Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1269 0
04 December 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 04 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8911n7zn6q/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LE XXE SIÉCLE j)gl M. J.*.* ^ BÉD ACTION &ADMINISTRATIOP fgtii rue de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n114.Oi Sirecieu? : FER8AND HEURAÏ Tontes les communications concerr.an la rédaction doivent' être adressée, 98*",rue de la Bourse, Le Havre. LGNDON OFFICE: £1,Panton Street (Leicester Square s.w). ABONNEMENTS Ffahco 2 fr. 5# par mot». » 7 fr. 50 par trlmestf# Angleterre.... 2 sh. S d. par mois. » .... 7 sh. 6 d. par trlmettr* Hollande.. 1.28 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestra. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trlmestP# PUBLICITÉ S'âdràsser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Pôtftesannonces4' page: Ofr.301allgnt Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissent au Havre irrrim-rM—wn——Tn—i—l —■ La trouée est elle possible ? Telle est la question que se posent, noi seulement les nombreux stratèges en cham bre qui opèrent clans toutes les contrées villes et villages du monde civilisé, mais en oore les hommes du métier, c'est-à-dire le militaires qui ont mis, si j'ose dire, la mail à la pâte. Après les offensives de mai et de septem bre, la question a redoublé d'intérêt. De c que les Boches n'ont pas été refoulés jus qu'à une ligne de défense naturelle, les pe= simistes, toujours pressés d'exploiter c qu'il v a de désagréable pour nous dans le événements qui se déroulent, ont concli: av.ec force soupirs qu'ils' tirent du fond d lturs entrailles et des ains entendus cornni si l'avenir était pour eux un livre ou ver' que jamais on ne passera. Je tiens à leur signaler une brochure d plus haut intérêt, écrite par un jeune oap taine d'infanterie, M. André Laffargue, d 153°, qui a pris part aux batailles de Loi raine, de l'Yser et d'Arras. Ces pages, d'une haute portée morale, or été communiquées aux armées par le con mandant en ctoèf, général Joffre. — La trouée est-elle possible ? — J'y crois fermement depuis le 9 mai, d le capitaine Laffargue. Et cependant aup« i'avant cette hypothèse me paraissait d'un folle témérité. .T'avais assisté-à la batail de Nancy et à la bataille d'Ypres, où il p* raît que les Allemands, après un déluge te rifiant de gros projectiles, pendant d'inte: minables journées,voulaient nous enfonce ce dont je ne me doutais certes pas e voyant les efforts mesquins et vite brise de leur infanterie. En considérant U moyens mis en œuvre pour ne pas noi faire reculer d'une semelle, je croyais à l'ii violabilité des lignes de défense. Le 9 ma d'un' seul élan, notre première vague su mergea, en une heure, toutes les défense ennemies de première ligne sur des kilom ■très de profondeur. Voilà ! Pour juger du travail à accomplir, il fa; se rendre compte des défenses que l'on devant soi- Les organisait-ions défensives allemande se présentent généralement de la manié: suivante : 1° Une ligne de tranchées continues si tout le front, comprenant, sur une piofo deur restreinte, deux ou trois tranchées r liées par de nombreux boyaux et distant de 100 à 300 mètres et souvent précédé .d'un réseau de fil de fer ; 2° Des centres de résistance comprena de gros villages, des bois ou d'imrnens ouvrages constitués par un enchevétreme de tranchées $pnt l'organisation est par culièrernent forie et où l'on trouve des n traiiLIeijjses sous coupoles et des pièces d'à tillerie ; 3° Une seconde ligne de défense qui ne pas toujours continue. Il faut donc, pour arriver à percer l'enn mi : supprimer les réseaux de fil de fer ^neutraliser ou détruire les défenseurs d tranchées ; empêcher l'artillerie d'entrer < ■action ; barrer le passage -aux réserves détruire les mitrailleuses dès qu'elles se r vêlent. Le 75 produit da.ns les réseaux des bi ches suffisantes pour que l'infanterie puis 3es franchir. Mais le -75 n'a aucune action sur les abi profonds et blindés à l'intérieur desqu* s'entassent les Boches. -L'artillerie lour elle-même a trop de dispersion ; la torpi aérienne, au coutraire, semble produire d