Allemands au fort Sainte-Marie. Et voM fidèlement résumé le récit de M. Emmanuel de Bom, qui occupe quatre colonnes du (( Nieuwe Rolterdamsche Courant » en petit texte.- Quant aux commentaires dont il le fait suivre, nous les versons au. dossier, comme on dit au palais de justice. Nous sommes trop modestes pour vouloir dès à présent écrire de l'histoire. Aujourd'hui nous nous contentons de réunir cLes documents et des témoignages, a en . corn m en eer lie colll a c.onnemen-L. A chaque jour sO'fiit sa peine. -sj-' \r \> ^ -J v w v << SUR L'Y SES fil Itlfts fipTOt 111 attspntenKt Les piïtss scat élevées Londres, 4 février. - Du correspondant , Muli., Le correspondant, uu « limes » à Amsterdam, télégraphie a la date dll.3l!e\'ône:spondant du « Teiegraaf » a l'Ecluse l'apporte un comual aclian o sur l'Yser ei de furieuses charges à la baion-nette près de Wcs.tcnde. ^ » Les Allemands ont essaye de chasseï les Belges de leurs positions, mois ils ont échoué. 11 y a eu de nombreux nions des deux côtés. » De grands convois de blesses allemands sont arrivés par le chemin de. fer à Bruges dans la soirée. Il en a été expédié aussi beaucoup en Allemagne. - )) Plus' an sud, dans la. ration niondec, peau a maintenant deux métros de pi oh ardeur, ce qui empêche toute opéraiie-n militaire ; mais du côté des dunes la lutte conti- ni)f L'artillerie a tonné pendant toute la journée d'aujourd'hui. Les navires anglais ont tiré avec persistance sur tout le from de Wesiendc. » On a aussi-entendu des tirs d'ar!;lîërie à Ypr-'-o !'ia- Convois de feics'sés ariivaiît à Roulers et à Courtrai prouvent qu'on se bat Sérieusement sur cette ligne aussi. )> Beaucoup de soldats allemands ont été renvoyés à Roulers pour se reposer; Ils sont, arrivés complèlement épuisés en déclarant qu'il n'était plus possible de rester deux jours de suite dans les tranchées qui sont pleines de vase et en partie submergées. Vote généraux ■ Le Conseil général des Bouches-du-Rhône vient de se montrer d'une grande générosité pour nos malheureux compatriotes réfugiés en France. Dans sa dernière séaijce tenue .Marseille, il a \oté un crédit de 500,000 francs en leur faveur. v/ \j -v ^ v v v Sous le joug allemand, les prêtres ne sont pas libres d'administrer les mourants Ce n'est pas seulement .le cardinal qui n'est pas libre en Belgique. Dût 1 « Osser-vai re romano » nous accuser de calomnier son kaiser, nous avons le devoir de dire, parce mie c'est la vérité, que l'autorité allemande refuse aux prêtres des campagnes la liberté d'aller, de" hameau en hameau, visiter les malades, confesser et adminis-| trer les mourants. I Par la faute de l'autorité, allemande, des catholiques belges meurent tous les jours sans sacrements. Nos informations à ce sujet viennent de sources excellent'-'-, et nous ne craignons aucune espèce de démenti. Bon nombre de paroisses belges compren. •neni Plusieurs hameaux. Pour, ae ren,die de l'un à l'autre, particulièrement quand la nuit est. tombée, une autorisation officielle est exigée, des prêtres axjssi bien que dés r i : Les particuliers. En conséquence, quel que sott l'état du malade qui les réclame, les prêtres sont hors d'état de se rendre à leurs appels. Admirez une fois de plus l'hypocrisie allemande ! Dans les villes, on voit des officiers a.l!emanids se rendre, le dimanche, en grande terme, aux offices religieux. Le fait est publié dans les gazettes et cela fait pleurer d'émotion ces benêts de catholiques d'outre-Rhin-, qui prennent sérieusement leur empereur pour une espèce d'envové du b:ai) Dieu sur la terre. Mais dans les communes rurales, des chrétiens sont tous les jours privés, à l'article de la mort, par 1a, faute de Guillaume II. de l'absolution et de l'hostie. Nous verrons si l'impartialité de l'« Os-servalorc romano » lui permettra de signa-ler cet exploit, dont nous garantissons l'authenticité. Entrevue de reines Lo reine Elisabeth a rendu visite mei credi à la reine douairière d'Angleterre. Brillait combat près d'Arras TERRAIN GkaflE EN ARGONNE -WWWVWVWVWUM s COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS Paris, 5 février, 15 heures. EN BELGIQUE, les avions allemands \ ont montré une grande activité. i Le communiqué d'hier soir avait signalé l'enlèvement d'une tranchée ennemie à ! 