Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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30 October 1915
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s.n. 1915, 30 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06z125/
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w I i ififrt ÉPÜH aam we 1 o lf WcDipfil FP IsalTsi Êk Êk hllELIdlaiEL | ' - •' '• t'f\\ k\ | ;%lll i, 1 iiJGr. — OCOC li JIÉDACTION &ADMINISTRATION ffiir rse ie la Bonrsa — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : FERMD HEUÈA7 fovtes les communicalions concerr.an la rédaclion doivent être adressée a8UT,rue de la Bourse,Le Havre. LOÏMOOIM OFFICE: 21 j Panton Street (Leicester Square) s. w A.BONNEMBNTS Franoe 2 fr. 50 par mofs. ö 7 fp. 50 par trlmesïfcr# Angfoterre.... 2. sh. 6 d. par mais. ■ .... 7 sh.3 d. par trlmostr# Holland^.. 1.25 flopin par mois. x> ..3.75 flop. pap trimestra. AutPos pays.. 3 fp. » pap mois. » .. 9 fp. » par tPim««ti*# PUBLICITÉ Padrtsscr a l'Admmistration du journ$S aj Havre ou k Londr&s Annonces 4' patje: Ofr. 40 la ligne Petite3annonces4« page: 0fr.30iaHgn« Les petites annonces sont êgalement reQU.es et la Socióté Européonnö de publi-o/'té, 1o, raede la Victoire, Paris, qai en a le monopoie pour Paris. m mmmm imp bel jhb» mmam mm QuotSdSeo ibelye paraisserat au Havre Goneit les Altaanils.! ont traitó nos tlessés ■ fles le int Se la pene Eaaircant réoit d'ua saldat beige jjblessé dcvaai Lisge Les Allemands protestent avec indignation quand on les accuse ct'avoir achevé des blessés ou maltraité des prisonmers de guerre. Tont au plus consenlent-ils d admel-tre que les individu s isolés, loin des officiers aient pu commettre des acles rêprèhen-sibles ; mais, a}outenl-ils, ces soldats aqix-saient sous l'empire de la légitime exaspera-tion i,>roduite par les u attaques de francs-tireurs>, et par «les ignominies que de paisibles cornmerganls allemands avaieni svhies cl Bruxelles et & Anvers ». Excuse mev-songère qui ne trompera per-sonne après des réquisitoires docurnentés comme ceux de notre confrère Somville sur les alrocitês commises dans notre pays par les troupes allemandes dès les premières heures de Vmvasion, Un de nos amis nous communiqué un document qui prouve que c'est dès les premiers combats aussi, que ces barbares onl maltraité nos blessés et nos prisonniers. Le récil que nous reproduisons ci-dessous a étê écrit par un des soldats qui ont soutenu de-vant Liège te premier choc des armèes du Icaiser. II Jut fait prisonnier'après s'être bien battu. Nul rie lira sans êmotion ces pages dont pmtes les lignes portent la marnue d'une profon.de sincérité et dont le réalisme nous fait assister a un coin d'une bataille dont les dgtuïls sont encore peu connus. Mercredi 4 aoüt, 23 heures. Nous étions dans la tranchée, & une cln-quantaine de soldats du 9a de ligne, depuis ls 1" au soir. Les ennemls cherchent & passer è. droite et ü gauche de nous. Nous sommes de plus en plus entourés... deux ou trois régünents doivent être la., les balles pleuvent de toutes parts, mais heureuse-ment le tir de 1'adversair© est fort mau-vais.Prévovant irno charge a la baïormette, j'enlève mon sac, j'en enlève certaines cho-ses erirc iautre& des bottines et le recom-mcnce Je feu. En effet, quelques minutes plus tard, les Allemands tentCTit un assaut, repoussé par des feux do salves. Jeudi 5 aoüt, 1 h. du maltn. La bataille continue toujours aussi ar-fiente. Les Allemands ne savent è. quelles forces ils ont affaire et n'osent pas s'avan-cer. L'obseurité nous est d'un trés grand secours.Ue nomibveux ennemis sont envoyés vers nous pour se rendre compte de la si-tnation. Ils veulent ooup«T les fllq barbelés dievant les tranchées, afin de faci liter leur assaut. Pres<Tue tous sont arrètés en che-min; un seul panient gr&ce è, 1'omibre épaisse d'un arbre jusqu'au dessus de notre tranchée.. II ne racontera plus jamais ce qu'il a vu. 1 1/2 heure. Les cartouches diminuent, les fusils nous brülent les mains, nos hommes sont comme des furieus. Cewndant la fin approche. A 80 mètres on apercoit 1'éclair des fusils allemands. Nos forts tirent avec une préci- t Sion étonna.nte;la lueur d uprojecteur passé f et 1'obus éclate même oü a passé la raie c ïumineuse, au milieu des Allemands. f Je tirc.-. je me baisse pour recharger; nne balie traverse a ce moment même mon r shako- II me reste quinze cartouches, mes coups e is© font de plus en .plus rares... chacun tire 1 de loin en loin, a coup sflr. Les Allemands r ap-prochent toujöurs; il en arrivé jusqu'a r buit et dix mètres de nous. I Je les laisse venir et fai 1'immense plai- \ sir d'en voir tomber neuf, en une daml-heure. sous mes dernières balles. '■ i 2 1/2 heures. s C'est la fin. Les dernières cartouches ont chacune abattu leur homme. ' Quatre heures durant, a une cinquan- e taine d'hommes, nous avons arrêté des een- [ taines d'AUemands et nous périssons faute de munitions. Résultat admii-able. car noua , li'avans cru'un mort et deux blessé6. J'ai tiré environ 280 cartouches. Inutile de tenter de fuir, car nous som- _ Bies cernés de toutej parts. Nous devons n arborer le drapeau blaüc. R Les Allemands dégringolent dans la tran- r chée et, sans tenir compte du drapeau. ils bous lardent de coups de baïormette. Bien que blessé a la cuisse je me défends; suc- é oessivement j'entaillle deux Allemands et r dans 1'un d'eux m» haïonnette se brise... p tout cela en 1'espaoe de quelques secondes, fi Survient un sous-officier allemand. II ar- .1 1-ête 1'at.taque et procédé k notre désarme- p tneint. Puis les Allemands, furieux d'avoir li été tenus en échec par cette poignée d'hommes, abattent èi bout portant quarante de ~ mes camarades. Je sens une baïonnette s'enfoneer dans Jna cuisse gauche et le coud de feu suivre; je fais un bond et je retombe au fond de la tranohée. Alors commence le supplice le plus af-freux qui se puisse imaginer. Les blessés se lamentent et crient pendant que les Allemands continuent. leur barbaie besogne; ils tirent au hasard et s'entretuent même.' Deux coups de crosse me sont encore assé- (' nés sur la tête nui heureuseinent est solide, finajement intervient un officier; il arrêté q le carnage, abat a coups de revolver un de d ses hommes, nous exnrime ses regrets et q ses félicitations. Toiitefois, il permet i ses s eoldats de dépouiller les morts "comme les r; ï^vants sauf è, ne pos nrendre 1'argent : r na.turellement tout est enlevé. ' v Alors se nroduit spontanéroent de )a part n des rares Beiges survivants une act.'on o-é- v néreuwe et admirable. Ces hommes enivrés n par le comlbat et fous de rage, redeviennem d1 nstantanément cahnes; ils jettent tout ce [u'ils possèdant aux Allemands pour prodi-fuer leurs soins aux camarades blessés. Je tlens iel a remercier spécialement mon :amarade L...; sans crainte du danger, il irrange de son mieux ma plaie béante; i'oubliant soi-même, il me donne tout ce iue contenait sa gourde. Sür de ma fin, je lui confie mes derniers lésirs dont il prend soigneusement note... .1 est enlevé comine prisonnier.Avont de me [uitter (car lui aussi croit que c'est fini pour noi), il m'embrasse, le brave, le bon ami. Vu moment oü nos quelques survivants va-ides sont emmenés, j'ai la force de crier : ■ Au revoir, courage, vive le 9' ». Mal m'sn )rend, car je n'ai pas achevé qu'une baïon-lette enfoncée dans ma jambe me rappelle 11'ordre. Les camarades partis. nous voilii ®uls, quelques blessés, abandonnés è. trois leures de la nuit sous un pluie battante I me reste une veste, une chemise et mes jottines. L... m'ayant enlevé mon pantalon >our me panser. TjO matin même, ayant en'Visagé la possi->ilité d'être blessé et m'étant rapnelé cer-ains récits de la guerre de 1870, j'avais pris a précaution de remplir ma gourde et de ï'v point toucher' durant le cours de 'a ournée. La soif se fait sentir... ma gourde ist 1&. intacte, a quelques mètres de moi nais... impossible de 1'atteindre... je ne mis remuier. Un Altemand passé, je le sup->lie dans sa Langue. de me la donner... — Oue conti ent-elle ? me demande-t-il. — Wasser, lui répondis-je. — Shoen. II ramasse ma gourdie, se désaltère, m'ar-■ose avec le surplus et m'envoie sur la bou-;he un formidaible coup de pied, qui m'en-èv,e une dent. Deüx Allemamds successivement meurent >rès de moi; ie n'en suis nullement ému. La pluie tombe toujours, fine et serrée; es balles siffient au-dessus de nos têtes. Un Allemand passé, il m'apergoit; il se létourne de son chemin pour me donnér m cour) de baïonnette au pouce et un coup le pied dans les reins. Un Beige ayant trois balles dans le bras •ampe iusqu'& moi; de mon mieux j'essaye Ie faire une ligature : le malheureux a >erdu déjS. beaucoup de sang, et moi-même e ne suis plus bien fort. Mes soins sont nutiles. Je sens ma faiblesse s'aocentuer, car 'e ;ano- continue & s'énandre. A ma portée se rouve un paquet de chocolat, tombé d'une ïoche; je m'en empare et j'en avale cinq jatons. Je donrae un morceau i mon cama-•ade blessé, couché prés de moi; il accepte ïvec nlaisir. Quelques minutes aprés je lui end un second moroeau, il ne me répondra >lus: hélas ! dans sa main il tient encore erré son morceau inachevé. II est mort ans un r4Ie, sans un cri, sans une plainte. A peine mon camarade d'un jour, cama-ade de combat, a-t-il rendu son dernier pupir, que sans respect pour la mort, j'at-ire è. moi sa capote pour me réchauffer un leu... Un_ nouveau g'roupe d'Allemands se nontre; c'est avec terreur que nos pauvres ilessés les regardent arriver. J'attrape di-■ers coups de pied et couips de crosse, no-amment un coup sur le coude, trés doulou-eux colui-la, et qui paralysera mon bras lendant des semaines; ils vont jusqu'& ta->er sur oelui qui vient de s'éfceindre a mes ötés. Une nouvelle «fistraction leur vient sou-ainement è, 1'esprit : du haut des tran-hées, ils nous couvrent de terre, de boue... Is s'amusent follernent! Toujours Ia pénible et cruelle attente... hie c'est long.... Soudain un schrapnell clate au-dessus de moi : uil éclat vient se Jger dans mon dos... 4 heures. Le jour paralt enfin. A partir de oe moment mes souvenirs somt n peu confus. La dernière blessure ne mo ait pas souffrir; c'est le coup de feu è. la uisse qui provoque d'atroces douleurs, ef-a?ant sans doute les autres. Je me rappelle des hurlements et des g®-lissements.Ancun secouirs n'arrive. personne ne peut t n'ose bouger. La soif, 1'horrible soif, voilé 3 r»ira mal; nos gorges sont en feu, nou,s ne espirons plus qu'avec effort. Ton,jours les lêmes plaintes ; « A ba;re, h boire » crient ss blessés probablement tracassés par la fiére.Nos gourdes sont tautes vides; il faut at-sndire.... La mort fait son oeuvre Des soins nmiédiats auraient été le salut pour plu-iemrs...Tout se trouble, je orois qme tout est fini... .a pluie s'abat sur nous avec rage, de loin n lo.n une baL'e siffle en eenre au-dessus de 'os têtes. une rumeur lugubre monte... s'é-sirat.... puis c'est le calme comlplei II me semble que je n'ai plus rien a atten-re... et que je pars... En vain, des heures, je demande de 1'aidfe ux brancardiers aMemands. Les uns font 3mi)la.nt de ne pas m'entendre, les autres ie réipond'en.t qu'iils soint chargés de ramas'-"r 1'es Allemands et non pas de secourir les elges ,<fud n'ont qu'i attendre. Je su.is résigtié... et j'attends. Gombien de temps suis-je resté dans eet 'at ? Je 1 ignore, j allais dans mon demi'-5ve vers les choses passées qui ne devaient lus revemr pour moi. La mort ne m'ef-myrnt plus j'étais rési^né et sans crainte avaiis lutté eit luttais encore. mais sams es Oiir, avec urne infinie tristesse pour ceux ou! i-bas m!'at/tenjdiaient.... » 4 k psjj? ct ia guerre NCORE UN DEMENTI A PROPOS DT1 PÏU TFADU APPEL DU PAPE AU ROI ALBEKT. On télégre phie de Rome h Ia « Croix „ i° du 28 oct'vbre) ; ii M. Van den Heuvel, ministre de Bal<n-ue auprés du Saint-Siège a prié le «Corriere 'Italia i) d'insérer cette déclaration • « Quel-aes journaux ont publié une information jivant laquelle le Souverain Pontife au-iit récemment adressé un appel spécial au Di Albert de Belgique pour que célui-ci nulüt bien commencer des démarches de ature 4 amener la fin du conflit. Mon cmi-srnement m'informe qu'aucune tentative lême ne fut faite par Ie Saint-Père aoprès i roi des Beiges. » 1 Li CROS DE GÜERRE ES HOS HEROS Voici Ie texte du rapport adressé au Ra par le ministre de la guierre pour lui propo' ser la créatiion die la croix de guerre ; Sire, Depuiis plus d'um an, 1'artmée combat, soue les ordres de Votre Majesté, avec une endu-rance et un heroïsme sans défaiEance. Son couirage, son mtïral élevé, tèniiodigneni sans aesse que 1'ihonneur de la Nation rie peut être confié è. plus valeureuses mains. Par son armée, la Belgique vn-ra, tou jours plus fiére, toujours plus honorée. I! est soulhaita.ble que les vertus militaire; déployées tndividueilement comme collect'-vemeiut sur taint die chiami^s dia bataiïle, soierat attestées pulbliquement par un témoi-gnage exceptiooinel et apparent de la bravoure.La création de la Croix de guea-re réponc 4 eette pensée. En principe, la blessure reoue h 1'eranemi la citation i 1'Ordre du jour d:e 1'airmée, Is décaration octroyée pour faits de guerre, It: dévouement cont inu diaais 1'aocomplissem'en du devoir militaire, durant un an au motos, justifieront l'octMM die la Croix de guerre. II appariiendra aux chefs compétents dc distimguer ceui qui, n'appartenanit pas s tt-s catégories, onit cependant fait preuve d'une inicontestable vaiBance. La Groix de guerre sera sim.ple ; Le bron ze a été choisii comme synionyme dt force, Ie rouge comm'e svmbole du sa,ng gé-néreueememt mis s la d'ispositiou de la Pa-trie. le vert comme emhlème des grandes espéramces pour lesquelles 1'anmiéb verse son sang. L'homimage rend» ^ar Ia Belgi<iue è te vaillance de ses enfants sera cert-atoemeni accuei'lli par eux avec une patriotiique fierté, II sera pour tous, dains le" présent et dains 1'avenir, un glorieux et salutaire enseignie-ment.En sowrnelteiU eet arrêté h la signature Royale, j'ai 1'honneur de répondire au désir exprimé par le Soaweraim qui fut et de-meure k toute heure le conducteur et le témoin des braves. Echo fidéle de Ia Nation, j'ai rédigé le projet sous l'emipire d'une gratifade pro-fonde envers ceux qui, sur les ahamips de bataille, ferment haut et ferme le drapeau de la Pat,rie. J'ai 1'honneiur d'être, Sire, de Votre Ma-jesté, le trés respeefcueux et trés fidéle ser. \iteur. Le Ministre de la Guerre, Ch. de Broqueville. Pgup nnss mnpfa aoii Le service solenmel en 1'église paroiseiale die Sarote-Admesse, qui avait été fixé au sa-miedii 30 couraint, k 9 heures, aura lieu le miardi 2 novembre k la même heure. II y sera prié pour les &mes des fidéles défunts, et spécialement des soldats des armées al-liées rruorts au chaimip d'homneur. Le R. P. Roland, prieur des Dominicaans, prononcera une allocution. D'autre part, le « Souvenir Francais » communiqué Ia nota su;vante ; Le service fu.nèbre qud devait être oéilé-bré lie jeudi 4 novemlbre prochain en 1'église Notre-Dame, pour le reoos de 1'ême dos soldats de nos armées de terre et de mer et 'die leurs camarades des armées alliées, victories de la guerre, est reporté au jeudi 11 novembre, a 11 heures diu matin. Le roi d'Espagne et la guerre UNE INTERVIEW D'ALPHONSE XIII Un correspondant du u Standard » nous apprend que rhistorien argentin Roberto Levilier, en ce moment en Suisse, a rappor-te de la fa^ion suivante une conversaition qu il avait cue avec Alphonse XIII a. Madrid pendant la deuxième sematoe d'octobre : ii Bien ayant que les hostilités oommen-?assent, dit le roi d'Espagne, on pouvait prévoir que Ia guerre était inévitable ; mais il est impossible d'en prévoir actuellemont la fin. 11 ne faut pas s'imaginer qu'il y aura après la guerre un désarmement partiel. Au contraire, la guerre terminée, cm se li-vrera plus activemont que jamais aiux pré-paratifs d'uns autre guerre. Les socialisten et les classes travailieuses, dan6 mon opi-nion, n'oxerceront pas une pression sur les gouvernements pour les empêcher de créer de nouveaux airmements, je orois que dans tous les pays les socialistes se rapproche-ront des gouvernements et que leuns aspa-rations légitimes seiront sntisfaites comme résultat d'.une bonne politique pratique. Et puis,les socialistes parferont leur éducatioïi; ils reconnaitront que quelques uns de leurs chefs, quii avaient prêché la paix univor-solle, les ont trompés ert dé$us. Après les événemmts de cotte guerre,' les socialistes de tous les pavs seront forcés de oomprer.-dre que, tant que les êtres humains conser-veront leurs instinots huina.ins, il n'y a pas de meilleure protoction pour un pays que la création d'^armomentn lui .pormettant de se servir do force orgsnisée pour se défen-lr-s Ut cette force organiséc doit conatammont fitre pr-He. Les fcits sont les faits, et cette terre ue sera jarr.ais Ja tenre d'utopie. » Au sujet de Ia róparcussion de la guerre sur 1'Amérique du Sud, Ie roi Alphonse a cit que Ia güeri-e portera è cos pays un coup sérieux ; ii Nombre de Russes, d'Italicras, de Fran-gais et d'Allemands vivant dans les réiwbii-ques sud-américaines retourneront daas Ic-.ur patrie pour aidor k y reconstruire cue Ia guorre a détruit.. .ïlendant un certain temps on n'émigrora plus d'Ëurope. Beau-r-tcp i'Espagnols qui, clans d'autres temp* seraiont partis pour 1'Amérique du Sul. t.rouverooit du travall en France ot en Ita lie. s >-» « '«-O a J 5S, u Pas k pain pimsierae! ——>soa Les Gouvernents alliés dé :oncent énirgiqusment les intrigues ailemandss On ne saurait accordusr trop Tattention k 1'aotmté que dtëploie en ce moment la diplomatie allemande pour provoquer des offres de méddation de la part de newtres et en même temps poui' rompre le laisceau dies Aldés. Nlaus sigtnjaili.oins hier divers es mainceu-vres dont le but est trop clair. Cto amnonce auijourd'hud q.ue te prince de Bülow est arrivé a Lucerne oü se trouve Mgr Marchetti, ■Ie prélat chargé d'assurer la coniinuité des relations enla*e le Va-tican et les gouvernements die Beitin et de Vienne. Le prince de Bülow va, diit-on, travailüer h obtenir du Paipe une action médiatrice qui coïeidarait avec une interventioh dlu présidlent Wilson. Ges intrigues ni'auroint pas plus de succès q>ue celles qua les out précédóes et le kaiser (lüt-ij trouiver i Conslanlinople le succès qu il escompte, les ABiés sont décidés a ne pas lui accondter une paix dont il a si grand besO'in et qui lui perniettra.it, en se donnarit aux yeux dtes neutres un rnnsoue de généro-sité,_ de sauiver sa force militaire du d'ésastre et d;e la refaiire pour une nou-iietle agrës-slon.Le langage des gouvernements alliés ne laisse aiucun doute a. eet étfard. A Londres, M. L.ioyd George a repoussé en termes mé-«riso.nts, aux applauidissements de la Cham-bre des communes, les suggestions de paix d'un député Brj'ce et a ajouté que le gouvernement angtaas, inébranlaWement déter-miné k continroer la guerre, ne songera ja-niaaa k eniLamer des négociatiöne de paix que d'aecord avec ses alliés, ccwniformément au pacte du 4 septemhre 1914. A Saint-Pé-teirsbour^, le nouveau mEn.istre de 1'Inté-neiur affieme cue Ia raison principale du choix impórial est la lutte contre le germanisme et M. Goremylrinie déclare que « Ia Russie entière, qui a compris le bul de la ffupre, est. uniaoime è. vouïoir la mener jus-qu'aiu bout». A Paris, les condifions daris lesquelies s'accomplil Ia réorganlsation rnl-nistérieHe montre ou'elle n'accusera non plus auctine pensée de fléchissement. Les nouveiles tentaöves de la diploma*! ï allemande sont donc conda,mnécs a an échec certain. Elles ne s'expliquent vrai-ment que par la nécossité et celle-ci se fait o]-aque jour plus impérieuse. Nous signaliorrs 1'autre jour le télégram-tlo ou M. Ba'lï.n demandnit i 1'empereur. mi no.n dos armateurs de Hambourg, .1'as-.-?«-er i 1'Allemagne par le tnaitó de (mix des bases navailes sirr la Mer du Nord, sur 'a Man-he et hors d'Europo. La réponse !■. i'empereur est, on va le voir, d'une' soljriété ^-oqu»nte : it Je vous remercie de vos salutations aml cales et de 1'expression de votre confiance dans Tissue victorieuse de la lutte engagée i par nos ennemis contre lji libarté et l'exis-tence de notre patrie allemande. Les armateurs allemands peuvent conti-nuer k compter dans, 1'avenir sur ma solli-citnde particulière et mon impériale protoction. i) L'impérialisme fouguenx et précis de M. ' Ballin eüt difficilement pu rvce.voir ré-ponse plus terne et plus vague. Comparez ce télégramme falot aux discours d'aoüt 1914 et vous mesurerez le chemin narcouru par 1'Allemagne. La différence est exacte-ment la même qu'entre les fanfares belli-cpieuses des journaux de Berlin et de Francfort de ce temps-lé el les lamentations qu'ils oublient aujourd'hui sur la misère et la. faim du peuple allemand. Plus que jamais : ii Tprinnc rvf nmic Ipk ftnrnrisl LES FAITS DU JüüR Un important ennseil des mznistres a eu * lieu mercredi A Rome ; on y a décide la '• réouverture du Parlement, le maintien de 3 la fermeture des Bourses, de nouvelles éco- < nomies budqéjjiires et diverses mesures des- ] finées d, empêcher la spéculation sur les ^ vivres. 1 < JjCS menées de la bande Fay continwenl 1 d'émouvoir profondément Vopinion améri- 1 caine. Après les aveux du coupable, la com- t plicité de la Wilhelm stras se ne fait pas de i doute. Le gouvernement américain est en i outre en flossession des rapports complets, < de source allemande, donnant : i 1° Un ctat des sommes dépensées aux 1 Etats-Unis dans un but allemand et ce qu'il 1 cn coüterait pour paralyser les fabriques de t munitions américaines ; I 2° Un relevé jie ce qui a déjd, été fait dans < ret ordre d'idées et de ce qui devrait être j fait pour paralyser les moyens de transport < des ports américains fr ceux des alliés ; ) 3° Un recit des tentatives faites pour per- I pétuer Vanarchie au Mexique, en même « temps qu'une estimation des sommes néces- i saires d maintenir la rêpublique mexicaine en état de soulèvement pour une période in- i déterminée. I/ALLEMAGNE RIDICULE I ï OU IL EST QUESTION DE n KONï'EG- ( TION ,, ET DE ii KORSET » < Nous lisons dans la » Gazette de Franc- 'i fort,, la dépêche suivante de Berlin que lout 1 commentaire affaibliraiit. r ii Berlin, 23 octobre. -— La commission j linguistique, pour combatfcre les mots étran- gei-s, s'est réunie hier soir k la présidence ], de la poHce, sous la présidence du coneeil- < Ier de gouvernement l>ehman. <= >, Cette première déiibération était consa- t cróc au mot « Konfection ». * L->s reprósentants de 1'industrie textile r ont été d'avis qu'une modification de ce e n,ot causerait de grands dommages au oom- s merce. Ils ont ajouté que Ie mot, venant du r latin, n'était pas, en «mme, un mot étran- r gei'. Mais il a été décidé que le mot confec- ê lion s-êrait éerit avec un K'partout et qu'i 1'avenir des enseignes portant le même mot n avec un C ne seraient plus tolérées. Quant li au mot ii corset ), il ser i mainitenu, a con- n dition qu'il soit écrit égelemant avec ua -3 w ö —8MB——iP—9M Lexpücation des crimes aüeiands1 m Belgique LES ALLEMANDS SONT FURIEUX DES MANIFESTAT10NS PATP.IOTIQUES DES BELGES Des nouvelles veavues de Belgiqiue, un fait s'avère, éclatant : si les Allemands se sont Sivrés, en ces dernières semaines, ii des exécutions répétées, s'ils coiolamiient a tour de bras. s'Us fusiltent les hontmes et assassineut les 1'emmes, c'est poun- assou-vir lerur rage contre tos Beiges qui ne veulent pas se so'umettre k leur domimation el qui .attesten! cheque jour leur iodépeai-dance, leur amour de leur pays en même temips que leur mépris pour les Allemands. Mais le crime des crimes — et c'est ce qui a déterniOTé les crimes récents — a été la joie diêlir-anite que les BeJges onl manifesté© & la nouvelSe de Ia victoire des Alliés eiri Champagne et en Artois. N'a-t-on pas chantó la Brabanc,onne, la Marseillaise ii cette nouvel'e ; n'a-t-on pas, par la Bel-gSque entière. dansé dc joie dans les rues, dtas les cafés ; n'a-t-on pas acclamê les aviatejiirs alliés passant sur la vi-Ile de BniKelles et semant les journaux qui ap-portèremt Ia niMveWe de la victoire I Ola a mis le féroce von Bissing et ses ajdes döns une fo'ïe rage, et n'osant rscommen-cer. en bloc, les meurtres de V'isé, d'An-dennè, d'Aerschot, de Louvam, de Tamines, die Dinant, ils ont procédé par pet.its coups. E't oomme ils se trompent sur Ia menta-lité des Beiges.... Ces meurtres suceessifs, loiti d'oltérer leur patriotisme^ 1'on.t exas-péré aui contraire en décunlent la haine qu'iUs óprouvent pour l'occupamt. Pour üne miss Ca.veU, pour un architecte Baiuicq, pour un soldat Claes, assassinés tëichement, des milliers de patriotes se sont üevés qui reprendront leur ceuvre, souJage-i-onit les blessés alliés, viendront en aide è, ia popuJation, exalteront son énergie, et sa force de résistance. Lïre en tête tle notre troisiésna page ; « Malgró Ie tribunal de sans, le pa-triotismo bruxeilois est plus ar-dent t;ii® jamais. — La feuie ehante !a Brabanponne aux obsè-tju&s d'un de nos martyrs, „ LA SSTUATION MILITAIRE Vendredi 29 octobre, midi. Qub de fois, diepuis ie début de cette gueinro, 1'opimon n'a-t-eïle pas posé oetle juestion ; Que fenait Napoléon s'il vivuit aujourd'hui ? Et d'aucuns, insuTtant au génie, paraissent croire que 1'immensité des moyens matériels 'mis eai oeuvre et la mulli-plicité des théiUies de la guerre le confosi-iraienl Comme si 1'histoire de ses campagnes ne répondait pa.s c-lairement! 11 fit lussi la gueme simultanément sur plusieure lihécitires ; mais il sul, liui, toujours iTiscer-aer sur leqw&l de cos lihéitres 1'effort prin-;ipail deva.it êtra porté et il prouva noium-nent ainsi que, pour défeodre Paris, point m'était hesoin de combattne sur la ligne la e>lus rapprochée dö ce coeur de ia France En 1800, il se gords bien, pour écraser 1'Au-a~iche, de 1'aller chercher sur le tliéatre le plus proolre ; il laisse ü Moreau le soin de aasser le Rliin et de marcher suj' la Forêt-Ntoire et He Danube ; pour lui, il franchit les 'VIpes et s'en va saisir la décision sur e Pö et 1'Adiga Par contre, en 1805, il sorte tout son eftbrt par dela te Rhin, car 1 s'agit d'écraser 1'Autriche'avant qiue 1'ar née du Isar Alexandre ne soit enlrée en igroe et i(l bat successivement ses adversai-xrs ooalisés k Ulm et a Austerlitz. Vaincus i lerur tour k Iéna, les Prussiens s'empres->èrent d'abauidoniner les principes et "les néthodes de guerre frédériciennes, qu'ils ippliquaient d'ailleurs étroitement et méca-ïiquement, et tAchórent de se pénétrer de a doctrine napoléonieaïnc. On sen apörcut >ientót è Leip?ig et 4 Waterloo et on s'en ipergut mieux encore en 1864, en 1866 et >n 1870. Tandis que la France ouibliait long-emps les leijons de son puissant génie mili-aiaw, les Prussiens, eux, ne cessaient de le» studlier, obstinément, è la lumière de Clan-icwitz et dje Jomini. S'ils n'cti firent et s'ils i'rai font encore qu'une applioation módio-:re, èi la faron dies écofiers, il n'ein est pas noins vrai qiue c'est k ces lesons qu'ils doivent d'avoir tenau les Alliés en échec depuis ïientót quinze mois. Cela ne veut point dire [u'ils ne flniront pas par être vaincus, car Napoléon te fut; mais cela neus enseigne pi'il nous y faudra metta-e 1e temps et V irix, comme le flrent les Coalisés qui, naal-jré le péril commun et le désir de vaincre, tevaient compter avec la multiipKcité de eurs étais-majors, la diopersion il<s leurs sffontls et la tongue préparatiion de leur «dversaire. De Sorbie, de Russie et d'Itatie, de bonnes louvelles nous arnvent. En Maoédoiaae, L'skub serait repris ou, il tous cas, trés meaiacé : il est ceirta-in que ss Butgares y sont fojt aventurés. Dans Ie tords lés Austro-AHemands n'avaneent que as k pas, oWigés qu'ils sont de franchir, 'une après 1'autre les cihanoes successives !e_ collines, oaienitées de 1'ouest i l'est, ce ui fait dire k un critique qia'fia aocomplis-esnt uine marche ©n n montagnes russes ,,. ion, Maclcensen- n'a pirogresse que de troi« iloiaaètres par jour en effet, en trois sc-laines, il n'a couvert que 60 fcilomètms l 1'Est, il se pourralt bien quie Pirot füt avesö par les Buigares, mais néanmoins rs Serbes tiennent sur la Nishava. i 1'ouest, les Auitrichiens, aux prises avec es foiroes riaomténégrines et serbes, sem-Jent contoruus. En Russie, devant la Dwina, pti les géné-a,ux Laueaistein et von Bcüow s'épuasent n efforts diepuis erraquante jom-s. les Rus-es liennemt toujours bon. Les forces hu-ia,i!nes ont dies limites ot, malgré que 1'en-emi aüt a.meinté dfes renforts, ifdevra peut-tre bieiatöt renre.ndre soufflé. L'Isonzo est" une redoutable bam'êre • aais les Italfens muHipIieiat tant e.t -si bien' © coups de héller qul'elle psralt presque dé-lainteiae.Paul Grokagrt. n U, t>& x ui u. HtóF* 1111! Communiqué ofieial fraagais ' -O- — Paris, 29 octobre, 15 heures. Dans la soirée d'hier des combats a coups ' re bonibes at de toi-pilles iiarticulièrement violents ont eu lieu au NORD DE L'AISNE; dans les seeteurs dc Puisaleine el dc QuenJ nevières. EN CHAMPAGNE, le bombardement ré-ciproque, précédemrnent signalé, s'est pmw* suivi. au cours de la nuit dans les mdmes i regiom dp Taliure et de Maisons-Champa-gne, ainsi que vers l'ouvrag'e de la Courline. Rien ó, signalcr sur le reste du front. DttSfü DC_CABJ.1T VIVÏA11 M. Briand est chargé de former le nouveau ministère Paris, vendredi midi. — Les membres dt» cabinet Viviani se sont réunis ce matin èi 10 lieures au mSniistère des affaires étran-gCTeö ; ife out déoidié de dionner leur dé-mission.Cette démission a été portée immódiatc» n«nt a M. Poitacaré, qui 1'a acceptée. Après avoir consulté les présidente de la; Chambre et du Séaaat, le président de Ia Ré-pubïilque a chargé M. Briand de constituer le nouveau ministère. LE COMTE DE HEMPTINNE A ETE EXECUTË . Anasterdam, 29 oct. — L'« Echo beige » annonce que le comte de Hemptiniae a été exécutó k Gand dans 1'après-midi du 26. L' écution dia comte, qui est memixre d'une familie catholique bien coianue, a été précipitée par les autorités militaires allemandes pour préveaair l'intei^-entacai éven-tuelle du Pape. [Cette iaaformation avait déji été lancée, nous ne savons do quelle so-urce, aaatérieu-iTnaeint au 26 octobre; elle avait été, nos lecteurs Ie savent, démentie* uea de temps après.] fNous Ia reproilluisons donc sous totrSeg' réserves.] REPRESAILLES BULQARES Sofia, 29 oct. (via Amsterdam). — Comme conséquence du bombardement do Dédéa-gatch par la flotte alliée, le gouvernemeait bulgare a I jntentioaa de plager sous séques-tre les propriétés frangaises et anglaises eaa Bulgarie afin de garantir 1'indemnisa-tion aux Bulgares dont les propriétés out été détruites. INCENDIE DANS UNE ECOLE DE NEW-YORK.—20 ENFANTS BRULES VIFS New-York, 29 oct. — Un incendie proro-qué par une explosion dont 1'origine est tn-connue. a éclaté dans ime école compre-nant 700 éléves. Vingt enfants ont été brülés vifs et nne vingtaine ont été blessés. Malgré aane tentative pour les faire sortir par une porte de derrière, les enfants se sont massés contre une porte donnant dans une autre direc-tion, qu'ils ont obstruée, en proie a umg vive panique. — m . ,( Une mort frangaise... «umiv Hier ont eu lieu en 1'église Saint HonorS d'Eylau k Paris, les funérailles de Pawl Hervieu. CoiaHne Fustel de Coulanges jadis et nar guère Jules Soury, Paul Hervieu, bien que non catholique, a demanrié que ses obsè-ques fussent chrétiennes. C'est M. Robert de Fiers qui nous 1'ap-prend dans un article ému du « Figïro ,i (n° du 26 octobre) dont voici le début : ii Paul Hervieu est moa-t subitement 1'a-vant-dernière nuit. J'ai été l'embra£ser une dernière fois sur le lit oü il a rendu le dernier souipir — sans doute pendant son som-mei'1, qui fut son dernier sonanaeil. On n'a pas eu besoin de lui fermer les yeux. Ses traits, que la puissance tragique de 1'heure préisen.te avait souv>en>t contractés deipuis un an, se sont détendus. II repose douce-ment, simplement. Son visage respire I'éter-nelle quiétude et a retrouvé eet air de jeu-nesse distinguée qui était sa grace. Autour de lui, les objets familiers, les gravures choiaies. les livres élus sont è. leur plajce. La maladie n'a point mis 14 son affreux ctésaa'roi. Paul Hervieaa s'est éteint au milieu de 1'ordre des choses, svmbole de 1'crr-dre de ses pensées. Sur Ie petit bureau oü il a tant travaillé, les lettres re?ues la veill» sont soigneusement. rangées... II n'est pas mort sans y avoir répondu, avec cette charmante exaetitude qui était le fait d'une po-litesse supérieure du coeur et de la pensée. A ses pieds, quelques fleurs. sur sa poi-trine un crucifix. Paul Hervieu a denaandé quo ses obsèques fussent chrétiennes. Esprit de libre critique et de Iibre examen, il a vouilu mourir dans la traclition! C'est une mort franpaise. » Cet hommage de deux des écrivains fa'an-cais les plus fêtés d'aujourd'haai k 1'autorité de la religion traditionnelle de leur paya n'est-il pas impressionnant ? Nous ne son-cfpons pas a en tirer des conclusions apolo-gétiques excessives, mais nous nous permet-ons de le proposer aux méditations de ceux tle nos compatriotes qui ne partagent pas nos croyances en souhaitant qu'il les aide a ;omprendre la place que la religioia catho-.itfue tient a fortiori dans notre vie natio-ala è, noua. 2VANNÉB. — Serie nouvelle. — N° 5 5 3 Le numéro ; 10 Centimes (5 CIHTIMES AU FH©!«T) Samedi 30 Octobre 1915

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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