Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 January 1915
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s.n. 1915, 29 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1c1td9p12v/
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ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 79 »^MKj* MHKKagggiMt—WB——c—■— Le numéro ! 10 Centimes Vendredi 29 Janvier 1915 y rY 1ÎÉDACTION & ADMINISTRATION 25 ut rai d« la Bonrss — LE BiVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : j| Panton Sireel (Broaihnead House) London {S. W.). Directeur : FERMD HESRAT Toutes les eommimîcations concernant , la rédaction doivent être adressées aux bureaux du XX' SIÈClE, a8w,rue de la Bourse, Le Havre, avec la mention î " Rédaction LE XXe SIÉCLE Quotidien belae paraissant au Havre [/«aaBa—H—M—PB—MI M—< ABONNEMENTS : Franc» 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par t- lmestPft Hors France.. 3 fr. » par mah. » .. 9 fr. » par trimeîtr® Angleterre.... 2 sh. 6d. par mais, t .... 7sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondinca da réfugiés «t communications personn slles ; Sur le Contlnant: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire.;... 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. PUBLICITÉ COlUiiiGiUS : On traita i fjrfal LE «CHIFFON DE PAPIER » i\wvv\|i\'vw\'vm|Uwvvw\avA\w. i Le Chancelier allemand fait des confidences à un journaliste américain. - Pourquoi il aurait dit que le traité garantissant la neutralité belge était un « chiffon de papier ». - j La riposte de Sir Edward Grey. - La duplicité allemande et * ses mensonges. \PRES CINQ MOIS, M. DE BETHMANN-" HOLLWEG DESIRE EXPLIQUER SON ATTITUDE. M. de Bettiiniann-Hoilweg a reçu au grand quartier générai allemand un représentant (le l'Associated Press, auquel il a fait les déclarations suivantes : « Je suis surpris d'apprendre que l'expression. « un chiffon do papier », dont, je me suis servi dans ma dernière conversation avec l'ambassadeur britannique au sujet. du traité de neutralité belge,ait provoqué une impression si défavorable aux Etats-Unis. Cette expression a été employée par rftoi dans une intention, ot dans une foime toutes différentes de celles qu'on leur prête, et il faut attribuer cette impression aux commentaires tendancieux de nos ennemis. Ma conversation avec sir Edward Gos-«chen a eu lieu le 4 août. Je venais de decla-rer au Reichstag que seule la nécessité cie la lutte pour l'existence avait oblige 1 Aiie-maisn© à passer par la Belgique, mais que î'Allemagne était prête à accorder des compensations pour le préjudice causé.Lorsque j'ai- parlé je possédais déjà certaines rndi cations, mais je n'avais aucune preuve absolue me permettant de baser l'accusation publique que la Belgique avait depuis longtemps abandonné sa neutralité vis-à-vis de rÀixgletérre. Néanmoins, j'envisageais les respooisabilités de 1 Allemagne envers les Etats neutres d'une façon si sérieuse que je parlai franchement du préjudice causé par rAllomagn-o. IL ACCUSE L ANULtl fcrSrlfc D'EGOISME Quelle était l'attitude de l'Angleterre dan3 cette question ? I^e jour qui a précédé ma conversation avec l'ambassadeur britannique, &ir Edward Grey avait prononcé au Parlement un discours dans lequel, bien quo ne déclarant pas expressément que UAngleterre prendrait part à la guerre, il .laissait -.lan^r un doute sur ses intentions. Il suffit de lire ce discours soigneusement pour se rendre compte des raisons de Y intervention de l'Angleterre dans la guerre. Au milieu de toutes ces phrases magnifiques au sujet de, l'honneur et des obligations de l'Angleterre, nous retrouvons l'affirmation que les intérêts de l'Angleterre, 38s seuls intérêts exigeaient sa participation à la tu erre, car il n'était pas dans 1 intérêt de l'Angleterre qu'une Allemagnç victorieuse. et par conséquent plus forte, sortit du conflit. L'AnerJetenë a t$ré l^épiïe uniquement parce qu'elle croyait que son intérêt l'exigeait. . Pour la neutralité belge seule, elle no. serait jamais entrée dans le conflit ; c'est ce oue îe voulais dire, lorsque "ai déclaré à. sir Edward Goschen oue parmi les raisons qui avaient poussé l'Angleterre à la guerre, le traité de neutralité belqe n'avait pour elle uuê la valeur d'un clrffon de papiiwv.Il se peut que j'ai parlé d'une lacon un peu vive. Qui n'aurait