10 F EST L'U LA ROUTE D'ARRAS A , LILLE, au nord de l'Ecurie. Cette tranchée ; gênait les troupes occupant le terrain ga-; gné par ncaei il y a quelques jours. "A l'est r même de cette route, nous l'avons fait sau-i r à la mine, et imm , ! is tement après un . detachemcnt de zouaves et d'infanlerie lé-fiere d'Al'ri,;1^ s'installait solidement sur la position conquise. Tous les Allemands se , trouvant dans la tranchée prise ont été tués j ou faits prisonniers, e - Notre artillerie a fait taire les batteries ennemies PRES d'ADIKFOR, au suct 'd'A>< ras, DE POZIERES, au nord-est d'Albert), DE HEM, a,u nordrouest de -Péronne, ainsS que dans le secteur de BAILLY, au sud' de Noyon. Rien de nouveau dans la région cîo PEU* THES. EN ARGONNE, il y a eu une seule atta-i que; à Bagatelle. Cette attaque, qui nous! avait enlevé une centaine -de mètres de ' tranchées, a provoqué de notre part deux contre-attaques qui ont non Seulement repris ces cent mètres, mais encore gagné- du terrain au delà. BAXS LES VOSGES, il y a eu- des com-,bats d'artillerie. SUR LE RESTE DU FRONT, rien à signaler. s La Belgique o et Se Saint-Siège e e On itiépiHiiie de natra Inistra Il dssMaires Etrangères Notre ministre des affaires étrangères, à f la suite, de l'allocution -prononcée par Be-no-ît XV au récent conclave, allocution dans laquelle le pape attestait sa grande af- - fiietion de l'état dans lequel les hordes ^ prussiennes avaient mis la chrétienne Bel-" gique, a adressé à notre ministre à Rome ~ un télégramme ainsi conçu : ^ « J'ai l'honneur de vous faire savoir que e le gouvernement belge apprécie hautement l'alloeutic-n prononcée par le- Saint-Père, a qui réprouve la violation du droit et de la n justice et qui, par une mention spéciale, ex-î- prime la bienveillance de Sa Sainteté pour i- la Belgique. a «('Cette allocution a produit une heureuse impression, parmi le» Belges réfugiés hors 0 de notre pavs et je suis persuadé qu'il en J" sera de même chez les Beiges restes en Bel-gique.s « Signé : h DAVIGNON. » L'interprétation donnée par notre minis-s tre des a'm ires étrangères au discours con. •^ ^sistorial de S. S. Benoit XV s'innposait d'au-9 tant plus que certaines feuilles allemandes u ont essayé de travestir le sens de ce lumineux discours. Ainsi que nous le disions au lendemain de l'allocution pontificale, le Saint-Père, en dénonçant les attentats à I. la « justice lésée » et les violences perpé-> trées contre le:-< ministres de Dieu n'avait i- pu viser que l'Allemagne, puisqu'il n'y a 'i- que l'Allemagne qni ait manifestement lésé is ];a justice on violant la neutralilé belge, p.uis-3- qu'il n'^" a que les années allemandej^oui i- aient torturé et assa-n-in'- les prôtrcsta^llio-}- liques. !1* Tous les bons citoyens approuveront le 11 gouvernement belge d'avoir adressé les re 0 mercie-ments de la ^atrie au chef.de l'Eglise catholique pour l'hommage que Sa Sainteté a rendu dans le même discours, à son r « bien-aimé peuple belge )>. D'îiilleurs on voit à plus d'un signe que ç, le Vatican ne se laisse abuser ni par les » menson. is de.? agents de l'Allemagne, ni pa«r les "prêten-tious de certaines feuilles catholiques d'Italie.On a lu, dans le « XXe Siècle » d'hier un résumé do l'article de la « Ci-villa Cai.tolica »> où le droit de la Belgique indépendante est affirmé avec autant de précision qu î de vigueur. Nous tenons de benne source cpie le Saint-Père a regretté d'avoir été induit en erreur sur la violence faite par les Allemands au cardinal Mer-; cier, par un de ses agents. Le monde verra bientôt le pape, nous en avons la convic-^ tion, appli'.Tuer h cet attentat les principes dont son allocution ccnsistoriale a été l'éloquente affirmation. L'ARGENTINE NOUS SECOURT ;• Buenos-Ayres, 5 février. — Le Sénat a 's. voté à l'unanimité 100,000 piastres en vue de accourir les Belges, .e ' — ^ ' :S Le petit drapeau belge a produit 'ê 3,309,000 francs a " ^ Trois millions trois cent, neuf mille francs, i'i tel est le chiffre versé .à la Banque de France et chez .M. Lehideux, banquier, par 2 le-; sains île MM. les préfets deia .Seine et des autres départements. Sur cetle somme. 089.709 francs ont été 1- affectés par le comité aux besoins des ré'fu-i- giés de province. n "A Paris, en même temps que 100.000 !l francs étaient mis à la disposition du con-i- seil municipal pour les réfugiés, 12Ô.