effets terrifiants sur les défenseurs des ira chées ; elle a en outre une puissance d< tructive considérable. Cette puissance n ( rpas toujours suffisante pour défoncer abris-cavernes, mais elle bouleverse de fo. en comble les tranchées de tir provoq des éboulements, bouche les ouvertures d abris don*, elle mure ainsi les occupan ■par son explosion formidable, pa.i les em de son souffle e tartes, coasses qu'elle imprime au sol, elle anean tonte énergie chez le defenseui. La, tornill-e aérienne, terrorisant les defe eeu?s à Sérieur de leur abri les neuf feHéjà en partie ; mais pour détruire 1 Tipmi 11 faut te'rendre saisissable, lohli,-àCrtir wur être la proie de la-mitm Potu- cela, il Y a plusieurs moyens : Fa avance? rinfanteri» pondant la préparât! de l'artillerie ; simuler l'attaque et emploi procédé que Von peut transp. ter du domaine de la (masse au renai u_d celui de la guerre au Boche . enfumer t6Nous' avons des grenades et. des cart( ches suffocantes. Nous poumons avoir ai sr des projectiles de plus grosse dimensw contenant des matières dégageant des fc eSfSte et lourds. Ainsi ce gaz ramper sur le sol. tomberait dans le fond des tri cl-ées et s'introduirait dans les abris doni Chasserait les occupante qu' tombera» alors dans le domaine de 1 obus explosif, gaz étant d'ailleurs simplement suftow aurait ensuite l'avantage de ne pas ®oo anoder nos soldats aans leur parallèle départ ou pendant l'attaque. Nous n'entrerons pas dans le détail de «réparation contre les centres de résistai) l'artillerie, les renforts et réserves, la d truction des mitrailleuses- Pour faire la trouée complété, il taut i ■première ligne d'attaque formée de r sieurs vagues d'assaut, avec, comme < rtient de préparation une formidable arti rie minutieusement réglée Une deuxième ligne d attaque aussi fo <iue la première, sauf peut-être devant centres de résistance, déclanciiée droit vant. elle tout d'une pièce exactement cc me la première ligne. . Une réserve sans affectation initiale d tinée à renforcer sur quelque point, à vt cre quelque résistance irréductible et nante. Cette réserve est entièrement à disposition du commandant., tandis que première et deuxième lignes ne lui spip tiennent ptas dès qu'elles sont dans la rallèle de départ. Le 9 mai ceitte réserve était faite avec les t-rpupes qui auraient dû normalement composer la deuxième ligi:-> . inexistante. C'est ce qui explique le fatal retard de son engagement d'ailleurs très hésitant, parce que l'on a essayé de manœuvrer avant d'avoir enfoncé et que l'on a attendu d'y voir clair dans la mêlée pour manœuvrer.lïnfin, cavalerie, autos-canons, autos-mi-1 trailleuses, bataillons d'infanterie sur automobiles avec équipes de pionniers pour dé- > gager les routes. Grandes unités; prêtes à - entamer de nouveaux combats, capabl e = d'intervenir au bout de deux ou trois heu- I res. Mais c'est toute cette remarquable bro- - chaire qu'il faudrait citer, tant elle est pré-eise, concise et détaillée à la fois. Que ceux qui doutent -se rassurent, d'a- - rres ]e capitaine Laffargue, on trouera# un s jour les Boches et, on les reconduira jusque s chez eux, baïonnette dans les reins. , Ah ! ce jour-là quel beaiu jour, mes chers e roilus ! e Maurice des OMBIAUX. i • * La Francs réalise l'unité • du commandement milii ire ^ »0<(r~ LE GÉNÉRAL JOFFRE EST NOMMÉ COMMANDANT EN CHEF DE it TOUTES LES ARMÉES A la suite d'un rapport du général Gal-e liéni, M. Poincaré a signé les deux décrets 45 suivants : l" 1° Article premier : Le commandement des armées nationales (exception faite des forces en action sur les théâtres, d'opéra-? tions relevant ' du ministère des colonies n du général commandant en chef les forces s de terre et de mer de l'Afrique du Nord et s du général, résidant général, commissaire !S du gouvernement et de la République au i- Maroc) es>t confié à un général de division i: qui porte le titre le commandant en chef > des armées françaises. !*s Article deux : Des décrets et instructions à- ultérieures régleront les conditions de l'application du présent décret. 2° Article unique : Le général Joffre, cornât mandant en chef des armées du nord-est, n est nommé commandant en chef des armées françaises. 5 LES FAITS DÏÏJOÏÏR II HO« e. En dépit des fanfares- officielles allemrn-,'s des, les alliés ont réussi ces jours-ci à s mettre dans leur ieu de sérieux atouts. En France, la nomination du général n. Joffre comme général en chef assure pour l'avenir une unité ie direction dont le dé-. faut avait coûté cher jusqu'ici. ■ En Angleterre, la concentration se fait ^autour d}j rfouvernemen.t et le maréchal '• French faisant écho à Bonar Law se dé-r" clare plus confiant que jamais dans la victoire. s ':'n Italie, les déclarations de M. Son-nino obtiennent dans la presse le même e assentiment unanime, qu'au parlement, et '■ dans les milieux diplomatiques on estime M que l'adhésion de l'Italie au pacte de Lon■ ;u dres implique la guerre avec l'Allemagne. ; La décision de l'Italie suffirait à elle é- seule à rassurer les neutres qui doutent encore des chances de succès qu'ont les è- Puissances de l'Entente. 3e &VWWVWV1 i3 Nous avons signalé l'entreprise du mil-iç lionnaire américain Ford qui voulait ame-ner en Europe une expédition pacifiste et je « opposer aux obus les bombes de la foi ». es Les journaux américains ortt ridiculisé cette, entreprise, Ui déclarant « la plus ,s_ cruelle plaisanterie du siècle ». M. Lansiûg t a justifié son refus par la règle générait es du Département d'Etat de n'accorder des j passeports que pour les affaires de nature ^ urgente et séiieuse... 0Ç /WVWWAVll s. Un comité de progressistes dissidents -ts du parti républicain et du parti démocra- :p- tique, discute actuellement à New-York tit un projet de convention nationale à Chi cago pour lancer la candidature présiden n- tielle de M. Roosevelt en 1916. Le présl ■a- dent Wtison, qui se présentera à la réè m- lectinn, le fera aussi avec un programmt er national et son plan de défense militaire le. actuellement en préparation. re wwmw ■ T.es souscriptions à l'emprunt catyidien ent été closes le 30 novembre. Elles dépas sent le double de l'emprunt : un'demi-mil 'liard de francs. C'est un succès sans pré cèdent dans l'histoire financière des pain alliés. IU* l/lAWVVWl 1S- in, L'avance des troupes russes en Perse az continue tous les jours. Le 27 novembre ait après avoir battu la veille un parti dt m- Turcs et de Kurdes, les Russes ont oc . il cupé les villages situés à 67 kilomètres ;nt au nord de Téhéran. L'attitude du t/ou Ce vérnement du Shah est toujours équivo-mt que. Fait incroyable : le nouveau rninis m- tre de Perse à Berlin n'a pas craint de déclarer à la Vbssische Zeitong, dans uni interview, que la « Perse » sera naturel lemenl attirée au point de vue économi que. par les Empires Centraux si, comm, cela est. probable, ceux-ci arrivent à cons la tituer un bloc avec l'Orient. NOUVELLES BRÈVES ne »f>« — Zurich. — On mande de Canstantino :1e" pie aux Dernières Nouvelles de Munich qu* la ligne diu Hedjaz, ctamt le terminus est i Berseba, au sud-est de Jérusalem, a éti pe iea/uigurée. — En ou^ant, mercredi, la diète du Ja pon, remjpereur a dit que l'alliance ave l'Angleterre et rentenite avec la France et 1; Russie s'affinna-ient. On apprend que 1 in" comte Okwma a refusé le ti4.rp de marquis gê — Le roi George a pu faire avant-hie la soir sa première sortie en fauteuil roulanl les dans les jardins de Buckingham. Le minifi ar- tr-e M. Lloyd George est tombé malade et ■ pa- dû s'ailiter. les neutres indignés des exactiens allemandes DES JOURNAUX HOLLANDAIS GERMANOPHILES PROTESTENT CONTRE LA NOUVELLE CONTRIBUTION DE 40 MILLIONS IMPOSÉE A LA BELGIQUE Lorsque le gouvernement allemand a an-nonce qu'il frappait la Belgique u une nouvelle contribution de guerre, nus compatriotes ont protesié, mais ils n'ont pas songé à s'étonner. On a massacré des milliers de leurs frères, on a pillé puis incendié des centaines de leurs villages, mis à sac bon nombre de leurs villes, on les a eux-mêmes opprimés et pressurés sans limite. Pourquoi voudriez-vous qu'ils s'étonnent de se voir réclamer encore quarante millions de plus par mois? L'esclaVe s'étonne-t-il des caprices d'un maître dont il a appris à connaître la cruauté? Il paraît que les neutres, eux, ne sont pas dans le même état d'esprit et la dernière action du général von Bissing semble avoir produit chez eux plus d'émotion que tous ses au'feres crimes. D'es journaux hollandais 1 que ne semblent pas avoir émus beaucoup •les forfaits ç?ri nous ont coûté tant de • samg et de larme a, paraissent plus sensibles à des conjips qui ne nous frappent qu'à la bourse. ; On s'en rend compte en lisant une correspondance d Amsterdam publiée ' par la | « Neue Zurcher Zeitung » dans son numéro du 27 novembre. Voici la traduction de ce document : « Rarement une mesure des autorités allemandes a provoqué en Hollande une plus forte émotion, de même sans doute que dans les autres pays neutres, que la nouvelle contribution de guerre appliquée paj* les Allemands k la Bel-gque : 40 millions par mois. C'est- avec un regard soucieux qu'en Hollande on observe ce qui se. passe en Belgique, ce pays si cruellement éprouvé, et quiconque vit ici et a l'occasion de s'entretenir avec-les Hollandais, à quelque parti qu'ils appartiennent, se rend bien compte que la violation de la neutralité belge par l'Allemagne devait nécessairement jeter la Hollande dans les bras des ennemis de l'Allemagne. D'ailleurs les Allemands n'ont pas beaucoup de vrais amis en Hollande. On ne dévoile pas de secret en disant j que la plus grande partie de notre population voit dans la victoire de la Quadruple-Entente une meilleure garantie de notre autonomie nationale que dans une victoire allemande qu ; pourrait avoir pour conséquence une suppres- ' sion de l'indépendance de la Belgique. Cette interprétation est-ollfe juste? C'est une question qui ne doit pas être examinée ici. Constatons simplement un fait tel qu'il existe et qui ne peut être nié. Une chose e'st certaine c'est que la nouvelle imposition de guerre appliquée aux Belges augmente encore le nombre des adversaires de l'Allemagne en Hollande en diminuant le nombre des partisans de l'Allemagne.Il suffit de lire les journaux hollandais pour se rendre compte de l'impression produite par la nouvelle de la mesure prise par les autorités allemandes en Belgique. Les journaux du genre « Telcgraa<f » parlent naturellement d'une spoliation de la population belge à laquelle un conquérant inflexible et brutal enlève les derniers sous. D'autres organes, plus modérés, font remarquer que ces contributions continues sont une preuve bien claire de l'état délabré des finances allemandes et démontrent que les emprunts de guerre allemands "n'ont pas donné en réalité les brillants résultats que Berlin crie aux quatre coins du monde. Car, disent les journaux. millions par mois ne sont qu'une goutte d'eau dans la mer et ne suffisent pas encore à couvrir les frais d'un jour de l'armée allemande. Enfin, plusieurs journaux affirment que l'an dernier, von Bissing, en imposant la contribution de guerre, avait promis que ce serait la der-nière charge imposée aux Belges. L' « Echo belge » coniirme la chose en invoquant le témoignage de M. Louis Franck qui a collaboré aux pourparlers. Nous ne savons évidemment pas si von Bissing a réellement donné pareille promesse, et nous ne le croyons pas, provisoirement, car il est certain qu'il n'aurait pas imposé une nouvelle contribution. Mais il est hors de doute qu'en Belgique chacun a considéré la première contribution de guerre comme un paiement à ne faire qu'une seuie fois : il apparaît maintenant que les Belges se sont trompés ; jamais les autorités allemandes n'ont fait k moindre démarche pour préparer la population à comprendre que la contribution imposée avait un caractère permanent et ne devait finir qu'avec la guerre/ La nouvelle confirmative de 1' « Echo belge » , n'a fait évidemment que l'effet de l'huile sur le . feu et a fourni aux ennemis de l'Allemagne en , Hollande matière à nouvelles attaques. Même le ; « Nieuwe Courant » de La Haye, en général germanophile. à tel point que les Belges l'appellent journal boche, voit dans la nouvelle contribution allemande .un abus de la force, et regrette l'attitude du gouvernement allemand. On peut voir par là combien la mesure des Allemands ■ est de nature à faire perdre à l'Allemagne de? ■ sympathies hollandaises, au grand regret de • ceux qui croient que le plus fort pays du monde ■ ne peut fonder son avenir sur la' seule force, mais