pas agi comme moi en vovant .réduits à néant les espoirs et l'œuvré de toute ma carrière de chance -liier, ? J'ai ra.ppeîé à l'ambassadeur mes efforts n&pda.n.t d£s années rvour provoquer une enf^ut# entre l'Angleterre et l'Allemagne entente qui, ie le In1' vanné1 als. anrait rendu une Pierre européenne impossible [ et aurait garanti d'une faeon absolue la ' îmwx- de l'Furope. IL S'EFFORCE DE FLATTER LES ETATS-UNIS C'et accord- ajoute le chancelier, aurait constitué la base, sur laquelle nous aurions ^.u . entrer en. négociations avec les Etats-Unis;. cle façon i en faire Un troisième partenaire, . Mais^l'Angleterre nayait pas accepté ce. projet et, par sa participation à la guerre, elle a détruit' à jamais l'espoir de sa; réalisation. En comparaison de conséquences aussi grandioses, est-ce que le traité n'était pas un chiffon de papier ? En vérité, l'Angle-[ terre devrait cesser d epilcgu.er sur ce thème de la neutralité belge. Les documents sur l'accord militaire anglo-belge que nous avons trouvés entre temps ind.quent suffisamment comment l'Angleterre envisageait ! cette neutralité'. Comme vôiïs le savez, nous avrçhs découvert, dans 1er- archives du ministère. .des, affaires étrangères- belge, des documents indiquant qu'en 1011 i'Angie-.tesrro était. résolue à ieter des troupes en vBëî^iqûc" "sàris'rà^ènit'iinénl du gouvernement belge, si la guerre avait éclaté. En d'autres termes, elle se préparait h faire exactement ce que, d'ans son accès !d'îndignati,o,n vertueuse,elle reproche nuiin-î gênant à l'AuetnagOe Dans une dépêche ultérieure, sir Edward Grev informa, je.croîs, la Belgique r,ù'il i n"estimait pas que l'Angleterre prendrait } une telle mesure, car il ne pensait pas que l'Opinion oblique anglaise approuverait c.Tttt;î mesurivC?pendunt le.public américain I s'^oiine oné j.'o:e qua-lit'iA d;e « cVft'on de papier » un traité don*, l'observation, suivant . le> .hommes d'Etat a n.'Jais remuonsa-blea, dépendait du bon plàfc.irde l'opinion publique anglaise, traité crue l'Angleterre elle-même a va. 't demu'«5 ^rv-nvo. mis ar se accords militaires avec la Belgique.Souvenez-vous aussi mie sir Edward Grey . n. refusé exnppssémeipt de nous assurer de ' la.'neutralisé de l'Angleterre. même pour le ca$ où ''Allemagne aurait respecté la neu-| Iraîité he'<>e/.te comnrends en consécnience le mécontentement de l'Angleterre, lorsque | IM oua.îif:é le t"-iité de 18"9 de » ch>r-»v.n fa namer V>, car chiffon de papier était extrêmement précieux pour l'Aneleterre, ; puis^Tifii hii fournissait nux veux du monde "une" excuse 'pour. s'.on]marquer dans la ' guerre. Aussi- î'eçpAre Etats-TJnîs vous- exaiYrtnêfe^ ;/^«:. 'choyasf ro-Vl ^m'en t ejt, o^e vous vous Tvm/îrez comï'fo nue. dans ce4fe question vriri'ictpri ;iliment a<ri uni. tfuement d'a.nrès ce m : <■■ Oue j'aie tort ou raison, mon intérêt avant tout. » Vi SIR EDWARD GREY REPOND si AU CHANCELIER ALLEMAND [\ Le bureau de la piesse d eLondres publie, rédigée en termes neis et incisifs, une relu- 1 tation énergique qui réduit à néant toutes 1 les allégations échafaudées par M. de Beth-mann-Hollweg.« Le progrès de l'humanité, dit la note jT du bureau de la presse, dépend, pour une large part, du respect religieux des accords entre les individus et entre les nations. a M. d^ Bethmann-Hollweg, en qualifiant bj les traités de « simples chifions de papier », a provoqué dtans le monde civilisé une telle B émotion qu'il est tout naturel de le voir au- a jouid'hui s'efforcer de donner une explica- t: tion à cette phrase historique. ri La thèse de M. de Bethmann-Hollweg est, cl aujourd'hui, que c'était l'Allemagne qui en- r* visageait toute l'importance de ses responsabilités ' l'égard des puissances neutres, P à rencontre la Grandie-Bretagne, laquelle & voyait dans la neutralité de la Belgique une 1" simple bagatelle. u L'ALLEMAGNE MENAÇAIT O LA BELGIQUE cl fc Mais l'Allemagne était en train d établir fc un réseau de voies ferrées stratégiques de ci nature à. permettre une attaque musquée de la Belgique, précisément comme celle d août. 19i4. £ Lettc menace suffit à justifier toutes les — négociations de la Belgique avec d'autres , puissances, et par conséquent tes conversations de 1906 et 1911 entre des officiers belges et des officiers britanniques. Ces négociations et ces conversations mi- 1 litaires avaient toutes pour base le prin- r Cxpe que la neutralité de la Belgique serait Ç respectée, à la. condition toutefois que cette neutralité n'eût pas déjà été violée par une Lerce puissance. d La Belgique, mena-cée, se préparait à résister pour le cas où la menace serait p rmse à exécution par une tierce puissance, M. de Betliiinann - H o 11 weg fait un crime-à c la Belgique de sêtie préparée à résister à une agression éventuelle, un crime équiva-lant à la négation formelle de sa neutralité, un crime conférant à l'Allemagne le droit 1 de violer la neutralité de la Belgique. A cette thèse, la lettre pastorale du car-dinal Mercier est une réponse suffisante. « La. Belgique, dit le cardinal, s'était en- 1,1 gagée d'honneur à défendre son indé»pen- c dance. Elle tint son serment. Les autres ! puissances étaient tenues de respecter et ^ de protéger la neutralité belge. L'Aliema- .s gne viola ses engagements, l'Angleterre les respecta. Tels sont les faits. » Toutes les conversations entre la Belgi- [ que et l'Angleterre ont trait à la défense de la neutralité en cas de besoin. L'entrée des troupes britanniques en Belgique était subordonnée à une violation effective de la I; neutralité belge par l'Allemagne. Ainsi la neutralité d'e la Belgique n'était fr pas considérée par l'Angleterre comme une c simple bagatelle. Q POURQUOI L'ALLEMAGNE, COMME LA v FRANCE, NE S'EST-ELLE PAS ENGAGEE A RESPECTER LA NEUTRALITE (i BELGE ? i; M. de Bethmann-Hollweg dit encore que !' l'Allemagne seule avait conscience de sa responsabilité à l'égard des Etats neutres. Ma.iS àiors comment se fait-il que l'Allemagne ait refusé de promettre qu'elle ne violerait pas la neutralité de la Belgique si celle-ci était respectée par la France ? Mais, répondait M. de Jagow, la Belgique offre à l'Allemagne le chemin le plus court et le plus facile pour surprendre la France et frapper le plus tôt possible un coup dé- 1' cisif. Le chancelier, devant le Reichstag, dé- &' clara lui-même oue les nécessités militaires v imposaient à l'armée allemande le devoir de e se tailler un passage à coups de hache. Les b nécessités militaires ne justifient-elles pas ^ un crime ? Le traité qui interdisait ce cri- <i me n'était qu'un chiffon de pa.pier au prix f< des nécessités militaires. r Comment parler de la conscience que e r Allemagne possède des responsabilités en-viers les Etats neutres quand, le 29 juillet, <1 l'Allemagne proposait elle-même à la Grande-Bretagne un maquignonnage pour se (1 faire pardonner sa violation de la neutra- 11 iité bel^e ? ^ Il est vraiment tvn.p tard pour venir au- J'f îouixl'hu-i p..v>porter des arguments et des t'1 excuses <- MM. flo Beth-mann-Ho.llweg et de Jagow ! ont drt la vérité dans leurs premières dé-ciarations. n fli L'ALLEMAGNE DENiSMDAIT A L'AN- Gi-EïEaRE LA LI3ERTE DE POUR '> SlilVHE SA POLITIQUE D'AGRESSION P il. de Bethmann-Hollewg parle de ses n longs efforts pour faire naître un accord [t entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne, d mais il oublie de rappeler que cet accord |> était, subordonne 'i la promesse, par l'An- q gleterre. de rester neutre dans toutes les It éventualités, même en cas d'agression par a l'Abemagne. -n Aiinsi l'Allemagne,grâce à cet accord.res. f< tait libre de troubler la paix de l'Europe. b La seule chose qui, le 4 août, peinât M ï> (te Bethmann-Hollwefr n'était pas la guerre êurcméenne, mais le fait que la Grande-Bre- P tagne n'était pas restée neutre, car la guer- 11 re était déjè déclarée ù la France et à la '' Russie. q . Si M. de Bethmann-Ifollweg était sou- n cieux de la paix européenne, pourquoi re- ^ pous:ia,-t-il l'offre d'une conférence interna- »' tionaie faite par la Grunde-Bretagnie et ac- ^ ceptée 'lai' la France, l'Italie et la Russie ? Il n'a pas vo-ulu les moyens dont il ne 'f voulait pas la fin. g I Ouant à la conduite de la guerre, il nao- <1 pa.rlie.nt <ru"ii" au chancelier rie faire la leçon au vautres belligérants après le specta. ri cle donné par les armées allemandes en I Belgique et en France . L'anniversaire du kaiser a été heureux... pour les alliés DU 25 AU 27 L'ENNEMI A PERDU 20.000 HOMMES Paris, 28 janvier, 15 h. 10. Le 27 ianvier était la date de l'anniversaire t3e I empereur d Allemagne. Nos ad versaires avaient annoncé, à cette occasion un rjros effort. Il s'est produit, mais * il n'a pas tourné à leur avantage. La journée a été bornée peur ncus sur toute l'éten-' due du front. Toutes les attaques alleman-3 des ont été repoussées. Toutes les attaques françaises ont progaessé. EN BELGIQUE, les positions de l'crne-e mi ont été canon nées et plusieurs de ser e tranchées démolies. 3 AU SUD DE LA LYS, l'artillerie angî ;is-a-battu lies routes et les points de ral-sèrn-t blement des troupos allemandes. DANS LES SECTEIJIIS !) ARRAS M, e BERT, ROYE, NOYON et SOÎSSONS, il } u a eu des canonnades et des fusillades in termittentes. Sur divers points, l'infante, lie ennemie a tenté de sortir de ses tran -, c liées pour attaquer ; elle y a été aussitôl l. répoussée par un feu intense. i- DANS LA REGION DE CRAONNE, le^ i, pertes totales subies par les Allemands h e 25 et le 2(i janvier atteignent certainemen e l'effectif d'une brigade. Les prisonniers a! leinands ont tous l'impression d'avoir sub un gros échec. Nos pertes en tués, blessé? ou disparus, pour les deux journées, son' de 800 hommes environ et s'expliquent ù. U fois par l'intensité du combat et par l'ef r fondrement partiel, signalé hier, d'une an e cienne carrière où deux compagnies s'é e taient abritées pendant le bombardemen1 e ot se sont trouvées emmurées. Elles ont dû ! tomber vi\antos aux mains de l'ennemi « pendant la première partie de l'attaque. Nus contre attaques notft» ont rendu la to- ' i talifé du terrain disputé. DANS LE SECTEUR DL REIMS ET DE REIMS A I.'A II GO X NE, il y a eu un duel j 1 <J':i •!i!l<u ie où notre artillerie lourde a mai- j trisé les liât te ries ennemi us. (rimii;î ii a été «.V.t hiei*, trois attaquas EN A'Il-QOXfv'E, a Fontaine-Madame, à (» ! he-'iirs. ;V 10 b'Mir.-s et à 15 heures ont- été : ('.omplèieuij'i-i i-aloii-fées. li on a été de mé-'ui: fb trois .'iliaques ailemandes au bois d'A-iiiy, au su'l-e^i ._•<> Salnt-^iiliiel. Des dé-la'iiiuuc-nl-s < ■ ! u ' i i ? i s ont élé repousses à Ruroy cl •< liuies. i Uni s LES VOSGES, nous avons progressé s^lisiblement au nord de Senones. Sur les p-oû-ies (!u sîgiui] Mèiiï-îleiuy, notre rfiin eslrd'enviion 100 mètres. De même, au sud-ouest de Se noués <;( dans Bun-Sapl, près de Launois, nous avons gagné du terrain et entamé les défenses accessoires de l'ennemi.Progression également en. ALSACE, dans la régien d'AsnmcrlzviUer c-l de Burnhaupt-le-Bas, le terrain conquis a été conservé. lvrès do Cc^'iay, l'attaque d'un bataillon allemand a été ropoussée. D'après le n -mbre des morts trouvés sur le terrain dm 25 au 27 ù l'est d'Ypres, îi La Bassée, à t'i'aohT«e,enArgonne, en Woevre et dans les Vosges, les pertes de l'ennemi, 'l'ans ces trois journées, paraissent supérieures à 20.000 hommes. 3 LES COMMENTAIRES DE LA PRESSE 1 ANGLAISE Tous les journaux anglais s'occupent de . l'interview du chancelier allemand et de la - riposte .topique et décisive de sir Edward t Grey. 3 Le Times écrit : 2 « Les observations que le secrétaire d'Etat des affaires- étrangères a cru devoir présen- t ter à propos des récentes excuses du chan-t, celier allemand ne pourront pas -ajouter . granTchoso aux élériients d'Une cause qii;i X est d'ores et déjà entendue. ^ «.Les «t explications » données por M. de _ Bethmànn-IIol'lweg à une agence d'inforrna-t tions américaine n'« expliquent » rien aux { Américains ni au restr du monde, qui a eu connaissance de sa conversation avec l'am-. bassadew de Grande-Bretagne à Berlin, e Le chancelier ne dément pas l'exactitude des mots qui lui sont attribués dans cette dramatique entrevue. Lorsque l'am-~ bassadcu.r britannique lui rappela qu'il k était essentiel pour l'Angleterre de remplir sc^s engagements', M. de 1 ^ethmann-Hollweg -, Lui demanda s'il avait c al eu il é ce que ce res-5 pe'ct des contrats coûto ait à"la Grunde-Bre-iagne. Ces mots sont c'airs, et leur contexte B les rend plus* clairs encore. » 5 Le Dciild Tclcfjraph : <( La réponse de sir Edward Grey à l'apo-i logie boite.i,se et extrêmement pauvre, du chancelier allemand, est loyale et très nette, t. Nous crovons qu'elle sera jus'-ement appré- 3 ciée non seulenicnt p:-r le ]toupie britannique, mais aussi par lo peuple américain; ;'t l'intelligence duquel M. de Belhmann-Holl- ^ weg fait injure- - « Cette réno'ïse expose, sans un mot inu-î ti"le et non sans quelque pnéuris, l'inconsis- tan.ee clucanière, la fausseté et l'impudent 3 .dédain de la,vérité qui cnractéi'isent l'éton-" -nante interview du chancelier. » i L'Ame belge ^ Eciit du front : î ICI. dire qu'il y avait des gens.qui niaient - l'existenoe d'une Ame belge. Cette âme, miracle de courage et d'abné- - galion, qui incarne au plus haut point la s volonté d'être, l'attachement au sol natal ; et- l'amour rie la liberté, a su se révéler su- ■ blime et indomptable. Devant l'envahisseur i infâme, cent fois plus fort, l'âme belge a . défendu, disputé âprement pied à pied les ; foyers menacés. Et maintenant devant, les ruines fumantes, devant les cadavres des , enfants et des vieillards innocents, l'Ame belge, plus puissante que jamais, reste stoï-que attendant l'heure rie la délivrance. ' Pendant qu'ici, jour el. nuit, les enfants de la terre de Belgique Imitent- inlassable-1 ment sur le bout rie terre que l'on n'a pu le<u>r arracher, pendant qu'ici, grandis par la souffrance, ils offrent le m* sang à la pa-l trie, là bas des mères, (lies enfants, d.es épouses attendent avec calme el assurance : elles savent .que bientôt se dressera plus lian t que jamais sur les tours el les beffrois mutilés leur drapeau, impérissable emblème de leur indépendance. Ils avaient cru, les chefs de la horde do " barbares, faire une promenade a travers les I plaines des Flandres, ils avaient cru que l'âme belge, l'âme ries « communiera » ila-; mand-s, l'âme des 000 Franchi montons s'é-1 tait éteinte ; ils ignoraient dans leurs projets , d'orgueil que sous des dehors impassibles 1 peut couver un sang frémissant. Les arts, - qui, à'.travers les siècles reflètent si bien i les aspirations, Pjd'éal d'un peuple, sont là ■ avec l'histoire pour prouver combles celte nation de héros fui sublime. Combien rie fois n'a-t-elle pas rià combattre pour sa li-bi'rté menacée ! Maintenant el'e combat pour sa liberté et pour, la civilisation. i ' Leur patrie aura été soaillée, les habitants ! 1101'irehas.s 'S, les '^ôiiumcivls incendiés, les rouvres d'art détruites où sont les Mem-[ lVng, les Vanrieweycr sous les joues desquels bouillonne, sôus le mysticisme gothique, le sang belge — où sont les Rubens, les Van Dyck qui rendent si admirablement,, sous la richesse de-la renaissance, le fçu el la vigueur de ce^pçuple de héros 1 — Stous > les itialh' in's, toutes les infamies, toutes 1pS ignominies se sont abattues sur la. Belgique, mais elle sera restée Belgique, Bcl-oiqui' malgré tout. ' A elle vu notre arneur, à elle va notre reconnaissance, noire admiràlion : Puisse-{ t-ello bientôt 61re libérée l Hobeut Motteux. calfs âu m ea ô'aarès un têmsipap allemand Un correspondant de la'Gazette de Franc-prt apporte irn touchant témoignage du euètie dont le roi Albert est l'objet en Belgique, sous l'occupation allemande. A Mons, sous le porche dr; l'église,,-dans les maga-• où l'en, vend des chapelets, se tieuve, à dos centaines d'exemplaires, un:e image que les"Belges vénèrent comme un talisman, que dos centaines de mille Centre eux por-ftent sur la poi triiito et dont ils espèrent la délivrance de leur patrie : le portrait du roi Ai'bert... Le jeune monarque ests aux yeux de ses sujets, le premier des malheureux, pour les- ! quels les égides belges se remplissent au- ; .jourd'liui de prières ; c'est lui qui, sans dé- 1 l'aillance, défend le dernier morceau du ter- ! ji toi re ; en lui se personnifient la misère et l'espoir, et — ce qui ' aurait en tout autre ; heu {ni arriver — au, lieu d'être un bouc- ; émissaire pour tous les malheurs subis, par un étrange phénomène psychologique, i>l est passé au rang d'un saint. Chaque Belge est pour lui une petite chapelle vivante ; et sur les fonds baptismaux, à Xotre-Dame de Hal, ainsi que dans toutes les autres églises, les enfants nés pendant la guerre sont appelés de son nom. L'anniversaire du kaiier DEUX DECRETS D'AMNISTIE Amsterdam, 27 janvier. — les journaux de Berlin publient de longs articles de 'félicitations à l'occasion de l'anniversaire de l'empcireur. Ils font ressortir l'unité existant entre le peuple et les princes régnants. , Deux décrets ; l'un amnistiant les délits bénins commis par des militaires ; l'autre arrêtant les poursuites exercées à propos des délits commis par des combattants avant leur incorporation, ont été rendus. QUELLE « GRANDE AFFAIRE » ? jUUViw. Le « Tyd » rapporte que les officiers alle-mands parlent constamment, en Belgique, d'une « grande affaire militaire » pour demain, à l'occasion de l'anniversaire de l'empereur.De grandes quantités de matériel pouvant servir à la traversée de rivières et de marécages auraient élé expédiées sur le front, ; la circulation sur les voies ferrées est ré- i <OV\,'6n llliiniiouionl .'i l'oMiM'.n 1 GUILLAUME II EST DANS LES FLANDRES Le correspondant du « Daily Express » à , la frontière hollandaise télégraphie : » Le kaiser est arrivé mardi au quartier i général de l'armée allemande dans les Flan- : dres, afin d'assister aux opérations'qui au- ! ront lieu mercredi en l'honneur de son i anniversaire. Le lieu exact où il se trouve est gardé ! secret, par crainte d'une attaque des avis- i leurs a.ltiés ; mais les soldats allemands ! qui sont près de la frontière affirment «me j Guillaume II sera aujourd'hui parmi les | troupes faisant face aux positions anglaises. » LES CHEFS D'ARMÉE Amsterdam, 27 janvier. — On mande de Berlin que la « Militaer Wochenblatt » pu-Mie la nomination du général von Bulow, commandant de la 2° armée- comme mare, chai de camp et celle du général von Ei-nerm, commandant la 3' armée, comme général d'armée. , LA DEFENSE DU RHIN Londres, 27 janvier. — On annonce que les Allemands ont l'intention de construire un chemin de fer entre Aix-la-Chapelle et Visé. Les Allemands creusant des tranchées en différents endroits le long du Pdiin, spécialement à Etémmerich. — Genève. — Du 24 octobre au 14 janvier le bureau suisse do rapatriement de s internés civils a ramené dans leur pays 13.1H1 internés, dont 4.541 Français, 0.816 Allemands et 1.827 Austro-Hongrois. Les Consuls aroéricaiRS EN BELGIQUE CE QUE VOULAIENT LES ALLEMANDS CE QU'ONT ADMIS LES AMERICAINS Nous avons dit hier, d'après une brève dépéche de Washington, que les Etats-Unis s'étaient déclarés disposés à conclure ' avec les autorités allemandes des arran^ic-! nients » pour assurer la continuation du service consulaire américain dans les ter-, a*i l<»:re« occup-'s par les Allemands ». i Cette décision a ému certaines puissances | qui y ont vu uno sorte de reconnaissance 1 par les Etats-Linis !a irutin mise de l'Alle-awagne sur les provinces occupées do Belgique.Disons immédiatement qu'il n'en est rien — d'autant moins que l'Allemagne ellc-îriéme, malgré rénonuité de ses prétentions, ! n'a. pas osé avoir celle-là. Mais il n'esi pas sans intérêt de donner un aperçu précis de cette question qui a soulevé tic vives discussions aux Etats-Unis et, a même amené la réunion d'un Congrès pan américain. Elle eut pour origine une note circulaire du gouvernement allemand « aux Etats neutres et alliés de l'Allemagne ». Le gouvernement impérial estimait, dans, cette note : Qn "il y avait lieu d'annuler rexequaùir accordée par le gouvernement, belge aux divers consuls qui résident clans les régions occupées de La Belgique ; Qu'il ne fallait, plus laisser exister que trois juridictions consulaires à Bruxelles, Anvers et Liège, et en ne donnant aux agents dans ces trois . résidences qu'une simple admission provisoire. La Belgique saisie de ces prétentions fit ressortir aussitôt qu'en vertu de la Convention de La llaye, « l'occupation militaire, te'.îe que la définit l'article 42 de la IV® conférence de La Haye,, ne confère ù l'Etat occupant sur les - territoires envahis qu'une possession de fait ». L'administration de l'occupant implique donc de s'a part une administration qua doit tenir compte de son caractère provisoire. En ce qui concerne les consuls, l'occupant peut se croire autorisé à retirer I < xe-quat.ur à tin consul qui aurait commis des actes incompatibles avec la continuation de sa mission, mais il ne pourrait, sans commettre un abus, annuler de manière générale, alors qu'il n'a aucun motif personnel à invoquer, tous les exeqiTcifnrs précédemment accordés. A ces observations judicieuses du gouvernement belge, le Département des affaires étrangères de Berlin répondit, le 3 janvier .dernier, en affirmant que l'article 42 de la Convention de La. Ilaye ne l'obligeait . nullement à maintenir tous les employés ' dans l'exercice de leurs fonctions — les in-i iérôts militaires de i'ie-i.ia1:j-i pouvant ■ faire obstacle ù ce maintien. ; » La iwte circulaire du gouvernement allemand concernant les consuls ne touche en : aucune manière les droits du gouvernement beUje, elle ne traite que des intérêts du (/ou-vernement impérial, qui. réclame un droit originaire et un devoir incontestable de renier la protection consulaire des sujets neutres pour la durée de VoccujMtion. » « Ce nouveau règlement est nécessaire du reste," et, en premier lieu, dans l'intérêt des sujets neutres eux-mêmes — vu que non moins de 300 représentants, des Etats alliés ou neutres étaient, admis en Belgique, la plupart d'entre eux de nationalité belge, un grand nombre de ceux-ci ay^nt quitté le pays. » La Belgique répondit en maintenant sa manière de voir et en ajoutant fort judicieusement que : • <iLa thèse de l'Allemagne aurait pour conséquences, si elle devait être admise, de jeter dans une instabilité désastreuse les consulats des régions occupées un jour et reprises le lendemain. » En présence de ces deux thèses, le gou-! vernement des Etats-Unis vient de prendre la décision à laquelle la dépêche d'hier faisait aJlusion. Il estime que les agents consulaires sont des représentants commerciaux et non des agents politiques. Duns ces C0nditi07is, Vau-tôrisation d'exercer leurs /onctions semble devoir dépendre de Voccupant — et Voccupation militaire de certaines parties de la Belgique par VAllemagne semble établir son droit momentané, l'ensemble des citoyens établis dans ces parties étant for-cénient soumis à sa juridiction militaire. Mais le gouvernement américain émet l'espoir que ses consuls à Bruxelles, Anvers, i Liège et. autres localités, dans les mêmes j conditions, seront autorisés à agir en leur i qualité présente ; si une objection devait j surgir à cet égard, elle pourra être ba-j séc que — suivant les considérations émises ! par le gouvernement belge — sur des raisons personnelles, quant au consul intéres-; sé. j Telle est la portée de la décision du gou-; vernement; américain. i La presse des Etats-Unis est unanime U i dire que l'Allemagne n'a pas obtenu ce i qu'elle désirait, et elle s'en réjouit . j | Lo clergé belge et !es allemands Les membres- du clergé belge doivent-ilis • «éventuellement accepter le paiement de leurs appointements par le gouvernement ■allemand ? C'est la question qui nous- est posée de (divers côtés. Informations prises t'i source officielle, ii faut se prononcer pour l'affirmative. | Les traitements des fonctionnaires autorisés ù. continuer leurs fonctions en Belgique, sont une charge de l'occupant qui les paie — et DOIT les payer — sur les contributions «ordinaires perçues par luiL Les membres du clergé, sans être des fonctionnaires, leur sont pratiquement assimilés quant aii traitement. : Quant h la déclara lion signée, exigée des membres du clergé, clic est, paraît-il, contrai renient fi. ce qu'une première information hollandaise pouvait faire croire, conforme aux prescriptions de la Convention -de La Haye, et semblable à celle qui est exigée des fonctionnaires proprement dits payés par l'occupant. LA DISETTE EN ALLEMAGNE Ta IL-îp Î.L4? «e't» UW £e ^undssrsth pris su piègs ()2 ses propres règlements L'A lien?.: gne vient d'être obligée, de fil en aiguille, de prendre une liés grave mesure en vue de parer k la disette. Elle avait provoqué la, formation d'un vaste syndicat officiel do ravitaillement chargé de concentrer toutes les ressources en blé de l'Empire ot oui. à partir du mois de mars prochain, devait être seul chargé de vendre le blé. Ou croyait ainsi enrayer la hausse croissante des prix. Mais, aussitôt lu nouvelle, connue, tous les vendeurs de blé ont arrêté leurs ventes et retenu leurs blés: certains de trouver acheteur dans le syndicat, ils voulaient , ne lui vendre qu'au dernier moment pour profiter de t'aceumulalion des primes d'accroissement mensuel du prix, fixées « no varietur » par un arrêté du Bundesrath. Conséquence : du jour au lendemain, les minoteries de Berlin el d'autres grandes villes se sont trouvées sans blé ît moudre!... La situation devenait ainsi très grave, du fait même des mesures maladroites prises par le gouvernement. Un seul moyen s'offrait de se tirer de l'impasse : interdire d'urgence la vente des tarines et établir le monopole «d'Etat des céréales.C'est ce qui vient d'être fait por un nouvel arrêté du Bundesrath. Nous recevons, en effet, la nouv elle que voici : Amsterdam, 26 janvier. — Une dépêche officielle de Berlin dit que le gouvernement allemand a saisi tous les dépôts de blé pour sauvegarder tous les approvisionnements de pain jusqu'à la prochaine récolte. Cette me sure était nécessaire car la population ne sa* vait pas ménager les vivres. On distribuera le blé parmi les commui nautés selon le nombre d'habitants. Voilà qui va bien ! Mais le .problème est c'i deux faces : l'une intérieure, l'autre extérieure. La partie intérieure de la difficulté est résolue* par l'arrêté du Bundesrath, mais le Conseil fédéral semble n'avoir :pas fait attention aux conséquences qu'allaient résulter, au point de vue international, de la monopolisation des blés. Les journaux anglais l'ont, eux, aussitôt saisie, et ils la mettent impitoyablement en lumière dans les commentaires ci-après : Londres, 27 janvier. — Commentant la décision du Conseil fédéral allemand do saisir tous les stocks de grains et farines, les journaux disent que cette mesure permettra de considérer désormais les grains comme contrebande de guerre, puisqu'ils feront partie des ressources militaires de l'Allemagne. Ainsi donc, l'Allemagne n'aura réussi à régulariser son marché intérieur ot ji assurer la distribution normale du blé entre ses habitants qu'en transformant le blé en contrebande de guerre de bonne prise. Le Bundesrath est ainsi pris au piège do ses propres règlements ! Belga. —u— L'EMOTION EN ALLEMAGNE La nouvelle que, par décision du conseil fédéral, tous les approvisionnements de blé, de seigle ou d'orge,ainsi que tous les stocks de farine de ces céréales, qui se trouvent en Allemagne, seront mis sous séquestre à partir du 31 janvier, que la.vente des farines est interdite depuis mardi et que le conseil fédéral a constitué un bureau de répartition des approvisionnements séquestrés, a causé en Allemagne une profonde émotion.La « Vossische Zeitung » estime que la nouvelle loi est celle qui, depuis le début dos hostilités, lèse le plus les intérêts privés ; mais les temps sont trop graves pour critiquer ; il faudrait au contraire se demander si l'Etat n'aurait pas dû recourir plus tôt ù." une telle mesure, étant donné .que la situation économique est réellement inquiétante. La « Morgen Post » dit que, dès maintenant, la masse totale des produits du sol pourra être répartie avec une exactitude absolue et suffira jusqu'à la prochaine récolte. Certainement, ajoute la (t Morgen Post », les mesures du Conseil fédéral seront représentées, dans les pays ennemis, comme l'indice des préoccupations de l'Allemagne, mais les juges impartiaux reconnaîtront que l'art d'organisation et la forç-e du sentiment national de l'Allemagne réduisent" néant le projet anglais d'affamei» l'empire. Suivant le correspondant berlinois du « Corriere d'Italia », ' le retard avec lequel ont été'prises les mesures en question aurait ébranlé la situation du vice-chancelier M. Delbruck, dont - la démission paraissait ees jours derniers, imminente, niais put être encore évitée.- ' LE PAIN K. K. Selon le « Hamburger Fremdenblatt », les boulangeries allemandes ont décidé de mettre en vente, en Outre du pain K, le pain K. K. Le pain K est un pain de seigle qui devra être composé de plus de 10 0/0 de farine de pomme de terre, d'orge, d'avoine et de riz. Le pain K. K. devra comprendre plus de 20 0/0 de ces produits. Les produits additionnés ainsi à la farine de seigle n'étant pas meilleur marché que la farine de seigle elle-même, un télégramme de l'agence Wolff fait remarquer que le public no doit pas s'attendre à ce que le pain IC ou le pain K. K. coûte moins cher que le pain de seigle ordinaire (qui ne contient que 10 0/0 de farine étrangère). UN NOUVEAU TRUC Le «Morning Post» reçoit une dépêche de Berne annonçant que le gouvernement, allemand a organisé, avec l'aide de M. Ballin, une puissante société aux Etats-Unis, qui a pour but d'assurer l'importation de produits alimentaires qui seraient ostensiblement destinés à la population civile do l'Allemagne.Pour éviter la saisie des cargaisons par les autorités navales anglaises, cette organisation, qui est composée d'Allemands et d'Américains allemands, les expédierait, s'il était nécessaire, comme provenant de donations.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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