Û00 :S francs ont. été distribués en dons et alloca-i,t lions. Près de 2.000 réfugiés ont reçu dos se' é cours par l'entremise du comité. s C'est ainsi rnl'ùne somme lofale de 1 mil-s lion 211.709 francs a été distribuée dès le r premier mois par les soins'du comité cen->t Irai franco-belge. Sur de judicieux avis qui lui' sont parre nus, et songeant au moment qu'il espère 1 prochain du retour des réfugiés belges dans i" leur patrie et aux besoins qui se produi- raient alors, le comité a mis en réserve une autre somme do 1.000.000 qu'il a placée en - bons de la Défense nationale. Le comité central franco-belge continuera sa tâche et sera trop payé de son effort si, répondant au sentiment publie, il a pu soulager une partie des misères que subissent •- injustement les héroïques populations de la ISilLER LU NEOTR îLIIÈ DELA BELOi ai£ ûlSïliye 0.i EFFROYABLE GOiME m fi. liiSJELT Dans une brochure intitulée : '( Pourquoi les Etats-Unis devraient se joindre, aux Alliés », l'ancien président des Etats-l ,i-; exprime l'avis que le devoir d'un grand civilisé n'est pas d'excuser un grand crime contre la civilisation, mais de mvndre une part, active au châtiment des criminels. <( J'ai autorisé,- éeritr-il, la signature de e s conventions. Or, elles interdisent la violation des territoires neutres et, cela va ce soi, la subjugation do nations neutres inoffensives comme la Belgique. « Elles interdisent les actes de destruction comme ceux qui ont été commis à Louvain, à Dînant et dons tant d'autres villes belges, l'incendie de leurs inestimables bibliothèques publiques, de leurs magnifiques halles et églises, la destruction de cathédrales comme! celles de Reims. «"Elles interdisent l'imposition de lourdes taxes en argent cl l'infiiction de châtiments sévères aux populations Civiles. Elles interdisent le bombardement des villes ouvertes et naturellement le lancement de bombes par des aéroplanes sur ces villes... <( Fous ces crimes ont été commis par les Allemands... « Violer ces conventions, violer les trait-'s de neutralité, _ comme l'Allemagne l'a fait pour la Belgique, constitue un effroyable crime. C'est le plus' grave attentat international qui se puisse commettre, mais il n'est pas encore aussi méprisable, il ne témoigne pas de tant d'incapacité et d'indifférence égoïste que l'attitude des États-Unis-en refusant de remplir leurs obligations solennelles, et en n agissant pas comme il serait nécessaire de le faire pour nous épargner la honte qui sera la nôtre si nous laissons s'accomplir sans protester un crime que nous nous sommes solennellement-■ engagés à empêcher. » "Nospeines renouvellent celles de la Victime du Calvaire", écrit M. Paul Sahatier M. Fa ri 1 Sabaiier, qui appartieni è la kv-gion proiçs'liaiife:, a écrit un livre louchant sur saint François d'Assise. Son francisca-(l'isole n'est n a s tout à fait ce que tes cailio-tiques doivent souhaiter qu'il sait. Mais Ui noblesse d'àine de l'historien, ne saurait être contestée. Elle éclate dtans une lettre qu-T vient d'écrire à unItalien, M. Fakinefli." ! ..i « Gazette de Lausanne » vient de la publier, En voici un extrait : Il Les Belges marchèrent à une destruction certaine avec une fermeté sans exemple dans l'histoire, à la- gloire d'un principe, alors qu'il.s- auraient pu facilement, en garantissant le droit de passage ù travers irui territoire, s'assurer un payement magnifique et extorquer av.r troupes allemandes des millions. Sans un instant d'hésitation, ils répliquèrent par un non possumus dont les autres nations n'ont peut-être pas encore coiApris tout l'héroïsme. <i C'est l'honneur de la Belr/k/ue, de la France et de leurs alliés, écrit l'historiogi ,:. plie de saint François, d'avoir vu tout de suite la nature spirituelle de celte guerre. Sans cloute nous combattons, pour nous-mêmes, mais nous combattons aussi poui tous les peuples., n M. Paul Sabaiier s'étonne de ce que tous les peuples neutres ne l'aient pas encore compris. El il s'afflige de voir ces neutres penser que les Alliés pourront cesser la guerre avant la réparation des iniquités commises. L'attitude de ces neutres prouve u qu'ils attachent plus de prix i la .vie iHu/sique de la France' qu'à sa vie morale. » yoilà ce que le franciscanisme idéal cl pratique de M. Paul Sabaiier lui défend d'admettre. » Nos soUlats, poursuit-il, sont des ma r-njrs. Ils rendent témoignage à une Vérité Nouvelle. Leur défaite marquerait le trioni-n lie en Europe de la force brutale, triomphe jaran/l par les deux puissances spirituelles que la force a mobilisées, la science et la religion. Avant de permetlre une telle chose, z'est de notre devoir de lutter sans mêm'fi uenser à c« qui peut survenir. La France '('aujourd'hui luIte religieusement. Cathôli-Vues, protestants, penseurs libres, tous qnus sentons que nos peines renouvellent, continuent et achèvent celles de l'innocente Victime du Calvaire. » Peu d'hommes ont su trouver, pour défi-i.ir le sacrifice d,e la Belgique et, pour caroc-iériser la guerre de 191Î-15. des mots aussi iusibes et un accent aussi émouvant. Que M. Sahatier veuille trouver ici l'< iressiion de notre reconnaissance.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods