Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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26 November 1915
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s.n. 1915, 26 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2r3nv9b50g/
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IVANNÉE.—Série nouvelle. — N* 38 T-e niimérn * 10 Centimes (S CENTIMES AIT PRnMT\ tr -û -t • c\ y -m. r « RÉDACTION & ADMINISTRATES fftn ra» Se 11 Binrse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n- 1Ï.05 Directeur : FEBUàHB HEURAI f0V1e$ les communications concerr.an la rédaction- doivent être adressée ■9$*",rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: g1,Panton Street (Leicester Square s.w). LE XXe SIÈCLE t VUI AV VViilUl V k/ 1%J IAUONNEMEXTS F>«noe 2 tr. 53 ttar mo»s. * 7 fr. 53 par M-nastr» Angleterre 2 sn. 8 d. par m >is. • .... 7 »h. >3 i air tri r»33tr$ Hollande. 1.25 florin par mois. » ..3 75 flor. par trlmestro. Autres pays.. 3 fr. »> p*r mois, » .. 8 fr„ o par trimestr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Ai nmistration du fournit aj Havre ou \ Londres ATnori393 41 pige: 0 fr. 4) la ligns PetUesamonoasX* p*ga: 0»>.33lai(gr»« Les petites annonces sont également reçues à la Siolété Européenne de publia 0îté, to, rue le a ^ictnir", Paris, qui en ^ i! „ ^ 2 ^ A- - .. O—« ^ „ m A3 Après la guerre NOTHE FilOiVMRE DE L'EST Questions de langues COMMENT LES ALLEMANDS TRAITAIENT LA LANGUE FLAMANDE Vers 1893, on vit apparaître dains U Luxembourg les premières niunifesiation. d'un mouvement linguistique allemand for tement organisé. Dirigé de main de maître copieusement " arrosé » par le procède au miel Bismarck aimait à recourir « la cavij lerie de Saint-Georges », il réussit à s'im planter, à inléreser la population, voire ; la passionner, ce qui n'a rien d'étonnanl car les revendications linguistiques four pissent un aliment facile à la rhétorique de meetings. . Quelques membres de la calasse dirigeant du territoire de la province de Liése où l'o: parle allemand, soutenus par les journau locaux de langue allemande et encore plu par les associations pangermanistes, fasc nés par l'exemple du Luxembourg, s'av aèrent d'organiser un mouvement analogu dans la partie non wallonne de la provinc de Liège. • . Dans quelle mesure ces gens furent le (agents conscients ou inconscients de \ Prusse, c'est ce que nous ne saurons nn bablement iamais. Nous eûmes le tort, faut avoir le courage de le reconnaître, d ne pas prêter nsspz attention à leurs mf rouvres. Les Wallons, >^as plus que 'e Flamands, ne virent le péril qui grandis «ait auprès d'eux. A Voici quelques extraits des tracts que 1 pangermanisme déversait à des milliers t des milliers d'exemplaires dans la provinc de Liège î « L'âme du peuple vit dans sa langue. « Reste fidèle à ta mainte langue matei nelle. tu te resteras fidèle à toi-même. « La perte de notre longue maternelle s< rait le Hus grand malheur pour nous autre : Belges-Allemands. Ce serait non seulemer notre mort comme peuple, mais encore u grand recul intellectuel et moral. La ru in de notre langue maternelle aurait comm oonséquence la ruine de notre peuple (sic v Lorsqu'un 'our tes petits enfants récif meront l'héritage paternel, ne baisseras-l pas les veux, pris de rage' et de honte? «i I,a langue de tes ancêtres doit être pov toi un joyau sacré. Garde le ioyau de 1 langue, pour qu'il réjouisse tes petlts-ei fants. « Mes chers compatriotes, 5 quelqw royaume, à quelque croyance que vous ai partpnie7, ^ntr«z dans le sanctuaire larf ouvert de votre vieille langue héréditaire Apprenex-la, honorez-la et aimez-la. Elle ei la force et la vie de votre peuple. » Cela se passe de tout commentaire. Mais voici le bouquet. Voici ce qui révè' Jes sentiments de l'Allemagne à l'égard d Flamand. Elle aimait le Flamand comm le loup le Petit Chaperon Rouge : c. C'e: pour mieux te manger, mon enfant 1 » Voi< : comment le tract n° 1, qu<i formule les droil sacrés de la langue allemande traitait le deux langues nationales de la Belgique, ! flamand et le français : «i L'allemand est supérieur au {lamand tous égards. » ïtl est supérieur au français^ non seul* ment au point de vue belge, mais aussi a point de vue international. » Si l'on raproche ces maximes de cett autre, on embrasse tout îe programme d pangermanisme : «La patrie allemande est partout où r< sonne la langue allemande ; la patrie ail* mnnde n'a d'autres limites que sa langue. L'ambition dévorante de la « patrie all< mande» ne s'arrête pas aux limites de s langue, ainsi que nous l'avons vu pour Ma médy, Eu-pcn, Moresnet et d'autres partie de l'ancaen Limbourg, mais la langue lui paru un merveilleux tremplin pour ses cor *)itises. « Langue maternelle, miroir fidèle (1 f&me de notre peuple, comme les ailes d fûigle, tu planes depuis l'antiquité sur ne tories. » U plus beau de l'histoire, c'est que i langage originel des territoires dont nou panons n'a jamais été l'allemand : c'est I Hmbourgeois, le brabançon, qui se réun rent, comme tous les dialectes néeriandai te Belgique ;»ous !e terme général de : PU nvmd. La prétendue langue allemande d ces contrées est tout simplement un patoi flamand, le patois de la frontière néer.'ai daiso (voir rapports et communications d l'Académie royale flamande, aortt '91-p. M8V Ce* n'est pas ieï |p heu de reproduâr des comparaisons dialectales qui trancher péremptoirement la question. le flamand, disent les Boches, est un p< lots allemand, donc la langue littéraire de Flamands esl l'allemand. On introduit don VaJJemand comme langue littéraire en pny flamand, • puis on déclare solennelhemei Qu<; le pays est allemand, et le tour est jou< Si quelques populations de l'Est ont n P'y laisser prendre, il n'en est pas de mêm te la très grande majorité des r lama m h Ceux-ci savent très bien que l'Ame de 1 grande famille nationale, c'est le souvnni commun des événements qui, dans le pass< ont contribué à grouper *t ù cimenter le différents éléments de la patrie ; c'est un ta'nnmnauté d'habitudes, de mœurs, de pr sièges et de lois, c'est aussi une ccmmi &&uté d'aspirations et d'espérances- «F * * Cette âme nationale est le principe pr Cordial du patriotisme. Elle groupe de Peuples de langue» et de frontières nati Mies différentes, dans les nations comm * Belgique et la Suisse. la langue n'est qu'une des multiples c* Pressions de l'Âme du peuple. Aussi, dor ter au p<driotisme linguistique le pas su f patriotisme national, ce serait groupe tous les peuples d'après leur angm, ce s( rail déchirer les nations dont le m»m n>? prime pas une unité linguistique, en autar te peuples qu'elles parlent 'îe '^ngues. ^a<-é au premier rang, le patriotisme l'ir gmstique est an ti nati on al. Subordonné a j^lriotisme national, le f)atriotisme linguiî pie le dévelopi^e. En Belgique et en Suisst (e hilinguistisme et le trilingnistisme n'oi fanais compromis 'a prospérité nationale o' les droits des différentes races sont ref ^tés, l'émulation profite au bien commu lee frontières naturelOes ne constiituent qn'un élément conventionnel ; considérer W les montagnes, les forêts, les fleuves ou les grand'routes comme limites des nationalités es"t d'un simplisme par trop primaire. Les Allemands, nous l'avons montré, adoptent ou rejettent les principes? setor quo le commandent leurs appétits insatia blés. On change facilement la langue littéraire d'un pouptle de marche ; il n'en est pas i« même de *«on <l»alecte. Dans l'ancien Lirn bourg, malgré les metnodes du pangerma n-isme, les dialectes populaires sont resté! K " flamands ou wallons, l'allemand n'es qu'une importai ton administrative et pan ^ le germaniste. itions Maôs tous les tracts allemands r^pairrdu: d for- à profoision ne parvinrent pas à ébranler le: laltre, Belges qui parlaient l'aMemand, ni à détour le au- n^1' leurs regards de la patrie belge. cavQ Répétons-le à l'honneur de notre popula s'im. tion : malgré les sympathies qu'une parti' Dire & d'eXe nourrissait à l'égard de l'Allemagne inani, son amour pour la Patrie ne fut pas un ins four- tant amoindri, Phorreur suscitée par l'en îe des vahisseur a été éprouvée partout et par tou avec une ardeur égale. [eante Et mai-rotenant, jamais plus nos Fia ù l'on majnds, pas plus que nos Wallons, n'oublie maint ront la façon dont les Boches les traitaient ? plus déjà avant la guerre. Maurice des OMBIAUX ilogin lui! Les Anglais en Mésopotamie ie »ow-: 5 pro ort, il ILS CULBUTENT UNE DIVISION re.de TURQUE A QUELQUES KILOMETRES s mn DE BAGDAD ie 'es andis- Londres, 25 novembre. — Officié. — E Mésopotamie, nous avons conquis le 22. un jjosilâon qui se trouve à 18 milles de Bayd-ir occupé par une division turque. lue le Nous avons capturé 800 prisonniers,qnai ers pi u lé d'armes et de matériel. Dvince Nous avons eu environ 2 000 tués ou ble: *és. Uc. Dans la nuit du 23 an 24, nous avons r< na'ter [)Oussé de violentes contre-attaques, mais ' !. manque d'eau nous a forcé le 24 à nous ri lie se- !irer à trois ou quatre milles en deçà de ! » r-r>n !W;i f Sic iflivelle leltr# naslora! lu Cariai Isrciar HU ta ! en A l'occasion de la Toussaint et diu jour Ûes morts, S. E. le card'inal Mercier a ie adinessé au olergé et aux fidèfes de son ap diocèse une lettre pastorale les invitant rge à prier pour les âmes des softdats défunts. « Les horreurs de la guerre,, écrit le pri-esl nrwit de Belgique, ont enlevé beaucoup de personnes à leur indifférence,et nous bénissons ha sagesse et la miséricorde de Cei'u-i ^'e juti a su tirer le 'bien du mal. Mais elles ^'u ont, dans les desseins de Dieu, un autre mP but, et devraient produire en nous un autre est résultat — nous faire accepter et aimer la loi de la souffrance. « El si c'est une lamentable vérité que les nations sont en guerre l'une contre l'autre, leurs âmes, néanmoins, sont sœurs. Vous n'en exelurer aucune de vps prières, ' d pas même les âmes de ces soldats quii sont tombés en levant le bras contre nous. Mais 'te* voms prierez spécialement pour les âmes au ,ie vos compatriotes et de vos ail'liés. » ..ç Dans un autre passage de sa lettre, le ^ cardinal Mercier dit encore : « La vie de la nation est suspendue. Nos ré- 'slnes, nos ateliers, nos universités sont [le- fermés ; nofere Roi est absent ; des miliers !. »> le jeunes gens et de chefs de familles Ile- languissent dans les prisons de l'étranger sa u exposent continuellement leur vie sur al- e ohamp de bataille où les guette la mort ; ies les mères et des enfants pleurent ; selon i a 'expression du Saint-Père, l'heure est char->n- gée de haine et de massacre, Les nations •hrétiennes souffrent, mais la tragédie san-de -fiante de 1914-191") nous montre une frvis de de plus que la Providence ne se départi! îos 'as de sa loi générale qui veut que parmi •eux qui souffrent, son élu occupe une place le d'honneur. » kis Le cardinal Mercier prescrivait au clergé '(> le faire célébrer dans toutes les paroisses m -urales et dans l'église principale de chaque u,s ville un service so'ennel pour le repos des la !mes des soldats défunts et suggérait pour de -elle cérémonie la date du 17 novembre, oi» >rdonnant qu'il v fut fait une collecte en «il faveur d.os Pn.1«nn;« " LESFAITSDUJOUR »a "O" p La Gazette de Francfort annonce que le y nouveau gouvernement luxembourgeois nienl de renouveler la irolestation ennire la ,e "iolalion de la n/'ulrnlilé du Grand-Duché "" I>ur l'Allemagne. Suirnnl le mêmf journal, la nouveau ministre d'Elal, M. Loulch, au-rail déclaré que s'il n'anive pas à rétablir V te calme dans le pays, le gouvernement fera ,, appel aux Allemands. n es IVWWtiVM I, ru- p ri La presse norvégienne se montre émue d u- des fréquentes apparitions de dirigeables allemands dans le voisinage des côtes de Norvège, ainsi que dr, sous-marins aile- m» ma.nds dans ses eaux territoriales. I [o main noire allenionà I en flimpe n- »o«— - ur D ci ATTENTATS CONTRE LES USINES ET n. se LES CHEMINS DE FER la •s- T ni Des lexptosions nomibrouses et simulta- tr nées ont détruit, à Parry Sound, dans l'On- n_ tario (Cain-ada), cinq dùpûls de eordite de la au Compagnie canadienne des explosifs. Ces j8 dépôts étaient si'tués à deux bons kilomètres jg i,- p'Mi.lreries. li n'y n eu que d . p les u: ni matérieJl'es. li le. Aux États-Uni0, on a décidé de fnim par- G ■?- der par d:es solrilats certains endroits spé- m ciaux de plusieurs voies ferrées parce qu'on " r doute des attentats. £•> Le châtiment U. »o« e- UNE LETTRE CONSOIJVNTE DE ^ L'AVOCAT NORDEi oïl ia- Nous avons signalé la goujaterie tl l'avocat allemand Fr. Norden. qui, a> ire cueilli chez nous, n'a cru mieux pouvo ie reconnaître notre hospitalité, qu'en se pn m- valant faussement du titre de Belge pou ia- donner un semblant d'autorité à un livi tés cle calomnies sur notre pays. sst On ne lira point sans satisfaction, a* m- jourd'hui, la lettre ci-dessous, adressée P* ce triste sire à un journaliste alleman lus et reproduite par celui-ci dans les Allonai les Nachr'ichien du 16 septembre 1915. nr- Cher ami, J'ai reçu hier vos quelque ]a. mots en môme temps que les coupures ( ■tjc journaux. Je ne puis vous dire comble ne, votre pensée amicale et fidèle m'a tooich us- Qu'il est bon de sentir qu on a coiisen pri. encore l'un ou l'autre ami. Je ne puis voi >us tlire tout ce que j ai déjà passé ici. J < peut-être trop d'amis ; je ne peux faire 2< ']a.- Piîs, à Bruxelles, sans rencontrer un v lie- sage connu, et, à part quelques exceptioi nt, — combien peu nombreuses ! — tous se so\ détournés de moi. J'ose à peine encore n risquer dans les rues, même pour alii ^ au Palais de Justice, où je passe pour dermiier dies maudits. Mais iJ n' y a qu'ur seule vérité ; elle est indivisible elle ne ! ijp laisse pas débiter par morceaux Je oi lit1 le dis, en vérité. 11 faut de fameuses ner pour supporter ce que i'ai pris sur moi. I sport qu^ nous pratiquons tous les dci si volontiers ne m'a môme pas aidé à r S si,s 1er jusqu'à présent. De mes coUè'iu< du Touring Club de Belgique, je préfè ne pas parler. Aucun Belge ne pourra En être plus fanatique que les membres ( une comité. Depuis des mois, je n'ai plus o arl, me risquer dans notre local. Enargnez-m le récit des actes d'hostilité que j'ai pr an- cisément subis de ce côté, Je n'espèi qu'une seule chose, c'est nue mon trav? les- contribuera, dans une modeste mesure. faire prévaloir la Vérité ou. du moins, re- faire naître un doute, dans Pesprit de 1'' s le ou l'autre Belge, sur ce que. dans km re- aberrations et leur égarement, les g^i] i !a s'imaginent ici. Une édition de mon livi en langue française va paraître dans qui ques iours. Avec mes remerciements cordiaux et m A meilleurs compliments, erovez-moi, Votre dévoué, Dr Fr. Norden. p.-S. — Après avoir déjà clôturé cet missive, je reçois une montagne de lettr d'insulte anonymes — comme d'habitude parmi elles, cette fois, une lettre orner our imprimer1 (naturellement anonvme) qui ' a termine en spécifiant,de fa^on très précis son la nature de ma moin prochaine. Ce mon ant ne manque vraiment pas d'accidents. S Les difficultés k FAllemagn tre er <i IL FAUT EN FINIR AVANT L'HIVER > AGITATIONS SYMPTOMATIQUES ne re Quelque attentifs qu'ils soient à se garder rs de toute illusion et de toute exagération, i 3S, est impossible à ceux qui Usent par de von ml la presse d'OUfcre-lUiin de n être pas frappé lis des symptômes qui s'accumulent de la las-es situde de l'Altemagne et de la nécessité où > elle est d'en finir au plus tôt. i Dans le « Berliner Tageblatt » du 21 no-e vembre, M. Théodore Wollf, rédacteur er cliel de ce journal, plaide, conane l'a fait 'c 'os „ Vorwaerts », en faveur de la libre discus->nt sion de la paix- 11 engage en même tempv !rs ses lecteurs à ne pas se faire <i de la dur<. 'es « ampa^ne balkanique l'idée d'un conte des !,>r VLille et une nuits. » "r La « Kcelnische Zeitung », elle-même, pu-t ^ blie un article sévère, dans lequel elle cl i ' 071 qu'elle n'attend pas du Reiclistag, rôjni l.i î'T- semaine prochaine en une séance patrioti-n's que, 1 adoption sans discussion de certaines résolutions, mais des explications du gou-ûs vernement pour la faillite des mesures de •i'. ravitaillement tendant à fournir des pro\i-m'! vions suffis<inles à la nation, « la question lce militaire qui est de première importance devant être liquidée avant l'hiver. » gé u Ceci, ajoute la « Gazette de Cologne », ^ sera vraisemblablement reconnu par le haut "e commandement, dont les ordres ne rencon-'cs lieront aucune opposition. » Le journal attaque, d'autre part, le nou ' veau sou s-secrétaire d'Etat à. l'intérieur, M. \on Stein, qu'il n'estime pas assez énergi que pour donner une solution à Ja question — • i u ravitaillement. Ce langage lient certaineme it aux clifficul-J tés sans cesse grandissantes nées de la che"-\ lé de la vie et de la durée de la guerre. La h Frankfurter Zeitung »> fait pour la première fois allusion à une agitation qu: . '('gne parmi les cheminots allemands et qui / •>♦•••;1 devenue assez aigre pour faire rednu-),s ter des grèves. A Berlin les scènes de désor-• 2 ire se multiplient autour des abattoirs . En Autriche, c'est bien pire encore. Des 7 ' troubles série»îx ont éclaté lundi e! mardi à Vienne, à cause de la cherté des légumes et du beurre. f,es agents durent dégainer, i ra l'un d'eux fut blessé, ainsi que cinq femmes. De nombreuses bout'qnes ont été lapidées La police montée chargea les femmes, et dK persa la foule, qui réclamait la "paix sur l'air ue de l'hymne national autrichien. e . o - La auerre sur mer - -»Od- UN DREADNOUGHT ALLEMAND AURAIT RTE GOULE Selon une information de Rotterdam an Daily Mail, l'un des plus récents dread-noughts allemands a touché une mine dans la Baltique, jH y a trois jours, et a coulé. Tout l'équipage aurait péri, à l'exception de trente "hommes. LE BATEAU-VIGIE COULE PAR LES RUSSES Le bateau-vigie coulé par les Russes élail un croiseur de 3,000 tonnes. L'action a eu lieu» au large de Windau, sur les côtes de Cour lande. Ce devait être un croiseur auxiliaire, car e/»-M ir "ment ue compminit pus die canons calibre supérieur à 85 et 120 m/m. Ces conditions rla la mVtA5i ►Di\ de ac- ECONOMISER AFIN DE POUVOIR voir DEPENSER SANS COMPTER... pré- a mesure que la guerie dure, les paye •our alliés se rendent mieux compte de la néces^ ivre si lé de réduire toutes les dépenses qui n< sont pas indispensables à ia victoire fin ai'1 au- Il faut vaincre. Cela coûtera cher. On par paiera ce qu'il faudra, tout ce qu'il fau and dra, mais pour cela on fera toutes les éco \aer nomies possibles. Nous signalions l'autre jour, les déeisior [irises à cet égard par le gouvernement ito lues ji^n chancelier de l'Eel oui-rr n'a ■ » de dédia igné de donner aux Communes de? bien cotise'il a d'économie répétés avec empresse ché. ment nar toute la presse anglaise. Lt ervë Chambre française, elle, a institué un< (,ous (l commission des économiies ». J ai Le rapporteur de cette commission, M ! 200 F,mmaniH\! Brousse, vient précisément <J< vi- faire connaître aux lectours du Mnth ions n° du 22 novembre) qnelques observations sont intéressantes. me M. Brousse déclare qu'Ll a trouvé che- illei les officiers, un concours empressé pou] ir le oe'l-re fin muer, dépenses inutiles, une Le général en chef Frvinchet d'Esperev t e se déclaré : « Il faut réaliser le maximum d< eus 'eridement avec le minimum de dépense. : îerfs Et le général en chef I.anale de Carry . Le « N'eus nous rendons compte ici, sur 1< ieux front, plus que partout ailleurs, des sacri i ré- fices énormes que e on sent le pays pour soi mes armée. Supprimez toute dépense inutile ^fère partout oii elle se produit et. avec l'argen rait économisé, faites-nous beauco.uip de canon: ; du et beaucoup d'obus » os(. Ce sont là les vraies formules quii s'impo -moi sent. ^ quiconque réfléchit un instant l'en pré- Jeu et aux conditions de la lutte actuelle ^ère Aussi ne s'étonne-t-Qn pas de voir M. Brous wail se demander au gouvernement français d- e, à mettre fin des errements administratir s, à qui coûtent vra:ment trop cher. l''in M. Brousse cite quelques faits que vien eurs de révéler le rapport de la Cour des Comp [pns tes pour l'exeroiec de 1912. ivre, « ici, dit-il, c'est un magistrat, mis ci [juel- congé d'office, qui contenue toucher soi traitement intégral, ou des dépenses d'éclai mes rafoe pavées sans rabais à une société alor que le marché prévoyait un rabais d 2 % : 1<\, ce sont des dépenses considéra m. b'cN pour des travaux inconsidérément er gagés et reconnus inutiles ou l'alloeatioi cette fi'inde^nnités ;i divers fonctionnaires en vie lires lotion de la loi. le — pins loin, ce sont des intérêts moratoire erte très élevés que l'Etat doit payer par suit 1]. se de la négligence de ses fonctionnn.jres <r cise, rlos augmentations abusives et illégales d onde traitements. Ailleurs, ce sont des traitements pavés . des fonctionnai!*, s depm's longtemps ên rf , traite; ce sont des milliers et des millier de francs perdus pour un chargement d chaux hydraulique, expédié dans des cor PPP ditions si défectueuses qu'à l'arrivée. i,l n J LLD restait presque nus rien; ce sont les chef -> de cabinet chefs adjoints et attachés d'u cabinet de ministre qui s'allouent des ir ElR » demn:'tés pour saluer le dép-art de leur pr ^ tion. etc. Après la métropole, ce sont les colonie trder qui sont mises au pillage dans des cond >n, il t:ons qu.i somîôvenl la légitime réprobatio ?\oir de la Cour des comptes. » appé Et la Cour des comptes signale d'antre las- abus tout ans^i édiïhnts à la charge d è où certains consens généraux et de nombrei: ses municipalités. I no- On n'est pas obligé d'estimer que ce lux r en soit l'idéal du temps de paix Nul ne cor lit ie testera qu'en temps de guerre, M faille r» jcus- solumerrt v renoncer. Économiser tout 1 împs superflu afin de pouvoir dépenser san dure compter pour le nécessaire, telle est la cor : des signe des alliés. Ils vaincront dans la mesure où ils l'ol pu- serve ront iï nos cilikies héros" lin es °'o« •s de C'est un jeune sous,-lieutenant d'artilîk ro\i- f ~ engagé volontaire du début de 1 "lion guerre. Récemment, trois obus, éclatai! 1 de- ^ncoessivemont prés de lui, lui ont envoy trois éc'.ats dont deux pouvaient le touche n ortellement. Le premier lui a érafié 1 re », main Le sec-ond s'est arrêté sur sa chaln haut ^e montre. Le troisième lui est enlré dan icon- la bouche, ébréehant une dent, lui briY.'an légèrement la langue et ébréehant une se nou conde dent avant de ressortir, sans autr . j\j dommage ! èrgi Cela, il le trouve tout naturel. Cela stion >'1 se fût gardé de nous le conter, mamtc nant qu'an hasard d'Un rongé il nous rori ficul- contre. Mais le voici qiua s'anime : il nou parle du courage de ses hommes » Eeorj.tez-le : ir la « Imaginez-vous qu'ils ont un chien, -i qu un chien adopté par la batterie. II esl dress t qui à sauter après les moites de terre lancée 'don- en i'air par la chute ou l'explosion d'ui êsor- obus. C'est sa plus pure joie. Et c'est U leur de le regarder opérer. Des » Aussi, dès qu'un obus s'annonce pa ''di à son.sifflement, c'est à qui appellera le chien es et k Par ici 1 — Non, par là. — Viens doim r. i j'en» ai, un beau qui arrive. — Vite, che mes. moi, c'est une marmite î » lées » J'ai dù prendre des mesures sévère: . dis et leur ordonner de s'abriter lors de Par ri l'air vuV des obus. Mais c'est le dialv'e de le faire obéir. Le danger n'existe plus pou eux. .Ça les amuse tant ! » * * •> _ Ce jeune officier — barbu, aux mains cal leuses, aux vêtements encore boueux di 3^« notre terre de Flandre — appartient à Li plus authentique noblesse belge : une vieilt famine, dans laquelle, de père en fils, ot 5Ait pratique l'élevage du pur-sang ; une famil1.' où, suivant l'expression consacrée, œ naît « avec un cheval de course dans 1 1 sang ». , Il a deux frères — tous deux aumônier sur le front. Or, voici quelques mois, le rfi , giment auquel appartient l'un d'eux s* n trouva fort exposé. Les Boches se ven geaient d'une défaite essuyée en l'rauce, ei arrosant copieusement notre fro.it, fan résultat pratique d'ailleurs. L'i.i»n*n»»r • étaft démenait, insoucieux du péril, donnait se; a eu soins aux blessés... s de Mais, de temps en temps, lors.,ne «on nn nistère n'était plus nécessaire, il se dres car sait et on l'entendait groinmele ions « Dire qu cause de ça, on ne jeut n ' assister à la vente l' imon I Bine ! » LA SITUATION MILITAIRE Jeudi, 25 novembre ,midi. >ays Le mot est joli : Théodore Wolff, réda ces- teur en chef du « Berliner Tageblatt » ei ne giige ses lecteurs « à ne pas se faire, de 1 aJe dure campagne balkanique, l'idée d u On conte des Mille et une nuits». Ce Berlino fau- qui a de l'esprit, a aussi de la sincérité éco- rares mérites chez les gens de sa tribu. C n est point seulement sur la Morawa < sion ribar que la guerre n'est pas un conte d< - ita- Mille et une nuits pour nos ennemis, c e partout : en-Flandre comme en Courland des ^ France comme sur l'isonzo. Au prii *sse- temps prochain, quatre millions de solda La britanniques et six millions de nouveau une soldats russes seront en ligne, et la cognf des Alliés jettera bas le vieux chêne germ; i M nique aux racines tentacudaires et à l'on t d(' bre perfide. Cette foi pragmatique doit êti l'ntm pour nous tous, plus que jamais, le fe 'i°ns mont de nos actions et de nos volontés. Bien que nous soyons fort peu renseigm chf" sur ce qui se passe en Vieille Serbie, noa pour pouvons cependant discerner que la situ tion de l'armée serbe y est de moins e a moins critique. Les Serbes ont, en effe n remporté sur les Bulgares des succè se* " non seulement sur la chaussée de Lesk IV vatz à Prichtina, mais aussi au s»ud-est c r .e cette ville. Les communiqués de Sofia, doi acn- l'effronterie est grande, représentaient, c> derniers jours, l'armée bulgare comme c ?<y i "eftsant d avancer ; mais ils se gardaiei ^on hien' toutefois, de marquer les étapes, s cèla seul était significatif. L'armée serl possède-t-elle encore maintenant assez t munitions pour attaquer en force, au siu< îéiMe" v,ers Tetovo vers Ûskub, afin de rejoi: r-ous- dre ^néra^ Sarrail 9 C'est douteu iq riê nia,s ce n'est pas impossible. Sinon, c'e •afcifs la retraite veps l'ouest, et le fait que le go vernement serbe s'en serait allé cherchi vient as^e à Scutari d'Albanie, donne créance □mp- cette versi°n-ci- Au front de Russie, les affaires du mar s chai von Hindenbourg sont mal en poin ' son Non seulement Riga et Dwinsk ont déf Sciai- ies attaques, mais, au sud, dans njori;; région lacustre, les Russes ne cessent < 1 ' dc batailler malgré que les frimas et les lo: Jéra- ffl7es nuits d'hiver paraissent peu iavor ( C11. bles aux opérations militaires dans ce pa' n t i n n farouche. Hiverner là, en pleine camp i vio- ^le- sans que les soldats puissent se rep ser et se refaire dans quelques villes ho&i: oires ta.lîères. c'e^t un sort terrible pour les A suite teroandq et un tel hivemagre leur coûtei ,,,, plus d'hommes que des batailles meurtri ïs de & supposer même — ce qui est supp si tion era.tuite — que les Baisses les lai rès h senit grelotter et claquer des dents en pa ii re- dans leurs trous de marmottes. I Ihh pi i'IliflTiannc n ^ - V# b a U »«Wjal! i C V I- LA GT'F.ÏÎRF, POUIÎ EMPECHER s L'ACCES DES ALLEMANDS i A LA MEDITERRANEE n Nous avons signalé la vive campagne que s mènent les principaux journaux italiens — r u Popolo d'Ilalia », » Giornale d'Iialia », j_ <• Idea Naz'onnlé » — en faveur de la guerre contre l'Allemagne. ç qu'il y a d'intéressant dans cotte cam- v pagne, ee n'est pas uniquement que >a cen-^ sure l'autorise. Ce fait est déjà sans doute 0 remarquable; il y a un mois, il v a quinze, s jours, un journal italien n'aurait pas été ^ autorisé ù éorise : « Nous de\ons taire la guerre h l'Allemagne », comme I'imnrime chaque jour, sur une manchette retentissante. le « Popolo d'Ttnli-i ». Mais il v n 1 -r. : - ^p<ïonnt encore que •e eonsentement du gonvememen' l'expression du. pie le torpillage de 1' n A néon n » a rendu prosrme unanime: c'est l'argument sur lequel s'appuient les partisans d'une guerre à l'Allemagne. a Cet argument, ce n'est pas la présence de (j haiaillons bavarois narmi les défenseurs de ^ .Trentin, ce n'est "as la présence de sous-r marins dans la Méditerranée et le torpil-a lace d^ vapeurs italiens, c'est la mepaec de e la nnli'iaue allemande dans les Balkans. TTn Ttaien oui voudrait le résumer en ouelques mots narlerait ainsi : ii L'entrée de l'Allemagne dans les Bal-e kans e' par conséquent dans la Méditerranée est nn « en sus belli » oui déna^se de ^ beaueono le jet de qnelmies torpilles, car .. eefto action pnjifirmo a pour nous une im-h nnrtnnee capitale. Toot le î.ivre vert mon-s 're nue nonç avons fait la guerre i) l'Autrî-» fort lém'iimement, naree nn'ellp déran-geaît le ii s'atn nuo n dons 7es Balkans par n déelnration de guerre A la Serbie et con - '•{*(>.■}<: de \'oidoîr «?aran"r l'intégrité du ter- è rîfnïre serbe Or fn'l donc l'Allemagne s «n rn m ornent s' ee n'ecf f)ier> encore 1 -me n'avait fait l'Antriehe en 1914? n ll r l*n\îr> doit donc déclarer la guerre é r l'AUnrnnffrie pour lui barrer l'accès de la Méditerranée. En. ag^sant ainsi, plie fait preuve d'un ^ ens de l'histoire qui lui fait honneur. 5 Nous avons dît qu'il v n lieu de redouter s >oe renrjce d'acti\-ité du ?roope giolittien r r»onr prévenir eette action germanonh'le. 'es comités interventionnistes nui s'étaient rormés au nrîntemns dernier et avaient •n scé leur activité h ta d é et n ration de gnerre .-t décidé dp renrendre leur propagande. '' Tls ont fondé ^ Rome un tournai qrrotid'en 1 »uî s'annelle (( U fronte interno >>: ce journal -A^inmc aussi, cela va de soi, ta guerre à 1 ''Allemagne. n Te cpnfiment ponuaire ^st avec eux Dans 1 une corifé-rAocp nne M le dénnté Destrée o e mardi h Rome, le nnWic a 1 1 nettement et continnellement ses senti-' vipnte antiallemands. î a péroraison de l'orateur fut saluée des cris A bas l'A 11e-e -ngne* Ouerra alla Germaniaî » 1 _ a l'Académie de médecine de Paris, le professeur Prnnrd- a préconisé l'antisepsie 3 «i inoffensive »> par le ch'orure de magnésium A 17 pour mille : le professeur Robin a présenté des appareils de prothèse pour les blessés atteints de paralysie nerveuse. — La Haye. — La Hollande vient de com- DERNIÈRE HEURE Lia saurai an n- . * ^ Communiqué officiel français >is —o— " Paris, 25 novembre, 15 fleures. (,j E" Artois et en Lorraine, combats à la grenade, au cours de la nuit, sur quelques ^ parties du Iront. , Notre artillerie a exécuté des tirs ellicaces f'"" dfs emplacements de mitrailleuses dans la région de Frise, dans la vallée de la ' isomme et dans la région de Floi/e, sur la <* station de Beuvraignes et sur Laucourt. a_ Canonnade habituelle sur le reste du front. n- »o<c—— " 14 GRECE ACCORDE TOUTES . LES GASASTIES DEMABDËESi us .a- Athènœ ,25 novembre. — Le goaveme- en mont lieJIèniqne a remis hier à 17 heures- et_ sa réponse à la note des~pmssai>ccs alliées. is Celte réponse est concue en termes ti-ès^ ;o. amicaux. de ®l!e donne satisfaction aux demandes de nt OuJdruples-Enlente, et elie accotrde toutes ;es l,es garanties considérées eoname nécessaire „ res. nt "un et UE VOYAGE DU CARDINAL be VON HARTMANN ^ Zurich, 25 novembre. — Le cardinal von Hartmann, archevêque de Cologne, est arrl- n" vé ici le 23. 11 s'y est rencontré avec M. von IX; Moblberg, ministre de Prisse près te Vati-can, et le prince von Bulow, qui est arrivé ,u- de Lu cerne. e! Le oai-dinaJ von Hartmann continuera son L voyage vers Rome, où il assistera au consii*-. toire du 6 décembre. rê- ît — [j6 L'OFFENSIVE ITALIENNE la Rome, 25 novembre. — Il se confirma de <?ue les Autrichiens ont évacué Movi ci Ho- ,n- voveto. ■a- Un conseil de guerre nutrichien a dc-i vs cité de demander à l'Allemagne des renia- forts pour la ligne de l'Isonio. >0- "U" P'- LES SERBES SE REPLIERAIENT *>'- EN ALBANIE ■ ^ Londres, le 25 novembre. — Le crunmunî-<^'Ué allemand anno-nœ que les Autricliiena . Se sont emparés de Mitrovitea et les AiJe- mands de Prishtina. llx Les StMÎXiS paraissent avoir ève.cué le plateau de Kossovo pour battra en retraita vers l'Albanie. L'AUSTRALIE ET LA GUERRE Melbourne, 24 novembre. — Le premier ' ministre vient de faire part de la décision spontanée du Conseil des ministres de lever un nouveau corps de 50,000 hommes, en plus des 9,500 hommes promis chaque mois comme renfort. Au mois de juin prochain, l'Australie .devra ainsâ folurnir 300,000 soldats à la Grande-Bretagne. 'Î COiyiwITNÏQlJË BELGE jn- . 24 novembre. — Nuit calme; pendant la en- journée, grande activité d'artillerie de part ute et cl antre. Nos batteries ont dispersé des îze. travailleurs, cononoé des tranchées et des été postes d'observation ennemis. Elles ont lut-lt té énesgicruement contre les batteries ennemi mies. Celles-ci ont particulièrement eanon-tis- ne le secteur entre Diicmude et Nieuport, ainsi que le secteur enlace Noordechoote et pie Stenstraete. de ~ ~ —* La Suéde et la guirrs de «î»""»—— d<* LE PARTI LIBERAL SUEDOIS EXIGE QU'ON ARRETE LA PROPAGANDE ALLEMANDE La Conférence nationale du Part. Libéral en suédois, qui s'est réunie dernièrement, a \olé une résolution demandant que le gou-, vomement melte un terme aux menées pan-gemutnistes en Suède. Cette ^solution est trop longue pour la reproduire in-extenso, niais les extraits qu'on va lire en inriiquont ,n_ suffisamment le ton énergique : ln. " pays a été le llu'^lre d'une ngita- ]■;. lion qui, en opposition directe avoc la politi-m. que de neuti iilité proclamée par fe giruverne-)nr mont et appuyée p.ir le peuple, lenle de for-«n w notre pays A entrer dans l'alliance d'un ey. des groupes de belligérants et à nous préci-■npiter dans la guerre... vrn ' A plusi&jrs occasions le gouvernement responsable a fait des déclarations qui iraient évidemment pour objrt d'exprimer sn désapprobation de toutes atteintes à noire politique do neutralité. Toutefois, comme os déelurations n'ont p<ie été assez énergiques et assez précises pour mettre un lerrni h inné agitation si funeste à notre pays, et comme les chefs du parti oonse-rvaleur ne sont pas intervenus effeetire.ment dans l'af-frr faire, nous ne pouvons qu'attirer l'attention m snéci île du gouvernement sur les risques le. que court le pays du chef de eotle agitation 'ni continuelle... » l'1' Le rlsrli Libéral suédois, en agissant ain-" si, adopte l'attilude du Parti Socialiste, qui Pn n déjà répudié les menées allemandes : à , n:ix deux, ces partis détiennenl 144 sièges , deis 230 sièœs de In Chambre des Députés, e! 01 sur 150 a i Sénat. Cela donne nu Slort-l ing me majorité anti-allemande assurée du n trente voix. | (nt coîtspiraMen es tyypk — Malte. — Des rapports, venus du Caire, annoncent on'on vient de découvrir une Ie grande conspiration, conduite par plu-îlc sieurs personnages de l'entourage du nou-ly~ veau sultan. Les conspirateurs avaient in pour but de destituer le sultan et ses mi-ur nistres. et de faire cesser la domination anglaise en Egypte. .v. nnnrnnto nppsonnas Hr> bi conr ont. étrt

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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