aussi sur les sympathies de ses voisins et de l'humanité tout entière. » . Par ce qu'écrit là un homme qui ajoute , encore foi à la parole du général von Bjs-. sing, on peut iuger de l'émotion produite chez les neutres par le nouveau vol du gouvernement allemand. La presse allemande s'était cependant efforcée de les tromper sur le caractère véri-. table de la nouvelle contribution. La «Frank-; furter Zeitung » du 14 novembre avait été » jusqu'à écrire : « Cette taxe n'est rien au- - tre chose que l'impôt que tout pays, même - en temps de paix, doit supporter. Cette con-' tribution n'est Das un tribut de la Belgique - à l'Empire d'Allemagne. Elle sert en partie à couvrir les frais de l'administration civile du pays, en partie à l'entretien des troupes i d'occupation. » ' Or, chacun sait que les Belges continuent à payer leurs contributions comme auparavant.[ Les 40 millions mensuels sont une charge ' supplémentaire imposée, au mépris du droit, •' à un pays épuisé par ceux qui l'ont ruiné. Affirmer qu'ils servent à couvrir en partie les frais de l'administration civile en Belgi-" que. est un mensonge, dont la « Frankfurter 3 Zeitung » elle-même a d'ailleurs donné ïa 1 preuve dans un article paru le 11 novembre. 3 et. visiblement documenté par les autorités • allemandes en Belgique. Il y était dit : r » D mis le lyudnet de l'Etat, les dépense? , die i,ajdnTiu:iëtJ"at.iôn allemande sont, fixées è - 4 1/2 millions, sans compter les frais d'oc-ï r.upation miWaire, couverts par la contri 1 bulion mensuelle de gvjcrre de 40 millions », La Frankfurter Zeitung est donc con-/aimeue de mensonge par la Frankfurter leitunq elle-même. Auissi, ne s'y est-on pas trompé dans les >ays comme la Suisse et la Hollande où on it assidûment la presse allemande... LA SITUATION MILITAIRE «Ou Vendredi, 3 décembre. Deux grandes nouvelles maiiquent o&H< jountiùe : Le générai Joffre est nommé ooiu mandant en chef des armées françaises' les Italiens vont inBerveiï.r en Serbie. La première de ces nouvelles doit nous ravir d'aise : On met fin, en France, à un* situation singulière et tachùuse. Désormai: lie gL-nciral en chef — le « généralissime » — no commandera glus seuiemcnit le Iront d< <lu r ■ auwe, uuus uxfc, les ïronls irançai: où la lutte est engagée, que ce soit à Gaffi poli, ou en' Maccduuie, ou ailleurs encore exception n'étant faite, et à juste titre, qui pour l'es colonies. Le nouveau décret moduli le décret du 28 octobre 1913, organique dl commandement et de la direction die l'armé française. Ce décret n'avait pas jusqu'ici — que nO'Us sachions, — été discuté dans 1 presse française. Il était, cependant, en se discutaille et la guerre, avec ses conjont tares imprévues, l'avait ren'dta plus discu table encore. Le paragraphe premier de c décret, que l'on modifie aujourd'hui, étai ainsi concu : « Si la lutte s'étend à plusieur frontières, il ( le gouvernement) design l'adversaire principal contre lequel do\ être dirigée la plus grand# partie des force nationales. Il répartit en conséquence le mmjens d'action et les ressources de tout nature et les met à l'entière disposition de généraux chargés du commandement e chef sur les divers théâtres d'opération.' Ge que prévoyait ce paragraphe en parlar d'une lutte s'étendant à plusieurs frontii ■res, c'était évidemment la guerre à la fror titre d'Aiisacet-Lors-aine e't sur les Alpes La giuerre n'ayant pas été déchaînée sur le Alpes, il en est résulté naturellement qu tous ies moyens d'action et toutes les res sources ont' été mises à l'entière dispos tion du « généralissime ». Or, il advint qu l'expédition de Gallipoli fut décidée ; il a< vint encore que l'expédition de Macédoin dut être organisée. Des troupes et du Ci non étaient oécessaiires et il fallut, pour lt obtenir, en vertu du même décret, l'assci fanent du « généralissime ». Or, qui dor ne comprendra que celui qui supporte 1 plus terrible des responsabilités et qi estime, dès lors, que tous les moyens qu possède toi sont indis.pensa.bles, ne 60 amené à considérer avec peu de faveur ut demande do prélèvement de soldats et c matériel ? N'ayant ni la direction, ni i responsabilité des opérations sur ies ai très théâtres, il ne peuit avoir pour ceux-lei même sollicitude que pour le front ou commande et dont il est comptable. L'an malie de cette situation disparait aujou d'hui et la France possède maintenant « n généralissime » au sens propre du mo Ayant la direction et la responsabilité ( toutes lfes opérations où la France est ei gagée, il aura pour toutes et pour chacui d'elles une éga-te sollicitude et, ayant à i disposition tous les moyens d'action toutes les ressources, il pourra les répart à son gré. La France réalise ainsi l'uni de commandement, que possède' l'Allem. gure. Elle ne la réalise toutefois que peu son compte ; c'est beaucoup ; ce n'est poi' suffisant encore et chacun appelle de toi ses vceuix l'institution.du «conseil suprên eit permanent » de tous les Alliés. L'autre nouvelle est aussi de taille, a l'Italie intervenant dans, les Balkans, c'e le prélude du renversement des rôles, qi réalisera complètement l'intervention russ Ce sera le fève autrichien Vers l'Adru tique et vers l'Egée, comme le rêve ail maind vers l'Orient, ohangé en chimèi; On voudra bien se rappeler que, dans « Situation » diu samedi 27 novembre, noi avoue cru. pouvoir, d'après des infornu tions particulières, annoncer l'interventM tion italienne comme un fait accompli ou la vaille de l'être. Nous ne nous trompion pas. L'Italie a déjà débarqué, depuis pJ sieurs jours, à Valona, des éléments cho gés de préparer les veftes à l'armée exsp ditiomnaiie. A ces éléments italiens, se so joints aussi des éléments français. Il s ■■;t en effet, de rendi-e carrossables* J rouîtes d'Albanie, d'établir dies camps et d lignes d'étapes. Sans doute, eût-iil mitei vokiii s'y prendre pluis tôt ; mais à quoi bi récriminer? A la guerre toutes les faut se réparent avec de l'énergie, et les ABit qui ont connu des hçures autrement c tiennes que celles que nous traversons, pr sècten/t de cette énergie à en revendre ! Paul Crofcaert. M'euMions jamais !... »o« \p'-i>s les abominations et les aouftraiw que les Boches ont fait subir aux dépar ments envahis, à la Belgique, qui n'estiî qu'oublier serait la dernière des lâchetés ■ Aussi est-ce avec plaisir que nous lisio hier ces lignes : - n Paris sait maintenant ce qu'il lui coûte, d'avoir été l'hôtel garni des de mondes... , » Paris n'était plus une capitale trançar c'était Cosmopoiis, qui tenait table ouve: aux immigrations étrangères... » Paris était conquis par l'Allemagne. Rhin se jetait dans la Seine et la faisait i boixter... n L'Allemagne exploitait la Bourse de I ris. encombrait son commerce, usurpait * affaires etI son industrie. La naïveté pa sienne se laissait germaniser à outrance.. n Nos savants tiraient leurs bonnets < vant la majesté gourmée de la science a. mande... » La. Germanie s mlutrait jusque dans r mœurs et dan6 noire hygiène... Capenda cf.s hôtes accomplissaient leur mission Ils creusaient des sapes et de mines sous Paris qui les hébergeait... » Mais nous voilà, à jamais guéris de ces songes humanitaires que réveille en sursaut I éclat, des obus. » Nous savons maintenant, que la fraternité des ra^es alxnutit au coup de massue de Caïn. • » Dans l'avenir, nous saurons rester Fran çais par l'esprit, par les idées, par les mœurs, comme nous le sommes par le cœur. » C'est bien ce que nous pensons tous, n'est-ce pas ? Eh bien ! ces phrases, qui semblent d'hier, ont été écrites par Paul de Saint Victor, le 21 janvier 1871, dans un feuilleton de la r (t Liberté ». Quéris à tout jamais des songes humam-; taires, les Français ne l'étaient pas.^ Soyons-le, quant à nous, et ne négligeons i rien de ce qui doit nous garder de nous, y ; laisser jamais reprendre. i i LES GRANDES PREOCCUPATIONS DE L'ALLEMAGNE > ! LÀ PAIX ET DD PAU... i ——»ou : Une série de symptômes intéressants s e Toutes les informations venant d'AIlle-V 'magne témoignent d'une [latitude crons-s santé. . , , s Le groupe socialiste du Reichstag a re-s poussé par 58 voix comtre 48 un projet d'in-s Kf,rpeffia.ttiioai demandant au gouvernement i de préciser de façon tout à fait explicite » ses conditions de paix, mais, il a chargé t le citoyen Scheidemann de demander par «i-oiie d'inte,rpelilatioin au dhanceJier « s'il -- serait disposé à faire connaître les condi-■ tions auxquelles il serait prêt à entrer en s négocations pour la paix . » e Le député Liebknecht était allé plus loin i- dans une série de questions qu'il a adres-i- sAfs au gouvetmicmrnt d'un lit d'hôpital, e mais le narti socialiste l'a désavoue tan-1- dis que lia Frankfurter Zeilumg déclare au e contraire qu'on aurait dû y répondre, i- L'infcïipafilation Scheidrinjann semble s bien n'être qu'un geste platonique immosé )~ aiu parti socialiste par le îpécontentement c grandissant de l'opinion pniMqne. a Une dènêohie de Berne dit'{qu'il v a eu ti j à Berlin une grande manifcsjtalion des ou-il vrières, provoquée par la disette. La trou-it pe a. dû intervenir. Des coift'bats sanglants e I auraient eu lieu dians les, rues et 200 ou-e vrières auraient été tuées. a Cette information ne doit être accueillie i- que sous" réserve, mais elle ne doit pas ;i être écartée à priori comme invraisembla-il file. )- Tandis qu'à Copenhague, le professeur r- «ianois Linidboek, revenait d'Allemagne n déclare que le peuple V est las de la t. guerre, le correspondant du Belqisch Dast-ie h lad h Rotterdam rapporte qu'au témoi-> araage de marins rentrant de Mannheim, ie tes populations des bords du Rhin trou-ia vent que « la guerre dure trop long-=t temips » : ir té « Ces miarins, écrit notre confrère, tra-j. cent les tableaux les plus étniwvanits de la a- misère qui règne dans cette région. » Même pour les choses indispensables, is comme pour ce, qu'on envisage en Allema-ie gne comme articles de luxe, on est rationné et les gens du peuple commencent ir à rêclamfer à haute voix-, nf " » Malgré la rigueur de la censure qui interdit à la presse de parler et la disci-plime de fer instaurée par l'autorité, il L~ semMe difficile dorénavant d'étouffer com-iplètement les plaintes du public. » A Mannheim le beurre coûte 8 m. le 2^ kilo. » i- m On aura une idée de l'état de l'opinion ^ quand on saura que pour t< redresser » les articles des journaux allemands dénon-u_ çant les dèfficuités de la vie, le gouverne-r. ment impérial a décidé l'organisation d'un g. bureaù de presse particulier qui aura pour nt tâche de fournir aux gazettes des informa-a_ tions sur toutes les questions intéressant ,s" le ravitaillement de la .population civile. Le journal agrorien Deutsche Taqeszei-lx tung estime que le gouvernement devrait )n aller plus loin et prescrire que toutes ces informations officieuses devront être re-s prodtuites obligatoirement, par les jonr-naux qui, d'autre part, devront s'abstenir ;s" de toute critique. Le Centre et ses journaux, comprenant la. gravité die la situation cherchent un dérivatif dans une campagne contre M. Del-hrack.— En Saxe, la Chambre a, d'après la Franlsfurter Zeitung, tenu une séance très mouvementée où on a entendu le député socialiste Trusdorf proférer cette menace : « Si le gouvernement persiste dans son ameienne politique, ce sera la révolution. ^, Les socialistes n'auront plus d'égards poui ï~ ile goravernernent. s'il n'établit pas l'égalité diu droit de vote pour tontes les classes ne de la ,poipuila.tioin. » Et toutes les in.fmrmatioriiS qui filtrent à 11,5 travers le réseau dont est entourée l'Allemagne rendent le même son que celles qu'on vient Me lire. en Dans ces conditions, il n'y a pas lieu de ax s'étonner de dépéchçs comme celles-ci. envoyée. de Rome au Daibj Teleqraph le 3C *?• novembre : •le « Des informations détaillées provena-nl -.e de Lucerne confirment que M. de Bùlow lé- esit en Suisse dans Je but bien arrêté de préparer le terrain pour des négociations 'a- de paix. ies ... ri- » On sait quil envoie frequemmfcnf des télégrammes au roi Alphonse, à la reine le- Marie-Christine, ainsi qu'au pape, et qu'u le. a conféré avec les autorités suisses el a<vec de nombreux diplomates allemands [Os et étrangers. » _ nt, Tenons et nous l«i aurons (.« \ - . V DERNIERS HEURE ' Communiqué efncieî français Paris, 3 décembre, 15 heures. Nuit sans incident. Rien à signaler. —»0(c MARINS ANGLAIS EN ESPAGNE Madrid, 3 décembre. — Le gouvernement espagnol a obtenu le rachat de la liberté des marins anglais naufragés du transiport britannique « Woodfields », prisonniers des Kabyles à Bocoya, où il avaient abordé . Ces marins seront conduits à Gilbratar. AU MONTENEGRO La Haye, 3 décembre. — Les nouvelles du Berlin disent que le Austro-Allemand® ont occupé les localités de Lim Boljeinitz, Pic 10 et Jabuka, à l'extrême nord du Monténégro. UNE CANNONIÈRE ANGLAISE CQ Ji Athènes, 3 décembre. — Une canons . anglaise affectée à la défense des cO d'Egypte a été torpillée par un souis marin allemand. Llrlaie et la perre LE DISCOURS PATRIOTIQUE D'UN CURE IRLANDAIS La plupart des journaux anglais parlent avec éloge d'un discours prononcé la semaine dernière à Cahir, près de Tipperary, par le curé de cette paroisse, Fathèr Burke, à un meeting de recrutement. Ce discours a véritablement donné le ton à la nouvelle et fructueusë campagne de recrutement qui vient d'être inaugurée en. Irlande. Il est intéressant à plus d'un titre. D'a"bord parce qu'il marque bien qu'on a compris on Irlande comme dans le reste de l'Empire Britannique la nécessité de faire bloc contra nos ennemis communs : « Ne croyez pas, s'est écrié l'orateur, que le combat n'intéresse que l'Angleterre. Il es! certain que si l'Angleterre est battue, nous le sommes aussi. Il ne faudrait que quinzti heures aux Allemands pour venir jusqu'ici, et nous pouvons quasiment percevoir le grondement de leurs canons. Rappelez-vous les faits : l'écrasement du Danemark il y a cinquante et un ans, la soumission de l'Autriche deux ans après, puis la défaite de la France, et puis cette guerre préparée depuis plus de quarante années. Maintenant, «i l'Allemagne se rend maître de l'Europe, la Grande-Bretagne ne vivra plus cinq ans, et nous périrons avec elle. » * * & La « Mûming Post » du 24 novembre, laquelle nous empruntons cette citation, reproduit également le passage où Father Burke traite la question du point- de vuo catholique. Les catholiques irlandais, on va le voir, ne pensent pas autrement. hVdessus que leurs frères de France et de Belgique : h Beaucoup de personnes disent que 'a victoire des Allemands serait la victoire de ''Eglise catholique. Et bien, il y a eu un congrès catholique, voici quelques années, où se sont rencontrés des délégués de tous les pays de l'Europe. La députation allemande était très nombreuse. Le DfraUeber, vice-président du grand parti du Centre, déclara ceci : « Beaucoup d'entre vous, les Belges, craignent l'Allemagne. Vous craignez que tôt ou tard votre pays et vos M-bertés ne soient foulés, aux pieds: mais "je vous dis que nous, catholiques allemands, nous déchirerons TEmpire si l'on touche n. un cheveu de votre t£tè. » Telle est la substance; de sa déclaration. Aujourd'hui, mes amis, la Belgique et. ses libertés sont détruites : et pns un mot de protestation des catholiques allemands! « Croyez-vous qu'ils vous épa-rsjneront parce que vous êtes catholiques? Qu'est-H arrivé de la Pologne, ce grand pays catholique. L'Allemagne s'est employée h. 1^ supprimer; elle a dépouillé quelque vingt-omq mille fermiers polonais, qui ont été remplacés par des Allemands: elle a promulgué une loi défendant aux Polonais d'acheter de.1* terres, de sorte qu'avec le temps tout le sol doit passai entre les mains des Allemands. Raisonnez, et dites-moi si les Allemands traiteraient l'Irlande autrement que la Po* logne. )> Evidemment. Aussi, les Allemands sont-ils encore plus ridicules qu'odieux lorsqu'il se présentent n'importe où, que ce soit en Pologne, en Ukranie ou ailleurs, en libérateurs'! Quelques naïfs fceuls peuvent s'y laisser prendre. — Orn a.n/nrmce c-ue deux cents invalidés amiglais et belges, venant du camp de Ruh-îeben, sonit attendus à Flessinigue, ainsi que 500 femmes, enfants et religieuses du nord de l'a Francei, autorisés par les Allemande à émfigrer. -i. Jeudi soir, sur la ligne de Milan n Brescia, un express a heurté un train mili' taire. On compte dix-huit blessés, parmi lesquels le prince Louis-Napoléon, attaché an quartier général italien, qui a/:été *é< gèrement contusionné. Ce jonrna! ne peut être vendu que 10 CEKTIM5S on I PETCNY en Angleterre, 5 cents en Bollande le numéro. Samedi 4 Décembre 1915 iiii . n n i——Wi Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FHONT) IVANNEE.—Série nouvelle. -N' 587

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods